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 Contes de noël ( déc 1459 )

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AuteurMessage
joeboy65




Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 12/09/2007

Contes de noël ( déc 1459 ) Empty
MessageSujet: Contes de noël ( déc 1459 )   Contes de noël ( déc 1459 ) Empty13/2/2012, 06:07

Jenifael a écrit:
Bonjour a tous,

Vous aimez les contes de noël? Nous aussi alors venez vous inscrire, prenez vos plumes et partagez avec nous votre plus beau conte qu'il soit écrit par vous ou non.
Un vote choisira le plus beau et le gagnant recevra un prix.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'a vendredi prochain, alors venez nombreux, sortez vos plus belles plumes et bonne chance a toutes et tous.
Sanzillusion a écrit:
Sanzi arriva en courant, précédée de Loba et de Grisbi.

" Moi ! moi ! je m'inscris ! je vais vous raconter un conte que m'a raconté un jour Jehan."
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Canela a écrit:
Canela s'essuya les mains pleines de neige encore et rejoignit sanzi.

Je vais tenter aussi.

Viken a écrit:
Finissant d'enlever la neige souillant ses vêtements, Viken lâcha du bout des lèvres.

Ben ...j'vais tâcher de vous faire un petit truc aussi. Si j'arrive à me dégeler l'esprit.

Canela a écrit:
Canela passa devant l'affiche du concours de conte et publia celui qui lui tenait le plus à cœur. Elle afficha donc son conte préférée.

Citation :

Ils étaient trois petits enfants
qui s'en allaient glaner aux champs.
Ils sont allés et tant venus
que sur le soir se sont perdus.
Ils sont allés chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu nous loger ?

- Entrez, entrez, petits enfants,
Il y a de la place assurément.
Ils n'étaient pas sitôt entrés
que le boucher les a tués.
les a coupés en petits morceaux
et puis salés dans un tonneau.

Saint Nicolas au bout de sept ans
vint à passer dedans ce champ,
alla frapper chez le boucher :
- boucher, voudrais-tu me loger ?
- entrez, entrez Saint Nicolas.
Il y a de la place, il n'en manque pas.

- Du petit salés je veux avoir
qu'il y a sept ans est au saloir.
Quand le boucher entendit ça,
bien vivement il se sauva.
- Petits enfants qui dormez là,
je suis le grand Saint Nicolas.

Le grand Saint étendit trois doigts,
les trois enfants ressuscita.
Le premier dit : " j'ai bien dormi. ""
Le second dit : " et moi aussi. "
« Je me croyais au paradis »
A ajouté le plus petit.

Heinekenavo a écrit:
Poussé par Sanzi et Canela, j'arrive malgré moi devant l'affiche pour le conte de Noël.
Relis le texte et tente une dernière esquive, rapidement avortée par les deux chipies...
Inscris mon nom à la suite de Viken.

Sanzillusion a écrit:
Sanzi arriva tenant fièrement à la main une missive de son ami Gwilherm qu'elle s'obstinait à appeler Brez.

"Jeni ! Jeni ! ne cloture pas les inscriptions ! Brez devrait arriver mercredi et il a dit qu'il verrait ! ... hum ! donc, je décide que ça veut dire oui !"

Sanzi éclate de rire et continue :

"Nous avons donc un candidat-conteur de plus ! "

Elle montra tout de même le passage de la lettre qui prouvait qu'il était d'accord pour participer :

Citation :
Pourrais tu m'inscrire sur demande écrite de ma part d'ici à ce que j'arrive, c'est-à-dire environ d'ici 3 jours il me semble.
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Heinekenavo a écrit:
Citation :
Mes chers petits, laissez moi vous conter la magnifique histoire de Kastell Paol.

"Nous sommes en 1453 après Aristote. Toute la France est occupée par les vils sbires du roitelet, Lévan III l’illégitime.

Toutes? Non! Quelques petits villages d'irréductibles bretons résistent encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de militaires des camps retranchés d’Avranches, de Mayenne et d'Angers…

Plus près de nous, alors que Brest n’était encore qu’un projet en développement, le dernier village breton est celui dans lequel nous vivons actuellement.

Il est de notoriété bretonne que les kastell paolains se retrouvent le soir à la Marée Basse après la pêche pour enquiller quelques chopes de ce nectar succulent en riant joyeusement des déboires de l’envahisseur.

Le bourgmestre d’alors, Mat d’Ys, lutte bravement contre le pillage d’étrangers ainsi que leurs tentatives de déstabilisation du marché. Il est soutenu par toute une bande de jeunes bretons, Amalric36 et sa célèbre grenouille, réputé alors pour ses couteaux incassables et au destin grand ducal. Le génialissime AhDouais, créateur de la Bam, Brigade Anti Morosité, une institution qui franchit rapidement les frontières du village pour se répandre dans toute notre belle Breizh. La douce Isis et ses doigts de fée, tisserande de métier et bien souvent mise à contribution pour vêtir les jeunes, le truculent Gilliam, animateur par ses éternelles farces de notre sympathique halle. Et tant d’autres qui animaient les journées au gré du temps.

A Kastell Paol, notre potion magique est la fameuse PrunàVampi, concoctée alors dans le plus grand secret par Vampirelo, et dégustée sans retenue par tous les bamistes reconnus, c’est-à-dire l’ensemble des villageois, petits et grands.

Mes chers petits, cette époque n’est pas si lointaine, et je me surprends encore à croire que vous, jeunes gens du village, vous saurez apporter à Kastell Paol une nouvelle ambiance festive et Solidaire."

Viken a écrit:
Viken avait préparé comme promis son petit comte de Noël. Il déplia alors le rouleau qu'il avait revêtu de sa plus belle plume et l'afficha au côté des autres.


Citation :
Il était une fois ... perché en haut d'un hêtre, un petit étourneau avec des rêves plein la tête.

Il se voyait déjà affronter les plus grands des voyages à la recherche du paradis qu'il imaginait. Rien ne lui faisait peur du moment qu'il gardait l'espoir de trouver cet endroit féérique. Virevoltant de branches en branches, notre ami étourneau n'avait de cesse de préparer son départ. Comme à chaque été, il avait bien mangé, constituant ses réserves afin d'affronter l'hiver. Là, comme chaque fois à la fin de l'automne, il attendait le signal pour prendre son envol. Une nouvelle destination l'attendait comme à chaque fin de saison, mais inlassablement, au printemps revenu, il regagnait son hêtre pour y refaire son nid. La tâche n'était pas si simple de trouver son paradis, mais il ne baissait pas les ailes, entêté qu'il était.

Non loin de là, dans le creu d'une charpente, une hirondelle regardait les premiers flocons tomber, bien à son aise dans l'abri qu'elle s'était confectionné. Elle se savait là en sécurité, proche des siens et de ses amis. Pour elle, point d'aventure mais la douce harmonie d'une jolie communauté. A chaque hiver, elle retrouvait sa troupe et se savait rassurée d'être bien accompagnée. L'entraide était là, en cas de difficulté, et puis, à quoi bon tout perdre pour de futiles rêves même pas assurés. Son univers lui convenait à merveille, tant que personne ne vint la déranger.

Entre le hêtre et la charpente, un sapin s'était dressé au fil des ans. Grand, droit et majestueux, il avait été choisi par les hommes pour être décoré. C'était chaque fois féerie que de le voir prendre ses plus beaux atours à l'approche du jour de noël. Il brillait de milles feux dès que le jour tombait, laissant place à une nuit étoilée pleine de couleurs chatoyantes. Là, se rassemblaient parfois quelques oiseaux de passage venus admirer le spectacle.

Un soir comme un autre, sur l'une des plus hautes branches du sapin, l'étourneau rencontra l'hirondelle, par le plus grand des hasards. Ils échangèrent longuement se trouvant si différents. Pourtant, au fil de la nuit, ils furent certains de ne pas l'être tant. Ils aimaient tous deux échanger un "cui" avec le premier moineau venu, battifoler dans les airs d'une cime à l'autre, redécouvrir les alentours à chaque fois que la nature avait décider de donner un autre visage à leur décor familier. C'est donc au petit jour qu'il s'envolèrent de concert, un petit sourire au coin du bec.

L'hiver suivant, le sapin était toujours là, toujours plus grand et plus beau. Mais au milieu de ses branches, comme le plus beau des cadeaux, on pouvait y voir un nid. Tout de brindilles et de terre sèchée, il abritait des piaillements joyeux. Juste au dessus, l'étourneau et l'hirondelle veillaient sur leur nichée d'étournelles et d'hirondeaux. Quelquesoient leurs différences, ils avaient compris que le bonheur se cache souvent juste à deux pas, mais qu'il fallait pour ça, avoir l'envie de les franchir. Ce fut là un bien joli noël, empli d'espoir et de réconfort.
Jenifael a écrit:
pfiouuuuuu désolée du loooooooooooooooooooong silence. D'accord je cloture pas avant vendredi comme ça si d'autres veulent venir...

Jenifael a écrit:
Niché au creux d’une vallée, le village semblait dormir. Les petites maisons étaient blotties les unes contre les autres autour de la place du marché. Un peu plus loin, le clocher de l’église s’élevait fièrement vers le ciel et semblait vouloir toucher les étoiles.

La neige tombait doucement et, peu a peu, recouvrant tout de son froid manteau blanc. Dans les rues, les habitants se dépêchaient de finir leurs derniers achats, les journaliers revenaient des champs et les échoppes fermaient les unes après les autres.

Le bruit a courut de bouches en bouches, de maisons en maisons , le conteur est arrivé préparez vous à redevenir des enfants, à plonger dans le monde du rêve et de l’imaginaire l’espace d’une soirée.

Ils se sont tous dépêchés de manger et diriger vers la maison commune. Plutôt qu’une maison c’est une grande pièce avec des bancs, des chaises, des fauteuils disposés en demi- cercle autour d’une imposante cheminée . Des bougies disposées un peu partout diffusaient une douce lueur en plus du feu qui , lui, crépitait joyeusement dans l’âtre.

Dans un silence quasi religieux l’homme s’assoit, accepte une bolée de calva et d’une voix grave, profonde, envoûtante commence a raconter.

- Dans une ville qui pourrait être la votre, tout le monde est rentré et prépare dans la joie et la bonne humeur la veillée de ce jour de noël.

Tout le monde? Non pas tout a fait. Une petite fille est encore dehors et reste sans bouger devant une maison. Elle regarde par la fenêtre la famille qui s’active a l’intérieur. Dans un ballet incessant ,des plats, tous plus appétissant les uns que les autres arrivent et trouvent leur place sur la grande table familiale. Elle a pris un air de fête elle aussi et a été décorée de branches de sapins, de pommes de pins, de noix et de noisettes et de bougies . Les décorations du sapin qu’elle aperçoit dans un coin la fascine et la laisse rêveuse.

Enfin, après un long moment, l’enfant s’en va. Elle avance sans bruit dans les rues de la ville, le son de ses pas étouffés par le tapis blanc qui recouvre le sol, en direction d’une petite maison à l’orée de la forêt. Maison est un bien grand mot pour désigner les quatre planches qui forment les murs et les branches qui font office de toit.

A l’intérieur, une seule pièce qui tient lieu de cuisine, de chambre et de salle commune. Contre le mur du fond un semblant de cheminée peine à réchauffer les lieux battus par le vent qui s’infiltre et vous glace.
Pas de sapin décoré ici ni de table débordante de victuailles mais juste, comme chaque jour, un bol de soupe très claire accompagné d’un petit bout de pain noir et rassis.
La journée avait été longue et fatigante aussi a peine leur maigre repas avalé, tous allèrent se coucher dans le lit unique, se serrant les uns contre les autres pour avoir un peu de chaleur.

Pendant ce temps dans le village, les cloches sonnent les douze coups de minuit, la neige s’est remise a tomber et les portes s’ouvrent sur les habitants qui convergent vers l’église par petit groupe. Ils écoutèrent la prêche de l’homme de dieu et furent touchés par son sermon qui parlait de solidarité, d’entraide, d’amour et de compassion.
Un homme avait été touché plus que les autres et avant que tout le monde se soit dispersé il prit la parole et parla de la fillette qu’il avait aperçu plus tôt dans la soirée . Il l’avait suivi discrètement et vu la masure dans laquelle elle vivait elle et sa famille.
Il proposa aux personnes encore présentes de mettre le sermon qu’ils avaient entendus en application concrète et d’aider cette famille.

Toute acceptèrent et cherchèrent comment améliorer la vie de cette famille. Un homme avait une maison inhabitée et décida de leur en faire cadeau, le menuisier trouva des meubles qu’il avait fait et que personne n’était venu chercher tandis que les femmes rassemblaient des vêtements, des couvertures, de la nourriture. Un fermier s’engagea a fournir du travail au père de famille .

En une nuit la maison fut aménagé et prête a accueillir la petite famille. Le matin venu ils allèrent tous les chercher et fêtèrent noël ensemble.
Depuis ce jour la fillette a grandi , mais jamais elle n’oublia que la gentillesse, la compassion l’amour et la générosité peuvent accomplir des miracle c’est ainsi que chaque année, sans que personne ne la soupçonne, elle aide une personne ou une famille dans le besoin. Ces familles ou ces personnes rendirent a leur tour service aux autres et ainsi de suite. La vie dans le petit village en fut transformée . Encore aujourd’hui la tradition d’offrir sans rien attendre en retour perdure l’espace d’une nuit: la nuit de noël.

Le conteur se tu et s’en retourna vers d’autres villes et village tandis que les habitants rentraient chez eux. Ils décidèrent eux aussi de venir en aide a ceux qui en avaient besoin la vie de beaucoup en fut transformée.

Sanzillusion a écrit:
A son tour Sanzi se leva, sourit timidement à la petite assemblée réunie autour de la cheminée.
Voilà, c’était son tour de dire le conte écrit sur le parchemin roulé qu’elle tenait à la main.
Elle n’aimait pas parler en public : elle serait bien partie en courant, là, maintenant. Elle en oubliait presque de respirer quand son regard attrapa celui de Viken. Elle l’accrocha et ne le lâcha plus, ne voyant plus que lui qui lui souriait comme pour l’encourager.

Alors elle commença à parler, comme pour lui tout seul ou pour elle…

«Il y a de cela bien longtemps maintenant, une petite fille qui vivait avec son frère aîné dans une famille de tortionnaires.
Un jour son frère à bout de désespoir décida d’arrêter de vivre. Elle se retrouva donc seule face à la violence des adultes qui se disaient parents.
Un matin d’hiver, alors qu’elle était en chemin pour aller chercher le lait du petit déjeuner à la ferme voisine, elle décida de fuir cette violence, elle aussi, comme son frère. Elle avait dans l’idée de marcher jusqu’à l’épuisement final. Elle marcha longtemps, très longtemps, aussi loin de ses frêles jambes purent la mener. Au soir, elle arriva dans un village. Dans l’église résonnaient des chants de Noël. Elle haussa les épaules avec un sourire désabusé : « la magie de Noël : tu parles ! » se dit-elle en poursuivant son chemin.
Son estomac lui rappela soudain qu’elle n’avait rien manger depuis pas mal de temps. Elle regarda son pot à lait vide et sans plus d’hésitation, pénétra dans la cour d’une ferme où un chien se mit à aboyer son mécontentement face à cette intrusion.
Un vieil homme sortit.
« Qu’est ce que tu fais là, toi ? » tels furent ses mots. Des mots prononcés sans colère, sans compassion non plus. Une simple question.
Surprise, la fillette répondit tout aussi simplement :
« du lait »
Sans un mot l’homme lui fit signe de le suivre à l’intérieur de la ferme. Là, sur la table, se trouvaient deux couverts. Dans le premier fumait encore la soupe du vieil homme qui désigna un tabouret à la gamine, lui indiquant de s’asseoir face au second couvert qui lui, était vide. La petite s’exécuta, et regarda l’homme lui servir une soupe chaude et se rasseoir face à elle pour continuer son repas. Ils mangèrent silencieusement, puis l’homme se leva, fit signe à l’enfant de le suivre jusqu’à la grange.
C’est là qu’elle passa le reste de son enfance en compagnie de ce paysan bourru, à la peau burinée, aux mains à étrangler un bœuf, au cœur si bon, au regard si doux.
Depuis, pour cette gamine, Noël signifie partage… »


Comme sortant d’un rêve, Sanzi reprit conscience des gens qui l’écoutaient. Qu’avait-elle dit ? Elle ne s’en souvenait pratiquement plus.
Elle regarda le parchemin qu’elle n’avait pas ouvert, encore roulé dans sa main… Son conte ! Elle n’avait pas raconté le conte qu’elle avait écrit !
Elle retourna s’asseoir sur les genoux de Vik, et enfouit son visage dans le cou de l’homme qu’elle aimait.
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