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 Les Douze travaux de Panphil (en cours)

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Aricie

Aricie


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MessageSujet: Les Douze travaux de Panphil (en cours)   Les Douze travaux de Panphil (en cours) Empty23/5/2009, 17:02

Bahia7 a écrit:
Il était une fois, un homme, jeune homme, enfin plus très jeune d'ailleurs. Bref. Il s'appelait Bahia et avait une fille, Aricie, qu'il avait, enfin presque, adopté,avec sa chère et tendre Clochette.

Tout le monde sait qu'il est très difficile pour un père de se défaire de cette fille, et de la confier à celui qui veillera sur elle tout le restant de ses jours.

Elle avait eu la bonne idée, ou mauvaise d'ailleurs, de s'amouracher d'un jeune homme, Panphil, qui avait l'air bien sur tous les plans, si ce n'est de tomber amoureux de sa fille. Grrrrrrrrrr.

Mais le rituel de la famille était simple: celui qui oserait vouloir prendre le coeur d'une de leur fille devra subir les 12 Travaux, afin de tester la pureté de son amour pour elle, et son courage.

Au cours d'un voyage purement innocent, Bahia avait décidé de commencer les dures épreuves.


[Limoges, Premiere Epreuve : La course avec l'âne]

Depuis leur départ de Bretagne, Bahia avait pris soin de prendre un âne, enfin ce fut une ânesse, pour porter leur lourd chargement. Cependant, il faut bien avouer, cet équidé avait le même caractère détrempé que ses congénères bien célèbres: il était non seulement têtu, mais en plus préférait brouter de bonnes herbes tendres, plutôt que de poursuivre sa route.

Bahia s'adressa donc à son futur gendre:


Panphil, ta première épreuve consistera à faire avancer cette foutue bestiole, par tous les moyens...

Il savait par avance que la tâche ne lui serait pas facile...

Panphil a écrit:
Depuis le jour de leurs départ il redoutait le moment où les épreuve allaient commencer, la première tomba comme un couperet, en pleine campagne:

"Panphil, ta première épreuve consistera à faire avancer cette foutue bestiole, par tous les moyens..."

Dans un premier temps, Panphil s'essaya a la manière forte:
Il commença a tirer de toute ses force sur la corde attaché au cou de la bête, elle ne bougea pas d'un pouce.
Puis il la poussa comme un sourd, pas mieux.

Il essaya ensuite l'intimidation:

Se munissant d'un bâton, et criant comme un poissonnier, rien n'y faisait , la bête resta de marbre.

La colère et le désespoir l'emporta, c'était pas comme ça qu'il épouserait sa belle.


-Tu va voir si tu va pas avancer sale bête!!!

Sans se retourner il s'engouffra dans les bosquets.....

Bahia7 a écrit:

La chaleur était pesante, nan écrasante. Il aurait dû faire une épreuve à l'ombre d'un bon chataignier, cela aurait été moins désagréable. Mais la bestiole avait eu la bonne idée de s'arrêter au soleil...mouarf.

Bahia trouvait Panphil aussi têtu et déterminé que l'ânesse qui n'avança pas d'un pouce. Tout y passait: la carotte, la force, les insultes...Mais elle faisait mieux, elle continuait à brouter avec une nonchalance presque effrontée.

Il commençait à trouver ce garçon bien courageux, quand soudain, à la surprise de tous...
Panphil sembla jeter l'éponge. A sa grande déception, voilà un jeune homme qui échouait à la première épreuve, pas si courageux que ça...

Le point positif dans tout ça, c'est qu'il garderait sa fille encore longtemps...

Panphil a écrit:
.
Panphil surgit d'un coin du chemin, au galop sur un fier destrier (un cheval), les muscle saillant , l'œil vif et le poil luisant, une vrai force de la nature.
Arrivant a la hauteur de la bourrique,toujours en plein galop, il lança une corde a son cou, l'ânesse ne pue que suivre le mouvement, c'était gagné!


Panphil ne pu s'empêcher de crier victoire:


-Ahaha, alors sale bête, tu ne peut résister a la force brute!

C'est alors qu'il s'aperçût que la bourrique ne courrait pas derrière son destrier(cheval) mais a coté! Elle regardait le cheval avec admiration et envie.

-Mon dieu! Mais ce n'est pas la force qui la fait courir, c'est l'amour!

Bahia7 a écrit:
Bahia n'eut pas le temps de se réjouir, que les broussailles commencèrent à tressaillir, à trembler de toutes leurs feuilles, laissant apparaître un magnifique cheval, sur lequel était Panphil.

Il n'eut pas le temps de crier gare, alors qu'il contemplait l'ânesse changer de buisson pour déguster le buisson voisin, que son futur gendre jeta sur la dite bête une corde. Elle fut alors, sous la contrainte bien obligé de suivre et d'avancer ou Panphil lui dictait son chemin.

Et là, à la grande surprise de tous, le lien de la corde se détendit, l'ânesse n'avançant plus par la force du seul homme, elle ne cessait d'admirer l'équidé musclé qui se déhanchait sous ses yeux.

Le futur de sa fille lança alors:
-Mon dieu! Mais ce n'est pas la force qui la fait courir, c'est l'amour!

Panphil avait non seulement réussi cette épreuve par la ruse, mais en plus, ils y avaient gagné un compagnon de route...
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Aricie

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MessageSujet: Re: Les Douze travaux de Panphil (en cours)   Les Douze travaux de Panphil (en cours) Empty24/5/2009, 11:55

Bahia7 a écrit:
[ Poitiers, Deuxième épreuve : A la recherche du Laissez-Passer ]

Toute la troupe était parvenue à Poitiers, en entier, accompagné de leurs deux équidés qui ne se quittaient plus.
A l'entrée de la ville, deux soldats de la maréchaussée les arrêtèrent leur demandant leur laissez-passer.

Bahia chercha dans ses poches, chercha encore et encore, faisant une mine gênée aux soldats qui s'impatientaient. Il finit par dénicher un vieux papelard, devenu illisible avec le temps et les intempéries. Il se pencha sur le dit papier pour déchiffrer la date buttoir...Il plissa les yeux, comme si ce geste lui permettrait d'y voir mieux. Ce qu'il vit enfin fut:j h 15 mai 14_7.

Et là, il regarda bêtement, toute la troupe qui voyageait avec lui, qui zieutait par dessus son épaule, pour y comprendre quelque chose. Sans un mot, il remit innocemment le dit papelard aux soldats qui comprirent de suite.


Suivez-nous dirent-ils

C'est alors que les trois compagnons, suivis de leur ânesse et de leur cheval, parvinrent jusqu'au château, bêtes qu'ils laissèrent à l'entrée. Ils en profitèrent pour faire du tourisme, puisque l'architecture du bâtiment était reluisante de scultures, pierres et bois luxueux. On leur dit de s'asseoir dans une antichambre.

Alors qu'ils était assis, Bahia s'adressa à Panphil:

Est venu le temps de la deuxième épreuve: Trouve nous ce laissez passer, et vite !

Panphil a écrit:
En retournant dans la hall du château, Panphil pensa que l'obtention de ce bout de papier ne pas être si compliqué que ça. Il demanda son chemin a une femme, les bras chargé de parchemin.

-Au pied du grand escalier sud, au fond du couloir, porte de droite.

Tranquillement Panphil gravit un des escalier, traversa le couloir et franchit la porte.
S'adressant a l'homme assis derrière le bureau:


-Bien le bonjour sir je désirerais l'obtention d'un laisser-passer s'il vous plais.

-Bien, et pour quel marchandise?

-Euh, ma fiancée, son père et moi-même.


-Non, non et non, ce n'est pas des marchandises, pour les personnes c'est pas là! Ici c'est l'aile nord, les marchandises, marchandises et marchandises!

bon, j'ai du me tromper d'escalier, pensa-t- il en retournant dans le hall d'entrée

Le second escalier franchi au pas de course, Panphil traversa le couloir en courant et entra dans le bureau comme une flèche.


-Salut, c'est pour un laisser-passer.

-Bien pour quel armée?

-Euh, nous sommes que trois


-Non, non et non, trois c'est n'est pas une armée, pour les civil c'est pas là! Ici c'est l'aile ouest, pour les armées, les armées et les armées!


De retour au hall, Panphil monta le troisième escalier en soufflant, traversa le couloir en titubant, et entra dans le bureau en sueur.

-Un laisser passer....

-Bien , pour quel ordre ecclésiastique?

-Euh, ont est pas curé.

Non, non et non, pour les ouailles c'est pas là! ici c'est pour les curés!


Dépité et découragé, Panphil s'assit dans un coin de l'entrée, la tête entre les genoux, il avait essayé tout les escaliers, c'était fini, il ne réussira jamais a avoir a temps ce satané bout de papier, ma bien aimée va pourrir dans ces geôles et je rest impuissant....

--Cirse a écrit:
Sortie d'on ne sait où, une jeune femme apparut au milieu d'un couloir, face à un jeune homme, qui semblait dépité.

Une longue chevelure brune parcourait ses épaules et finissait sa course dans son dos. Son visage était fin et même joli. Sa taille plutôt grande, était d'autant plus mise en valeur, qu'une large robe blanche appuyait ses courbes fines et élancées.

Cirsé se posta devant le jeune homme, dans un sourire, et lui demanda :


Puis-je vous aider Messire?

Panphil a écrit:
Affalé dans son coin, fébrile, Panphil entendit une voix. Levant les yeux, il rêvait, dans ce bâtiment sans vie, élevé aux dieux Administration et Légalisme, une personne souhaitait vraiment le renseigner et l'aider.
Dans un état second , il lança dans un souffle:


-Laisser-Passer....

Aricie a écrit:
Pendant ce temps, Aricie était sagement assise aux côtés de son père. Un regard à gauche, un regard à droite, un regard devant, puis un regard derrière. Que le temps était long... Elle se leva, fit quelques pas, puis se rassit en soupirant.

Papou, je m'ennuie.

Elle changea de position, puis regarda au dessus d'elle, puis au dessous...

Mais c'est quand même pas compliqué d'avoir des laisser passer. Il suffit de chercher le panneau "obtention de laisser passer pour trois personnes, de préférence deux hommes et une femme, accompagnées de deux équidés" comme partout ailleurs...

Elle scruta attentivement les alentours



Je me demande bien ce qu'il fabrique...


Pour s'occuper, elle entreprit de compter toutes les dalles en demi dalles...

--Cirse a écrit:
Cirsé dévisageait le jeune homme, semblant puiser dans ses plus profondes pensées.

Alors qu'elle se tenait toujours face à lui, elle avança alors ses quelques mots:


Je peux vous renseigner. Mais pour cela, vous devrez répondre à une énigme. Si vous échouez, je ne pourrai plus rien pour vous. Etes-vous prêt à relever le défi?

L'homme acquiesca, en désespoir de cause.

La jeune femme, tout de blanc vêtue se rapprocha de lui, sans vouloir l'impressionner davantage, mais pour que sa concentration soit maximale, tant les enjeux étaient importants :

Ce que vous cherchez se trouve à l'endroit où siège ce que vous voulez plus que tout au monde.

Panphil a écrit:
Suite a la phrase de la femme, il ne put retenir un:

-De quoi....?

Mais elle avait déjà disparut.

Se répétant les mots en boucle, et réfléchissant a haute voix:

Ce que je cherche...ce que je cherche.
Bon, c'est pas compliqué, c'est le Laisser-Passer, il n'y a pas de doute...
Quoi-que, ce que je cherche vraiment c'est réussir l'épreuve et par là, obtenir la main de ma belle Aricie.
Mais c'est pas ce que je cherche, c'est ce que je veux...
Pfff, bon..
Ah, oui, ça y est, ce que je cherche, c'est le laisser passer, et ce que je veux plus que tout, c'est Aricie.
Bon, donc ce qu'elle a voulu dire c'est: le laisser-passer se trouve à l'endroit où est Aricie.
héhé, voila!..mais ça m'avance pas ça, pfff, elle pouvait pas être plus clair cette vision, grrr.


Trainant les pieds, il décida de retourner vers la salle où ses compagnons l'attendais, et là , le choque, sur le chambranle de la porte, un panneau sur lequel ont pouvait lire: "obtention de laisser passer pour trois personnes, accompagnées de deux équidés".

Se donnant de la force:

-Mon grand, va falloir la jouer fine pour pas passer pour le dernier des cul-terreux.

Arice et bahia était a gauche de la salle, et le bureau des laisser-passer au fond a droite.
Il longea alors le mur de droite, un peu comme un lézard, arrivé dans le coin , il n'eut d'autres solution que de ramper sous une armoire, la poussière manqua de le faire éternuer, puis quinze pied a découvert, parcouru a pas de loup, et il était arriver au bureau,
Tout en prenant soin de rester de dos, il demanda soulagé:


-Un laisser-passer s'il vous plais.

-Bien, trois personnes et deux équidé?

-héhé, OUI!


-Voila. dit-il en lui tendant le-dit papier

Panphil, après les pas de loups, l'armoire, et le lézard, put re-rentrer dans la pièce, l'air victorieux, la feuille dans la main, fière comme un pape, c'était bon, la seconde épreuve était finie.

Aricie a écrit:
Aricie attendait toujours, mais cette fois ci, pieds en l'air contre le mur, tête en bas.

C'est fou comme le monde est différent vu à l'envers...

Elle vit passer quelqu'un sous l'armoire, ressemblant étrangement à son fiancé

Tiens papou, regarde, il y a Panphil là! Sous l'armoire!

Puis regardant plus attentivement le bonhomme qui rampait elle revint sur ses propos

Non ça ne doit pas être lui finalement. J'ai du mal à l'imaginer à l'envers...

Elle se rassit correctement sur son siège puis se tourna les pouces, les observant attentivement

L'administration, c'est long quand même, c'est toujours pareil! On arrive dans le bureau, et on doit patienter plus d'une heure! Je suis sûre qu'il doit être en train d'attendre tout seul sur une chaise que quelqu'un daigne s'occuper de son cas...

En relevant la tête, elle s'aperçut que son père s'était endormi... Elle soupira et s'apprêtait à trouver une nouvelle occupation palpitante lorsqu'elle vit entrer son fiancé, triomphant. Elle secoua son père et se courut jusque dans les bras de Panphil

Oh! Tu es mon héros! Vainqueur du laisser passer!

Bahia7 a écrit:
Bahia voyait sa fille déambuler dans les couloirs, sauter partout, et tout en la surveillant, il regardait les gens passer, les uns après les autres, avec leur petit papier, un laisser passer sûrement. mais d'où venaient-ils tous? Pffffff...

Il se cala sur son banc, pis se laissa bercer par les pensées douces de sa moitié, qui était loin encore aujourd'hui. Il lui tardait de la retrouver, et puis aussi...il réfléchissait à leurs retrouvailles, quand Morphée l'attrape de son sommeil, sans qu'il ne s'en rendit compte...Il s'endormit, dans un repos réparateur, après tous ces jours de marche.


Quand soudain, une voix lointaine lui parvint jusqu'à sa demi-conscience...Aricie, semble-t-il...

...Panphil...sous l'armoire...


Il ouvrit un oeil hagard, aperçut vaguement une ombre, sans parvenir à en savoir davantage...
Il se redressa alors, tenta de sortir du brouillard dans lequel il était perdu. Quelques instants plus tard, Panphil arriva, le torse bombé de fierté, le papier à la main.

Bahia sourit, voilà la deuxième épreuve de réussie...

--Cirse a écrit:
Une ombre blanche balaya le long couloir qui raisonnait tant il était vide...elle sembla sourire, avant de disparaître...
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Aricie

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MessageSujet: Re: Les Douze travaux de Panphil (en cours)   Les Douze travaux de Panphil (en cours) Empty6/6/2009, 11:17

Bahia7 a écrit:
[Suite de la gargote Poitevine...]

Une jeune femme, conteuse de métier, se pointa au milieu de la place, et au milieu de 4 badauds, elle commença son histoire...

Si je devais résumer le début de notre histoire, que nous avons du mal à dater, je pourrais commencer comme cela...

Quelques gosses s'installèrent à ses pieds, buvant ses paroles, comme une prophétie...

Il était une fois, un homme, jeune homme, enfin plus très jeune d'ailleurs. Bref. Il s'appelait Bahia et avait une fille, Aricie, qu'il avait, enfin presque, adopté,avec sa chère et tendre Clochette.

Tout le monde sait qu'il est très difficile pour un père de se défaire de cette fille, et de la confier à celui qui veillera sur elle tout le restant de ses jours.

Elle avait eu la bonne idée, ou mauvaise d'ailleurs, de s'amouracher d'un jeune homme, Panphil, qui avait l'air bien sur tous les plans, si ce n'est de tomber amoureux de sa fille. Grrrrrrrrrr.

Mais le rituel de la famille était simple: celui qui oserait vouloir prendre le coeur d'une de leur fille devra subir les 12 Travaux, afin de tester la pureté de son amour pour elle, et son courage.

Au cours d'un voyage purement innocent, Bahia avait décidé de commencer les dures épreuves.

Panphil avait réussi les deux premières épreuves, la course avec l'âne,et la recherche d'un laisser passer, avec succès.

[ Thouars, 3e Epreuve: Panphil contre Goliath ]
Les trois compagnons continuaient leurs périples et parvinrent jusqu'à Thouars.
Leurs deux montures fatiguées, leurs pieds en piteux états, ils décidèrent de faire une pause dans cette ville, qui avait tout de calme. Idéale pour un repos bien mérité.
Pour la journée, ils décidèrent de travailler en forêt, afin d'y couper quelques stères. Chacun s'attribua un arbre, et ne tarda pas à se mettre au travail. Plus tôt ce sera fini, plus tôt ils pourront se reposer.

Aricie, comme toujours, avait les yeux plus gros que le ventre, et se posta devant un grand chêne, ne doutant point qu'elle y viendrait à bout...
En sueur, ils s'affairaient à venir à bout de leur tâche, sans broncher, chacun dans leur coin.

Aricie a écrit:
Aricie se pointa devant un immense chêne, pas si énorme après tout. Et il fallait bien avouer que celui ci était bien plus joli que les deux maigrichons qu'avaient choisi son père et son fiancé. Après une grande inspiration, elle s'attaqua avec force et courage à l'arbre. Commençant par gratter l'écorce, elle se dit que le couper directement serait peut être un peu plus rapide. Après quelques heures de travail intensif, elle s'autorisa une petite pause, descendit délicatement du végétal géant, et découvrit les deux hommes tous rouges d'avoir trop ri. Effectivement, ils en étaient déjà à la moitié de leurs arbres et les morceaux de bois étaient tous empilés et bien ordonnés. Alors que de son côté, trois branches gisaient au sol, quelques bouts de bois étaient éparpillés autour du tronc. Vexée devant leurs moqueries, elle attrapa sa hache et s'attaqua en marmonnant à ses trois petites branches. Quelques minutes plus tard, elle leva la tête, les larmes aux yeux, et à travers ces larmes elle aperçut une grosse forme, puis une voix inconnue se fit entendre

Alors ma p'tite dame! B'soin d'aide? Vos bras n'sont pas bien gros! Haha

Non merci monsieur, je me débrouille parfaitement bien, mes bras sont très efficaces, et puis je suis une demoiselle...

Décidément, même les inconnus se moquaient de ses capacités... Encore plus vexée, elle reprit son travail, lançant un regard plus que noir autour d'elle avant de fixer la branche prête à être



--Goliath a écrit:
Les Douze travaux de Panphil (en cours) 40046210

L'homme, qui mesurait alors presque 7 pieds, et devait peser dans les 240 livres, était imposant de par sa carrure. Son visage était marqué par des maxillaires saillantes, une barbe, et des cheveux hirsutes. On aurait dit qu'il sortait tout droit de la forêt d'ailleurs, ou plutôt non, dire qu'il y habitait serait plus juste.

Couper du bois était devenu son métier, il ne savait faire que ça d'ailleurs, être bucheron. Il était loin de la société, loin des hommes, et ça lui plaisait bien d'ailleurs. Sauvage il était, c'est vrai. Sauvage il resterait sûrement.

Aujourd'hui était un jour comme les autres, sauf, qu'à sa grande déception, il y avait beaucoup trop de monde à son goût. Trois personnes s'installèrent à proximité de son arbre, dont une jeune fille qui s'en prit à "son" arbre, celui qu'il convoitait depuis des lustres. Deux hommes plus âgés semblaient se moquer de sa faiblesse, quand il s'agissait d'abattre le chêne. Alors qu'elle venait de couper à peine trois branches, l'homme sauta sur l'occasion pour proposer son aide, non pas qu'il voulait aider, mais ses intentions étaient bien plus cachées que cela.

Il demanda alors, d'une voix bien grasse:


Alors ma p'tite dame! B'soin d'aide? Vos bras n'sont pas bien gros! Haha

La jeune fille déclina son offre, et se remit au travail.

Cachant un rire grivois, il avait décidé d'arriver à bout de sa volonté première: emporter le bois déjà coupé, ce qu'il commença à faire, sous les yeux de la jeune femme, sans la moindre hésitation. Il ne risquait rien de toute façon compte tenu du gabarit gringalet qu'elle avait.

Bahia7 a écrit:

Bahia se marrait bien avec son futur gendre sur les ambitions débordantes de sa fille, l'observait avec délectation, se retenant le ventre, tant le rire était devenu fou rire, depuis trop longtemps déjà.

Quand subitement un grand gaillard se pointa prés de sa fille, et sans qu'il n'entendit quoi que ce soit, car trop loin, il comprit vite la situation. On piquait du bois à sa fille !

Ni une ni deux, Bahia vit en cette situation une nouvelle épreuve pour son futur gendre. Il lui demanda donc:

Panphil...voici ta troisième épreuve...vire moi ce type, à toi de jouer !


Panphil a écrit:

-Un type?Quel type?

Plissant les yeux, il distingua une silhouette a travers les feuillages près d'Aricie. Ni une ni deux, Panphil fila dans cette direction en criant:

-Hé toi l'cul terreux là-bas, file de là avant qu'j'te botte les fesses!

Plus il se rapprochait et plus la silhouette s'élargissait:

-Hep, vous là-bas , votre présence ici n'est pas la bienvenue!

Puis arrivant face a ce qu'il reconnut très clairement comme une montagne de muscle:

-Bonjour messire, oui, alors euh, mes amis et moi souhaiterions couper du bois en solitaire voyez vous?
Et bien que je soit sûr que vous êtes d'excellente compagnie, je vous demanderais, avec tout le respect que l'on doit a une personne de votre, euh, prestance, de euh, et bien de partir, voilà!

La grosse brute resta stoïque, même peut-être amusée et grognât un "Sinon?".

Panphil était coincé, il n'y avait d'autres solutions que celle qu'il redoutait le plus. Il jeta un bref regard, peut-être le dernier, a sa promise, puis en brandissant son poing serré:

Sinon? Et bien, malgré mes opinion pacifiste face aux personnes de votre, euh, rang. Je serais, bien malgré moi, obligé de vous cogner!

--Goliath a écrit:

Goliath, en voyant arriver le jeune homme, n'en croyait pas ses yeux. Comment on osait lui parler ainsi, alors qu'il était chez lui, dans sa forêt.

On lui demander de partir? Et en quel honneur? C'est là qu'il habite...et en plus, on lui a piqué son arbre...Non mais ho...

Il esquissa un sourire de dédain.


Ct' arbre est mon arbre...J'vois pas bien pourquoi je dois partir...

Grognant à moitié...

En plus, le jeune homme employait des mots qu'il n'avait jamais entendu, et dans un vocabulaire qu'il comprenait mal...

Sourire niais, faisant mine de tout saisir...Il finit par exploser de rire pour se donner plus de consistance, se tenant le dos, et se tordant la tête en arrière.

--Nutts a écrit:

Les Douze travaux de Panphil (en cours) 40182310

Alors que l'écureuil était sur son chêne depuis bon nombre d'années, il avait stocké un grand nombre de noisettes, dans une niche qu'offrait l'arbre au creux de son tronc.

Quand soudain, alors qu'il piquait un bon somme post-digestion, il sentit l'arbre trembler. Sortant d'un brouillard léthargique,il s'agrippa à sa branche fétiche, vérifia la réserve de son garde- manger...ouf, rien n'avait bougé. Pour s'en rassurer, il en prit une, et nerveusement, la tortilla entre ses pattes.

Ce bruit devait encore être une de ses nombreuses courtisanes. Il se pencha, regardant en dessous de lui, et trouva sa courtisane très chevelue...Se grattant la tête en guise de réflexion, sa noisette, sous la patte, il se pencha davantage, et trouvait qu'elle avait pris des centaines de grammes...comment ça s'appelle les trucs au-dessus des grammes, déjà?...Bref...

Nan, ça pouvait pas être une de ses courtisanes, ou alors, il avait trop picolé de l'huile de noix ce soir là...

Se grattant toujours la tête...Il s'aperçut que c'était un humanoïde, qui s'en prenait à son arbre...bah...quand mêmeeuhhh...saperlipopette ! (oui, oui, ça sait dire, saperlipopette, un écureuil, nan mais ho...).

Se mettant les pattes sur les hanches...nan mais ho...il en fait du bruit en bas...on peut même pas dormir hein...il attrapa sa noisette de sécurité, et la lança sur le gros humanoïde...


Panphil a écrit:

La grosse brute riait a gorge déployée, Panphil tremblait d'effroi, le poing toujours dressé devant lui.

N'écoutant que son courage et son inconscience, il arma son bras, ferma un œil pour viser, puis le second, pourquoi? lui seul le savait.
Il s'apprêtait donc a porter son premier coup, qu'il espérait fatal, quand le Colosse devint bleu, puis rouge, vert, bleu a nouveau, encore rouge et enfin blanc. Il s'étouffait!

En effet, alors qu'il s'esclaffait comme un gros niais, un gland, venu d'on ne sais où tomba dans sa gorge!

Panphil les yeux toujours grand clos, n'avait rien vu du spectacle, il frappa droit devant lui, en visant le menton, et toucha le ventre.
Le coup expulsa le gland, qui vola a plus d'un pied et demi, délivrant alors le Géant.
Ouvrant un œil, Panphil ne vit pas la montagne de muscle étalé sur le dos, comme il l'aurait espéré, mais plutôt un buffle fonçant sur lui. Il serra les dents, prêt au choque.
Curieusement, le Gros le prit dans ses bras, le noyant de remerciements. Parmi le flot de mot, Panphil discerna un:

"....tout qu'est-ce que vous voulez, je vous le ferais tellement je vous doit la vie....."

Un sourire en coin, Panphil fit un signe de tête vers le gros chêne....


--Nutts a écrit:


La noisette, enfin le truc qu'il avait cueilli dans son arbre fétiche, finit dans la gorge de l'humanoïde, à son grand désespoir. Il venait de perdre ce qu'il avait de plus cher. Sentant alors les larmes monter, une tristesse l'envahit, finissant dans un "Ouinnnnnnn" interminable, les larmes finissant en arc de cercle, dans l'air doux de la forêt.

C'est alors qu'il entendit un "blop", bruit caractéristique de sa nourriture évacuée de force de la gorge d'un humanoïde. Il en était sûr. Il devait la retrouver, elle devait être là quelque part. Se penchant alors sur sa grosse branche, repaire historique depuis qu'il était tout petit, on voyait tout de là...Même les ours... quand bien même des ours seraient un jour passés par là, c'est bien connu...

Deux humanoïdes semblaient s'embrasser, quand il aperçut sa pépite d'or, la noisette, le gland, enfin bref, en langage écureuil, la prononciation était ambigüe...

Il en profita pour courir de toutes ses pattes, ses poils au vent, heureux, comme il pouvait l'être dans ces moments là, ce fruit clôturait sa collection, commencée il y a de ça des années...s'éloignant sans s'en rendre compte de l'arbre...


--Goliath a écrit:
Goliath, sans qu'il ne s'en rendit compte, sentit une petite chose se coincer dans sa gorge, empêchant toute respiration.

Alors qu'il se sentait partir, lui, pourtant si solide, un grand coup dans le ventre éjecta l'objet coupable de sa gorge, le libérant alors.

En face de lui, le jeune homme de tout à l'heure, vers qui il ne tarda pas de se rapprocher pour le remercier. Personne n'avait encore fait ça pour lui:

...Tout qu'est-ce que vous voulez, je vous le ferais tellement, je vous dois la vie...

D'un signe de la tête du jeune homme, il comprit vite qu'abattre l'arbre lui ferait plaisir.

Sans hésiter, il prit sa hache, et se mit à abattre l'arbre en moins de temps qu'il ne le fallait pour en planter un. Le grand chêne ne tarda pas à se coucher à terre dans un fracas assourdissant, avant d'être soigneusement découpé en stères de même longueur.


Bahia7 a écrit:
Bahia, Aricie et Panphil le regardaient faire, tous trois allongés dans l'herbe, une brindille à la bouche, les mains croisées derrière la tête, à dicter au gros où empiler le bois.


--Nutts a écrit:
Se jetant dans un élan de solidarité pour lui-même (si si, c'est possible...), il se jeta, les pattes en avant vers SA noisette. Alors qu'il était encore en l'air, le sourire aux lèvres, le coeur battant, il fut effrayé par un bruit assourdissant.

Ne prévoyant donc pas sa réception, il finit, le museau le premier, dans la poussière, mais ses pattes sur sa pépite. La serrant fort dans ses bras, il ne voulait plus la lâcher.

Se neurones ne faisant qu'un tour (c'est bien là le problème, elles n'en faisaient qu'un la plupart du temps...), il se souvint du vilain bruit pas joli qu'il avait entendu. Dans un soupçon de curiosité, il se retourna.

Il eut alors le souffle coupé par ce qu'il vit: son arbre, sa réserves de noisettes, tout...tout était par terre !
Attrapant sa pépite, dans un élan de désespoir (oui, rhoooo, un écureuil, ça connait le désespoir aussi), la larme à l'oeil, il fit le trajet inverse, au pas de course, chaque bon l'en rapprochant lui paraissant interminable.

Se cachant comme il put des humanoïdes, l'enjeu était de toute manière trop important, et puis il y avait celui qui lui avait rendu sa noisette, il devait pas bien être méchant cuilà...

Scrutant chaque tas de bois, à la recherche de son trésor...une niche au creux d'une branche, c'est pas bien compliqué...rhoooooo.
Ses yeux se mirent alors à briller, quand il aperçut quelques pépites qui léchaient le sol, toutes tremblantes, apeurées d'être abandonnées de lui. Il arriva vers elles, tel un sauveur, triomphant, le sourire séchant rapidement ses yeux humectés.

Durant les moment qui suivirent, en temps d'écureuil, c'est difficilement estimable, peut-être des minutes ou des heures d'humanoïdes, mais il transféra toutes ses pépites dans un autre chêne, bien plus grand, épuisé, mais heureux.
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