Lugnasad ( 01 août 1459 )

Sujet: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 11:59

Missanges a écrit:: Tenant l'enfant par la main,nous étions revenus sur le lieu du soltice d’été..

-Ben dis donc, cela fait un sacré tas de cendres !
-Oui, comme tu dis un sacré…
Tu peux prendre dans ton seau, un peu de ces cendres, nous irons les répandre dans mon champ ensuite pour rendre la terre fertile.

Car aujourd’hui c’est le premier août c’est lugnasad !

-C’est quoi ?

-Lugnasad signifie "assemblée en l’honneur de Lug", Lug le solaire qui féconde la nature, maître des Sciences et de tous les Arts.

C’est aussi la fête des moissons et sa plante symbolique le blé qu’on consomme pour la circonstance sous diverses formes : bouillies, pains, gâteaux, etc
Ce grain de blé enfoui dans la terre mort en hiver renaissant au printemps afin de porter les épis de l’été, symbole du cycle éternel de la vie et de la mort.

C’est la dernière fête de l’abondance, des dernières récoltes qui correspond à la maturité de tous les fruits et c’est à ce moment là que la terre et la végétation sont à leur maximum de fructification, placée sous la protection de Lug. Il s’agit d’une fête véhiculant une image de distribution des richesses de la nature et célébrant la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité. Elle est aussi l’occasion de régler des contentieux, de célébrer des unions et d’organiser jeux et courses.

Une légende raconte que Tailtiu, mère de Lug, fut envoyée défricher une forêt. Peu à peu par la ténacité de son travail cette forêt devient un magnifique pâturage faisant place à un champ de trèfle, donnant ainsi pâture pour les troupeaux de son peuple ainsi qu’une plaine cultivable pour faire pousser les céréales.
Mais comme toutes les légendes il y a un mais…
Cet exploit la fit mourir d'épuisement.
Mais avant de mourir, elle fit une prophétie, une promesse :
-Aussi longtemps qu'un prince la reconnaîtrait, sa terre ne serait pas sans perfection de chant.
-Aussi longtemps qu’un prince la reconnaîtrait, sa terre connaîtrait l’abondance.
- Aussi longtemps qu'on honorerait sa mémoire, elle accorderait fertilité à la terre et aux hommes.
Et chaque année, son peuple se réunissait autour de sa tombe, sans faillir jamais à cette tradition.

- C’est beau cette légende
-Oui, comme nous les Bretons qui nous réunissons devant les tombes de Nathan et Jarkov. Enfin presque…

Tu vois c’est l’occasion de nous réjouir et nous rassembler pour leur montrer, à eux nos ancêtres, que leur vie et leurs sacrifices n’ont pas été vains, qu’ils ont assuré la prospérité de Breizh et que nous leur en sommes reconnaissants.

C’est l’occasion de faire la paix, de déposer les armes…
De se confesser tout haut en somme. De dire ce que nous avons raté afin de les améliorer.
- Tu as des choses à confesser toi Miss ?
- Oui, tout le monde en a
- Je peux savoir alors puisque tu dis qu’il faut dire aujourd’hui d’ouvrir son cœur
-Ben, tu sais moi, mes rapports avec ma sœur ont toujours été compliqués. Mais aujourd’hui elle se marie et me tend sa main en guise de pardon. Alors je l’accepte. Tu vois c’est ainsi repartir sur de bonne base.
Tu sais, je me souviens l’an dernier mon père était venu célébrer Lugnasad en disant qu’il avait raté ce rapprochement de nous deux et bien tu vois un an après, les choses ont évolué, maintenant il peut être fier, il n’a plus rien à se rapprocher.

-Tu crois que beaucoup vont venir ici dire ce qu’ils ont raté
-Je l’espère…

La_renarde a écrit:: On ne fête pas un tel évènement sans un druide. Aberration que de laisser le peuple sans son guide, une messe sans curé ou des rites sans instigateurs. Aussi était-elle venue, à l'improviste, à quoi bon prévenir ? Sa présence était légitime, même obligatoire. Autrefois, dans un temps reculé, quand un Haut Roi avait instauré les Lugnasad, chacun de ses sujets devaient y participer. Nul ne pouvait rester chez lui, tous devaient être là sans quoi la colère de Lug s’abattrait sur eux réduisant à néant les récoltes, stérilisant la terre, inoculant aux bêtes moults maladies.

L'air était doux et chaud en ce jour, la fête n'en serait que plus belle. Missanges était déjà là, elle avait l'intention de lui parler d'un sujet important, mais pour l'heure elle se contenterai d'aller la saluer et de la féliciter pour son initiative.

- Demat Missanges, je salue votre engagement à faire perdurer nos traditions. J'en suis personnellement très touchée et très reconnaissante, mais il manque un druide à ces Lugnasad, permettez que j'officie avant que chacun ici se débarrasse de ses mauvais esprits. Une fois l'âme apaisée, nous nous trouverons que plus disposé à fêter comme il se doit ces Lugnasad.

Missanges a écrit:: J'en suis personnellement très touchée et très reconnaissante, mais il manque un druide à ces Lugnasad, permettez que j'officie avant que chacun ici se débarrasse de ses mauvais esprits.

La main de l’enfant se serre plus fort dans la mienne et son corps se rapproche du mien. Elle est là, tout près effrayée par je ne sais quoi. Je regarde dans la direction de ses yeux et je vois une silhouette se rapprocher, une chevelure que toute la Bretagne connaît.

Je m’incline pour saluer la duchesse et ses mots résonnent contre mes tempes, permettez que j'officie…

Demat votre grâce, c’est moi qui suis personnellement touchée qu’une grande dame se déplace. Vous êtes plus apte à célébrer ou informer les Bretons du savoir qu’est Lugnasad.

Rassurant l’enfant, nous étions au première loge afin de ne pas perdre une miette de cet enseignement.

La_renarde a écrit:: La jeune femme sourit puis reporta son regard sur l'enfant. Il ne devait pas être plus âgé que Tualenn, peut-être un peu plus jeune. Elle se dit alors que sa fille aurait pu être là elle aussi. Peut-être viendrait-elle. Elle se souvint alors des cérémonies auxquelles elle l'avait faite participer d'une manière ou d'une autre.

- Attendons un peu que d'autres nous rejoigne peut-être.

Mikaphile a écrit:: La presque-vieille-mais-pas-encore venait à peine d'arriver en Bretagne, après trois mois et demi sur les routes.... Trois mois et demi, elle était partie mi avril, ça fait qu'on devait être .... on était ... mais oui ! le premier aout ! Juste à temps pour Lugnasad !
Un brin de toilette au puits de la cour de son auberge briéronne, et hop! on y va, et vite !

Bonsoir, Missanges, bonsoir votre Grâce ! Je ne sais si votre jeune nièce va venir, voilà quinze jours qu'elle est en route, elle est fatiguée. Dois-je aller la chercher ?

La_renarde a écrit:: Elles ne tardèrent pas à être rejointes par Mikaphile qui rentrait de son périple par de la même les frontières de France en compagnie de sa Nièce qu'elle n'avait encore jamais rencontré, orpheline depuis la mort de sa mère quelques semaines plus tôt.

- Se serait très gentil à vous dame Mikaphile, d'autant que cet évènement lui changerai peut-être les idées. Se sera l'occasion aussi pour moi de faire sa connaissance. Où est-elle ?

Mikaphile a écrit:: Je viens de la prévenir, votre Grâce, je lui ai fait préparer un baquet d'eau chaude, dès qu'elle aura pu se rafraîchir après ces quinze jours de voyage, elle viendra.

Elouen a écrit:: Elouen, a qui sa maman manquait plus que tout au monde, surtout qu'Azarelle était en voyage et que c'était pas rigolo du tout car elle lui avait écrit une lettre inquiétante, Elouen fils d'ovate, connaissait bien ces évenements qui étaient toujours l'occasion de faire la fête, pour y avoir accompagné sa maman à de nombreuses reprises.

Il s'est bien lavé ce matin, a frotté ses cheveux, ses oreilles et tout et tout. Il a mis des beaux habits, qui deviennent un peu courts, mais la mode le dépasse un peu, et il arrive avec le ponez d'Aza qu'il tient par les rênes, en marchant à coté. Il n'a pas le droit de monter seul dessus....trop petit... forcément.

Il y a déjà des gens qu'il ne connait pas, du moins pas tous, car Lallie, il la connait.
Et il voit alors une petite fille qui pourrait bien devenir une amie pour la journée. Alors, après avoir salué tout le monde, il s'approche d'elle.

Demat!! ze m'appelle Elouen! Dis, tu t'appelles comment?

Enora_ap_maelweg a écrit:

(Enfin arrivée...)

Se faire réveiller par le chant des moineaux et un rayon de soleil sur le museau, il n'y a rien de tel pour passer une belle journée!

Alors que je me frottais les yeux et m'etirais, je vis arriver un baquet d'eau (non pas tout seul sur ses petits pieds mais amener roo^^) et on me donna une lettre.

Citation :: Bonjour, dim'zell
nous rentrons en Bretagne juste pour la fête de Lugnasad, où votre tante officie comme druide. Ce serait l'occasion de faire sa connaissance, et de vous changer les idées après ces longues journées de voyage.
Je vous fais préparer un baquet d'eau chaude pour vous rafraîchir (avez-vous remarqué qu'on utilise toujours de l'eau chaude pour se rafraîchir, après un voyage ou une activité fatigante ?), sortez de vos malles une toilette propre, et venez nous rejoindre au lieu des festivités. N'oubliez pas le joli présent que vous avez choisi pour elle au début de notre voyage.
Demain, nous partirons pour Vannes, où vous pourrez vous installer chez votre tante.
Autre chose : j'ai fait la demande de laisser passer pour vous auprès du prévôt, dame Missanges, que vous rencontrerez aussi à la fête.
A bientôt.

Mika

Oh !! Juste a temps pour feter Lugnasad! Quelle chance! Premiere fois aussi que je le ferais sans maman...

Entre exitation et melancolie, je me jetais dans le baquet d'eau...J'ai jamais reussis à y rentrer de maniere sage et propre...desolée...

Après m'etre nettoyée de la tete aux pieds, je pris une serviette et me sechais. Bon bon bon, dans ma malle, hum quoi mettre?
Ah si! J'ai!
je sortis une robe couleur cuivrée et un lacet de cuir foncé pour nouer mes cheveux...

ce n'est qu'en enfilant ma robe que je m'aperçue qu'elle avait retrecie...ou moi qui avait grandie..Bof, on n'en verrait que mieux mes chausses que j'avais acheter pour le voyage. Bonne qualité car elles etaient pas trop abimées.
Je pris mon cadeau envelopée dans du tissus rouge et sortie en courant de l'auberge.
Arrivée sur le lieu des festivités, je cherchais Mika avec qui j'avais fais la route et aperçue du meme coup ma tante. Si semblable et si differente de maman...mettant mon cadeau dans mon dos, je m'approchais doucement et regardais ma tante dans les yeux avant de baisser la tete et de faire une petite réverence.
Ma tante..Je suis ravie de vous rencontrée..je..euh..C'est pour vous!Et de lui tendre le paquet..Elle y trouverait une fiole de verre, avec du lierre sculpter en motif dessus, remplit d'un liquide ambré...parfum..bonne question..les experiences en matiere de parfum de Enora avaient été quelques peu..comment dire...bon avec de l'entrainement et du bon materiel on pourrait peut etre en tirer quelque chose, la il faut avouer que l'odeur sans etre désagreable, n'avait rien de sympathique..mais la fiole pourrait etre reutilisée sans soucis et pis c'est le geste qui compte non?

Tualenn a écrit:: La petite rousse recut un courrier de sa môman avec dedans une invitation à des festivités. Et bien il ne lui restait plus qu'à s'habiller. Ce fut vite fait surtout avec cette nouvelle robe que la grande rousse lui avait fait envoyé par la vieille Brivael.

Ainsi prête et apprêtée, elle n'avait plus qu'à se diriger vers le lieu de la cérémonie.

Beaucoup de monde, et surtout une autre fille en train de parler avec sa môman à elle. Pas qu'elle pouvait être jalouse mais leurs relations avaient été tendu ces derniers jours. Cette dispute les avait amené à se découvrir plus et elle était bien résolue à ne plus se contenter d'une tape sur la tête pour un bonjour. Elle se dirigea bien vite vers la maîtresse de cérémonie, la salua et l'embrassa sur la joue.

Demat mamm !

Chimera a écrit:: Missanges.
Missanges la modeste, l'infatigable.
Missanges l'alarme, reveil de la mémoire des hommes.
Des hommes, et des druides surtout.
Missanges, plus druide que les druides eux-mêmes, honorant des moments qu'eux-mêmes délaissent, absorbés dans un quotidien animé qui les détourne des nécessaires permanences de leurs convictions.

Une fois de plus, et probablement pas la dernière, elle est sa débitrice.
Les yeux d'azur sont rivés sur celle qui maintient à bouts de bras, infatigable encore, malgré la trop grande indifférence d'un peuple.
Lui reviennent les mots tout juste adressés à Arzhel.
Elle sourit.
Elle sourit, et les yeux se posent sur Lallie. Cette fois ce sont les mots expédiés tout juste avant à Tube qui résonnent à ses oreilles.
Jamais elle ne lui pardonnerait.
Puisqu'il n'y avait rien a faire pour amender un passé amer et pointillé, autant considérer l'avenir.
Elle doutait de pouvoir redevenir l'accompagnatrice complice de tous les instants. Ni l'une ni l'autre, désormais duchesses, n'étaient plus les deux ingénues pleines de grands principes qui arpentaient autrefois les rues de vannes en devisant vivement.
Puis chacune avait utilisé son energie differemment... mené ses projets sans l'autre... etait-ce depuis qu'un certain dénominateur commun s'en etait allé?
Elle ne souhaite que de pouvoir être là, sans sentir peser sur elle le poids d'un regard accusateur. Il lui faut l'accepter. Lallie acceptera-t-elle, elle, de partager chaque moment partagé sans nourrir de rancune pour les actes manqués? Elle a sûrement raison de ne pas le faire.
L'exigence, toujours...
Quelle issue en cas de faille?

Les jeunes générations, moins dédaigneuses que celles les précédant, sont là, les mirettes brillantes de curiosité.
Le petit Elouen, qu'elle a raccompagné jusqu'en Bretagne voilà déjà plusieurs mois. Sa présence discrète fait briller l'absence de sa mère. Surtout, ne pas succomber a la nostalgie, et embrasser plutôt l'héritage que Lastree leur a légué. Elle le saluerait tout à l'heure.

Les mots à son vassal. Cesser, barrages.
Elle s'approche du petit groupe, leur adresse un sourire ni trop enjoué ni coupable.

Mesdames, jeunes gens, bien le bonjour.

Missanges a écrit:: Bonsoir, Missanges…

Il est des fêtes où le mot fête prend pleinement son sens lorsque nous voyons une personne que nous aimons venir ou revenir chez elle. La vieille était de retour oup…La presque vieille. Et je souris à mes pensées, m’approchant de son visage afin de lui faire la bise.

Demat Mika, c’est un réel plaisir de te savoir en terre bretonne et un réel plaisir de te voir.

C’est une jeune génération qui entre alors en scène, une jeune génération qui dans peu de temps sera notre continuité.

Demat!! ze m'appelle Elouen! Dis, tu t'appelles comment?

Je souris à Elouen qui s’avance vers l’enfant collée contre ma jupe.
L’enfant lève ses yeux vers mon visage je vois des larmes perler aux coins de ses yeux, je la regarde étonnée, lui souriant pour l’encourager.

Tu peux aller jouer avec Elouen si tu veux…Mon regard est tendre sur cette enfant rencontrée depuis peu. Lentement sa main lâche le tissu de ma robe, elle s’écarte

Maeli, je m’appelle Maeli

Mon visage s’éclaire lorsque je vois La duchesse Chiméra. Ce soir c’est royal !

Mesdames, jeunes gens, bien le bonjour.

Les Bretons ne savent pas la chance d'habiter une si belle terre. Terre magique battant au rythme des évènements culturels...Avec de si grandes personnalités.
Et ils sont riches ces événements, cette culture qu’on entend tous les deux mois revenir dans les programmes…Cette culture que chaque breton délaisse. Elle est là, à nos pieds et on la foule sans en prendre conscience qu’elle fait de nous notre identité.
J’ai envie de crier, j’ai envie de hurler…

Breton réveille –toi ! Breton montre ton identité !

Mais comme d’habitude je ne montre rien, j’agis juste et je suis là, honorant mes ancêtres. Sûr, que l'émotion sera à son comble ce soir ...Révérence oblige

Demat votre grâce Chiméra je suis heureuse de vous voir

Waleran_jr a écrit:: Waleran avait décidé de perfectionner sa connaissance des choses et des gens. Pour rien au monde il aurait raté cela.
Il se rendait partout où il y avait quelque chose à voir.
Partout où il y avait quelque chose à apprendre.
La petite réunion semblait le début d'une fête.
Il aimait les fêtes.
Il s'approcha et salua tout le monde d'un signe de main.
Il attendit.
Prêt à tout voir et avec la volonté d'engranger un maximum de souvenir et de savoir.

Lemerco a écrit:: Lemerco n'était pas spécialement adepte des grands rassemblements de la foi et de la tradition. Et encore moins ceux qui n'étaient pas vraiment aristotéliciens. Se coletiner les curés, c'était déjà un grand exploit, alors les druides en plus... c'était une épreuve herculénne.

Il décida de ne pas se mêler aux personnes présentes. Rester en retrait, écouter de loin, c'est ainsi qu'il préférait se consacrer à cet évènement.

Lug... ce personnage l'interpellait grandement. Il le renvoyait irrémédiablement à un personnage qu'il adorait particulièrement. Il médita dessus, se perdit dans ses pensées, seul dans son coin.

Viken a écrit:: Lugnasad ... il n'en connaissait l'histoire que grâce à sa petite femme, toujours intarissable dès qu'il s'agissait de rendre hommage à la culture de Breizh.

Il avait aimé le récit, mais bien au delà de l'histoire elle même, c'est le symbole qu'il s'attachait à vénérer aujourd'hui. Oui, car tout comme il avait fêté Sainte Nathan il y a peu, il était important de rassembler le peuple de Bretagne autour de ses racines culturelles. Oublier ces symboles du passé, ce serait s'oublier un peu soi même.

La main dans celle de Missanges, il fut donc heureux de voir mêlés en ce lieu quelques grandes figures de Breizh aux côtés d'enfants prêt à prendre la relève. Ceux là, il l'espérait, sauraient s'imprégner de cette essence de culture, auraient à coeur de la perpétuer au fil des ans comme le faisaient les "grands" aujourd'hui.
Oui, la présence de ces enfants avait quelque chose de réconfortant, comme un message d'espoir adressé à tous ceux qui doutaient encore que la Bretagne n'était pas une terre comme les autres.

Saluant de la tête ceux qu'il connaissait, il attendit patiemment la suite, se serrant un peu plus contre sa tendre épouse et posant sur l'épaule frêle de Maeli une main bienveillante.

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:05

La_renarde a écrit:: On la fit venir aussi vite que l'on pu. Au loin une chevelure blonde, élancée pour son âge, elle semblait vive et calme à la fois. Les onyx noirs s'écarquillèrent alors marquant la surprise et la profonde stupeur. Comme un fantôme sorti de nulle part, l'entrainant bien des années en arrière, sa nièce était apparue. Si Tualenn ressemblait trait pour trait à sa mère, Enora était le portrait craché de la sienne. Même blondeur opalescente, même silhouette, même regard. La jeune femme en perdit le souffle quelques instants, elle se revoyait petite fille à courir les champs avec cette sœur tant chéri puis tant détestée. Comment demeurer indifférente face à un passé qui vous ait recraché en pleine figure ? Assaillie par les souvenirs, troublée par cette première rencontre, elle mit du temps avant d'articuler le moindre mot.

- Merci mon enfant. Elle se saisit machinalement du présent que la fillette lui tendait sans trop encore le regarder.

- Par la Mère laissez-moi vous regarder... C'est...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que sa propre fille s'était ruée sur elle, comme une amante possessive se refusant à partager l'objet de son amour avec quiconque. Une main sur l'épaule, et la jeune femme se ressaisit. Elle déplia le tissus rouge qui protégeait le cadeau, et découvrit une fiole . Simplement décorée elle était jolie. Jolie pour une bourse de petite fille. Elle ne savait s'il s'agissait d'essence de plante ou bien de parfum, ça n'avait pas d'importance, le geste était là.

- Voilà une délicate attention ma Nièce, mais laissez moi vous présenter.

A cet instant Chimera apparu, voile sombre devant ses prunelles, elle se contenta d'un bref salue de la tête.

- Voici Missanges, l'organisatrice de cet évènement. A ses côtés une petite fille dont je n'ai pas encore saisit le nom. Tout près, Elouen un petit vannetais que vous aurez je pense le loisir de recroiser. Dame Mikaphile que vous connaissez maintenant et que vous devez remercier pour la protection qu'elle vous a accorder durant ce voyage. Chimera que voilà, notre Archidruide qui nous fait l'immense honneur de sa présence. Enfin, Tualenn ma fille et par conséquent votre cousine avec qui je l'espère vous nouerez une solide amitié.Considérez là désormais comme une presque sœur.

Il y avait de plus en plus de monde, il était temps de s'activer et de commencer. S'éclaircissant la gorge, elle déclara :

- Je souhaiterai que chacun ici s'approche et forme un cercle autour de moi. Que les enfants me rejoignent ils sont les flambeaux de demain et aujourd'hui, jour placé sous le signe de la prospérité et de l'avenir, nous leur rendrons hommage.

Se faisant elle tendit ses deux bras pour inciter les enfants à la rejoindre, les deux paumes vers le ciel.

Ocles a écrit:: À Lugh, Oclès avait toujours préféré Miach. Et si ses songes étaient peuplés de myriades de Dieux hétéroclites, c'était toujours le même qui revenait au devant de ses pensées. La jeune fille nourrissait à son égard des saynètes simples, mais toujours efficaces, comme il arrive, parfois, qu'on se prenne d'admiration pour un rôle secondaire. Mais cependant que la rumeur courait qu'on allait instamment fêter Lugnasad, Oclès avait pensé qu'il s'agissait là d'une bonne occasion pour parfaire ses rêveries. Peut-être que, ce soir là, Lugh revêtirait une forme totalement inconnue d'elle. Et qu'il brandirait, à la place de sa lance étincelante, un tisonnier rouillé. Peut-être même, miracle, le rencontrerait-elle au détour d'un mirage.

Souhaitant en avoir le coeur net, elle avait revêtu sa chemise la moins passée avant de quitter le domaine où elle séjournait pour gambader à rases foulées jusqu'au lieu du cérémonial. Là, Oclès trouva des jeunes gens, des vieilles gens; autant de personnes animées par la même curiosité, à défaut de mêmes croyances. Faiblement, la jeune fille émit un "bonjour" pâlot avant d'aviser un coin douillet où asseoir ses braies défraichies. Attendant, elle regardait avec une lueur d'envie les autres enfants, sans oser approcher. Un coup d'oeil et un léger reniflement lui firent lever la tête vers le ciel confusément chargé. On aurait dit que les divinités se cachaient juste derrière les nuages, attendant leur levée pour apparaître en scène, animées par les paroles d'un ovate.

Blotus1er a écrit:: Encore une fois sa soeur veillait aux traditions, lugnasad en ce 1er aout devait rassembler les bretons quelque soit leur classe, c'etait un temps de paix, un temps festif.

Blotus, le capitaine de l'ost Dde st pol avait pour l'occasion deposer son arme; il prit place dans l'assemblée, apres avoir saluer chaleureusement sa soeur et Viken.

Saphyra a écrit:: Saphyra ne savait pas si elle serait la bienvenue mais...sa mère biologique lui avait toujours appris les croyances anciennes et s'il y avait bien une trêve c'était bien celle de la fête de lugnasad.
C'était chez elle dans les contrées lointaines, une fêtes des plus colorées où se mêlaient tous les genres.

Cette fête permettait la paix entre les vieux ennemis d'autrefois..elle soupira en se disant que cela serait si bien si cela pouvait continuer toute l'année.

Elle s'approcha de ses amis Viken et Missange et glissa sa main dans celles de sa voisine.

Missanges a écrit:: Les paumes des mains se lèvent ouvertes vers le ciel et les enfants s’avancent. Chacun se regarde, se questionne, d’un haussement de cils, semblant dire à l’autre, toi d’abord !

Je salue chaleureusement mon frère et je souris à Saphyra. Sa main vient se loger dans la mienne et je referme mes doigts sur les siens.
Je surprends quelques regards entre les grâces, mais ce soir c’est la fête de la paix, de l’amitié, de l’abondance et de la prospérité.
Chaque chose en son temps, chaque chose à sa place…

Aussi longtemps que nous, bretons seront solidaires, notre terre ne sera pas sans perfection de chant.
Aussi longtemps que nous, bretons seront solidaires, notre terre connaîtra l’abondance…

Regardant Sa grâce lallie ouvrir la cérémonie, une main dans celle de Saphy mon autre main glisse dans celle de sa grâce Chimèra.

Elouen a écrit:: Maeli, je m’appelle Maeli

C'est dit sur une toute petite voix fluette, ,presque comme si la petite fille avait peur. Et Elouen ne comprend pas ce qui, en lui, peut lui faire peur, il en déduit donc que c'est autre chose qui effraie l'enfant, et il s'est découvert depuis peu une vocation de " sevalier servant".

Viens, on va attasser Guyzmo à l'ombre sous un arbre: il a les pétosses quand il connait pas les zens, et on va célébrer Lug, il pourra pas rester avec nous.

D'ailleurs, il y a de plus en plus de bretons qui arrivent dans le même but, et Elouen voit son amie, enfin, surtout celle de sa maman, mais c'est pareil.

Demat Siméra!!!

Il est content de la voir, car ça fait rudement longtemps que c'était pas arrivé. Mais les grandes personnes ont toujours cent choses à faire.
Il se contente de saluer les autres, parce qu'il ne les connait pas trop, mais à Chimera, il plante un bon gros bisou et attire rapidement Maeli avec lui.
Une fois le poney attaché à l'abri et à l'écart, ils reviennent tous deux vers Lallie quand il apperçoit une autre petite fille, plus vieille que lui, mais ce n'est pas bien difficile, qui est assise non loin du papounnet d'Azarelle.

Et Lallie qui réclame la présence des enfants. Alors il file Elouen, délaissant un instant Maeli, il file saluer Lemerco, auquel il ne sait s'il doit donner du messire, du duc ou encore de l'Ours. Alors il lui dit juste démat! finalement c'est encore le plus simple.

Planté devant la jeune fille, il l'invite maladroitement:

Tu viens? Lallie nous appelle!!

Il attend un instant bref et il court sur ses pas, pour retrouver Maeli. Ensemble, ils prennent rapidement place aux cotés du druide, de sa fille, et de sa nièce, s'il a tout bien tout compris.

Meiline a écrit:: Habillé de jaune et de marron, je m'avançais. C’est le bon moment pour les charmes favorisant l’abondance, la santé, la prospérité et la chance.
Le temps en plus était favorable, personne n'avait d'excuse pour ne pas faire honneur. Se promener dans les champs, les vergers, près des lacs ou des puits. Constater les dons des Dieux..

Certain faisaient des noeuds de moisson avec des épis de blé, moi je tenais dans ma main une poupée en épis de maïs.

Lughnasadh est un bon moment pour remercier les mères terrestres, pour prier le Trois Matres familiales, et pour réfléchir à notre rôle de femme dans son aspect maternel, je n'étais pas encore mère mais pas besoin de l'être...

Un regard vers ma soeur puis prenant une main libre, je me joignais au cercle.

margot_wolback a écrit:: Sortir...

Les jours qui passent ne cessent de l'enfermer, de la cloitrer hors du monde des vivants, dans un deuil qui ne faiblit pas.
Son moral joue les montagnes russes, un jour la trouvant au fond de son lit, rideaux tirés, le suivant en taverne, à avaler des chopes à s'en noyer...
La blonde ne supporte plus personne, ni ses amis ni les inconnus de passage, ses mots ne sont que fiel, préférant se détruire et détruire les autres au passage. La vie n'est plus rien, alors elle s'immerge dans une solitude sans limites, sans autres repères que l'absence, toujours plus aiguë, de sa mère.

Comment alors est-elle arrivée là?
Par l'obstination et la lassitude d'une gouvernante qui ne sait plus à quel saint se vouer, aristotélicien ou druidique, peu importe, si l'étincelle pouvait se faire de nouveau, si les azurs pouvaient briller et s'intéresser à ce qui se passe autour...

Patience pousse donc sa protégée vers le cercle qui se forme, luttant silencieusement contre la résistance bien faible de Margot.
Un regard qui hésite entre deux rousses duchesses, cherchant laquelle serait à même de secouer l'inertie. Elle ne connait personne d'autre de toute façon, mais la Duchesse de Poudouvre se met au centre du cercle, ce n'est pas le moment de l'interrompre. Quand à la Duchesse de Cholet, la voici occupée un peu plus loin. Qu'à cela ne tienne, Patience cramponne sa protégée d'une main, agrippant de l'autre une Dame, et faisant signe à une autre de prendre la main pâle qui reste.

Quand à Margot, elle est là sans l'être, présente mais absente.
La douleur, l'ennui, la tristesse, l'ennui, la rage contre le destin, tout se mélange en un maëlström explosif à l'intérieur, trop calme à l'extérieur... Elle ne voit personne, elle ne reconnait personne, les azurs fixent celle qui officie, se demandant ce qu'elle fait là. Sa main droite lui fait mal, tellement serrée dans celle de Patience, qui craint qu'elle ne s'enfuit en courant sans doute. La douleur, ça elle connait et reconnait...
Envie de dormir...

Waleran_jr a écrit:: Pour le moment il ne se passait rien. Waleran attendait la suite, s'il y avait une suite.
On lui avait dit qu'une fête allait avoir lieu.
Il était un peu déçu.
Il n'y avait qu'une poignée de gens qui semblait adsorbée dans ses pensées et une femme qui râlait et étalait ses problèmes domestiques ou familiaux.
Comme si cela avait intéressé l'assemblait qui, elle, semblait s'en moquer éperdument.
Waleran n'avait cure de savoir si la fille de la grand mère de la sœur de la mère avait retrouvé la tante de sa belle mère.
Il soupira.Il n'était pas venu pour faire une ronde enfantine ?
C'était quoi cette farce ?
Mais courageux il attendit le début.
S'il y avait un début. !

La_renarde a écrit:: Heureusement que personne ne râlait et que la conversation se déroulait entre quelques privilégiés qui eux n'étaient pas remplient de sombres pensées, ni de dédain, ni de préjugés. Heureusement que la plupart avaient compris qu'il fallait former un cercle. Heureusement que chacun ici se prêtait au jeu et laissait de côté l'amertume sans doute propre aux politiques d'austérité pratiqués par certains. Heureusement les Lugnasad duraient 15 jours et tout le monde avait tout son temps. Heureusement que les personnes suffisamment spirituelles avaient comprit l'importance de faire les choses posément, on avait suffisamment démontré que les empressées ne réussissaient à rien et ne pouvaient saisir les plus subtiles pensées, toujours à se cantonner à ce qu'il y avait en surface. Les druides prenaient leur temps et heureusement.

Mais comme partout, et là malheureusement, il y avait toujours un boulet qu'il fallait se trainer comme un supplicié : Loi de Nature...

Un geste à Enora et Tualenn qui tardaient à la rejoindre. Un sourire à Elouen et la protégée de Missanges qui se rapprochaient pour former un cercle dans le cercle avec elle. Un geste également à cette enfant, seule, plus âgée que la petite troupe, en retrait, elle aussi pouvait les rejoindre.

- J'aimerai que cette cérémonie soit interactive si vous le voulez bien. Je me réjouis de constater que pour ces Lugnasad nous ne seront pas que des druides à représenter la figure de Breizh. Nous avons trop connu de cérémonies où le désintérêts des bretons était manifeste. Aujourd'hui j'aimerai donc faire participer nos enfants d'une manière plus active. Après la Cérémonie, je vous proposerai éventuellement un divertissement à moins que Missanges ici présente n'ai prévu autre chose.

Après tous les Lugnasad sont des jours de grande liesse ou toutes les classes sociales se mêlent, mangent ensemble, jouent ensemble, rient ensemble.

Les adultes ont formé un premier cercle. Le cercle est le symbole du cycle de toute chose. Ce cercle une fois fermé ne doit plus être ouvert avant la fin de la cérémonie. Les enfant formeront autour de moi un cercle plus petit qui lui non plus ne devra pas être rompu avant la fin. Quant à moi je formerai l'ultime cercle et commencerait à officier. Êtes-vous prêts ?

Tualenn a écrit:: La petite fille sautillait un peu partout, après tout c'était le jour de la grande foire de Bretagne. Les gens n'avaient plus trop l'habitude de se parler autrement que par conrriers interposés ou tête d'enterrement juxtaposées ou par croc en jambes adressées les uns aux autres sans jamais être franc et surtout en ne le faisant jamais en face.

L'Eglise polluait tout dès qu'elle arrivait et la mine renfrognée d'une tunique noir dans un coin qui puait le suppôt d'Aristote en était la plus grande démonstration. Encore un de ceux qui préférait critiquer que participer à la vie très atypique de Bretagne.

La renarde toute rousse avait donné les indications pour commencer la cérémonie et en bonne fille commenca à attraper la main des enfants près d'elle. Sa cousine qu'elle découvrait et celle d'un jeune garcon qui accourait vers eux.

Demat Enora. Contente de te rencontrer, je commencai à m'ennuyer, mère veut pas me trouver mon prétendant !

Dans la foule elle voyait sa marraine et lui fit un grand sourire radieux. Elle l'aimait beaucoup.

Angel. a écrit:: Angel arrivait les mains dans les fouilles comme à son habitude, la fête était donc ici…

Il pu reconnaitre le père Waleran et se dirigeait instinctivement vers lui, puis se penche doucement pour lui adresser de vive salue :

-« Ah père Waleran… C’est ici la pêche à la truite ? »

Le regard vert et froid regardait les convives, pauvre et humble en leurs être si décharné de toute intérêt… Puis la question que devenait presque normal venue comme il se devait :

-« Ils font quoi tout ce… monde ? Ils vont faire la fête à la plante verte ? »

Le regard intrigué presque amusé et un peu curieux de ce qu’il allait ce passé…

Ocles a écrit:: Un sourire de ravissement éclaira sa face pouparde lorsqu'un garçon, d'autant plus jeune et vif, vint lui intimer énergiquement de les rejoindre. Regardant alentour, la jeune fille se rendit compte que deux cercles commençaient à se former. Effrayée à l'idée de rester seule et marginale en dehors du cercle, comme les grenouilles, Oclès ramassa ses jambes et accourut dans le cercle des enfants. Son âge lui en donnait encore le privilège.

D'après son décompte, ils étaient cinq enfants, pour le moment, dont un garçon. Effarouchée par la présence de l'officiante, Oclès se pencha à l'oreille du garçon.

-J'm'appelle Oclès. Dis, 'faut qu'on se tienne par la main?

Elle se trouvait bien embêtée, avec son unique senestre. Aussi, elle se plaça à gauche du garçon pour tendre la main à une autre jeune fille toute guillerette qui offrait un sourire au loin. Pour capter son attention, Oclès lui attrapa la main sans cérémonie. À sa droite, la manche flottante de son coude vint virevolter contre Eluen. D'un air désolé, Oclès bouda en lui tendant son petit moignon.

-T'as qu'à m'tenir par le bout du coude, on dira que ça fait pareil.

Angel. a écrit:: Son poids bien appuyer contre un arbre, observant ses êtres dont certains sont tenues part des responsabilités, faire la ronde peut être pour danser ?
Drôle de coin, ça y entraine des enfants de surcroit, Angel plissa du nez à cette dernière idée, était ce les mœurs du coin ?
L’espoir de ce pays résidait il dans cela… La crédibilité était sûrement pas très importante mais de là a voir se fourbit… Le Très Haut savait qu’il en avait vu des choses mais là…
Fallait-il s’attendre à un chaudron placer au centre et les entendre criées « A mort les plantes vertes !! ». Le sourire s’affichait de plus en plus en les regardent faire, peut être s’attendrait il à voir arriver un haut prélat ce mêler à ça.
Tout était faisable, même ici à présent… La famille s’en retournerait dans le caveau familial.
Mais la curiosité était là, bien là pour comprendre ce qui est différent fallait-il voir leurs agissements… Il en connaissait déjà une partie, peu glorieuse dirait certains, normal si on les à côtoyés diraient d’autres…
Enfin, il en faut bien peu pour rire avec lui, même si là cela avait dépassé le ridicule même le plus ludique…

Chimera a écrit:: Visages connus... plus ou moins melancoliques...
Certains seraient accompagnés dans les jours et semaines a venir, d'autres en avaient besoin, tout de suite, là, maintenant...

Une main dans celle de Missanges, vient le moment d'occuper la seconde.
Une femme, qui agrippe Margot comme pour lui éviter une chute dans un précipice sans corps, semble desesperement chercher du regard celui ou celle qui pourra l'accompagner dans sa tache, et ramener à l'evenement une Margot desincarnée.
Margot... là pour elle quand il avait fallu.
A elle de se manifester à l'heure triste où les rôles s'inversaient.
La main choletaise encore disponible se glisse donc dans celle de la blonde livide, et la serre fort.

Le cercle etait desormais forme, les yeux tournés vers l'officiante.

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:15

Waleran_jr a écrit:: bonjour Angel...
Je ne comprends pas tout.
Je crois que c'est une fête de famille.
En apparence celle qui parle fort fait une ronde avec ses enfants, enfin je crois, les autres ne sont pas invités.

Le pauvre Waleran qui se sentait un peu rejeté regarda la femme au regard haineux qui disait faire la fête et la désigna du menton à Angel.

Elle est amusante et pathétique dans ce qu'elle dit, nous sommes trois pèlerins et elle parle comme si elle était un chef d'état devant une foule en délire.

Il compta les gens de la famille de celle qui parlait haut.

Nous sommes à peine une dizaine en nous comptant tous les deux.

Attendons , peux être qu'après la ronde enfantine il va se passer quelque chose.

Elouen a écrit:: Les adultes: un grand mystère encore pour Elouen. Il ne les comprend pas toujours, et ne cherche pas tout le temps à le faire. Bien trop compliqué pour lui, de nature gaie et spontanée. Mais il ne peut s'empêcher, tandis qu'une magnifique petite fille avec tout plein de taches de rousseurs comme lui vient lui cueillir la main, de se dire que c'est bien dommage de rater l'occasion de célébrer Lugnasad, fête de la paix, de l'amitié et de la prospérité. Maman lui a tout bien espliqué!

Le cercle des enfants se forme autour de Lallie, tout en même temps que celui des adultes. La grande fille est venue avec eux, il s'en réjouit. Elle se glisse contre lui et fait flotter une manche vide comme une invitation.

Moi c'est Elouen, ça veut dire lumière.

Il offre un sourire en berne à Oclès. Il comprend instinctivement que si ses dents repousseront bien un jour, il n'en sera pas de même pour cette main manquante. Il met sa curiosité de côté, et se saisit tout naturellement du tissu au niveau du coude de la jeune fille.

De toute façon, c'qui compte, c'est qu'on fasse une ronde hein...Faut pas qu'on se lâsse pour pas la casser.

T'as quel aze?

Naudeas a écrit:: Journée artistique aujourd'hui, on se met autours d'un objet non défini et on fait des ronds, la Sainte Boulasse avait trouvé concurrente quoique ça devait vachement moins rapporter que la Boulasse. Au pire, un bon de cheveux qui poussent à l'envers mais rien d'autres. Ah tiens le fillot et l'ange étaient venus mirer le spectacle de saltimbanques, ben autant en profiter. Elle s'avança vers eux, aussi curieuse qu'elle pouvait l'être, se demandant encore qu'elle était cette sauterie, on invitait même pas les clercs. Elle leurs sourit

Bonjour Angel, bonjour mon filleul, qu'est ce qui se passe ? Une journée des vierges qui font des ronds ?! ou une troupe de joyeuses danseuses venus tourner autours d'un brin d'herbe ?

Elle restait quand même coi à ce qu'ils pouvaient bien faire. Elle commençait doucement à comprendre les us et coutumes de la Bretagne mais celle-là, non ca avait pas été écrit dans le livre touristique breton. Le manuel du breton pour les nuls avaient du oublier ce détail.

Waleran_jr a écrit:: - Bonjour marraine, j'essaie de comprendre mais il me semble que c'est assez complexe.

Pour le moment c'est juste une ronde enfantine. Alors j'attends de voir la suite.

Chimera a écrit:: Et l'archidruide de percevoir une discussion fort peu à son gout et de froncer les sourcils. La mesquinerie était-elle à nouveau à l'ordre du jour entre serviteurs d'Aristote et gardiens des traditions?
Les prunelles d'azur se tournent vers l'origine des sarcasmes, dans une tentative pacifiste pour les faire cesser.

Naudeas a écrit:: Assez complexe ? faire une ronde en quoi c'est complexe ?! on se tient par la main et on tourne, soit en sautillant, soit en chantant...elle chantonnait dans sa tête, "sur le pont des bretons, on y danse, on y danse, sur le pont des bretons, on y danse tous en rond"

Mais je croyais que vous étiez au courant de ce qu'il s'y passait pour ça que je vous ai rejoints.Elle afficha une mou, déçue mais resta aussi pour voir le spectacle. Naud fit un sourire à la dame qui les regardait quelque peu admirative, était-elle contente de les voir ici ? ca la curé pouvait que l'ignorer, mais au moins elle était accueillante.

[hrp]Edit pour raison d'un autre post entre-temps[/hrp]

Waleran_jr a écrit:: Le jeune Waleran sourit aux propos de sa marraine.

Complexe dans le sens où nous ne savons pas ce qu'il se passe.
Je suis venu car l'on m'a dit qu'il y avait une fête bretonne. L'on m'a enjoint d'y assister de bien regarder et de bien comprendre.
Je suis un peu sur ma faim car je ne comprends pas encore. Mais cela va venir.

Waleran saisi un regard, celui de la jeune femme qui en avait eu un pour eux, et s'attendit à ce qu'elle leur adresse la parole.
Il s'apprêtait donc à la saluer, mais non. Rien.

Il murmura à sa marraine.

Peut être est-ce une fête familiale et nous dérangeons ? Peut être que cela ne commence pas vraiment ?
Peut être que ce sont juste les enfants d'abord et la fête ensuite. ?
Mais le mieux est d'attendre en silence. Il semble que le silence soit de mise.

Anakin41 a écrit:: Anakin était resté à l'écart. Pas qu'il ne voulais pas participer, mais comme souvent, il préférait prier et rendre hommage seul. Il observa les visage présent, ceux de la cérémonie et ceux qui se trouvaient comme lui, à l'écart.
Il connaissait certains visages, en reconnaissait d'autres.
L'un d'eux attira son attention. Il lui disait quelque chose. un souvenir lointain. Ça lui reviendrait pour sûr. Mais l'heure n'était pas à la suspicion.
Il écouta le déroulement de la cérémonie, regardant ses sœurs et frères à l'unisson.
Voilà pourquoi il aimait les bretons. Malgré leurs divergences, leurs querelles, ils étaient capable de s'unir comme un seul lorsque l'occasion le demandait.
Il continua d'observer, tout en gardant un regard sur cet homme qu'il semblait reconnaitre.

Angel. a écrit:: Angel écoutait les explications du père Waleran avec attention, et il comprit qu’il n’était pas le seul à essayer de comprendre ce qu’il ce passait dans le coin… La Naud’ arriva avec un pas aussi léger que l’air, un petit salue de mise en forme part un hochement de tête. Elle avait toujours ce don pour arriver au moment où les questions se posèrent…
Un petit sourire ce dessinait sur le visage de l’homme froid pendant les dires de son amie. Il était vrai que rien ne se passait de concret pour une petite fête, mais on pu admettre que de haut dignitaire s’y adonnait volontiers et que ceci entrainait une curiosité…

Enfin, l’attente serait à la mesure de l'aptitude qu’il savait maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés mais cela n’était pas le cas de toutes les personnes présentes… C’était avec le sourire qu’il avait pu se rendre compte de cela, même si les grandes phrases pré faites étaient courantes, et certains auraient même pu avancés que la forme y était mais pour ce qui était du font… Sûrement prédigéré depuis belle lurette…

Et voilà combat de regard, tout le monde se les croisent à en chopé un strabisme divergent… Enfin, cela était toujours ainsi avant une danse de la Carmagnole… Est-ce que cela va-t-il évoluer ou non, l’intrigue reste la même, avec un peu plus de regard cela sentait tout de même l’hérésie dans le coin…

Douchka a écrit:: Douchka curieuse, Douchka toujours prête à en savoir plus, si tant est qu'on voulait lui apprendre.

Elle se rapprocha d'Anakin doucement, lui adressant un sourire chaleureux, elle écoutait Missanges, toujours captivante par ses récits.

Le temps, il fallait le prendre pour partager les us et coutumes de la Bretagne.
Le temps elle en manquait pour faire tout ce qu'elle aimerait.
Sa vie était teintée sans cesse de priorité du lever du jour au coucher du soleil.
Une pause ici un instant pour étancher sa soif d'apprendre.
Un regard vers des visages inconnus, non par curiosité mais par envie de connaitre ceux qui font la Bretagne et qui sont finalement plus nombreux qu'on ne le pense

Eliotte a écrit:: Eliotte avait promis à son tonton Oban de participer à toutes les fêtes en l'honneur des anciens. Cela lui fera une connaissance de plus pour sa formation de druide.

Elle rejoignit donc le lieu où elle reconnut quelques personnes. elle salua avec politesse l'archidruide , qu'elle avait déjà rencontré une fois au chateau.

Puis, elle retrouve les autres enfants , il y en avait beaucoup en ce jour particulier.

Ils attendaient tous ce qu'ils devaient faire et écoutaient sagement les paroles de la dame.

Et dans les fêtes des anciens, cela commence toujours par un cercle....

Naudeas a écrit:: Bon alors il fallait attendre la suite de l'évènement pour comprendre, bah ils auraient pu afficher quelquechose pour expliquer la suite du spectacle. Mais non, ça avait été oublié dommage, ils auraient peut être mieux compris. Non, pas qu'ils fassent les chiens de faïences mais presque, dans sa tête, la chanson continuait. "Sur le pont des bretons, on y danse, on y danse, sur le pont des bretons, on y danse tous en rond". La tradition bretonne peut être mais pas expliquée non plus, donc dur à comprendre.

Elle regarda Angel, d'un oeil interrogateur, lui savait-il ce qu'il se passait ?! Elle s'assit tout de même parce qu'à rester debout à les regarder ca donnait mal aux jambes. Elle invita ses compères à faire de même, la journée allait être longue alors autant profiter du soleil et les regarder faire. Enfin à force de tourner comme ça, ils finiraient par avoir le tournis et ressembler à des vaches soûlent.

Merven a écrit:: Peu friand des fêtes religieuses, Merven avait quand même décidé de venir. Enfin c'était surtout les fêtes religieuses de l'Eglise qui le rebutait. Il y avait un petit groupes de personnes qui étaient déjà arrivés. Il les regarda attentivement, en reconnu quelque uns mais pour la plupart, il ignorait qui ils pouvaient être. Il s'installa sur un banc abandonné pas très loin et profita de la ronde. Il lui semblait avoir détecté sur sorte de tension, ou de méfiance dans l'assemblée.

En ce jour d'été particulièrement chaud, Merven avait lâché son accoutrement guerrier pour des vêtements beaucoups plus léger, ce qui était rare de sa part. Déja parce que ça donne encore plus chaud, et de plus c'est une fête où les gens sont censé se réconcilier et s'amuser entre eux, donc une lame n'a rien a faire ici. D'autres enfants arrivaient pour participer a la fête, et d'autres adultes viendraient certainement. Il se demandait ce qu'on avait bien pu organisé pour la suite.

Il décrocha la gourde a sa ceinture et prit une gorgée, en souriant.

Missanges a écrit:: Après la Cérémonie, je vous proposerai éventuellement un divertissement à moins que Missanges ici présente n'aie prévu autre chose.

Ma tête se tourna lentement, s’inclina, je regardai la Duchesse Lallie officier. Votre proposition sera un honneur pour nous Tous. Le cercle se faisait. Les Bretons venaient honorer les fêtes culturelles de leur Bretagne. Les enfants faisaient connaissances et…
Une conversation dérangeante se fit

Une journée des vierges qui font des ronds ?! ou une troupe de joyeuses danseuses venus tourner autours d'un brin d'herbe ?

Je suis un peu sur ma faim car je ne comprends pas encore

Lâchant la main de saphyra et de la duchesse Chiméra je m’avançai

Demat, messire et Demat Dame, je suis Missanges je ne pense pas vous connaître. Nous fêtons Lugnasad
Je vous rassures il ne s’agit pas ni d’une troupe de comédiens ni de saltimbalques. Il s’agit d’une fête véhiculant la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité.

Je vous souhaite la bienvenue en notre Bretagne si vous êtes de passage, j’espère que le mot amitié frappera votre conscience.

Angel. a écrit:: Angel restait droit contre l’arbre contre le quel il avait prit appuis… Naud’ comme à son habitude, c’était mise sur l’herbe soyeuse, puis une femme qu’il ne connaissait pas s’avançait .
L’homme aux yeux émeraudes regardait doucement l’assemblée en cercle et se demandent qui était la personne qu’elle avait nommé…Puis la femme ce présenta devant lui et ses amis :

« Demat, messire et Demat Dame, je suis Missanges je ne pense pas vous connaître. Nous fêtons Lugnasad
Je vous rassures il ne s’agit pas ni d’une troupe de comédiens ni de saltimbalques. Il s’agit d’une fête véhiculant la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité.

Je vous souhaite la bienvenue en notre Bretagne si vous êtes de passage, j’espère que le mot amitié frappera votre conscience. »

Angel resta en sa position dans l’axe de vision de la femme qui venait sans l’ombre d’une ostiliter…Enfin, il répondit :

-« ‘chanté Damoiselle Missange… Angel et je suis de Bretagne donc ma Bretagne aussi mais merci pour ce bel accueil… Cela fait bien plaisir… Même si je ne connaissait pas cette fête là... »

Avec un sourire pour accueil de la femme qui avait été la seule à venir a leurs rencontres, et se dit que pour ce qui frapperait sa conscience seul le Très Haut était apte à cela…
Mais bon, elle devait être une enfant du divin pour être aussi avenante…

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:24

Naudeas a écrit:: La chanson dans sa tête arrêta nette d'être fredonnée, elle haussa un sourcil, décidément, elle se posait la question si on lisait pas en elle comme dans un livre ouvert. Troupe de saltimbanques ou comédiens n'avaient jamais été prononcés. Ah, elle devait oublier de se renseigner, ils avaient l'air de touriste en plus, décidément, c'était quelque peu burlesque cette rencontre. Elle esquissa une espèce de sourire.

Bonjour ma fille, je suis mère Naudeas, curé de Rieux. Pareil, aux dernières nouvelles Rieux se situe en Bretagne. Pour avoir un symbole de paix, il faut faire une ronde, si je comprends bien votre fête ?!

Elle était encore plus curieuse de voir la suite car la comme symbole de paix, ben à part penser aux jeunes enfants faisant une ronde autours d'un arbre, elle ne voyait guère autre chose en chantant des comptines. Le mot "amitié"é tait le mot à garder. Avaient ils eu un air belliqueux ?! Voilà encore une question qui trottait dans sa tête, non elle était juste venue voir la représentation, aucune autre intention pour l'heure...

La_renarde a écrit:: Coup d’œil à Chimera, se souvenait-elle qu'un jour elles avaient toutes deux souhaités voir l’Église se déplacer à l'une de leurs fêtes ? Et voilà que sans crier gare toute la sacro-sainte congrégation avec son lot de suffisance et de dédain, drapé dans une fausse curiosité avait choisi de se manifester, elle qui avait brillée par son absence et son indifférence profonde. Malheureusement elle n'était pas dupe et savait que le vieux Clode décrépissant avait donné ses petits ordres pour troubler la fête. A défaut de pouvoir anéantir d'une autres manière ces réjouissances, en bon berger il envoyait ses pauvres brebis manquer de respect aux rites traditionnels tout en osant en réclamer en retour. Et c'était là toute la grandeur de l'institution ecclésiastique, ces deux ou trois tondus, donneurs de leçon et dépourvu de la moindre spiritualité, rendus ici pour moquer, railler, détourner une culture et une spiritualité dont ils ignoraient tout. Ils jouaient ensuite les grands désespérés en remarquant que les bancs de leurs églises étaient de plus en plus vides et que les hérétiques étaient en recrudescence. Il n'y avait ni bonté, ni respect ni amitié dans ces hommes là, rien que de la suffisance et de l'orgueil pourtant bien mal placé. A quoi bon les écouter débiter des choses qu'eux-même étaient les premiers à enfreindre ? Mais la moindre remise en question étaient du domaine de l'impensable, de l'improbable, de l'impossible. Encore fallait-il être subtile et suffisamment humble... Mais l'humilité n'était pas non plus l'un des préceptes de cette Église dirigée par le Camerlingue. Hypocrite au possible avec des propos laissant penser que la sénilité avait fait son œuvre ou que la folie s'était emparée de lui. Ses aigreurs avaient su engendrer de beaux disciples à son image : Lamentables.

Un léger sourire éclaira sa face, elle ne donnerait pas satisfaction à ces gens là on leur accordant la moindre espèce d'attention. Il fallait poursuivre, pour ceux qui étaient venus et qui n'avait pas envie qu'un tel instant soit gâché quelques roquets en mal d'attention.

- Avant de commencer j'aurais tout de même une question à vous poser. Lequel d'entre vous sait quelle histoire,quel évènement est à l'origine des Lugnasad ?

Se faisant elle prépara un brasero qu'elle mit au centre du dernier cercle sans y mettre toutefois le feu.

Meiline a écrit:: Je me grattais la joue, non pas que je n'allais pas osé parler, ni que j'avais peur, je réfléchissais juste.

- Demat Duchesse, alors je dirais malgré mes maigres connaissances en culture, je dirais que Lugnasad veut dire Assemblée de Lug, car Lug est le Dieu Solaire aux attributs royaux. C'était une fête présidé par le Roy, Lug promettait renaissance, pérennité des récoltes.

Lugnasad est le temps maximum de fructification de la végétation, le temps des premières moissons.

C'est une fête placée sous le signe de l'abondance et de la générosité. Chacun pense à engranger des réserves pour les mois de la période sombre qui vont arriver après samonios.

Je grimaçais de peur d'ajouter une bêtise.

- Mais c’est malgré tout un jour lumineux, ou chacun profite du fruit de son travail et de son labeur, où chacun constate l’avancée de son évolution et peut en jouir. C’est la Fête du Don, de la Richesse sur tous les plans, où l’on offre, reçoit, partage …

La_renarde a écrit:: Songeuse quelques instants, la jeune femme prenait toute la mesure de la réponse de la grain de sel.

- C'est une des interprétations possible. Lugnasad est une fête relativement populaire car toutes les couches sociales y sont représentées. En effet cela correspond à nos périodes de grandes moissons. Afin de garantir la prospérité sur l'année suivante on se rassemblait et on célébrait la gloire de Lug. Cependant, j'attendais une autre réponse, une réponse qui retracerait de manière plus précise les origines de cette grande fête du calendrier druidique. Mais c'est très bien de vous être lancée Meiline, au moins nous pouvons constater que les bretons ont conservé encore un peu de ce patrimoine que la Bretagne en bonne testatrice leur a légué.

Viken a écrit:: J'avais suivi de loin l'étrange discussion de ces visages jusqu'alors inconnus. Je fus même surpris de les savoir bretons tant ils semblaient ignorer le particularisme de Breizh. Etrange néanmoins de ne les avoir vus plus tôt en bien d'autres lieux de rassemblement.
D'étrangers, il aurait presque compris tant ceux ci s'attendaient à chaque fois qu'on fêtait un évènement à se lancer dans un fest noz endiablé. Mais là, il en resta perplexe à défaut d'autre chose.

Qu'importe. Ils apprendraient peut être un jour ce que le mot communion veut dire, car pour l'heure, c'était bien là l'essentiel. Et comme pour donner un sens à ses pensées il entra à son tour dans le cercle aux côtés de son épouse dont il prit la main.

La Duchesse Lallie posa alors une question à laquelle il n'avait nullement la réponse. Le sens des Lugnasad, il en avait conscience, mais leur origine ... cela lui échappait. Aussi se garda t il d'intervenir attendant d'en connaitre plus.
C'était d'ailleurs aussi l'intérêt d'un tel évènement. Apprendre et partager.

Tualenn a écrit:: Elle admira le courage de Dame Meiline de répondre. Elle même commencait à connaître beaucoup de leur tradition mais le dire comme cela à haute voix. Et surtout qu'elle était la fille de l'officiante, n'allait ont pas la prendre pour une m'as-tu-vu et une petite maline.

Votre Grace, Lugnasad est une fête en l’honneur de la Déesse Tailtiu qui représente la Terre-Mère. C’est Lug en personne qui fut le promoteur de la fête en l’honneur de sa nourricière. Celle-ci est morte pour assurer la perennité de son peuple et chaque fête lui permet de « revenir » pour maintenir la richesse matérielle. Ainsi c'est bien une fête de Lug mais en l'honneur de Tailtiu la donneuse de vie.

Angel. a écrit:: Attendant la réponse de la femme qui avait plus de courtoisie que son hôte la rousse aux actes qui mentent sûrement aussi douteux que les mots qu’il avait pu entendre en taverne.
Dire qu’on se coïnciderait de classe social plus élever avec un titre, mais qui s’en nul doute, ne cacherait sûrement pas la fille de joie qu’elle fut d’un temps… Voir épieuse dans un lieu saint, a pas avoir le courage d’y entrée…
Le sourire lui était destiner celui qu’il l’avait donné tant de plaisir à rire en taverne… Ah les grandes phrases qu’on a tous entendu au moins une fois dans sa vie s’entendre encore et encore…
Comme un doux livre qu’on commence en connaissant déjà la fin… Le courage devait être à deux vitesse quand Angel pu entendre dans la taverne son pauvre homme mangé des mots tendres par qu’il avait fait correctement son travail…
Oui, le pauvre homme… Pour elle n’avait pas écouté mais cela peut ce comprendre quand on pu voir qu’elle s’écoutait elle-même, il avait du courage c'était à saluer son geste presque courageux, comme ses héros faces à des dragons…

Mais bon, place au spectacle, Angel espérait voir la mise à mort des plantes vertes…

Dans un silence qui coupa la parole de la femme venue se présenter, il écouta les yeux verts pétillants et amusés…

Missanges a écrit:: Angel et je suis de Bretagne donc ma Bretagne aussi

Bonjour ma fille, je suis mère Naudeas, curé de Rieux. Pareil, aux dernières nouvelles Rieux se situe en Bretagne.

Angel, Naudeas…Et l’esprit calcule …Ces noms me parle mais d’où… Angel ..Oui ça y est en taverne à St Pol vite fait et …curé de Rieux…Oui j’y suis c’est la personne que Gwanelle m’avait conseillé en remplacement.

Me tournant vers le curé de Rieux aux mots légèrement ironique

Ben ma mère si au dernière nouvelle Rieux se situe en Bretagne votre nom n’est pas écrit sur votre front ! Je vous souhaite toutefois de passer un bon moment avec nous et de faire plus ample connaissance avec nous tous.

Une main se faufila dans la mienne et tournant la tête je vis mon mari. Je repris ma place attendant la suite.

Angel. a écrit:: Angel souriait en entendant la femme en se demandant quel rapport y avait-il entre la Bretagne et le front de Naudeas…
Sûrement du réfléchit… Si on est de Rieux, donc oui en Bretagne, donc oui Bretonne… Fallait-il le voir sur un front…

Angel froid comme la glace se grattait doucement la tête, était ce là ce « j’espère que le mot amitié frappera votre conscience ».
Les bras croisés contre son arbre mais ce doutait qu’ils allaient assister à ce genre de chose où la prestation était à la mesure du réfléchit…

Missanges a écrit:: La main dans celle de mon mari, mes pensées s’envolèrent subitement.
J’étais là, finalement pourquoi !

Pour faire passer une culture bretonne essentiellement. Moi petite fille d’Aristote depuis mon baptême, moi encyclopédiste, toujours à la recherche de notre culture afin que ce fil de l’enseignement se perdure.
Ma foi et ma culture !

Une phrase me revient en mémoire

"Afin d’inspirer et d’instruire tous ceux qui aiment l’histoire et la culture bretonne, afin de faire vibrer l’âme de tous les amoureux de ce pays, afin d’exalter notre identité, de raviver le souvenir et afin tout simplement de se retrouver pour faire la fête à célébrer comme il se doit les grandes dates de la vie bretonne." Cela avait été signé le 22 juillet 1457 par un célèbre duc de Bretagne à l’époque.
Et lugnasad en faisait partie. Moi fille de Bretagne baignée dans cette culture j’étais là imprégné par ma foi et ma culture pour transmettre cela.
Pourquoi je n’en savais rien, c’était ainsi, j’étais là, afin de n’être pas un légume au soleil, afin de ne pas me nourrir et grossir oisivement avec autant d'esprit et de spiritualité que ce légume !
J’étais là sans haine avec personne, juste pour respecter un calendrier culturel…

La voix de la duchesse officiant résonna
…quel évènement est à l'origine des Lugnasad ?

Il faut se replonger dans les livres d’histoire.
Les Tuatha Dé Danann résidaient dans quatre « Îles au nord du Monde » nommées Falias, Findias, Gorias et Murias.
C'est en ces lieux qu'ils s’exerçaient à l'Art, qu'ils apprenaient la Poésie et la sagesse.

Esras, dont le nom signifierait l’action, était le druide qui gouvernait l'île de Gorias. C'est de là que vient le talisman de la Lance de Lug. Une lance de feu causant des blessures mortelles garantissant la victoire, mais servant aussi à l'adoubement royal.

Elle est inséparable d’un Chaudron de sang. Il faut qu'elle y soit plongée pour éviter qu'elle ne détruise tout autour d'elle.

J’attendis que la duchesse me reprenne…

Naudeas a écrit:: Machinalement sa main passa sur front voir si rien n'y était marqué. Elle regarda sa main, donc si Gwanelle l'avait proposée pour la douane, elle devait être la prévôt. Ben elle manquait à son devoir d'oublier les gens ainsi. Bref, là n'était pas le débat.

Ah n'en pas douter ma fille, je suis là pour voir une cérémonie, si je comprends bien. je vais essayer de comprendre la coutume. Enfin là pour l'interrogation, je passe mon tour, en Auvergne, on essaie d'arrêter les traditions surtout que les origines de langue ne coïncident pas, alors trouver des coutumes entre bourbonnais et auvergnats seraient dangereux.

Elle appréciait qu'on perpétue les traditions, ça changeait des bals costumés ou personnes n'allaient car ça ne ressemblait jamais à rien, sauf peut être profiter du vin qui coulait généralement à flots. Elle se releva, contente de l'idée qu'il venait de lui passer par l'esprit, n'oublions pas qu'elle est curé et que le Très Haut doit en profiter aussi. Elle baissa les mains et la tête fermant les yeux, elle se mit à prier.

Toi qui est la haut,
Toi qui voit la vie des hommes,
Toi qui nous juge à notre mort,
Serait-il bon, tu crois de le bénir ?
N'est ce pas une faute ?
Les traditions ne prennent-elles pas un pli sur la Croyance ?
Que devrions nous faire mon Très Haut ?
Crois-tu ? qu'ils sont égarés ?
Crois-tu qu'ils faillent sauver leur âme ?
Crois-tu qu'ils sont pécheurs ?

Elle resta là, la tête baissée à poser tout un tas de questions, le Très Haut lui donnerait la voie car elle l'avait trouvée, elle, la voie. Malgré que ce fut long pour y parvenir, on lui avait ouvert les yeux. Faudrait-il aussi en faire de même ? Pour ces âmes égarées.

Waleran_jr a écrit:: Le jeune prêtre nota. que l'on parlait de druides, de Dieux et de déesses.Il ne laissa rien paraitre.
Il avait déjà été convié par les druides à une cérémonie au temple de Lug, à l'époque où il avait commencé son étude.
Mais les druides qu'il avait rencontré étaient des grands hommes. Dont la stature l'avait impressionné.
Là il lui semblait qu'une famille essayait, il ne dit rien, il continua de noter.
Comme l'on ne lui disait rien il se tut.
Il regarder la Mère Naudéas face aux païens
Il se décida de garder le silence.
Décidément il lui semblait ne pas être au bout de ses surprises.
Celle que les autres appelaient "grasse" semblait être le chef de la bande...Il nota les noms prononcés.
L'une Missanges, s'était présentée, il lui répondit donc

- Je suis Waleran, en voyage d'étude, enchanté.

Il n'avait pas envie d'en dire plus venant de comprendre qu'il se trouvait au milieu d'un groupe qui s'adonnait au paganisme.

Angel. a écrit:: Angel écoutait d’une oreille attentive la prière de son amie Naudéas, il connaissait la ferveur et le feu qui l’animait. Finalement, il reporta le regard sur la ronde, avec les demande d’explication de la dirigeante, ce qui lui faisait penser que ses amis et lui n’étaient pas les seules à être peu au courant des traditions, s’il fallait expliquer leurs présences, cela suffisait à le comprendre…

L’ange vêtu de noir et de blanc souriait un peu plus…

Il regardait certains muets… Le regard sur autrui peut divulguer bien plus que les mots que ses derniers peuvent invoqués… Sûrement que les actes mentent moins que les mots, enfin se dit il, ne pense pas de trop sinon les païens pourraient devenir hérétiques et usés de sorcelleries à entendre ses pensés…

Il était bien là, l’evocation d’un dieu autre que le seul qui puisse y avoir…Puis une question le taraudait depuis un moment, il jeta un regard sur le père Waleran, lui savait peut être la réponse…

Doucement, il se pencha vers le père et susurra :

-« Dit moi père Waleran, est ce qu’un noble doit il être baptisé ? Et si fait, peut il invoqué un autre dieu que le Très Haut ?»

Meiline a écrit:: Je fis un sourire de remerciement à la Duchesse. Je n'avais pas trop dit de bêtise ceci était déjà un bon point.

Mon regard se posait sur un homme que j'avais croisée à Genève jadis, cette homme qui se vantait d'avoir abattu nombre de mes frères d'armes dans ma taverne à Genève quand j'étais tavernière lors de cette guerre en Helvétie.

L'homme qui avait tout usé pour avoir l'amitié de Leyah, l'homme qui est le filleul du Cardinal Clodeweck à présent mais qui avait insulté et abattu les hommes des armées Sainctes.

Je grimaçais, me demandant ce qu'il venait faire ici, en Bretagne alors qu'il tuait nos Bretons à Genève lors de cette guerre quelques semaines plutôt.

Mon attention se reportait sur la cérémonie, songeuse quand même.

Angel. a écrit:: Le sourire croisa celui de la tavernière de Genève, celle-ci même, qui s’était ouvertement octroyer le droit de le bannir de taverne, sans même demander à la propriétaire si elle en avait le droit… En même temps ce dit il, fallait il se sentir les chevilles si grosses pour croire qu’une Bretonne représentait tout un peuple… Le sourire aux lèvres, Angel n’avait pas pour habitude l’insulte en bouche, l’ironie suffisait pour les benêts…

AH se dit-il… Peut être que ses proches ne sont ils pas Bretons…

Les bras continuellement croisé... Il est indéniable qu'un long entraînement dans la maitrise des muscles faciaux, de la langue et des cordes vocales ainsi que du diaphragme soit nécessaire mais tout à fait possible. Enfin possible qu’une brune soit en majorité, munie de moustache. En effet, la moustache facilite cette activité puisqu'elle permet la dissimulation des lèvres et empêche donc d'en apercevoir les mouvements. Et ainsi parler pour d’autre et même à leurs places… Surtout si certains de ses dits amis étaient présent…

Le sourire ne se décrochait vraiment plus là, il était venu… Il avait vu et dans un prompt accord avec lui-même, les avaient jaugés insuffisant…

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:33

La_renarde a écrit:: Un instant de surprise en entendant sa propre fille prendre la parole et visé si juste. Un petit sentiment de fierté s'empara d'elle mais elle n'en fit rien. L'heure n'était pas à distribuer les bons et les mauvais points. Missanges prenait à son tour la parole et elle lui adressa également un sourire.

- C'est tout à fait cela. Nos ancêtres, jadis, célébraient cette grande fête en l'honneur de Lug qui lui-même avait initié cet évènement en mémoire de Tailtiu, la mère nourricière, celle qui l'avait élevé. Aujourd'hui nous aux travers de nos récoltes, nous rendons hommage à tout cela.

Elle fit une brève pause en parcourant du regard l'assemblée.

- Je vois sur la mine de certains, de la déconcertation à l'invoquation de "Dieux" et je souhaiterai que nous essayons de comprendre ce que peut représenter le druidisme. Longtemps la question est demeurée en suspend. Les druides eux-mêmes n'étaient pas en mesure de fournir une réponse claire et précise, mieux encore ils n'étaient pas capables de s'entendre sur une définition commune. Pourtant dans cette époque qui est la notre, dans le monde dans lequel nous évoluons, cette question s'est à nouveau posée et cette fois-ci il a fallu trouver une réponse. Une réponse dans laquelle chacun pouvait se reconnaitre, une réponse en adéquation avec nos moeurs, nos coutumes, notre culture et nos croyances.

Beaucoup se plaisent à faire des comparaisons qui n'ont pas lieu d'être avec l'Eglise. Pourquoi comparer deux choses à la fois si différentes et pourtant si identique ? Au risque d'en décevoir certains, le druide n'est pas un clerc. Le druidisme quant à lui se définit comme une croyance issue de la Nature. Tout ce qui est naturel appartient au divin, au créateur et est une manifestation de sa personne. Manifestation féminine, masculine, animale, et très souvent végétale. une pluralité de visage pour le seul et même être. Des avatars que l'on appelle vulgairement "Dieux" et qui ne sont finalement que les visages que peut prendre celui ou celle qui a fait ce monde tel que nous le connaissons. Le Druidisme est monisme et c'est la raison pour laquelle il ne combat pas l'Eglise, il n'en a pas besoin puisqu'il la complète. Et nous bretons, hommes et femmes devons promouvoir cette particularité si importante, car elle contribue à renforcer l'identité de notre peuple qui semble se perdre de plus en plus. Si les hommes se brisent et se salissent, ce n'est plus en eux qu'il faut se fier, mais dans sa foi et se raccrocher coûte que coûte à cela. C'est la raison pour laquelle vous êtes ici aujourd'hui, la raison pour laquelle nous sommes rassembler sans distinction, sans préjugé, sans haine mais avec le même espoir.

Notre Archidruide m'a parlé un jour et ceci, je l'avoue, m'a beaucoup étonné mais a renforcé l'idée que druidisme et l'aristolélisme sont absolument complémentaires. Elle m'a expliqué la façon dont son chapelin avait consacré le sol de l'édifice. Et dans cette description nous y avons décelé en nombre beaucoup de nos usages. Quant aux valeurs que nous prônons dans un sens comme dans l'autres, ne sont-elles pas similaires ? D'ailleurs la présence de certains clercs aujourd'hui me conforte dans l'idée qu'il y a une véritable main tendue entre nos deux institutions pour travailler de concert sur la culture qui est notre. Remercions les donc de leur présence. Gageons qu'ils soient quelques peu décontenancés et perdus dans ces rites ancestraux.

Maintenant que les choses sont plus claires, je vais demander à chacun d'entre vous de faire part d'un ou plusieurs regrets, d'un comportement jugé mauvais, à l'égard de quelqu'un ou d'une situation. Il ne faut qu'aucune tension ne subsiste en nous avant d'ouvrir la cérémonie. Qui pour se lancer en premier ?

Waleran_jr a écrit:: Waleran ne dit rien. Il eu l'impression d'entendre le discours de quelqu'un d'autre.
Dans une abbaye où il avait été invité à étudier il avait lu les travaux de L'archidruide Lusiana et de Son Eminence Primat.
Cela lui rappelait aussi les druides du grand conseil, qui tenaient un discours similaire lorsqu'il les avait rencontrés au temple de Lug.
Il trouvait amusant de les entendre dans la bouche de cette femme qu'il ne connaissait pas. Visiblement elle avait appris la leçon.
Il faillit ouvrir la bouche pour lui poser une question, mais celle-ci s'arrêta au bord de ses lèvres.
Certes le discours de la femme était emprunt de bonnes intentions, mais cela sonnait faut.
Elle répétait les dires et écrits des deux personnes auxquelles il pensait, mais dans sa façon de réagir elle semblait en étre très loin.
Elle n'avait en aucun cas réagit quand des gens avaient parlé de Dieux.
Son enseignement était donc de laisser dire cela !
Elle n'avait réagit que lorsqu'il avait pensé au paganisme, elle n'avait certes pas pu l'entendre penser.
Il garda la question en suspend.
Il nota.
"Les avatars ne sont pas des dieux, mais on les appelle comme tels."
Il s'était présenté et personne n'avait répondu, il se tint donc en retrait et observa.
Il se dit que le grand conseil serait heureux de savoir ce qu'il se passait ici

Angel. a écrit:: Angel écouta la femme à la coiffe rousse, il savait que son récit était bien travaillé mais il contenait quelques contradictions non négligeables… Elle prétend être complémentaire et s’il se remémore ses mots « deux choses à la fois si différentes et pourtant si identique »…

Puis un sourire se fit venir en même temps qu’un geste de la main pour posé une simple question :

-« Je ne vais pas me représenté mais j’ai une simple question à posé… »

Il se racla un peu la gorge et reprit d’une voix calme comme à son habitude :

-« J’ai comme un doute sur une chose mais peut être m’éclairerai vous de vos connaissances… L’église que vous comparer comme « différente et pourtant si identique», or si je prends le peu que je sais sur cela, car je ne suis pas homme d'église mais juste fervant à notre divin. C’est que le Très Haut et de ce fait par le livre des vertus, affirmes qu’il y a qu’un seul visage pour toute chose et cela est le sien… Que ce soit, matin, midi ou soir… A comprendre part ses « trois » temps, le passé, le présent et le futur… J'eus cru comprendre, qu'il y en avait de different pour les druides... Or cela n’est il pas le seul et unique Très Haut ? Si je comprend bien ses trois visages sont le même ? Celui du Très Haut ?»

Le regard vert froid sur les yeux de la femme, il attendait une réponse à cela…

Tualenn a écrit:: Elle se retourna furieuse.

Monsieur vous avez pas assez d'ennuyer tout le monde avec vos profondes reflexions mais maintenant vous interrompez une cérémonie. Nous n'interrompons pas un sermon, nous avons de la DIGNITE en ne le faisant pas. Restez à votre place et vous poserez toutes les questions de théologie que vous voulez à qui vous voulez à la fin.

Et puisque de toute facons il n'y avait que les pensées qui comptaient pour ces gens là, l'insulta de jean-foutre et d'emmerdeur, mais bien sûr personne ne pouvait l'entendre comme ils aimaient tant faire eux-même tout en affichant un merveilleux sourire resplendissant sur son visage d'enfant.

Angel. a écrit:: Angel relâcha un exquis sourire à ‘enfant de bas âges, que devait être la digne fille de sa mère avec la « joie » de vivre qui était propre à sa famille…
Il se répéta la phrase dite tantôt par sa génitrice « Il ne faut qu'aucune tension ne subsiste en nous avant d'ouvrir la cérémonie. »

Et ses yeux émeraude regardaient la ronde

Puis toujours du même ton, il rétorqua :

-« Interrompre quoi…Rien n’à commencer… J’aime bien comprendre les choses moi au lieu de les perpétrés dans l’ignorance… »

Toujours contre l’arbre centenaire, amuser de voir que personne ne su répondre à sa question…

Naudeas a écrit:: Naud haussa un sourcil, voilà maintenant le druidisme complétait l'Aristotélicisme. Elle avait porté davantage son attention à l'histoire de la rousse. Elle ne voyait pas en quoi cela pouvait se compléter, elle sortit son dogme qu'on lui avait prêté pour son séminaire, elle n'avait jamais entendu ça. Elle en parlerait à son maitre, voilà encore une chose qui l'a troublée. Elle feuilletait les chapitres, promptement, la naissance, pas ça, ....l'unité de Dieu, pas ça non plus,....,la vie de Christos pas ça non plus, rhalalala, serait-elle sotte pour n'en avoir jamais entendu parler.

Elle regarda néanmoins la fillette, voilà une drôle de façon de parler pour une enfant. Est ce là, le symbole de l'amitié qu'on devait apprendre ? Est ce le lien que devait unir l'Aristotélicisme et le druidisme. Ca paraissait bizarre, déverser sa rancoeur, déjà à son âge, on lui enseignait ca déjà ? Mouais, ca n'était pas pour le coup à son avantage. L'Inquisitrice regarda la petite qui semblait avoir déjà son âme de perdue. L'innocence avait fui son regard, et son sourire sonnait tellement faux. Pauvre erre, regard au ciel, murmure à peine audible sauf pour ses voisins. Elle parlait de dignité, lui avait-on appris qu'on ne réprimandait pas un adulte, théologie ? c'en était ? ah ben décidément, elle avait franchement pas compris.

"Protège la, Christos" puis à l'attention à Angel toujours dans un murmure Je crois que tu t'es fait une nouvelle amie, l'Ange. Un peu jeune.Un doux sourire narquois vint se dessiner sur son visage

La_renarde a écrit:: Certains étaient doués d'un esprit d'analyse et de réflexion, d'autres pas. Certains étaient capables de développer des idées à partir d'un fil conducteur commun à tous, d'autres pas. Malgré les innombrables ramifications d'un chêne, toutes convergent vers le tronc. Ainsi était le Druidisme, une ramification partageant la même base que l’Aristotélisme, mais pour s'en rendre compte encore fallait-il être en capacité de s'étonner. L'étonnement philosophique n'étant pas à la portée de tous pour le plus grand malheur du monde. Alors que certains avaient le nez collés à leur ouvrages religieux à répéter bêtement, probablement sans même comprendre, les passages qu'ils avaient appris, ingurgité et recraché sans passer par la phase digestive, d'autres s'essayaient au raisonnement théologique à grand peine. Contrairement aux premiers, les seconds avaient au moins le mérite d'essayer de comprendre, en vain certes, mais il fallait toujours récompenser l'effort. Qualité allant en se raréfiant qui plus est.

La Duchesse posa une main sur l'épaule frêle de sa progéniture, frêle et pourtant si remuer en dedans, déjà si vive.

- Du calme Tualenn, tu vois bien qu'il ne connait pas nos us et coutumes. blâmer l'ignorance empêche lesdits ignares d'apprendre et les contraint à se murer dans un semblant d'orgueil. Il ne faut pas reprocher à ceux qui ne savent pas, de ne pas savoir. Celui qu'il faut blâmer c'est l'enseignant, car il doit être forcément mauvais pour avoir laisser l'ignorance s'installer. Les druides de par leur nature discrète et élitiste ont malheureusement contribué à cette ignorance, eux qui sont normalement les vecteurs de cette "partie" de la culture de Breizh. J'assume donc, en temps que druide, mon incapacité à avoir su transmettre le savoir dont je dispose. Il est toujours l'heure de rectifier le tire.

Ceci dit l'un des premiers principes druidiques est le suivant "Un vrai druide ne sait pas tout, il se doit d'apprendre et de toujours remettre en question ce qu'il pense avoir acquis." Je trouve ce précepte merveilleux car il permet de grandir toujours plus.

Enfin trêve de bavardage, Tualenn tu seras priée de te tenir et de te taire sauf si ce que tu as à dire répond à la question que je viens de poser. A la fin de cette cérémonie tu iras présenter tes excuses pour t'être montrer aussi impertinente.

Un regard à celui qui déjà à plusieurs reprises lui avait manqué de respect sur ordre de...bonne question, afin de la provoquer. Mais on lui avait rapporté qu'il cherchait querelle partout où il allait probablement pour se rassurer sur sa qualité d'homme. Aussi ne s'en était plus préoccupé outre mesure.

- Ma fille à cependant raison sur un point, l'heure n'est pas aux questions ni au débat théologique. Je répondrais à toute vos interrogations à la fin de la cérémonie si vous souhaitez toujours les poser.

à ceux qui étaient entrer dans le cercle maintenant, elle répéta :

- Lequel d'entre vous pour se livrer le premier au petit exercice dont j'ai parlé ?

[Edit pour correction du plus gros des fautes orthographiques et grammaticale]

Elouen a écrit:: (....)Maintenant que les choses sont plus claires, je vais demander à chacun d'entre vous de faire part d'un ou plusieurs regrets, d'un comportement jugé mauvais, à l'égard de quelqu'un ou d'une situation. Il ne faut qu'aucune tension ne subsiste en nous avant d'ouvrir la cérémonie. Qui pour se lancer en premier ?

Plus intrigué qu'autre chose, Elouen ne comprenait pas pourquoi il y avait des gens qui restaient en retrait. Il sentait que l'ambiance était tendue, voyait bien des échanges de regards froids, voire parfois même agressifs, mais c'était sûrement là des histoires de grandes personnes, et il n'y avait pas sa place. Mais l'un des hommes se lança. Il raconta un truc que sûrement lui seul comprenait, mais au moins il avait vidé son sac. Et il fallait du cran pour le faire.

Ca semblait fâcher Tualenn, mais bon, lui n'avait strictement rien saisi des regrets qu'il avait dévoilé, alors il lui serra doucement la main, espérant qu'elle comprendrait qu'il la soutenait dans cette épreuve, surtout qu'elle venait de se faire gronder par sa maman.

Escuse moi messire, j'a rien compris à ce que t'as dit!
Mais à mon tour! moi, Lallie.... euh.... ze regrette que j'a laissé partir Azarelle toute seule, passe que maintenant, bah elle s'a perdue à La Rosselle. Et même que j'espère qu'elle revient vite!

Et comme il venait de voir Eliotte arriver, il l'appela pour qu'elle les rejoigne avant de laisser la parole au suivant ou à la suivante.

Eliiiiiii! Viens avec nous!!

Eliotte a écrit:: Au milieu de la foule, elle écoutait la dame raconter la raison de ce rassemblement et de cette fête si particulière. Puis elle entendit son nom. Elle cherche des yeux et aperçoit Elouen.

Elle lui sourit et va le rejoindre.

demat Elouen. je suis contente de te voir là. tu vas bien ?

Puis , Eliotte fit un pas devant pour parler

Je suis eliotte, nièce d'oban et je veux bien commencer. Enfin si vous le permettez

Angel. a écrit:: Droit contre cet arbre devenu presque confortable, regardent et écoutant les convives ici et là, visiblement le manque de savoir lui était inculquer, il pu se souvenir qu’un enseignement avait été des plus intéressent fut un temps très lointain à présent, mais de là à voir que l’on pratique une cérémonie avec tant de lacune cela le faisait sourire…

L’art de passé un temps à l’autre était révolu depuis belle lurette, mais certains s’en retourneraient dans leurs tombeaux, comme avait si bien dit un prescripteur sur les druides qu’ils avaient tant étudié les aspects de ceux-ci pour des besoins de mieux comprendre « la Source ». La perfection est une notion que l’âme humaine se représente très difficilement. Pour ce faire, cette entité supérieure est divisée en parties plus concrètes et plus assimilables, tels des avatars, afin de mieux se représenter et appréhender le concept dans son intégralité, ce qui ici était bien sans être comprit pour ne pas l’expliquer…

Ce que devait évoqué la rousse au début était les triples aspects que peuvent prendre ces avatars ou divin c’était selon… « Le chiffre trois est d’une très grande importance pour les druides. Il est considéré comme sacré, car il représente l’équilibre parfait du monde. On parle alors de trinité celte, des trois visages que peut prendre la Nature, Mère de toutes les mères. Cette maternité est en effet tripartite, la Mère étant à la fois celle qui l'a été, celle qui l'est, et celle qui le sera ». Alors que Rome proclame le vrais message qui dit qu’il n’y a qu’un seul Dieu et qu’il est la perfection...

Apparemment la base était pas de mise dans le coin, un saint de St Brieg devrait s’en retourné aussi sec ou alors il aurait crié un « Vous allez voir de quel bois je vous chauffe » en voyant tout cela….

Eliotte a écrit:: Eli prend une bonne respiration et commence à prendre la parole , avec un peu de peur face à cette assemblée et par la présence des grandes personnes importantes mais elle devait le faire.

Demat à tous, voilà je commence….
Je regrette le comportement des grands qui sont censés nous montrer l’exemple.
Je savais que les grands étaient compliqués et là j’ai été déçue par leur comportement. Ils ne savent pas écouter, ils ne savent pas se présenter aux plus jeunes ou aux nouveaux habitants. Non, ils sont obsédés par leur idée ou par leur haine. Mais à force de les voir, je ne regrette pas d’être petite et de ne pas voter et pourtant je suis une petite bretonne aussi fière que peut l’être un vieux breton.

Je regrette aussi qu’on n’enseigne pas plus ce que les anciens nous ont transmis ou qu’on n’a pas su transmettre leur savoir, enseigner aux jeunes mais aussi apprendre à aimer et à connaître nos traditions qui sont devenus bretons de cœur.

Pour finir, je dirais que mon tonton oban me manque énormément et que je vais prendre du retard dans ma formation de druide.

elle sourit en disant cette phrase et retourne dans les rangs à côté d’Elouen

Waleran_jr a écrit:: Waleran ne comprenait plus rien.
La femme, au regard pas haineux mais presque, semblait penser l'inverse de ce qu'elle disait.
Il ne pensait plus, ne pensait pas, il avait peur.
Il avait peur de parler tant les gens paraissaient hostiles!
Il avait peur de parler car même la petite était devenue hostile comme si elle avait deviné les pensées de sa mère, ou de sa tante ou autre.
Il avait l'impression que tous ces gens communiquaient en pensée contre tout ce qui les dérangeait.
Il avait peur de penser même.

Il murmura à voix basse à Angel,

- Mon frère j'ai rarement ressenti autant de haine quelque part. Ces gens là parlent d'amour et t'engueulent dès que tu as le malheur de parler.
Ils parlent d'un enseignement des anciens qu'eux seuls semblent connaitre.
Cette secte ne ressemble à aucune autre.
Surtout ne pense rien. Ne dit rien. Ne bouge plus.

Angel. a écrit:: Angel écoutait la jeune enfant qui rompt le silence d’une voix douce, par quelques regrets pour les uns et les autres… Le rite d’ancien était il une confesse de masse ? Ou bien alors certains ragots qui courent et qu’ont divulguent en groupe ?
Les yeux écarquillés presque choqué de croire qu’on pouvait prendre au sérieux ce genre de chose là…

Puis dans une voix plus que peser, le père Waleran lui fit part de son ressentit…

Il regarda la rousse puis l’homme de foy, avant de lui susurrer :

-« Vous savez père Waleran, c’est souvent ainsi quand on veut instaurer un dialogue, si vous avez le malheur de ne pas avoir la même direction des choses, le courroux s’abat comme la foudre pendant une journée de mauvais temps…
Ceci dit, un homme de foy m’a toujours répondu quand j’eus à posé une question… Apparemment, ici ce n’est pas dans les « Us et coutumes », pourtant pas faute d’avoir essayé…
Pour ce qui est de l’enseignement des anciens, il est clair et peut être heureux que certaines âmes la connaissent encore, sinon on pourrait voir ce genre de chose bien que trop souvent…
Mais tout ceux qui on l’esprit ouvert vous dirons que ceux qui ne savent pas écoutez, ne serais ce que les interrogations des autres, sont ceux qui ne savent pas apprendre… Je vais donc me figé pour ne pas prendre un coup de tonnerre…»

Relâchant un sourire au père, presque amuser de le voir prendre cela à la dérision …

Missanges a écrit:: Lequel d'entre vous pour se livrer le premier au petit exercice dont j'ai parlé ?

J’écoutai Eliotte attentivement. Eliotte rencontrée depuis peu à Vannes, je me souvins en l’écoutant, de cette soirée en taverne avec mon amie Jény encore de ce monde…
J’attendis poliment qu’elle eut terminé de parler, je m’avançai à mon tour

Mon plus grand regret ! Avoir été absente à un moment vital pour une personne m’étant chère. Avoir été trop préoccupée, submergée par une paperasserie et de n’avoir rien vu…
De ne pas avoir su trouver les mots justes afin de la retenir, afin qu’elle soit encore parmi nous…

Je sentis une main s’enrouler autour de ma taille. Mon corps se serra contre son corps et nos yeux se croisèrent. Mon visage s’éclaira. Comme toujours mon mari était là, près de moi…

Viken a écrit:: Il écouta les propos de sa petite femme et la serra un peu plus contre lui. Oui, Jeni lui manquait à lui aussi et il eut une pensée pour celle qui était disparue trop vite, trop brutalement. Puis se décida à son tour.

Je regrette avant tout de ne pas avoir compris plus tôt que ma vie était ici. Je regrette tout ce temps passé à me perdre dans de vains espoirs. Je regrette de ne pas avoir écouté mon coeur qui n'avait de cesse de vouloir me ramener vers ma terre natale. Et si aujourd'hui c'est le cas, le temps n'efface pas certaines erreurs.

Il songeait surtout qu'il aurait aimé rencontrer plus tôt celle qui partageait désormais sa vie. Leur amour n'en aurait été qu'encore plus fort et plus beau.

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:40

margot_wolback a écrit:: Elle était là...
Enfin, son corps était là, rien ne la touchait, rien ne la faisait sortir de cet état d'hébéhétude dans lequel elle se trouve depuis l'annonce de la mort. Et même la main douce et ferme qui s'était saisie de la sienne n'avait pu réveiller un semblant d'intérêt.
Il n'y a que le cercle qui soit actuellement son monde. Les mots de Lallie finissent par l'atteindre, et les paroles des autres aussi. Alors elle attend que Miss et son homme aient terminé, avant d'ouvrir la bouche, d'un ton monocorde et bas.

Je regrette... Ne pas avoir été près de ma mère lorsqu'elle est partie.
Je regrette...

Rien d'autre ne sort, les larmes roulent lentement sur les joues. Au moins, elle ne sera pas resté de marbre, qui sait, le début d'un renouveau, peut être...

Chimera a écrit:: La pression de la main se fait plus forte en une tentative discret de soutien manifeste, du moins pour celle à qui elle est destinée.
Ne pas devoir regretter ça, au moins, dans la multitude des actes manqués.

Elle n'a pas relevé les essais de déviations théologiques, et a salué d'un sourire leger empreint de fierté les mots sages de la jeune Tualenn.
Toute question peut etre posée à qui se montre pret à répondre. Mal choisir le moment pour lui donner voix, par contre, peut provoquer réponse tronquée, voire absence de réponse... Elle n'intervient pas. Elle sait que dans certaines conditions, rétorquer revient à s'embourber.
Par respect pour l'officiante, elle ne met donc pas son grain de sel dans l'histoire et se contente d'écouter les bretons, leurs idées et leur manière de les exprimer. Joie, malgré tout, de voir l'attention que cette fête de Lugnasad reçoit. Il sera toujours temps de revenir aux questions pus tard... en un moment plus opportun.

Quant à ce qu'elle regrette...
Les yeux sont posés sur Lallie.

Mimilia74 a écrit:: Mimilia s'était approchée. Elle avait eu fort à faire à la mairie et n'avait pas pu venir rapidement toutefois elle était là. Elle était déjà là avant que les cercles ne se forment. Mais elle avait entendu ce que la filleule de son oncle avait dit, les propos stupides des clercs. La diaconesse de Vannes en était malade. Tout foutais le camp dans cet aristotélicisme. Mimilia qui se battait depuis des années à ce que druide et Clercs cohabitent à Vannes, ne comprenait pas. Depuis quelques mois elle ne comprenait plus ni Clodeweck qui ne donnait aucun signe de vie à ses diacres, du moins à celle de Vannes... ni Hugo qui ne la prévenait pas des messes importantes du Primat. De plus en plus elle se demandait si le Très Haut était le chemin. Compliquée quand on est diaconesse et qu'on aime le divin plus que tout. Qu'on se bats pour avoir une église à peine remplie depuis des années. Elle est restée immobile Mimilia. Lasse et interloquée par la connerie humaine. Heureusement qu'elle connaissait le respect. Elle regarda Lallie et Chimera, puis les autres et par respect pour eux ne dit rien. Elle passa au coté de Naudeas sans même un regard, heureusement celui-ci aurait été noir, entre une grossesse cachée qui la tourmente et la honte de voir ce que l'église bretonne devient... Mimilia ne serait pas tendre. La diaconesse vient donc s'installer, un peu tardivement, dans le rond formé par des gens moins stupides que d'autre.

Angel. a écrit:: Angel regardait les convives et écoutait les complaintes… Froid et droit contre son arbre devenu son poste de guet, puis vu débarquer une femme aux allures de diacre, sans un salue à son père Waleran et presque froid pour la mère Naudeas, allons bon ce dit il, encore une qui sait enseigner la courtoisie dans son église, il aurait mis sa main à coupé en affirment qu’elle venait de Vannes… Cette ville devient un fief d’hérétique jusqu'à l’église qui y est installé… S’il faut, il se portera témoin de ses choses graves, et commence à croire que le Sans Nom est le propre nom dans ce coin là… Le mot était lâché…

Il ne poserait plus de question pour essayer de comprendre, Angel avait pu voir comment cela avait été prit et que la politesse encore une fois n’avait de limite qu’entre eux, mais cela était le propre de ses gens là… Il agira et parlera dans cette optique là…

Waleran_jr a écrit:: Il ne se passait plus rien. Le père Waleran, se pencha de nouveau vers Angel.

- On a l'impression d'une cérémonie copiée sur une messe.
D'abord un rassemblement, puis un acte de contrition pour regréter ses fautes, tu vas voir qu'ensuite nous aurons des prières et un partage de quelque chose. Pourvu qu'on aie pas un sermon!

Il se retint de rire.

- Je crois que certains cherchent à inventer une nouvelle religion car je ne vois rien qui ressemble à des pratiques connues.

Angel. a écrit:: Angel pu voir que les choses se stagnèrent, figer dans le temps comme un arbre millénaire…Pas que ça le gène plus que cela mais ses pensés commençait à ce dessiner aux actes, quand le père Waleran de sa voix basse avec un sourire non dissimuler, lui indiquait et confirmait ce qu’il pensait déjà, puis répondait avec le même ton bas pour ne pas gêner le silence devenu d’or :

- « J’ai eu la même impression, et en effet cela à rien à voir avec les anciens rites d’hantant… Vont-ils rompre le pain ? Remplacer le vin par du Chouchen ? »

Il esquissa un sourire à son tour, avant de reprendre son chuchotis :

- « Il est vrai qu’un sermon ferait grande impression, mais cela peut ce voir dans une église… Pourquoi venir ici le faire… »

Sans même décroiser les bras contre son torse comme pour affirmer son refus par ce gestuel de rester ferme dans sa croyance et son refus de croire en quelque chose de concret en regardant la mascarade continuer…

La_renarde a écrit:: Les plus audacieux avaient parlé, les autres sans nul doute avaient du murmurer dans leur tête. Parler avait cela de bon car la parole permettait de reconnaitre ce qu'on se cachait parfois à soi-même. Alors que silence c'était fait tout autour d'eux, seule le bruissement des feuillages ou le chant des oiseaux venait troubler le calme tranquille de la petite clairière.

- Quant à moi si j'ai a regretté bien des choses, je n'en nommerai ici qu'une seule. Je regrette certains mots que j'ai pu avoir avec une femme que jadis j'admirai mais que le temps et qui sait la sagesse ou bien la rancœur m'ont forcé à désacraliser. Elle fut pour moi tour à tour, une mère, une sœur, une confidente. Je l'ai pleurer, je l'ai haïs, je l'ai aimé et la douleur aujourd'hui n'en est que plus intense. Oui, je regrette ces mots quand bien même j'en pensait chacun d'eux. Les avoir prononcé a sans doute brisé le peu de choses qui demeurait entre nous, j'ai donné un coup de pied dans un miroir déjà fissuré. J'aurais sans doute du m’accommoder du peu qu'elle était en mesure de me donner, mais ma nature est ainsi faite, je n'ai jamais aimé la demi-mesure. Oui, je regrette.

Légère pause. Puis, dans un geste souple, mesuré et contrôlé elle s'empara d'une torche et alluma le brasero qu'elle venait au préalable de placé dans le chaudron, héritage de Dagda.

- Le feu purificateur embrase désormais les fagots de bois et de feuille de houx. Il est le symbole de la pureté par excellence. Votre âme doit s'élever avec la fumé qu'il provoque et vos tourments s'évader avec elle. Le cercle est fermé, nul ne doit le briser. Chacun de vous est désormais un maillon indispensable à cette chaine humaine que nous formons.

Regard circulaire elle poursuivit.

- Le premier cercle est la représentation du cycle de la vie, du temps qui s'écoule imperturbable contre lequel nul ne peut aller. Il est formé ici par les bretons que vous êtes, chacun à une saison différente de vos vies.

Le second cercle, désignant les enfants autour d'elle, est la représentation de l'univers immuable et sans limite, qui ne connait ni la mort ni la vie et qui transcende le temps lui-même. C'est la connexion entre les mondes en surface et les rivages de Tír na nÓg. Ce cercle c'est l'homme, ses idées qui se jouent du temps, et qui mieux que nos enfants pour le symboliser ?

Le dernier cercle que je forme, à l'image des quatre directions que prend le monde.

A l'est, le souffle du vent qui agite toutes les particules de cette terre.

Elle disposa alors dans la direction de l'est une première coupelle vide. Qui peut se targuer de mettre le vent en bouteille ?

Désignant sa droite, elle déclara :

- A ma droite se tient Nuada en Fin , Roi des Tuatha de Dannan. Fils de la lune il porte l'épée venue de l'ile de Findias la Blanche.

Son bas revint le long de son corps et elle parla de nouveau.

- Au sud, c'est le feu purificateur. Il réchauffe les foyers, éclaire dans l'obscurité, cuit le pain et la viande.

Elle déversa dans la coupelle prévue à cet effet un peu d'huile à laquelle elle mit le feu.

- Derrière moi se tient Lug en Gor, que nous célébrons aujourd'hui, sage et maître des arts, champion parmi les champions, il porte la lance de l'île de Gorlias, sa lumière nous guide.

A nouveau, son bras retourna à la verticale et elle poursuivit.

- A l'Ouest l'eau. Essentielle, elle nous abreuve, nous soigne, nous apporte le poisson.

Cette fois elle désigna sa gauche après avoir versé de l'eau de la fontaine de Barenton dans la coupelle correspondante.

- A ma gauche veille Dagda en Mur, roi des druides il dispose de son si célèbre chaudron en provenance de l'île de Murias, qui produit nourriture en abondance sans jamais se tarir.

Elle se tut quelques instants puis reprit.

- Enfin, au nord est la terre. Elle produit notre blé, nourrit nos bêtes, donne sa force à nos arbre et nos plantes

Elle se baissa et ramassa un peu de terre qu'elle plaça dans la dernière coupelle.

- Au nord Eiriu en Fal, droite comme un I sur sa pierre arracher à l’ile de Falias.

Elle se mit enfin à fredonner doucement des paroles d'un autre temps, dans une langue parfois oubliée que son Écosse natale et sa si sombre origine galloise avait ancrée en elle.

Dyro,Dduw, dy nawdd;
ac yn nawdd, nerth;
ac yn nerth, ddeall;
ac yn neall, gwybod;
ac o wybod, gwybod yn gyfiawn;
ac o wybod yn gyfiawn ei garu;
ac o garu, caru Duw.
Duw a phob daioni.

Ceux qui en connaissaient la signification pouvait le chanter avec elle, les autres n'avaient qu'à s'en laisser imprégner même si les mots et le sens leur échappait totalement. Tout ceci allait au delà de la barrière du langage, on pouvait ressentir sans comprendre. Se faisant elle fit brûler de l'encens, et disposa quelques victuailles sur le sol en guise d'offrande. Quand elle se redressa un sourire était né sur ses lèvres.

- Que la fête commence !

Waleran_jr a écrit:: Le jeune prêtre se pencha de nouveau sur son voisin

- Durant que celle qui ressemble à une "..."

Il chassa les mots d'un geste,

- Après tout ce qu'elle fait n'a aucune importance. J'ai de Mauvaises nouvelles pour toi. Leurs éminences ont été laissées pour mortes cette nuit. Clodeweck Verty et une jeune fille de leur famille. Attaqués par des armées françaises car ils sont bretons et que la diplomatie bretonne est d'une rare efficacité ces temps-ci.
Je n'en sais pas plus, sauf que leur chances de survie sont quasi inexistantes. Peut être faudrait-il demander au Dieu du troisième arbre en partant de la gauche, comme le disait son éminence, d'intervenir ?
Pardon, je n'aurais pas du plaisanter.
Je vais attendre d'avoir plus de nouvelles.

Angel. a écrit:: Angel regardait le chaudron et le feu crépiter avec ses flammes dansantes sur son contour…Puis le père Waleran lui fit une déclaration qui provoqua un écarquillement de ses yeux verts émeraude…
Les mots résonnèrent dans sa tête comme un tambour « Leurs éminences ont été laissées pour mortes cette nuit. Clodeweck Verty et une jeune fille de leur famille. Attaqués par des armées françaises »…
Comment les François avaient ils osé portez l’arme sur des représentant du Très Haut… N’avaient-ils aucune foy…

Le regard emplit de colère, sans même prêter plus d’attention aux sorciers et à leurs chaudrons, et regarda le père avant de dire :

- « Où est ce que cela s’est passé ? Le savez-vous ? »

Dans un geste lent, il serra les poings de rage…

Naudeas a écrit:: Naud regardait ce qu'il se passait en silence. Elle notait de temps en temps des choses qui dans son sens pouvaient la heurter. Elle esquissait des sourires sur les remarques de son filleul. Quand tout à coup, l'une la fit beaucoup moins rire. On venait d'attaquer ses Éminences, maudit soit ces français pensa t-elle.

Elle avait eu la même réaction que l'ange, son poing se crispa, elle avait posé les armes mais s'il fallait les reprendre, elle le ferait, on ne les touchait pas impunément. Ils le paieraient d'une façon ou d'une autre. Voilà ce qu'on pouvait aussi appeler une hérésie. Attaquer lors de l'absence du pape, le chef suprême de l'Église ainsi que la grâcieuse cardinale, présidente du consistoire français. Voilà comment on pouvait traiter des princes de l'Église. Elle reprit une position de prière les accompagnant pour qu'ils puissent vivre..

Waleran_jr a écrit:: Le père ne s'occupait plus de la danseuse au milieu de la ronde.

- Pour ce que j'en sais, en Touraine, il semblerait que les armées considèrent tous les bretons comme ennemis et comme on ne demande jamais à un soldat d'être intelligent!

Il soupira.

Ha ces maudits héros qui meurent tous les deux mois et se prennent pour des stratèges!

Puis revenant à la danseuse

- La danseuse a dit "que la fête commence" il va sans doute se passer quelque chose

Angel. a écrit:: Angel souriait un peu aux dires du père Waleran, il savait que rien ne se ferait de concret à présent…

Que se soit La renarde où dite La truite… Rien ne vaudrait les anciens, et cela se disait druide…

Un soupire se relâcha et un regard vers le père lui fit rappeler qu’il devait expier quelques actes passés, à nouveau départ, nouvelle vie, il fallait donc le faire car cela devenait pèsent…

Dans un geste sûr de lui, il se pencha doucement puis susurra à l’homme de foy :

- « Si vous avez le temps père Waleran… J’aurai quelques actes passés à expier à confesse… »

L’homme vêtu de noir et de blanc se redressa lentement après ses dires pour continuer à suivre la farandole…

La_renarde a écrit:: Pour faire une farandole encore fallait-il se tenir par la main, ou connaitre les coutumes provençales dont était originaire cette danse. Or si le lecteur est observateur, il se sera rendu compte que personne ne danse et que mis à part les enfants personne ne se tient la main. Malheureusement il n'est pas donné à tout le monde d'user à bon escient des termes adéquats pour qualifier une situation ou décrire son environnement. Les simples...

Elle avait apprit avec le temps à reconnaitre les mots sur les lèvres et certaines déclarations ne lui avait pas échappé. Elle ouvrit de grands yeux et dévisagea ces hommes qui omettaient des jugements tout en cherchant de la sorcellerie là où eux- même avaient des visions prémonitoires d'évènements qui n'avaient pas encore eu lieu.
Lallie, qui n'avait aucun pouvoirs ni aucune vision d'aucune sorte, ne pouvait donc pas prévoir que d'ici quelques jours le Primat et toute sa clique se feraient attaquer sur les chemins comme de vulgaires gueux. Aussi n'était-elle pas au courant et ne pouvait-elle pas en parler puisque ça ne s'était pas encore produit. On pouvait être druide et rester un être humain, on pouvait être un homme de foi et ne pas cracher sur son prochain à la première occasion. Oh, elle avait bien vu passer un vol de corneilles, Morrigan était active, mais a cible demeurait pour elle un mystère. Sans doute que ces ersatz de grenouilles de bénitier étaient connecter par la psyché.

Mais fort heureusement, elle ne faisait que penser. Mais peut-être que cela devenait risqué. S'ils étaient capables de lire l'avenir qu'est-ce qui les empêchaient de sonder l'esprit ? Et pour être au courant de l'attaque du primat avant même qu'il n'ait eu lieu, sans doute étaient-ils même à l'origine du projet ? Peut-être avaient-ils secrètement fomenter cette attaque pour se débarrasser d'un candidat à la papauté ? Cette théorie était plus plausible que son hypothèse sur les pouvoirs "magiques". Elle en parlerait à qui de droit le moment venu. Mieux valait-il être méfiant. Ceux qui portaient la bure n'étaient pas des croyants, c'était des imposteurs venus ici semer le trouble, détruire la culture bretonne. Des françois qu'ils étaient... et en ces temps de guerre elle les pensaient même infiltrés. Et ça osait parler d'amitié aristotélicienne alors que ça en ignorait même le sens.

Son visage demeura impassible, point de scandale maintenant mais elle se promit de faire en sorte de terrasser une bonne pour toutes ces cancrelat et la Mère savait qu'elle avait un sacré don pour casser toutes les volontés du monde. La fête battait donc son plein, le cercle avait été brisé, rires, chants, musique, alcool et nourriture. D'ici quelques heures chacun repartiraient chez lui se coucher exténués par la fatigue.

Chimera a écrit:: Et la rousse (l'autre) de se rapprocher de l'officiante une fois la cérémonie terminée.

Jolie cérémonie, ma chère belean, et merci d'avoir répondu à l'appel de Missanges. Tu as bien du mérite de l'avoir conduite jusqu'au bout vu les circonstances, et, si tu boues intérieurement, je suis heureuse que tu sembles avoir appris, un peu, à contenir ces sentiments furieux qui bien souvent t'agitent.
Nous aurons au moins appris une chose, c'est que la communauté ecclésiastique s'intéresse de manière manifeste aux traditions bretonnes. Je peine encore à déterminer la nature de cet intérêt, mais ne doute pas d'avoir bientôt l'occasion d'éclaircir ce point.

En regardant les gens alentour, elle souffle à l'oreille de celle qui fut tour à tour et tout à la fois son amie, sa fille, sa soeur, son soutien et le vociférant miroir de ses déficiences:

Danserons nous nues entre les arbres pour ravir nos spectateurs malgré nos principes et habitudes, ou nous laisserons nous tout simplement aller à profiter avec les bretons d'un jour de liesse? Voilà bien des mois que je n'ai pas profité de la fête comme une jeune fille. Et puis qui sait, peut-être me laisserai-je aller au conte, lorsque les jambe de chacun commenceront à fatiguer.

Leger sourire.

Angel. a écrit:: Farandole… PENSA-t-il…, Ne pense pas de trop ici se dit-il…
Cela pourrait s’entendre…
Un sourire amuser à la pathétique des choses, avant de REPENSE « Farandole »…
Comme on peut reconnaitre les choses quand on les tests…

Sujet: Re: Lugnasad ( 01 août 1459 ) 30/8/2011, 12:42

Grand_sage a écrit:: Non loin de là un Duc. Arrivé en retard, une caractéristique chez lui, et qui n'a pas souhaité perturber la cérémonie ni son officiante en se faisant remarquer. C'est donc légèrement en retrait qu'il avait assisté avec beaucoup de fierté à une cérémonie traditionnelle, faisant partie intégrante de la culture ancestrale bretonne, menée avec dignité et calme par son épouse malgré les évidentes et volontaires perturbations d'un petit groupe irrespectueux. Petit groupe qui apparaissait au Duc comme un groupe d'idiots dénués de toute forme de culture, totalement étrangers à l'histoire et aux traditions bretonnes. Rien de bien surprenant pour ce qui ressemblait à des extrêmistes religieux de la pire espèce.

Une espèce de commando en mission commandée, ça se voyait à des lieues à la ronde. Cela fit plus soupirer le Duc qu'autre chose. Une fois de plus l'Eglise trouvait à se décrédibiliser, ce qui pour un croyant comme notre Duc, était inacceptable. Honte sur cette Eglise qui perdait de vue les préceptes d'Aristote. Le jour où ils comprendront, se dit-il, que faire preuve d'irrespect et d'intolérance ne sert à rien, ils comprendront en même temps pourquoi les Eglises se vident et pourquoi malheureusement la foi se meurt. Pauvre Aristote...

Il eut une petite pensée pour feu son oncle qui était tout autant fervent défenseur de la foi qu'il n'était pourfendeur du Clergé. Plus que jamais il était dans le vrai, et il eut apprécié que le vieil Edmond soit encore en vie pour pouvoir lui dire de vive voix combien il avait raison.

Haussant les épaules, il se prépara à partir pour rejoindre Quimper où il était attendu, donnant cela dit quelques consignes à son secrétaire, toujours collé à ses basques.

- Sais-tu qui sont ces gens?
- Le girl's band de Clode à mon avis. On devrait les appeler les Clode-ettes.

GS sourit

- Certainement. Mais j'aimerais en savoir plus. L'autre type là bas ne m'inspire aucune confiance. Tâche de te renseigner sur lui. Que je sache à qui m'en prendre s'il continue à chercher des poux aux druides et à Lallie en particulier. On ne s'attaque pas à mon épouse sauf à être prêt à en payer le prix.

Souvenir de son passage à Vannes et de cette arrogance insultante.

- Très bien, je m'en occupe.
- Et fait mander De Bauer, je vais sans doute avoir besoin de ses services.
- Oui Votre Grâce.

Et le Duc de s'apprêter à quitter les lieux, laissant Lallie et Chim discuter sereinement, non sans passer à proximité des trois enquiquineurs.

- Et dire que ça veut donner des leçons de morale... Pauvre Eglise.

La_renarde a écrit:: Une silhouette se rapprocha d'elle alors qu'elle se servait une coupe d'hypocras.

- Tu en veux une ? Se faisant elle lui montra son propre calice. La cérémonie était belle oui, bien plus belle que tant d'autres que nous avons pu faire...ou ne pas faire d'ailleurs. Même avec ce......parasitage si tu veux mon humble avis.

Elle se mit à sourire et sans attendre qu'elle lui réponde lui mit une coupe entre les mains.

- Je n'ai pas l'intention de voir cette cérémonie gâcher pour ce qui semble être insignifiant. Amusons nous, c'est ce qu'on l'on doit faire durant les Lugnasad. Je ne te cache pas que j'ai hâte d'être à Samhain pour notre célèbre bal masqué. Pour l'heure profitons de l'été, danse avec moi.

Angel. a écrit:: Angel regarda encore et encore même les apparitions de chose ou de personne avec le don de savoir ce qui s’est passé antérieurement… Assurément cela devait être écrit sur le front comme les pensés devait s’entendre au fil du temps, allons bon ce dit-il ça a du pleurnicher au quatre coins, et si cela était la vraie signification et les vrais principes des druides, certains s’en retourneraient dans leurs tombes… Mais bon, de toutes façons c’est des pensés, impossible à part pour des sorciers de savoir quoi que ce soit, mais Angel avait pu voir que certains pouvaient connaitre des personnes sans jamais les avoirs vu, un don du ciel sûrement ou du Sans Nom…
Les choses étaient devenues ainsi dans ce coin, pas surprennent qu’il avait rencontré des fuyards de ce pays… L’homme froid commençait à voir ce qu’il lui avait été rapporté…

Missanges a écrit:: Outch !
Le bébé remuait de plus en plus. Il se défoulait lui aussi afin de fêter Lugnasad. Mais c’était la première fois que je ressentais cette douleur. Une pointe fulgurante soudaine et intense me faisant trembler légèrement.
Le bébé ne devait pas encore arriver c’était trop tôt. Sa venue était prévue début septembre d’après un savant calcul qui consistait à compter les lunes tout cela d’après les Mamettes évidemment. Et ce calcul établi par les ancêtres de Kastell nul ne le remettait en question.

Pourtant c’était une douleur différente de celle ressentie auparavant, sûrement dû à la fatigue.
Les Duchesses étaient côte à côte conversant gaiement.
La culture bretonne pouvait être fière. Durant ces mois écoulés, elle avait été mise à l’honneur. Chaque breton avait pu célébrer ses fêtes et entretenir une partie de cet héritage que les anciens nous avaient transmis.
Certains étaient venus, d’autres pas, chacun était libre. Mais assurément elle serait au milieu du prochain discours, des prochaines élections ducales…Les mêmes qu’on ne voyaient pas mais qui comptaient assurément sur celle-ci…

J’avançai vers les Duchesses afin de les saluer, afin de prendre congé.

Vos grâces, je vais me retirer, une légère fatigue, je vous remercie d’avoir célébré Lugnasad et j’espère assister à beaucoup d’autres.
Bonne soirée à tous...
Inclinaison de tête, puis tournant mon visage, je cherchais mon mari des yeux, il tenait maeli dans ses bras. L’enfant déjà endormie rêvant assurément de tous ces jeux faits avec les autres enfants. Bientôt viendrait L’équinoxe d’automne Alban Elfed mais nous n’étions pas encore en septembre. Marchant au côté de mon mari nous prîmes le chemin du retour.

Waleran_jr a écrit:: Ho ! Un Duc. Le jeune Waleran s'approcha du Duc. Puisque les gens l'appelaient vostre Grace.

- Bonjour votre Grace, j'aimerais savoir de qui vous parlez en usant du qualificatif de "gueurle eus bande de claude" ou de Clodette ? Excusez moi, je manque à tous mes devoirs je suis Waleran, un simple pèlerin en voyage d'étude...

Faisant une courbette aussi protocolaire que possible le jeune homme attendit une réponse.

Angel. a écrit:: Angel souriat aux dires de l’homme martyre des tavernes qui avait du justifier le fait qu’il devait bien faire son travail par la grâce de son intégrité face à La truite, gémissante et frétillante au fait qu’elle avait pas obtenue gain de cause…

A l’homme au courage si grand quand on lui en prête, ne peut répondre à une simple question du père Waleran…

Assurément, il avait un don d’écoute quand il n’était point là mais en plus d’une intervention comme un cheveux dans la soupe, il ne disait plus mot…

Attention se dit l’homme contre l’arbre, tes pensés ici sont entendues…

Waleran_jr a écrit:: - Angel , je m'en vais, il n'y a rien ici de digne d'intérêt, une danseuse qui psalmodie un texte qu'elle a trouvé sans trop savoir.
Des traditions qui viennent de nulle part
Trois pelés, en famille, qui se congratulent trouvant cela "une belle cérémonie"
Vraiment nous aurons perdu notre temps.
Je te laisse à deviner les futures pensées de ces gens. Les Ancêtres de la Bretagne doivent se retourner dans leur tombe devant cette farce !

Le jeune pèlerin de retourner à ses études, devinant déjà les insultes à venir, dont il se moquait éperdument.
C'est donc sans se retourner qu'il quitta la place. Sachant déjà qu'il ne répondrait pas à ces fantoches si l'un d'eux l'interpelait.

Elouen a écrit:: La nuit avance toujours trop vite quand on est enfant, et que l'on s'amuse. Mais le jeune âge d'Elouen lui offre aussi quelques consolations, celle entre autre de ne pas avoir à s'occuper des sentiments des adultes, surtout si leurs intentions ne sont qu'animosité à peine voilée.

Si ses courses et jeux divers avec les enfants présents l'ont laissé exténué, il n'en a pas moins croisé à différentes reprises les regards suggestifs du petit groupe resté à l'écart.

Il est vraiment étrange celui-ci pense t- il en croisant une nouvelle fois le regard d'un homme qui aura passé sa soirée à ricanner bêtement. Il vient sur une place de fête, et il sait même pas s'amuser.

Le bedon bien rempli, refusant de céder à cette fatigue qui gagne du terrain à mesure que la nuit s'installe, Elouen se rapproche de Chimera, et attendant poliment que les deux rousses finissent leurs échanges pour quémander une légende comme sa maman lui en a tant conté, il se glisse sous le bras de sa protectrice, dans le froufrou soyeux de sa toilette.

Alex_Therieur a écrit:: Le Duc d'Ouessant avait poursuivi son chemin, sans se préoccuper de l'interpellation d'un des étrangers irrespectueux. Pourquoi aurait-il répondu? Les clodettes ce n'était pas lui mais son secrétaire. Si le malotru ne savait pas reconnaitre un Duc d'un serviteur, il ne pouvait rien pour lui. Ce fut donc ledit secrétaire qui se fit un plaisir de répondre.

Et donc le jeune Alex, du haut de ses 17 ans, se gaussa dans un premier temps en répondant à l'homme.

- Je ne suis pas Duc. Grand Dieu non. Et heureusement pour vous sinon je vous aurais fait rosser sur place, pauvre mécréant irrespectueux. Se moquer avec dédain des traditions du pays qui vous accueille, vous devriez avoir honte. Et vous vous dites pélerin? Pauvre Aristote, il doit se retourner dans sa tombe de voir des pseudo-croyants avoir un comportement bien loin des préceptes qu'il enseigne.

Et pour votre information, la "danseuse qui psalmodie" est une Duchesse de Bretagne, vassale de Sa Majesté le Grand Duc mais aussi Officier grand ducal. Quand vous lui manquez de respect, vous manquez de respect à toute la Bretagne.

Si vous étiez civilisé, vous vous excuseriez pour votre comportement insultant. Mais ce serait sans doute encore trop vous demander.

Alors il haussa les épaules et s'en alla sans perdre plus de temps s'incliner devant la Duchesse de Poudouvre

- Votre Grâce, pardonnez moi de vous interrompre.

Inclinaison pour la Duchesse de Cholet à son tour puis il reprit.

- Je dois vous dire que Messire Votre epoux était là mais qu'il a dû repartir pour Quimper où les affaires de la chancellerie l'appellent. Il tenait néanmoins à vous féliciter pour cette cérémonie.

Angel. a écrit:: Angel écouta le serviteur lèche botte et ses frasques sur un éventuel lynchage s’il était Duc… Mais le père Waleran était déjà partie, ce serviteur ne savait pas faire la différence avec une place vide…

- « Un Duc qui fait rosser un homme de foy… Un serviteur de soi-disant Aristote menacer un de ses représentent…Et qui ose évoquer les préceptes de celui-ci… Faite moi rire…
Maintenant l’irrespect est peut-être pas là où vous le croyez messire le serviteur, le respect commence pas ce qui est officiel et ici il n’en est rien, malgré un semblent… Certains se sont fait druide mais comment et part qui ? »

L’homme froid se décala de son arbre et mit les mains des ses fouilles avant de prendre le mouvement de Waleran et disparaitre derrière les arbres sans même attendre la moindre réponse…

La_renarde a écrit:: Mais ce cher Alex était déjà parti, il ne put biensûr entendre les paroles de l'amuseur de galerie. Certains ne savaient pas faire la différence avec une place vide...

A l'approche du secrétaire de son époux, la Duchesse fit volte-face. Elle s'étonna que celui-ci ne fut pas avec son fidèle valet. Comme si Alex avait lu dans ses pensées il lui apprit que celui-ci était retourné sur Quimper.

Elle fit une légère moue boudeuse avant de se départir de cette mauvaise figure pour retrouver son sourire.

- Vous lui direz donc que je suis infiniment contrariée et qu'il me sera du coup redevable.

Petit sourire entendu avant de prendre à son tour congé du valet et de Chimera.

- Je suis trop fatiguée finalement pour une danse, ce n'est que partie remise, pour l'heure j'ai besoin de repos.

Elle passa doucement sa main sur son ventre, nouveau sourire énigmatique avant de quitter à pied, la clairière.

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