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  ça rime à quoi ? (mai - sept 1459)

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AuteurMessage
joeboy65




Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 12/09/2007

 ça rime à quoi ? (mai - sept 1459) Empty
MessageSujet: ça rime à quoi ? (mai - sept 1459)    ça rime à quoi ? (mai - sept 1459) Empty8/2/2012, 09:29

Sanzillusion a écrit:
 ça rime à quoi ? (mai - sept 1459) 719770parchemin1


Voilà ! C'était fait !

On lui avait réclamé un endroit pour faire rimer les mots ou pas.
On lui avait réclamé un endroit pour confronter les talents de poête, de penseur...


Donc, voici... Parait qu'il faut aussi un thème imposé...

Alors , pour commencer on va dire :

"la gourmandise"

A vos plumes ! C'est parti !!




[hrp]Tout le monde est le bienvenu : les pro du poême, ou les pro de la prose. L'important est de participer. Le sérieux n'est pas forcément gage d'un texte plaisant. Osez, tous !
Un petit RP, pour pas que ça vire au Flood, hein !
Amusez -vous ![/hrp]

Cassyline a écrit:
Cassy prend sa plume, ouvre la première page du grand livre, se concentre, mais pas beaucoup, émet un heum heum et commence sa poésie, la première de sa vie !

[rp]Moi qui dans le sable j'ai cru perdre mon jambon,
Moi qui souhaitais juste vous en laissez, hum il sent trop bon,
Toi qui Atchoum en me trouvant gourmande,
J'avale les biscuits de ma Sanzi et j'en redemande,
Puis alors que je pensais manger tes cotes de porc parfumées,
Tu me fais avaler du sable jusque dans le nez,
Comme qui dit, la vengeance est un plat qui se mange bien froid,
Je t'imagines te secouer comme une oie,
Là bas derrière le bosquet,
Là bas tu es tout trempé.[/rp]

Cassy cache son rire et l'étouffe, repose la plume et ferme le livre, puis se retire.

Sanzillusion a écrit:
A son tour, et pour ne pas être en reste, la Sanzi prend son nécessaire d'écriture.
Avec sa plume elle se chatouille le nez, en signe de grande concentration. Elle prend une profonde inspiration pour chercher l'inspiration.

L'accouchement se fit dans la douleur et voici ce qui en sortit :


[rp]La gourmandise est un vilain défaut
Me sermona un jour un moine dans un rôt.
Mais moi que voulez vous, j'aime les friandises
Et c'est d'un oeil avide que je PrunàVampise.

Je me souviens d'une bulle de circonstance
Que j'ai croquée avec appétence
Elle a explosé en mille saveurs
Et reste en ma mémoire comme une infinie douceur.

Mordre dans une pomme, c'est tout naturel
Sucer mon doigt trempé dans le miel
Simplement et sans rougir
Je m'immole sur l'autel de ces petits plaisirs
[/rp]

La montagne accoucha d'une souris et la laissa pantelante.
"A vous ! Moi j'en peux plus "

Chaotik a écrit:
[rp]Comme il est bon d'être gourmand,
Mais alors quelle gourmandise choisir ?
Richesse, pain ou folie du firmament ?
De tout celle qui me font frémir,
Il n'y a pas plus parfaite que la chaleur,
Cette chaleur enivrante et intense,
Née de la peau d'une femme et de son cœur,
Pour qu'à jamais nos âmes dansent,
L'une contre l'autre.[/rp]

Reposant sa plume, Chaotik laissa son esprit sombrer dans des pensées agréables. Atchoum.

Alar a écrit:
Alar rougissant comme un enfant, s'avança vers le livre et y gribouilla quelques vers... un peu trop sérieux sans doute mais c'était toujours un début !

[rp]Quand le printemps fût arrivé, soudain je la vit.
Arrêtant les regards par ses formes arrondies,
Elle trônait merveilleuse au creux de son jardin
Innocente amoureuse du soleil du matin.

Sans plus m’en empêcher, tous les jours vers midi
Caché dans une haie d’aubépine fleurie
Je regardais la belle qui dorait au soleil
Laissant à découvert de subtiles merveilles

Mais une après midi étouffante de juin
J’aperçus qu’elle manquait de tomber sur le sol
Les joues rouges et gonflées par un drôle de chagrin

Quand le soir finalement pour la voir je revint
Je ne vis qu’un corbeau qui gobait comme un fol
La cerise adorée que je guettai en vain !
.[/rp]

Un parchemin à la main, il approcha enfin.
Déclamer son poème, toujours sur le même thème.
Mais ce n'est pas de la prose, celle qui rend morose.
Trois mots de poésie et voilà qu'on sourit


[rp]Un gourmand!
Mais alors quelle est la vérité?
Ne serait-ce qu'un tourment?
Mais lui aussi ne dit rien de vrai.

Les gourmandises!
Que peuvent-ils bien nous dire?
Des histoires de navires?
Des vagues sur lesquelles ils se frisent?

Mais si le gourmand,
Il doit être bien maladroit
Ou gauche, à ce que l'on prétend.
Enfin, c'est ce que disent les voix.
[/rp]

Sanzillusion a écrit:
La semaine de la gourmandise était terminée.
Sanzi remercia les participants d'avoir osé se mettre en avant, ce qui nécessite une bonne dose d'inconscience et surtout de courage.

Elle applaudit.

"Bravo à vous tous ! ... et à moi aussi du coup ! J'espère que vous vous êtes bien amusés"
sourit-elle.
" ça vous à plu ? On continue ? Vous êtes partants ? "

Alors cette semaine c'est la semaine de " LA POISSE " *

A vos plumes, à vos parchemins, et toujours pareil :

Poème ou prose, c'est comme vous voulez ! et gardez à l'esprit que l'important est de participer et de prendre du bon temps !

c'est parti !!!



* idée de Nymphea de Treguier

Alar a écrit:
C'est quoi ce sujet pourri ?

Alar, dépité, pondit un truc incompréhensible, mais tant pis pour vous !

[rp]

Quel idée idiote que ces poèmes à thèmes !
Quand je vis que Sanzi, balayant d’un seul geste
Quelques propositions permettant rimes en aime
Qui pouvaient faire écrire sans se prendre la teste,

A choisi sans chercher un sujet de Tréguier !
Maudit soit cette ville immobile et délavée !
J’eusse aimé mille fois parler de toi, de vous
Des autres ou encore de celle qui doit lire tout,

Toute les bêtises que soirs et matin nous pondons
Et que dans ce lieu stérile et vide nous laissons.
Et qui sans sourciller surveille nos tours abscons.

De celle pour qui j’ai écrit mes premiers vers ?
De celle avec qui j’ai bu mes premiers verres ?
De celle à cause de qui je vis sur cette terre ?

Mais écrire à ce sujet, quelle poisse !
[/rp]

Blotus1er a écrit:
Citation :
la poisse arrive sans prévenir
au détour d'une rue ou d'un comptoir
Elle vous invite à maudire
ce coup du sort aléatoire

de jolis noms d'oiseaux et bien d'autres encore
accompagnent son immanquable arrivée.
on jure alors et on parle très fort,
mais rien ne peut dévier la destinée.

Sanzillusion a écrit:
C'est avec un incomparable plaisir que Sanzi entend Alar pester contre la poisse.
Un incommensurable bonheur en fait ! Il avait voulu se mesurer aux thèmes imposés, c'était fait ! Elle n'allait tout de même pas lui servir des sujets aisés sur un plateau, hein, vous la connaissez !

Voici ce qu'elle en fit de la poisse :


[rp]Ça vous est dejà arrivé d’avoir la poisse ?
Vous savez celle qui colle
Celle qui adhère si fort qu’on angoisse
De voir flageoler nos guibolles !

Ben oui ! parce que faut pas croire,
Mais déjà au départ, être tiré au sort pour grimper aux échelles
Pour monter à l’assaut, sachant que la poix rissole dans les bouilloires,
C’est déjà un début de pas de bol que de se faire rôtir la cervelle.

Vous me direz : que faire pour s’en débarrasser de cette mélasse ?
Et ben, attachez entre elles toutes vos superstitions :
Un chat noir, une échelle, un miroir, le chiffre treize, une vieille godasse,
Et du haut d’une falaise, balancez à la mer toutes ces abominations.

Ne gardez, pendu à votre cou,
Tel un talisman de manitou,
Que le sourire d’une dimezell
Et restez à Kastell ![/rp]

Sanzillusion a écrit:
Bien ! Semaine de poisse terminée ! Y a pas eu beaucoup d'amateurs !
ça vous a fait peur, la poisse ?
Bon, je remballe.


La jeune fille balance donc la poisse par la fenêtre et tape dans ses mains : "Bon débarras !"

On passe à un autre thème... Voyons voir, un truc qui plairait à Alar... un truc bien dégoulinant de mièvrerie " éclate-elle de rire. "Meuh non, je plaisante ! ... Mais, Alar, on va quand meme pas faire des poèmes sur l'amour ! c'est.. pffff ! un peu vu et revu, et pis un peu ..." elle tord le nez. Gnan-gnan ?"

"On choisit quoi ?" demande-t-elle en plongeant dans une profonde réflexion.

Soudain son visage s'illumine.

"J'ai trouvé !
" s'exclame-t-elle les prunelles étincelantes.

le thème de la semaine : LE COCHON


"J'espère que ça vous inspire ! Vous avez une semaine pour nous servir votre cochon sous forme de poème ou prose. A vos plumes !! "

Googoo a écrit:
Allons bon... Voilà que le géant-barbu-forgeron se met à faire des vers...
Le voilà installé dans une taverne, seul, à gratter du vélin de sa plume pour, une fois n'est pas coutume, écrire un poème.

Il se tord le nez, il grignote le bout de la plume, il en recrache les morceaux qui sont venus se coller à sa langue... Y'a pas à dire, l'inspiration, çà vient pas comme çà !!

Et enfin, au bout d'une bonne demie heure, il semble ravi de lui le bougre.
Guettant autour de lui, il s'assure qu'il est bien seul avant de se lever et, à haute voix, déclamer son texte.

Deux trois petites corrections et le voilà qui apporte sa contribution à la jolie brune...

Tiens ma p'tite souris lui glisse t'il, avant de s'éclipser, espérant que la belle ne lise pas son œuvre avant son départ...

[rp]Il existe ici bas un vieux dicton
Qui dit en substance ces quelques mots
Que dans le cochon tout il est bon
Allons donc voir si c’est vrai ou si c’est faux

Un pied de porc, du museau vinaigrette
Un bon jambon rangé au fond de ma musette
Des travers rôtis au piment d’Espelette
Mais est ce bien de ce cochon que parle ma bluette

Il en existe un autre, tapit au fond de nous tous
Qui parfois se réveille, surgit et s’impose
Cet animal terrible, pire qu’un lion dans la brousse
Ce cochon, ce porc, la raison de ma prose

Un œil aguicheur, une épaule découverte
Un mot doux glissé dans un souffle coquin
Ma souris, t’es pas verte
Mon cochon l’est pas moins…
[/rp]

Sanzillusion a écrit:
Toute étonnée de voir arriver Ar c'hazh en ce lieu, la p'tite souris est ravie.
Il lui remet ses vers et part en courant.

"Hep ! Le Chat ! t'aurais pas oublier quelque chose avant de partir, par hasard ? "lance-elle en riant.


[rp]Ils avaient sans aucun doute bien rigolé
Lorsque pour un seau, un cochon fut envoyé,
Balancé au milieu des flammes de l'incendie
Pour le pique nique ça ferait un bon roti.

Il avait fallu attraper d'autres suicidaires
En lançant, qui des cordes, qui des lassos
En faisant bien attention de ne pas ficeler ses adversaires
Ni se saucissonner soi-meme en s'emmêlant les pinceaux[/rp]

Florie a écrit:
Florie s'avance timidement et se dit...*allez essayons, je ne suis pas douée pour les vers mais bon...le cochon....ben voyons!*
Elle prend une plume et inscrit ce qui lui passe par la tête.


[rp]Je connais un vieux ronchon
Qui n'possède que des cochons
Mais il parait que tout y est bon
Même les têtes de cochons!
Enfin je mets juste une condition
Il faut un bon tire bouchon![/rp]

Cassyline a écrit:
Plume encore posée, seule devant son papier, Cassy réfléchit, fait la moue, fronce les sourcils et plisse les yeux.
Le cochon.. Que dire, que écrire, fallait s'y mettre hein, puis elle prend la plume, coince ses cheveux derrière elle avec un ruban, se concentre, trempe le tout dans l'encrier, sort le bout de sa langue à droite, puis à gauche, bah fallait qu'elle voit si ça marche quand même.
Si Sanzi la voyait pensait elle.. elle sourit et écrit comme ça lui vient.


[rp]Ho qui qui dit cochon ?
Vous parlez de cochon ?
bête bouffe tout, gros, gras et tout rond ?
Goo l'a prit le couteau, goo en mange un morceau..
Couic le porc,
Le cochon c'est bon, mais je préfère le jambon
Il cuit, il rôtit, ça sent bon,
Polos, vin, rire et bon gueuleton
Allons en leur honneur, faites tous de jolis ronrons.[/rp]

Beh voilà hein, la blonde repose sa plume et haussant les épaules repart en souriant parce qu'il parait que c'est pour faire beau. 😉

Sanzillusion a écrit:
Son cochon n'avait pas été un franc succès... mais tant pis, elle avait bien rigolé de voir la tête des gens face à ce thème.

Pour se faire pardonner, elle demanda à Alar de choisir lui même le sujet de cette nouvelle semaine.

Vous vous doutez de ce qu'il a choisi, hein !

"L'envie"

A vos plumes ! si l'envie vous dit.... Comme toujours, prose ou vers.

Sanzillusion a écrit:
Bon, puisqu'il faut toujours un premier, je me lance. Prions que je ne sois pas la seule !

Alar, c'est ton endroit de prédilection, c'est ton thème, alors t'es prié de rappliquer tes p'tites fesses illico presto !


[rp]
L’envie,
Celle qui pousse à regarder dans l’assiette de son voisin
Dites, ne serait-ce pas la jalousie ?

L’envie,
Celle qui pousse à prendre ce qui n’est pas à soi
Dites, ne serait-ce pas le vol ?

L’envie,
Celle qui pousse à vouloir la femme mariée
Dites, ne serait-ce pas la convoitise ?

L’envie,
Celle qui pousse à ne plus écouter sa raison
Dites, ne serait-ce pas la folie ?

L’envie,
Celle qui pousse à se surpasser
Dites, ne serait-ce pas la motivation ?

L’envie,
Celle qui pousse à ne pas jamais se rassasier
Dites, ne serait-ce pas la gourmandise ?

L’envie,
Celle qui pousse à soulager sa vessie
Dites, ne serait-ce pas aussi le besoin ?

L’envie, l’envie…. Qu’est-ce que l’envie ?[/rp]

Sherlock a écrit:
[rp]vole, vole petite hirrondelle,
déplois tes ailes pour le pays éternel

et a travers le brumes
tu arriveras aux pays des dunes

Porte le message de nos coeurs
nos êtres cher perdu de bonheur.[/rp]

Cassyline a écrit:
Bon.. bon.. l'envie, fallait avoir l'envie de s'y mettre déjà, pas chose facile quand on pense au fantôme du phare. Cassy prend la plume entre ses doigts, mordille la pointe, ça aide à réfléchir, puis tente quelques mots.

[rp]J'ai envie d'être heureuse,
j'ai envie de le rendre heureux,
Mais qui donc mérite mon envie ?
N'est-ce pas là un sentiment d’égoïsme?
Rêveuse et envieuse, je regarde le bonheur des autres,
Leur envies de l'un pour l'autre, l'envie de trouver mon autre,
Cacher, inexistant, sans parole, il est là mais défaillant,
Il rode, il vend, prend mes rêves, comble mes envies, puis disparait,
Finalement, quand on y pense..
L'envie est passager, j'ai plus envie d'avoir envie,
Je vis ma vie, en m'inspirant de l'envie des autres,
Je rêve, j'en crève mais je ne rompt pas.
Enfin.. pas dans l'instant..[/rp]

C'était pas si difficile, mais tellement vrai en même temps, il fallait peu de temps pour décrire l'envie, mais trop de mots pour l'expliquer et en plus pensait la blonde, cela ne servait à rien..

Sanzillusion a écrit:
Cela faisait maintenant un bon moment que la semaine était écoulée.
Sanzi avait ralé chaque jour, en ne voyant pas arriver Alar et son "envie".
Elle pestait contre lui :

"Alar, mon bonhomme, tu perds rien pour attendre ! " ronchonna-t-elle en rigolant intérieurement.

Elle réfléchit un à la sanction qu'elle lui infligerait tout en notant le nouveau thème de la "semaine" :

"L'AMITIE"

Et comme toujours, prose ou vers, au choix ! Rien n'est imposé... sauf une participation massive, bien sûr ! ^^

"Bon, ça, ça devrait vous inspirer, non ? Je peux pas faire mieux.... Vous savez bien que je mettrai pas le thème de l'amour.... c'est trop nian-nian ! ... Enfin, faudrait vraiment que vous arriviez à me convaincre......... J'attends que ça ! " finit-elle dans un éclat de rire.

Chaotik a écrit:
[rp]Qu'est-ce que l'amitié ?

J'ai demandé à un Roi, qui sous le regard d'Aristote est voué à la perfection, et ce Roi m'a lancé que l'amitié était un leur qui affaiblissait ceux qui l'embrassent et renforcent ceux qui le combattent.
Alors j'ai marché, marché loin quand je suis tombé sur un soldat fort fatigué. Lui posant ma question il répondit fièrement que l'amitié était un lien qui unissait les soldats et que grâce à lui la mort devenait plus enivrante.
Quel tragique destin ai-je alors pensé avant de repartir à travers champs. Le soleil crépusculaire accompagnait un paysan qui marchait vers sa ferme. Intrigué je m'approchai pour lui demander ce que pour lui était l'amitié et avec toute mon attention il m'expliqua que l'amitié était un cadeau offert par Aristote.
L'amitié selon le paysan venait du cœur et n'avait pas de but si ce n'est de rendre le monde meilleur.

C'est alors que j'en suis venu à me poser la question, l'amitié pour moi n'était pas une chose vitale mais sans lui la vie deviendrait longue et froide de sens. Mais si les Rois pensent que ce n'est que faiblesse, si les soldats ne jurent par lui que pour mieux tuer, si le bandits voit en l'amitié la force égoïste d'un groupe et si le paysan seulement voit l'amitié comme ce qu'il est réellement, alors suis-je un paysan ?

Voici ma réponse à cette dernière question : n'est pas paysan ce qui dans la pauvreté ou la richesse voit en l'amitié un lien qui enrichit la vie. N'est pas plus grand ni plus fort celui qui s'élève au-dessus de lui mais rien n'est plus beau et plus digne qu'un cœur qui voit en la mort sa plus grande amie ! Ainsi naîtra le véritable soldat, ainsi brûlera la flamme d'un grand Roi et ainsi vivra noblement le plus humble des paysans ![/rp]

Rien de telle qu'une belle prose pour exprimer ce que le cœur hurle.

Sanzillusion a écrit:
Sanzi avait longuement hésité.
N'était-ce pas indécent de mettre à jour ainsi ses sentiments ?
Mais cet ami méritait d'être connu, même si les mots n'étaient que le pâle reflet de ce qu'il avait éte et de ce qu'il avait représenté pour elle.




[rp]
Là d’où l’on ne revient pas, il s'en est allé, mon ami de toujours.
Un vide, une béance à la place du coeur.
Pire que l’abondon d'un amour
Une absence insupportable de chaque instant
Une envie de hurler ma douleur,
Cette souffrance ancestrale venue du fond des temps.

Celui qui me tenait des heures durant dans ses bras,
Celui qui sans les mots me serrait sans arrière-pensée
Celui qui n'embrassait pas
Celui qui si souvent me réconfortait
Celui qui m’écrivait de si jolis poèmes
Celui qui me faisait rire comme personne
Celui qui me disait : "reste toujours la même »
Celui qui me demandait : « pourquoi toujours tu pardonnes ? »
Celui qui un jour est venu se réfugier dans mes bras
Celui qui ce jour là a accepté une bise infime
Celui qui alors m’a dit : « Sanzi, t’es mon amie à moi »
Celui qui a fait sienne l’une de mes maximes.

Il faut à présent que son nom résonne :

Recti ! Recti !
Petit homme de ma vie, mon ami
Toi qui riais tant quand, lors de nos jeux de guerre,
Je te disais d’une grosse voix : « Recti, je suis ton père »
Tu m’appelais « la fleur noire »
Et cette une pierre rouge que tu m’as donnée
Je la serre dans ma main et te garde en mémoire
Tu seras dans mon cœur à jamais.
Avec tout ce que tu cachais comme délicatesse
Tu as mis à jour ce que je renfermais comme tendresse
Tes poèmes, ta pierre sont les preuves que je ne t’ai pas rêvé,
Tu restes ma première plus belle amitié.

[/rp]

Sanzillusion a écrit:
Bon, les p'tits loups, faudrait pas voir à laisser le coin poésie passer à la trappe, hein !
C'est pas parce que nous sommes en guerre qu'on n'a plus le droit de jouer avec les mots !

Alors comme toujours, prose ou rime, on fait comme on veut, avec ce thème : Bêtises

A vos plumes !

... Et ne me laissez pas toute seule !
Crying or Very sad

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