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 Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )

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Missanges

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Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
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MessageSujet: Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )   Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty30/8/2011, 10:18

Googoo a écrit:
Le grand jour était enfin arrivé... Il avait bossé comme un forcené durant ces deux derniers jours, cachant jusqu'au bout à Sanzi l'organisation de leur "fête" telle qu'il la voyait...

Intime, chaleureuse, presque minimaliste, cette "fête" se devait d'être à leur image.

Pas de flonflons, pas de grandes robes, de costumes ou de parures... Ils étaient avant tout réunis avec leurs amis pour le plaisir de se voir, de se rencontrer aussi... Car un certain nombre d'invités ne se connaissaient pas...

Goo avait un peu mal au ventre ce matin là, il avait tant peur de ne pas être à la hauteur de ses espérances...

Mais pourtant, il souriait devant les tables, installées à l'ombre des grands pommiers qui recouvraient une partie de son champs de blé.

Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Tables

Les bras croisés sur sa poitrine, il regarda le résultat, qui, ma foi, lui convenait.

Ne restait plus qu'à attendre les invités, et surtout, sa p'tite souris...
Sanzillusion a écrit:
[Au matin du grand jour, dans la chaumière de Sanzi]

C’était je grand jour.
Le jour où ils allaient fêter leur amour devant tous leurs amis réunis.

Elle avait mal dormi, la Sanzi. Elle s’était tournée et retournée dans son lit. Sombrant dans un sommeil agité, entrecoupé de réveils, peuplé de rêves incohérents où elle se voyait en retard, où elle courait sans pouvoir avancer.
Elle quitta donc son lit sans regret encore plus tôt qu’à l’accoutumée et fila dans la cuisine où elle attrapa une pomme qu’elle croqua avec gourmandise, laissant le jus couler le long de son menton, comme on lui avait toujours interdit de faire, mais qu’elle faisait quand même parce qu’elle aimait ça.
Tout en mordant dans sa pomme, elle sortit nonchalamment dans le jardin.
La journée promettait d’être ensoleillée. Il faisait déjà doux. Le calme, l’air frais du petit matin, les senteurs iodées, le lent éveil de la nature, tous ses sens les percevaient avec une nouvelle acuité depuis quelques temps.
Ses pieds nus foulant la rosée la guidèrent vers son menhir que tout naturellement elle enlaça.
« J'aurais aimé que tu sois là, Jehan. » dit-elle simplement.
Sans voir le temps passer, elle resta ainsi, perdue dans ses pensées et ses souvenirs.

« DONG ! DONG ! DONG ! » ainsi sonna dix fois la cloche de l’église, ramenant la jeune fille à la réalité.
« Ma doué beniguet ! J’m’en va être en retard ! » s’écria-t-elle en fonçant vers la maison. « Oups ! J’allais oublier ! » fit-elle en se frappant le front du plat de la main. Elle stoppa net sa course, elle fit demi-tour pour revenir embrasser le bloc de granit et attrapant ses jupons elle repartit chez elle en courant.

Elle remplit son baquet d’eau fraîche et y entra pour s’y plonger en entier, comme elle aimait tant. Elle ferma les yeux pour savourer cet instant et en pensée, se trouva la propulsée là-bas à Bruges, quand, avec ses amis, ils s’amusaient à se balancer mutuellement dans l’eau froide du canal. Elle aurait aimé qu’ils soient là, pour partager cette journée. Surtout Recti qui lui manquait aujourd’hui plus qu’à l’ordinaire.

« Active-toi Sanzi ! » lui rappela la petite voix de sa conscience. Tu vas vraiment finir par te mettre en retard ! »
Elle sourit et se savonna. Elle sortit de son bain et parfuma son corps d’huile odorante avant de s’enrouler dans un drap.
La jouvencelle se rendit dans sa chambre où elle ouvrit son coffre pour en sortir la robe qu’elle avait faite faire pour l’occasion. Une robe simple pour une simple paysanne. Elle était là à l’admirer quand soudain :

« sssssSanzi ! Ze viens ausssssi ? » La jeune fille se retourna au son de cette voix enfantine zézéyante.

« Léonard ! » s’écria-t-elle.

Il lui était complètement sorti de la tête, le mioche. Mais il était là et la regardait avec tant d’espoir dans ses yeux bleus qu’elle ne pouvait pas le décevoir. Pis elle l’aimait trop ce mouflet.

« Bien sûr que tu viens, le mioche ! Mais avant…. »

Elle l’attrapa par le col et le soulevant presque que terre, l’emmena dans la pièce du baquet.

Il voyait arriver le baquet à vive allure et, affolé, le gamin se débattait comme un beau diable pour échapper à la poigne de Sanzi

« Nan ! ssssSanzi !! Pas sssssça ! » hurlait-il encore, alors que déjà la Sans Cœur le plongeait de force dans le bain.
« Tu crois tout de même pas que je vais t’emmener à la fête avec moi, sale comme tu es ? Depuis le temps que je te le promets, ce bain, cette fois tu y es ! » rit-elle.

Et elle pointa son doigt menaçant vers le gosse :
« Et je te conseille de frotter, parce que je viendrai vérifier, mon bonhomme ! » s’exclaffa-t-elle en s’en retournant.

Quelques temps plus tard, fins prêts, Léonard et Sanzi passaient la porte du jardin, suivis des « filles » Loba et Grisbi, direction le champ où devait déjà l’attendre l’homme pour lequel le coeur de la brunette battait.
Googoo a écrit:
Laissant là son travail, il fila vers sa ferme, le nez en l'air et le sourire aux lèvres. Son ventre gargouillant lui rappela que, s'il ne mangeait pas un petit morceau, il ne tiendrait pas jusqu'au repas.

Malgré cette résolution, la boule causée par tout ces préparatifs, cette boule plantée au fond de ses entrailles, étouffait sa faim.

Cette sensation, il ne la connaissait que trop bien, mais il ne l'avait pas ressenti depuis un paquet de temps.

Passant le pas de la porte, il s'appuya de sa grosse main sur les pierres qui formaient l'entrée, fermant les yeux, cherchant à retrouver ses esprits.

Pour sur, le garçon si sur de lui, si fort et si puissant, paraissait, à cet instant, tel un enfant dans l'attente d'un grand moment...

Les sons matinaux lui parurent soudain très lointains, comme étouffés dans du coton, et le seul bruit qui, à cet instant, lui paru assourdissant était son cœur, qui battait à tout rompre dans sa poitrine.

Rouvrant les yeux, il inspira un grand coup, cherchant par là à calmer ce malaise. Ce n'était tout de même pas le moment de tomber dans les pommes...

Sa main quitta doucement la pierre grise, et il s'avança vers la cuisine, se saisissant d'un morceau de pain.

D'un coup de dent, il attaqua la salvatrice nourriture, la mâchonnant longuement, la bouche sèche.

Sur la table, trônait le pichet d'eau du puits. Il s'en saisit, et fit couler l'eau dans sa bouche, puis sur son visage, pour finir par en vider la totalité sur sa tête.

Un frisson de fraicheur le parcouru, et, finissant sa bouchée, il retrouva progressivement ses esprits.

Ce n'était tout de même pas possible qu'une femme lui fasse cet effet là, et qu'il fusse si tendu.

Grimpant quatre à quatre les marches de la masure, il se retrouva dans sa chambre. Sa tenue, qu'il avait fait faire par un ami tisserand, trônait là, posé bien à plat sur son lit.

En deux temps trois mouvements, il se déshabilla, et s'assit devant le miroir qui siégeait au pied de son lit. Une bassine lui faisait face, ainsi qu'un savon et qu'un blaireau.

Il trempa l'objet dans l'eau, et le fit mousser en le frottant sur le savon avant de s'en enduire les joues.

Se saisissant de son rasoir, il le passa sur la longue lame de cuir accrochée à côté du miroir puis, d'un geste précis, le fit glisser sur son visage, débarrassant celui ci des poils disgracieux qui poussaient.

Hmm... Tu grisonnes mon vieux dit il à haute voix, remarquant le lent mais sur changement de couleur de ses cheveux et de sa barbe...

Poursuivant son œuvre, il resta bien concentré pour ne pas s'entailler le visage, contournant avec soin le bouc qu'il dessina avec application.

Une fois les joues lisses, telles la peau des fesses d'un bébé joufflu, il rinça les dernières traces de mousse, puis se passa une lotion alcoolisée pour calmer le feu du rasoir.

Il se leva, et se regarda un instant dans le miroir. Le temps avait beau avoir fait son œuvre, il n'en demeurait pas moins bel homme. Son visage buriné par les embruns était resté taillé à la serpe, son corps avait conservé une belle musculature et sa stature était toujours aussi impressionnante.

Faisant volte face, il se planta face à son costume. Il le détailla, et, un large sourire aux lèvres, se mit en demeure de le revêtir.

Une fois fait, il se saisit de la canne qu'il avait fait tailler. Non pas qu'il en eut un quelconque besoin, il n'était tout de même pas si vieux, mais pour compléter sa parure.

Il se remit face à la glace, et se scruta... Ravi de sa tenue... Pour sur, Sanzi allait aimer !!

Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Goo2-3
Sanzillusion a écrit:
Chemin faisant, le gamin n'avait cessé de papoter de tout et de rien, sautant du coq à l'âne, ses phrases ponctuées de ses zozotements qui faisaient sourire la jeune fille et la distrayait de son appréhension.

Non pas qu'elle y allait à reculons à cette petite fête ! loin de là, hein ! Elle était tellement heureuse ! Elle l'aimait tellement son géant, que parfois elle se demandait comment c'était possible d'aimer si fort.
Elle avait hâte d'y être, à cette petite fête, mais c'était tout de même pas rien pour elle ce genre de réunion publique ; même s'il n'y aurait que des amis, il y aurait du monde... Et la Sanzi, quoi qu'on en disait, ben, elle était timide....

"Tu ssssais sssSanzi, tu devrais cueillir des fleurs pour faire plus zoli" lui conseilla le mouflet, alors qu'ils passaient près d'un champ.

"Haann ! mais tu as raison, le mioche ! " lui répondit-elle comme une évidence, sauf que tu vois ce soir, les fleurs, elles feront la tête ! "

"Et sssi on faisait un bouquet de blé ? sssça fanera pas ssssça ! " rétorqua le gamin sûr de lui, joignant le geste à la parole.

C'est ainsi que la brunette se retrouva avec une gerbe de blé dans les bras,
le gamin sautillant à ses côtés.

"c'est quand qu'on arrive ?" demanda-t-il alors qu'ils arrivaient devant le muret qui ceignait la propriété de Goo.

"On est arrivé, Léo ! Tu vois, c'était pas bien loin, hein !" lui sourit-elle.

Le coeur battant la chamade, elle se hissa sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passait dans le jardin.

"Dis donc, Léo, c'est rudement calme ! On dirait qu'on est les premiers..."Elle le regarda en souriant, remarque j'aime autant ça plutôt que d'arriver la dernière et que tout le monde me regarde, hein !"

La jeune fille poussa la porte en bois et pénétra dans le jardin où les tables étaient dressées. Elle en fut toute émue, que Goo ait tout préparé tout seul.
Mais ça lui ressemblait tellement ce genre d'attention... Elle soupira de bonheur.

Suivie de sa petite troupe, Sanzi s'avança jusqu'au pas de la porte de la maison de Goo.

"Ouhou ! Ar c'hazh, tu es là ?" héla-t-elle.

Elle recula d'un pas et machinalement lissa sa robe du plat de la main. Elle s'apprêtait à se pincer les joues pour se donner bonne mine, mais s'arrêta, le geste en l'air : son amoureux venait d'apparaître dans l'encadrement de la porte.
La jouvencelle porta ses mains à sa bouche pour étouffer un cri d'admiration. Elle en resta un moment le soufflé coupé.
Les yeux étincelants, l'énamourée se mordit la lèvre inférieure en souriant.

"T'es beauuuuuuu ! " finit-elle par lui avouer avec une furieuse envie de se jeter dans ses bras.


"Et moi ? Tu me trouve comment ? " questionna l'espiègle qui tourna sur elle même pour se faire admirer


Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 891261robem191
Googoo a écrit:
"Ouhou ! Ar c'hazh, tu es là ?"

Mince !! Le Goo était déjà en retard !! A vouloir faire le paon devant la glace, voilà que l'heure avait tourné et qu'il ne s'en était pas rendu compte !!

Descendant les escaliers en trombe, faisant bien attention de ne pas se prendre la semelle de ses bottes dans une des marches, le géant fit un saut pour passer les quatre dernières marches et s'engouffra dans l'entrée.

Attrapant la poignée de la porte dans sa grosse main, il s’arrêta net... Il ferma les yeux, pris une grande inspiration, tandis qu'il força son esprit à se calmer.

Il expira, rouvrit les yeux, sourit à la pensée qui lui traversa l'esprit à cet instant...

Dans quelques heures, il sera l'homme d'une seule femme, la sienne, sa p'tite souris...

Bien loin de l'inquiéter, cette idée le confortait dans son choix...

il tira la porte vers lui et découvrit, dans l'ouverture de la porte, une Sanzi magnifique, cintrée dans une robe rouge.

La coupe de cette robe lui permit, pour la première fois, de juger du frêle corps de la jeune femme.

"T'es beauuuuuuu ! "

Ces mots le firent sourire, ravi qu'il était de faire effet sur sa p'tite souris.

"Et moi ? Tu me trouve comment ? "

Son regard la détailla, tandis qu'elle tournait sur elle même.

Son sourire s'élargit encore plus, et il sentit, malgré lui, ses yeux se mettre à picoter.

Tu es magnifique ma jolie... firent les seuls mots qu'il trouva à dire à cet instant.

Lui prenant la main, il l'entraina vers le champs où tout était déjà installé...

Je t'aime... parvint il enfin à dire, tandis qu'ils traversaient l'allée du jardin, suivis de près par le mioche qui n'avait pipé mot.

Arrivés à l'orée du champs, ils remarquèrent que, déjà, des invités étaient arrivés.
Valeyriane a écrit:
val avait mis une très belle robe pour la cérémonie.
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Valpatron8copie



Elle avait promis à sanzi d'être là.Elle monta sur sa caleche tirée par ses chevaux et partit sur les lieux de la cérémonie

Elle avait peur d'être en retard alors elle se pressa.
Arrivée là bas elle dit:

pardon d'être en retard sanzi puis la bisa
Bahia7 a écrit:
Des bruits de sabots se firent entendre à l'orée de la clairière, celle là même qui se trouvait aux abords de la chaumière de Goo. Un pas sûr, mais lent. Le soleil était au plus haut et sa chaleur commençait à se faire ressentir, même si une brise venant de la mer avait cette qualité de rafraichir l'air au point de le rendre agréable.

Des rires de gosses n'étaient pas loin, probablement à galoper aux heures de repas, alors même qu'on leur à déjà dit quelques fois: "A Tableuhhhhhh". On ne peut cependant pas leur enlever d'égayer n'importe quelle journée par leur présence.

C'est ainsi qu'on distingua une silhouette d'homme semble-t-il, mais sa monture paraissait petite. Et c'est ainsi aussi à dos d'âne que Bahia parvient à bon port, sans nier, c'est vrai, que le confort laissait à désirer.
Il avait cependant revêtu une de ses tenues fétiches pour l'occasion, et avait particulièrement soigné son apparence.

Les tablées étaient déjà prêtes pour l'occasion. Il y avait déjà du monde, et pourtant, pour une fois, il n'était pas en retard. Descendant de sa virile monture, il parcourut du regard les lieux, cherchant Sanzi et Goo afin de les saluer
Blotus1er a écrit:
un non mariage, une première pour le stpolitain, la démarche était originale comme les futurs mariés pouvaient l'être.

Blotus s'approcha du lieu de la cérémonie, un champ, mais quel champ !!! Tout etait prêt désormais, blotus ne voulant pas pertuber Sanzi et Goo se contenta d'un petit sourire et d'un signe de main pour le moment. Il prit place non loin de Valeyriane qu'il salua.
Clochette a écrit:
elle avait fini sa mission , c'est le dos quelques peu en miette que la fée revenait a la maison , c'est que le voyage fut quelques peu inconfortable mais ... tellement surprenant et agréable ... bref elle n'avait pas le temps de faire sa midinette c'est qu'aujourd'hui elle etait le temoin OFFICIEL ouais ouais de son vieux trés trés vieux Razz ami googoo , de la guerre sans nom faites ensemble etait resté une solide amitié et aujourd'hui elle etait temoin de son non mariage avec la petite sanzi , soleil de st pol , et clo etait contente , la vie est pleine de surprise et en voici encore la preuve ...

fouillant dans sa malle aprés une robe convenable , sans en faire trop juste ce qu'il faut pour cette journée de célébration etrange , qui correspondait bien quand on y pense a l'esprit loufoque qui hante stpol .. legerément decolleté , montrant juste ce qu'il fallait , les cheveux disciplinés en un beau chignon c'est qu'avec l'age hein ça s'apprivoise ces betes la , mais gardant malgré tout sa petite meche rousse qui lui barrait le nez , clo arriva dans le champ , contente de voir quelques amis deja reunis et la bouche presque formant un O quand elle apperçut bahia qui de une n'avait pas oublié et de deux n'etais pas en retard ... secouant la tête pour reprendre ses esprits decidément ce fantome la etait la réelle surprise de son existence ... elle avança les mains derriére le dos sage et souriante , et attendit les futurs non mariés ,faisant des petits signes a blotus et s'approchant de sa petite cherie toute belle dans sa robe rose ... demat ma petite val je suis contente de te voir la tu es si jolie alors ton retour a st pol se passe bien ? puis souriant a bahia , demat monsieur bahia contente de vous voir trainer par ici , ça fait plaisir de vous revoir parmis nous 😉 .
Mulot25 a écrit:
Il n'avait malheureusement pas retrouver son beau costume spéciale Folie pour cette belle Folie préparée par Sanzi et Googo... quel dommage..



Dieu seul sait combien il détestait les mariages et combien d'invitations mises a la poubelle mais il ne pouvait rater ca Ah ben non ! pas cette fete !en plus ce n'est absolument pas la meme chose ceci est un non-mariage !


Le raton de Kastell Paol ajusta son costume et s'enfonça dans la foule saluant toutes les personnes présentes

il s'arrêta net devant clochette et lui murmure

j'espère qu'il y a du poisson chauve roti

Il lui fit un beau sourire avant de se tourner vers Sanzi qui était apparemment occupée avec Googo,un petit geste de la main pour lui signifier sa présence
Henri_de_plumaugat a écrit:
Henri avait bien failli ne pas pouvoir venir. La grossesse de Pailette, la maladie de Joseph, la préparation de la venue du bébé... Tout cela avait un peu chamboulé ses plans. Mais aurait-il pu rater cet évènement ? Aurait-il pu faire faux-bond à Sanzi ? Jamais de la vie... Il arriva donc, mais un peu en retard. Il s'approcha de Sanzi pour lui dire bonjour.

- Demat Sanzi... Vous êtes absolument ravissante.
Mo84 a écrit:
Pourvu que j'sois pas en retard !! ...

Prévenu au dernier moment, et bien qu'il connaissait à peine Sanzi, il avait tenu à honorer sa si charmante invitation.
Il arriva en vue du lieu ou se tenait les festivités. Du monde était déja présent.
Il reconnut Henri qu'il salua d'un signe de tête. Il vit Sanzi aussi, magnifique dans sa robe rouge. Il irait la saluer plus tard... Elle devait etre très occupée.
Il s'installa dans un recoin, non sans loucher sur le banquet présent sur les tables.
Ca allait etre une belle fête!!... pour sur!!...
Le_fou a écrit:
Ceux qui déjà étaient sous les pommiers, auraient pu voir , si leur regard s'était alors porté sur les champs, un étrange spectacle.
En effet, des épis se courbaient, à grande vitesse, selon un trajet à peu près rectiligne qui se dirigeait vers la réception.
Un chasseur surprenant ces mouvements, a coup sur, aurait décoché une flèche, et n'aurait pas été surpris de prendre un lièvre ou un chevreuil.

Mais l'animal, en cet instant état tout autre, et l'on put bientôt s'en apercevoir.
En effet, L'Ingambe Barde était venu à travers champs, courant à quatre pattes ; et c'était toujours dans cette position qu'il arriva au milieux des invités.
Ainsi, le petit être, haut comme trois pommes à peine, auquel il était si difficile d'attribuer un âge et un sexe, apparut devant tous comme un chien, la langue pendante sur le côté droit.
Il reniflait à grand bruit, et trouva finalement des yeux l'héroïne du jour.
Toujours à quatre pattes, il courut vers elle et s'arreta sous ses pieds, faisant le beau.


WOUAF! WAOUAF!
Pelotine. a écrit:
Invitée , elle était ravie de se rendre a cette cérémonie , enfin non-mariage , donc peut être une non-cérémonie ... elle ne savait plus vraiment.
Mais la jeune femme appréciait Sanzi et se devait d'être présente , la jolie non-mariée était une personne charmante , accueillante et surtout délirante , et pour tout cela Pelotine savait que la journée serait merveilleuse.
Son futur non-mari lui était plus méconnu , mais était très agréable lors de leur courtes rencontres.

Gwilherm étant en retraite pour se reposer de leur voyage , et déménagement , Pelotine vint seule , mais c'était fait jolie quand même.
Des cheveux tressés et une robe verte claire , elle arrive , saluant les personnes qu'elle connaissait.
Sanzillusion a écrit:
Toujours éblouie par la prestance de son amoureux, elle l'avait suivi main dans la main à travers le jardin jusqu'au champ de blé. Il faisait un pas, elle en faisait trois, tandis que pour ne pas se laisser distancer, le mioche courait derrière.
C'est alors que les premiers invités arrivèrent en rangs serrés.
Dire quel était son bonheur à la Sanzi, était plus que difficile tant l'émotion était forte.
Sans lacher la main de Goo, elle se précipita vers ses amis. Elle savait qu'ils avaient dit qu'ils viendraient, mais elle était quand meme comme surprise de les voir là.

"Val ! Blotus ! Mulot ! s'exclamait-elle en les serrant dans ses bras et en leur claquant des bises. "Vous êtes là !" dit-elle bêtement.

Peu à peu, leurs amis arrivaient et Goo et Sanzi les accueillaient avec un petit mot pour chacun : " Entrez ! entrez ! faites comme chez vous ! soyez pas timides ! "

"Bahia ! Clochette ! " rit Sanzi en sautant au cou de la fée qui avait tenté de discipliner sa tignasse blonde.

Toujours main dans la main, ils allaient de l'un à l'autre, quand arriva Henri qui la gratifia d'un compliment qui la fit rosir.
"Quel bonheur de vous voir Henri ! C'est vraiment gentil de vous etre déplacé ! Vous n'imaginez pas le plaisir que vous me faites !"

Et alors qu'elle se tournait pour accueillir Mo, le tavernier de Vannes qui l'avait si bien accueillie lors de son dernier séjour là-bas et qui contre toute attente s'était déplacé, lui aussi, elle trubucha sur un truc qui trainait là, et faillit s'étaler par terre.


Citation :
WOUAF! WAOUAF!

Un chien ? que nenni !

"Le Fou !! " s'exclama-t-elle en baissant les yeux sur le petit specimen d'humain.

Les yeux pétillants de complicité, la brunette s'accroupit pour se mettre à la hauteur de celui qui la distrayait tant et, entrant dans son jeu, lui flatta le col.

"Eh bien, encore un peu, et je m'étalais au beau milieu !
Mais j'aime à penser que pour notre plaisir vous allez nous faire rire
Allons Le Fou, amusez nous !
Nous sommes réunis pour faire la fête, poussez nous donc la chansonnette !"


Le flattant encore une fois d'une caresse ébouriffante, elle se releva.
Son regard enveloppa l'assemblée déjà réunie, et une bouffée de bonheur l'envahit. Le regard légèrement brouillés, les jambes un peu moins assurées qu'à l'ordinaire, elle se serra contre Goo pour savourer pleinement le moment présent.
Pelotine venait d'arriver aussi.
Elle se dit qu'elle en avait de la chance, qu'à force de compter sa petite monnaie, elle finissait par être riche. Riche d'une richesse bien plus importante à ses yeux que tout ce que les écus ne pourraient jamais acheter.

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Missanges

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Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )   Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty30/8/2011, 10:24

Carla a écrit:
L'invitation l'avait surprise, mais pas tellement finalement : le Goo l'avait habituée à ce genre de coup de folie, où l'absurde et le non-sens n'étaient jamais loin. Pourtant, d'aussi loin qu'elle le connaissait, elle savait qu'il n'était pas homme à s'engager à la légère, fut-ce dans de non-épousailles. Elle avait eu vent du bonheur de son ami et était heureuse de savoir qu'il l'affichait aujourd'hui aux yeux de tous.

C'est pourtant avec une pointe de nostalgie que Carla se rendit à la fête. Peu habituée des cérémonies, ces dernières la plongeaient toujours dans des souvenirs du passé. Certes heureux, comme les délires en taverne avec le non-marié, mais la tristesse n'était jamais loin en pensant aux personnes disparues.

Carla lissa sa houppelande chocolat avec une pensée émue pour celui qui l'avait tissée pour elle. Un instant elle fut tentée de regretter que le Patron ne soit pas de la fête également, puis elle se ravisa, songeant juste à temps qu'il n'aurait certainement pas pu se tenir convenablement en société.

Sanzi était radieuse... Carla avait plaisir à la revoir, elle avait été marquée par la rencontre à Rohan quelques semaines plus tôt avec celle qui allait ensuite devenir la très très belle mairesse de St Pol et la très très belle non-épouse du Goo. Elle les observa de loin accueillant leurs invités, très à l'aise tous les deux et leurs regards plein de tendresse et d'affection l'un pour l'autre n'échappaient pas à Carla.

En attendant de pouvoir les saluer, Carla se dirigea vers Mo qu'elle eut la surprise de voir à la fête. Il se tenait près des tables, en train de juger d'un oeil appréciateur les mets qui attendaient d'être servis aux invités. Elle salua affectueusement son ami qu'elle n'avait plus vu depuis une éternité et entreprit de lui demander des nouvelles de sa tavernière et de leurs connaissances communes.
--La_Dame_Blanche a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 368045605396031

Le temps lui paraissait sans fin depuis cette nuit où elle avait entendu appeler son nom.

Ce soir-là, sans doute plus tard qu’à l’accoutumée, elle rentrait chez elle, longeant la plage, ne se lassant jamais du spectacle du reflet de la lune jouant avec les vagues.
Puis la mer se fit d’huile, comme apaisée, comme si soudain, elle cédait la vedette à plus important qu’elle.

Comme hypnotisée, Blanche était restée là, immobile, envahie d’une sérénité inconnue ; c’est alors qu’apparut, surgie de nulle part, une embarcation s’approchant lentement de la rive.
Elle se souvient bien : c’est à ce moment là qu’elle entendit distinctement prononcer son nom.

Blanche !

La voix était à la fois douce et impérieuse. Une voix à laquelle il était impossible de ne pas répondre. Alors la jeune fille s’approcha de la barque qui semblait l’attendre.
Elle pénétra dans l’eau sans se poser de question. Elle semblait obéir à une irrésistible autorité silencieuse. Elle monta dans le chaland.

Grave erreur.

A peine fut-elle à bord, que la mer se déchaina, faisant tanguer dangereusement la frêle embarcation.
C’est à ce moment que Blanche prit conscience de ce qui l’entourait. Autour d’elle, dans la barque, elle les voyait, ces âmes des morts croyants. Elles étaient partout.

Eut-elle peur à ce moment ? Pas qu’il lui en souvienne…

Ainsi c’était son tour… Pas la peine de se révolter, de pleurer. D’ailleurs, elle connaissait cette histoire que les vieux contaient aux veillées.
Ainsi, c’était son tour ... Elle savait qu’elle n’avait qu’à suivre l’Ankou, ce soir c'était elle le passeur d’âme. Elle déposerait son chargement et reviendrait sur la plage. Elle serait en retard pour le souper. Elle raconterait son aventure à ses parents,comme d'autres avant elle.

C’était toujours ainsi.

Qu’est-ce qui clocha alors ? Quel crin de sable vint gripper les rouages de ce cérémonial si bien rodé depuis la nuit des temps ? Elle ne le saurait sans doute jamais.

Ce dont elle se souvient, c’est que des âmes incroyantes venues du fond des eaux, se mirent à hurler et à gémir. Elle se souvient que des mains surgirent des entrailles de la mer, la saisirent et l’entrainèrent avec elle dans les profondeurs.

Longtemps elle resta avec ces âmes damnées, puis elle commença à s’ennuyer, alors elle grimpa sur un vaisseau qui passait par là. Elle hanta un moment ce navire. Puis bien d’autres après lui. Elle acquit une certaine notoriété dans le milieu maritime ; elle se fit un nom comme on dit.
Tous les marins parlaient d’elle, l’appelant « La Dame Blanche ».

Elle aimait bien sa mort pleine d’aventures, de rencontres, d’espiègleries, de tours pendables qu’elle jouait aux matelots. Mais, quoi qu’elle en dît, la terre ferme lui manquait. Fouler le sable fin de la plage, lui manquait. La maison où elle avait grandi lui manquait. Les soirées au coin du feu, les réunions entre amis, les noces, les fêtes, les enterrements… tout lui manquait.

Alors, elle décida de quitter le navire sur lequel elle avait élu domicile depuis quelques temps maintenant, et lentement, elle se dirigea vers la plage où elle se promenait de son vivant.

Blanche posa son pied précautionneusement sur la plage. Elle sourit. Elle esquissa bientôt un pas de danse, et c’est en dansant elle prit la direction de sa maison.
Ses parents avaient depuis longtemps passé le bras de mer dans la barque à fond plat. Elle les avait regardés. Ils ne l’avaient pas vue. C’était il y avait longtemps.

Il y avait foule dans sa maison. Une fête apparemment. Une réunion d’amis. Une célébration.

Blanche décida de s’inviter et s’installa sur la branche d’un arbre pour avoir une vue d’ensemble.

Un loup et un chat déguerpirent.
Mo84 a écrit:
Son visage s'éclaira en apercevant Carla... une éternité qu'il ne l'avait vue, enfin il lui semblait.
C'est vrai qu'elle était Maire maintenant... Ca occupe!!
Il l'embrassa.


Demat Carla!!... Comment va depuis tout ce temps?... Une éternité qu'on t'a pas vue trainer à La Mandragore avec Ursandre... Tu nous manque!!
C'est vrai que t'es très demandée maintenant!!... T'as plus le temps!!... J'comprend!
T'inquiete!!... c'est nous qui allons venir te voir très prochainement! ...
Petit clin d'oeil... Peut etre plus tot que prévu même!
...
Quelle belle robe!!... Comme Sanzi d'ailleurs!!... on voit que vous!

Il songea un instant qu'il faisait un peu tache parmi les invités. L'avait pas de beaux habits lui.
Il avait quand même pris la peine d'acheter un gilet à son ami Doo sur le marché de Vannes, histoire d'etre un peu plus présentable.
--.Le_Ptiot. a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 534889mv5vbrgw1

Ben y avait plein de gens qui arrivaient, alors moi, Léonard, dit le p'tiot, le mioche, le mouflet, le gamin, le gosse au gré de l'inspiration de la Sanzi, ben moi, les gens, j'les observe sagement.
Ah bé dites ! c'est pas rien pour moi que rester sage ! C'est même pas dans mes habitudes du tout ça, hein ! D'ailleurs ça va p'têt pas durer...

Nan, mais sans rire, v'zavez vu les gens bizarres qu'y a ! Des comme j'en ai jamais vus !

Tiens, par exemple, au hasard... y a cette drole de bonne femme avec une tignasse toute emmêlée. Alors celle-là, quand je l'ai vue, ben dis donc ... J'ai pensé à Sanzi qui râle quand chui pas coiffé. ben là, mon vieux, c'est pire que moi, hein ! Et pourtant la Sanzi elle y dit rien à elle ! Faudra qu'j'y dise deux mots à ce sujet à la Sanzi, namého !
Pis cette bonne femme là, ben elle a de graaaaaaaaaaaaaaaandes oreilles pointutes. Oui, Messire, Oui Dame, tout comme j'vous l'dis !

Pis après, y a un homme avec une drole de couronne sur la tête et avec une tête de rat. çui-là, il se croit le plus beau ! Alors que c'est même pas vrai. Pasque le plus beau, c'est moi !

Ah pis, la Sanzi, elle a même des gens bien habillés qui viennent la voir ! Ben mince alors ! P'têt qui sont nobles ? Va savoir ! P'têt pour ça qu'elle m'a trempé de force dans l'baquet... J'vous dis : les filles, ya rien de pire !

Sans rire, j'le plains le pauv' Goo, l'a pas fini d'en voir avec celle-là !
En tout cas, moi, j'vais me faire pote avec lui... On sait jamais, hein. V'zavez vu comment qu'il est grand ? V'zavez vu ses paluches ? Si m'en retourne une... pfiou ! j'm'en va décoller d'terre pis apprendre à voler !
Pis pour tout vous dire, à deux hommes contre la Sanzi, on s'ra pas de trop pour avoir le dernier mot.

J'en suis là de mes réflexions quand d'un coup y a un fou qui déboule dans les quilles de la Sanzi.
Ah ben tiens ! v'là aut' chose !
ça m'a bien fait marrer son numéro de pitrerie. La Sanzi elle a failli se casser la fiole. Mais nan, raté ! Dommage, j'aurais bien rigolé...

Enfin quand même, à y regarder de près, sont quand même pas ordinaires les potes à la Sanzi, hein !

"Glooouuuuu ! Glooooouuuuu !

Mince ! Ya mon ventre qu'est pas content, et qui le fait savoir.

"ssssssSanzi ! C'est quand qu'on mange ?" que j'demande à la Sanzi en lui tirant la manche
--Tac a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 51898840

Alors que la bestiole piquait un roupillon digne d'une bonne digestion à l'ombre, un bruit le réveilla...arf ! S'étirant autant qu'il le put, tout enquilosé, il jeta un oeil du haut de la branche du grand chêne qui trônait là.

Un petit humanoïde, comme on les connaissait, ne sachant communiquer sans hurler...Peut-être qu'à cet âge ils sont sourds après tout...Il rentra donc à l'intérieur du noeud de l'arbre qui lui servait de maison et en ressortit avec tout un tas de noisettes qu'il posa soigneusement au pied de ses patounettes. Fronçant les sourcils d'agacement, une munition à la main, fermant un oeil pour être plus efficace, il jeta le premier projectile sur la tête du petit humanoïde...et POUMMM
--Lohane a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Lohane2

Depuis son départ d’Angoulême, où, pour la dernière fois, elle avait vue son père adoré, elle n'avait cessé de penser à l'attitude qu'elle aurait à adopter à son arrivée en Bretagne.

Lui fallait il être dédaigneuse envers lui et sa nouvelle compagne ? Devait elle prendre celà comme un affront à la mémoire de feue sa mère, la belle et courageuse Clothilde De Bretagne ? Devait elle, au contraire, accepter cet état de fait et, pour le bonheur de son père, faire comme si ?

Elle en était arrivée à la conclusion suivante : Elle se devait avant tout de faire la connaissance de Sanzillusion, ne pas la juger trop vite et, aussi, mettre de côté sa jalousie.

Son père lui même avait fait de même quand, lors de leur voyage chez Luaine dans le sud du Royaume, elle lui avait annoncé qu'elle ne repartirait pas avec lui, ayant trouvé l'amour auprès d'un jeune homme de la région.

Arrivée aux portes de la ville, elle ne put réprimer une petite larme. Les images de leur départ, sitôt sa mère mise en terre, lui revinrent. Elle avait laissé derrière elle toute son enfance heureuse auprès de ses parents chéris. Le décès de Clo avait provoqué en elle un véritable déchirement, et malgré les efforts de son père chéri, jamais elle n'avait pu panser cette plaie.

Suivant le chemin qui menait à la ferme, elle reconnut les paysages, les champs dans lesquels elle gambadait, enfant, parmi ceux du village.

Et, enfin, se dessina la ferme familiale.

Rien, ou presque, n'avait changé. Seul le toit de chaume avait quelque peu pris de la patine, trahissant les saisons qui se sont succédé durant son absence.

Lohane traversa le jardin, caressant du bout des doigts les pierres de la margelle du puits, puits dans lequel elle avait failli tomber gamine. Une fois de plus, les souvenirs la submergèrent, et un petit sourire se dessina au coin des lèvres fines et ourlées de la petite brune.

Mais des voix attirèrent son attention. Des vois qui s'élevaient de l'arrière de la maison, là où se trouvait le plus proche champs de son père, son tout premier champs à leur arrivée à Kastell Paol.

Chassant de la main les souvenirs, elle se précipita pour faire le tour de la maisonnette, son sourire se dessinant de plus en plus, oubliant ses questions, ses doutes, elle n'avait qu'une hâte à cet instant, se fondre dans ses bras, s'y envelopper comme on se love dans une couverture bien chaude quand, à l’extérieur, il fait froid.

Sautant d'un pas léger au dessus de la petite rigole, tel qu'elle le fit des centaines de fois durant son enfance, elle se mit à courir à pleines jambes à présent, faisant fi des invités, ne voyant que lui, sa stature, son port altier, son géant, son père...

PAPA !!!
Googoo a écrit:
Goo accueillit tout le monde, serrant des mains, embrassant des dames, ébouriffant les cheveux du p'tiot qui galopait autour d'eux.

Cette journée s’annonçait sous les plus beaux hospices. Le soleil était lui aussi de la partie. Sanzi semblait radieuse, et les invités étaient presque tous arrivés.

Il se sentait léger, riant à gorge déployée. Déjà, le chouchen coulait à flots, tandis que la "non-cérémonie" n'avait pas encore débuté.

Soudain, une voix lui fit tourner la tête.

PAPA !!!

Lohane... Sa fille adorée, sa chair, sa petite puce...

Son regard s'emplit de larmes à sa vue, et, lâchant sa canne, il ouvrit ses bras.

La jeune fille vint s'y engouffrer, et le géant referma son étreinte sur elle, enfouissant son visage dans la chevelure noire de jais de la jeune femme qu'elle était devenue. Elle était venue, elle lui avait fait ce plaisir, cette joie, d'accepter d'assister à l'union de son père avec cette jeune femme qu'elle ne connaissait qu'au travers de ses courriers.

L'embrassant, le colosse se redressa, et jugeant de la jolie demoiselle qu'elle était devenue, lui sourit.

Se tournant vers Sanzi, il fit les présentations.

Sanzi, je te présente Lohane, ma fille, la prunelle de mes yeux.

Glissant sa main autour de celle de sa fille, il s'avança vers la p'tite souris.
Sanzillusion a écrit:
Le p’tiot lui tirait la manche et commençait à geindre qu’il avait faim… Remarquez bien, qu’elle aussi, ça commençait… Elle n’avait pris qu’une pomme au lever.
Elle s’apprêtait à lui répondre quand le gosse hurla en se frottant le crâne.

« Nan, mais ça va pas, le mioche ? » s’étonna-t-elle en le voyant chercher par terre et trouver l’objet du délit.
- J’ai r’çu une noisette sur l’crâne ! répondit-il en brandissant ladite noisette.
- Mais c’est tout à fait normal, Leo ! se moqua l’espiègle. C’est bien connu que les pommiers lancent des noisettes !
- Tu me crois pas ? Regarde ! rétorqua le gosse en ouvrant sa menotte au milieu de laquelle trônait une superbe noisette.

Sanzi soupira, et coupant court à cette conversation qui ne menait à rien, se pencha vers l’oreille du mouflet et lui chuchota :
« Va dire à Bahia, tu vois celui là-bas à côté de la dame aux oreilles pointues, va lui dire qu’il peut commencer la cérémonie. Ça fera peut-être arriver les retardataires. Allez file ! » conclut-elle en lui claqua une main sur le derrière.

Elle se redressait à peine, qu’une tornade criant « PAPA ! » faillit la renverser.

De toute évidence, c’était Lohane, la fille de Goo dont il lui avait tant parlé.
Sanzi déglutit avec difficulté, son cœur battant à tout rompre d’appréhension, voire d’angoisse.
Elle savait que Lohane n’avait pas accueilli l’annonce de son père avec le plus grand des enthousiasmes. Elle avait même été plutôt réticente, voire hostile au fait que son père refasse sa vie. Surtout avec une fille qui avait plus ou moins le même âge qu’elle.

Seraient-elles amies ou ennemies ? Rivales ou alliées ?
Quel comportement adopté ?

"Aucun, conclut la future non-épousée. Je resterai fidèle à moi-même. Que cela plaise ou non.
« Je vais pas lui bouffer son père ! » ronchonna-t-elle en elle-même. « … Encore que… » pouffa-t-elle en pensée.

Tout à leurs effusions de retrouvailles, père et fille avaient quelque peu oublié le reste du monde, et Sanzi en profita pour détailler cette belle-fille qui lui tombait dessus.

« Belle plante ! se dit la petite brune. Elle a bien poussé ! Qu’est-ce qu’elle est haute ! Sinon, la silhouette est harmonieuse… Qu’est-ce qu’elle ressemble à son père ! Aussi brune, le regard aussi noir, les lèvres aussi bien dessinées… A part le nez et la barbe, c’est la même tête que ton père ! Ils ne peuvent pas se renier ! » songea-t-elle amusée.

Alors, Goo s’approcha de Sanzi, et fit les présentations.

« Heureuse de vous rencontrer Lohane, fit-elle sobrement, ne sachant trop sur quel pied danser. Je suis l’heureuse élue du cœur de votre père. J’espère que vous et moi saurons nous accorder pour faire son bonheur, chacune à notre façon. » lui sourit-elle en s’approchant pour lui claquer une bise
.
--Tac a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 51898840

Le rongeur avait visé dans le mille...yahouuuuuuu ! Il avait pas perdu la main. Faut dire que pendant la révolution des écureuils contre les bûcherons, ils avaient mené la danse gniark gniark !

Alors que le mini humanoïde semblait discuter avec un plus grand, il rajouta quelques projectiles sur la tête du pauvre bambin, dans un bruit fracassant de tchac TCHAC TCHAC


A croire que ça sonne creux la tête d'un humanoïde...Il finit par ricaner de sa réussite.
--.le_ptiot. a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 534889mv5vbrgw1

V'là t-y pas qui pleuvait des noisettes maint'nant !

Ploc ! Ploc ! Ploc ! que ça faisait en cognant sur ma tête.

Ah ! oui, mais moi, j'en ai eu marre, hein ! Pasque en plus la Sanzi, elle s'en foutait, elle ! elle voyait rien, on aurait dit ! Pas la peine que je râle. Y avait quand même un truc de pas normal sur ce coup là !

M'enfin !

Pis v'là, d'un coup, allez savoir ce qui lui a pris, v'là qu'elle m'donne une patte au fesse en me disant d'aller chercher le Bahia !
Ben, autant vous dire que j'me fais pas prier ! j'en ai marre moi de récevoir et des coups et des noisettes !

Pis d'abord j'ai faim moi ! Alors si d'aller chercher ce Bahia ça peut activer la bouffe, m'en j'men va aller chercher... ou bien pour aller plus vite...

"BAHIA ! BAHIA ! que je hurle avec ma voix de crécelle qui énerve.
M'SIEUR BAHIA EST DEMANDE PAR LA ssssSANZI !!"
Bahia7 a écrit:
Bahia, en pleine conversation, eut l'étrange impression d'être appelé, nan épelé, comme s'il entendait l'intégralité des lettres qui composaient son prénom, au point qu'il crut en devenir sourd...

"BAHIA ! BAHIA ! ...M'SIEUR BAHIA EST DEMANDE PAR LA ssssSANZI !!"

Bon, ben c'est pas le tout, mais il a une cérémonie de non-mariage à mener. Il s'avança vers le gamin dans un demi-sourire, parce que bon, il l'avait rendu à moitié sourd, attrapa Sanzi discrètement par le bras, qui par conséquent entraîna Goo qui n'étais jamais loin.

Il se plaça, sous le chêne, emblème de force et de longévité, et s'apprêta à prendre la parole, raclant la gorge.


Vous êtes ici rassemblés aujourd'hui pour célébrer l'union, enfin...le non-mariage de Sanzi et Googoo. C'est un grand moment pour eux bien sûr, mais aussi pour nous tous, leurs proches, leurs amis, leurs lointains cousins, voire voisins, peu importe...et même ceux qui ne viennent là uniquement pour le buffet Regard discret au morpion qui zozotte, juste devant lui.

Toussotant discrètement, il fit un tour sur lui-même, faisant mine de chercher quelqu'un des yeux, et en profita, dos à la foule, pour se descendre une gorgée de sa mini fiole de toutes les occasions, qu'il rangea à nouveau dans sa poche qui servait, elle aussi, à tout et à rien.

Face à la foule, tout sourire, il chuchotta à Sanzi...
Z'avez prévu des non-alliances, des bagues, ou des trucs dans le genre ?
Clochette a écrit:
bon la val semble sur son nuage , le bahia lui met un vent sans lui répondre part avec un mioche ah , la sanzi quand meme la remarque et vient lui faire un gros bisous , bon ba au moins une personne pour qui elle ne passe pas inaperçu ... soupire , puis la voix du bahia qui se fait entendre , ah la.. non- cerémonie va commencer semble t'il , un rapide apperçu de la foule , c'est qu'ils en connaissent du monde .. clo se dirige donc comme tout le monde vers le lieu de rassemblement , non sans loucher au passage sur le buffet et les verres de prunes etalés , une main fine qui glisse et une.. choppine.. une.. attrapée... descente en regle , claquage de la langue et depot du cadavre en bout de table , et les voila reunis ....

se sent observée la fée ... regard circulaire .... nan ... regard en hauteur , impression que quelqu'un caché par la mais ne voit rien , drole de sensation ... puis regard en bas et ... clo penche la tete en ouvrant grand les yeux pour fixer ce gamin qui l'observe de coin .... fronce le nez ... mmm il se recule , elle fait peur ??? ... bouche en avant genre petit canard ... il l'a regarde encore plus etrangement .... penche sa tete de l'autre coté ... tente un sourire .... arf il fait la moue ... mais surtout il louche sur ses oreilles ... mmmhuuurrmmfff quélzont ses noreilles hein , elles sont comme tout le monde ... sa main vient en attraper une et glisse tout le long en regardant le mioche ... la fée fais une grimace enorme ... ba vi elles sont grandes quand même hein faut bien qu'elle entende aprés tout on compense la taille par les oreilles hein !!! pose sa main sur l'autre noreille et commence a faire le pitre en regardant le gamin se detendre et amorcer un sourire ...
Sanzillusion a écrit:
Ah le mioche lui avait vrillé les tympas ! Elle secouait encore la tête pour remettre tout en place, quand elle fut emporté par l'élan de Bahia qui lui avait pris le bras entrainant Goo à sa suite, plantant tout le monde sur place.

Cette fois, ça y était ! la grande aventure commençait. Pas le temps d'avoir mal au ventre ni rien de tout ça !
Bahia, ZE grand Bahia, maître de cérémonie, officiait.
Silence les gens ! l'homme parle ! C'était plus fort qu'elle, dans les moments plus ou moins solennels, fallait qu'elle pense des âneries, ou qu'elle fasse l'andouille.

Et là, ben, elle avait bien remarqué le petit manège de Bahia et de sa flasque. Namého ! il sifflait perso, lui ?
C'est ce qu'on allait voir !
Elle s'approcha un peu plus de lui, lui fit son sourire enjoleur et ses yeux papillons, en glissant la main dans la poche de Bahia, alors que dans le même temps il se penchait vers elle pour demander :

Citation :
Z'avez prévu des non-alliances, des bagues, ou des trucs dans le genre ?

"Ah non, je crois pas." lui répoond-elle sur le même ton, moins intéressée par sa question que par celle qu'elle s'apprête à lui poser :

" Mais dis-donc, c'est quoi que tu caches là, dis ?" demanda-t-elle à mi-voix en salivant d'avance.
Googoo a écrit:
Goo assista à ce dont il espérait secrètement depuis qu'il avait avoué à la p'tite souris ses sentiments. Qu'elle et Lohane s'accorde.

Les jeunes femmes de cet âge, c'est tout ou rien... Soit ca passe, soit ca casse, et franchement, lui n'avait aucune envie que cela casse !!

Un large sourire se dessinait sur son visage, tandis que les deux jeunes femmes faisaient connaissance, mais déjà, Bahia lançait les hostilités...

Attrapant par la main Lohane, tous trois se présentèrent devant le maître de cérémonie. Puis, déposant un long baiser sur la joue de sa fille, il la laissa rejoindre le petit groupe de témoins qui se tenait auprès d'eux, accueillie comme il se devait par la petite fée aux grandes oreilles...

Profitant qu'il avait le dos tournée, la p'tite souris parti dans son manège du "ou c'est ti que tu la caches ta fiole, que je me rince la glotte"...

Mais quand Bahia se mit à parler des "non-alliances", là, le colosse revint à la réalité...

Il écarquilla les yeux, puis fit volte face, cherchant du regard quelqu'un qui, visiblement, n'était toujours pas arrivé...

Et qui devait avoir quelque chose de très important dans sa bourse...

Se retournant à nouveau, il planta son regard dans celui de bahia, l'index et le majeur relevés en l'air pour appuyer ses dires et lui souffla :

Deux minutes...

Puis, se retournant encore, scrutant le chemin par où le fameux, le très fameux mais aussi très très attendu Fanch, devait arriver...

Tout le monde retint son souffle, comme pétrifiés, plus un mot, plus un bruit, même les oiseaux s'étaient tus, seuls une petite pluie de noisettes qui faisait des "Toc Toc" sur la tête du mioche, et le passage d'un chat, visiblement effrayé par quelque chose, troublait ce moment de suspens...
Tac a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 51898840

Ben v'la-t-y pas qu'il y a un rassemblement sous SON arbre...grrrrrr...la bestiole tournant en rond, queue en panache, toutes dents dehors.

Pas moyen de faire la sieste peinard ! Il lui vint subitement une idée sordide: Et si tout ce monde s'était rassemblé là pour couper le vieux chêne, comme autrefois? Parce que bon, c'est bien connu, les humanoïdes n'aiment pas l'ombre, ou décident toujours de construire des trucs à l'endroit où il y a des arbres.

Mais il vaincra , comme il l'a toujours fait, c'est son royaume ici, z'ont plein de place ailleurs hein ! Et c'est dans une marche militaire qu'il fit des aller-retours afin de sacrifier un stock de noisettes à portée de pattes. Chose faite, il se frotta les pattes. Maintenant était venu le temps de repérer le meneur. Oui, parce qu'ils ont toujours un meneur...
Regard circulaire vers le bas, un de ces regards de prédateurs, car oui, un écureuil peut devenir un prédateur si on le menace, si si je vous assure !
Le mini humanoïde ? Pour se venger de sa précédente attaque ? Mais il communique avec qui ? Une humanoïde à grandes oreilles, peut-être une qualité chez eux, comme chez nous, pour mieux repérer les dangers?
Elle semble l'avoir repérer, pour riposter probablement.

Silence. Regards vifs. Le soleil se cachant tour à tour derrière le feuillage, aidé par le vent. C'était le moment ! A l'attaaaaaaqueeeeeeuhhhhhhh !
Il lança à grande vitesse ses projectiles, et simultanément sur le mini-humanoïde, et sa voisine à grandes oreilles...

Toc Toc Toc...
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Missanges

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Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )   Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty30/8/2011, 11:33

Cassyline a écrit:
Il était temps, plus que temps de s'y rendre, Cassy était témoin de sa petite sœur, son amie sanzi, elle devait y être et elle devait sourire pour cacher son mal-être, personne ne devait se rendre compte de rien, la blonde se fondra dans la masse et ni vue, ni connue, s'installera comme si elle y avait déjà été depuis des heures.

Pas de tenue spécifique, malgré le commencement d'une robe magnifique, Cassy n'avait pas eu le courage ni la volonté de la continuer, en réalité de quoi avait elle encore envie la blonde à part être heureuse ? pas grand chose. Sanzi était heureuse, tous le monde se portait bien, le mioche avait enfin une famille, une maman plus exactement.

Une présence quotidienne de Cassy nuirait au bonheur des Politains, ils en avaient pas vraiment besoin, et regarder les gens s'aimer comme Goo et Sanzi s'aimaient la rendait mélancolique, même si tout cela était merveilleux, beau et féérique, un rêve devenu inaccessible pour Cassy, ça lui faisait mal mais ça l’endurcissait .

Ce matin là elle avait trainé sur sa paillasse, comme tout les matins d'ailleurs, doucement elle émergeait puis se leva. Comme souvent elle n'avait pas faim, plus faim et préféra se laver puis se vêtir de son plus beau vêtement. elle remonta ses cheveux quelle coinça dans une pince et y accrocha deux trois flots de couleurs, les même flots que les deux amies utilisaient pour s'amuser dans les cheveux des autres, il fût un temps, un jour, un passé ou Cassy souriait encore.

Puis ainsi elle quitta son moulin ou elle y vivait comme une recluse et se rendit à la fête dans le champ. De loin elle observait et comptait le nombre de personne, connues ou pas, des enfants qu'elle ne connaissait pas non plus, et Sanzi, la plus belle d'entre elles, son sourire illuminait son visage, avait elle vraiment besoin de sa présence? oui.. Cassy lui avait promis, et elle y sera.

Gorge nouée, elle s'approche et contourne les nombreux invités pour se rendre directement chez Sanzi et Goo, elle sourit, puis elle sourit encore, s'approche plus et pose ses mains sur les yeux de Sanzi en lui claquant un bisou sur sa joue, puis elle dit proche de son oreille:

Coucou ma chérie, la babulle est là...

Qui d'autre que Cassy pouvait bien inventer des mots pareils, la blonde retire ses mains et étreint largement sa ptite soeur, puis fait le tour et pose un bisou à Goo et suite, Blotus, Mulot, Clo et les autres, toujours en souriant et s'en retourne chez le couple du jour.

C'est magnifique, tout est si bien préparer, puis il y a tant de nourriture, de fleurs et et... Mais qui a préparé tout cela ?

Et tout était très beau, pour sur Cassy allait devoir manger, de gré ou de force, reprendre largement les kilos quelle avait perdu depuis tant de temps, puis peut-être pas, sous ses vêtements rien ne se voyait, qu'importe aujourd'hui c'était le jour de Sanzi et Goo, fallait sourire et s'amuser, c'est vraiment tout ce que son amie avait demandé, sourire, rire, s'amuser, danser et manger même sans appétit.
Sanzillusion a écrit:
C'est d'un oeil un tantinet surpris qui la Sanzi observait ce qui était en passe de tourner à la pagaille organisée.

Bahia cachait une flasque, Goo stoppait la cérémonie qui n'avait pas encore commencée, le mioche qui sautait comme un cabri, le tout sans qu'on sache vraiment pourquoi.

Puis soudain ben son observation devint noire. Plus d'image. Ah mais par contre il y avait le son ! et quel son ! Celui de la voix de son amie, celle qu'elle appelait sa grande soeur, celle au vocabulaire qui n'appartenait qu'à elle, l'une des plus belles blondes de Kastell.


Citation :
Coucou ma chérie, la babulle est là...C'est magnifique, tout est si bien préparer, puis il y a tant de nourriture, de fleurs et et... Mais qui a préparé tout cela ?

"Cassy ! Tu as fini par arriver ! Ben dis donc, je commençais à m'inquiéter !"

Elle la prit dans ses bras, tellement heureuse de la voir. Cassy était toute palotte et on voyait bien qu'elle faisait des efforts pour sourire. Sanzi savait les tourments qui minaient la blonde, et s'en désolait. Mais il était question de fête, et les consignes étaient claires : que ceux qui veulent s'amuser, viennent.

La brune claqua une bise sur la joue de la blonde.

"A ton avis ? Qui est capable d'avoir de si délicates attention ? Les fleurs, nappes blanches et tout et tout ? hein ? A ton avis, qui, sinon mon géant d'amoureux ?"

Elle n'avait pas terminé sa phrase que déjà Cassy filait saluer tous leurs amis. Sanzi lui cria :

"T'éloigne toi, ma Cassy ! N'oublie pas que t'es ma témoïne ! "

Toute à son bonheur, la p'tite souris enlaça son chat et se hissant sur la pointe des pieds déposa un baiser sur ses lèvres.
--L.ombre_dans_la_mare a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Fantome1

Voilà des années que l'Ombre hantait le fond de la mare. Elle en avait vu passer, des saisons. Les saisons chaudes, où il ne lui restait qu'un fond d'eau verdâtre pour se cacher, les saisons froides, où elle pouvait voguer sous la glace, recouverte de neige, à l'abri des regards des vivants.

Du plus loin qu'elle puisse se remémorer, jamais elle ne s'était approchée suffisamment près de la surface pour observer des "gens d'en haut", ceux qui existent encore, ceux qui sont animés de vie. Pourtant, l'envie était là, tenace.

Elle le savait, l'Ombre, qu'un jour, elle en avait fait partie. Elle aussi, avant de ne devenir qu'une forme noire et isolée, avait été une personne bien vivante.

Et elle aussi avait gambadé dans ce champs qui borde la mare.

Et elle s'était approché de cette mare, attirée par le saut des grenouilles dans l'eau, attirée par leur coassements, par leurs jeux, par leurs facéties.

Peut être s'était elle approché un peu trop.

Peut être n'aurait elle pas dû vouloir attraper cette grenouille.

Peut-être aurait elle dû écouter ses parents chéris.

Et jamais elle n'aurait été cette masse sombre et informe, cette âme perdue qui hante le fond de la mare, pour l'éternité.

Elle avait entendu les appels, l'Ombre, des gens qui la cherchait. Elle avait aussi entendu les pleurs de sa mère, les cris de rage de son père, les lamentations de ses frères et sœurs.

Depuis cette époque maudite, elle hantait la mare. Effrayant les animaux qui tentaient de venir boire son eau, repoussant de ses remous dans les flots les intrus qui viendraient y pécher, elle n'était que tristesse et solitude.

Le grand arbre qui dominait sa mare était son seul et unique compagnon. Il était le seul à oser se plonger dans la mare, de ses grandes branches. Ses feuilles, l'automne venu, lui apportait le camouflage idéal, à elle, l'Ombre. Elle recouvraient la surface de l'eau, et, en se décomposant, assombrissait encore plus l'eau verdâtre. Ils étaient complices, et, le soir venu, il semblait la border dans son linceul ténébreux.

Elle leva ses pauvres yeux hagards vers lui, remontant lentement des profondeurs noirâtres, espérant qu'il la cacherait une fois de plus, et qu'enfin, elle pourrait voir ce qui se trame au dessus, sur la terre ferme, dans le monde des êtres vivants.

Frôlant la surface, ne provoquant qu'une petite vaguelette, presque imperceptible, elle glissa lentement, jusqu'à la branche, SA branche.

Arrivée derrière le feuillage, elle se risqua, pour la première fois, à émerger, juste un peu.

Et quelle ne fut pas sa surprise de constater que, juste au dessus d'elle, une autre forme, imprécise et vaporeuse, semblant flotter dans l'air, la surplombait.

Surprise, stupeur, étonnement.

Cette forme blanchâtre semblait être son exact opposée.

Elle l'effrayait, et pourtant, exerçait sur elle une terrible attraction.

Sans bruit, l'Ombre glissa un peu plus vers le bord de la mare, toujours dissimulée derrière les feuilles, pour mieux apprécier la nature de l'apparition.
Fanch a écrit:
"Une nuit quelque part entre ici et là."

Un cavalier ivre,mais bien sur lui;cacher de ses apparats sous une grande cape, prenant que le temps de boire quelques gouttes d'un alcool fort,Fanch faisait de son mieux pour arriver à temps.

"Hululement d'un rapace nocturne...ou serait ce un chat....."

Le jour prenant le temps d'arriver les pas de fanch arrivèrent enfin à St Pol en milieux de matinée.


Croisant un gueu sur sa route,le cavalier ivre solitaire, lui demanda ou ce passer le non mariage de son oncle,et de celle qui aurait la chance de partager son ragout à chaque soirée.

"Lorsqu'on regarde le ciel,est que que lui même nous regarde?"

Prenant les dernières force de son destrier; Fanch déboula en pleine assemblée.
Googoo a écrit:
Bon sang qu'elles étaient longues ces deux minutes... Une éternité !!

Entre temps, Cassy avait fait son entrée, l'avait bisouté sur la joue, mais lui n'avait pas quitté du regard le chemin, plissant les yeux, comme si le fait de fixer ainsi cette longue bande de terre battue allait le faire arriver plus vite...

Il restait calme, en apparence, mais pestait à l’intérieur. Arriver en retard, aujourd'hui...

Bien qu'il sache que Fanch n'était vraiment pas un modèle de ponctualité, il était quand même attendu là sur ce coup !!

Et, alors qu'il allait se retourner vers Bahia pour lui dire de continuer, même sans le témoin, même sans ce que Goo avait commandé au forgeron et qui risquait de tout faire capoter, au loin, apparu une silhouette.

Un cavalier, qui ne trottait pas très très droit, approchait.

Écarquillant ses yeux, Goo se redressa encore plus, pour s'assurer de l'identité du susdit cavalier chaloupant.

Un heaume, une tenue noirâtre, un destrier tout aussi noir, çà ne pouvait être que Fanch...

Le géant inspira un grand coup, soulagé qu'enfin, il daigne montrer le bout de son nez.

Puis, baissant son regard vers Sanzi qui était venue se pelotonner dans ses bras, il lui adressa à son tour un baiser sur les lèvres, roses et sucrées.

Ah bein quand même, le voilà !!

Et, comme si soudainement, tout le monde retrouvait vie, les invités se remirent à parler, rire, les oiseaux reprirent leur chant, les arbres se remirent à faire bruisser leurs feuilles sous la brise d'été.

Jamais Fanch n'aurait pu imaginer à quel point il était le centre de la fête, ce jour çi.

Se tournant vers Bahia, il ajouta :

Allons y mon ami, que la cérémonie commence !!
Sanzillusion a écrit:
Un homme sombre, titubant venait de faire son apparition.
Sanzi sentit soudain, comme une tension quitter son amoureux.

"Ce doit être lui le Fanch tant attendu" pensa-t-elle en recevant le baiser du chat avec plaisir.

ça devait vraiment être quelqu'un d'important aux yeux de Goo pour qu'il soit si soulagé de le voir arriver.

La fête qui semblait comme suspendue, allait pouvoir reprendre son cours.

Il manquait forcément des invités qui retenus chez les moines, qui sur les routes... Mais quelle que soit l'heure à laquelle ils arriveraient, ils seraient les bienvenus.


Citation :
Allons y mon ami, que la cérémonie commence !!

lança joyeusement Goo à l'attention de Bahia.

"oui ! que la cérémonie commence ! " répéta sur le même ton la Sanzi, comme un perroquet.
Blotus1er a écrit:
le non mariage suivait son cours, dans un ordre un peu dispersé, ça devait être comme ça les non mariages !
blo s'etait calé dans l'assistance, il avait salué la fée, bahia, cassy qu'il avait trouvé un peu triste et puis bien d'autres invités..
Le grand moment allait arrivé, mais blotus se demandait à quoi allait bien pouvoir ressembler une non alliance...
Il observait tout cela avec beaucoup d'attention avec au moins autant d'attention que l'installation du buffet à quelques mètres de là ...
--La_dame_blanche a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 368045605396031


Balançant ses jambes dans le vide, Blanche, les deux bras en appui sur la branche regardait le spectacle qui se déroulait dessous.
Des amis qui se retrouvaient, des cris de joie de se revoir, des tapes amicales, des rires, des embrassades.
Elle était à la fête, Blanche ! ça lui changeait agréablement des flots marins.
Sur la branche opposée, apparut soudain un écureuil. Depuis combien de temps n'en avait-elle pas vu ? Mais... Que faisait-il ? Voilà que la bestiole facétieuse balançait des noisettes sur le crâne d'un gamin.

Blanche éclata d'un rire en cascade inaudible pour le commun des mortels.

"Nan mais ! Quel belliqueux cet écureuil ! " s'insurgea la vaporeuse. "Attends un peu...." s'amusa-t-elle.

Doucement, elle souffla un air glacial, ébouriffant le poil roux de l'animal. Mais alors qu'elle s'apprêtait à poursuivre sa farce, elle sentit une ombre là, au-dessous.

Elle se pencha. Rien. Pourtant, c'était sûr, elle avait senti une présence. Pas une présence de vivant, non.
Plutôt, cette sensation de froid propre aux âmes errantes, comme elle. Celles qui n'ont pas trouvé le chemin et qui sont restées coincées entre les deux mondes.
Il y avait un errant, ici, autre qu'elle. Un timide à priori. Pas un de ceux qu'elle avait rencontrés dans les profondeurs de l'océan. Ceux là-bas, ils étaient plutôt marrants... enfin, pour les plus sympathiques, parce qu'il y en avait d'autres qu'il lui avait fallu mater. Mais bon, c'était d'assez bons bougres malgré tout. De pauvres errants malheureux.

Celui qui était là, dessous, n'osait pas approcher, se cachait. Cela l'amusa.
Elle étendit son bras vaporeux, l'allongea à volonté, lui fit contourner l'arbre, passa sa main sur les feuilles de la branche qui effleurait le sol.
Bahia7 a écrit:
Deux minutes lui disait-il...bien improviser, meubler, mais faire vite...

Suspendu aux paroles de Goo, à la nature qui s'était éteinte à ce moment précis.
Tout semblait être au ralenti, quand tout à coup, Ô temps suspend ton vol (oui, je sais elle était facile)...un cheval, sorti de nulle part, semblait voler, sans toucher le sol, légèrement de droite à gauche, frôlant l'herbe tendre, si généreusement arrosée en Bretagne.

Il approcha ainsi, tel un héros, chacun retenant son souffle, le soleil se cachant derrière les nuages, et ne faisant apparaître ses rayons qu'à l'aube d'un nouvel espoir, celui de voir apparaitre le fameux Fanch.

Pendant ce temps, Bahia sourit à Sanzi, et lui proposa discrètement sa gourde, comme s'il voulait s'entretenir avec elle, pour quelques détails relatifs à ce non-mariage. Mine rien, il reprit la parole.


Surtout en ces temps troublés, l'union de deux personnes reste un des plus beaux symboles que la vie nous donne, celui de fraternité, d'amitié et d'amour que peuvent se porter des êtres entre eux.

Se tournant vers les témoins

Si vous voulez bien vous avancer...

Se tourne vers Goo en chuchotant: "T'as prévu des non alliances ou faut que j'improvise?"
Fanch a écrit:
...La sobriété est pour les sots et les enfants...."

Prenant le colosse roux dans ses bras; Fanch lui dit de sa voix rauque:


Ben..mes félicitations mon vieil ami!
Voila non épouse digne de toi!
Je vois ,que comme moi,tu aimes les femmes comme la bière,brune avec du caractère!
Lui chuchotant,de-suite après:
Pour ce qui est de ta commande; elle est sur moi;dis moi quand je te donnes cela,c'est bien trop important pour que je gardes cela sur moi,ne sachant pas comment je vais finir ce soir...ou demain matin.


Faisant un tour d'horizon de son regard d'acier...vitreux,Fanch chercha assidument sa compagne.

"...Comment nous perçoivent les nuages?...."
Glaria a écrit:

Glaria était un peu perdu dans cette assemblée de personnes qu'elle ne connaissait point.

Elle avait été agréablement surprise d'avoir été invitée par goo et sanzi, qu'elle ne connaissait nullement.

Elle était venue avec son compagnon... mais ils s'étaient perdus du vue en cours de route. Il était invité à ce non-mariage et elle savait qu'il en avait eu une grande fierté.
Aussi, en venant ici, elle espérait le retrouver.

Elle regarda un peu partout, se mettant sur la pointe des pieds afin de dépasser quelques têtes qui se trouvaient devant elle.

Puis elle le vit... son cœur commença à battre la chamade. Elle lui fit de grand signe de la main, tout en s'approchant de lui et de goo.

Elle s'avança donc d'un pas rapide vers lui pour se retrouver à un pas d'eux.

Elle se tourna vers le grand colosse roux en lui souriant et les personnes qui l'entouraient..


Demat d'an holl ! Veuillez m'excuser !!!

Puis elle se tourna vers son compagnon et mit sa main dans la sienne tout en croisant ses doigts avec les siens. Elle s'avança vers son oreille et lui murmura quelques mots.

Mais tu étais où ? Tu m'as manqué, toi ! Et j'oubliais mon coeur... da garan !.

Elle en profita pour lui faire une bise sur la joue puis se mit en retrait afin que la non-cérémonie puisse continuer en espérant ne rien avoir interrompue.

Puis soudain, elle se posa une autre question... Mais où se trouvait son autre compagnon... Elle regarda autour d'elle levant les yeux sur les cimes des arbres...

"René !!!!" se disait-elle... "Où t'es encore passé, toi ! tsss... derrière une belle colombe sûrement..."

Puis soudain, un bruissement léger dans un arbre, un roucoulement se faisant entendre... un sourire de soulagement de la belle lorsqu'elle vit quelques plumages se présenter sur l'une des branchages de l'arbre. "
--La_Dame_Blanche a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 368045605396031

Toute occupée qu'elle était à chercher l'ombre qu'elle était certaine d'avoir ressentie, Blanche ne fit pas attention à la colombe.

Sans gêne, le piaf se posa sur l'épaule aérienne de la revenante, déchirant son voile éthéré. Elle tourna la tête vers l'audacieux et d'une pichenette l'envoya voler plus loin.
Quelques plumes voltigèrent autour du volatil indigné qui ne demanda pas son reste et alla se poser sur une autre branche.

La Dame Blanche fit résonner son rire cascade que seuls les esprits pouvaient apprécier, et reprit son exploration à la recherche de l'ombre.
Fanch a écrit:
Retrouvailles et joie de toutes âmes,la sienne était légère et souriante de partager moment avec gens bien,sa douce et son vieil ami à l'épiderme inégalable..
Alors que d'une main il tenait celle de sa promise,et del' autre; de même taille d’ailleurs,essayait fort agilement,d'ouvrir le bouchon d'une fiole;pleines de douceurs au gosier qui si connait.


"Oh joie de vivre "...aurait pus être chanter par un barde, si il y en avait eu présent à ce moment là, qu'un druide de son côté,aurait fort bien pu senti présence,inhabituelle dans les parages...

Les forets présentes en similitudes avec une cité,qu'il si trouves des arbres.
Googoo a écrit:
Goo écouta les belles paroles du maître de cérémonie, paroles qui lui allaient directement au cœur. Oh oui, de l'amour, il en portait, pour sa petite souris. Son visage était sérieux, impassible, mais pas pour autant fermé. C'était l'un des moments les plus importants de sa vie, et il le savait bien.

Mais quand Bahia vint lui murmurer : "T'as prévu des non alliances ou faut que j'improvise?", le colosse éclata de rire.

Les "non-alliances", elles venaient à peine d'arriver, en même temps que son retardataire de témoin !!

Se tournant vers ledit témoin, lui adressant un large sourire, il esquissa d'un geste de la tête, puis tendit discrètement la main. Il ne les avait que trop attendus, ces deux anneaux, et il préférait les savoir en sa possession, ne sachant pas s'il allait encore falloir attendre que Fanch fasse son apparition après qu'une quelconque biture soit passée par là.

Les deux morceaux de métal tombèrent dans le creux de sa main...

Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Anneaux3

Jetant un rapide coup d’œil aux deux bijoux, son visage s'illumina, et son sourire s'agrandit encore. Ils étaient parfaits !!

Le géant se retourna vers Bahia, qui avait vu le petit manège, et lui adressa un nouveau signe de tête.

Tout se déroulait à merveille...
Sanzillusion a écrit:
Il se passait des trucs bizarres.

Des noisettes qui tombaient des pommiers...
Des plumes qui volaient sans raison apparente...

Des objets qui passaient de main en main, sans qu'elle puisse voir quoi... Mais ce qui était certain, c'est que ce n'était pas des bouteilles.

Et si, en ce qui concernait les noisettes et les plume Sanzi n'y pouvait rien, elle attrapa la grosse main de Goo pour savoir ce qu'elle refermait. Mais les doigts étaient fermement repliés sur l' objet.

"C'est quoi dans ta main ? C'est quoi qu'il t'a donné Fanch ? Montre !" demanda la curieuse.

Il avait l'air tout content, son amoureux, tout fier aussi. Rhoo ! mais allait-il ouvrir cette main, oui ou non ?

Elle trépigna comme à son habitude, et bien que sachant qu'il n'en ferait rien parce que cela l'amusait, elle le supplia :

"Goo ! Montre !"


Mais Bahia appelait déjà les témoins... Ben tiens ! Oui, au fait ! les témoins... Ils étaient passés où les siens ?

Discrètement, elle se pencha pour regarder sous les tables, pour s'assurer qu'ils n'étaient pas déjà ronds comme des pois...
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Missanges

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Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )   Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty30/8/2011, 11:40

--L.ombre_dans_la_mare a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Fantome1

Visiblement, cette blanche apparition n'était point effrayée, elle, de toute cette agitation qui l'entourait.

Elle s'en prenait aux bestioles autour d'elle, congelant sur place un écureuil, repoussant du bout de ses doigts vaporeux une colombe.

Puis soudain, l'apparition se mit à rire. Un rire qui ressemblait à de l'eau chantante, ce doux tintement que font les eaux des rivières en dansant sur les cailloux.

Les pauvres yeux vitreux de l'Ombre ne pouvait se détacher de cette belle et vaporeuse apparition. Il la trouvait belle, dans son halo blanc.

L'Ombre ne s’aperçut pas qu'une main s'approchait de lui, trop occupé qu'il était à suivre la lente chute des plumes blanches du piaf.

Il sursauta quand les feuilles qui le dissimulait se mirent à bruisser, laissant échapper un pauvre cri qui sembla venir du fin fond des ténèbres.
Dave91080 a écrit:
comme d'hab dave arriva le dernier a la cérémonie , à croire que c'est sa marque de fabrique mais heureusement il n'avait rien rater ^^.
dave alla voir gogoo , sortis une flasque de prune et but un grande gorgée et lui offrit
"bois l'ami c'est une vielle tradition de st pol le marier doit boire sa rasade avant de dire oui " et lui chuchota donne en a bahia ou il va être ronchonchon sur ce il vit la marier qui le regarda de travers ^^.
dave lui fit un grand sourire et alla poser ces humbles fesse avec ces amis
Googoo a écrit:
"Goo ! Montre !"

Non non et non, il ne comptait pas lui montrer ce que lui et son filleul avaient préparé pour ce grand jour.

Se redressant, faisant face à Bahia, il s'attendait à ce que celui çi démarre la cérémonie quand soudain, une main se posa sur son épaule.

A peine eut il le temps de se retourner qu'il se retrouva avec une flasque de prune dans les mains...

Dave !!!

Le colosse ne put s’empêcher de se remémorer à cet instant toutes les aventures qu'ils avaient vécu ensemble à la grande époque... Il se souvint surtout de la façon dont les politains l'avaient accueilli, et accepté au sein de leur armée, lui, le rohannais...

Levant le coude bien haut, il avala une longue et gouleyante gorgée du divin breuvage avant de la tendre à Sanzi...

Tiens ma jolie, ma très très jolie petite souris, pis après, paye le coup au maître de cérémonie, pasque mine de rien, faut que ca avance un peu, y'a des francoys qui nous attendent !!

Le géant éclata de rire.
Bahia7 a écrit:
Bahia d'arrivées en événements, était complètement paumé, enfin presque, si un délicieux nectar ne s'efforçait pas de lui raffraîchir le gosier et les idées.

Goo lui présenta les alliances, qui étaient extrêmement soignées, il faut bien l'avouer. D'un regard, il regarda Le géant, et lui dit, en espérant qu'il ait la bonne idée de passer la bague au doigt de sa douce, à cet instant précis:


Goo, est-ce que tu acceptes de te lier pour toujours à Sanzi, que ce soit dans la joie ou dans la peine, d'affronter à ses côtés les aléas de la vie, de lui fournir régulièrement du chouchen, jusqu'à plus soif?

Sourire à peine caché du maître improvisé de cérémonie
Sanzillusion a écrit:
La main hermétiquement close que l’objet que convoitait la Sanzi, Goo secouait la tête en signe de dénégation.
Non, il n’écarterait pas les doigts. Plus têtu que lui, elle ne connaissait pas… enfin, si, il y avait elle.

Mais alors qu’elle allait employer une ruse toute féminine pour arriver à ses fins, arriva enfin Dave.
Le visage de Goo s’illumina. La jeune fille en fut toute heureuse. Elle savait que ce serait une bonne surprise pour lui.

Une accolade, une rasade, un Dave qui la nargue… Ben, et moi ? Ah, mais ça n’allait pas se passer comme ça ! Il avait bien fait de lui apprendre à manier le bâton ! Il ne perdait rien pour attendre, namého ! La vengeance serait terrible. Elle le provoquerait en combat singulier sur la plage de Kastell le moment venu.
Enfin, heureusement que Goo, qui la connaissait bien et ne voulait surtout pas avoir à être confronté à des représailles sanglantes, lui passa la flasque de Prune qu’elle s’empressa de siffler avant que Dave ne la lui chipe.

Quand tout à coup Bahia prit la parole pour interpeler Goo.
Les choses sérieuses commençaient…
Googoo a écrit:
D'un coup, comme si le tonnerre venait de s'abattre sur lui, la voix de Bahia le surpris et le fit se taire. Les mots prononcés par son ami le transpercèrent de part en part, telles des flèches ardentes sur un champs de bataille.

Son cœur bondit dans sa poitrine, et sa main serra celle de Sanzi. Dans son autre main, les deux anneaux étaient tout aussi enserrés. Ses yeux se plissèrent, il détailla chaque mot.

Lié... Pour toujours... Sanzi... Joie... Peine... Aléas... Vie... Chouchen... Soif ???

Oui, soif, il avait très soif à cet instant, sa bouche était sèche, sa langue collait à son palais, ses lèvres le brulait, sa gorge semblait rappeuse et âcre...

Il venait pourtant d'avaler une longue rasade de prune, mais rien n'y faisait...

Déglutissant avec peine, il tourna son visage vers la p'tite souris. Ce n'était pas le moment de flancher...

Il plongea son regard noir dans le sien, vert émeraude. Il la détailla, comme si il s'agissait de leur première rencontre.

Il déglutit une nouvelle fois...
Sanzillusion a écrit:
Rester calme. Surtout, rester calme.

Sanzi avait bien entendu tous les mots prononcés par Bahia à Goo et aussitôt, elle avait sentit la main de son amoureux se serrer autour de la sienne.
L'émotion du chat était palpable. Elle aurait pu jurer qu'elle entendait battre le coeur de son homme, tant il devait battre fort.
De toute évidence, le regard noir cherchait la réponse à la question dans le regard vert.

Ne pas le lacher. Surtout ne pas le lacher.

Elle accompagna son sourire d'une légère pression rassurante de la main.

Oui, ils avaient raison.
Googoo a écrit:
Le temps semblait s'être arrêté à cet instant... Plus aucun bruit ne se faisait entendre. Le vent, les oiseaux, les feuilles, tout semblait figé.

A cet instant, il put lire toute la sincérité, tout l'amour et toute l'admiration que lui portait la jeune femme.

Oui, ils avaient raison.

Alors, souriant de toutes ses dents, le géant, le colosse de Rohan, celui qui avait connu tant d'aventures, tant de plaisirs mais aussi tant de malheurs, tant de moments forts, tant de moments de doute... Cet homme là, prenait un nouveau départ dans la vie. Il allait s'unir à Sanzillusion, la très très jolie mairesse de Kastell Paol, cette jeune et frêle jeune femme qu'il avait rencontré par hasard presque.

Finalement, la vie est bien faite, et c'est tous ces petits riens qui font ces petits tout...

Oui, je le veux... Plus que tout...

Les mots étaient sortis de sa bouche sans retenue aucune, avec toute la sincérité qu'il éprouvait à cet instant.

Ses mains se desserrèrent, et, lâchant avec regret celle de sa jolie brune, il prit avec soin dans son autre main l'anneau qu'il avait fait façonner par Fanch, et, prenant avec délicatesse la main de Sanzi, le glissa à son annulaire. Puis il déposa un long baiser sur le dessus de cette main maintenant ornée comme il se doit, regardant la jolie non-mariée par en dessous, le regard malicieux.

Ca allait être son tour...
Bahia7 a écrit:
Bahia écouta ce silence, non qu'il soit lourd et signe de tension, non, il n'était pas de ces silences là. Il s'agissait davantage de ceux sur lesquels reposent une décision importante, de celle qui porteront le poids de votre destin à jamais.

C'est ainsi, que dans cet espace intemporel, ici et maintenant, deux destinées se liaient pour toujours.

La réponse de Goo, évidente en soi, quand on les connaissait, n'en était pas moins émouvante.

L'anneau, symbole d'union, glissa le long de l'annulaire de Sanzi, sans la moindre difficulté, jusqu'à ne former plus qu'un, et sceller ainsi leur vie commune à jamais.

Dans un sourire à peine caché, il se tourna alors vers Sanzi.



Sanzi, est-ce que tu acceptes de te lier pour toujours à Goo, que ce soit dans la joie ou dans la peine, d'affronter à ses côtés les aléas de la vie, de lui fournir régulièrement du chouchen, jusqu'à plus soif?
Sanzillusion a écrit:
D'un coup tout s'accéléra.

Goo, d'une voix grave et affirmée avait déclaré publiquement vouloir s'unir à elle d'une façon toute non officielle, comme ils l'avaient souhaité.

Et alors qu'elle ne s'y attendait pas, il avait glissé un anneau à son doigt scellant sa promesse et embrassait sa main avec tant de tendresse qu'elle en eut le souffle coupé.

Abasourdie, Sanzi en était encore sans voix alors que Bahia, enchainait déjà :


Citation :
Sanzi, est-ce que tu acceptes de te lier pour toujours à Goo, que ce soit dans la joie ou dans la peine, d'affronter à ses côtés les aléas de la vie, de lui fournir régulièrement du chouchen, jusqu'à plus soif ?


Panique générale.
Tous les signaux d’alerte qui clignotent.

Se lier pour la vie ? Elle s’imagine déjà pieds et poings liés. Elle voit les barreaux d’une cage l’encercler. Elle sent déjà le carcan l’entraver.

Le cœur affolé qui bat désordonné. L’oppression qui empêche de respirer.

Dans sa tête, c’est le sauve-qui-peut. Partir d’ici… et vite ! et loin !
Un coup d’œil vers la porte du jardin.

"Pas loin finalement.
Suffit de courir.
Ya du monde partout.
Balancer mes sabots pour aller plus vite.
Et si on me retient ?
Pour aller où ?
Personne ne pourra me retenir.
Et le mioche ?
Bruges
Et la robe ?
Je cours vite de toute façon
Il est où le mioche ?
La robe va me gêner pour courir
Et mes sabots ?
Il court pas vite le mioche
Besoin d’air
Et Goo ?
Pourquoi y a plus d’air ?
Je peux pas le laisser là, le mioche
Comment je les récupère mes sabots, après ?
Je sais pas si y a un bateau
Je l’emmène, Goo
Qu’est-ce que je fais là ?


Clouée sur place,les jambes ne la soutenant plus, les oreilles bourdonnantes, les pensées fusant dans tous les sens, l’esprit complètement confus, combien de temps s’est-il déroulé depuis la question ?
C’est elle ou bien tout le monde s’est tu ?
C’est quoi cette chaleur glacée qui l’a envahie ?
C’est quoi ces petits papillons lumineux devant ses yeux ?
C’est quoi ce sifflement dans ses oreilles ?

"Fermer les yeux et dormir.
Voilà ! C’est ça ! Dormir !
Faut que je dorme.
Au moins m’asseoir
Après je cours
J'emmène Goo
J’attrape le mioche au passage.

Il a dit quoi Bahia ?"

Trou noir.
Plus de son.
Plus d’image.
Elle qui les aime tant, elle tombe dans les pommes.
Arkazhot a écrit:
"Yoooo Haaaa Huuuu"

Son cheval s'arrêta net, et lui vida les etriers et la selle... et atterri la tete la premiere dans
la mare. Kastell Paol, revoilà le maladroit !

Sppplatch ! *

Arrivée discrete du voyageur trempé alors que la cérémonie semblait déjà bien engagée


*la narration vous informe qu'elle ne retransmettra pas la bande sonore des paroles exquises que le cavalier conta à sa fidele monture...


[Diantre croisure de posts, je continue donc]

Arrivé à l'arrière, il se faufila dans la foule et reconnut nombre d'amis... Les revoir en ces lieux en ces moment si troublés.

Et Sanzi s'effondra sur le sol...
Googoo a écrit:
Le géant avait tourné son regard vers Bahia, et buvait littéralement ses paroles.

Son visage affichait toujours un large sourire, son cœur bondissait dans sa poitrine, son esprit était léger, sa main toujours sur celle de Sanzi...

Enfin...

Qui était sur celle de Sanzi...

Pasque là, elle glisse, la main de Sanzi, dans la sienne, mais qu'est ce qu'elle fait, elle la retire, elle ne veut plus, elle doute, elle refuse, elle dit "Non", elle s'en va, elle le laisse, elle le quitte, lui, le chat, après lui avoir tourné autour, des semaines, des mois, maintenant, devant l'autel de fortune, devant Bahia, devant ses mais, devant sa fille, devant leurs témoins, elle lui lâche la main, elle...

Ses yeux s'écarquillèrent, sa respiration se bloqua, tandis qu'il sentait à présent les fins doigts quitter complètement sa grosse paluche.

Tournant lentement ses yeux vers celle qui venait de lui arracher le cœur, de le piétiner, de lui cracher dessus (et autres infamies dont je vous fait grâce)...

Et là, il la vit affalée de tout son long sur l'herbe, qui avait amorti le bruit de sa chute.

Posant un genou à terre, chassant de la main les vilaines idées qui étaient venu lui traverser l'esprit, il passa son bras droit derrière la nuque de la petite souris, l'autre bras derrière ses genoux, et la releva, légère comme une plume.

Puis, avançant à grandes enjambées, il se fraya un passage dans la foule des invités, et l'allongea sur la première table à sa portée...

Plongeant sa main dans sa poche, il en retira sa flasque ornée de la salamandre, l'ouvrit d'un coup de dents et l'approcha lentement des lèvres rosées de la très TRÈS jolie mairesse.

Ma jolie, ma p'tite souris, réveille toi, boit, çà va te faire du bien...
Sanzillusion a écrit:
Elle était bien. Enfin elle dormait paisiblement, douillettement dans les bras de Goo.

"Ourff ! C'est quoi cette histoire ?" se dit-elle l'esprit embrumé., alors qu'elle sent le bois dur contre son dos. "C'est déjà l'heure de se lever ?" Elle ouvre un oeil, rencontre le regard velours noir de Goo penché au-dessus d'elle et sourit. Pourquoi semble-t-il inquiet ?

"Bah, qu'est ce qu'il a ? " réussit-elle à penser.

Sortant peu à peu de sa torpeur, elle se remémore ses derniers instants de lucidité. Mince ! Elle a fait un malaise balèze. Faut qu'elle se reprenne, la nana ! Va pas se donner en spectacle comme ça, namého !
Vite, une pirouette !

Elle fait un large sourire et noue ses bras encore flagadas autour du cou de Goo qui lui propose une lampée de son alcool favori.

"Ben dis donc ! qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour avoir un coup à boire par ici ! " lance-t-elle espiègle pour détendre l'atmosphère.

La (encore) jeune fille se redresse et siffle une bonne rasade pour se remettre de ses émotions.

Elle regarde les invités attroupés autour d'elle et leur sourit.

"Vous en faites pas ! Ma réponse à la question de Bahia est : OUI !! OUI, OUI ,OUI, OUI ! enfin, sauf pour le chouchenn... faut pas oublier aussi la PrunàVampi ! sinon, chui pas d'accord ! pis aussi le cidre de ma ferme !
Pis faut qu'il me fasse sa fameuse omelette, pis qu'il aille puiser l'eau, pis..."


C'est alors qu'une petite main lui tire la manche.

" Dis, ssssSanzi, tu veux bien te taire ? Tu causes trop ! J'ai faim moi, hein ! Alors laisssssssse Bahia finir son truc pour qu'on mange rapido !" rouspète le mioche.
Googoo a écrit:
Goo la regarda sortir de son coma, tel un diable hors de sa boite.

La petite brune se mit à débiter un nombre incalculable de mots, les uns après les autres, sans forcement de suite... Ca causait chouchen, prune, cidre, omelette, eau...

A se demander si elle avait encore toute sa tête, la pauvrette !!

Il fallait un truc pour lui remettre les idées en place...

Et tandis que ce foutu mioche (mais il est à qui, ce marmot ? pasque moi j'ai dejà donné hein !!) lui tirait la manche, et que ca semblait faire marrer la non-mariée, il avait toujours ce second anneau dans la main le géant...

Et il n'allait quand même pas se l'enfiler tout seul...

Ca aurait fait un peu bizarre, là, au milieu de toute cette foule, rassemblée pour eux...

Mais il ne pouvait pas non plus le lui coller dans la main en lui disant que c'était à elle de le lui mettre...

Y fallait ruser là sur ce coup...

Glissant sa main dans celle de Sanzi, chose pas facile au vu de la différence de taille entre la grosse paluche poilue et la frêle main de la jeune fille, il l'ouvrit lentement, pour qu'elle sente le morceau de métal.

Dis, toi, t'as pas oublié quelque chose ? vint il lui chuchoter à l'oreille, profitant de l'occas pour y glisser un petit bisou.
Sanzillusion a écrit:
Elle allait finalement tout à fait bien. Soulagée d'en avoir fini avec cet instant qu'elle redoutait tant.
En fin de compte, ça n'avait pas été si terrible que ça de dire OUI à l'homme qu'elle aimait.

Elle ne le quittait pas des yeux, le regard éperdu d'amour. Cet amour qui était comme une évidence, une simplicité toute bête, sans faux-semblant. Une belle complicité les liait ces deux là.Pourtant ils avaient bien failli se perdre. Il l'avaient échappé belle ! Mais, ils se prenaient comme ils étaient, avec leurs qualités et leurs défauts... Enfin, ses qualités à elle et ses défauts à lui !

Et pour la remettre totalement de son émoi, le géant vint lui glisser un baiser au coin de l'oreille comme elle aimait
.

Citation :

Dis, toi, t'as pas oublié quelque chose ?

Ces quelques mots furent accompagnés d'un objet que Goo déposa au creu de la main de Sanzi.
La jeune fille ouvrit la main pour y découvrir un second anneau.

"Encore un ? s'exclama-t-elle stupéfaite. Ah ! Mais là, ça fait vraiment beaucoup ! Fallait pas, Goo !"

Heureusement confuse, elle déposa un baiser sur les lèvres de son amoureux et entreprit d'enfiler l'anneau.
L'annulaire gauche étant déjà occupé, elle essaya l'annulaire droit.

"Arff ! trop grand ! " se dit-elle.
Néanmoins (et non pas nez en moins^^) elle garda un sourire confiant pour pas décevoir son colosse qui la regardait l'air intrigué, et essaya de passer l'anneau à son majeur... toujours trop grand.
La situation devenait critique pour elle.

"Chui désolée, mon amour, mais là, cet anneau est franchement trop grand pour moi !" lui dit-elle d'un air penaud en tendant la main pour le lui rendre.
Ce faisant, son regard tomba sur l'inscription gravée sur l'alliance : Goo.

Elle comprit soudain, et partit de son rire en éclats.

"AAAHHH ! C'est pour toi !! "

Le fou rire la saisit, se moquant d'elle-même.
Hilare, elle se serra dans les bras de son homme, s'attendant à ce qu'il dise : "Kinder", puis s'écartant légèrement de lui, elle plongea son regard vert dans le velours noir de celui du non-marié et le plus solennellement qu'elle put lui dit :

"Goo, j'ai l'honneur de te demander ta main, pour y passer cet anneau qui scellera publiquement notre amour."

Le plus tendrement du monde, elle attrapa la main de Goo et y glissa l'alliance à l'annulaire qu'elle embrassa.


"Ah ben oui, il te va mieux qu'à moi, c'est sûr !
" ne put-elle s'empecher de commenter.
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Missanges

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Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 )   Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Empty30/8/2011, 11:46

--La_Dame_Blanche a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 368045605396031

Un mouvement de foule dans la prairie.
"Tiens, la fille en rouge est tombée. Serait-elle morte ? " qu'elle s'interroge un petit instant, la dame Blanche.
Curieuse, elle s'approche quand même pour s'en assurer, mais elle n'y croit pas vraiment. L'esssence de cette vie ne sort pas du corps de la fille.

"Bah, juste une vulgaire étourdissement"

Elle hausse les épaules et reporte son attention à l'ombre qui, à présent elle en est sûre, se cache sous les feuilles de l'arbre.
Blanche se laisse glisser le long du tronc et vient s'assoir au bord de la mare, non loin de la branche pendante.
Nonchalamment, elle plonge ses orteils dans l'eau et s'amuse à essayer je faire bouger la pièce d'eau, en vain.

Tout à coup, elle se sent éclaboussée.

"M'enfin !
"s'étonne-t-elle joyeusement en voyant un vivant tomber la tête la première dans l'étang. Alors s'amuse à attraper une grande feuille de nénuphar, et délicatement la pose sur le sommet du crâne du maladroit.
Il y avait longtemps qu'elle de s'était pas tant amusée.
Pour autant elle ne désespère pas de voir sortir l'ombre de sa cachette. C'est qu'elle est curieuse, la dame Blanche. Pis elle aime bien faire de nouvelles connaissances.
Elle aimerait bien savoir, est ce un enfant, un homme, une femme, un animal
?
Elle profite alors du plongeon involontaire de l'humain pour asperger d'eau les feuilles de la branche derrière laquelle, elle espèrait débusquer un nouvel ami.
Googoo a écrit:
Affichant un large sourire, maintenant que Sanzi avait repris ses esprits, et qu'elle lui avait passé l'anneau au doigt, le géant invita les personnes présentes à se joindre à eux pour un banquet mémorable.

Et maintenant, tous à table !! Que la prune et le chouchen coulent à flots, que nous fassions ripaille, buvons, mangeons, dansons, rions, jouons... Aujourd'hui est jour de fête, oublions les armées qui viennent à nos portes, salir le sol sacré de Breizh !!

Comme galvanisé par ces propres paroles, le géant attrapa le premier godet qui se trouvait à sa portée et le leva.

Vive la non-mariée !!!
Bahia7 a écrit:
Tout se bousculait dans la tête de Bahia...

L'arrivée fracassante d'Arka, les échanges de voeux, les sourires, la complicité, les bagues aux doigts, le malaise de Sanzi,Goo veillant à son chevet...On se serait cru dans un de ces contes qui finissait bien heureusement. Il avait le regarde hagard.

Il eut juste le temps d'ajouter...


Je vous annonce donc officiellement "non marié"
...

...que Goo, le colosse, pensait déjà à manger...

Bah en même temps, il avait raison, c'est qu'il faisait soif. Il alla donc tout simplement féliciter les deux amoureux.
Sanzillusion a écrit:
Citation :
Je vous annonce donc officiellement "non marié"...

Ainsi, ça y était ! C'était fait !
La p'tite souris était officiellement non-mariée, mais réellement unie au plus merveilleux des chats.

Elle n'en revenait pas. Elle était toute contente de voir ses amis réunis, même Arka qui venait de faire un long voyage et qui était arrivé juste à temps. Il avait dit : j'arrive ! et pour arriver, il était arrivé, ça oui !
Discret...

Cependant, il lui semblait qu'il manquait quelque chose. Elle n'aurait su dire qui, mais un truc clochait.

Elle récapitula mentalement tout en papotant avec les uns et les autres :
Il a dit oui ; J'ai dit oui ; il m'a passé l'anneau au doigt... elle sourit, émue en regardant le magnifique anneau que Fanch avait forgé et gravé. Je lui ai passé l'anneau. Mais bon sang, qu'est ce qui manque ? Manque un truc c'est sûr ! mais quoi ?"

La main dans celle de son amoureux, le couple devisait de tout et de rien avec leurs invités, buvant, riant... mais la nouvelle non-mariée cherchait toujours ce qui n'allait pas.

quand soudain :

" Eurêka ! Il a pas dit : " vous pouvez embrasser la non-mariée !" s'écria-t-elle toute heureuse d'avoir enfin trouvé ce qui la tracassait.
Gwilherm a écrit:
Gwilherm, après un plusieurs jours passés chez les moines, avait eu beaucoup de choses à faire en ces temps troublés en Bretagne, au point d'en oublier le "non-mariage" - concept qu'il ne comprenait en rien - de Sanzillusion et de Googoo.

Il y avait pourtant été convié en tant que quatrième témoin de la jeune femme. Aussi, lorsque cet événement lui revint en mémoire, alors qu'il avait une après-midi devant lui, le Harscouët se décida à s'y rendre, même s'il était fort probable que tout soit déjà fini. Il monta sur son cheval et prit le chemin de la "non-noce" à grande vitesse.

Il arriva tout juste au moment du baiser - quel timing ! - et, encore sur son destrier, une fois les deux "non-époux- décollés l'un de l'autre, et bien qu'à une bonne distance, il dit d'une voix forte.


Vive les non-mariés !

Le Bréhatin n'avait toujours pas saisi le principe de la chose, mais avec Sanzi, rien n'était jamais simple alors fallait s'y faire. Après un regard sur l'ensemble des personnes présentes, ne manquant pas de distinguer immédiatement Pelotine, il descendit de son cheval, l'attacha à un arbre puis se dirigea vers le lieu de la cérémonie.
Hugo. a écrit:
On avait demandé au prélat de venir vérifier une drôle de cérémonie. Certes il n'y était pas invité mais on oserait pas sortir un évêque.
Il n'avait jamais été confronté à ce genre de problème depuis ses voeux . S'approchant discrètement il avait prit soin de bien mettre en évidence ses habits religieux, une soutane avec un ruban violet, sa médaille d'évêque autour du cou, un livre des vertus à la main gauche, un vrai prêtre en l’occurrence...
S'approchant d'un homme qui semblait apprécier la fête il demanda.


Pardonnez moi messire ? Qu'est-ce donc cela ?

L'homme ne prêtant pas attention répondit simplement.

C'est le non-mariage de Googoo et de Sanzi !

Presque choqué le prélat continua de poser ses questions.

Et qui se permet de célébrer ça ?

C'est le baron Bahia !

Il prit le temps de bien noter tout les éléments avant de remercier l'homme.

Je vous remercie messire, bonne journée.

Faisant signe à un frère de s'approcher il lui confia.

Mon frère je crois que nous allons devoir rappeler à la noblesse qu'elles sont ses devoirs envers la Foy et que nous allons rappeler à nos fidèles ce qu'est le chemin de la vertu s'ils veulent reposer à coté du Très Haut...


Restant un peu à l'écart de la cérémonie, il contemplait la scène avec dégout et tristesse, il ne manquerait en rien de réagir fermement comme cela devait se régler.
Sanzillusion a écrit:
Alors qu'elle faisait le tour de ses amis, Sanzi avise une soutane un peu à l'écart et reconnait Monseigneur Hugo.
Tout heureuse de le voir là, elle entraine Goo vers l'homme d'Eglise pour faire les présentations.

"Demat Monseigneur Hugo ! Quel plaisir mais aussi quel honneur de vous voir à notre fête ! Permettez que je vous présenté Goo, mon amoureux."

Elle aurait bien fait une bise à celui qu'au fond d'elle elle appelait Hugo tout simplement, mais elle savait qu'elle devait se tenir, on le lui avait suffisamment répété.

"Vous êtes là depuis longtemps, Monseigneur ? Vous avez vu ? On vient de se déclarer publiquement notre amour avant le grand saut à l'Eglise. Là, c'est officiel, on ne me refera pas le coup du "Je t'épouse, je t'épouse plus". Nous venons de nous engager à nous épouser..."

Elle sourit toute heureuse et regarde Monseigneur Hugo.

"Je voulais des fiancailles officielles. Voilà, c'est fait."

Elle lui tendit un verre de chouchenn pour trinquer avec lui.
--L.ombre_dans_la_mare a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) Fantome1

Toute cette agitation effrayait l'Ombre. Elle commençait à se dire qu'elle aurait du rester au fin fond de sa mare, dans le calme et les ténèbres.

Ses pauvres yeux globuleux scrutaient les alentours, cet homme qui avait sauté dans sa mare, cette forme blanchâtre qui semblait s'amuser de la situation, les humains qui ripaillaient, cet autre humain à l'air hautain et coincé, qui les dévisageait à l'écart.

De bien mauvaises ondes semblaient émaner de cet homme, dont le visage, crispé et tendu à l’extrême, laissait paraitre de bien mauvaises pensées. Qui était il ? Que faisait il à l'écart ? Avait il l'intention de faire du mal à quelqu'un ? A un des nombreux enfants qui couraient autour de la mare, peut être ? Comptait il en pousser un dans l'eau ? Lui faire connaitre le même sort que, jadis, l'Ombre ?

Et l'Ombre n'aimait vraiment pas ce qu'elle ressentait à cet instant.

Soudain, des centaines de gouttes se mirent à tomber sur les feuilles qui le cachait de la vue de tous. La pluie venait elle se mêler à la fête ?

La pluie, il l'aimait tant. Cette eau fraiche venue du ciel permettait à la mare de se renouveler, et l'Ombre n'en respirait que mieux. Son esprit était plus clair lors de ces averses.

Jetant un regard furtif à travers le feuillage, il vit que c'était l'apparition blanche qui l'aspergeait.

Que cherchait elle ? Était ce là un geste de défiance, d'agressivité, ou tout simplement un geste amical ?

L'Ombre plongea aussitôt, et passa sous le branchage, pour venir se poster juste sous cette femme assise au bord de sa mare, son pauvre visage effleurant l'eau, ses yeux vitreux la fixant, un rictus, ressemblant vaguement à un sourire déformant son visage.

Que cette apparition lui semblait belle ? Comme elle aurait voulu sortir de l'eau, s'en approcher, lier connaissance ? Mais, elle en était sur, cela l'effraierait !!

Pourtant, l'envie fut plus forte.

L'Ombre projeta, depuis ce qui avait été autrefois sa bouche, un mince filet d'eau, suffisamment haut pour éclabousser la dame blanche.
Hugo. a écrit:
Le Prélat regardait les gens profiter de la fête quand Sanzi arriva et lui tendit un verre de chouchen, buvant une gorgée il lui dit.

Demat Sanzi, j'espère que vous allez bien !
Je suis enchanté de faire votre connaissance messire.


Reprenant une gorgée pour ne pas avoir le gosier trop sec il continua.

Je suis ici depuis presque un quart d'heure, je dois avouer que ma venue est comme vous devez vous en douter pour la Foy, on m'a dit que vous procédiez à une sorte de cérémonie non conforme au droit canon.
Je vous avoue que j'ai eu très peur car ce genre de comportement peu vous envoyer devant le tribunal de l'Officialité et cela pourrait avoir des conséquences assez grave.


Mais préférant être indulgent plutôt que moralisateur, il reprit une gorgée de chouchen avant de reprendre la parole.

Bien sur, il n'en est rien de tout ça, n'est ce pas ?
Googoo a écrit:
Le géant salua l'homme d'église.

Enchanté Monseigneur, Googoo D'Ar Sourd, pour vous servir.

Puis, continuant aimablement, bien que cela ne lui ressemble guère.

N'ayez crainte Monseigneur, il ne s'agit là que de quelques festivités dans le seul et unique but d'affirmer au grand jour notre Amour.

Avalant sa salive, un petit sourire au coin des lèvres.

Monseigneur Clodeweck, notre Primat, était il y a peu à Kastell Paol. Nous avons parlé ensemble de la Foy et du respect que chacun se doit d'avoir envers elle. Jamais nous n'aurions eut l'idée d'aller à l'encontre de ces préceptes.

Louchant sur la tenue du prélat, son sourire s'élargissant.

Mais ne restez point ainsi à l'écart, joignez vous à nous.
Sanzillusion a écrit:
Interdite par ce qu'elle venait d'entendre, la jeune fille se dit que décidément, il y avait des gens mal intentionnés partout, prêts à salir les plus belles choses en ce bas-monde.
Comment pouvait-on croire, qu'elle, si respectueuse des lois quelles qu'elles soient, puissent transgresser celles de la Sainte Eglise Aristotélicienne ?

Elle se demanda qui n'avait pas hésiter pas à mettre un nuage dans cette journée ensoleillée qui avait si bien commencé sous le signe de la joie, l'amitié et l'amour. Celui-là devait avoir l'âme bien noire...
Mais elle chassa bien vite ces réflexions importunes d'un revers de la main.

Rien ni personne ne viendrait ternir leur non-mariage... pardon, leurs fiançailles.

"Non-mariage" ce terme né un jour où elle cherchait en vain le mot "fiançailles". Goo en avait ri, et ce terme était resté.

Sanzi était sur le point de répondre à Monseigneur Hugo, mais Goo fut plus rapide qu'elle. Faut dire que la gourmande sirotait déjà son chouchenn...

Goo avait raison, il n'y avait dans leur démarche, aucune malice, aucune intention d'enfreindre quoi que ce soit.
Au contraire même aurait-elle dit alors en captant le regard de son amoureux sur la soutane. Vraiment, ces deux promis-là étaient souvent en accord sans avoir à parler.

Elle sourit, passa son bras sous celui du Prelat et elle lui chuchota à l'oreille :

" Goo a raison, joignez vous à nous... et promis, vous serez le premier averti de nos noces !"
Hugo. a écrit:
Le prélat souriait aux amoureux et entendant parler du Primat il dit.

Vous pouvez retenir ce que vous a dit le Primat, ses paroles sont là pour nous montrer le chemin de la vertu.

Puis terminant son verre de chouchen, il répondit à l'invitation du couple.

Je suis fort navré mais je ne peux rester, je dois rejoindre mes frères franciscains pour une longue retraite, j'en profiterai pour prier nos frères Bretons partis en guerre et je prierai également pour que votre amour continue de grandir dans la vertu et dans la paix Aristotélicienne.

Montant dans son carrosse, il continuait de parler.

Mais n'ayez aucun doute que vous avez ma plus sincère bénédiction pour votre mariage, et cette fois j'espère que le temps ne se fâchera pas.
--.Le_Ptiot. a écrit:
Parce que l'union d'un chat et d'une souris...: ( 01 Aoû 1459 ) 534889mv5vbrgw1


La vache ! ch'ai pas c'est quand qu'on mange, mais sssça va pas aller encore longtemps. I's'rendent pas comptent les gens que le ventre des p'tiots c'est p'tiot...

Et vas-y que ch'te cause, et vas-y que ch'te fais des ronds de jambe et des courbettes. sssSans compter les ssssourires des toutes sssces dents. sssça m'donne faim de les voir toutes leurs dents.

ha ! v'la que l'Goo qu'y disait qu'on allait ripailler ! C'est mon pote lui quand y cause bouffe.

Et ben là, v' z'allez pas m'croire, tout juste à sssc'moment-là, v'là t-y pas qu'la sssSanzi elle zieute le cureton qu'était planqué dans l'coin. Y d'mandait rien à personne, lui, hein ! qu'est-sssce qu'elle a eu b'soin d'aller l'voir ? sssSurtout en emmenant l'Goo qu'avait la bonne idée de grailler ! J'vous jure, ssscelle là ! J'vous avait dit qu'on s'rait pas trop de deux pour avoir le dernier mot. Elle ne fait qu'à ssssa tête ! pis que tout l'monde doit ssssuivre sans la ram'ner.
M'énerve des fois ssscelle là !

Et vas-y que ch'te cause avec le bonhomme en robe d'église. sssC'est quand qu'y vont s'arrêter d'causer ?

M'en fous moi, j'ai faim... Wouah ! la vache ! R'gardez moi ça ! une poularde !


La salive lui dégouline au coin des lèvres, et ne résistant pas à la tentation, le p'tiot arrache une cuisse de la bestiole et croque dedans sans autre manière.
Googoo a écrit:
Attiré par le fumet des volailles rôties, le colosse tourna la tête et aperçu le marmot qui croquait de ses quelques quenottes de lait qui lui restaient dans un cuissot de poularde.

Ni une ni deux, le Goo n'en avait plus rien à faire à présent de l'homme d'église, d'autant plus que celui ci ne semblait pas décidé à venir partager leur festin.

En deux grandes enjambées, il avait rejoins le mioche qui se gavait de viande et arracha à son tour la cuisse restante avant de croquer dedans.

La salive lui monta aussitôt aux lèvres, et, s’apercevant qu'il n'avait pas encore invité ses convives à attaquer le repas, déglutit et, de sa grosse voix :

Mes amis, asseyez vous !! Buvons, mangeons, chantons, dansons, rions !! Nous sommes là pour nous amuser !!

Les deux occasionnels que Goo avait embauché, en plus du cuistot, firent le tour des tables, remplissant des gobelets de prune et de chouchen, disposant une poularde à chaque extrémités de celles çi.

Prenant la main de sanzi dans la sienne, le géant la mena vers leur table, celle qui se trouvait au centre des autres, et l'invita à s'asseoir, non sans l'avoir embrassé avec un amour et une tendresse sans égal.
Sanzillusion a écrit:
La main dans sa main, les yeux dans ses yeux, les lèvres sur ses lèvres, Sanzi avait suivi Goo dans sa bulle de bonheur.
Le monde autour d'eux n'avait alors plus prise sur eux. C'était ça la magie Goo.
Et alors qu'elle allait pour s'assoir, allez savoir ce qui lui passa par la tête... Tout à coup, Sanzi se releva et de son couteau fit tinter doucement sur son verre pour réclamer un peu d’attention à l'assemblée.
Elle s’éclaircit la voix. La timide n’avait pas l’habitude de parler devant le monde, ça la mettait toujours mal à l’aise tous ces regards braqués sur elle. Mais, là, quelque chose de plus fort qu'elle la poussait à parler, une sorte d'urgence.

Elle prit les mains de Goo dans les siennes et s’accrocha à son regard velours noir pour ne plus le lâcher. Elle respira un grand coup, et avec quelques tremblements d’émotion dans la voix elle se lança.

« Parce que l’union d’un chat et d’une souris est, en soi une folie » commença-t-elle en tentant un petit rire pour se détendre. Je t’aime, Googoo d’Ar Sourd.

Elle se pencha pour déposer l’un de ses baisers légers sur les lèvres de son amour et poursuivit :

Je ne peux pas expliquer comment c’est arrivé, mais c’est arrivé, et même si quand je t'ai rencontré c’était vraiment pas dans mes projets, aujourd’hui, je t’aime.
Parce que tu ne m’as pas fait la cour
Parce que tu m’as laissé la liberté du choix
Parce que tu ne fais rien comme tout le monde
Parce que tu ne m’as rien promis d’autre que ce que je lis dans tes yeux
Parce que les choses changent
Parce que quand tu me regardes, j’ai l’impression que tu me caresses
Parce que tu me rends belle
Parce que depuis toi je n’ai plus froid
Parce qu’avec toi je suis moi
Parce que tu m’encourages à me dépasser
Parce que tu sais me dire quand je t'insupporte
Parce que tu arrives à me supporter
Parce que tu es attentif et attentionné
Parce que s’il y a toi et moi, il y a aussi toi et il y a aussi moi
Parce que quand tu es là, j’oublie tout ce qui n’est pas toi
Parce que quand tu n’es pas là, je ne pense qu’à toi
Pour ta folie
Pour ton rire
Pour ta force
Pour ta douceur
Pour tes colères
Pour tous nos moments de complicité
Pour cet amour joyeux qui nous unit
Pour ta mauvaise foi
Pour tes failles spacio-temporelles…
Parce quand tu n'as pas le dernier mot, tu dis que je suis bien une fille
Parce que tu rechignes à faire la vaisselle
Parce que tu ne rechigne pas à cuisiner
Parce que tu es craquant avec ton tablier
Parce que tu cours moins vite que moi
Pour tout ce que j’ai encore à découvrir de toi
Mais surtout parce que jamais ta souris ne s’est sentie aussi vivante qu’entre tes pattes de chat
Pour tout ça et pour tout ce que je n'ai pas encore découvert : je t’aime
.

A aucun moment, le temps qu’elle lui déclarait son amour, elle n’avait lâché le regard de Goo.
Prenant conscience de tout ce qu'elle avait dit devant tant de personnes, elle rosit, et se blotissant contre Goo, elle nicha son visage dans son cou elle lui chuchota encore : Je t'aime mon coeur de chat.
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