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 La plage (1455)

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3 participants
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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


Nombre de messages : 322
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MessageSujet: La plage (1455)   La plage (1455) Empty12/11/2008, 07:37

Avril 1455

susane a écrit:
Susane aimais aller mouiller se pied dans l'eau et sentire la brise fraiche venant du large effleurer son visage .Cette plage était son havre de paix ,loin des tourments de la ville .
Mais aujourd'hui elle était profondément triste ,en effet ,son fiencé Juben venait de rompre avec elle .
Les larmes inondaient son visage .Susane avait tout perdu . Crying or Very sad

LANCLOT128 a écrit:
Lanclot qui aimait plus que tout trainer dans les rues de st pol et les alentours,décida aujourd'hui d'aller fouler un endroit qu'il n'avait visité voila maintenant depuis fort longtemps...la plage de kastell paol la plus belle des plages qu'il avait eut l'occasion de visiter jusqu'a maintenant..Il faisait bon,une legere brise soufflait le village était calme et lanclot marchait seul sans faire la moindre rencontre c'est alors qu'arriver sur la plage il aperçut au loin une silhouette....C'était une femme,elle était assise sur le sable et avait l'air de rêvasser...Il s'avança lentement dans sa direction,a quelques pas maintenant il pouvait entendre la jeune femme qui était en fait en train de pleurer,voila qui n'enchantait guère lanclot,il venait de traverser le village sans faire la moindre rencontre et voila maintenant qu'en arrivant sur cette magnifique plage qu'il tombe sur une jeune femme en pleure.

Lanclot ne pouvait encor l'identifier mais c'est alors que la jeune femme alerter par les bruits de pas se retourna,lanclot fut trés surpris de voir que cette femme n'était autre que son amie susane,il s'avança et vint s'asseoire a côté d'elle:


"Qu'est ce qui se passe?Pourquoi pleures tu susane?"

Il regardait la jeune femme et attendait une réponse....
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Missanges

Missanges


Nombre de messages : 548
Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty28/3/2010, 05:40

Missanges a écrit:
CONTINUATION DE LA PLAGE ( 09 Jan 1458 )
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Missanges

Missanges


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Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty28/3/2010, 05:57

Precio a écrit:
La plage de Kastell-Paol…


Endroit des plus magnifiques situés tout près du village… Le bruit des vagues qui se brisent sur la plage...Le vent qui transporte les embruns marins. Fouler le sable doux lors d’un de ses magnifiques couchers de soleil nous fait comprendre pourquoi Saint-Pol de Léon est un village où il fait bon vivre…

Voyageurs, habitants...Bienvenue et bonne balade...



La plage (1455) 080929062238398962552767



Precio se promenait dans le village en parcourant les rues désertes à cette heure de la journée. Le soleil n'était pas encore levé. En contrebas, on pouvait voir les vagues venir s’échouer les unes, après les autres.
Elle se laissa porter par ses pieds qui la menèrent sans le vouloir dans son endroit préféré : la plage. L'endroit où elle se sentait si bien, où elle pouvais réfléchir et s'évader ... En peu de temps tellement de chose lui était arrivé qu'elle avait besoin de réfléchir à tout cela.

Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était sur le bord de l'eau, elle s'assit sur l'un des rochers qui bordaient l'endroit et regarda distraitement le lever du soleil qui allait pointer ses premier rayons sur elle d'un moment à l'autre.

Si son premier réflexe avait été de galoper vers la plage en arrivant à Kastell Paol, Precio se retrouvait hypnotisée par la mer. C'est qu'elle était restée longtemps les pieds dans l'eau. La mer ! enfin ! oui ... et voilà que le soleil, qui se levait à peine quand elle avait posé un pied sur la plage, se retrouvait haut très haut dans le ciel lorsqu'elle se décida enfin à faire quelques pas en arrière pour se mettre au sec.

En cette saison, l'eau était vraiment froide, oui, mais ... ses bottes n'aimaient pas les bains prolongés. Alors elle recula suffisamment loin, ne quittant pas des yeux l'élément liquide qui la subjuguait, lui vidait l'esprit à cet instant là. La mer avait toujours eu ce pouvoir sur elle. La vider de ses pensées, la nettoyer de l'intérieur. Doutes, souvenirs douloureux, tellement douloureux que presque impossible à évoquer, même à ceux qui l'aimaient, ceux qu'elle appréciait, tout s'en allait face au ressac, qui à chaque vague la nettoyait un peu plus.

Regard curieux des pêcheurs qui partent en mer chercher leur pitance quotidienne. Regard améthyste, aussi foncé qu'une mer déchainée, qui ne se déplante pas de l'horizon qui l'attire.

Elle n'a fait que quelques pas en arrière avant de poser ses fesses par terre, ou par sable, c'était plus juste à cet instant là, même si cela ne se dit pas. Sous ses mains contact avec la douceur du sable .

Bientôt... oui bientôt elle pourrait naviguer et qu'importait le prix à payer. Si l'âme de la femme était morte avec l'homme qu'elle avait aimé, si elle savait que plus jamais cela ne serait pareil, l'âme de Precio revivait, renaissait et revenait. Il y avait quelque chose d'autre, de différent de plus subtil. Car ces années passées avec eux, avec Lui, l'avaient transformée. Elle avait connu le bonheur, l'avait effleuré du doigt, s'en était tellement imprégnée, qu'elle n'était plus tout à fait la même.

Elle avait bien cru que tout allait basculer à nouveau, qu'elle sombrerait dans la folie, que le malheur la plongerait dans les bas fond... Non, elle remontait en surface, reprenait pied ... En se poussant au plus profond de sa douleur pour l'aider à remonter, elle avait cru réussir à affronter ... foutaise, ce n'était que mieux la remettre à plus loin, à plus tard, la cacher derrière une froide façade imperméable à tout sentiment... Tous sans exception ? Non l'amitié ressemblait à une lueur d'espoir, à cette aube qui se lève après une nuit de tempête faisant rougeoyer le ciel encore déchiré par de sombres nuages.

Et puis il y avait lui, son filleul, Aigloun.... La connaissait-il mieux qu'elle même ? C'était possible. Il la devinait, alors qu'elle cachait, il la comprenait, alors qu'elle enfouissait ses sentiments au plus profond d'elle même, tellement profondément qu'ils ressurgissaient dans ses silences. Silences qui parlaient plus que des mots. Silences, qui lui parlaient, silences qu'il avait comprit, décryptés, sans en savoir la cause exacte, silence qu'il avait, à juste titre, prit pour de la souffrance.

A présent, elle était là,Precio, assise sur cette plage, les mains effleurant le sable dans une caresse, avec au fond des tripes l'impression d'être à nouveau vivante. Même si le chemin n'était pas semé d'embuche, même si .. et si ... et si ... et rien. Silence dans l'esprit apaisé de la bretonne qui fredonne des chansons du passé qui parlent de tempête au coeur desquelles il faut naviguer, tempête qu'il faut traverser pour n'en sortir que plus fort. C'était ce qu'elle avait fait et qu'elle ferait encore... Affronter la mer, se mesurer à elle, libre de voguer sur les flots, libre parce qu'elle le lui avait promis, libre de ses choix, libre grâce à une amitié sans faille construite au fil des courriers et des années ... de combien d'années ? Qu'importait mais libre, grâce à lui, à eux ... Libre d'espérer à nouveau, de croire en cet avenir qu'elle n'osait même plus imaginer ... Libre d'à nouveau vivre et plus simplement survivre.

Precio a écrit:
La plage (1455) 914581plages_autres_mers_et_plages_bordeaux_france_2180444599_636546


Autrefois les habitants de Saint-Pol venaient s'y retrouver pour échanger quelques paroles tout en caressant le sable blanc, promener leurs pensées, leurs impressions, parfois même ils participaient à des jeux ou venaient ici sifflotter quelques airs de musique qu'ils avaient dans la tête.

L'océan n'avait presque pas changé.
Les vagues glaciales et tumultueuses de l'hiver s'en donnaient à coeur joie, et l'horizon, lointain, était toujours aussi fascinant.

Le bruit incessant des vagues s’échouant sur la plage dans un fracas se faisant plus proche a mesure qu’elle avançait.

Le vent leva ses caresses brutales frôlant la surface de sa peau et pénétrait sans pudeur sous sa cape. Une bataille engagée elle marcha comme happée par l’immensité qu’elle aperçu devant elle.
Les yeux fixés sur l’horizon, elle se laissa porté un court instant regardant le soleil se coucher. Il avait trouvé sa couche et revenait chaque soir se noyer dans la mer cristalline, elle qui ondulait de ses formes graciles et changeantes.
La nuit s'enfonçait inexorablement dans les voiles obscurs de sa souveraineté implacable.
Les vagues si calmes il y a encore quelques heures s'agitaient à présent, poussés par le souffle puissant d'un vent fievreux.Le froid s'engouffrait dans sa chemise qui ne cessait d'onduler, malmenée par des bourrasques soudaines qui par acoups venaient tourmenter ce paysage pourtant si paisible durant la journée.

Les entrailles nouées, comme chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie depuis quelques mois.
Elle prit conscience alors, que réaliser un de ses rêves n'enlevait rien à ce qu'on pouvait porter en soi de chagrin et de douleur.

Approchant des vagues qui lentement venaient mourir sur le sable elle regarda longuement le sac et le ressac de cet océan qu'elle avait tant attendu de voir. En silence... mais sentant monter en elle quelque chose qu'elle n'avait pu laisser s'évacuer depuis longtemps.
Relevant la tête, et laissant le vent balayer les quelques mèches qui lui couvraient le visage, elle fixa l'horizon, là bas, loin... très loin, là où parait il, il n'y a plus rien. Là encore, les minutes s’écoulèrent, le vent hivernal bruissant dans ses oreilles, faisant voler ses cheveux dans son dos. L’air était pur. Son cœur ne l’était plus.

Houppelande sur le dos, col remonté jusque sur les oreilles, mèches qui volètent emportées par la brise légère de ce soir d’hiver, elle écoute le sac et le ressac des vagues qui viennent s’échouer sur le sable.
.........


Edit: Dissimulation du lien dans le texte{Anastasie}
Missanges a écrit:
Le pâle soleil d’hiver embrassait la mer faisant scintiller quelques gouttes d’eau en surface. Elle avait tenu à rentrer dans son village par le long de la côte. La plage de St Pol, cette partie du village qu’elle aimait tant. Elle y venait souvent lorsque ses pensées étaient nostalgiques, lorsqu’elle avait besoin de réfléchir.

Elle dirigea son cheval au bord de l’eau, le laissant aller à son rythme, savourant le calme. Baissant sa tête sur l’encolure de celui-ci, enfouissant son visage dans sa crinière, elle lança sa monture au galop. Elle et lui ne faisaient qu’un, brissant sur leur passage, le mince voile d’écume blanche, que les vagues soulevaient.

Le froid et l’humidité transperçaient sa cape plaquant ses vêtements autour de son corps, révélant ses gracieuses courbes féminines. Elle caressa l’encolure de son cheval, chuchotant des doux mots pour le ramener au trot.

Rajustant sa cape toute trempée, frissonnant légèrement, elle prit la direction du village.

Clochette59 a écrit:
il faisait encore bien froid en ce matin de février , mais rien ne pouvait etre plus froid que son coeur , petit a petit les mois passaient et les maigres espoirs s'amenuisaient , a chaque rencontre , elle en souffrait encore plus de voir a quel point il ne s'interessait plus a elle , ses petites cheries avaient beau la rassurer , elle commencait a ne plus y croire du tout et la souffrance etait a son comble ... elle etait sortie de taverne bien tard , esperant sans plus y croire qu'il viendrait , mais ce n'etait certainement pas son soir , ivre morte et titubante , elle s'etait enfin decidé a sortir dans la nuit noire , aprés quelques séances de reanimation a un piou bien entamé lui aussi , etendu patte en l'air sur le comptoir , le ventre tout rebondit , elle l'avait poussé , puis fais une réa papatte , une deux , le chouchen etait bien apparu au bord du bec mais rien le poussin breton gardait tout ....

un poussin ivre dans la poche , une pocharde qui se tiens au mur des maisons , c'est un bien triste tableau qu'offre clo a son village natale , mais elle n'en a que faire , façon elle est tombée dedans etant petite s'est pardonnable ....

la vent de la mer balaye ses cheveux , elle frissonne malgré le rouge aux joues , demain elle sera bonne pour une bronchite mais elle s'en fou , elle s'accroche desesperement a son piou depuis des mois comme seul motif de survie , mais cela ne pourra pas durer comme ça , ou alors il faut qu'elle parte loin trés loin mais elle ne peut pas non plus partir loin de lui ....

les jambes lourdes clo trébuche dans le sable et s"écrase lamentablement , n'ayant aucune force pour se relever , la bouche ouverte pour respirer mieux et un piou qui couine pour sortir de sa prison , les yeux perdues sur les vagues refletaient par la lune , clo pense a lui , pense a eux , pense a aujourd'hui et eclate en sanglot tandis que piou vient se refugier dans son cou ...

abruti par l'alccol , abruti par le chagrin , abruti par le froid , elle s'endors sur cette plage glaciale d'hiver , et ce matin la il fait trés froid ....

une chose glacée lui tombe sur le nez , reveil douloureux et froid les levres bleutées sur le visage livide lui donne une drole de figure comme deja a moitié morte , clo se demande ou elle est , et frissonne , le bruit des vagues... la plage ? une seule source de chaleur son piou contre son cou , elle se reléve la tete en lambeau et fait la grimace , essuyant son nez .... d'une chiure de mouette ... depitée elle laisse retomber ses mains sur le sable et regarde son piou sans le voir les yeux pleins de larmes , ....
Kameo1 a écrit:
Kameo1 aimait bien se promener sur la plage de temps en temps avec Nuage son chien.
Surtout le matin, il faisait peut-être ``un peu`` frisquet mais sa l'aidait à se sortir des brume du soleil alors...

Quelqun était couchée sur la plage, drôle de place pour un somme.
Reconnait Clochette,cours jusqu'à elle.Celle-ci est dans un piteux état.

-Sa va Clo? Attend un peu prend ma couverte.Mais c'est que ta pas l'air d'aller très bien sacremouille!Veux tu que j'aille chercher Précio?Misère dit quelque chose!

Essuie les larmes de l'amie de sa mère avec son mouchoir tout en remarquant le poussin.Si Clo avait pas été dans cet éta elle en aurait sourit!Sacremouille comment Clo avait-elle fait pour se retrouver dans un état pareil?
Clochette59 a écrit:
une main qui se pose sur elle , une voix enfantine , clo reléve le nez les yeux vides .... un visage connu .... une petite fille qu'elle a aimait il ya longtemps ... kameo .... clo essaye de sourire mais c'est une grimace qui s'affiche sur son visage sans vie, levres gercées qui se craquent sous l"effort et laisse perler quelques minuscules gouttes de sang .. la petite qui parle , qui a l'air inquiéte , le vomis qui lui arrive aux levres , non pas devant la fillette ... quel tableau offre t'elle décidement , elle ne ressemble a plus rien de ce qu'elle etait , il lui disait toujours... bahia sans clo n'est rien , mais aujourd'hui c'est clo qui n'est rien sans bahia et lui continue sa vie normalement , nausée.....clo ferme la bouche et tente de respirer fort ... sacremouille d'ou vient cette expression ... ? c'est breton ça ... clo aurait envie de rire , mais rien ne vient , aller chercher precio ... mon dieu non quel tableau elle offrirait ... envie de parler a la petite et .... se retourne pour vomir .....respiration courte , essuit sa bouche ...puis regard sur la fillette ...

kameo ... tu es .. toujours aussi jolie ...larmes qui coulent ... si je vais bien??? ....petite fille .... je meurs a petit feu .... ne va pas chercher precio non pourquoi faire ....tu es bien gentille en tout cas petite fille mais ne t'ennuie pas avec une pauvre guenille comme moi .... clo ravale sa maigre salive amer et respire un grand coup , sa vie est foutue foutue et personne ne pourra jamais comprendre , ils peuvent tous se gausser d'elle elle en a cure , elle est juste ce qu'elle est.... passe a autre chose qu'ils disent , tournent la page qu'ils disent , comment peut t"elle tourner une page qui 'nest pas fini d'ecrire , jamais on n'a ecrit le mot fin jamais l'histoire c'est terminée , jamais elle ne pourra l'oublier , comment continuer en vivre en etant toujours dans l'incertitude dans l'attente d'un rien , dans l'attente de rien , tu es belle et tu es la vie tu trouveras autre chose , mais elle n'est plus belle et n'est que la mort , elle ne veut pas autre chose , elle le veut lui , car il est sa vie , personne ne comprend meme pas son pére , la souffrance est inhumaine comment peut on laisser vivre comme cela personne ne peut comprendre personne mis a part ... piou .... clo léve la main pour prendre la main de la petite ...

merci kameo continue ta route ça va aller , je vais rentrer chez moi ne t'inquiétes pas j'ai du manger quelquechose qui passe mal ....et clo la regarde et tente de sourire pour rassurer l'enfant ne sachant pas quel spectacle elle offre en verité
Kameo1 a écrit:
-Tu veux pas que j'aille chercher Précio d'accord mais laisse moi au moin t'emmener à l'auberge!de toute façon elle est à l'herboristorie en se moment. Je suis sûre q'un bon lit et de la bonne bouffe sa te ferais du bien. Sans parler du fais que à l'auberge tu aura de quoi te débarbouiller un peu la figure.T'aura juste à garder ton poussin près de toi pour éviter que Pompon et Saphira essaye de le manger.T'es capable de tenir sur tes jambes?Je te soutiendrai en cas de besoin.

Elle dit que sa va aller, ah les adultes!Près à dire n'importe quoi pour que l'on s'inquiète pas. I qu'il mente mal!Une vieille guénille mon oeil!
Clochette59 a écrit:
clo sourit a kameo ... et regarde le chien qui coure partout


non petite fille , je vais rentrer chez moi ma place n'est pas a l'auberge je ne fairai qu'embeter le monde , tu es gentille , mais ne t'inquiétes plus , je vais rentrer promis ....regarde ton chien, il veut jouer avec sa petite amie et tu seras bien mieux a gambader sur la plage je t'assure ...je vais bien ... clo aprés une quinte de toux tente de se relever pour montrer a la petite fille qu'elle va bien ... les jambes tremblantes elle la regarde et sourit la tete lui tournant, elle a l'impression que ses yeux sont entrés dans son crane , faudrait peu etre qu'elle limite la boisson jusqu'a ce soir ...

je te remercie kameo ta maman t'as bien elevé , regarde tu vois ma maison n'est pas loin je vais rentrer , me laver le visage de cette euh ... euhhh ... regarde ses doigts collant ... enfin de ça la .... et je vais m'allonger un peu et tout ira mieux crois moi...bientot tu me reverras en pleine forme promis ...clo se penche pour ramasser son piou frigorifier se demandant qui sont ceux qui voudraient le manger a l'auberge ... puis sourit a kameo les levres se craquant a nouveau , elle se demande a quoi elle ressemble pour que la petite semble si contrariée ... a bientot petite fille , merci merci beaucoup ... pense en l'a regardant que si cette petite fille n'etais pas venu elle serait surement morte a cette heure la et que certaines promesse ne devrait pas etre prononcé parfois ........
Precio a écrit:
Precio s'en revenait de l'herboristerie et cherchait encore une fois Kaméo qui avait du s'éclipser on ne sait où.

Elle marmonnait toute seule entre ses dents.

Mais quand est ce que cette enfant va enfin penser à écrire sur un parchemin l'endroit où elle part que je n'ai pas à me mettre la tête sens dessus-dessous pour elle!!!!!!

Elle avait pris le chemin de la plage, qu'elle n'avait pas emprunté depuis longtemps...Et oui c'est qu'au haut des dunes trônait toujours la vieille cahutte de Lanceor...Quoi qu'aujourd'hui elle ne savait trop pourquoi elle se sentait le courage de passer par cet endroit.

Elle avançait, jetant des coups d'oeil sur les vagues houleuses de l'océan, respirant l'air et les embruns à plein poumons lorsqu'au fur et à mesure de son avancée, elle voyait deux silhouettes se dessiner sur le sable.

L'une d'elle, plus petite que l'autre était debout auprès d'une autre forme allongée sur le sable.

Fronçant les sourcils en accélérant l'allure, Precio reconnut....sa fille!!!!!
Alors là!!!!! Y'en a une qui allait l'entendre!!! Elle n'eut pas de mal à reconnaitre Nuage qui d'ailleurs arriva vers elle comme un fou en aboyant et lui sautant dessus, ne manqua pas de la renverser et de lui faire prendre un vol plané dans le sable.

Nuaaaaaaaaageeeeee nan mais ça va pas ????!!!!!!!!!!!! Va faire du léchage intensif ailleurs !!!!

Et de se relever, les joues emplies de sable collant à sa peau, se gratouillant le cou parce que du sable s'y était immisçé la chatouillant et les cheveux hirsutes, elle se remit en route et finit par arriver près de Kaméo et de l'indiv....

Elle arrêta net là ses pensées et resta fixée quelques secondes sur le sable.

Elle ne l'avait pas revue depuis un bon moment, juste une fois lors de son retour sur Kastell-Paol. Mais c'est Piou-Piou qu'elle reconnut tout d'abord et entendit ensuite une toux qui lui fit lever les yeux sur...personne d'autre que sa marraine Clochette. Dans un état qui n'était pas fameux.

Léger rictus des lèvres et visage qui s'assombrit. Ainsi les rumeurs qu'elle avait entendues étaient donc bien vrai.
Elle en avait la preuve en voyant Clochette, là, sous ses yeux.

Elle venait d'ailleurs de se lever, tenait de manière instable debout et le visage était fâné, les lèvres craquelées, boursouflées et emplies de sang.

Il était bien loin le temps où elles se crêpaient le chignon à qui mieux mieux l'une et l'autre, définitivement rangé aux oubliettes pour Precio qui regardait fixement Clochette et Piou-Piou.

Se tourne vers Kaméo et d'un ton plus adouci qu'elle ne l'aurait voulu

Toi ma fille, nous discuterons tout à l'heure de ta désobéissance.

Regard dans lequel perçe une inquiétude latente et la sensation de déjà savoir d'instinct que Clochette est effectivement pas bien. Il suffit d'un simple regard pour s'en apercevoir.

Clo, tu as le choix...Soit tu viens avec moi à l'auberge, soit je te suis jusqu'à chez toi..Mais hors de question que je te laisse rentrer seule dans ton état. Cette toux ne me dit rien qui vaille....et Piou-Piou n'est pas non plus en très grande forme. Et puis rester dans ce froid et ce vent sur une plage déserte c'est pas mieux...

Precio ne rajoute rien mais la regarde, elle sait, elle la connait par coeur, mais cette fois, il n'est pas question qu'elle la laisse. Pas comme ça...
Clochette59 a écrit:
clo ne cherchait qu'a se debarasser en douceur de la petite pour enfin etre tranquille avec son mal etre sans que personne ne lui tende la main , regardant la petite et cherchant a lui sourire a qui mieux mieux pour lui prouver que tout aller bien c'est la qu'elle sentit une présence ,quelqu'un avancé vers eux ...
clo se tourna en pensant mais bon sang vont pas me foutre la paix , peut on pas crever en paix , et elle soupira en voyant precio arriver , elle l'a connaissait bien aussi cette precio , si elle voyait l'etat pitoyable de clo , son coté medicinal fairait qu'elle lacherait pas l'affaire .....le visage de clo resta de marbre , tentant de redresser sa stature pour paraitre en forme ...


aprés avoir fait comprendre a sa fille qu'apparement elle n'aurait pas du etre la et qu'elles auraient a discuter precio se tourna vers elle .... mmmm
et d'un ton sans appel .....

Clo, tu as le choix...Soit tu viens avec moi à l'auberge, soit je te suis jusqu'à chez toi..Mais hors de question que je te laisse rentrer seule dans ton état. Cette toux ne me dit rien qui vaille....et Piou-Piou n'est pas non plus en très grande forme. Et puis rester dans ce froid et ce vent sur une plage déserte c'est pas mieux...

clo resta la... a la regarder , pourquoi voulait elle donc s'occuper d'elle , etait elle en si mauvais etat que les gens s'appitoyer sur son sort , non , elle n'avait jamais eu besoin de personne c'est pas aujourd"'hui que ça commencerait , si elle suivrait une personne ça serait son bahia et c'est tout ...son seul reméde ...sentant une vilaine toux monter clo ferma la bouche trés fort pour ne rien laisser passer et manqua s'ettoufer... les yeux pleins de larmes , la poitrine lourde elle regarda precio et sourit betement que lui dire pour ne pas l'alarmer , que lui dire pour qu'on l'a laisse tranquille , que lui dire sans la froisser car ça c'etait fini pour clo , plus aucun conflit avec personne et plus froisser personne , toujours faire attention a ce qu'on dis , pour ne pas avoir mauvaises interpretation , ne plus avoir d'histoires c'etait sa nouvelle vie , et aujourd'hui encore plus qu'hier , aujourd'hui plus rien ne compter , plus rien n'avait d'importance , elle voulait juste ... dans un effort quasi surhumain elle prit une petite inspiration pour ne pas reveiller la toux , et d'une voix sourde ..

ba bonjour toi , pourquoi que j'irai a l'auberge ? pourquoi que tu me suivrais ,je comprend pas ? je vais bien tu sais , je faisais juste une balade sur la plage au petit matin rien d'autre , et j'ai juste mangé un truc qui passe mal .... regard sur piou en boule frigorifié ...... et lui bin il a juste trop bu hier ... regard sur la fillette ... trés jolie ta fille et trés gentille tu peux etre fiére ...maintenant bin vais me rentrer t'a raison il fait froid , merci pour ton aide ça me touche .... clo evita de sourire ses levres lui faisant trop mal , piou coincé dans sa chemise , elle fit un signe de tete a precio, une caresse sur la tete de kameo et se mit a avancer peniblement dans le sable pour rejoindre sa chaumiére .

ne pas faillir , ne pas tomber , ne pas tousser , heureusement qu'elle n'avait pas remarqué la chiure sur son nez qu'aurait elle pensé , aristot , arrete de veiller sur moi , qu'on me laisse tranquille .... clo evita de se retourner pour ne pas que precio viennes l'aider , rester digne et s'enfermer dans sa maison ne plus ouvrir a personne , et dormir tout le temps son piou contre son coeur , voila ce qu'elle allait faire maitenant
Precio a écrit:
Precio écoutait Clochette d'un air sceptique qui voulait en dire beaucoup. Elles se connaissaient tellement bien toutes deux que Clochette ne la mènerait pas en bateau.
Elle voyait qu'elle se retenait à moitié étouffée par une toux qui ne demandait qu'à sortir, les larmes aux yeux, et elle ne parlait que dans un souffle.

Plissage des n'oeils de l'herboriste. C'est qu'elle s'est fait la main toutes ces dernières années et que des symptômes, elle en a vu passer !!!

Déjà Clochette s'éloigne, titubante, frigorifiée.

Sans doute aussi frigorifiée de l'intérieur. Elle n'est pas dupe Precio, le mal d'amour, elle connait. Et elle connait très bien même...Elle le cache bien d'ailleurs, certain secret ne sont pas bon à dévoiler mais elles n'ont pas la même manière de l'exprimer toutes les deux.

Rapide regard sur l'océan et retour en arrière de quelques années, lors de son arrivée sur Kastell-Paol. Elle se revoit sur cette plage, à moitié noyée, Lanclot penché au-dessus d'elle et ...Clochette, pétillante de vie morte d'inquiétude à son sujet et lui venant en aide. Elle se souvient de tout, comme si c'était hier. Vrille dans le coeur en pensant à Lanclot décidément, il est des absences qui vous marquent à jamais.

Regard posé sur Clochette qui s'éloigne. Elle comprend et ne veut pas s'imposer mais...

Marraine !!!!
Clochette59 a écrit:
Marraine !!!!

clo s'arrete net et regarde avec regret sa petite maison la ou bout de la plage ... marraine ... voila bien un mot qu'elle n'avait plus entendu depuis longtemps trés longtemps , des années etaient passées depuis , chacune faisant sa vie de son coté sans regarder en arriére ...soupir ... et la stature se fait moins droite , les epaules qui se relachent et clo regarde le sable ... soupir ...elle ne peut continuer a avancer et faire comme si elle n'avait pas entendu , ça se fait pas ça ...pourtant a cet instant elle aimerait se descendre une de ses bouteilles bien frappées et s'endormir pour plus penser ...piou qui gogotte sous la chemise pour reveiller sa maitresse ...et clo qui malgré tout se tourne vers precio et l'interroge du regard ?
Marieodile a écrit:
[rp]Le regard de Marie-Odile était perdu sur l’horizon. Là-bas, surgissait-il quelques endroits inhabités et insoupçonnés ? Scrutant la ligne courbe de la mer qui rejoignait le ciel, la femme songea que peut-être en d’autres circonstances, elle aurait aimé s’y aventurer. Sans doute qu’un jour, quelques êtres sans peur auraient l’audace d’aller y voir s’il y avait des terres; des Paradis sans aucun doute.

Bercée par la musique des vagues, la douce respiration de la Terre, Marie-Odile ferma les yeux et respira fortement les embruns. Elle se sentit au bord d’une ivresse qu’elle ne pouvait identifier mais qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle se retrouvait sur les abords de l’océan. Comment réussissait-elle à vivre ailleurs que sur ses bords ?

Une pointe de tristesse la piqua ce qui la fit ressortir rapidement de ses pensées. Elle se retourna, chassant d’une main leste sa chevelure qui envahissait son visage. Elle entendit les pleurs de sa fille et Marie rebroussa chemin pour rejoindre leur campement.
[/rp]
Kayssy a écrit:
Une si belle plage déserte en cette saison,enroulé dans sa vieille couverture Kay marchait sans but juste pour le plaisir de respirer l'air salin.

Le vent soufflait avec ardeur,ses cheveux s'entre-mèlait....le soleil se couchait,ses reflets dansaient sur la surface de l'eau.
Kay était heureuse d'avoir fais son premier pas en dehors de Brest.
Clochette59 a écrit:
aprés un long moment a attendre , clo scrutait precio mais rien , plus aucune parole , plus aucun mouvement comme si rien que le fait d'avoir dis marraine a clo etait une chose tellement terrible qu'elle l'avait statufié sur place ...

grelotant et ne tenant plus sur ses jambes , clo hesita , refis un signe de tete a precio , mais non rien ne venait , ça devait etre une erreur , peu etre que clo n'avait en fait rien entendu , que c'etait son imagination qui avait crié ce mot , comme quand elle croyait voir un pigeon se poser sur sa fenetre mais qu'en ouvrant la fenetre non il n'y avait rien , rien que les poussiéres du passé ..... clo soupira et se tint la gorge en feu elle se retourna pour enfin prendre le chemin de sa maison ....son refuge a elle et son piou qui se reblottit tout contre clo ...

allez mon piou nous serons bientot a l'abri ...gouufff gouffffff fffff ... respiration difficile et clo toute rouge , enfin un peu de couleur dans ce visage de cadavre ... la quinte de toux passée , clo se remet en marche ... un bon grog bien chaud mais sans lait pour moi ... piou qui la pince malicieusement sous le corsage ... raaa ni pour toi alors et aprés mon piou dormir et dormir pour oublier .....
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty1/4/2010, 10:29

Chulada a écrit:
Arrivée dans la nuit avec son époux et ses enfants pour quelques jours de voyage Chulada se réveilla un peu tard pour déjeuner avec son époux adoré. Après avoir mangé un bout et s'être rhabillée elle mit les enfants dans la charrette et se dirigea vers la plage de Kastell Paol et trouva un petit endroit charmant

La plage (1455) Saintpol

Elle attacha bourricot le petit âne et prit ses enfants dans les bras. Adonis devenant de plus en plus bien charpenté comme son père et elle peina un peu en descendant le chemin escarpé. ses loups et la renarde suivirent de près leur maitresse. Elle avait laissé sa jument avec le cheval de son amour en ville.
Trouvant enfin un petit endroit calme et a l'abri du vent elle pu allaiter ses enfants sans craindre d'être déranger et en profita pour regarder le mer devant elle.
Il y avait encore un petit vent froid qui soufflait et Chulada avait prit la précaution de bien habiller les petits. Elle remonta son châle sur ses épaules et berça l'un après l'autre les amours de sa vie après son époux.
Les loups se couraient après et aboyaient bruyamment pendant un moment avant de venir se coucher sagement aux pieds de leur maitresse.
La petite renarde elle préféra ne pas bouger se sous la jupe de sa maitresse profitant ainsi de la chaleur.

La fin de la journée approchait et il était temps pour tout la petite famille de reprendre la route. Chulada remonta le sentier avec ses enfants et sa horde et reprit le chemin du centre ville afin de prendre le départ avec son époux.
Nanouchka a écrit:
nanouchka arriva sur la plage. Comme elle se sentait bien ici. Elle leva la tête vers le ciel et pris une bonne bouffée d'embruns. Le soleil allait bientôt se coucher et elle attendait ce moment avec impatience. Elle aimait regarder les rayons se perdrent dans le vaste océan. Elles admirait les couleurs que le soleil rendait sur l'eau...

Elle s'installa tranquillement et attendit... Car ce soir elle ne serait pas seule pour admirer ce magnifique paysage. Quelle joie elle éprouvait de pouvoir partager ce moment avec la personne qu'elle attendait. Elle avait tellement de chose en commun avec cet personne. Cela lui mettait le coeur en joie.

Elle regarda autour d'elle mais ne vit encore personne. Il était encore un peu tôt il lui faudrait alors être un peu patiente...
Tiberias_1er a écrit:
Armada etait la lui aussi le dot tourné a la plage une main dans le dot
droit comme un piquet, le long manteau flotan dan la brise, il observait, il observait une personne qu il ne voyais que de dot mais qu il reconnaisait, meme son parfin si intance lui vint au narine porté par la douce brise

oui il avais sus reconnaitre Nanouchka,

Armada s avanca allor et se remis dans la meme posture une fois arriver a la hauteur de cette charmante demoiselle, il adressa un sourire
tout en continuant de contempler se spectacle


le soleil etais deja bien bas mais il aporta un dernier rayon qui se déposa allore comme une plume sur le visage angelique de Nanouchka laissant aparetre sur sa joue un éclat de lumiere.
Nanouchka a écrit:
Ce soir encore nanoucka se rendit sur cette plage. Et ce soir encore elle ne serait pas seule. Son coeur battait la chamade, elle attendait son doux.
Ils s'étaient donnés rendez-vous pour profiter ensemble de ce coucher de soleil qui leur était si cher.

Elle s'installa confortablement assise sur le sable le regard perdu dans l'océan. L'air était si doux qu'elle ne ressentait qu'un petit vent lui effleurant le visage et lui balayant quelques fines mèches de cheveux. Elle se souvenait de son premier rendez vous ici et de ce premier baiser échangé.

Le soleil ne tarderait pas à plonger dans l'étendue d'eau qui lui faisait face et se serait alors un festival de couleurs et d'émotions.

Mais elle avait hate de retrouver la douce compagnie d'Arma qui ne se ferait pas attendre elle le savait. Elle entendit alors du bruit derrière elle et se retourna pour se retrouver enfin en face de lui.
Tiberias_1er a écrit:
Armada arriva sur la plage
le soleil quand a lui laissait apparaitre son dernier rayon
Arma était heureux il voyait ca belle
les première étoiles étaient la elles aussi, se montraieant tout doucement.
Arma avait vrémant l impretion que le temps ne s écoulait plus
il pris alors sa belle dans ces bras et leva les yeux ver les cieux pour contempler les étoles qui scintillaient
Chikaka10 a écrit:
Le couple de Malnoë était arrivé ce matin très tôt à St Pol. Firk, épuisé par la longue chevauchée, était parti se reposer. Chika, quant à elle, n'était pas trop fatiguée, vu qu'elle avait dormi dans les bras de son mari, la tête reposant contre son torse musclé.

Leur voyage de noce se passait merveilleusement bien. Ils parcouraient toute la Bretagne, s'arrêtant dans chaque ville, explorant, riant, s'aimant...

Ayant donc laissé son époux se reposer à l'auberge, la baronne avait entrepris une promenade dans les rues de Kastell Pol pour enfin se diriger vers l'océan.

Arrivée sur la plage, elle retira ses bottes et marcha pieds nus dans le sable frais du matin. le jour était à peine levé et on pouvait voir l' océan étinceler sous la lumière de l'astre nocturne qui prenait doucement sa course pour pouvoir laisser la place au soleil. On pouvait entendre les vagues qui s'échouaient sur la plage et les rochers.

Chika détacha ensuite ses longs cheveux d'or, posant ses bottes sur le sable fin, elle ferma les yeux et se laissa envahira par les sons ambiants. Elle respira ensuite à fond l'air marin. Comme il était bon de sentir le vent et l'air frais sur son visage.

Elle vit un rocher non loin et alla s'y assoir. Là elle scruta l'océan, se reposant, combattant contre les nausées matinales qui la tenaillaient ces derniers temps. Chika savait ce qu'elle avait, nul besoin d'aller voir un médicastre. Le sourire aux lèvres, elle pensait au moment où elle dirait son état à son époux. Pour l'heure, elle s'amusait à le voir s'inquiéter par sa pâleur, ses vomissements, sa fatigue et sa maigreur. Il ne s'était pas encore rendu compte du petit ventre rond qui commençait à apparaitre.

Elle appuya ses mains vers l'arrière sur le rocher et rejeta sa tête en arrière, les cheveux tombant en cascade dans son dos, fermant les yeux à nouveau, profitant de ce moment calme où seuls les bruits de la nature se faisaient entendre.

La lune laissa la place tout doucement au soleil...
Firkraag a écrit:
Après sa longue chevauchée la nuit dernière, Firk avait dormi tard à l'auberge.
Les effluves qui montaient de la cuisine le réveillèrent alors que le soleil était déjà haut et par réflexe il étendit le bras au travers du lit.


Personne.

Le drap encore tiède du corps de son épouse lui apprirent qu'elle s'était levée depuis peu, certainement pour prendre l'air comme elle en avait l'habitude.

Il se prit à sourire. C'est que sa jolie femme n'aimait pas rester enfermer trop longtemps... surtout si elle n'était pas occupée...

La connaissant il se dit qu'elle n'avait sûrement pas pris le temps de déjeuner et, après s'être habillé, il descendit commander un panier de victuailles et de quoi étancher leur soif.
Il repassa par la chambre, emporta des couvertures et ainsi équipé, se dirigea vers la plage de Kastell Pol, lieu le plus probable ou Chika se trouverait.

Le vent était vif en ce matin de mars, le sable crissait sous ses bottes. Tranquillement il marchait, respirant à pleins poumons l'air iodé, le visage fouetté par les embruns.
Au loin il distingua une silhouette, assise sur un rocher. Une silhouette qu'il connaissait si bien.
Sa femme aimait tant l'océan.

Il s'approcha d'elle, scrutant anxieusement ses traits tirés et installa la couverture et le panier non loin de là.

En silence il la rejoignit, s'asseyant derrière elle pour qu'elle puisse se laisser aller contre lui. De ses bras il l'entoura et il posa sa tête sur son épaule, profitant de ces si beaux moments ensemble, proche de cet océan qu'ils avaient si ardemment désiré.
Chikaka10 a écrit:
Le corps chaud de son époux vint se glisser derrière le sien. Chika appuya sa tête contre son torse et se laissa aller contre lui en souriant, le regard illuminé d'amour pour cet homme. Elle glissa ses mains glacées sur les siennes, les caressant tendrement.

Ils passèrent un moment à profiter de l'océan. Puis la baronne prit la parole.


Comment va le plus beau breton ? S'est il bien reposé ? Est il en forme pour visiter toutes les criques de la région ?

Elle tourna son visage vers le sien et lui sourit tendrement. Puis elle effleura ses lèvres d'un doux baiser.

Da garout a ran ma c'halon !

Le regard emprunt d'amour, elle se blottit à nouveau contre lui et scruta à nouveau l'océan. Puis elle reprit...

Mon ange ! Que dirais tu si je te disais que tu vas devenir papa ?

Elle resta sans bouger, lui caressant toujours doucement les mains et lentement les amena sur son ventre légèrement arrondi.
Firkraag a écrit:
Ils restèrent longtemps ainsi, à écouter le ressac des vagues, le cri des mouettes, perdus dans leur chaleur mutuelle.

Bercé par les éléments, enveloppé par la bulle de leur amour, Firk somnolait, simplement heureux d'être sur cette plage avec elle.
Il n'avait même plus faim, plus rien d'autre ne comptait en cet instant.

La voix de son épouse lui parvint de très loin et il ne réalisa pas tout de suite la signification de ses paroles.


Mon ange ! Que dirais tu si je te disais que tu vas devenir papa ?

Il resta immobile, et cessa de respirer, le soleil perçant petit à petit les brumes de son esprit.

Un soupir lui échappa soudain alors qu'il prenait conscience de ce qu'elle venait de lui annoncer et sans qu'il s'en aperçoive, une larme roula sur sa joue.

Plutôt qu'un long discours, il chercha le regard de sa femme pour qu'elle y lise tout ce qu'il éprouvait pour elle. Il effleura ses lèvres des siennes et dans un souffle lui répondit.


Mon amour j'étais le plus heureux des maris et tu vas faire de moi le plus heureux des pères. Je t'aime.


Caressant le petit ventre de Chika il ajouta dans un murmure :

Je vous aime tous les deux...
Chikaka10 a écrit:
Le regard rempli d'amour que lui jeta son mari combla la baronne. Elle portait le fruit de leur amour, de leur passion. Depuis leur mariage ils vivaient intensément leur amour, partageant toujours les mêmes idées, se mouvant dans une complicité que jamais on n'aurait cru possible.

Ils ne faisaient plus qu'un, ils étaient en parfaite osmose.

Elle plongea son regard illuminé par tout l'amour qu'elle avait pour lui dans le sien et leur baiser s'éternisa longuement, scellant à nouveau leur union.


Et si on se trouvait une petite crique mon amour ! J'ai grand faim...

Un sourire malicieux et coquin sur le visage, nul doute que son mari allait comprendre...
Missanges a écrit:
Je savais mon amie Chika et son mari en voyage de noce. Pendant la période de festivité du tournoi de la Breizh, elle m’avait murmuré , nous passerons sûrement par ton village.

J’avançais doucement sur le sable longeant le bord de mer, faisant une pause afin d’ôter mes bottes. Une envie de marcher les pieds dans l’eau. Mon corps trembla légèrement au contact d’une vague venant caresser mes chevilles.

Je savais Chika amoureuse de la plage, et j’espérais les rencontrer. Il m’avait tellement bien reçu lors de mon passage à Rennes. Je voulais à mon tour leur souhaiter la bienvenue à St Pol.

Mon regard se porta sur un couple enlaçait, et je souris, ils étaient là s’embrassant amoureusement.

J’avançais doucement, mes pas sur le sable ne firent pas de bruit et j’arrivais doucement derrière eux.


Coucouuuuuuuuuuu !! Mon visage s’illumina en les voyant.
Nanouchka a écrit:
Nanouchka avançait doucement sur le sable, le regard perdu dans le lointain, vers cet horizon qui lui tendait les bras, mais qui lui semblait bien inaccessible.

Elle choisit de prendre un petit sentier au milieu des dunes pour surplomber l'océan. Un petit vent lui fouettait le visage et s'engouffrait dans le sable, levant de petites gerbes. Nanouchka fermait les yeux pour écouter le bruit des vagues et pour sentir l'odeur iodée des embruns afin de laisser son corps et son esprit s'imprégner de cet endroit qu'elle emporterait avec elle de cette façon.

Elle était partagée, toute décision avait ses pour et ses contre mais son choix était fait. Elle allait partir sous d'autres cieux continuer sa vie mais elle allait laisser tellement de choses et de gens qu'elle aimait ici. Elle savait qu'elle reviendrait les voir mais ne savait pas quand. Sa pensée alla vers Charlotte, Ignace, Henry, Goo, Stan, Missanges qu'elle appréciait déjà tellement et bien sur vers son tendre Arma. Tout le monde ne resterait pas ici, elle le savait, mais tout lui semblait si confus.

Puis ses pensées allèrent vers la pastorale qu'elle effectuait et à ce que cela aller lui apporter. Cela lui réchaufferait le coeur dans les moments de doute .

Le coeur battant la chamade et les larmes au bords des yeux elle s'assit là, où il y a peu, elle avait contemplé le coucher de soleil avec son doux. Le souvenir se fit alors si fort qu'un long frisson l'enveloppa. Elle se laissa aller alors a une douce rêverie.

Puis elle réouvrit les paupières pour reprendre un peu contact avec la réalité. Elle avait prévenue Arma qu'elle ferait une petite promenade ici et se demanda s'il allait trouver le temps de la rejoindre il avait tant à faire tant de choses à accomplir...

Puis elle se décida à aller toucher l'eau, une eau si profonde et si riche en souvenirs. Alors elle se leva et pris lentement le chemin de la plage.
_henry_de_silly a écrit:
Henry qui venait de finir sa première leçon, avait décidé pour fêter ça, d'aller manger un poisson sur la plage ...

Hummmm de bons bars grillés sur la plage ...
Henry en avait l'eau à la bouche ...

Alors qu'il se rapprochait de la plage, il cru distinguer une silhouette familière;
C'était une jeune femme qui se dirigeait vers la mer ...

Quel drôle d'idée de se baigner alors qu'il fait encore si froid, murmura-t-il.

Henry s'installa, commença à préparer un coin tranquille.
il disposa des pierres plates en forme de cercle, alla chercher du petit bois, ...

C'est qu'il y avait du monde sur la plage aujourd'hui !
En chemin, Henry aperçu de loin trois personnes qui semblaient discuter ... enfin discuter, j'ai surtout cru entendre des hurlements d'angoisse mais je me trompe peut être ...

Ils me verront probablement car un feu à la tombée de la nuit ça ne passe pas inaperçu ...
Nanouchka a écrit:
Nanouchka trempa ses jambes dans l'eau fraîche. Ce petit bain de pieds lui fit du bien et elle leva ses yeux vers le ciel se rendant alors compte que le soir commencait à tomber.

Sur le chemin du retour elle apperçu une lueur un peu plus loin sur la plage et une silhouette s'afférait autour. En s'approchant elle reconnu son ami Henry qui préparait un feu.


Noz vat Henry, je suis contente de te voir. Tu es venu te détendre un peu ?

nanouchka regarda le feu où un joli poisson était en train de cuire et dégageait une odeur quelque peu particulière.....
,
Mais dis moi Henry, tu ne comptes pas manger tout ça tout seul tout de même. Accepterais tu que je partage ce repas avec toi ? je commence à avoir une petite fringale et tout ceci me semble du meilleur gout !!! Dis moi ce que je peux faire pour t'aider et profitons de cette grillade si tu veux bien.

Nanouchka pris place après s'être aassurée que sa présence ne génait pas son ami et surveilla la cuisson du bar avec lui. Cette rencontre innatendue lui fit du bien. Elle s'avoura cet instant tout en se demandant toujours si son doux viendrait la rejoindre.
Chikaka10 a écrit:
Firkraag n'eut pas le temps de répondre mais un sourire naquit sur ses lèvres et ses prunelles brillèrent d'une étrange lueur.

Coucouuuuuuuuuuu !!

Chika tourna la tête pour voir leur amie Missanges. Ils avaient bien tous ri en taverne à Rennes. Ils avaient passé de bons moments.

Missanges ! Quelle belle surprise !

Elle quitta les bras de son mari et se leva précipitamment. Un vertige la prit, et elle se rassit sur le rocher, luttant contre une nouvelle nausée. Mais quand cela allait il finir...

Elle reprit appui contre le torse de son époux et avala difficilement sa salive. Ne pas vomir, ne pas vomir...
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty19/6/2010, 01:17

Missanges a écrit:
Missanges ! Quelle belle surprise !

Les yeux rieurs j’étais ravie de voir Chika et son mari. Je m’avançais vers eux, un grand sourire sur mes lèvres.

Mon sourire se figea, je lâchais mes bottes, me précipitant au devant de Chika. Trouvant appui sur un rocher, la belle s’était assise. D’une voix calme se voulant rassurante je lui demandais,


Dis-moi, c’est une nouvelle astuce pour goûter la prunàvami de notre célèbre village !!!

Je levais mes yeux vers les siens. Mon regard se faisait interrogateur.

Un souci Chika ?

Mes narines sentirent l’odeur d’un poisson grillé. Je tournais la tête apercevant au loin autour d’un feu deux personnes. Je reconnus Nanou et henry que j’appréciais beaucoup en taverne. En repartant je m’arrêterai les voir. Je souhaitais qu’il me garde du poisson.
Firkraag a écrit:
Firk tourna la tête et reconnu Missanges qui venait vers eux.
Il lui sourit, se souvenant encore de sa charrette qui avait traversé Rennes.

Pas le temps d'ouvrir la bouche que son épouse se rasseyait précipitamment contre lui.
Au moins savait-il maintenant de quoi il retournait.


Un souci Chika ?

Encore une fois il s'abstint de répondre, préférant laisser à sa femme le soin de lui apprendre la nouvelle si elle le souhaitait.

Bonjour Missanges, ça fait plaisir de te revoir sur tes terres.

Tout en parlant il tenait doucement Chika contre lui, posant dès à présent une main protectrice sur son ventre.
Chikaka10 a écrit:
Chika posa sa main sur celle de son époux et c'est avec une petite voix et le visage blême qu'elle répondit à Missanges.

Ne t'inquiètes pas ! c'est plutôt une bonne nouvelle. Nous allons avoir un bébé ! Mais faut dire que je suis malade comme une bête, pire que si j'avais bu un fût de prunàvampi. Mais vu que tu en parles, peut-être que ça me rendrait la santé.

Chika fit un sourire à son amie, espérant que Missanges aurait sur elle un peu de cette potion magique de St Pol.
Missanges a écrit:
Citation :
Bonjour Missanges, ça fait plaisir de te revoir sur tes terres.


Citation :
Ne t'inquiètes pas ! C’est plutôt une bonne nouvelle. Nous allons avoir un bébé..

J’écoutais les paroles de bienvenue de Firkraag, quand j’entendis la voix de Chika……………..

Ahhhhhhhhhhhh !!!!! Un bébé !!!

J’embrassais Chika et Firkraag, c’est une superbe nouvelle ça.

Ma besace en bandoulière autour de mon bras, je la glissais, la prenant dans mes mains. Je l’ouvrais sous les regards de mes amis et en sortais une bouteille de prunàvampi.

C’est Vampirello qui serait content. Et si toutefois une bouteille ne suffit pas, on demandera à Joe le directeur de nous ouvrir les portes de la distillerie. Allez la belle rien de tel qu’une petite prune pour retrouver un bon teint.

Félicitation, Chika et Firkraag je vous souhaite un beau bébé.
Chulada a écrit:
Chulada profita d'un moment et se balada le long de la place de Kastell Pol. La jeune femme retrouva très vite le sentier qu'elle avait prit la dernière fois qu'elle était venu sur cette plage. Le système de traineau qu'elle avait fait pour les loups permettait de se balader avec les enfants sans être trop encombré. Elle retrouva vite l'endroit et s'installa avec les enfants.

La plage (1455) Saintpol

En contre bas il y avait une plage fabuleuse où elle aurait pu faire la course avec son époux et leurs chevaux mais elle doutait qu'il en aurait le temps aujourd'hui. Elle soupira car la ville semblait trop calme. Elle espérait que durant leur voyage ils trouveraient des villes plus animées.
Chulada a écrit:
La journée touchée à son terme et il était temps de reprendre le chemin du retour. Après avoir fait manger les enfants elle rangea le tout et réharnacha les loups. Chulada jeta un dernier regard sur cette plage et prit le sentier qui ramenait à la ville. Ce soir elle, son époux, ses enfants, sa sœur de cœur et sa fille reprenait la route vers l'ouest puis le sud.
Missanges a écrit:
C’est ainsi que ce crée une routine, une habitude, celle là était devenue mienne. Lors de mes départs et arrivées, je longe toujours le rivage de la plage de Kastell. Ce matin le bord de mer est Politain, j’avance sur le sable de mon village, après un voyage qui devait être long mais que des contretemps ont écourté.

Nuage semble calme lui aussi, mais toujours cette pointe de fougue. Ce petit rien qui fait, si on ne le connaît pas, que l’on se retrouve aussi vite le derrière par terre que sur la selle. Mais depuis tant de voyage je le connais. Je maîtrise maintenant son petit grain de folie Je sais lorsqu’il a envie de devenir libre sans être dirigé. Mais là, je n’ai nullement envie de galoper juste profiter de la vue, d’un peu de tranquillité. Je descends de mon cheval et le débarrasse de tout son équipement de monture.

Passant ma main le long de sa joue, le caressant, nos regards se croisent, une pointe de taquinerie dans ses yeux, je me méfie. La dernière fois à Vannes pour lui avoir fait quelques tresses avec les poils de sa crinière, je me suis retrouvée les quatre fers en l’air.

Alors pas question cette fois d’un petit sourire amusé, je lui murmure doucement.


Allez mon beau défoule toi, c’est chez toi ici, mais pas de plaisanterie cette fois.

Je le regarde courir librement, brisant sur son passage, le mince voile d’écume blanche, que les vagues soulèvent, et qui viennent mourir sur ses sabots. Enlevant mes bottes, je marche plus lentement derrière lui, avancer, ne penser à rien. Pas possible en ce moment, trop de tristesse pour moi.

Je pense à mes amis qui quittent la Bretagne, que je ne reverrai peut être plus. Et surtout à mon amie qui ne répond plus et dont je sens l’inévitable. Cet éternel poids qui vous pèse lorsqu’une peine vous atteints, ce manque d’entrain ce dégoût de la vie. J’espère qu’elle le surmontera, tout cela pour une histoire de cœur.

Je n’ai que peu d’expérience en ce domaine, que lui dire, sinon de laisser faire le temps J’essaye de faire le vide dans mon esprit, mais des images s’y glissent. Mes histoires, les miennes celles qui auraient pu devenir une belle histoire.

La première qui ne vécut que par des échanges de courriers. La deuxième à peine commencée, à peine finie que certains pigeons médisants sont venus détruire. Et la troisième, qui aurait pu être la plus belle, celle que j’avais envie de montrer. Qui rend les jours plus gais…Celle qui ne doit jamais voir le jour ! Peut être des amis différents…Peut être une image trop parfaite d’une personne qui ne l’est pas. J’entends encore une phrase, pas d'attache, certainement la plus grande des libertés. Peut être est ce pour moi aussi.

Ma botte glisse de mes doigts et ….Plouf dans l’eau… Arf ! Me baissant pour la ramasser, un éclair passe dans ma tête…. Nuage ! Trop tard !

J’ai baissé ma garde, pas lui en une fraction de seconde la scène se déroule au ralenti. Tournant la tête, il est là, près de moi et d’un mouvement sec son museau m’envoie le derrière dans l’eau. Cela redonne de la mémoire paraît t’il !

Pestant contre moi-même, j’énumère tous les bouchers Politains. Saucisson… Nuage ! Va finir en saucisson. Insensible aux vagues qui finissent leurs courses contre mon dos, je le regarde rouge de colère. Puis éclatant de rire, que faire il est pire que moi. Un bruit me fait lever la tête. Les ailes du moulin des Kerdren tournent pour me rappeler que je dois rentrer. Je ramasse l’attirail de monture et je cours en direction du moulin, Nuage me poussant de temps en temps. Trempée, du sable de partout, je suis heureuse d’être de retour.

Missanges a écrit:
La fête était un succès tant par ces invités prestigieux que par sa nourriture excellente. Tout y était sublime. Ayant exécutai en groupe une danse tous en en rond, une autre danse avec mon frère. Profitant de l’animation qui régné sous le chapiteau je m’éclipsai un peu. Personne de toute façon ne remarquerai mon absence.

Je montai discrètement dans ma chambre changeant ma robe contre ma tenue d’équitation comme j’aimai à l’appeler ainsi celle-ci. Sortant du moulin furtivement je pris la direction de l’écurie.

Non loin du moulin se tenait l’abri pour nos chevaux.. Entrant dans la pièce Nuage se retourna sentant ma présence. Plongeant une de mes mains dans ma poche je sortis un petit morceau de BRETzel, pris sur la table du buffet.
Ben oui même Nuage aime ça !

Mon cheval baissa la tête venant flairer ma main. Je sentis sur ma paume la peau rugueuse de sa langue. Lui caressant le museau je lui parlai doucement. Il était calme attendant que je lui dispose l ‘équipement de monture. Je passai la bride et poussai le mors dans sa bouche. Voyant ma lenteur pour la suite son regard rencontra le mien, un sourire se dessina sur mon visage. Tenant en main la selle je la reposai au sol.

Montant sur un tonneau adossé contre le pan du mur, j’appelai Nuage. Celui avait compris et vint à ma rencontre rapidement. Je sautai sur lui le montant a cru. Le talonnant nous prenions tous deux la direction de la plage. Sentant les vagues proches Nuage força l’allure.

Les sabots semblèrent voler dans l’écume baissant la tête Nuage fila au galop. Une sensation de liberté nous envahit une communion avec la nature. Plus aucun stress de bien faire, de mal faire, non rien juste le plaisir. Sentir la brise marine et entendre le roulement incessant des vagues.

Aucune idée du temps passé celui-ci semblait s’être arrêté d’ailleurs. Nuage commença à flancher, il se mit du galop au trot puis au pas. Une grande ombre dans le ciel me fis lever les yeux. Un oiseau énorme tournoyai dans un bruissement d’ailes. Je le regardai planer ne l’ayant jamais vu auparavant.


Nekkronn a écrit:
J’avais aperçu que Missange s'était éclipsé et la vit se diriger vers la plage. Quelle merveilleuse idée, j’aimais beaucoup me promener sur la plage, je trouvais ce lieu si romantique.
Je la suivis donc discrètement pour ne pas la déranger
Soudain je vis Sora mon aigle que je n’avais plus vu depuis plus d’une semaine. Comment se faisait il qu’il était là ? Pourquoi cette absence ?
Je poussais un cri strident et Sora vint se poser sur le rocher devant moi. Je le vis sursauter, elle voulait me dire quelque chose…. Mais quoi ?
Puis soudain je vis des images dans ma tête comme des souvenirs sauf que ce n’était pas les miens mais ceux de Sora.
C’était la première fois que cela m’arrivait. Je fus un peu déconcerté par cette vision.
Dans cette vision, je voyais un autre aigle à tête blanche. Je ressenti un sentiment d’amitié…. Non c’était plus fort que ca… c’était de l’amour. Ma Sora était amoureuse ! Quel bonheur !!
Je me disais que j’aimerais bien le voir quand soudain Sora poussa un cri et qu’elle ne fut pas ma surprise de voir ce fameux aigle à tête blanche se poser à coté de Sora.
Sora avait elle su lire dans mes pensées ? Comment était ce possible ?
Je réalisais qu’une sorte de télépathie s’était installé entre Sora et moi. Incroyable, aurais je le même don que mon ancêtre millénaire qui savait communiquer avec les animaux. Il fallait pourtant beaucoup de sagesse pour cela…. En étais-je digne d’un tel don ? L’avenir nous le dira.
En attendant j’essayais de faire la même chose avec Aaricia ma panthère noire qui ne me quittait jamais.
Ca marche !!! C’est fabuleux !!!
Je me tournai vers Sora pour lui dire


Sora, je suis vraiment heureux pour toi, l’amour est très précieux et il est rarement partagé, aussi prend en le plus grand soin pour ne jamais le perdre.

Sora compris le message et tendit un morceau de viande qu’elle offrit à son nouveau compagnon à tête blanche.
Sora voulait dire oiseau chantant qui prend son envol.
Je cherchais un nom quand soudain avec la caractéristique de sa tête blanche me vint une idée.
Je me retournais vers ce dernier et lui dit



Je vais t’appeler Paco qui signifie Aigle à Tête blanche dans la langue de mes ancêtres.

Tout ce bonheur m’avais fait oublier le pourquoi de ma visite sur la plage….. Missange…. Où était-elle ?
Missanges a écrit:
Un cri strident retentit emplissant soudainement l’air. Le sifflement semblait contourner les rochers et rebondir autour de moi finissant son chant dans un silence oppressant. Je commençai à me sentir inquiète. Un frisson parcourut mon corps.

Tournant ma tête je vis un autre oiseau blanc tournoyer et venir se ranger à côté du premier. Un couple d’aigles ! J’en avais vu une fois dessiné sur un croquis. Mon regard se porta ensuite sur l’homme qui semblait leur parler. Je reconnus Nekkron qui était venu avec mes amis, celui qui m’avait demandé une danse.

Donnant une légère impulsion sur la bride Nuage effectua un mouvement et je le guidai vers Nekkron. Je ne le connaissais pas trop, mais une sympathie se dégagé de lui et il était l’ami de mes amis alors…Puis cette force en moi qui voulais découvrir et toucher ces rapaces.

Je ne voulais pas effrayer ni mon cheval ni les aigles j’avançai lentement sentant une irritation de Nuage.

Mes yeux plongea dans ceux de l’aigle Blanc une sensation de force en émané.

Je ne dérange pas ? Je croyais que tu n’avais qu’un aigle ? Je n’osai m’approcher plus mes yeux se levèrent sur Nekkron
Nekkronn a écrit:
Aaricia ma panthère s’agita brusquement en regardant derrière moi. Je me tournais et je vis Missange s’approcher timidement de moi et me parler

Je ne dérange pas ?

Non tu ne dérange pas, n’aie pas peur, tu peux t’approcher en toute sécurité. Tant que je suis à tes cotés tu ne risques rien et puis ils ne sont pas farouche tant qu’ils sont avec moi, ils sont en sécurité aussi.

Je croyais que tu n’avais qu’un aigle ?

Je croyais aussi mais forcer de constater que ce n’est plus le cas, ma petite Sora s’est trouvée un compagnon à tête blanche. Je te présente Sora et Paco, et tu connais bien évidemment Aaricia ma panthère noire. Sora est un aigle que j’ai trouvé blessé et que j’ai soigné. Depuis nous nous séparons plus.

Sur ces mots Sora entama un chant comme elle n’avait jamais chantée, sans doute un chant d’amour pour son compagnon.

Tu mérites bien ton nom Sora, tu chantes divinement bien depuis que tu es amoureuse.

Sur ces mots Sora et Paco s’envolèrent. Je me retournais vers Missange et vit comme une certaine mélancolie dans ses yeux, sans doute avait elle besoin de se changer les idées.
Aussi, je pris la grande natte que mon père avait confectionné et la tendis sur le sable.


Il y a de la place pour deux, si tu veux tu peux t’installer sur cette natte. J’ai pris avec moi quelques victuailles que je serais heureux de partager avec toi.

Je fis un peu de place pour la laisser s’installer confortablement sur la natte et lui montra un pieux où elle pouvait attacher son cheval « nuage »
Missanges a écrit:
Non tu ne dérange pas, n’aie pas peur…

Peur ? Non je n’avais pas peur. Ce mot m’était inconnu maintenant. Oui j’avais eu souvent peur lors de mon arrivée à Kastell. Peur de mal faire, peur de répondre par moment, peur de m’investir ne voulant offenser personne. Mais c’était fini je disais ce que je pensais peut être trop franchement réagissant sur des sujets qui me tenaient à cœur mais c’était pour Kastell…Puis souvent c’était oublié sauf si les mots en retour étaient plus méchants.

Puis il y avait eu cette bataille lors de mon voyage pour la Provence. Tous ces morts autour de moi, oui le mot peur s’était envolé à jamais.

J’écoutai le chant monter dans les airs. J’avais envie de poser ma main sur lui de le caresser. Je voyais ses yeux ronds fixement sur moi, je n’osais pas. Puis déployant ses ailes tout en me regardant il s’envola aussitôt rejoins par son compagnon. Ils décrivaient des cercles répandant une grande ombre sur le sable. L’ombre se mouvait avec eux. Mes yeux toujours sur eux j’enviai leur vision. Puis,

Il y a de la place pour deux, si tu veux tu peux t’installer sur cette natte…

Je le regardai interdite. Il avait tellement une apparence d’ours, mais ses paroles étaient douces, rassurantes. Je sautai de ma monture souriant à son regard pour attacher Nuage.

Non Nuage est libre comme moi. Juste attaché à St Pol. Comme une petite phrase peut souvent résumer tant de choses ! M’asseyant sur la natte je regardai galoper mon cheval. Avait - il compris St Pol ou rien !
Nekkronn a écrit:
Je regardais Missange suivre des yeux le couple d'aigle avec envie.

Veux tu que je te présente mes amis Sora et Paco?

Aussitôt dit aussitôt fait, par la pensée, les deux aigles vinrent se poser sur mon bras. après quelques regards échangés, Paco s'envola mais Sora resta sur mon bras.

Paco est encore très sauvage, il ne se laisse pas facilement caresser, Sora est plus caline, tu peux la caresser sans crainte.

Quand Missange s'assis sur la natte à coté de moi, mon visage s'adoucit

Nous sommes bien ici, tu ne trouves pas? J'aimerais que ce moment reste éternellement.

Aaricia un peu jalouse d'être laissé pour compte vint se blottir entre missange et moi

Mais oui ma petite panthère noire, je t'aime beaucoup aussi. je te présente Missange, une noble femme.

Je me tournais vers Missange

Tu peux la caresser sans crainte aussi, elle aime les caresse, tout comme moi
Missanges a écrit:
Veux tu que je te présente mes amis Sora et Paco?

Oui bien sûr !

Je regardai le ciel contemplant le mouvement de leurs ailes. Les nuages semblaient caresser leurs plumes, de temps à autre un rai de soleil filtrait illuminant ces rapaces. Seul le bruit intermittent des vagues se brisant sur les rochers et le sifflement des aigles rompait cette sensation de paix.

Paco est encore très sauvage

Voulait-il dire comme moi ? Je le regardai essayant de deviner sa pensée, mes yeux se perdant dans les siens puis lentement se détachèrent se posant sur son bras. Debout à côté de lui ma crainte se dissipée peu à peu j’avançai ma main touchant ses plumes. Mes doigts parcouraient le long de son corps remontant sur sa tête. Je me reculai soudain à son déploiement d’ailes le sentant prêt à s’envoler. Longtemps mon regard le suivit rejoindre les hauteurs puis son sa compagne.

Le vent était tombé, l’air était caressant je m’assis tout près de Nekkron sur la natte. Lorsque d’un saut sa panthère nous sépara, avançant la main pour la caresser …


Raaaaaaaaaaaaaa !
Nuage me mordis le pied me tirant hors de la natte et saisissant ma botte. Saleté de canasson je courus après lui tentant de récupérer ma chaussure.
Nekkronn a écrit:
Paco est encore très sauvage…

avait elle compris que moi aussi j'étais sauvage et difficilement domptable? Comme mes amis les animaux, je n'accordais pas facilement ma confiance mais une fois que ma confiance était acquise, je me donnais à fond à la personne.
Soudain, je regardais avec amusement Nuage lui piquer une botte et Missange lui courrir après. Je me retrouvais seul avec Aaricia,ma belle Aaricia.


Oui Aaricia, tu es vraiment belle et surtout très caline !

Elle vint poser sa tête sur mon torse et je lui carressais sa tête. puis je l'entendis ronronner.
Je jeta un coup d'oeil à Missange pour savoir si elle s'en sortait avec nuage.
J'étais très détendu, si détendu que je m'assoupissais un peu
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty17/8/2010, 02:16

Missanges a écrit:
Court Missanges court !

Un pied nu dans le sable, un autre dans la botte je cours après ce foutu canasson. Décidément ça n’arrête pas la course en ce moment. Les ducales courir après les électeurs, maison par maison pour poster nos petits papiers ‘’voter BRETzels’’. Ben ! Oui la pub on la fait comme on peut ! Hein !
Une autre pour attraper cette sacrée soule. Que tout le monde s’arrache à grands coups de bastons à croire qu’elle est farcie d’écus d’or !

Nuage crinière au vent tenant ma botte dans ses dents fonce. Allez rattraper un cheval au galop. Même pas d’épinard au buffet pour me donner des forces. Il ralentit… Je suis certaine que lorsque je vais être à sa hauteur il va recommencer à trotter.


Raaaaaaaaaaaaa ! Mes doigts serrent un bout des crins de sa queue. Je pose l’autre main je le tiens.

Raaaaaaaaaaaaa !
Gagné le voilà repartit et moi les quatre fers en l’air le derrière sur le sable. J’ai l’air fine maintenant pour retourner à la fête ma robe est sale et un morceau d’étoffe est déchiré. Seul point positif ma botte est devant moi l’empreinte des dents de Nuage dans le haut du cuir. J’y suis en plus pour racheter une paire de bottes.

Je me secoue essayant de redonner un aspect convenable à ma tenue. Un hennissement se fait entendre. Je lève ma tête mon cheval semble rire dévoilant toutes ses dents. Tssssss ! Jaloux.

Remettant ma botte je retourne auprès de Nekkron. La tête de sa panthère sur le torse sa respiration est régulière. Il dort.

Tu parles d’un moment romantique ! Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacées. Je dois chopper que les oursins moi.

Je retourne au bord de la plage, joignant mes mains je récupère l’eau des vagues. Retournant vite avant que celle – ci s’écoule de mes doigts, m’agenouillant auprès de lui, je verse l’eau sur son torse. Sa panthère me regarde et s’éloigne rapidement éternuant et secouant la tête.

Je le vois surpris se réveillant. Mes grands yeux verts dans les siens je le regarde.

Nekkronn a écrit:
J’étais si bien sur cette plage, je m’étais assoupi, je rêvais aux anges quand soudain je sentis de l’eau froide tomber sur mon torse là où ma panthère avait déposé sa tête. Ma première pensée était qu’il s’était à nouveau remis à pleuvoir, triste temps, il pleut trop souvent en Bretagne mais c’était bon pour les cultures. J’ouvris un œil et je cru rêver encore, j’étais au paradis, plongé dans un mélange d’océan et de nature. Il me fallu un peu de temps pour réaliser que c’était les yeux vert de Missange qui était plongé dans mes yeux bleus. Un étrange frisson parcouru mon corps et je la regardais intensément. Son regard était comme un appel clair. Nos lèvres s'approchèrent comme mu par une attirance irrésistible, puis se collèrent pendant un très long moment. Je la pris sur moi et on resta allongé un bon moment l'un sur l'autre à s'embrasser
Missanges a écrit:
Surpris par la fraîcheur de l’eau sur son torse, il ouvre les yeux. L’espace d’un instant je vois la mer encore devant moi. Doucement deux bras m’enserrent et m’attirent puis ses lèvres se fondent sur les miennes et les miennes lui répondent.

Silence …Le temps s’arrête un instant les oiseaux cessent de chanter, les vagues cessent de rouler, juste une sensation de paix, la magie du bonheur.

Puis lentement les oiseaux reprennent leur chant, le roulement des vagues claquant sur les rochers se fait entendre. Je me relève lui tenant la main


Viens rentrons je vais te présenter à tous.
Nekkronn a écrit:
J’étais trop bien. Je ne voulais pas arrêter ce moment de pure plaisir mais les bonnes choses ayant toujours une fin, je lui pris sa main et me leva lourdement. Elle avait de la force dans ses bras, sans doute dû à un long stage dans l’armée. Je la suivis quand même avec grand intérêt, désireux de connaitre un peu mieux son entourage.

Avec plaisir, je te suis

Puis voyant que sa robe était dans un piteux état suite à sa course avec nuage, j'enleva ma chemise et le lui mis sur elle pour cacher les affres de sa poursuite avec nuage.

Il vaut mieux d'abord passer chez toi pour que tu puisses changer de robe avant de retourner à la fête
Missanges a écrit:
Sa chemise se pose sur mes épaules. Geste de tendresse se voulant protecteur, je le regarde son bras effleurant mon dos. Souriant à sa remarque sur l’état de ma robe mes yeux se posent sur celle-ci.

Oui ! Tu as raison je monterai discrètement dans ma chambre me changer avant les gâteaux.

Je le contemplai à mon tour, mes yeux brillants, mes lèvres encore chaudes de ses baisers. Ressentant une étrange sensation que je n’avais jamais ressentie auparavant. Je volai dans le ciel comme ses aigles. Il émanait de son visage une telle joie…

Un léger coup dans mon dos me fis tourner la tête, Nuage me poussait jalousement. Une main lui prenant les rênes et l’autre prenant la main de Nekkron et nous prenons le chemin du moulin
Nekkronn a écrit:
Il faisait si beau en ce moment, l’envie de retourner sur la plage avec mon ange était intense.
Soudain tout en me dirigeant vers la plage, je vis un bosquet sur lequel se trouvait une rose d’un rouge orangé qui me fit penser à la chevelure angélique de mon cœur pour la partie orangé et à ses lèvres sensuelles pour la partie rouge vif.
Je la cueillis et l’emporta avec moi sur la plage. Je m’assis en haut d’une dune et admirait l’océan qui ondulait comme ses cheveux. L’océan était vert comme ses yeux prêts à me noyer dedans avec plaisir. Tout me faisait penser à elle. Je décidais donc de lui écrire un micro poème et un petit mot que j’accrochais à la rose.
Sora pris la fleur dans son bec et le message et s’envola vers Missange.
Par la suite je restais là à admirer cette nature qui était si bien faite en espérant que l’homme ne la démolira pas un jour comme il en a l’habitude
Nekkronn a écrit:
N'ayant nulle part où aller pour dormir, je passais la nuit sur la plage à la belle étoile depuis mon arrivée. Dès le premier jour, j’avais découvert une petite crique à l’écart du village où personne ne passait. C’est là que j’avais établit mon camping et où je passais mes nuits sous le firmament étoilée de l’univers et l’éclat de la lune. C’était vraiment un endroit idyllique où les meilleurs souvenirs de ma vie s’accumulaient.
Ce matin, après une excellente nuit, je fus réveillé par les premiers rayons de soleil ardent du matin. Ils réchauffaient mon visage.
J’avais une cape au dessus de moi qui me protégeait et une présence était à coté de moi qui me réchauffais le cœur.
Trop fatigué pour ouvrir les yeux, je passai une main pour la caresser.
Au contact de son corps venu, j’ouvris un œil, c’était Aaricia, ma panthère noire qui s’était faufilé sous la couverture pour bénéficier de la chaleur humaine.
Elle était adorable, je la caressai lentement et lui déposa un petit baiser pour la réveiller.
Après un petit ronronnement, elle se leva et alla gambader.
De même je me réveillais pour admirer le lever de soleil sur l’horizon qui séparait l’océan du ciel. Le spectacle était splendide, on s’y serait cru au paradis.
Sora et Paco n’était plus sur l’île rocher en face de nous. Ils avaient déjà pris leur envol pour aller dévorer les carcasses de cochons qui s’entassaient dans ma demeure à Saint Brieuc
Mai a écrit:
[RP ouvert à tous, abordez ma nénette si cela vous chante. Very Happy]

[Sur la plage non loin de St-pol]

Trois jours... Voilà trois longue journée que Marie était là.
Elle était arrivée à l'aube dans la carriole qu'elle partageait avec Kurios et Elenchild. L'un était son parrain l'autre était...
Voila trois longue journée qu'elle était là. Avant d'être arrivée on lui proposa de baptisé le premier navire politain. Le soir du premier jour le maire l'avait nommé Tribun.
Le deuxième jour elle avait intégrer les lions de St Pol en tant que réserviste. Et le troisième jour elle était nommé ambassadrice bretonne en Artois...
C'était beaucoup, elle avait peur de ce que lui réservait le lendemain.
La quiétude du Mans, son calme ronflant lui manquait presque.

La jeune hermine avait besoin de se poser, de se calmer...
Ses cheveux blonds vagabondait à leur guise autour de son minois.
Le vent menait sa danse dans ses jupons. Elle abandonna ses chausses en arrivant sur la plage, et continua d'avancer.
L'immensité miroitante lui faisait face. Elle voyait la mer pour la première fois de sa vie.
Elle trouvait ça terrifiant.

Ses genoux plièrent, elle s'assit dans le sable, plongeant ses doigts fins au plus profond qu'elle put.
Elle ferma les yeux, son esprit repartit voyager vers son père, le marquis de Blain, et sa mère.
Elle revit Pascal, Ricopat, Corentin qui l'avaient accueillis au Mans à sa sortie du Couvent.
Elle revit Elen qui lui avit dit "salut j'm'casse" il aurait pu rajouté "j't'aime pas" mais il n'en avait pas eu le courage.
Une larme déborda des ses yeux Myosotis.
Myosotis, le surnom que "le broc" lui donnait. Et elle trouvait ça jolie.

La demoiselle laissa tomber sa tête en arrière, les yeux toujours fermé et tenta de respirer du mieux qu'elle pu.
Respirer était difficile, elle avait le mal du pays...
Ici au milieux de nulle part personne ne la chercherait... Elle était seule.
Mai a écrit:
Un pigeon... Une cornemuse... une tortue... un arbre... une gargouille...
Voila une heure que Marie allongé sur le sable regardait les nuages poursuivrent leur course vers l'intérieur des terres.
Le bruit de la mer lui faisait toujours peur.
Mais elle commençait a aimé cette étendue infini qui s'offrait à elle.
L'ile de Batz se dressait aussi fièrement que son propriétaire sur cette ligne magnifique.

Le fameux Gildwen l'avait vexée la veille en lui disant qu'elle avait peur.
Peur de tout... de rien... de ne pas être libre... de s'enchainer.
Un sourire apparut sur son minois à la pensée de cette discution.

Je n'ai pas peur, mon cher Baron, vous l'apprendrez bien vite...
Murmura-t-elle pour elle même.

La majorité de ses vêtements tombèrent au sol et la demoiselle couru à l'eau sans réfléchir.
Une vague de froid l'a saisit, la submergeant. Sa respiration se coupant net... Elle ferma les yeux le temps de retrouver l'air libre.
Ses longs cheveux blonds se collèrent à son visage et à sa poitrine nue.
L'eau la portait, la berçait, elle s'étendit à la surface essayant de s'habituer au mouvement des flots...

Plusieurs minutes passèrent avant que le demoiselle retourne sur le sable.
Un sourire fière au lèvres, fière de ne pas avoir peur...
Henry_de_silly a écrit:
Nous sommes dimanche ...
Il fait chaud, le ciel est bleu, les oiseaux chantent ...
Au bord de la mer souffle un petit vent rafraîchissant ...

Les tavernes étant vides, Henry se dit que le meilleur moyen de voir du monde était d'organiser un bon BBQ sur la plage ...

Après avoir disposé des pierres en forme de cercle et déposé du bois, j'attendis patiemment que le feu prenne espérant que du monde vienne ...
Mai a écrit:
La jeune blondinette avait vu de la fumée s'élever de la plage,
En s'approchant elle avait compris qu'Henry préparait un festin.
Elle passa par chez Kurios pour piquer quelques bouteille et se rendit sur le sable.


Si tu permets que je m'asseois Henry...
Mon parrain chéri nous offre les boissons.

Le son de sa voix avait du surprendre Henry qui se retourna d'un coup.
Elle lui sourit et pris place a ses côtés.

Tu as eu une bien bonne idée, il fait meilleur ici !
J'ai trouvé Ayra et Zigo en taverne je leur ai dit de nous rejoindre.

La blondinette esperait que du monde se joindrait à eux pour la soirée.
Au pire il se ferait des grillades en tête à tête.


Alors tréguier ? C'était comment ?
Elle rit un peu en lui disant ça, le voyant rougir doucement.
Arya a écrit:
Arya s était quelques peut surprise de l invitation de Mai , mais peut on refusé une invitation si gentillement donné bien sur que non , puis notre brunette bien que n aimant que très peu les grandes étendue d eau était du genre à s amuser alors pourquoi pas . Après ces quelques jours difficiles , elle ne serait guère contre une soirée reposante avec juste comme musique de font les vas et viens des vague qui viennent s écrasé sur le sable ou les rochers non loin .
Elle était repassé prendre une bonne tarte aux pommes qu elle avait faite cet après midi , si zig en voulait il faudrait qu il vienne se joindre à eux et pourquoi pas d autres personnes plus on est fou plus on rit ne dit on pas ?

Elle s approcha d un pas peut sur beee oui le sable s est loin d être stable et pour une gaffeuse tenant une tarte un véritable parcoure du combattant.



bonsoir à vous deux , la soirée semble bien douce .

Je me suis permise d apporté le dessert , juste au cas ou Henry raterait la cuisson .


Un sourire un coin elle tendit la tarte à Mai .
Mai a écrit:
La jolie blondinette vit arrivé Ayra sur ses talons, une magnifique tarte aux Pommes dans les bras.
Elle fit de la place pour qu'ils tiennent tous autour du feu.
D'un geste expert, Marie cala la première bouteille entre ses genoux et poussa le bouchon vers le ciel avec fermeté.


*Ploop*

Quel bruit si doux à mes oreilles...
La demoiselle tendit des verres a ses deux camarades...

Je lève mon verre à... Elle réfléchi à tous se qui pouvait être amélioré dans sa vie ...à l'amour... elle pouvait faire mieux à St Pol, au tribun et tribune... et aux nouveaux aussi !!! C'est vrai que de se coté là elle pouvait difficilement faire pire Au rhume de pied aussi !! un ange passe A l'artois, aux artésiens et à la diplomatie... Je suis pas diplomate, je suis nulle...
Et puis aussi...

Elle compta sur ses doigts
Aux nobles, à la mer, aux chevaux, aux mines fermé, au chomage tiens aussi, aux hommes, a mon parrain et ma soeur, a mes parents et toute ma famille dans l'autre monde...

Un hoquet disgracieux la saisit... La soif l'appellait.
Elle bu quelques goulée de prune, oublier faisait du bien...

A vot' tour les amis !
Henry_de_silly a écrit:
[Tranquillement assis sur la plage]


Henry faisait attention au feu, aujourd'hui il avait décidé de faire des grillades de poisson...
Hummm des filets de rougets et du bar grillé ...

Soudain, un sursaut de surprise quelqu'un était arrivé !



Marie ! Je suis content de te voir !
Je t'en prie prends place.
Héhéhé, merci à ton parrain de nous éviter la déshydratation ...
Tu as très bien fait pour Zigo et Arya, plus on est de fous plus on rit.



Ils discutèrent ainsi de choses et d'autres lorsqu'une douce odeur de pommes parvint à ses narines ...


Aryyyyyyyaaaaaaaa !!! Comment ça va ?
Comment ça au cas ou je raterais mais cuisson ?
Je ne rate jamais mes cuissons moi ^^
Cette tarte sent délicieusement bon ... j'ai hâte d'arriver au dessert !


Plooop !!!
Marie ouvrit une bouteille de breuvage politain.
Et porta un toast après avoir rempli les verres ...


A la nôtre ! Reprirent-ils tous en cœur après le fameux discours de Mai ^^...
La soirée s'annonçait bien !
Mai a écrit:
Un hoquet persistant s'empara de la demoiselle, elle essaya de le noyer avec de la prune mais rien n'y fait...
Elle regarda Henry et Ayra avec un petit soupir de dépit.


Bah vous s'av...*Hips*... s'avez quoi ?
Regard ironique de ses deux amis, la blondinette se leva et retomba assise aussi sec...
Hum...*Hips*..mmm Grognement pas content.
Bah *Hips* je vous aime bien tous les deux.
Elle passa son bras autour du coup d'Henry, plus pour maintenir son équilibre précaire qu'autre chose.
En le regardant, elle remarqua qu'un oeil de plus lui était apparu sur le front...

Dis donc, faudra qu't'aille voir un médicastre pour ça.
Elle appuya son index au milieu du front, pile dans le nouvel œil d'Henry.
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Missanges

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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty17/8/2010, 02:26

Maewenn a écrit:
Chaleur étouffante ... La jeune femme tente par tous les moyens de trouver la fraicheur. Non loin, on apercoit de la fumée d'un feu, pourtant la BAMie n'y prete guère attention. Elle se dirige vers un point qu'elle fixe sans pouvoir vraiment le déterminer. Elle marche d'un pas décidé vers la mer. Arrivée non loin, elle s'arrete, ote ses bottes puis délasse son corset. La robe glisse bientot le long de son corps jusqu'a tomber sur le sable chaud de la plage. Et voila la Princesse dans une tenue très peu protocolaire pour une personne de son rang. Chemise blanche et jupons qui virevoltent au vent. La jeune femme entre alors dans l'eau, ses vetements venant épouser son corps au plus pret. Et vla la demoiselle qui s'éloigne de la plage, nageant le plus loin possible.
Henry_de_silly a écrit:
Marie semblait, comment dire ...
elle semblait être déjà légèrement imbibée ...
hoquetant à chaque phrase, elle tentait tant bien me mal de se maintenir !
Pas évident pour une jeune femme de 16 ans, de supporter tant du prune !

Bientôt elle aura l'habitude, chuchotais-je à Arya qui me sourit en guise de réponse.


Le jeune tribun aux boucles d'or, droit comme la tour de Pise, ne semblait plus maîtriser totalement ses gestes.
Pour une raison assez étrange, elle passa son bras autour de mon cou.
Pour quelle raison ? mystère ...
Serait-ce pour réussir à garder l'équilibre ?


Bah vous sav...*Hips*... savez quoi ?
Regard ironique de ses deux amis, la blondinette se leva et retomba assise aussi sec...
Hum...*Hips*..mmm Grognement pas content.
Bah *Hips* je vous aime bien tous les deux.

Après cette déclaration d'amitié quelque peu prunisée, le jeune tribun de KP commença à regarder Henry en louchant ...
Bon sang, qu'est-ce qui lui prend ???


Dis donc, faudra qu't'ailles voir un médicastre pour ça.
Et zioup ... elle posa son doigt au milieu de mon front ...
La c'était à mon tour de loucher, mais que voulait elle dire ???

J'ai quoi la ?
C'est grave tu crois ?
Tu as pas un miroir ou quoi parce que si je suis défiguré je ne sors plus de chez moi jusqu'à la fin de mes jours ...[b]

Et voila, Henry en mode inquiet ...
Ben oui il se demandait ce qu'il avait sur le front là ...
A force d'avoir son attention détournée, le feu avait pris ... trop bien pris ...


[b]Snif ... Snifff ....
Tu ne sens pas quelque chose de bizarre ???
Arfff Arff !!!! Nom de D... nom de D, c'est quoi ce TuuuuuuuuuuuT de truc de bordel de tuuuut ....


Ressortant du feu les poissons calcinés ...
Heu donc je disais que je ne ratais jamais mes cuissons ... ^^
Ben comme quoi, il faut un début à tout !
Bon ben a moins de récupérer des poissons ou d'aller en pêcher vite fait, je crois que l'on devra se contenter de la tarte aux pommes d'Arya
Laughing
Joeboy65 a écrit:
La carriole brinquebalait sur le chemin chaotique.
Le cheval, attaché devant, semblait aussi vieux que l'engin sur lequel était juché le directeur de la distillerie de Kastell Paol.

Joe tenait les rênes fermement.

Cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas venu se perdre par ici. Enfin, le chemin finit de monter.
Des arbres apparurent, puis le regard plongeait littéralement. Quelques mètres plus bas se trouvait une immense étendue de sable presque blanc.

La plage de Kastell Paol étendait son long manteau sur des centaines de mètres.

Joe observa un long moment l'étendue qui s'offrait à lui, en silence.
Le bleu profond de l'océan contrastait vivement avec la blancheur du sable.

La beauté de l'endroit lui sautait aux yeux, brouillant presque sa vue. Comment se faisait-il qu'il avait attendu autant avant de remettre les pieds ici?


Enfin, il saisit sa cargaison qui se trouvait à l'arrière de sa charrette, fixa bien sa besace en bandoulière contenant ses fameuses flasques de prune puis prit la direction de la plage.
Un petit sentier serpentait sur une dizaine de mètres et vous menait directement sur une petite dune.
Il l'escalada d'un pas.
Son regard scruta les environs, cherchant bien l'endroit où ils pouvaient être.

Apercevant la silhouette du maire, il le héla tout en accompagnant du geste la parole, d'un salut de la main.

Il s'avança vers le petit groupe.


Bon ben a moins de récupérer des poissons ou d'aller en pêcher vite fait, je crois que l'on devra se contenter de la tarte aux pommes d'Arya

Joe entendit les dernière paroles du maire et sourit.

- Ah messire Henry, je crois que ma présence tombe bien me semble t-il.
- J'ai avec moi quelques bons poissons bien frais. Ils proviennent de ma pêche matinale.
- Hier vous m'avez indiqué que les grillades se passaient sur la plage, et bien me voilà.


Il ajouta avec un petit clin d'oeil.

- J'ai aussi, bien évidemment, quelques flasques de pruneàvampi, au cas où.....

Apercevant Mai quelque peu éméchée, le directeur de la distillerie rajouta.

- Dites donc, j'espère que ce n'est pas de ma faute. Hier à la Marée Basse, j'ai peut-être été un peu lourd sur les doses de prune.

- Mais vous savez, cette prune là ne rend pas malade. Il y a certaines herbes thérapeutiques dans sa confection je crois. Enfin, pour ma part, elle ne m'a jamais rendu malade.
Maewenn a écrit:
La plage. Une étendue de sable fin, le bruissement des vagues ... La demoiselle ote ses bottes et pose ses petons sur le sable brulant. Légère grimace a ce contact. Ses yeux balaient l'étendue de la plage à sa recherche. Il n'a pourtant pas pu aller si loin et si vite ... Ou est il donc ? Machinalement, elle fait glisser le coquillage qu'il lui a laissé entre ses doigts. Visage qui s'assombrit alors qu'elle ne le retrouve pas. Peut etre aurait il changé d'avis. Popotin qui se pose sur le sable, ses doigts fins se glissant dedans, les grains s'écrennant au vent. La tornade Saint politaine ressemble plus a une légère brise dorénavant ...
David_le_charretier a écrit:
David se hâte derrière les dunes de sable blanc. En apercevant son amie qui se trouve assise en contemplant la mer et en faisant glisser les fins grains dans sa main tel un sablier il rit de joie. Il cache alors discrètement derrière son dos un bouquet de coquelicots cueillis "exprès pour elle parce qu'elle est gentille aussi", bien que les tiges trop grandes dépassent aisément la tête du garçon qui oublie parfois qu'il est voûté.

Coucouuu je suis là dame Maewenn, je me dépêche, oui oui j'arriiiive. 'faut pas aller dans l'eau sans moi hein!!
Un rocher lui sert de chaise et il enlève consciencieusement ses chausses usées et coince son bâton entre deux failles du rocher.
Déambulant le long des roches il voit un crabe qui essaie de regagner rapidement une petite mare formée par le reflux de la marée ceci pour éviter de se retrouver dans l'estomac de ces oiseaux gloutons que sont les mouettes ou autres volatiles friands de petites bêtes qui bougent;
David prend une brindille et le taquine jusqu'à ce que le crustacé disparaisse sous un rocher puis amusé et sautillant il rejoint la jeune femme.


Comment ca va? je me suis trompé de plage je crois, je me suis retrouvé la bas. L'enfant montre de son doigt maigrelet un point vers le port.
Il se met à côté d'elle
et ils fixent tout deux un point imaginaire dans l'horizon... Serrant son bras, il pose sa tête contre elle et ensemble ils regardent la plus merveilleuse des Créations....

C'est beau hein dame Maewenn?!
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La plage (1455) Mini_391217Guyenne*La plage (1455) Mini_898583poitou*La plage (1455) Mini_987558bretagne
Sirene a écrit:
Sirène aimait se promener sur la plage après sa journée de labeur.Comme d'habitude elle se déchaussa et sentit le sable crissait sous ses pieds qu'elle alla bien vite tremper dans l'eau fraiche.Ensuite elle alla s'assoir dans le sable .Elle aperçut deux personnes au loin qui semblaient proches comme eux elle scruta l'horizon,respira l'iode et admirait le flux et le reflux sans fin des vagues...
Maewenn a écrit:
Sourire qui revient orner son visage alors qu'elle le voit arriver avec des coquelicots. Elle l'observe gambader, s'amuser, rire. Qu'il est rafraichissant de voir ainsi la joie sur son visage.

Merci David, tu es charmant.

Assis à ses cotés, elle glisse l'une de ses mains dans ses cheveux et lui caresse doucement alors que ses pensées s'évadent. Retour à la réalité lorsqu'elle entend sa voix.

Oui très beau David, mais appelles moi juste Mae, ca ira tu sais. Tu veux qu'on aille se baigner ?
David_le_charretier a écrit:
Oui oui je veux bien mais pas trop loin, jusqu'à mes genoux parce que je nage pas bien, enfin pas du tout. David se relève, l'entoure de ses petits bras puis lui donne la main se mettant un peu en retrait pour l'aider à se remettre sur ses pieds.
Ils se dirigent alors vers le rivage tout en évitant les algues apportées par la marée et séchées par le soleil. Quelques oiseaux s'envolent à leurs arrivées en criant leur mécontentement d'avoir été dérangés dans un repas fait de crustacés.


Une vague arrive, désireuse de ne laisser aucun témoignage de leurs passages. L'enfant serre fermement la main de Maewenn quand en se retirant la vague encore écumante l'entraine au large lui faisant perdre l'équilibre; Il rit de cet incident et renvoi un jet d'eau avec son pied à cette vague effrontée.

Tu sais dame Mae, demain dans la nuit je pars pour Brest mais je reviens vite, parce que Tchoupine elle m'a écrit aujourd'hui, et elle sera là bientôt. Il la regarde tristement. Une perle glisse de ses yeux en pensant qu'il doit de séparer de la douce femme.
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Maewenn a écrit:
Main glissé dans la sienne, la demoiselle se lève puis ensemble, ils se dirigent vers les vagues. Sourire amusé aux facéties de la mer. Qu'il fait bon etre ici en cette compagnie. Son étreinte se serre lorsque David commence à s'éloigner, les flots l'entrainant au loin. Main qui continue de se serrer "nan ne me laisse pas, pas déja", semble t elle dire. Mais le silence est d'or, la solitude devenu une habitude. A ces derniers mots son visage s'assombrit quelques instants. Puis voyant ses yeux si tristes, la jeune femme sourit malicieusement posant sa main sur sa joue pour essuyer sa tristesse.

Promets moi juste de faire très attention à toi sur la route. Tu vas me manqué. Et j'espère bien que tu vas revenir vite. Avec qui j'irais m'amuser sur la plage sinon ?
Marguerite a écrit:
Il y a quelques jours Marguerite était partie avec ses parents en bâteau pour une petite balade. Elle avait du plaisir à voir les vagues frapper sur la coque du bâteau. Elle regardait son père pêcher et il lui enseignait comment faire. Elle apprenait à lire avec sa mère, car du haut de ses 10 ans elle devait pouvoir affronter le monde extérieur dans quelques années. Un beau matin son père n'a pas vu une roche et la coque du bâteau se brisa. Elle fût projetée à l'eau. Elle essayait tant bien que ma à rester sur la surface de l'eau. Petit à petit, elle se laissa dérivé car elle n'avait plus de force. Elle s'écouha sur une plage. Épuisée, grelottante et geler elle s'endormit sur la plage. Apès quelques heures, elle se reveilla aux première lueurs du soleil qui lui rechauffait la peau. Elle regardait autour d'elle et ne vit pas ses parents.

Elle se mit à crier

MAMAN? MAMAN?? MAMAN?? T'es ou maman?

Elle marchait de long en large de la plage à quelques reprise en regardant partour.

Après quelques allées retours, elle allait s'assoir au milieu de la place en se disant que si sa maman passait elle la verra. Elle descinait d'un doigt dans le sable et espérait que sa mère soit prèt d'elle.
Henry_de_silly a écrit:
[Sur la Plage du coté du BBQ]

Bilan de cette première partie de BBQ :
Ma tribunette est sur une autre planète, elle parle au chiens et aux sardines, elle voit des choses étranges sur le front des gens et j'ai brulé mes poissons ...
Mais comment vais-je faire un repas à présent ? se demandait Henry

A ce moment, Aristote devait bien s'amuser de la situation ...
Mais heureusement, miracle ?
Joeboy arriva ...
Sa charrette, chargée de futs de pruneàvampi s'immobilisa non loin du petit groupe.

Demat joe !
Waouw tu tombes plus qu'à point nommé, non seulement je n'ai plus rien parce que Mai a sifflé toutes nos réserves au point qu'elle soit pétée comme pas deux et elle a réussi a me faire bruler mes poissons ... tu te rends compte ?????

De ta faute tu rigoles ou quoi ...
Elle a déjà un pedigree familiale assez chargé hein, puis n'oublie pas qu'elle est arrivée avec Kurios ... normal qu'elle ait une petite tendance à voie en double et en triple ....
rajouta Henry en riant.

Tu les prépares comment ces grillades ???

[Désolé d'avoir tardé ...]
Joeboy65 a écrit:
A la braise. Cool
Parce que du poisson à l'eau, c'est pas bouillant.


Joe regarda le maire avec un sourire sur son visage.
Il sortit alors sa flasque de la besace qu'il tenait en bandoulière, la déboucha pour la gouter puis la tendit au maire.


Tiens, elle est bien bonne celle là. Ca nettoie bien là où ça passe.
Henry_de_silly a écrit:
Henry ne se fit pas prier ...
Il prit une gorgée du fameux nectar politain ...
Oui oui oui, quoi qu'on en dise, ce n'est pas du chauvinisme ... la prune c'était ce qu'il y avait de meilleur !!


Merci Joe !
ben comme tu peux le constater, les braises sont prêtes ...
Que crois tu qu'il faille faire pour Marie ??
Tu crois qu'elle récupérera ?

Regard vers Mai qui semblait toujours planer à gauche a droite ...

Alalalla les jeunes de nos jours ^-^
Ça fait vraiment n'importe quoi ...


S'asseyant par terre, Henry sentit les grains de sable fin couler entre ses doigts ...
quelle sensation agréable ...

La soirée avança, le poisson était délicieux l'ambiance était à la fête ...
Chantant autours du feu, henry eu soudain une impression étrange ...
la terre était devenue le ciel ma mer était de venue la terre, rien n'était plus clair ...

Le vent lui murmurait à l'oreille les chiffres de ses bilans de la semaine et puis cette voix, cette voix terrible, grave et sinistre ...
un homme à tête de chat s'approcha de lui et dit :

... N'OUBLIE PAS ... SOUVIENS TOI DE L'ETE DERNIER ...

C'est alors que les ténèbres prirent le dessus et Henry perdit conscience ...pour sombrer dans ce monde parallèle ...
Mai a écrit:
[Le barbecue, aux premières lueurs de l'aube, le lendemain matin...]

Une drôle de sensation parcourut le corps de Marie...Elle revenait doucement à elle.
La petite tribun sentit sa peau la tirée et la démangé, mais une douce chaleur contre son dos vient adoucir cette sensation.
Sa bouche était pâteuse et ses yeux n'arrivaient pas à s'ouvrir.
Maï entendit d'abord alors les vagues puis un appelle au secours, elle ne réagit pas tout de suite, trop occupé à essayer de revenir à la vie.
Un pivert avait prit place au fond de son crâne, tambourinant contre ses tempes.
Maï se recroquevilla un peu sur elle même comme pour se protéger de ce monde extérieur qui l'agressait.
Elle ouvrit les yeux doucement et une lumière vive transperça ses pupilles.
La chaleur dans son dos bougea, et ses yeux découvrirent une main juste devant son nez.
Au vue du système pileux de cette dernière, Marie supposa que ce n'était pas la sienne et qu'elle avait du dormir sur un bras..
La myosotis se retournât et vit Joe et Henry d'en le même état qu'elle, alongé sur le sable, endormi...



AaaRRRgGGhhh !!!
La blonde était rarement d'une humeur charmante au réveil.
Ses cheveux plein de sable lui collait au corps, telle des moules a leur rocher.

Malloz Doué... c'est donc ça le deuxième effet Kiss Cool de la prune...
La blonde se mit à quatre pattes, position qui lui semblait la plus stable au vue de son état, et entreprit de réveiller ses deux compères.
'MAMAN? MAMAN?? MAMAN?? T'es ou maman?
Marie releva la tête d'un coup pour écouter, son cerveau du percuter son crane et la douleur se fit sentir aussitôt.
Mais c'était bien des cris qu'elle avait entendu, elle était Tribun même avec la gueule de bois.
Elle secoua plus fort Joe pour qu'il émerge, Henry avait à peu près ouvert les yeux...

Les gars... Oh !... Les gars !!! Réveillez vous non d'un chien, y a un truc bizarre qui appelle...
Surcouf24 a écrit:
Surcouf mélancolique et repenssant a tout ce qui venait de se dérouler ces derniers jours, avait décider au petit matin d'aller se promener au bord de l'eau.

Il avait abandonné quelques jours plus tot son aimée qui était retenue a Rennes et lui devant s'occuper de ses affaires a Brest, il avait donc décidé de la laisser.

Il le regrettait un peu a présent, se sentant seul loin de Souzix. C'est donc l'esprit vagabond qu'il marchait le long de l'eau laissant les vagues mourir sur ses bottes, sentant son épée cogner sa hanche au rythme de ses pas lourds.

Alors qu'il errait sans trop savoir vers ou ni vers quoi, il entendit des cris d'enfant



'MAMAN? MAMAN?? MAMAN?? T'es ou maman?


Ces cris le firent sursauter et sans y réfléchir, il chercha du regard l'enfant qui venait de les pousser

Il apercut une fillette d'une dizaine d'année a peine a ce qu'il pu en juger de la ou il était qui appelait et criait apres sa mère, paraissant perdue sur cette immense plage.

Il hata le pas vers la fille et s'approchant d'elle, vit qu'elle etait en haillon, des vetements dechirés et couverts de sable. Elle avait dû se perdre et dormir sur la plage


Que t'arrive t'il? ne crains rien je ne suis pas la pour te faire du mal. Je me présente, je suis Surcouf mais tu m'appeler Sur si tu veux.

Il retira sa cape et la passa sur les épaule de l'enfant

Assieds toi et raconte moi si tu le veux. Peut etre pourrais je t'aider a retrouver tes parents.
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Missanges

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La plage (1455) Empty
MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty18/9/2010, 09:40

Marguerite a écrit:
Marguerite était à desciner sur la plage lorsqu'elle eu une pensée pour ses parents. Des larmes lui remplissait les yeux et commençait a pleurer.

Elle se demandait ou ses parents étaient. Elle ne les avait pas revu depuis l'accident de bâteau.

Elle entendit des pas près d'elle, elle sursautait et se mit à trembler de peur. Elle essayait de regarder l'homme mais sa peur était un peu trop présente. Elle entendit tout de même ce qu'il lui disait en s'essuyant les larmes qu'elle avait sur les joues et arrêtait de pleurer.

Que t'arrive t'il? ne crains rien je ne suis pas la pour te faire du mal. Je me présente, je suis Surcouf mais tu m'appeler Sur si tu veux.

Humm je suis Marguerite, comme la fleur. D'accord M'sire Sur

Lorsqu'il mi sa cape sur ses épaules elle s'emitouflait dedans car elle avait un peu froid. Elle attendit d'avoir un peu de chaleur et l'homme reprit

Assieds toi et raconte moi si tu le veux. Peut etre pourrais je t'aider a retrouver tes parents.

Elle devrait lui raconter son histoire, surtout si elle voulait qu'il l'aide.

Humm.. je sais pas trop ce qui s'est passée m'sire... j'étais en bâteau avec mes parents. Mon père est pêcheur et a accepter que maman et moi venons parce que je voulais apprendre à pêcher et tout d'un coup BOUM j'sais pas pourquoi j'étais dans l'eau et la j'ai essayer de voir maman ou papa mais personne j'ai essayé de nager mais j'ai pas pu et j'suis arrivée sur cette plage. On est ou ici m'sieur?

Elle le regardait et sentait encore des larmes venir à ses yeux et s'enroulait encore plus dans la cap et regardait ses pieds
David_le_charretier a écrit:
Un vent un peu frais souffle entre les dunes de la plage de Saint Pol de Léon. Un peu frais? Non froid dirons-nous, une bise souffle du Nord et un bossu marche pieds nus, ses chausses à la main, frissonnant aux sangs, mourrant de faim après ce qui lui est arrivé de ces dernières semaines. Mais il y est arrivé au but qu'il s'était fixé: la Bretagne.
Et voir Marguerite pour lui souhaiter un bon anniversaire puis re-partir à Saint-Brieuc demander la possibilité de déménager dans cette ville, comme il était prévu voila longtemps déjà.
En fait il suivra sa mère adoptive
"Maman Bougnias, sa maman chérie comme il l'appelle".

Le bossu pose ses affaires, balluchon, bâton et chausses sur le haut d'un rocher puis se met le dos contre lui et se laisse glisser jusqu'à ce que son séant se pose doucement sur le sable humide;
David souffle de lassitude.


Le sable colle aux mains et à son visage lorsque machinalement il s'essui le nez. Des débris refoulés par le courant s'amoncellent ça et là formant des tas."Idéal pour faire un feu et y faire rotir du poisson comme Liocea sait le faire", pensât-il.

Il regarde à gauche: " HOééé?! QUELQU'UN EST LA?!
Son regard porte vers sa droite en se penchant un peu: HOOOééé!! Y-A QUELQU'UUUN?

Le bruit des vagues rageuses venant donner leur âme sur la grève et faisant jaillirent une écume jaunâtre couvrent ses appels; Les mouettes se donnent un malin plaisir de lui répondre.
--Sire_bertrand a écrit:
Le ciel est gris ce matin mais nos deux jeunes amoureux.... en fait je ne sais pas trop: Est-on amoureux quand on à 13 ans et 11 ans?

Bref, nos deux jeunes amis vont se promener la main dans la main sur la plage.
Tout les fascines: Un crabe qui est sur le dos et qui cherche le sol de se pattes, un trou creusé par quelques "animals" comme dit David et aussi une méduse échouée. Ils se regardent, ils regardent la méduse puis en riant ils se mettent à courir chacun dans un sens opposé en criant.


Aahhh mon cœur soupire devant cette insouciance et ce bonheur qui se trouve là sur la plage de St Pôl de Léon. Mes yeux sont rassasiés de cette innocence qui est si pur, d'un nouvel amour qui nait ici comme nait une bouton de rose au printemps.

Tiens nos deux jeunes sont plus calme, je vais tenter de m'approcher un peu sans les déranger.
Assis sur un rocher avec les pieds dans l'eau nos deux jeunes enfants ne disent mots, mais ils se prennent le bras et leurs têtes se touchent l'une contre l'autre.
Ils se regardent et se donnent un...
Embarassed Oups...


Oh il est tard mes amis, pardonnez-moi mais nous allons laisser nos tourtereaux à leurs rêves. Allez Allez, ne les mettez pas dans la gène.
Allons venez avec moi en taverne boire de cet alccool du pays. Et Chuuutt hein?? On ne bavarde pas, promis?
Auria a écrit:
Auria a couru sur le chemin qui mène à la plage ... juste à temps pour voir le soleil se noyer à l'horizon dans une lueur dorée.

Chausses à la main, elle s'assoit quand même sur le sable sec bien décidée à passer un moment ici ... seule.

Elle a guetté toute la journée encore un froissement d'ailes bien connu ... et elle a scruté le ciel à la recherche de la silhouette du vieux pigeon. Mais Apollon n'est pas apparu encore aujourd'hui ... se serait il perdu .. aurait il fait une mauvaise rencontre ? ou plutôt, tout simplement que Mel n'a toujours pas répondu à son message qui date désormais de plusieurs jours
..
.. Mel bon sang .... grogne Auria.

Elle le sait toujours fainéant pour répondre aux missives qu'il reçoit, mais elle s'entêtera, elle ne lui en fera point de nouvelle tant qu'il n'aura pas répondu à celui ci. Elle sourit, sachant qu'il sera surpris ... mais elle est pour le moins aussi têtue que lui.

Et pourtant, elle voudrait des nouvelles d'Aël, et des siennes aussi bien sûr. Une pensée la fait sourire ... Fey est en route, elle sera sous peu à St Pol et celà la met en joie.


Une lueur sur l'océan, le visage rond et souriant de la lune vient de faire son apparition lumineuse, et main devant sa bouche, Auria baille à s'en décrocher la mâchoire, épuisée par le voyage .... allez toi ... va donc retrouver ce lit qui te tend les bras ... puisque tu n'as que ceux là pour le moment ...
Mur22 a écrit:
Minuit, sur la plage, il fait bon, le vent souffle légérement dans les cheveux de feu de Mur, l'air pensif il s'avance d'un pas lent en direction de la mer, tenant quelque chose dans sa main qu'il serre très fort dans sa paume, il a longuement réfléchis, il pense que ce moment est le bon aussi, son histoire suis celle de son amie, avec quelques différences, la c'est dans la mer qu'il va jeter sa bague, sa bague de fiancaille, le mariage n'aura pas lieu, les vagues vont emporter cette bague ailleur, dans un autre pays, sur un autre mont, au fond de l'eau, comme un trésor que l'on perd, il va la jeter, jeter dans l'eau sans rien de plus simple....

Et bien, nous y voila...

Mur regarda longuement la bague puis d'un coup la jeta dans l'eau, le plus loin qu'il pu, très très loin, la bague brillait sous l'éclat de la lune, puis tomba dans l'eau, ne laissant plus aucunes traces et lumières passer

Et bien voila, je jette une partie de moi même à la mer, qu'elle en fasse bonne usage, je n'en retiens pas que du mauvais malgrès tout, je dois m'y faire, la vie continuera, sans elle.....et bientôt sans moi surement....
--Etincelle a écrit:
Certaines nuits, plus sombre que d'autres, besoin de s'approcher du rivage, le corps exsangue scintillant dans les flots, regarder de loin la terre et retrouver la mer, douleur de deux vie en elle, témoin éternel l'océan.

Chagrin survient sans prévenir, douleur à se délivrer, l'homme se défait de son passé, la bague sombre en ce royaume, l'avenir sera-t-il certain?

La bague ondule, lourde et pressée de se jeter dans le néant.

Elle voit tout et suis l'ondulation inexorable de l'anneau, un bénitier affamé l'accueille intrigué en sa carapace pour mieux la digérer.

Un dernier plongeon silencieux, Etincelle s'éclipse muette, le mollusque gardera le silence, jusqu'au prochain pêcheur.

Un dernier regard, se sécher à la lune, vite le temps presse !
Aalys a écrit:
[rp]Première fois qu'elle venait à Kastell Pol...Elle se dirigeât instantanément vers la plage, seule comme elle aimait si souvent le faire.
Ôtant ses chausses pour sentir le contact du sable mouillé sur ses pieds, relevant quelque peu sa houppelande pour marcher un peu dans l'eau, elle entama une petite promenade par ce jour gris.
Rien de mieux qu'un jour où le soleil est caché, ou le vent apporte une caresse sur le visage, remuant l'iode de l'air, personne à l'horizon.
La jeune rousse se rapprocha du phare jonché sur série de rocher, avant de s'assoir sur l'un deux, ses pieds restant à la mer. Ses cheveux flamboyant passaient parfois devant son visage, elle les chassait du revers de la main pour admirer le paysage.

Tristes pensées en ces jours à venir qui se devaient d'être festifs. Appuyant son dos à la roche de derrière, sa main s'égarant dans son cou, là ou logeait un pendentif où pendait quelque chose...
Perdue dans ses réflexions, elle laissa le temps défiler, écoutant les vagues qui frappaient la pierre grise, bruit qui lui parvenait aujourd'hui mélancolique. Elle avait le mal de la "ville", souhaitant retrouver au plus vite Gwened. Bientôt...Elle s'en irait.

Oublier...Malgré tout, malgré que ce soit elle...Oublier devenait à présent un mot d'honneur auquel elle s'accrochait solidement, cherchant son équilibre. Sa pensée poursuivie son cours avant de s'arrêter sur ses enfants...et leur père.
Lys secoua la tête vivement, voulant chasser tout les sentiments qui l'assaillaient. Le temps n'avait pas encore fait son effet, l'oublie ne venait pas encore, à son grand désarrois.
Respirant...Elle ne voulait penser aux choses tristes, cela n'avait pas marché il en était ainsi.
Elle sauta de son rocher, dur compagnon de son séant, pour avancer dans la mer. Sa houppelande collait ses jambes, l'empêchant d'être libre de mouvements, mais elle continua de s'enfoncer. Pour la première fois elle allait se plonger dedans...Arriver au dessus de la ceinture, elle se laissa tomber sur le dos, l'eau froide embrassant ses épaules, l'étreignant. Les bras écartés, elle se laissa flotter quelques instants avant de couler doucement dans l'eau, faisant le vide en elle...C'était...Comme toute ses fois où elle avait tentée de disparaître. Ses poumons brûlants de ne pas recevoir d'air, compressant sa poitrine, elle n'eu pas le réflexe de remonter, se forçant à rester encore...Encore un peu loin de la réalité, un tout petit peu de répit sans se mentir. Alors qu'elle touchait le fond, s'étalant sur le sable frais, elle avait le visage tourné vers le haut, regardant à travers l'eau ondulante le soleil qui luisait.

Puis elle se rappela qu'elle n'était pas seule en cet instant...Il ou elle était là en son sein. Remontant à la surface, reprenant une grande bouffée d'air, elle regretta presque de ne pouvoir rester dans le fond plus longtemps. Décidée à résister à cet appel, comme elle résistait à tant d'autres choses, elle se traina jusqu'au bord de l'eau où elle s'allongeât dans le sable, lézardant au soleil à présent dégagé, celui ci réchauffant sa peau d'albâtre.
Yeux fermés, sable, cheveux et robe lui collant à la peau, elle dirigeât son esprit vers celui qui l'avait sauvé et qui continuait de l'aider, un sourire apparaissant sur ses lèvres. Faisant en quelque sorte son deuil elle aussi, contrairement à ce que certains pouvaient croire, Lys reprit son masque habituel. Quand il était là...Elle se laissait bercer par sa douceur et sa tendresse, la rassurant à toute épreuve, ne loupant aucune occasion de lui en rendre tout autant. Ils étaient liés.
Moment devenu plénitude, elle s'endormit sur le sable fin
.[/rp]
Mur22 a écrit:
Mur partit à la plage avec les petites, histoire de profiter un peu du peu de temps qu'il a avec elles, il les amena au bord de l'eau puis prenant Arwen sur ses épaules, il prit la main des petites après les avoirs changer et rentra avec elles dans l'eau, il descendit dans l'eau, les petites savaient un peu nager, Arwen aussi, donc il les déposa et puis leur montra comment faire demandant à chacunes d'elles chacunes son tour de faire de même, à force de persévérence il arrivit à faire nager Maï et Arwen, mais Swann avait un peu plus de mal, laissant Maï et Arwen nager ensemble il se consacra son temps à apprendre à Swann comment faire, puis d'un coup il trouva Maï et Arwen bien silencieuse, et partit les voirs, elles tenaient quelque chose dans leurs mains et la regardait attentivement.....c'était la bague.....elles disaient l'avoir trouver dans une coquille vide, soupirant il leur demanda de la leur donner et la serrant fort contre lui, il relança la bague au loin, le plus qu'il pu pour qu'elle ne revienne jamais sur le rivage, ni de Kastell, ni Brest, ni Gwened, ni aucuns rivages qu'il connaisaient...puis pour oublier, il se mit à éclabousser Arwen et Maï qui le regardaient avec de grand yeux et continua à jouer avec elles pendant un long moment, puis se faisant tard, il les pris chacunes sous l'eau et les ramena sur la rive, puis se dirigea vers la taverne pour se désalterer et se restaurer...
Gwillherm a écrit:
[rp]Gwill était aller sur la plage a la recherche d'Aalys, c'est alors qu'en longeant le bord il la trouva étendue, visiblement elle dormait... Il retira doucement ses bottes et vint se serrer contre elle l'enlaçant tendrement. Il avait bien vu qu'elle était trempé mais ne posa aucune question, il se contentât de caresser doucement son ventre, tout en la regardant ...

Il savait qu'elle ne se sentais pas très bien ses temps ci, il murmura :
Bientôt , bientôt nous serons chez nous...

Il déposa un tendres baiser sur ses lèvres s'allongeant lentement sur le côté pour profiter un peu écoutant le bruit des vagues en fond... Fermant les yeux [/rp]
Aalys a écrit:
[rp]La jeune rousse, séchant petit à petit, était parcourue de songes étranges, portés par les bruits environnants.

Elle se trouvait dans un de ses château de Polska, celui dont la pierre est blanche, contrastant avec la sombre forêt qui l'entourait. Élevé sur des roches, se distinguant de la verdure, il se dressait haut et fier. Par les jours de soleil, ses vitraux et la pierre pâle réfléchissaient la lumière, éblouissant presque les yeux. Elle dormait paisiblement dans son lit de plumes lorsqu'un bruit claquant... résonnant à ses oreilles...la réveilla en sursaut.
Son regard se troublait sachant très bien ce que le Roy faisait plus bas dans le fond du château..Elle se leva, se trouvant bizarrement petite avant de se voir dans le reflet d'une vitre. Elle était là, la bouche béante, avec ses cheveux blonds dont la couleur pouvait faire pâlir les blés et surtout elle paraissait bien jeune dans sa chemise de nuit. Elle voulu courir, ne sachant pas ce qui se passait, mais déjà un garde géant de son père adoptif bouchait l'encadrement de la porte, la regardant d'un air dangereux. Cela avait toujours été comme cela...Il allait l'emmener aussi en bas, dans la pénombre des douves. Son visage candide lui avait apporté bien des tracas...

Lorsque le paysage se transforma. Lys se retrouva les pieds dans de la mousse, de grands chênes centenaires autour d'elle. Baissant les yeux, elle reconnu sa natte flamboyante posée sur le devant de son épaule. Se demandant à quoi tout ceci rimait, elle avança dans ce décor presque idyllique, tout verdoyant. Le calme y régnait en maitre, laissant l'impression d'être observer, à mi chemin entre la plénitude et l'inquiétude. Ce silence fut troublé par des paroles venues d'en haut...D'une voix qui lui était familière.


Bientôt , bientôt nous serons chez nous...

Oh oui...Elle voulait rentrer.
Passant ses doigts sur les écorces des arbres, elle déambulait à travers eux, remarquant que le sol était légèrement en pente. Gravissant la forêt elle arriva en haut..Lieu où les arbres faisaient cercle pour laisser place à un dolmen. Sous la voute bleutée, Lys restait pantoise devant les pierres dressées, un léger souffle lui caressant la joue...puis le ventre ?

Aalys clignât des yeux pour de nouveau regarder le ciel...Elle était de nouveau là allongée sur le sable humide mais...Une main lui caressait comme elle l'aimait son ventre plat. Tournant la tête pour voir à qui appartenait cette main, elle afficha un sourire en voyant Gwill, sa main venant se poser sur la sienne. De son autre main, elle caressa doucement son visage, le dévisageant. Encore une fois il était là au bon moment, ses soucis s'en allant en sa présence.
[/rp]
Mur22 a écrit:
Minuit, deuxième fois, cette fois si il vient pas jeter une bague mais la récuperer, ehh oui, la nouvelle qu'il a appris a tout changer, elle l'a étonné, choqué et lui a fais comprendre que même si nous croyons être tomber le plus bas possible ya toujours une échelle ou un fond encore plus bas et sans échelle la, enfin bon voila, il allait la récuperer, et la garder quoiqu'il arrive, il l'attachera à lui, il la gardera toujours, comme il la gardera aussi dans son coeur, pour toujours, il mourera avec, c'est sa vie, son espoir, ce qu'il lui reste, et plus question de le lacher, oh non, sa vie ne changera pas, elle sera la toujours dans sa tête dans son esprit jusqu'a qu'elle le rejoigne comme promis, la il ne l'aura plus en rêve ou de loin mais pour de vrai et la ce sera merveilleux...

Mur fixa longuement l'océan puis apercu une lueur, bien comme il l'avait penser la bague lui reviendra toujours, il ne peut rien, c'est comme ça, cette bague n'est pas normale, il le sait, elle lui reviendra toujours, comme elle lui reviendra toujours, enfin la voila, elle s'échoue de nouveau devant lui, toujours aussi belle, toujours scintillante, que faire d'autre que la garder, enfin bon ça le gene pas, mettant ses cheveux de feu derrière ses oreilles et ouvrant grand ses yeux bleu comme les lagons de son pays, un bleu vif, enfin bon, il tendit la main et la descendit lentement vers la bague, la sienne avec les noms gravés pour toujours dessus, comme son amour pour elle, il n'oubliera jamais, même si il veut, mais il ne peut pas, impossible, elle hante ses moindres pensées, enfin bon, c'est comme ça, il l'aime, elle le sait, il l'aimera toujours, elle le sait, la suite? nous verrons bien, en attendant Mur pris la bague, pris une chaine en or, et attacha l'anneau, puis le mit autour de son cou et cassa l'embout permettant de l'ouvrir, voila il pouvait plus l'enlever, pour toujours à son cou, l'anneau brillera ici à son cou, pour toujours comme son amour pour elle qu'elle le veuille ou non, il s'en fiche il l'aime et personne ne peut le contredire...
Gwillherm a écrit:
[rp]Gwill sentit qu'Aalys ne se reveillait pas elle continuait de ce qui lui semblais être un rêve, un rêve étrange surement au tête qu'elle faisait... Puis doucement elle commença a revenir a la réalité sa mains se posant sur la sienne et ses yeux croisant les siens... Il lui sourit.

Il ne dit rien la comtemplant quelques minutes, se serra un peu plus dans ses avant de l'embrasser tendrement, il demeurait pensif... Le fait d'être a Kastell ne l'enchantait pas vraiment... Il avais aimer cette ville il y'as longtemps, très longtemps, mais aujourd'hui c'était différent. Il continuait d'effleurer le ventre d'Aalys de la mains ecoutant son ronronnement. C'était pour lui quelque chose de reposant, ça le rendait serein mais ça avait aussi un autre effet qu'il se chargea de murmurer a Aalys dans l'oreille, lui souriant.

Il resta un petit moment sans rien dire puis la regardât :


Voudrais tu que l'on rentre au village?[/rp]
Mur22 a écrit:
Au bord de l'eau, calme océan, faisant peur de bruit et pourtant si puissant, quel beauté, l'océan source de vie et de mort, vous entrainant au fond des ténébres ou vous sortant sur un nuage, enfin c'est lui qui choisi, le puissant océan, couvert de créatures plus belles les unes que les autres, il en avait vu plus d'une une créature aquatique, des coquillages et des poissons, toutes ses créatures, qui vivent sous sa protection, enfin, bien, il resta regarder l'horizon, réfléchissant à quelque chose qu'il gardera pour lui...
Aalys a écrit:
[rp]Ils étaient restés là un moment, leurs regards ne se détachant pas l'un de l'autre...Quand il lui murmura quelque chose qui l'a fait rougir..Elle acquiesça d'un signe de tête.

Voudrais tu que l'on rentre au village?

Sur ces mots elle se leva rapidement, chassant le sable qui était sur elle et refaisant sa natte, pour ensuite prend la main de Gwill.

Allons y ma c'harantez.

Ils prirent la direction de Kastell Pol, Aalys jetant un dernier coup d'oeil à la vaste étendue d'eau...Si mystérieuse à son goût. Serrant la main de Gwill, elle espérait qu'ils trouvent un endroit où personne ne venait, histoire de se retrouver tout les deux et d'en profiter.[/rp]
Olixius a écrit:
[rp]La jument s'avançait sur le sable de la grève, suivie par Andouille, une mule qui ne portait pas si bien son nom.
Ils avaient progressé inlassablement le long de la côte toute la matinée durant, peu après leur éveil au pied d'une fine dune de Treguier.
Et maintenant, les deux cavaliers observaient le large, l'eau qui glissait le long du rivage dans le sens du reflux.
Le sable était mouillé, et formait un tapis suffisament consistant pour les sabots de Céphée, tandis qu'il lui murmura.


Nous sommes arrivés, Saint Pol et son clocher sont derrière nous.

Oli se laissait bercer par le bruit pénétrant des vagues qui ronronnaient bruyament, sa main libre se saisissant avec douceur de celles de la cavalière qui se tenait à lui.
[/rp]
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Missanges

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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty30/12/2010, 02:47

Liocea a écrit:
Au petit trot Andouille la mule suivait joyeusement la magestueuse Céphée sabots lustrés.
L'équipage avait fier allure en arrivant sur la plage de St Pol.
Le vent du large dessinait sur leur visage un sourire radieux.
Elle serra tendrement sa main en le regardant contempler l'horizon, il était pensif et son sourire masquait parfois une petite contrariété qu'il s'empressait de laisser au grès du vent.
D'un sourire tendre elle lui signifia son soutien.
Mettant pieds à terre elle rit doucement et tout en le regardant parti en courant courir dans les vagues...
Olixius a écrit:
[rp]
Oli oublia ses tracas lorsqu'il la vit glisser à terre, délaissant le confort de la selle, pour s'avancer vers l'eau.
Céphée secoua négligament son museau au moment où ses bottes touchèrent le sol

L'air frais venant du large, venant d'elle éveillait ses sens amoureux.
Il la regardait courir, puis emporté par un élan joyeux il l'imita, la rattrapant, l'enlaçant, pour glisser avec elle sur le sable mouillé où ils échangèrent un long baiser
Elle rit de le voir la rejoindre et l'enlaça tendrement en l'embrassant.
Ils échangèrent baisers et chamailleries espiègles, jouant avec leurs bras, avec l'eau, puis le clocher les ramena à la raison de leur présence icelieu.
Le mariage de Missanges et de Nekkron.

Ils s'embrassèrent une dernière fois d'un long baiser, puis quittèrent la grève pour entrer dans la ville.
[/rp]
Idana a écrit:
Aller jusqu'à la mairie tout droit ...Idana avait suivi le chemin comme on lui avait dit, guidée également par une odeur qui lui faisait plisser le nez. Même les yeux fermés elle aurait trouvé l'origine de ce relent un peu "dérangeant" pour un nez non expérimenté.

Mais pas question de fermer les yeux et de s'écrouler au milieu du chemin comme une idiote, elle avait assez gardé les yeux clos sur ce foutu cheval qui lui donnait le vertige.

Le chemin caillouteux et herbu fit place d'un seul coup à une sorte de poussière dorée qu'elle n'avait jamais vu nulle part ailleurs. Et quand elle leva les yeux au delà de la plage ... l'immensité devant elle lui fit ouvrir la bouche comme un poisson qu'on sort de l'eau
... Ventrebleu .. mordiable .. Corne d'andouille ... Coquefredouille ... furent les seules choses qui sortirent de sa bouche une fois qu'elle l'eut enfin refermée et rouverte.

T'avais promis de plus en dire ma gueuse .. susurra la petite voix bien connue
m'en fiche là ... j'trouve rien d'autre à dire
T'aurais pu dire ... oh ! que c'est beau ... magnifique ... grandiose ...
Ouais .. hé bin j'dis ce que je veux ... même que ça pue non ?

Elle huma les embruns, l'odeur du varech qui jonchait la plage et finit par accoutumer son nez. Elle avança d'un pas prudent jusqu'à la première vague, se baissa, trempa un doigt dans l'eau, le goûta et recracha avec une moue de dégoût ... Pouahhhhhh ....Corne de bouc, mais c'est infect ...

C'est de l'eau salée Idana ... elle n'est pas faite pour la boire
Oh ! fiche moi la paix toi, tu sais toujours tout ... j'apprendrais par moi même
Bon comme tu veux ... mais viens pas te plaindre après ! s'étouffa la petite voix avant de se perdre dans les méandres de son cerveau.

Quelque chose bougea près d'un rocher et Idana se pencha pour regarder la bestiole qui gigotait agitant en l'air deux sortes de bras munis de curieuses extrémités. Intriguée, elle tendit la main pour l'attraper et ne vit pas venir l'attaque du crabe qui s'accrocha comme un beau diable à son doigt ........ AAAAHHHHHHHHHHHH .... hurla t-elle en secouant la main pour se débarrasser de l'animal qu'elle envoya valser dans les vagues.

Un peu dépitée, elle alla s'asseoir en haut d'un rocher, tenant son doigt légèrement aplati ... hé bin si c'est ça la mer ... murmura t-elle en soupirant tout en quittant ses chausses pour en faire sortir le sable qui la grattait et s'infiltrait entre ses orteils.

Mais voilà que soudain, en laissant son regard errer sur l'immensité de l'océan, quelque chose se passa en elle. Le soleil qui irisait les flots, cette ligne droite et infinie là bas jusqu'à perte de vue ... la brise dans son cou, et une sérénité, une paix intérieure prirent possession de son esprit. Comme dans cette Eglise où elle avait découvert qu'elle avait une âme elle aussi, et que la haine n'était plus son horizon.

Mais ici c'était une sérénité empreinte de joie, d'envie de vivre intensément et elle resta sur son rocher, hypnotisée par le ressac incessant des vagues.
Mariemancini a écrit:
A son arrivée à Saint-Pol, Marie avait bien remarqué la plage qui longeait la côte. Mais jusqu'alors le temps lui avait manqué. La ville était calme à cette heure-ci, et dans cette ville où elle n'était que depuis deux jours, rien de vraiment urgent ne l'attendait.
Remontant les pans de sa mante, elle descendit le petit sentier sablonneux avec une infini précaution, et se retrouva bien vite face à l'océan, où les quelques rayons d'un timide soleil venaient poser leurs pâles reflets, comme une infinité de saphirs étincellants, perdus au milieu des eaux calmes .
En longeant la plage, elle laissa son regard errer dans les vagues et poussa un long soupir. La mer évoquait tant de chose pour elle. Ce bateau à bord duquel elle avait fui son pays, ces marins aux yeux plus bleus encore que les flots qui avaient été si prévenants avec elle... tout cela lui paraissait si loin aujourd'hui...
Avec un second soupir elle reprit sa route, et aperçut une silhouette assise, immobile sur un rocher. En s'approchant un peu, elle reconnut cette dame croisée en taverne peu de temps auparavant. Elle semblait pensive, perdue dans ses songes.
- Pardonnez-moi, je ne veux pas vous importuner, mais savez-vous où se trouve l'auberge?lui demanda-t-elle.
Idana a écrit:
Idana sursauta au son d'une voix derrière elle, et son premier reflexe fut de chasser l'importun qui la découvrait dans une position de réflexion et de mélancolie qui la laissait sans force et sans énergie.

Mais la voix était douce, et Idana contint pour une fois les mots qui montaient à ses lèvres ...


Deviendrais tu hypocrite ma gueuse ?... demanda la suave voix un tantinet ironique.
Mais non je deviens polie uniquement
Deviendrais tu plus sociable alors ?

Devait elle donc répondre qu'elle devenait sensible aux sourires, aux mots gentils et aux rond de jambes ?

Elle éluda donc la question d'un revers de main qui dût paraitre étrange à la Dame qui lui fit face quand elle se retourna.

La taverne ? ... et bien vous suivez le sentier, puis passez devant la mairie et quand vous verrez des poivrots dans le caniveau vous serez arrivée !!

Le soleil dans les yeux, elle avait à peine reconnu la dame de ce matin, qu'elle n'avait fait qu'apercevoir d'ailleurs.

Elle descendit d'un bond léger du rocher, son corps menu pesant à peine plus qu'une plume. Pas étonnant que les gens se demandent son âge, elle avait bien tous les attributs féminins, mais son corps qui avait manqué de nourriture gardait encore les traces d'un passé douloureux.

Vous aimez la mer vous ? .. moi je viens à peine de la découvrir .. je m'habitue doucement à son eau salée et à ses étranges habitants ... dit elle en riant.
Mariemancini a écrit:
Le sursaut qu'elle provoqua à Idana la fit par réfléxe reculer d'un pas.
Mais non je deviens polie uniquement
Pardon, qu'avez-vous dit?lui demanda-t-elle. Alors sans la regarder la jeune femme se mit à balayer l'air de la main, ce qui eut pour effet de la figer littéralement sur place.
La taverne ? ... et bien vous suivez le sentier, puis passez devant la mairie et quand vous verrez des poivrots dans le caniveau vous serez arrivée !!
Marie de ressaisit juste à temps pour entendre la réponse d'Idana, et s'approcha d'elle à nouveau.
A vrai dire, je cherchais plutôt une auberge qu'une taverne, mais hélas je crois qu'elle n'existe plus...
Lorsqu'Idana se leva, Marie fut presque soulagée de l'entendre rire, et prit le parti d'oublier la surprise qu'elle avait eut en l'abordant.
Si j'aime la mer, ce n'est pas tant pour elle, mais plutôt pour les souvenirs qu'elle me rappelle...dit-elle, avant d'ajouter en souriant.
Et puis, les Bretons ne sont pas si étranges que cela!...
Idana a écrit:
Idana éclate de rire ... par tous les saints, je ne parlais pas des habitants de St Pol ... quoique certains ma foi ... finit elle par articuler ... mais de ceux qui vivent dans cet océan ..

arrête de rire là, elle va croire que tu te moques d'elle
bon toi hein ? .. je t'ai pas sonné
Non mais t'es insolente là ...

C'est bien là le moindre de ses défauts d'ailleurs à Idana, entre autres plus ou moins graves. Mais comment se débarrasser de 19 ans de lutte acharnée à survivre. Si elle avait été douce, polie et soumise, elle ne serait plus de ce monde.

Mais elle se radoucit, l'a pas l'air bien méchante elle .. je sais pas où coucher non plus, et je dois bien avoir quelques écus pour me payer une chambre .. allons y ensemble si vous voulez ..
Mariemancini a écrit:
Consciente du quiproquo, Marie éclata de rire à son tour.
Pour cela, je suis entièrement d'accord, la mer recéle décidément de bien étranges créatures, mais il est vrai que la terre ferme en compte aussi un certain nombre...
bon toi hein ? .. je t'ai pas sonné
Mon Dieu, mais à qui parlait-elle ainsi?...Mais qui était-elle pour porter un jugement? Ne désirant pas s'y attarder Marie haussa donc les épaules.
allons y ensemble si vous voulez ..
Eh bien ma foi ce serait avec plaisir, si toutefois je savais où ce trouve cette auberge... Dame Missanges m'a conseillé de me renseigner auprés de Dame Clochette, mais hélas elle n'était pas chez elle lorsque j'y suis passée...
Idana a écrit:
Retour sur la plage pour les essayages, après avoir vainement cherché la fameuse Auberge qui semblait s'être perdue dans le dédale des ruelles.

Idana regarda les quelques robes que Marie avait eu l'amabilité de lui prêter afin qu'elle les essaye .... pas question qu'elle aille à ce repas de mariage fagotée comme une gueuse ...


Mais tu es une gueuse Idana ...
Oui et alors ? ... j'ai pas droit d'être bien habillée ?...
Si, mais n'oublie jamais d'où tu viens !
Pour sûr qu'avec toi je risque pas d'oublier

Idana se retourna vers Marie maugréant toujours entre ses dents ... Marie lui avait dit que c'était sa conscience qui lui parlait. Hé bin elle était pas sortie de l'Auberge si maintenant sa conscience prenait le pas sur son âme, qui elle se manifestait à l'Eglise. Drôle de cohabitation pour une gueuse qui croyait n'avoir aucune des deux.

C'est gentil Marie de me prêter une de vos jolies robes ....

Trois robes étaient posées devant elle et voilà que pour la première fois de sa vie se posait la question "existentielle" de choisir. Ma foi c'était bien plus facile le matin d'enfiler sa seule chemise et ses uniques braies et Idana soupira.

Pourquoi t'as besoin d'une robe d'abord ma gueuse ?
J'veux être jolie ...
Mais tu l'es ... pas besoin de toutes ces fanfreluches !
Mais si j'y vais comme ça personne me remarquera !
Quoi ? tu veux faire des minauderies comme toutes ces Damoiselles ?
Mais non ... j'veux seulement ....

Elle ferma la bouche sur la fin de la phrase et rougit, se demandant bien sûr si justement elle ne devenait pas comme ces demoiselles qui ne songeaient qu'à leur toilette et à leur apparence et susurrant des banalités la bouche en coeur. Allait elle devenir ainsi vraiment ? et pourquoi avait elle envie d'être jolie. Pourquoi faire ? Mais surtout ne pas se demander pour qui.

Son esprit se ferma à la réponse qui était pourtant là bien en évidence ...

Tais toi surtout, je sais ce que tu vas dire !!
Pas besoin de le dire, tu le sais déjà !
La ferme !!!

Et elle saisit une robe d'un joli tissu moiré rouge ardent, bordée au décolleté d'un large galon mordoré. Ce serait celle ci et pas une autre.

Elle se déshabilla prestement derrière un rocher, après avoir jeté un coup d'oeil alentour. Du monde là bas, mais si loin qu'il était impossible de reconnaitre qui que ce soit et elle posa ses vêtements à un endroit sec. Son corps nu et frêle frissonna sous l'assaut du vent marin et ses cheveux tourbillonnèrent en tous sens. Elle leva les bras pour enfiler la robe qui glissa souplement jusqu'à terre. Jamais elle n'avait senti sur sa peau quelque chose d'aussi doux et agréable et elle se retourna pour sourire à Marie.


C'est celle ci que j'aimerais Marie ... mais je suis tellement menue qu'elle flotte un peu ... vous croyez qu'on peut la reprendre un petit peu ... ?

Bizarre comme elle se sentait une autre habillée ainsi, une autre qui avait envie de plaire, de baisser cette garde d'ironie et d'agressivité qui l'empêchait parfois d'aller vers les autres ... et de mettre enfin des sourires sur son visage ...

Idana t'es malade !!!!
Tant pis ... je me sens bien !
Mariemancini a écrit:
De retour sur la plage, Marie avait rapidement aperçu Idana qui l'attendait prês du rocher où elle l'avait vu la veille. Son sac de voyage dans une main, relevant les bords de sa robe de l'autre, Marie s'avança vers elle et dès qu'elle fut à sa hauteur la salua par de grands signes.
J'espére ne pas vous avoir trop fait attendre, mais il plus est difficile de se rendre présentable lorsque l'on dort sur une motte de foin que dans la chambre d'une auberge...
Elle s'interrompit en apercevant que déjà, Idana avait les yeux fixés sur le sac qu'elle transportait.
C'est gentil Marie de me prêter une de vos jolies robes ....
Avec un large sourire, elle posa son fardot à ses pieds, l'ouvrit et en sortit les trois robes qu'elle avait emmené de Rome avec elle. Une à une elle s'en saisit, et les présenta à Idana.
Mais non, voyons c'est tout naturel... essayez-les à présent, le temps se couvre, et vous allez prendre froid si vous avez à vous changer sous la pluie!
Quelques minutes s'écoulèrent, et Idana sortit de son rocher, portant sur elle la robe que Marie portait habituellement lors des dîners officiels au château de son pére.
C'est celle ci que j'aimerais Marie ...
Ce n'était pas la peine de le préciser, car Marie s'en était douté à la minute où elle l'avait vu. Avec un demi sourire, elle remarqua les étincelles qui illuminaient les yeux d'Idana. Avec ses cheveux noirs qui retombaient en cascade sur ses épaules, le contraste était admirable. Aucun doute: cette robe était faite pour elle.
Eh bien elle est à vous dans ce cas! Elle vous va si bien que je m'en voudrais beaucoup de ne pas vous la laisser.
vous croyez qu'on peut la reprendre un petit peu ... ?
Bien sûr! il suffira de reprendre un peu les coutures des hanches, ceci ne devrait pas être trés long!
A cet instant, Marie pencha la tête sur le côté, et réfléchit un moment.
Cependant, il manque encore quelque chose...
Ceci dit, elle fouilla dans son sac, et en sortit un petit écrin de velours noir, dans lequel se trouvait un diadéme sertie d'émeraudes.
Voilà, à présent vous êtes prête pour assister à la noce! lança-t-elle joyeusement à Idana, en plaçant le bijou dans ses cheveux
Missanges a écrit:
Les rayons du soleil commençaient à être moins fort. L’après-midi touchant à sa fin, pantalon retroussé à mi-mollet je pris la direction de la plage. Ayant laissé mes chausses au moulin, je marchai pieds nus. Le sable était moins brûlant et rapidement mes orteils furent trempés par les vagues venant mourir contre mes chevilles.

Elle avait été la première rose ôtée de mon bouquet de mariée. La première rose, en pensée pour elle.
Elle ! Ma mère, absente pour ce jour important pour moi.
Elle ! Qui serait désormais absente pour tous ces jours importants qui marquent une vie !

Debout face à la mer, la main bien serrée sur la tige, je lance la rose le plus loin possible. Tournoyant un instant dans l’air, elle tombe rapidement sur l’eau. La première vague la caresse tendrement la faisant danser. La seconde la déshabille doucement et lentement elle perd ses pétales répandant sur la crête de celle-ci sa blancheur.

Une fois de plus le sablier du temps se figea et mes pensées se perdirent sur ces pétales voguant sur l’eau.
Combien de grains s’étaient –ils écoulés ?
A quel rythme ?

N’ayant aucune idée du temps passé restée là, les pieds dans l’eau, je sortis de mes pensées avec une lenteur infinie. Une petite boule de poil attira mon attention.. Neige ! Elle s’avançait et reculait suivant le mouvement de la vague miaulant au contact de l’eau. Neige ! Un de mes précieux cadeaux reçus durant le mariage. Je me baissai pour la saisir et sa langue sur mon nez me gratifia d’un merci. Neige ! Dont la rencontre avec Désir n’avait pas encore eut lieu. Celui-ci avait délaissé le moulin lors des premiers bruits de la fête.
Auria a écrit:
Il fait un peu frisquet en ce petit matin et Auria resserre sa cape autour de son corps. Mais qu'importe les premiers frimas, il lui tardait de "le" retrouver, de sentir son odeur iodée, et de savourer le vent dans ses cheveux.

La marée est basse, et il lui manque le clapotis des vagues qui meurent sur la plage, mais qu'importe aussi, ce qui compte c'est qu'elle soit là après la rigueur de cette retraite. Elle se sent bien, son corps a retrouvé des rondeurs oubliées ... et la sérénité est revenue en elle. Mais comment pourrait il en être autrement, quand vous vous couchez comme les poules et que le petit matin vous trouve déjà agenouillée pour la première prière du jour. Et la journée n'est pas en reste, s'égrenant au rythme des prières ... encore ! et le reste du temps entrecoupé de repas frugaux, et de lecture des Textes divins. Jamais elle ne se fera nonne, surtout lorsqu'elle songe avec un sourire malicieux au corps de Mel, qu'elle a laissé endormi .... épuisé par des retrouvailles passionnées et passionnantes.

Quelle joie de les revoir tous les deux ...Mel ... Ael... de les serrer contre elle et se promettre de ne plus les laisser si longtemps.

La première vague de la marée montante vient lui lécher les pieds et elle recule sous la morsure très fraiche de l'écume. L'automne s'annonce doucement, bientôt l'océan connaitra ses premières tempêtes d'hiver et c'est à Vannes qu'elle les contemplera. Chaque saison a ses attraits, on ne peut préférer l' une à l' autre ... toutes représentent la Vie simplement, avec ses nuances gaies ... chaudes ou tristes et glaciales.

Un bruissement d'ailes au dessus de sa tête dans les premières lueurs du jour, et Apollon vient se poser sur son épaule et picore sa lèvre comme à son habitude. Comment peut on s'attacher aussi fort à un volatile ? et le contraire serait il aussi vrai ? Mais Apollon n'est pas un pigeon comme les autres ... un peu plus moche peut être et déjà âgé. Apollon c'est une partie de sa vie, comme le gardien de son passé et de son présent. Lui seul sait tout de sa vie, de ses joies, de ses chagrins et pour Auria il est aussi précieux qu'un ami.


Elle recule face à la marée qui gagne du terrain, sautillant en riant comme une enfant ... Auria tu es enceinte ... ne fais pas l'enfant, tu en attends un c'est différent ! dit elle tout haut.

Et elle repart sur le chemin, pressant le pas, désireuse de blottir son corps un peu glacé contre celui d'un corps tout chaud qui l'attend là bas.
Missanges a écrit:
Une silhouette se profile dans le lointain. Elle marche comme moi pieds nus dans le sable avançant sans but, errant au gré de ses pas qui la dirigent. Je reconnais tout de suite la démarche aérienne d’Auria. Son ventre légèrement arrondi trahi une seconde grossesse naissante.

Mon amie venue à notre mariage. Je sais les tourments de son âme d’être ici. St Pol, un an déjà qu’elle disait oui à son mari dans notre chère église. J’étais là tout près d’elle témoin de cette union. Union qui venait de se terminer. Est ce ainsi, la loi des mariages… Finir au bout de quelques temps ou finir le temps de dire oui.
Je la savais heureuse cependant.
Heureuse d’avoir retrouver l’espoir auprès d’un autre homme.
Heureuse de me l’avoir présenté durant ce bref séjour au moulin. Je ne voulus pas la déranger et je continuai ma promenade. Il y a des moments ainsi ou être seule est bénéfique.

Moi aussi j’avance seule…
Je reporte mon attention sur le bruit venant du port. Une grande animation y règne. Un bateau est à quai et son déchargement est en cours.
Un bateau italien !
J’avais rencontré son capitaine en taverne et ses papilles avaient frémi sous notre prunàvampi. Sur le pont un marin est couché sans doute en train de dormir se reposant du voyage. Un an de voyage m’avait-il dit, pour aller chercher sa femme. Une histoire compliquée dont mon oreille s’était détournée. Quel manque d’éducation comme dirait une personne !
Mais bavardage et histoire n’étant pas ma tasse favorite, l’essentiel juste l’essentiel.

Des sacs, des tonneaux sont hissés à bord, des malles aussi. Que contiennent – elles ? Manteaux, voiles légers, huiles parfumées, rubans de lin ou de soie, soudain mon esprit vagabonde sur tout ce chargement.
Je me rappelle un voyage dont nous parlions souvent avec ma filleule une envie de découvrir d’autres terres.
Un voyage de noce aussi…
Une rafale de vent fit claquer les haubans et soudain je me vis tout en haut, en haut de ce grand mât. Quelle sensation merveilleuse cela devait être ! Flirter un instant avec les nuages sentir leur caresse humide sur la joue. Côtoyer les ailes des mouettes. Etre câlinée et sentir leurs plumes effleurer mon visage. Se sentir libre…

Mes yeux revinrent sur une vague frappant la coque du bateau. L’écume de celle-ci laissait son empreinte blanche sur le flanc du navire. Un doux clapotis se faisait entendre servant de bruit de fond à tout ce vacarme.
Je m’éloignai du port en direction d’une crique, un havre de bonheur ou le temps s’était suspendu trop rapidement.
Pourrait- ont en reprendre le cours…
Heinekenavo a écrit:
Douce soirée que la veille à la Marée Basse, Heine avait forcé un peu plus que d'habitude sur la PrunaVampi, agréablement accompagné.
C'est avec un grand sourire qui se réveille, même pas de gueule de bois, mais une joie intérieur ne demandant qu'à être partagée.
Il referme à nouveau les yeux et somnole encore un peu, des rêves plein l'esprit.
Pelotine. a écrit:
Une balade matinale , afin de se remplir les poumons , aprés une soirée effectivement bien arrosée.
Elle avait très bien dormi dans la petite chaumière que lui avait prêté une charmante villageoise répondant au nom D'Edele.
Une fois sa toilette terminée , la Baronne consort tregastell , trouva l'idée bonne d'aller se promener sur la plage.
Ses pas l'a guide par hasard a la rencontre de Heinekenavo , un homme qu'elle avait rencontré la veille , le compagnon d'Edele justement.
Il dormait , la , paisible , dans le sable.


Demat vous !

La jeune brunette avait surement parlé trop fort , peut être désirait il encore dormir ?
Trop tard de toute façon la voix fut lâchée.
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Missanges

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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty30/12/2010, 02:52

Heinekenavo a écrit:
Je me réveil brusquement, et ouvre des yeux perdus. Je constate rapidement que la plage n'est plus déserte.
La dame présenté comme une baronne se tient devant moi, je secoue légèrement la tête pour me débarrasser du sable et lui sourit.


Bien le bonjour dame Pelotine.
Pelotine. a écrit:
Je l'avais réveillé , tant pis pour lui après tout , la plage était a tout les bretons.

Bien le bonjour a vous aussi !
Vous portez vous bien ?
Je constate que vous savez apprécier les simples plaisirs de la vie.
Edele n'est pas avec vous ?

La brestoise lève le regard et cherche aux alentours.
Heinekenavo a écrit:
Je m'étire légèrement avant de lui répondre.

Je vais bien, en vous remerciant baronne, c'est toujours agréable de siester à l'abri du vent.
Vous cherchez Edele? Je pense qu'elle ramasse encore des coquillages dans les rochers avant la marée montante. Elle ne devrait pas tarder.

Imite Pelotine et regarde aux alentours...
Zeze5 a écrit:
Pour une fois c'est par la mer que les bohémiens étaient arrivé, eux les fils de la terre et du vent avaient pour la première fois mis les pieds et les roues de leur carriole sur un bateau.
Ils étaient montés sur le bateau avec un mélange d'excitation et de crainte, dû à la nouveauté ... mais depuis des siècles, la nouveauté était leur quotidien ... leur peuple avait quitté, par la force leur terre natale près du Gange pour devenir les esclaves d'un sultan Perse.
Alors vivre au jour le jour et s'adapter à ce que le destin mettait sur leur route était devenu leur ligne de vie.

Ce qui devait être une simple escale de cinq jours avant de reprendre leur voyage vers ce nouveau pays au delà de la mer, cette "terre des Angles", était devenu un autre voyage vers la Bretagne qu'ils voulaient aussi connaitre.

La carriole était sur la plage, face à la mer ... des plages ils en avaient vu, mais celle là était différente, plus sauvage, elle semblait être le théâtre de légendes ... La Bretagne était un pays à part, où la réalité et la légende fusionnait pour déconcerter l'étranger.
Mai a écrit:
[Etats d'âmes et autres évènements...]

Marie était heureuse et chamboulé à la fois...J'vous explique !

Ils parlaient tranquillement. Enfin tranquillement... Voss lui expliquait comment Maewenn avait tenté de le séduire une fois de plus pour le récupérer pour elle...
L'ambiance n'était pas au mieux, bien que Marie avait l'habitude de ce genre de nouvelle à force.
Bref ils parlaient tranquillement quand tout à coup, sans prévenir, Voss son unique amour avait posé un genoux à terre.
Alors, oui, bien sûr ils en avaient vaguement parlé déjà mais la discution c'était soldé par un "on verra plus tard" tout à fait justifier.
Les deux jeunes amoureux avaient le temps après tout...

Mademoiselle de Kermorial, souhaites-tu devenir mienne jusqu'à notre dernier souffle
et ainsi devenir MA femme, celle que j' ai toujours espéré..?


On va pas se mentir un toute demoiselle digne de ce nom, s'imagine ce genre d'instant des lors qu'un garçon arrive a gagner son coeur.
Marie s'etait dit qu'elle bredouillerait pas, ne rougirait pas, ne serait pas niaise comme le sont beaucoup de demoiselle quand on leur demande leur main. Mais elle n'y échappa pas.

Euh... mais... faut l'accord de papa... ou de parrain aussi... enfin OUI !! Oui je le veux !!!

L'émotion sans doute, la surprise aussi.
La petit blonde était là, l'homme de sa vie agenouillé devant elle alors qu'elle ne s'y attendait pas.
Les deux jeunes gens souriaient, ne se quittant pas des yeux.

Ils en seront avertis, par contre j' ai pas de bague de fiançailles sur moi là...
Elle lui sauta au cou en riant.
On s'en fout de ça ! Je t'aime...


[Deux jours plus tard, culture de papillons...]

Maï avait besoin de calme, de silence, de réflexion. Tellement d'émotions et de questions se bousculaient dans sa tête.
Elle avait prit naturellement la direction de la plage de Saint-Pol. Le seul endroit ou elle pouvait se ressourcer complètement.
La petite blonde s'étala de tout son longs dans le sable. Son sourire permanent adressée aux nuages.
Ses fines mains plaquées sur son ventre pour mieux sentir les papillons qui y avaient élu domicile depuis la folle demande de Vossler.

Madame Vossler Azelas, Marie de Kermorial - Azelas...

Elle allait se marier à son Voss. Marie était heureuse et chamboulé à la fois
Vossler a écrit:
Sa demande avait été faite, bon d' accord ce n' était pas très protocolaire de demander directement à la future épouse, mais le jeune homme ne pouvait se retenir de lui exprimer ses sentiments plus longtemps.

Comme chaque matin, le grand brun prenait la direction du port afin de prendre la mer à bord de sa barque, histoire de ramener un paire de poissons pour gagner sa croûte. Plus loin sur la plage, il aperçut une silhouette connue, même très connue, il admirait cette chevelure blonde aux reflets dorés qu' il aimait tant de là où il était. Et c' est lentement et sans faire trop de bruit qu' il s' approchait de Marie, en quête d' un petit moment de tendresse qui ne pouvait pas faire de mal avant cette journée de travail.

S' accroupissant près d' elle, affichant un sourire aux coins des lèvres il lui disait :


Bien le bonjour belle demoiselle, la nuit fut-elle agréable ?
Mai a écrit:
Alors qu'elle était en pleine contemplation nuageuse une tête brune arriva tout sourire dans son champ de vision. Qu'il était beau !
Très agréable et toi ? Bien dormi ?
Tu as le temps de t'allonger a coté de moi avant d'aller pêcher ?


Le jeune homme s'allongea à coté d'elle sans un mot et glissa sa main dans la sienne. Rah ces mains !
Si vous saviez comme elles lui faisaient du bien ses mains. Aux moindres de ses doutes, à la moindre de ses angoisses, ses mains étaient la pour la rassurer, la cajoler.
Pour l'aider a surmonter les obstacles qui s'opposaient à elle, à eux. Doucement elle guida sa main jusqu'à son ventre le minois toujours tourné vers le très haut.

Tu les sens les papillons...? Ils n'arrêtent pas de tourner à cause de toi, ça me chatouille.

Elle tourna son jeune visage vers lui. Sourire radieux. Cherchant à garder cet instant en mémoire,
son visage, le bruit des vagues, les grains de sable collés sur ses joue mal rasé.
Moment léger, instant de repos avant qu'il ne file pêcher et elle faire semblant de tout comprendre à l'économie ducale.
Vossler a écrit:
Leurs regards se croisaient, ils se rendaient leurs sourires et les premières paroles étaient échangées :

Fort bien dorm..

N' avait-il pas eu le temps de répondre que la jeune femme lui posait tout un tas de questions :


Evidemment, j' ai tout mon temps pour toi, tu le sais bien.

Et à peine avait-il put s' exécuter que la blondinette prenait sa main dans les siennes pour la guider jusqu' à son ventre, là où elle disait avoir un bon nombre de papillons en liberté. Le grand brun ne les sentait pas vraiment, sachant très bien que ce n' était qu' une sensation, mais il voyait où elle voulait en venir.
Tout autant qu' elle, il l' aimait, plus que tout, et le lui répétait chaque fois qu' il en avait l' occasion.

Fixant son regard un instant, il passait un bras par dessus l' épaule de Marie, plaçant sa main sur sa nuque et finit par l' embrasser délicatement. Elle était celle qui l' avait fait renaître, et qu' elle avait rendu fou amoureux.
Un dernier sourire, suivi d' un baiser volé et le jeune homme lui murmurait avant de se redresser lentement :


J' espère qu' ils tourneront encore un long moment..

Passez une bonne journée, femme de ma vie.


Vossler prit ensuite le chemin qu' il avait emprunté quelques minutes auparavant, un sourire aux coins des lèvres qui ne voulait s' effacer depuis qu' elle lui avait dit "oui". Il devait écrire au père de sa douce, dès son retour du monastère, pour recevoir une réponse qu' il espérait positive pour ensuite pouvoir passer à la cérémonie qu' il attendait avec impatience.
Canela a écrit:
Canela avait passer les portes de Saint Pol aux aurores. Elle s'était mise un peu en retrait avec sa jeune jument. Elle observa un moment l'animation de la ville endormie qui s'éveille puis décida de partir vers la plage. Elle suivit un sentier comme mue par une force l'équidé dans son dos lui réchauffant la nuque de son souffle chaud. Au bout d'un moment elle arriva à l'endroit recherché et libéra la jeune jument qui parti dans un galop joyeux avant de penser à se remplir l'estomac des quelques herbes qui pouvait pousser.
La très jeune femme remonta sa cape sur ses épaules tant il faisait froid ici par rapport à là d'où elle venait. Puis s'installa dans un endroit à l'abri du vent et au sec afin d'observer le paysage.
Elle ne savait pas combien de temps elle allait rester dans cette ville et ce qu'elle allait y faire.
Mimilia74 a écrit:
L'aube, la Montfort-laval... se tient là. Pieds nus dans le sable blanchit par le gel. Elle regarde la mer, l'ocèan. Elle respire à grande bouffée... tentant de reprendre un soufle de vie. Elle a fuit. Un moment de folie elle a quitté Gwened, laissant ses enfants... ses petits qu'elle chérissait plus que tout. Dans ses bras; emmitouflée pour la protéger du froids, Solenn, la dernière, Mimilia l'allaitant encore il avait été impossible de partir sans elle. La monfort jouait les fortes devant tout le monde. Mais le monde n'était pas dupe. La paleur de la vannetaise, le terne de ses yeux, elle qui les avaient toujours eu pétillant.
La vie était un poids pour Mimilia, depuis le dècès de Lelf, elle ne trouvait de sens à plus rien.
Elle ne ressentait plus rien, absente d'elle même. Ses enfants commençaient à peine à lui manquer... le froid qui transperçait ses pieds ne la touchait même pas... le vent qui lui asséchait le visage non plus.

Elle posa Solenn dans le petit carcan de bois que Phoe avait sculpter pour Lara et Ewann. Bien pratique pour ne pas toujours avoir bébé à bras et protéger du sable.

Puis elle s'assied... resserre sa cape autour d'elle.
Et éclate en sanglots. Il fallait bien que ça sorte. De longues minutes passe, le pale soleil d'hiver monte dans le ciel... et un rayon taquine les joues Mouillés de la Montfort qui épuisée c'est endormie, l'enfant à ses cotés.
Viken a écrit:
Il était venu comme souvent se ressourcer en contemplant l'immensité de cette mer aussi changeante que troublante. La vue des flots l'apaisait.
Assis sur un rocher au plus près des vagues, son esprit se laissait bercer à la cadence du ressac. Il aimait ces moments de paix intérieur. Il pouvait repenser au passé sans céder aux regrets ou remords, imaginer l'avenir avec séreinité. La mer avait ce pouvoir de calmer ses doutes et ses peurs.

Les yeux rivés sur l'horizon, il pensa à sa belle en souriant. Il était heureux et en paix, et son amour pour elle n'avait jamais été aussi fort. Il aurait presque voulu crier son bonheur à la face de l'océan, mais son attention fut attirée par une silhouette sur la plage. Il reconnut Mimilia qu'il avait croisée en taverne un peu plus tôt. Il l'observa un moment ne sachant s'il devait aller à sa rencontre.

Pourtant, il ne bougea pas, sachant comme il était précieux parfois d'être seul en ces moments de souffrance. Il la regarda donc de loin, sentant malgré la distance le poids qui semblait peser sur ses épaules. Il ne put s'empêcher de penser que Kastell rassemblait sur l'instant nombre d'âme blessées. Pourtant, il savait aussi que de ces âmes naîtraient une force inégalable si elles devaient s'unir. Ceux qui se relèvent de leurs blessures savent mieux que quiconque où se situent les vraies valeurs de la vie.

Il la vit s'allonger auprès de son enfant. Il la laissa en paix dans son sommeil, veillant de loin à ce que rien de fâcheux ne vienne entraver ce rare moment de calme.

Il regarda à nouveau l'horizon, il était simplement bien, serein, en accord avec lui même.
Alwyn a écrit:
Alwyn était en ville cherchant a occuper ses pensées, Il se dirigea mécaniquement vers la plage, le calme des lieux aidant a la méditation. C'est la qu'il vit une silhouette familière, étendue sur le sable, dans la neige. Il s'approcha, touchant la lettre dans sa poche. Voyant qu'lle dormait, il jugea plus sage de la réveiller, le bébé était a l'abri du sable et de la neige mais certainement pas du froid. Et sa cape commencait a se gorger de neige fondue. Il glissa sa main sur l'épaule de la Monfort.

Mimi ? Réveille toi, vous allez tous les deux attraper la mort sinon... Déja maintenant si tu t'en tire sans un bon rhume, tu pourras remercier aristote...
Mimilia74 a écrit:
Mimilia était dans un reve puissant, un de ceux qui unissent les êtres morts aux vivants, un de ceux qui l'espace d'un instant vous fait revivre le bonheur. Ils étaient tous ensemble... heureux.

Mimilia sentit une main se poser sur son épaule... elle se sent brassée, secouée... elle émerge de son reve doucement. Elle ouvre les yeux. Un ange blond tiens.

Al...Alwyn... Qu'est-ce que mais... je... Oh par Aristote !
Je ... je me suis assoupie...

Un rhume... mais non... jsuis solide.


C'est alors qu'elle emergea totalement...

Solenn... Elle se retourna vivement... l'enfant dormait... Mimilia la tira contre elle et la plaça sous sa cape.

Si ton pére me voyait il m'assassinerait...

Elle leva la tête vers Al.

Décidèment tu es toujours là quand je suis plus bête que la moyenne... Trugarez... tu es angélique.
[/quote]
Alwyn a écrit:
Al...Alwyn... Qu'est-ce que mais... je... Oh par Aristote !
Je ... je me suis assoupie...


Oui, en plein vent et au milieu de la neige... A croire que tu as couru jusqu'ici sans t'arreter...

Alwyn rit doucement.

Un rhume... mais non... jsuis solide.

Mouarf, je doit avoir un ptit remontant sur moi... Au cas ou

Alwyn fouille dans son sac, écarte la cage, le tabouret, la mandoline, la multitude de noix pour finalement sortir une bouteille de chouchenn.

Si ton pére me voyait il m'assassinerait...

Décidèment tu es toujours là quand je suis plus bête que la moyenne... Trugarez... tu es angélique


Le blond regarde gentiment Mimi, dissimulant un leger trouble. Il n'avait jamais su gérer les compliments...

On a tous le droit a nos moments de faiblesse, après c'est le role des amis de nous aider a tourner la page...

Il sourit doucement et tend la bouteille a la femme.

Tiens, réchauffe toi, mais ne t'avise pas de te noyer dedans, ca je l'interdis formellement ! On va se trouver un endroit pour se réchauffer qu'on puisse discuter tranquillement sans geler sur place. En parlant de ca, retire donc ta cape elle est trempée, je vais te passer la mienne.

Et donc rapidement il dégraffe sa propre cape.
Mimilia74 a écrit:
Mimilia se reveillait doucement... Solenn coller tout contre elle. Elle émergeait.

Ah un petit remontant tu sais bien que je ne dis jamais non.

Mimilia se mit à rire. Décidément elle passait du rire aux larmes en ce moment. Puis elle redescendit sur terre en regardant Solenn.

Je sais... Alwyn... mais je crois qu'un mére de famille, et une femme forte comme je suis censé l'être n'a pas le droit de flancher...
J'aimerais bien la tourner cette satanée page !


Il lui tendit alors la bouteille.


Ah ça c'est une idée...
Me noyer dedans mais que nonnn tu sais bien qu'il m'en faut une bonne rasade déjà !

Mimilia but une gorgée, redonna la fiole à Alwyn. Elle frissonna. Et elle commença à se relever doucement quand il parla d'aller se trouver un endroit au chaud.

Nonnn Non... garde ta cape... tu vas attraper la mort... et je veux pas te perdre toi aussi... Puis faut bien que j'assume... trouvons un bon feu de cheminée va...

Elle passa sa main sur le visage d'Alwyn et lui fit une rapide bise sur la joue.

Trugarez d'avoir été là.

Connais-tu mieux la ville que moi ? On va où?
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty4/2/2011, 00:50

Alwyn a écrit:
Je sais... Alwyn... mais je crois qu'un mére de famille, et une femme forte comme je suis censé l'être n'a pas le droit de flancher... J'aimerais bien la tourner cette satanée page !

Alwyn sourit doucement.

Cela fait combien de temps, si ce n'est pas trop te demander ? Désolé, je suis pas très au courant, j'ai appris en débarquant a vannes...

Ah ça c'est une idée...
Me noyer dedans mais que nonnn tu sais bien qu'il m'en faut une bonne rasade déjà !


Alwyn but lui aussi une gorgée, faisait vraiment froid...

Nonnn Non... garde ta cape... tu vas attraper la mort... et je veux pas te perdre toi aussi... Puis faut bien que j'assume... trouvons un bon feu de cheminée va...

Alwyn hésite puis remets sa cape.

D'accord mais on se depeche... Sinon c'est toi qui va attraper la mort...

Alwyn rougit légèrement .

Trugarez d'avoir été là.

Digarez, c'est normal...

Connais-tu mieux la ville que moi ? On va où?

Je doute de la connaitre bien... Mais je sais que l'auberge ou j'habite en ce moment n'est pas loin. On peut s'y rendre si tu veux.
Mimilia74 a écrit:
Mimilia commença à se mettre en route... doucement au coté d'Alwyn...

Et bien il est décédée en septembre... ça commence à faire quelques mois...

Gros soupir. Puis la Montfort enchaine sur un autre sujet.

Vouiii, l'auberge ce sera trés bien. Peut être même qu'ils auront une chambre pour Solenn et moi.

Doucement ils prirent le chemin.

Cela fait du bien de prendre l'air, de sortir des endroits connus... kastell me semble sympathique... voir des têtes qu'on ne voit pas souvent. D'ailleurs... ça fait plaisir de te voir un peu plus... l'autre jour à Vannes, ici aujoud'hui... on ne s'est jamais croisé autant.


Mimilia retrouvait le sourire petit à petit, entre ses joues rosies par le froids, mais elel commençait à greloter.
Alwyn a écrit:
Et bien il est décédée en septembre... ça commence à faire quelques mois...

Vouiii, l'auberge ce sera trés bien. Peut être même qu'ils auront une chambre pour Solenn et moi.


Il la laissa détourner la conversation, comprenant que meme si elle avait répondue, Ce n'était pas le sujet sur lequel elle était le plus a l'aise... Et c'est donc ainsi qu'ils se mirent en chemin.

Cela fait du bien de prendre l'air, de sortir des endroits connus... kastell me semble sympathique... voir des têtes qu'on ne voit pas souvent. D'ailleurs... ça fait plaisir de te voir un peu plus... l'autre jour à Vannes, ici aujoud'hui... on ne s'est jamais croisé autant.

Alwyn sourit doucement

Du temps ou j'habitais a vannes, on se croisait presque tout les jours... Que ce soit en halle ou en taverne... C'était le bon temps... Mais je concède que voir de nouvelles personnes est un bien.

Jetant un oeil a son interlocutrice pour ne pas se laisser happer par ses pensée, il remarqua qu'elle grelottait. Le blond soupira et pesta en silence contre son entetement. Il dégraffa sa cape et la passa par dessus celle de mimi tandis quue le vent le mordait violemment. Ca serait surement moins efficace, mais c'était mieux que rien...

Et je ne veux pas entendre de plainte, ca sert a rien de te ramener a l'auberge si tu me claque entre les doigts... Qu'est ce que je dirais a roxanne moi après hein ?

Alwyn sourit doucement.
Mimilia74 a écrit:
Mimilia hocha la tête, effectivement à Gwened ils se croisaient... c'était le bon temps... bien qu'elle croit se souvenir que leurs échanges n'étaient pas toujours des plus roses. Elle en sourit. Et sans qu'elle puisse dire un mot elle se retrouve avec une cape sur les épaules.
Maisss ...

Elle referme son bec... aucune plainte qu'il a dit. Bon d'accord cette fois j'obeis... mais ça se paiera !

Elle hoche la tête en signe d'assentissement.

Oh... Roxanne... Moui... ce serait pas chose aisée à dire.

La montfort omet soigneusement de dire qu'elle n'a pas prévenu sa chére nièce de sa fuite vers l'est... Oups... un oubli ?

Cheminant en bavassant ils arrivent à la porte de l'auberge. Mimilia entre rapidement, salue l'aubergiste occupé et se faufile jusqu'à la cheminée.... elle y étant les deux capes contre une chaise. Et s'accroupit à terre à même le dallage chaud ... Solenn dans les bras... Elle installe ce petit monde au chaud sur une couverture... Elle dort. Puis se releve et cherche Alwyn des yeux. Elle s'est tellement précipité pour sécher la cape du blondinet et réchauffer sa fille qu'elle n'a pas fait attention si il suivait... Elle l'appella doucement pour ne pas dé9ranger les autres pensionnaires.

Al ??
Alwyn a écrit:
Ils entraient donc dans l'auberge et Alwyn marcha tranquillement vers l'aubergiste et attendit qu'il ait fini pour lui demander deux chopes de Prunavampi. Lorsqu'il se retourna, Mimi avait disparu.

Hein ?

Il la chercha un peu des yeux et ne la trouvant pas parmi les clients il entreprit de faire un ptit tour pour la retrouver.

Al ?

Il entendit l'appel etouffé en provenance de la cheminée et rit.

J'arrive Mimi.

Marchant en évitant de bousculer trop de personne, il finit par arrivera coté de la cheminée. Le blond s'assit a coté de Mimi en tendant une chope vers elle.

Tiens, j'ai été chercher ca.
Canela a écrit:
Canela longea la côte et vit un couple sur la plage au loin. Ne voulant point les déranger d'un signe de tête la blondinette indiqua à sa louve de se faire discret et prit un autre sentier qui mena à un endroit reculée mais qui offrait une superbe vue sur la mer. Canela s'installa à l'abri du vent contre un arbuste et replia ses jambes près d'elle. Sa louve vint se coucher à ses pieds sagement. La blondinette aux yeux verts fixa l'immensité de la mer et se mit à songer à un autre regard aussi fascinant que ce paysage. Elle se demandait si il aimait lui aussi se promenait par ces chemins pour venir y contempler le paysage et si elle l'y croiserait.
Mimilia74 a écrit:
Mais où est-ce qu'elle avait bien pu perde Alwyn... Bizarre Bizarre vous avez dit Bizarre?
Mimi le cherchait des yeux, tout en gardant un oeil sur sa chipie de fille. C'est alors que ses yeux tombérent sur la silhouette d'un serveur particulier qui fondait la masse jusqu'à elle une choppe à la main

" j'ai été chercher ça"

Quelle grande Idée! Il fait soif tu ne trouves pas !
Mimilia se permet allégrement de déplacer la table de bois au plus prés de la cheminée, de même avec la chaise et s'assied.
Là on aura plus chaud !
Mimilia sourit. Elle leve les yeux vers Alwyn...
Encore mille fois Merci... je serais gelée sans toi. Remarque vous auriez été débarrassé hein.. bref.
Gwilherm a écrit:
Gwilherm passait le plus clair de son temps libre à arpenter les côtes découpées de Bretagne, celles-là même qui lui avaient tant manquées lors de son exil au-delà du Couesnon. À l'aube ou à la brune, le Bréhatin admirait la mer, calme ou démontée... il pouvait rester là des heures durant, assis sur un rocher ou bien marchant le long de la grève fleurie d'ajoncs.

Ce jour là d'hiver, il n'y avait nulle fleur et la nuit commençait déjà à tomber mais il discernait toujours clairement les silhouettes. À quelques pas devant lui se dressait un arbuste et il lui semblait bien qu'au dessous de celui ci se tenait une jeune femme, installée calmement là, les cheveux blonds comme les blés aux vents. Il s'approcha lentement, sans qu'elle le voit car elle ne lâchait pas l'horizon des yeux... ce fut l'animal à ses pieds que Gwilherm n'avait pas vu qui l'accueillit, ce qui eut pour effet de le faire reculer d'un pas.


Gast ! Ur bleiz !

Gwilherm n'avait guère l'habitude de croiser des loups, aussi se tenait-il sur ses gardes, attendant que sa probable maitresse ne le calme.
Canela a écrit:
Les yeux rivés sur l'horizon suivant le mouvement des vagues comme hypnotisée. Écoutant les murmures du vent lui contant tant d'histoires. La Blondinette n'avait pas vu Gwilherm s'approcher d'elle tant elle était absorbée par le paysage et ses pensées.
Ce fut Bella encore louveteau qui le vit venir à elles. La petite louve se leva et fila comme une flèche à la rencontre de cet homme inconnu mais sans la moindre agressivité pour lui. Canela sorti de ses songes et tourna son regard vert intense vers le pauvre Gwilherm qui semblait si peu rassuré face à la démonstration trop excessive de joie de la jeune louve. Bella sautée sur place et jappait de joie ce qui étonna fort la petite blondinette. Sa louve était habituellement peu démonstrative face à un inconnu mais là c'était tout l'inverse.

Plaçant son index et son pouce en cercle contre ses lèvres Canela fit retentir un sifflement sec et court. La louve se figea sur place et s'assit face à Gwilherm. La blondinette fit retentir un sifflement plus long et plus doux ce qui provoqua chez la jeune bête un levée de sa patte droite en signe de bonjour encore très pato.
Puis Canela siffla deux fois sèchement et la louve reposa sa patte et tourna sa tête vers sa maitresse avant de revenir se coucher à ses pieds.
Canela leva enfin ses yeux verts vers Gwilherm croisant ainsi son regard et lui sourit ravie de le voir ici.


Bonjour Gwil. je te pries de bien vouloir pardonner Bella. Elle est encore jeune et vive.


Sans le lacher du regard elle se décala un peu de sous son abri fait par l'arbuste et espéra qu'il viendrait la rejoindre en s'asseyant près d'elle. Bella non plus n'avait pas quitté Gwilherm des yeux et remuait la queue tant elle aurait bien aimé jouer un peu avec l'homme. Elle poussait d'ailleurs un bâton vers lui.

Qu'est ce que cela signifie "Gast ! Ur bleiz !"?
Gwilherm a écrit:
L'animal n'était pas si féroce que la nuit tombante l'avait laissé supposer, loin de là, mais il n'en demeurant pas moins qu'il ne s'agissait pas d'un simple chien... pourtant, ce jeune loup était rudement bien dressé par sa maitresse, que le Bréhatin reconnut sitôt qu'elle se retourna vers lui. Il relâcha alors le manche de son épée auquel il avait par réflexe porté la main et sourit à Canela.

Canela a écrit:
Qu'est ce que cela signifie "Gast ! Ur bleiz !"?

Noz vat Canela ! Eh bien, rien de bien original, si tu oublies le premier mot qui n'est d'un intérêt littéraire que fort limité, le reste signifie simplement "un loup !"

Il rit légèrement puis reprit :

Tu ne m'avois pas dit que tu en avois apprivoisé un... enfin une, c'est cela ? Sois rassurée, elle est toute excusée car c'est la tienne !

Après avoir fait des joies comme un chien, la louve s'était calmée sur une simple remarque de sa maitresse au point que le jeune homme en restait pantois.

Bien dressée est celle-ci ! Elle semble très affectueuse et joueuse, jamais je n'ai vu un loup comme ça, en même temps ça court plus les bois que les rues et, à vrai dire, je fais plutost l'inverse !

Pendant qu'il parlait à la jolie blonde, la jeune bête poussait à ses pieds un bâton à ses pieds en remuant la queue, attendrissant davantage Gwilherm, qui se pencha pour le ramasser puis s'adressa à la louve :

Petra 'ri ? C'hoari ?*

Il balança alors le bâton à bonne distance, mais pas trop non plus pour ne pas la perdre de vue dans la nuit de plus en plus sombre puis une fois que la louve eut détalé, Gwilherm vint s'installer auprès de la jeune femme et lui sourit doucement.

Tu viens souvent ici ?

*Que veux tu ? Jouer ?
Canela a écrit:
Canela était très surprise de la réaction inhabituelle de sa jeune louve. Si ce n'est sa couleur gris et fauve sous le ventre très caractéristique on aurait pu croire un jeune chien qui accueille son maitre. Et cette volonté qu'elle avait de vouloir jouer avec cet homme qu'elle ne connaissait pas fit sourire la blondinette. Canela écouta et observa les moindres gestes de Gwilherm en souriant tant dis que la louve attira comme elle peut l'attention. Finalement il prit le bâton et le lança au loin, répondant ainsi au désir de la jeune louve qui fila, et vint s'installer près de la jeune femme. Le fixant de ses yeux verts un sourire malicieux sur les lèvres.

En effet je ne t'avais pas dis avoir une jeune louve. Et il y a encore d'autres qui te restes à découvrir sur moi. Si tant est que tu le souhaites. Et inversement je crois.


La jeune louve revint déjà vers eux et posa le bâton aux pieds de Gwilherm ignorant totalement sa jeune maîtresse pour le coup. Le canidé était trop heureuse d'avoir trouver une autre personne pour jouer avec elle. Canela sourit à la louve et continua d'observer fixement Gwilherm.


Je viens par ici dès que je le peux. Toujours seule hélas. On dirait que bella t'aime beaucoup. Sais-tu que les loups sont les créatures les plus fidèles et qu'ils sont capables de sonder l'âme des humains pour y trouver ceux qui sont de valeurs? C'est du moins ce que l'on m'a toujours dit.
Idana a écrit:
Sur le chemin de la grange, elle avait retrouvé aussi celui de la plage, et en cette fin de journée maussade et froide, Idana se découvrait mélancolique.

Tu changes ma gueuse, la mer te déplaisait !
Je voulais seulement me rappeller des souvenirs
Souvenirs de quoi ? de crabe ou d'eau salée ?
Non ... répondit elle d'une toute petite voix .. de ma vie !

Quelle vie ? eut elle envie de rajouter, ce peu de vie que j'avais découvert ?... avant mon arrivée à Fougères je n'ai pas vécu ... juste survécu, et aujourd'hui je me retrouve au même point !

Elle s'assit sur le sable humide, indifférente au vent glacial qui tourbillonnait sur son corps encore plus menu qu'avant. Elle ne voyait plus l'horizon, plongé dans un brouillard aussi épais que celui qu'elle avait dans la tête. Mais qu'importe !

Où sont les éclats de rire, les sourires, la foi en l'avenir ? Ils ont disparu dans ce monastère et dans la solitude qui est la sienne désormais.

Tu perds espoir ma gueuse ?
Je t'ai pas sonné toi laisse moi !
Je veux juste t'aider

Idana hausse les épaules, remonte ses jambes sous son menton et enserre ses épaules de ses mains, resserrant la cape qui la recouvre.
Arkazhot a écrit:
Apres les péripéties de la nuit passée, Arka avait de bon matin envie de
contempler l'horizon bleu azur de la mer. Il mit donc le cap sur la plage et
s'installa sur le sable fin a contempler l'horizon, un quignon de pain entre les
dents et le vent qui, comme à son habitude sur cette plage, jouait la
symphonie politaine des moments de bonheur simple.
Bellehelena a écrit:
Belle, de passage dans la ville, était arrivée il y a quelques jours. Partie sur un coup de tête avec ses enfants, elle était un peu déboussolée n'ayant plus l'habitude de voyager. Malgré le froid, ils avaient tous les trois décider d'aller faire un tour vers la plage, paysage que ses enfants n'avaient vu qu'une seule fois, ici même il y a quelques années de cela.

Quelques pas dans le sable et les deux enfants jouaient déjà à se poursuivre et à courir vers la mer. Ils avaient bien grandi ses deux marmots... Elle marchait, nostalgique, ressassant les événements. Elle ne fit pas trop attention aux quelques personnes présentes sur la plage mais un homme assis par terre attira son attention. " Il ressemble à Arka", pensa-t-elle . N'étant pas sûre, elle s'avança doucement. Cela faisait déjà quelques temps qu'elle ne l'avait pas vu et depuis qu'elle était ici elle n'avait pu le croiser.
A quelques mètres de lui, elle fut certaine. Elle sourit et s'avança tout doucement pour lui faire peur mais les enfants arrivèrent près d'elle en courant et criant.


Maman, maman ! Regarde comme c'est beau !
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty4/2/2011, 00:55

Arkazhot a écrit:
Un brusque bruit d'enfants sortit Arka de sa torpeur, il se retourna
vivement pour voir deux petites frimousses connues se diriger au grand
galop vers lui. Il attrapa les deux d'un coup par la taille pour les
embrasser.

"Maelle, Ewen, comme vous avez grandis... Cela fait... si longtemps"
Dit-il
en caressant la douce chevelure des enfants.
"Je suis très heureux de vous revoir !"

Il se leva alors pour admirer la finesse des traits de son amie.

"Ma chère Helena, je ne peux te dire ô combien mon cœur est heureux
de pouvoir te revoir."


Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras pour l'embrasser. S'écartant un
instant :

"Je vois que les années n'ont aucune prise sur toi, tu restes éblouissante
et splendide ma chère amie!"


Faisant une boucle avec sa chevelure grisonnante :

"Je ne peux en dire autant, l'age m'use plus que de raison. Mais enfin, je
tiens encore sur mes deux jambes"

Ils s'installèrent sur le sable pour regarder les enfants jouer près de la mer.

Apres un petit instant a contempler les vagues.

"Comment te sens tu, comment vas tu ? J'ai souvent prié pour toi et les
enfants pendant mes voyages. Je me demandais comment vous alliez et
ce que tu faisais".
Bellehelena a écrit:
Elle sourit, en voyant la scène. C'est vrai qu'ils avaient bien grandi ses bouts de chou. Elle sortit de ses pensées quand il vint vers elle

Je suis heureuse aussi de te revoir ! J'ai l'impression que cela fait des siècles.

Elle le trouvait changer, les voyages pensa-t-elle. Elle le remercia d'un sourire pour ses charmants compliments.

Je te rassure, les années ont bien une prise sur moi mais c'est que je fais tout pour le cacher ! Et puis toi non plus, tu n'es pas si vieux quand même.

Elle le suivit pour s'asseoir tout en calculant, Maëlle avait eu 10 ans en septembre, Belle devait donc en avoir 30. Elle n'y avait jamais prêté attention, seuls ses enfants comptaient, l'âge n'était rien.

Elle observait la mer capricieuse, elle regrettait soudainement de ne pas être venu plus tôt. Elle regarda Arka lui poser tout un tas de questions


Je te rassure je vais bien. La vie ne m'a pas fait de cadeaux, je m'en remets petit à petit. Je suis plus inquiète pour l'état de Rohan, c'est désastreux. J'ai l'impression qu'elle meurt à petit feu...pff avec un maire qui ne connaît rien à la Bretagne.

Cela faisait des semaines qu'elle gardait sa colère, voir Rohan comme ça la dégoûtait, cette ville si chère à son coeur mais elle chassa vite ses pensées.

Je pensais souvent à toi aussi, je me demandais dans quel pays, dans quelle ville tu étais et si tu y trouvais ton bonheur.... Ses voyages, c'est pour quoi ? Te changer les idées ou juste voir à quoi ressemble nos voisins ?

Elle ramena ses jambes contre elle, le froid du à l'immobilité la gagnait, elle n'avait plus l'habitude de rester dehors l'hiver. Elle regarda Arka en fronçant les sourcils

Tu ne veux pas marcher un peu ? Je vais plus pouvoir bouger si je reste assise dans le froid, tu sera obliger de me traîner pour me ramener à l'auberge !
Arkazhot a écrit:
Avant de repondre, il se leva et tendit la main à son amie comme pour l'inviter et l'aider
à se lever... Il fixa un instant la prunelle eclatante des yeux de son amie.

"Tu as raison, une petite marche nous fera le plus grand bien, je te proposerais bien de
monter aux sommets des falaises"
Il designe alors du doigt les falaises de droite qui
bordent la plage.

"Il y a un chemin pas trop escarpé, ce qui est tres bien pour les enfants... Et puis en
haut, il y à la vue sur toute la bourgade de Saint Pol. Avec cette lumiere, ca n'en sera
que plus resplendissant."


Alors qu'il ramassait ses affaires, il confia a son amie :

"J'ai deja croisé quelquefois cet étrange maire que vous avez à rohan, il m'a parut
bien curieux et j'avoue..."
Il fit alors une moue dubitative

"ne pas avoir bien souvent des opinions convergeantes aux siennes..."

C'etait effectivement le moins qu'il pouvait dire.

"Ses récentes et fracassantes interventions aussi bien au chateau qu'en place publique
me font croire que ce n'est pas quelqu'un diplomate, ni meme réfléchi... Apres... ce n'est
que mon humble avis de voyageur"


Alors qu'il remit son infatigable besace en bandouliere, les enfants revinrent vers le
couple d'amis. Il reprit alors le fil de la discussion :

"J'ai traversé de nombreux pays, de la bretagne à l'europe germanique, jusqu'au
confins orientaux de la pologne en passant par les pays balkans et l'angleterre. Mon
prochain voyage, je le destinerais surement à la péninsule iberique. Mais je ne suis
encore pas parti..."

"J'aime tout simplement à voyager, voir des paysages nouveaux, rencontrer des
populations lointaines, me dire que demain ne sera pas comme aujourd'hui... Je sais
que cela peut paraitre étrange, mais j'avoue y trouver une bonne part de satisfaction."

Puis il ajouta un peu moins fort

"Cela comble aussi tres certainement un manque... Enfin tu connais bien cela
aussi..."


Ils commencérent à se mettre en route

"Et puis non... je ne te trainerais pas à l'auberge nom de nom d'Aristote... Ma demeure
est suffisemment grande pour que vous puissiez y loger sans que nous nous marchions
dessus. "

Il designa le chemin vers la falaise du bout du doigt,

"On y va? ou tu preferes qu'on aille se rechauffer avec un bon grog à la prune de saint
pol ?"
Bellehelena a écrit:
Belle écoutait son ami parler, elle jetait un d'oeil de temps en temps vers les enfants qui s'étaient calmés et qui marchaient en se racontant des histoires. Elle le comprenait si bien, ce manque, elle le comblait grâce à tous ses petits orphelins qui faisaient sa joie de vivre. Elle sourit en pensant à eux, elle n'avait plus l'habitude de les quitter. Elle soupira quand il lui annonça qu'ils logeraient chez lui.

Tu vas réussir à supporter ces deux petits monstres ?! Ewen devient un homme tu sais, il va devenir apprenti charpentier et il est un peu maladroit ces temps-ci, grognon qui plus est.

Elle rit malgré elle, elle taquinait souvent son fils.

Mais je suis sûre que les enfants vont préférer une maison à une auberge, enfin surtout moi.

Elle regarda la falaise, la curiosité la domina, elle avait envie de voir la ville d'en haut

Marchons, on prendra le grog à la prune en rentrant pour nous réchauffer. Et puis ça ne nous fera pas de mal. Tu restes en Bretagne pendant longtemps ou tu es rassasié de voyages pendant quelques temps ?

Ils continuaient à marcher, elle commençait à sentir la montée dans les jambes mais l'air était tellement agréable qu'elle n'y prêtait pas attention. Maëlle vint lui prendre sa main alors qu'Ewen marchait devant. Elle regarda Arka et se dit que la marche ne devait pas lui causer de problèmes.

Tu vas supporter la montée papi ou faut qu'on t'aide ?

Belle rit alors que Maëlle couru rejoindre son frère. Belle se reprit pour parler

Ca a leur fait du bien de voir autre chose que les alentours de l'orphelinat, je suis un peu renfermée depuis quelques temps, il n'y a plus beaucoup de gens que je connais à Rohan alors de te voir me fait d'autant plus plaisir.

Sentant les muscles de ses jambes travailler elle lui demanda en souriant pour éviter de grimacer

C'est encore loin ? Je suis plus habituée ...[/i]
Arkazhot a écrit:
"Ohh oui je pense supporter tes deux petits monstres, tu sais, je crois
qu'il n'y a guère mieux que des enfants qui s'amusent pour apporter un
grand sourire dans le cœur des hommes. Ils ont en plus la faculté de te
faire oublier toute la routine de la vie."


Arka se souvint alors des longues années qu'il avait passé avec son frère et
son oncle durant sa jeunesse. Ces heureuses années étaient derrière lui, il
le savait. Et à mesure qu'il vieillissait il sentait la solitude l'étreindre
constamment. Il reprit comme pour chasser ses sombres idées :

"J'espère que mon logis vous conviendra, j'y ai refais quelques
aménagements pour le rendre plus pratique et agréable. Deux grandes
chambres sont disponibles et puis, j'ai éclairci la salle de repas."


Ils commencèrent à se mettre en route vers le haut de la falaise

"Je pense rester quelque temps en bretagne, j'ai pas mal de petites
choses à faire et terminer. Je..."
il s'éclaircît la voix
"Je suis en train d'écrire un recueil de voyage, et je dois trouver un
monastere qui accepte de le reproduire en plusieurs exemplaires. Mais
avant cela, je dois terminer de l'écrire. J'ai donc pas mal de temps avant
de repartir"


La monté etait un peu plus abrupte que dans son souvenir et Helena un
brin facétieuse, lui lança un petit pique, il répondit le sourire aux lèvres :

"Papi s'en sort bien comme il peut... Et Belle Mamie? Tu verras la vue en
vaut vraiment la peine."


Alors que Maëlle rejoignit son frere, Arka tendit la main à son amie pour
l'aider à monter. Il la fixa un bref instant dans les yeux :

"C'est vraiment un plaisir partagé, je... je suis très heureux de ta présence
à Saint Pol. Ca me change de mon quotidien de vieux solitaire..."


Il la guida par la main sur le sentier, lui indiquant du doigt les pierres
instables.

"On y est presque, encore un petit effort..."
Bellehelena a écrit:
Belle accepta la main d'Arka volontiers, elle avait hâte de voir la vue. Ils continuaient de monter quand Maëlle et Ewen leur fit des signes pour qu'ils se dépêchent de les rejoindre, ils étaient arriver en haut de la falaise. Belle accéléra alors le pas pour pouvoir rejoindre ses enfants.

Arrivée tout en haut elle s'appuya un instant sur l'épaule de son fils pour souffler


Regarde Maman, on voit toute la ville et de l'autre côté il y a la mer !

Belle releva la tête et sourit en voyant ce décor, elle n'avait jamais vu une ville de si haut, on voyait juste le toit des maisons et des points noirs qui laissaient deviner une activité des habitants.

C'est magnifique...

On voyait loin aussi, elle arrivait même à apercevoir la route par laquelle ils étaient arriver. Elle se retourna pour voir la mer, aucune terre n'était en vue. L'eau scintillait, elle était en extase devant ces décors magnifiques. Elle regarda alors Arka.

Je comprends pourquoi tu voulais nous emmener jusque ici. Ca vaut le coup.

Maëlle vint se coller contre elle à cause du froid, l'air étai plus vivifiant ici et le vent plus fort aussi. Belle se rendit compte qu'elle avait froid, elle serra sa fille contre elle.

Il ne faudrait pas qu'on reste trop statique, on va vite être malade sinon ! Je suppose que l'été, le spectacle doit être encore plus beau surtout si le soleil se couche. Tu viens souvent ici ?
Arkazhot a écrit:
Ils étaient arrivés au sommet par le sentier. L'air vivifiant mais frais pour
ne pas dire froid se blanchissait devant la bouche de chacun. Le ciel bleu
limpide donnait un éclat éblouissant à la neige. L'activité de Kastell Paol
transparaissait au loin. La brume habituellement sur la ville s'etait déplacée
sur la mer et se dissipait dans le ciel, créant un complet dégradé de bleu et
blanc. Au loin, dans les terres, le meme phénomène, vert cette fois ci, de
produisait sur la foret et ses arbres massivement chargés de neige.

Le froid faisait frissonner tout ce petit monde. Alors qu'Helena s'extasiait de
la vue, Arka à ses cotés, glissa sa veste sur les épaules de son amie.

"Oui, j'aime beaucoup cet endroit pour la pureté du paysage qu'il dégage.
J'aime effectivement à m'y promener en été, avant le lever du jour. On
voit comme la mer s'embraser alors que le soleil se leve..."


Il sortit une fine couverture de sa besace et en recouvrit les enfants...

"On va pas tarder a rentrer les enfants, je ne voudrais pas que vous
preniez froid."
Il se tourna vers son amie

"Je vois que comme moi, tu aimes a admirer les paysages. Je dois t'avouer
que je serais curieux de t'emmener en voyage. Je suis sur que comme moi
tu es très sensible à la beauté que la nature peut nous offrir."


Il regarda son amie d'un regard interrogateur en souriant.

"Qu'en penses tu?"

Puis...

"Aller... on va redescendre avant d'être complètement transformés en
cube de glace"


Les enfants passant devant, il tendit sa main à Bellehelena pour la
descente.

"On va rechauffer tout ce petit monde à la maison."
Bellehelena a écrit:
Belle remercie Arka pour son manteau, elle fut encore plus surprise de le voir sortir une couverture pour les enfants. Ewen qui voulut faire son fier préféra laisser la couverture à sa petite soeur. Belle ricana et secoua la tête en pensant que les jeunes hommes sont parfois idiots. Elle écouta Arka lui parler des voyages.

J'aimerais voyager... mais cela prend du temps et je devrais laisser l'orphelinat pendant un temps incertain. Je ne sais pas, il faudrait que je réfléchisse.

Elle le suivit pour redescendre et accepta volontiers sa main. Elle en profita pour regarder une dernière fois ce décor magnifique. Elle resserra le manteau contre elle mais elle s'inquiéta que son ami n'ait froid

Oh... tu m'as prêté ton manteau mais toi tu n'as pas froid ?

Elle le regarda, le regard interrogateur
Arkazhot a écrit:
Il serra plus fermement la main de son amie,

"Non..., je pourrais te dire que j'y suis habitué, mais ca n'est pas juste...
En fait, je n'y fais tout simplement pas attention. Je..."


La phrase resta en suspens, alors qu'ils se dévisageaient. Il la prit alors
dans ses bras.


"Je..."


Tu pourras faire milles discours, il y aura un moment ou tu devras te
jeter à l'eau. Les petites attentions respectives que vous vous portez l'un a
l'autre, la compagnie respective de l'un ou l'autre que vous recherchez,
montre qu'il y a cette petite étincelle entre vous... Aller, à la flotte
papy...


Son visage s'approchait dangereusement de celui d'Helena alors qu'il la
tenait doucement prêt de lui.

Il finit par déposer ses lèvres sur celles très suaves d'Helena...

La chaleur lui monta aux joues alors qu'il l'etreignît avec tendresse.
Gwilherm a écrit:
[Sur la côte... loin des amoureux, pas question de les déranger !]

Ses yeux glaz un peu perdus en direction des vagues, Gwilherm regardait la mer se retirer lentement... mais ses pensées étaient ailleurs. Il ne comprenait pas, il avait bien ressenti cette petite étincelle, celle qui change tout et fait pétiller les yeux... cette étincelle pouvait-elle ne pas être partagée ? Il n'en savait rien dans le fond mais tâchait de trouver une réponse à cette question qui ne pouvait en avoir...

Un bruit violent se fit soudain entendre et le sortit de ses songes éveillés. À quelques mètres de lui, une mouette et un goéland se battaient avec rage pour un morceau de poisson mort... au bout de quelques minutes, le goéland s'envola avec le poisson comme trophée, laissant là son infortuné adversaire. Gwilherm s'approcha alors sans bruit pour ne pas effrayer l'animal blessé, qui avait perdu des plumes dans la bataille, au propre comme au figuré... Il hésita un instant quant à ce qu'il devait faire puis se décida finalement à ramasser la pauvre bête afin de tenter de la remettre sur pattes ! Il en profita aussi pour prendre les quelques plumes qui jonchaient le sable, puis rentra chez lui afin de soigner les blessures de la mouette.
Bellehelena a écrit:
Belle fut surprise qu'Arka la prenne dans ses bras mais elle se laissa faire malgré le rouge qui lui monta aux joue, fort heureusement le froid avait déjà rougi ses joues. Elle lui sourit alors qu'il essaya de lui parler

Oui ?

Elle jeta un rapide coup d'oeil vers les enfants qui avançaient toujours. Quand elle tourna sa tête elle se trouva nez à nez avec le visage d'Arka qui l'embrassa. Peu surprise, elle n'hésita pas à lui rendre son baiser, baiser qui lui donna des frissons. Sur le coup elle ne sut pas si c'était le froid ou la promesse d'un futur plus heureux.

Elle se recula un peu pour le regarder et lui sourit. Elle ne pensait pas que cela se réaliserait un jour et pourtant... Elle le regarda encore un instant et regarda si les enfants étaient toujours à porter de vue. Elle fit signe à Arka


On ferait mieux de redescendre, ils vont nous semer...

Elle prit sa main pour qu'il redescende, le sourire toujours aux lèvres

Eh les petits monstres, attendez-nous !
Arkazhot a écrit:
Le temps resta en comme en suspens. La sensation d'un cœur qui s'était
arrêter de battre. Alors qu'elle répondit alors à son étreinte passionnée, le
sang affluait tout d'un coup à son cerveau.

Alors qu'elle se recula, Arka put admirer le visage d'Helena, la délicatesse
des ses traits, la grâce de ses formes et la prestance qu'elle avait. Il avait
souvent imaginé ce visage à ses cotés durant les dures nuits lugubres de
voyages pour se donner du courage.

Il adressa son sourire le plus radieux alors que le soleil illumina de ses
rayons froids le visage de Belle. La lumière accentua le contraste
singulier entre les joues empourprées et la neige.

Elle tourna la tête pour observer les enfants

"Tu as raison... redescendons, mais... ca va etre dur depuis mon petit
nuage..."


Un rapide clin d'œil doublé d'un éloquent sourire...

Elle lui prit alors la main pour redescendre. Appréciant cette heureuse
initiative, Arka se laissa guider sur le chemin de descente.

"Je pense que... on va laisser les enfants à la maison, on prendra bien
un verre ou deux... c'est marée basse !"


Petit rire de circonstance pour réconforter deux cœurs solitaires
savourant à nouveau une très agréable présence...
Canela a écrit:
Canela arriva sur la plage sur le dos de son étalon Indomable et accompagnée de sa louve. Comme s'il le magnifique animal avait comprit qu'il allait repartir sur les routes il se contenta de marcher au pas calmement le long du rivage gonflant ses naseaux de l'eau marin. La jeune femme observa le paysage non sans une point de nostalgie dans son cœur. Elle était partagée entre la nécessité de partir et la tristesse de laisser des êtres qu'elle commençait à connaitre et qu'elle appréciait. Mais si elle ne voulait pas que son cœur ne soit d'avantage meurtri il lui fallait s'éloigner un peu. Sinon elle craignait de changer dans son cœur et son âme. Elle profita donc au maximum de cette balade sur la plage de kastell.
Pelotine. a écrit:
Il était tôt et le soleil pointait a peine le bout de son nez.
Pelo avait l'impression de voir rappliquer toute la Bretagne a Saint Pol et son besoin de se retrouver commençait a l'envahir dangereusement.
Elle avait retiré ses bottes , et de ses pieds nus elle marchait dans le sable froid , la mer remontait engloutir ses chevilles.

Les yeux baissés , l'air effarouché.
La jeune demoiselle attend que des pas viennent se lier aux siens.
Son âme divague , au gré des vagues ...


[ pardon ho censeur ! j'avais cherché et pas trouvé la plage,je venais de me lever , surement la cause de mon aveuglement ]
Zelas a écrit:
La jeune fille aimait se ballader le long de la plage elle avait comme le sentiment que ce lieu lui était familier, comme un souvenir lointain qui essayer de remonter des profondeurs. Elle passait toutes ses journée là assise sur un rocher regardant l'horizon.

Mais aujourd'hui elle fut prise d'une sensation étrange, elle sorti machinalement de sa besace trois vieilles balls faites en peau puis teintes. Et la jeune fille se mit à jongler machinalement comme si cela lui était naturelle. Puis elle eu envie d'essayer autre chose. Tout en continuant de jongler elle commença à marcher puis s'arretant elle s'assit sur le sable fixant et restant concentrer sur les balles qui allaient et venaient dans dans les aires.

Puis elle les envoya plus haut et s'allongea sur le sable. En les faisant aller plus haut elle compris que les balles mettaient plus de temps à revenir dans ses mains donc elle se mis à rouler dans le sable tout en continuant à jongler.

La jeune fille continua ainsi jonglant allongé puis debout puis assis puis sur un pied ....... sans voir le temps passer.
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Missanges

Missanges


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La plage (1455) Empty
MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty4/2/2011, 00:57

Sanzillusion a écrit:
Sanzi errait le long des rues depuis le matin. Sans plus aucune envie.
Elle était vidée de toute énergie, de tout sentiment ; tel un zombie, elle avançait droit devant. Elle n'aurait su dire d'où elle venait, où elle allait.

Après la violence du coup porté, après l'incompréhension, après l'incrédulité, était venue la culpabilité de ne pas avoir su le rendre heureux, Elle avait fui la ville pour se cacher tellement elle avait honte d'elle-même. Puis était survenue la colère contre l'injustice. Une colère sourde, sournoise qui grandissait en elle. Une colère frustrante parce qu'elle ne trouvait pas d'issue. Une colère qui la dévorait de l'intérieur. Une colère qui l'étouffait.

Elle arriva sur la plage, se dirigea vers les vagues qui venaient mourir sur le sable.

Soudain, la colère bouillante s'explusa de son corps dans un cri de bête blessée. Ce cri qui venait du fond de ses entrailles déchira l'air. Ce cri se prolongea longtemps jusqu'à l'épuisement de la jeune femme qui s'effondra sur le sable mouillé.

La douleur qui lui vrillait le coeur et lui coupait le souffle, lui arracha les larmes qu'elle retenait depuis qu'elle n'avait plus le droit de l'aimer.

Soudain la jeune femme serra ses poings dans le sable, le visage dur, le corps soudain raidi de rage, elle se leva et pointant son regard fièvreux vers le ciel, hurla d'une voix hystérique :

"Je vous hais ! Je vous hais ! Jehan , t'avais pas le droit ! t'avais pas le droit de me faire promettre ça ! T'avais pas le droit !!"

Elle lança alors ses poignées de sable vers les cieux avec une telle violence, qu'elle retomba dans les vagues de la marée montante.

Elle resta là, épuisée de chagrin et de colère, sans bouger. Le ressac frappait son corps, sans qu'elle bougeât. Elle avait sombré dans une sorte de torpeur où le temps et le lieu n'existaient plus..... Elle était à présent au lac de Bruges, au temps du bonheur. Elle venait de tomber dans l'eau entrainant Vik dans sa chute. Le regard troublé de Vik posé sur elle, l'étonnait et l'amusait. Elle riait......

Son corps inanimé balloté par le rouleau des vagues s'échoua plus loin sur la plage.
Bernard25 a écrit:
Bernard vient d'arriver sur st pol de léon , son seul désir revoir ses amis .

Il se rend en taverne , mais pas une trace d'eux , il demande aux villageois au fur à mesure de ses recherches . Personne ne peut lui répondre , il s'étonne , s'inquiète , au fur à mesure de ses questions , il découvre quand même une piste , longeant les rues , les chemins il arrive sur la plage . On lui a parlé de Sanzi , le visage pâle se dirigeant vers la plage .

Bernard marche sur le sable , espérant que son amie se porte bien . Soudain il découvre un corps , il espère que ce n'est pas elle ...Non que cela ne soit pas Sanzi .

Les poings serrés , le jeune homme coure et ses yeux se remplissent de larmes quand il découvre que c'est son amie qui est inanimée , il la prend dans ses bras et remonte la plage pour déposer à l'abri , puis il essaie de la réveiller , la recouvre de sa cape et doucement la réchauffe.
Sanzillusion a écrit:
Elle était bien.
Elle dormait.
Plus de peur, plus de mal, plus de colère.

Elle sent, loin, très loin, qu'on la porte, qu'on veut la réveiller.

"Laissez moi tranquille... Je veux dormir... " pensa-t-elle, l'esprit dans un épais brouillard.

Elle sent qu'on la réchauffe, qu'on la berce.
Elle se laisse aller à cette douceur, mais refuse encore d'ouvrir les yeux.

Dormir encore.
Retarder le moment où la souffrance reviendra en force par vagues successives, toujours aux moments où elle s'y attend le moins.

Trop tard.
Elle est en vie... la blessure toujours béante...

Elle ouvre les yeux sur les bras qui la réchauffent, relève la tête pour découvrir qu'ils appartiennent à Bernard.
Elle lui fait un pauvre sourire.
Bernard... l'ami fidèle.

Elle referme les yeux.
Il sera toujours temps de parler plus tard...
Bernard25 a écrit:
Bernard observe la jeune femme qui se réveille dans ses bras , elle à l'air si faible et si perdu .

Il sent que la vie reprend de la force et c'est avec soulagement qu'il la serre contre lui , doucement il essaie de lui parler , de la rassurer .

Ma Sanzi réveille toi ...allez ma Sanzi...

Mais il sent que cela n'est pas encore cela et qu'elle a besoin de repos et d'être entouré .

Sans attendre il la prend dans ses bras et décide de l'emporter chez elle.
Viken a écrit:
Les mains dans les poches de son mantel, il arpentait la grève en silence, plantant le dos de ses bottes dans le sable. Il avait décidé de reprendre la route au plus vite pour des raisons personnelles. Plus il y repensait d'ailleurs, plus il pensait que cette décision était sage, quoiqu'elle puisse lui en coûter.

La soirée était presque douce pour l'époque, il prolongea donc sa promenade profitant encore un peu de ce lieu devenu si familier. Kastell allait lui manquer c'est certain, pourtant il souhaitait s'en éloigner au plus vite. Etrange comportement pour qui ne le connaissait pas, simple évidence pour ceux qui le comprendraient.

Les yeux portés sur le large, il repensa à ses parents. Peut être étaient ils là, reposant en paix au fond de l'une de ces criques. Eux aussi, à l'époque, avaient été jugés. A tort ? A raison ? Viken n'en savait rien. Pas plus d'ailleurs que ceux qui lui avait relaté les derniers instants de ses pauvres parents.
Qui croire au juste ? Ceux qui soutenaient fermement que son père avait emmené sa mère au large sur sa barque de pêcheur avant de provoquer leur naufrage par simple dépit amoureux ? Ceux là même qui avaient colporté les rumeurs d'adultère de sa mère semant à jamais la honte sur leur famille.

Viken préférait croire à l'accident de pêche banal bien que cruel. Combien avait on vu en effet de pêcheurs aguerris se laisser surprendre par les caprices d'une mer imprévisible ? Combien avait péris à quelques mètres des côtes, se croyant enfin saufs à la vue de la terre ferme ? Aussi étrange soit il, la plupart des marins ou pêcheurs bretons ne savaient pas nager.
Une raison à cela, la volonté de ne pas lutter inutilement, s'épuisant dans un combat perdu d'avance lorsque la mer aurait décidé de les prendre.

Il repensa à son exil forcé, durant ces longues années. Déraciné à trois ans après la mort de ses parents, il passa des années sans fins sans l'amour des siens. Peut être était ce la raison qui le poussait à rechercher sans cesse l'impossible.
Une pensée amère lui vint en pensant à la suite. Il chassa au plus vite les souvenirs qui revenaient en hâte lui hanter l'esprit. Il avait mis tant de temps à oublier.

Un dernier regard vers les flots, une pensée pour ses parents, quelque fut la raison de leur trépas. Il remonta vers la falaise à la nuit tombante, le moral en berne et le corps fatigué. Demain serait un autre jour, celui d'un nouveau départ, d'une nouvelle fuite en avant.
Mai a écrit:
[J’ai moins peur, à vrai dire, des vampires que de ton souvenir]


Une silhouette noir se détache sur la plage. Voilà bien longtemps que Marie n'est pas revenu chez elle... chez eux... Ça ne l'étais plus vraiment d'ailleurs. De nouvelles têtes, elle ne reconnait personne, tous des inconnus. Et Vossler et Joachim n'était plus là pour la maintenir à flot. La petite était perdu, la folie doucement s'immisçait en elle, lui faisant perdre la raison et la réalité. A quoi bon vivre sans lui?

Chausses et bas furent abandonné au commencement de la plage. Ses pieds s'enfoncèrent doucement dans le sable fin ou tellement de choses s'étaient passé auparavant. Une houppelande s'écrase au sol et des cheveux se libèrent au vent. Il fait froid mais Marie ne sent rien, elle est déjà morte... Avec une lenteur extrême son corps pale et maigre rentre dans l'eau, elle n'a plus peur, elle a mal.

Ses jupes prennent peu à peu du poids, lui gardant les pieds au sol, comme Mumia lui avait dit.

*Tu n'est pas un oiseaux, tu ne voles pas Marie!*
*Très bien, soit ! Je serais un poisson et je nagerai ! Tu l'auras voulu !*


L'eau monte doucement sur son corps vide, ses genoux puis lentement ses cuisses se retrouvent immergé. Quels poisson sera t elle? une sole ? une carpe ? L'eau monte encore, ses fesses, ses hanches... Cette fois ci Joachim ne pourra pas se jeter à l'eau pour la sauver. Sardine ? Crevette ? La mer attrape son ventre, ses seins que les hommes aiment tant. Puis ses épaules et son cou. Ah son cou, sa main se porte sur la marque indélébile que la ceinture de son homme à laissé. Elle étouffe. Elle n'est plus qu'une tête blonde à la surface de l'eau sombre.

L'eau effleure son visage, elle sait... Elle sera une sirène.
Jek a écrit:
[La plage de Kastell Paol, à l'heure où le ciel est entre chiens et loups...]

Cela faisait déjà trois heures que Jek était là, le regard voilé fixé à l'horizon, assise sur un frêle bout de rocher qui semblait prêt à tomber en morceaux à tout moment sous le furieux assaut des vagues. A chaque fois que l'une d'elle venait se briser contre l'arrête de pierre, l'écume volait, éclaboussant la rousse. Mais la jeune femme ne semblait qu'à peine en être consciente et, bien que, le soir tombant, l'air devenait brusquement frais, nul frisson n'agitait sa peau. Avec sa chevelure écarlate, et dans ce décor pelé, elle aurait pu ressembler à l'un de ces portrait romantiques, où le rouge est associé si souvent à la force, à la vigueur, à la volonté. Mais ici, la force se muait en rage, la vigueur en âpreté, la volonté en regret.

"Tu as écrit. Bientôt elle te répondra. Et tout resurgira."

Mais le passé n'avait pas attendu la réponse de Miss pour remonter à la surface et ce soir, Jek voyait défiler devant ces yeux des souvenirs enfouis jusqu'alors avec grande peine. La nostalgie régnait en maître et ravageait le frêle équilibre que la jeune femme s'était construit sans aucune pitié. Une nostalgie féroce qui, en repartant, la relâcherait vide comme une coque de noix.

Les clameurs, les cris des vainqueurs, les cris des mourants, et le fer comme seul juge. Tous, sous le fer expirant.


"Elle te répondra. Tu aurais pourtant dû le savoir. Le temps passe, et rien ne l'efface..."

Elle perdait conscience de son environnement. Les secondes devenaient heures alors que le ciel se confondait à la mer, et elle, au centre de cette pagaille, elle qui ne savait que faire, et qui, à force d'impuissance, dérivait inexorablement.

Elle crut percevoir un craquement derrière elle, mais ne retourna pas, peu attentive aux appels du monde extérieur...

"Ulrich."
Luckyluke a écrit:
Lucky erra sans but dans la ville. Il arriva à la plage, où il entendit le bruit régulier des vagues. Il avait besoin de prendre l'air, besoin de s'enfuir loin d'ici. Il marcha sur le sable en direction de la mer. Des larmes coulaient de ses yeux.
Encore une fois, il avait recommencé les mêmes erreurs, et encore une fois, il avait perdu la femme de sa vie.
Tout celà, à cause d'un défaut, un simple défaut qui à tout détruit. Si seulement...si seulement il était pas jaloux.
Mais il ne pouvait pas s'en empêché, c'était plus fort que lui. Il aimait pas que d'autre hommes tournent trop près autour de celle qu'il aimait.
Après tout, elle été libre, il voulait pas lui enlevé cette liberté qui l'a rendait si heureuse.
Lui aussi, il croyait qu'il était indispensable à son bonheur, mais il s'était trompé.
Sa jalousie avait réveillé un autre sentiment dans le coeur de sa bien aimée, un autre sentiments à l'égard d'un de ses amis qui était proche d'elle.
Si seulement il s'était tut ce soir là, si seulement il avait pas été emporté par la jalousie, elle serait en ce moment même dans ses bras en train de l'embrassé.
Mais au lieu de ça, il l'avait poussé vers cette autre personne. Sans le vouloir, il l'a repoussé, vers les bras d'un autre, en prétextant qu'elle serait plus heureuse.

Lucky avançait, bientot, ses pieds marchèrent sur l'eau. Il continua d'avancé, vers cette horizon lointain.

Elle était parti. Elle ne l'aimait plus. Elle avait fait ce choix qu'il avait tant redouté. Il l'a mise à l'épreuve une nouvelle fois. Et cette fois encore, il en est ressorti perdant.
Il avait perdu la femme de sa vie, et son coeur en même temps, car c'était ELLE son coeur.
Il était plus qu'un corps vide, sans âme, sans coeur, sans but. Il n'avait plus qu'a errer sans but, a cherché une lumière parmi les ténèbres qui s'ouvrait devant lui....
Sanzillusion a écrit:
Elle avait longuement hésité à le suivre.
On lui avait souvent reproché de trop couver les gens ; mais elle était comme ça depuis l'Evènement. Elle ne pouvait pas faire autrement, bien qu'elle se poliçât. Alors elle l'avait suivi à travers les rues jusqu'à cette plage.

Et la colère l'envahit.
Pas cette colère dont elle était coutumière et qui enflait pour exploser. Non, pas cette énergie là.
C'était la vieille colère d'antan. La colère qui l'habitait autrefois. Une colère froide, implacable. Celle qui lui avait permis de survivre. Celle qu'elle croyait éteinte à tout jamais. Elle était de retour pour l'occasion, sa compagne d'alors.

Relevant lentement le menton, le visage dur, le regard glacial et le coeur de marbre, elle le regarda avancer dans l'eau.

Non, elle n'interviendrait pas.
C'était fini. Elle en avait soupé des menaces de suicide.
Non, elle ne supplirait pas.
C'était fini. Plus personne ne la ferait culpabiliser avec cet odieux chantage

On pourrait bien dire ce qu'on voudrait d'elle, certains ne s'en privaient d'ailleurs pas. Qui étaient-ils pour la juger ? Qu'est-ce qu'ils connaissaient d'elle sinon ce qu'elle avait bien voulu montrer ?
Seul Lucky savait exactement... et malgré ça, il était là ce soir-là.
Mais s'il voulait la punir de quoi que ce soit, c'était raté.

Cette fois, elle ne bougerait pas ; l'Autre y veillerait.
Luckyluke a écrit:
Lucky avançait doucement, jusqu'à ce que l'eau lui arrive au genou.
Il leva les yeux et regarda les yeux sans Lune. Seul les étoiles brillaient.
Un frisson le parcouru tout son corps. Il baissa la tête et regarda ses jambes, qui tremblait à cause de l'eau.

Il fit demi-tour et retourna vers la plage. Là, il s'allongea sur le sable, face au ciel. il s'adressa alors à LUI.
- Tu es là haut ?
Lucky attendit une réponse. Seul le bruit des vagues lui répondirent.
- Désolé ...je ne pourrai toujours pas tenir ma promesse. Ne t'en fait pas, ça ne viens pas d'elle, mais de moi....
Il soupira un long moment et ferma les yeux repensant à tout les souvenirs qu'il avait vécu avec Elle, ici à Kastell.

Bientôt, tout cela n'existera plus, car il retournera d'où il vient, tout seul, et retournera à sa vie d'autrefois. Il sera de nouveau seul, reprenant une vie normale et monotone.
Cependant, il sait aussi qu'il devra l'oublié, qu'il devra passé des longues heures à essayer de la chasser de son esprit, à sécher ses quelques larmes...

Il se laissa emporté par le doux son des vagues, en espérant que tout ce qui s'est passé ce soir là ne soit qu'un simple rêve...
Alwenna. a écrit:
Après une matinée a faire le tour de la ville a la recherche d'un nid douillet, pour moi et les enfants me voila sur la plage, enlevant mes chausses, je laisse le sable glisser sous mes pieds, et Abi et Aaron trottiner devant moi, je sens le doux embruns de la mer sur mon nez, et se glisser dans mes cheveux comme une douce caresse, après quelques pas, j'avise une petite pierre et je regarde cet horizon, magnifique sous les premières lueurs d'un soleil annonçant un beau printemps, et la tout en regardant mes enfants, mes souvenirs refont surface, une vie toute entière qui a basculé suite a un empoisonnement, a une mort que tous on cru sauf lui, mon père, mon cher père qui s'est tant battue pour que je revienne a la vie, une miraculée peut être, mais une miraculée qui a vu sa vie entière réduite en cendre, sans même pouvoir reconstruire quoique ce soit, et me voila la sur cette plage, écoutant le doux champs des vagues, les yeux brillants de larmes cumulées au fil du temps, se relever encore et toujours, pour eux que j'aime tant, que je ne veux pas abandonner, sourire aux gens rencontrés, aimer la vie malgré tout, aimer les nouvelles histoires qui se profilent, es ce la une vie, faut il toujours la réinventer???
Blanca_corvinus a écrit:
La journée est calme. Peu de monde dans les ruelles, il fait frais et humide, pas un temps à traîner dehors. Mais Blanca a bien envie de retourner au bord de la plage. Cette même plage où six mois plus tôt un navire les avait conduits elle et son rat des champs.

Elle marche sur le sable, jette un oeil sur les traces qu'elle laisse sur la plage immaculée. C'est ainsi, après la marée il n'y aura plus trace de son passage ici.

Les souvenirs affluent à nouveau. Elle repense à Zeze et Sandino, les deux bohémiens avec lesquels ils avaient fait la traversée. Ils avaient eu de sacrés fous rires avec ces deux-là. Son oeil est soudain attiré par un coquillage. Blanca s'accroupit et le ramasse, l'observe. Elle aime sa couleur, sa forme, le glisse dans sa poche. Ca fera un jouet pour le petit quand il sera né. Elle se relève, non sans peine. C'est vrai qu'il commence à peser son poids ce môme mine de rien.

Elle arrive au bord de l'eau, les vagues viennent s'écraser tout près de ses pieds. Les yeux fixés sur le large, ses mains posées de chaque côté de son ventre arrondi, elle lui parle.


Tu vois ce bras de mer? Ton père et moi on y a vogué autrefois, on a même vu des dauphins depuis le pont. Un jour je t'emménerai les voir.

Elle reste un instant à contempler les vagues, à sentir le vent du large puis retourne sur ses pas.


Allez, allons réveiller le ronchon qui dort toujours. On voit bien qu'il n'a pas un agité qui prend son estomac pour un ballon celui-là.... Pfffff
Ael_an_barzh a écrit:
Ael, c'est ainsi que se nommerai L'aède sans Som, suite à une discussion et une proposition de prenom avec Alwenna, se promena sur la plage. Il se souvint des Paroles d'Alwenna, avec qui il avait parlé un instant:" L'amour est pareil à un océan." avait elle dit. Il sourit, car elle n'avait pas tort. Il la vit plus loin. il marcha sur le sable, et alla à sa rencontre. Il l'ui souria, quand elle le vit arriver. Il l'enlaça, et l'embrasse.

Dame Alwenna ravi de vous revoir.
Alwenna. a écrit:
Je lève les yeux et sourit en le voyant, me levant pour le saluer comme il se doit j'époussette ma robe et l embrasse a mon tour.

Demat Ael je suis ravie de te revoir, cela te dis de marcher un peu?

Je prends son bras et laissant mes enfants trottiner devant nous, je laisse mes yeux embrasser la plage ou les gens viennent déjà profiter des premiers rayons de soleil.

Alors Aël dis moi que penses tu faire de ton futur? Et quels sont tes projets?


J'avance a petit pas réglant mon pas au sien
Ael_an_barzh a écrit:
Ael ne refusa meme pas la balade, Il aimait marcher.
Code:
Alors Aël dis moi que penses tu faire de ton futur? Et quels sont tes projets?

C'est simple, pour mon futur, je vais bientot epouser une femme. J'ai pour projet d'avoir des enfants. Quant à mes projets,


Ael reflechit, et deposa un baiser sur la joue de sa belle et la vit rougir.
Tu es magnifique, Alwenna. Si tu veux savoir mes projet; C'est premierement, aménager ici. deuxiemement avoir un champs, troisiemement, pour le moment je n'ai pas de troisiemement.
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty5/7/2011, 01:14

Alwenna. a écrit:
Je lui souris serrant sa main un peu plus fort et me tourne vers lui plongeant mon regard dans le sien,

Vivre ici je veux bien t'aider a emménager, et on peut se construire un petit nid douillet, et ensuite voir pour un petit voyage.


Je l'embrasse avec tendresse,

Je suis bien avec toi mon ange, tu me rends heureuse et me rends espoir.


Le regarde avec amour et lui murmure Da Garan.
Ael_an_barzh a écrit:
J'ai deja une demeure mais elle est pas officiele. C'est l'amphitheatre Poetique; Un voyage. Ce sera selui des noces???

Ael sourit et lui donna un papier ou il avait ecrit l'adresse de sa demeure. Il l'embrassa

Viens donc me voir des que tu auras un moment. Tu es la plus douce femme que j'ai connu
Alwenna. a écrit:
Oui bien sur que je viendrais!!!

Je le regarde et sourit a nouveau, me sentant mieux depuis quelques jours, mais ne rien précipité de peur de tout reperdre a nouveau.

J'appelle mes enfants,

Bon je vais rentrer le temps se rafraichis très vite en ces débuts de soleil, je passerais te voir dés qu'ils sont coucher.


Je l'embrasse et m'éloigne d'un pas léger en direction de l'auberge.
Alwenna. a écrit:
Oui bien sur que je viendrais!!!

Je le regarde et sourit a nouveau, me sentant mieux depuis quelques jours, mais ne rien précipité de peur de tout reperdre a nouveau.

J'appelle mes enfants,

Bon je vais rentrer le temps se rafraichis très vite en ces débuts de soleil, je passerais te voir dés qu'ils sont coucher.


Je l'embrasse et m'éloigne d'un pas léger en direction de l'auberge.
Clochette a écrit:
le ciel etait magnifique en ce debut mars , annonce d 'un printemps qui se faisait desirer , l'hiver avait eté rude pour chacun , les reserves de foins tendaient a s'amenuisaient et les betes avaient besoin de prendre le frais , les bourgeons annoncaient la venue des fleurs blanches et jaunes et les oiseaux chantaient gaiement le matin ...

clo s'etait enfermée chez elle , ecoutant le vent gronder a la porte , la pluie marteler sa chaumiére , la neige s'ecraser sur ses fenetres , et petit a petit le soleil reprenait des forces , la fin de l'hiver avait aussi amené un lot de surprise a clo , une filleule , un filleul , et un breton ...

aujourd'hui aucun des trois n'etait présent , aujourd'hui elle etait comme avant et comme depuis longtemps , seule avec comme seul présence son piou fidéle et attentionné , un piou quoiqu'elle fasse quoiqu'elle dise qui ne la quittait pas , et aujourd'hui avec ce soleil de printemps elle avait decidé de promener le long de leur belle plage de st pol ...

elle hesita a enlever les bottes , l'air etait encore froid et le vent par rafale la faisait frissonner , non c'etait pas encore l'heure d'enfoncer ses orteils dans le sable fin , les bras croisés sur son vieux chale, elle regardait piou gambader heureux d'etre la , il avait besoin d'exercice et avec ses petites pattes le sable etait pour lui un terrain de combat , une course poursuite aprés les mouettes qui se moquaient de lui et la vie etait belle ...

clo souriait sans sourire , juste par habitude , et par plaisir d'etre ici , elle avait souhaité depuis quelques temps faire cette promenade avec son beau breton mais il etait toujours occupé de ci de la , et il restait alors bien peu de temps pour eux deux , puis son filleul etait arrivé et le breton avait definitivement fuit la douceur qu'il avait soit disant trouvé auprés de la fée , clo haussa les epaules faut croire qu'elle n'etait pas trés douée pour retenir les hommes prés d'elle aussi peu qu'il soit dans sa vie ....

elle marcha longtemps cheveux aux vents et pensées papillonnantes , elle continuait a se poser des questions , la vie semblait si douce et magnifique a ses cotés , mais n'aurait elle pas du attendre plus , même si en comparaison avec les autres couples il est vrai qu'ils avaient beaucoup de retard , retard qu'elle appreciait , ses longues années de solitude lui avait appris a se mefier et a ne point precipiter les choses , même si cette fois , face a lui elle n'avait su dompter ses sentiments et avait sans pouvoir se freiner vite révélé qu'elle etait impatiente de le voir et finalement vite avoué qu'elle l'aimait ...

aimer cela semblait un mot si banal en somme mais pourtant si fort en son coeur , si fort qu'elle avait peur d'en souffrir encore , et elle souffrait deja , ils avaient traversé une semaine d'incompréhension totale et la fée avait eu beaucoup de peine , se demandant meme si elle n'avait pas fait l'erreur de lui avouer si vite son amour, et aujourd'hui il etait chez les moines alors qu'elle n'avait pas souvenance qu'il lui en avait parlé ... pour combien de jour elle n'aurait su le dire et se sentait encore une fois impuissante , sans lui elle etait comme orpheline de coeur , la vie lui semblait fade et triste , une vie vide et denuée de sens ....

clo apperçoit un bateau loin au large et le regarde avec nostalgie , aprés sa rencontre avec le breton , le voyage en bateau qu'ils avaient entrepris avait eté comme une renaissance pour clochette , un sentiment puissant de liberté , cette océan a perte de vue , le vent du large qui souffle dans les voiles , les marins s'agitant sur le pont , le roulis de la cabine , les vagues se fracassant sur la coque , et cette coupure du monde , elle avair eté saisie d'un nouveau souffle a bord de ce bateau un bonheur egalement parfait auprés de son breton qui partagait tout son temps entre elle et le pont , des soirées inoubliables a se decouvrir et s'aimer , solitude des lieux et amour partagé ..

et comme elle l'avait craint le retour sur terre fut des plus destructeurs , la proximité devint eloignement , la complicité devint néant , les longues soirées devinrent inexistantes , et le souffle du large devint mur de maisons ... chaque chose a sa place , et la vie sans surprise et faites d'attente avait repris cours ...

attendre ....

clo soupira , et ramassa un coquillage qu'elle caressa de la main enlevant les grains de sables collés , il etait original de rose nacré et de blanc cassé , cassé par la vague et la mouette , usé par le sable , clo le glissa dans le fond de sa poche de sa vieille braie qu'elle ne quittait a nouveau plus ...
elle regarda derriére elle et sa petite maison n'etait même plus en vue , sentiment de liberté qui l'a reprend a nouveau , le village etait lui aussi a peine visible , restait qu'un tout petit morceau de clocher , enfonçant ses mains dans les poches , clo sourit a piou et continua son chemin les cheveux aux vents et souriant peu etre qu'elle arriverait a brest comme ça et sourit largement , heureuse de se sentiment ephémére de liberté ..
Eladora a écrit:
Izéa avait longuement parlé à Eladora, ce qui l'avait piquée au vif dans sa curiosité, ce que sans doute, son amie souhaitait faire.
Selon toute vraisemblance, Izéa essayait de trouver une façon de la consoler. Eladora ne savait si cela servirait, mais, la veille, elle était descendue sur la plage et avait marché. Peu à peu, elle s'était éloignée de Brest sans même s'en rendre. Puis, levant les yeux, elle vit au loin un village, et comprit que ce n'était plus sa ville, à ce moment elle décida d'aller découvrir par elle-même et seule ce Kastell Paol et ses habitants. Ainsi se laisserait elle, peut être une chance, encore une fois............une dernière fois.
Clochette a écrit:
elle sur le chemin de brest , et en face une demoiselle , qui avancait comme clochette la tete dans les nuages , clo ralentit le pas , elle venait de brest ? elle sourit , elle n'etait peu etre pas si loin que ça , enfonçant encore plus ses mains dans ses poches , caressant le coquillage lisse et doux , clo alla a la rencontre de la demoiselle ..

se jaugeant discrétement de loin puis de plus en plus proche , clo sourit et repoussa une méche qui lui barrait l'oeil et venait se perdre au coin de ses levres ...

demat demoiselle ... belle journée pour une promenade n'est ce pas .. l'air est doux , ça sent l'eté et le bonheur de vivre ne trouvez vous pas ... clo sourit encore a la demoiselle , je ne pense pas vous connaitre , vous venez de ou comme ça ?
Eladora a écrit:
Une voix tira Eladora de ses rêves, et surprise elle regarda la jeune femme qui se trouvait face à elle. Tentant de remettre ses idées en place, elle répondit à la question :
Demat Damoiselle, je viens de Brest où je marchais sur la plage. Mais je crois m'être bien éloignée à présent. Je suis Eladora. Auriez vous l'obligeance et la gentillesse de me dire où je suis arrivée ?
Sherlock a écrit:
sherlock revenait du tribunal. La mine défaite, le manque de someil, elle se rendit sur la plage. Le vent lui caressait le visage. Elle s'assit dans le sable la tête dans les mains. Pleins de questions se mélaient en elle. Mais elle ne pu y répondre.

Elle avait passé sa nuit dans la boulangerie à pétrir encore et encore sa pâte, ne pouvant dormir.

Elle regardant la mer, et craqua, fondit en larmes, mis sa tête dans ses bras. Elle regrétait ce qui c'etait passé, plus rien de serai pareil maintenant.
Clochette a écrit:
clochette sourit a la demoiselle pensive ... alors ...posant ses mains sur ses hanches ... par la derriére vous si j'ai tout compris c'est brest que j'avais espoir d'atteindre .. et ... se tournant pour regarder derriére elle ... eh bien par la c'est mon village chéri st pol de léon ... on peut encore appercevoir son cher clocher ... clo se retourne vers la jeune femme souriante ... et ça .. pointant son doigt sur sa poitrine ... bin c'est moi , clochette de st pol ... et ça ... pointant le poussin qui avait peine desormais a avancer dans le sable ... ça c'est piou ... sourit ... eh bien aprés avoir fait toute cette route , j'espére que vous vous reposerez quelques jours entre nos murs , j'aurai surement l'occasion de vous payer un ou deux godets comme ça non .??
sourit a la demoiselle en penchant légérement la tête pour lui laisser le temps de répondre ..
Eladora a écrit:
Oh la route n'est pas si longue qu'il y parait......dit Ela doucement. Disons que je viens ici en voisine, lassée de Brest et que j'aimerais faire de nouvelles connaissances....et surtout rencontrer celui dont m'a parlé Izéa se dit elle en elle même.
Peut être effectivement pourrions nous échanger quelques discussions autour de verres, car je pense rester quelques jours, ajouta t elle en souriant à la jeune fille.
Clochette a écrit:
sourit a la demoiselle ...ça m'arrive aussi d'etre lassée de st pol mais j'ai toujours du mal a quitter pour aller voir ailleurs , a chaque fois je remet a demain ,des espoirs sans fin qui vous laisse vegeter dirons nous ... ah bon vous voulez apprendre a connaitre quelqu'un de chez nous ? je peux savoir qui si c'est pas indiscret .? parceque en ce moment a st pol ba restes pas grand monde , peu etre que je le connais ?
Heinekenavo a écrit:
Depuis quelques temps et son tro avorté, le jeune pêcheur se faisait rare aussi bien à la Solidaire qu'ailleurs.
Il passait ses heures à farfouiller dans les rochers à la recherche d'une envie perdue, et tombait le plus souvent sur des crabes verts qu'il laissait se carapater sous les cailloux.
Parfois, une bourrasque de vent ébouriffait ses cheveux, mais il n'en avait cure.
Las, il s'installa à l'extrémité d'une avancée de roche, là où une fois assis, sa vue se perdit dans l'immensité bleue.
Eladora a écrit:
Eladora connaissait encore mal la ville et ses habitants, et ne trouvant pas de travail pour la journée, elle décida d'aller se promener sur la plage. Déambulant le long des flots, elle vit, soudain, un homme assis à l'extrémité d'une avancée rocheuse. Sans bruit, elle s'approcha et vit qu'elle ne connaissait pas cet homme, qui lui paru bien songeur et assez triste. Elle se risqua alors à lui demander :
Demat Messire, allez vous bien ?
Heinekenavo a écrit:
Sortit de sa torpeur par une voix inconnue, quitte la contemplation de l'océan et ferme un court instant les yeux pour revenir au monde des vivants.
Se retourne, et découvre un visage nouveau, même si cela ne le surprend guère, absence de voix familière, et esquisse un cordial salut de la tête avant de lui répondre.


Demat gente dame. Je vais aussi bien qu'un bigorneau sur son rocher en marée haute, merci... Et vous?
Eladora a écrit:
Eladora ne sut tout de suite quoi répondre, puis se lança :
Si l'on excepte mon peu de chance au jeux de l'amour, cela devrait ne pas aller trop mal. Je me nomme Eladora, je viens de Brest. Il fallait que je m'évade un peu......
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty5/7/2011, 09:01

Heinekenavo a écrit:
Incline légèrement la tête puis se redresse avant d'éclaircir sa voix.

Enchanté dame, je suis le modeste Heinekenavo de Kastell Paol, tavernier de la municipale.

Evite de répondre à sa première phrase, sujet tellement impossible à évoquer.
Eladora a écrit:
S'incline en disant :
Enchanté de rencontrer enfin le tavernier qui faisait tant défaut ces derniers jours.
Je pense ne jamais pouvoir connaitre le bonheur.....

Grimpe près de lui et lui demande :
Me permettez vous de vous tenir compagnie, Messire Heinkenavo ?
Heinekenavo a écrit:
Constate qu'elle est déjà installée, la regarde puis après un haussement d'épaule, lui précise.

Je vous en prie, ce rocher n'appartient à personne.

Vous êtes en ballade?
Eladora a écrit:
Oui, Messire.
Mais j'ai l'impression de vous importunez,
dit Eladora, toujours debout. Puis elle se met à redescendre.
Je vous demande de pardonnez mon interruption.....Je vais vous laisser.
Accolon a écrit:
Accolon s'étant levé de bonne heure et de bonne humeur décida d'aller se traîner les harpions sur la plage. L'idée lui parut excellente mais un peu moins quand il sortit de chez lui car la pluie s'était invitée également, il se dit qu'après tout ce ne serait pas quelques gouttes qui vont l'arrêter, et au moins ça aura le mérite de le laver...

Arrivé à bon port, Accolon était admiratif devant ce panorama, même sous ce ciel gris à perte de vue, même devant cette mer tant agitée aujourd'hui, et même en observant ces bâteaux au large qui s'échinaient à ramener du poisson frais.

Accolon s'approcha des rochers en contrebas et s'asseya prudemment le séan sur un bloc et se mit à regarder au loin et laissa vagabonder ses pensées.
Eladora a écrit:
Eladora errait comme une âme en peine se demandant si elle allait ou non le revoir. Ses pas la menèrent vers la plage et cet appendice rocheux où elle l'avait rencontré la première fois.
Les rochers étaient glissants à cause de la pluie qui était tombée, et elle jugea préférable de ne pas grimper. Elle s'appuya au rocher et regarda le large. Lentement bercée par le flux et le reflux des vagues, elle se mit à rêver à demain.

Pouvait elle encore une fois aimer ? Pouvait elle encore une fois faire confiance à un homme ? Pouvait elle encore une fois y croire ? N'allait elle pas de nouveau se réveiller et voir que tout n'était que vent ?
Elle vit alors son visage comme s'il était là et sourit malgré elle. Il n'était pas le plus beau, il était un modeste pêcheur, mais il était charmant. C'était un vrai gentilhomme, malgré sa condition.
Il était sans doute trop tôt pour dire si elle l'aimait vraiment, mais quelque chose en lui la retenait, l'appelait et faisait qu'elle avait envie de rester à ses côtés pour...........
Accolon a écrit:
Du temps s'étaient écoulées depuis tantôt, Accolon n'avait point remarqué la pluie céssée, le soleil se coucher, la mer se calmer, le vent s'adoucir et se rafraîchir, les nuages noires de la nuit se répandre et s'affirmer et s'épanouïr dans les cieux. C'est son estomac criant famine qui l'arracha de ses pensées, heureusement à sa taille se trouvait un petit sac en toile d'où il en sortit un brin de maïs qu'il dégusta en quelques secondes. Après ce bref repas il se décida de rentrer, il descendit prudemment du rocher encore trempée donc glissant et commenca son ascension vers la cité quand il remarqua une jeune demoiselle regardant le large adossée aux rochers, semblant perdu dans ses pensées. Il se décida de lui faire un petit signe de la main accompagné d'un petit sourire amical suivi d'un petit hochement de tête en guise de salut.

Sur ces petits gestes, Accolon pensa:
"Elle semble heureuse, elle attend surement son compagnon partit au large ou bien elle est admirative de ce site extraordinaire comme moi qui sait..."

Puis Accolon n'insista pas afin de ne pas embêter la jeune demoiselle, et préfèra continuer son chemin, les yeux rivés sur la cité qui s'endormait doucement.
Pelotine. a écrit:
La nuit était tombée depuis quelques heures , et c'est seule , sans savoir vraiment ou aller , que la croquemort de Brest se dirige vers la plage de Saint-pol.
Elle y venait a chaque fois qu'elle se rendait dans ce village , celle de Brest jamais étrangement.
Comme si ici , elle pouvait oublier , se soulager de tout ces maux qui l'a hantait davantage de jour en jour.
Le sable était froid , et c'est pied nu qu'elle s'aventure sur ce sol fragile.
Immédiatement ses orteils s'enfoncent dans le mouvant et cette sensation rarissime lui arrache un sourire , suivit d'un léger rire nerveux.
Souvent lorsque un instant de bonheur extrème venait lui chatouiller le coeur , la jeune femme riait , seule comme ça ... sans honte aucune.
Mais le rire cessa rapidement , et des larmes s'écoulèrent après cet éclat d'humeur joyeuse.
Une fois au bord de l'eau , elle se laissa tomber a genou , et resta la , immobile durant un temps indéfinis , les doigts dans le sable durcit par la mer , les joues souillées par ces larmes salées , et le regard vide , vers l'horizon.
Mais que devenait elle ? Elle avait toujours su se contenir , rester droite , elle ne flanchait que rarement , il lui fallait reprendre le contrôle d'elle même.
La baronne se releva donc pour rester droite , devant les vagues plus ou moins violentes , ses larmes séchées avait laissé de léger sillons sur ses joues.
L'ombre d'elle même resta donc ici , a méditer.
Gwilherm a écrit:
Depuis plusieurs soirs, Gwilherm allait se balader au bord de la mer. Parfois sur la côte, parfois directement sur l'une des vastes plages léonardes. Le bruit des vagues avait un effet apaisant sur lui, et ce depuis sa plus tendre enfance, sur son île natale.
De l’apaisement, le Bréhatin en avait bien besoin en ce moment. On lui avait demandé de se décider, de répondre à une question formellement. Il en était incapable et on lui avait dit que cette non-réponse était en soi une réponse. Peut-être oui.
Ce soir là, la mer était haute et il eut envie d’aller tremper ses pieds dedans. Elle était glaciale, mais il s’en fichait pas mal, c’était agréable de sentir les vagues monter jusqu’aux chevilles, puis repartir. Ça aidait à se sentir vivant. Il resta planté là un bon moment, le regard figé sur la mer, révélée par une lune ronde et claire, se laissant bercer par la houle.
Un léger vent le fit frissonner et le sortit de ses pensées. Il regarda autour de lui et, à quelques dizaines de mètres, il aperçut une frêle silhouette, que l’astre lunaire rendait mystérieuse. Sans bouger d’où il était, il resta à regarder cette demoiselle. Les vagues continuaient de venir mourir à ses pieds.
Pelotine. a écrit:
Méditation qui cessa promptement.
La jeune femme avait l'habitude de la nuit , travaillant dans son cimetière lorsque le soleil était couché , elle savait détecté une présence rapidement.
Ce soir c'était le cas , quelqu'un était également sur cette plage , non loin.
Elle hésita a tourner la tête pour vérifier , cela aurait pu être un détraqué , ou pire ... mais il lui fallait regarder , sa curiosité était plus forte que tout.
Il s'agissait d'une autre personne , un homme avait elle deviné en plissant les paupières.
La carrure était imposante , un homme de grande taille.
Soudainement , elle n'eut plus du tout l'envie de se retrouver seule , il s'agissait peut être même d'un ami ?
La jeune femme frotta rapidement ses joues , afin qu'il ne remarque rien de sa récente crise de tristesse , certes il faisait nuit , mais sait-on jamais .... et elle s'avança a sa rencontre.
Doucement bien sur , elle ne voulait pas non plus l'effrayer.
Une fois a sa hauteur , elle reconnu immédiatement le Sire de Hascouët.
Directement le visage de la baronne s'illumine , elle était ravie de tomber sur ce saint politain.
D'une voix basse , pour ne pas brutaliser ses probables songes , elle l’interpelle calmement.


Gwilherm ?
Bonsoir ... je ne vous dérange pas ?


Surement qu'elle le dérangeait , que ferait-il a cette heure ci , au bord de la plage , si ce n'est vouloir du calme et rester seul ?
Gwilherm a écrit:
Le regard de Gwilherm était posé sur cette fine et intrigante silhouette. Il aurait eu envie de venir à sa rencontre, mais elle semblait songeuse et, ne voulant pas l'importuner, il n'avait pas osé.

Après quelques instants passés à l'observer, dont il n'aurait pu dire s'il s'agissait de brèves secondes ou de plus longues minutes, le Bréhatin vit la jeune femme se retourner vers lui. Légèrement gêné à l'idée qu'elle se rende compte qu'il la regardait, il détourna ses yeux, les portant à nouveau sur l'horizon maritime. Allait-elle s'approcher ou bien se volatiliser ? Peut-être resterait elle simplement là où elle se trouvait, pour profiter,comme lui le faisait, de l'air marin...

Le Harscouët avait envie de se retourner à nouveau, mais se retenait, toujours de peur de l'importuner. Il n'eut cependant pas longtemps à résister, une douce voix vint se mêler au bruit des vagues mourantes.


Pelotine. a écrit:
Gwilherm ?
Bonsoir ... je ne vous dérange pas ?

Avant même de se retourner, il crut reconnaitre sa voix. D'ailleurs, la demoiselle le connaissait, elle l'appelait par son prénom. Il se tourna doucement et esquissa un sourire en distinguant les traits fins du visage de la jeune femme, il s'agissait de Pelotine. Cette silhouette froide et intrigante ne pouvait qu'être la sienne en fait, c'était une évidence. C'était une bonne surprise de la voir à Saint-Pol, très bonne même. D'une voix calme et posée, comme à son habitude, il lui répondit :

Oh bonsoir dame Pelotine,
Non, non, vous ne me dérangez en aucune façon. Au contraire.


Il lui sourit doucement. Cela lui faisait plaisir de la voir.

Quel bon vent vous emmène en nostre cité ?
Pelotine. a écrit:
Son sourire était sincère , et elle n'hésita donc aucunement a le déranger.
Les bras croisés , elle frictionnait doucement la chute de ses épaules , le vent commençait a être plus froid que frais , et elle n'avait point songé a se vêtir plus chaudement.


Quel bon vent vous emmène en nostre cité ?

La question était simple , mais pourtant la réponse n'était pas si facile a donner.
Lui mentir ? Non ... Pelotine n'aimait pas trop cela , mais elle n'allait pas lui dire qu'elle venait prendre l'air dans un village ou elle n'avait pas de passé douloureux ? Qu'elle venait ici car une fois de plus on l'avait trompée , souillée , humiliée ?
Non ... elle allait donc rester évasive.


Le bon vent justement.
J'ai toujours aimé la plage de Saint pol , et a chaque passage dans cette ville , je me rend ici pour me ... détendre , remettre tout a zéro.
Respirer tout simplement.


Je ne pensais pas vous croiser ici , on m'avait dit de vous que vous étiez fort occupé.
Finalement c'est une chance que j'ai la , si je comprend bien.


Puis a nouveau , elle lui offre un sourire.
Il avait l'air reposé , apaisé , ce qui fut contagieux , la jeune femme se sentait véritablement bien en cet instant précis , le lieu , le calme de son voisin , le vent.
Elle allait déjà mieux , en seulement deux jours "d'exil".


Vous venez souvent , le soir , sur la plage ?
Gwilherm a écrit:
Le vent s'était levé davantage depuis quelques instants et la jeune femme avait visiblement froid. Sa blanche peau, qui s'accommodait à merveille de l'éclairage lunaire, était recouverte de chaire de poule. Pour se réchauffer, elle avait commencé à se frictionner, technique pour le moins fatigante, surtout à cette heure avancée de la nuit.
Sans réfléchir, Gwilherm retira son mantel puis le plaça sur les épaules de Pelotine. Il se contenta de lui sourire doucement, en l'écoutant parler.


Pelotine. a écrit:
Je ne pensais pas vous croiser ici , on m'avait dit de vous que vous étiez fort occupé.
Finalement c'est une chance que j'ai la , si je comprend bien.

Gwilherm esquissa à nouveau un léger sourire, presque gêné. Il ne voyait nullement en quoi c'était une chance pour quiconque de le croiser. Par contre, contempler au beau milieu de la nuit un charmant sourire tel que celui de la Brestoise, à une heure où il ne peut-être que sincère, la fatigue empêchant les faux-semblants, était un réel ravissement. La tristesse qui transparaissait d'ailleurs sur le visage de la jeune femme tendait à s'effacer progressivement.

Oh, je ne sais si c'est une chance de me croiser, vous savez. Quant à estre fort occupé, je crois que vous l'estes au moins tout autant que moi, si ce n'est plus... Quoi qu'il en soit, tout l'honneur est pour moi. Soyez en certaine.

Un nouveau sourire, discret mais sincère.

Pelotine. a écrit:
Vous venez souvent , le soir , sur la plage ?

Régulièrement oui, pour ne pas dire quotidiennement. Je suis né sur une isle alors la mer... j'ai grandit avec. Des joies. Des malheurs. Mais toujours cette capacité unique à nous apaiser, n'est ce pas ?

Il la regarda, sans rien dire, un court instant. Le vent la décoiffait, sans doute que lui aussi d'ailleurs.

Quant aux raisons qui me poussent à venir sur cette plage, je crois qu'elles sont ce soir sensiblement les mesmes que vous.

Remettre tout à zéro, c'était exactement ça.
La mer avait commencé à se retirer et les vagues ne venaient plus mourir à ses pieds. Bien que la sensation de froid fut présente, il se sentait bien, sur cette plage, les pieds nus sur le sable humide. Il continuait de la regarder, la lune était belle et elle n'était pas la seule.


Vous comptez donc rester un peu en la capitale léonarde ou bien vostre visite n'estoit que furtive ?
Pelotine. a écrit:
Dieu qu'il était bon de se sentir aussi bien.
Elle en aurait presque eu honte si elle n'avait pas tant souffert.
Ses yeux gris , contemple l'homme a ses cotés , elle n'avait jamais vraiment observé cette personne auparavant , ni une autre , droite et fidèle comme elle était , la jeune femme se refusait de regarder n'importe quel personne correspondant a la gente masculine lorsque son célibat n'était plus.
Ce qui ne lui servait véritablement a rien , puisque quoiqu'elle fasse , ils partaient , tous.
Oui .. oui , elle savait , on lui reprochait d'être trop prude , trop respectueuse des principes , des convenances , mais n'était ce pas comme cela qu'on l'avait éduqué ?
C'est ce que lui reprochait sen tout cas son dernier compagnon.
Mais ce soir il n'est plus la , il partage la couche d'une autre , qui elle ne se refuse pas jusqu'au mariage , cette pensée aurait du l’écœurer , aucunement , la croque avait déjà balayé cet épisode récent et peu glorieux de sa vie , alors elle ne cessa d'observer le moindre détail chez Gwilherm , sans aucun sentiment de culpabilité.
Non pas au point de le mettre mal a l'aise loin de la , la Sage savait justement être discrète.
C'était heureusement l'une de ses qualités.

Il avait de beaux cheveux.
Bruns , dotés de jolies boucles , ces dernières dansaient suivant le mouvement du vent , ce qui n'enlevait rien au charme du Breton.
Ses yeux clairs lui donnait un air doux , mais torturé.
Quand a sa stature , imposante il faut le dire , elle mettait Pelotine en confiance , elle qui était si frêle.

Elle réalisa , lorsqu'il fit une geste d'une extrême gentillesse a son égard , pourquoi Clochette en était si éprise.
Jamais personne n'avait pensé vraiment a elle , le simple fait de déposer son mantel sur les épaules de la croque , réussit a l'émouvoir comme jamais ...
La poitrine de la jeune femme se fit immédiatement envahir par une chaleur émouvante.
Elle ressentait du bien être , c'était si lointain la dernière fois qu'elle en fut toute bouleversée.
Cela pouvait paraitre anodin , mais pour elle certainement pas.



Je pense que mon séjour va se rallonger.
Brest en ce moment est a fuir pour moi ... une raison assez particulière m'oblige a quitter la ville de mon cœur.
Je vais rester ici donc un bon moment.
Nous aurons donc l'occasion de partager enfin ce verre tant attendu !


Cette idée l'enchantait .
Gwilherm a écrit:
Curieuse sensation cette nuit là pour Bréhatin. Sur cette plage, il était venu pour faire le point, sur lui même et tout le reste. Une sorte de premier bilan saint-politain. Sur le passé. Sur le présent. Sur l'avenir, surtout sur l'avenir.
La mer l'avait toujours aidé dans ces moments, la houle, le vent... la pluie parfois, mais pas de pluie cette nuit là. Elle était claire, la lune était ronde, et cela avait eu une importance cruciale mettant en lumière une présence, celle d'une jeune femme à la beauté froide et intrigante, celle là même qu'il avait vu s'éclipser bien trop vite derrière une porte au bureau de la citoyenneté.
Dès le premier regard, il avait été convaincu que c'était elle sur cette plage, croyant même un instant que la fatigue lui jouait des tours et que cette silhouette n'était qu'illusion. Mais elle s'était rapprochée et lui avait adressée la parole. Ce n'était donc pas un songe.

Le vent soufflait, empêchant à ses cheveux de masquer son si joli visage, les vagues s'écrasaient lourdement, tant sur le sable que sur les rochers, et ils étaient à présent près l'un de l'autre, elle avec son mantel sur le dos. Elle semblait avoir moins froid à présent. Cette idée rassura Gwilherm car Pelotine était si fine qu'elle en paraissait fragile et donnait envie de la protéger. Pourtant, elle avait sans doute vécu bien pire que quelques bourrasques de vents...

Ils conversaient à présent, doucement et naturellement. Comme prenant la suite d'une discussion débutée au hasard du protocole de la citoyenneté.


Pelotine. a écrit:

Je pense que mon séjour va se rallonger.
Brest en ce moment est a fuir pour moi ... une raison assez particulière m'oblige a quitter la ville de mon cœur.
Je vais rester ici donc un bon moment.
Nous aurons donc l'occasion de partager enfin ce verre tant attendu !

La perspective que le séjour de la Brestoise à Saint-Pol se rallonge réjouit le Bréhatin et plus encore la perspective de partager un verre, ensemble. Un sourire se dessina sur son visage.

Je l'espère dame Pelotine.
La ville de vostre cœur ne vous manque cependant pas trop ?


Malgré le mantel bien trop grand pour elle qui l'emmitouflait, le froid continuait sans nul doute à tirailler la jeune femme et la nuit avançait, inexorablement. Il la regarda avec douceur. Passée une certaine heure, les mots devenaient moins utiles. Ils prirent la direction du bourg, qui n'était pas tout proche ; ceci lui fit penser qu'il avait du passer un sacré bout de temps à réfléchir avant de l'apercevoir dans cette nuit claire. Les notions de temps, de distances, et même de froid, semblait cependant subalternes. Il était bien, en sa compagnie, au point qu'il avait presque envie de la remercier de s'être trouvé là, sur cette plage. Le hasard...
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Missanges

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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty5/7/2011, 09:10

Pelotine. a écrit:
Un léger frisson parcoure son échine.
Pelotine a froid , alors elle rajuste le mantel , caresse l'intérieur si doux , et y protège le bout de son nez.
L'odeur du jeune homme y était présente , très agréable , elle s'étonna a repenser a sa défunte mère qui disait toujours " Il faut aimer l'autre pour aimer son odeur ".
La Croque écoutait , a l'époque, sans comprendre mais maintenant elle faisait attention a ces brides de phrases qui lui revenaient parfois.
Celle ci l'intriguait désormais , les mères ont elles toujours raison ?


Si.
Brest me manque , elle est toute ma vie.
Mais je ne me suis jamais sentie aussi bien que ces derniers jours , ici a Saint Pol.
La ville dégage un petit quelque chose , de bienfaisant.


Le voyant prendre la direction du bourg , elle lui enchaîne le pas , toujours couverte par son habit , par politesse elle aurait pu lui dire qu'il allait lui même attraper froid , et tenter de lui rendre gentiment , il aurait refusé bien sur , gentilhomme qu'il était.
Mais elle n'en fit rien , elle voulait dorénavant prendre le temps d'apprécier les gestes généreux que les autres et en particulier ce messire , voulaient bien lui accorder.
Ils arrivèrent rapidement au village et il fallait maintenant se quitter.
D'un geste lent , elle retira le mantel de ses épaules nues , pour lui rendre , tout en le remerciant.
Elle n'avait aucun envie de le laisser , mais elle ne voulait pas le retenir toute la nuit , elle irait simplement lire un peu , dans sa chambre réservée a l'auberge.



Je vous remercie pour votre compagnie , qui fut des plus plaisantes.
Mais je ne vais vous retenir plus longtemps , vous devez avoir des choses a faire , et surtout le besoin de vous reposer.


La phrase s'achève , laissant place a un grand sourire.

Gwilherm a écrit:
Au moment de retourner vers le village endormi, le Bréhatin s'était fait la réflexion qu'il leur fallait parcourir un bon bout de chemin pour y arriver. Et pourtant, le trajet avait paru finalement bien court. L'entretien dans le bureau de la Sage avait filé à la même vitesse.
Il s'interrogea un instant, intrigué de cette sensation de n'avoir aucune prise sur le temps. En compagnie de Pelotine, il filait comme un éclair. Combien de temps avaient-ils passé ensemble sur cette plage ? Il n'en savait rien. Il n'en avait cure d'ailleurs. Qu'il fut long ou court, cette rencontre nocturne avait été des plus agréables et, à l’instar de la première, il aurait voulu qu'elle dure encore.

Ils s’étaient arrêtés, à peine la porte de Saint-Pol franchie. Il faisait encore nuit noire et les murailles dissimulaient cette lune blanche et pleine qui avait veillé sur eux toute la nuit ; la lumière était en conséquence bien plus faible. Néanmoins, son regard posé doucement sur la croque, il parvenait toujours à voir les traits fins de son visage. Ce dernier, qui ne dépassait que par moment du mantel, était gracieux, d’une beauté peu commune. Seule une courte mais puissante bourrasque parvint à contraindre le Bréhatin à détourner son regard de la jeune femme.

Il était tard, il était probable que la frêle silhouette s’envole à nouveau… comme elle avait filé dans les couloirs du château ducal, mystérieuse et intrigante. Sans doute dans le dessein d’aller se coucher, elle commença à retirer le vêtement qu’il lui avait posé sur les épaules. Aussitôt il mit avec douceur ses mains au niveau du col pour le replacer.


Gardez le, je vous en prie, vous n’estes pas encore dans le chaud de vostre chambrée, à l’auberge et puis rien ne garanti que le propriétaire ait pris le soin de vous faire un bon feu, avec ce vent, je pense qu’il est plus prudent que vous gardiez mon mantel comme couverture d’appoint.

Il lui sourit alors, finissant de réajuster le grand vêtement sur les fines épaules de la demoiselle, sans cesser de la regarder, Dieu ! Qu’elle était belle !

Pourriez vous souffrir ma présence jusqu’à vostre auberge ? Je serois rassuré de ne point vous laisser rentrer seule. On ne sait jamais quels esprits malfaisants règnent dans les ruelles étroites à la nuit tombée…

Il lui sourit avec douceur. Bien sûr il ne voulait pas qu’elle fasse une mauvaise rencontre, un brigand ? Un détraqué ? L’Ankoù ? Non, hors de question ! Et puis, il n’avait pas du tout envie de la quitter…
Pelotine. a écrit:
Ne surtout pas rire niaisement non , on se contenait , et cela Pelotine savait le faire parfaitement.
Il voulait la raccompagner a l'auberge ? Très bien , ne pas en faire un plat.
Le Bréhatin était tout simplement courtois au possible et même s'il lui proposait de l'escorter jusqu’à son domicile temporaire , il mourait surement de fatigue et fuirait une fois la bas.
Les joues de Pelotine rosirent lorsqu'il replaça le mantel sur ses épaules , ses mains a la fois douces et puissantes entouraient la gorge de la jeune femme , la situation était anodine , pourtant ce geste parvint a l'émouvoir.
Une fois encore elle sentie la chaleur revenir dans sa poitrine , mais ce coup-ci , elle crût que son cœur et sa respiration , a force d'accélérer , provoquèrent une implosion dans son thorax.
Elle ne savait pas si les autres ressentaient ce genre de choses au moindre contact amical , ou si cela voulait dire autre chose , ces sensations étaient totalement inédites pour elle.
Devait elle en avoir peur ?
Il fallait dire que son regard agrémenté l'action de ses mains , il l'a dévisageait tout simplement , mais c'était doux et non insistant , bien que ceci provoque chez elle des frissons légers.
Il ne détourna pas les yeux , et c'est confiante qu'elle plongea son regard dans le sien.


Soit , faisons la route ensemble , si vous avez le temps alors je me réjouie de continuer mon chemin avec vous.
L'auberge est par la , c'est celle de la mairie.


Du doigt elle désigne la direction a prendre.
Et entame , timide , la suite de leur parcours.


Vous n'avez pas froid ? Je monopolise tout , alors que le froid de la nuit ne vous épargne pas plus que moi.
Gwilherm a écrit:
Pelotine, les yeux dans les siens, accepta qu'il l'accompagne jusqu'au pas de la porte de l'Auberge de la Mairie, où elle séjournait depuis son arrivée. Elle avait même ajouté en être ravi, était-ce vrai ? Elle n'était pas du genre à mentir, encore moins les yeux dans les yeux, mais Gwilherm s'étonna malgré tout que sa présence puisse la réjouir... il n'était personne.
Les yeux de la jeune femme, si clairs, si captivants, reflétaient sa douceur et ses tourments. Son regard intense et singulier ne pouvait laisser indifférent... et c'était loin d'être le cas : à l'instant, le ventre du Bréhatin était noué et chaque pulsation de son cœur se faisait plus forte, raisonnant dans sa poitrine et se ressentant jusqu'aux extrémités de ses doigts.
Une telle puissance était sans précédent, sans commune mesure, dans la vie de Gwilherm qui pourtant n'avait pas été dénuée d'événements en tous genres, heureux comme malheureux... enfin, surtout malheureux.
D'ailleurs, avec le temps, il avait fini par se demander s'ils n'était pas devenu insensible aux sentiments, doutant fréquemment de ce qu'il pensait ressentir, se demandant si ce n'étaient pas plus le fruit de son esprit que de son cœur... Mais à cet instant, cette douce violence qui le secouait émanait bel et bien de son cœur. Sans aucun doute possible.

D'un doigt dépassant à peine de la manche, elle indiqua la direction à prendre.


Pelotine. a écrit:
Vous n'avez pas froid ? Je monopolise tout , alors que le froid de la nuit ne vous épargne pas plus que moi.

Un doux sourire sur son visage du jeune homme se dessina.

Ne vous en faites pas pour moi. Le froid m'importe peu pourvu que j'ai la chance de partager vostre compagnie... j'auroi bien assez temps de me réchauffer plus tard, une fois chez moi.

Alors qu'elle venait de faire quelques pas lents dans la direction voulue, il lui proposa son bras poliment, pour la soutenir sur ce bout de chemin qu'ils allaient parcourir tous deux.
Pelotine. a écrit:
Bras qu'elle accepte , et qu'elle se hâte de saisir.
Elle ignorait combien de temps il fallait pour rejoindre sa chambre , Saint pol lui était encore inconnue ainsi elle avait bien fait d'accepter l'escorte de ce cher Gwilherm car la nuit noire était en train de s'installer doucement , mais surement .
Elle n'avait habituellement jamais peur lorsque la pénombre chutait a Brest , mais ici c'était différent , elle était en terrain inconnu ... proie idéale pour quiconque lui voudrait du mal , elle presse alors doucement le bras de son ange gardien contre elle.
Le regard rivé droit devant elle , jusqu'au moment ou il lui semble apercevoir une jeune femme blonde a l'allure fluette , plus encore que la croque.
Pelotine cru un instant reconnaitre Clochette , la jeune femme qui venait de se séparer de Gwilherm , mais en un clignement de paupières , elle disparue ...
Avait elle halluciné ? ou était-ce réellement elle qui se trouvait la , a les observer ? Aucune réponse ne pourrait lui être donnée , ainsi elle décida de se retourner vers le brun qui lui semblait n'avoir rien remarqué.
Il souriait , l'air heureux.
Ce sourire en arracha un a la Salaun , et elle réprima un petit sursaut de bonne humeur.


Votre maison est loin de l'Auberge ?
Je ne veux aucunement être indiscrète , mais ainsi je saurais ou vous rendre votre Mantel , qui vous avez raison me servira certainement de couverture cette nuit.


Oh oui elle allait se couvrir avec , et humer toute la nuit les effluves , exhalations que répandait l'encolure.
Viken a écrit:
Sa belle étant très occupée, il savait qu'elle ne le rejoindrait que fort tard. Peut être même serait il déjà endormi réchauffant ainsi les draps dans lesquels elle viendrait se glisser à ses côtés.
Il descendit vers la plage, non loin du moulin qui surplombait l'océan comme une infatigable vigie. Là, il se posa sur un rocher, les jambes repliées entre ses bras, scrutant l'horizon où le soleil venait lentement se noyer.
Il repensa à la nouvelle qu'il venait d'apprendre. Le décès d'une connaissance, d'une future mère succombant à une insidieuse fausse couche, d'une femme fraîchement mariée à qui la vie semblait pourtant sourire. Il songea à ce destin cruel qui pouvait vous enlever en un instant ce qu'il vous accordait l'instant d'avant. Il s'imagina la douleur de l'époux, du futur père.
Il ne put s'empêcher de penser à ce qu'il ressentirait lui, si la vie voulait lui reprendre son amour, sa tendre et douce compagne, sa future femme.

Aucun doute n'était permis. Il ne survivrait pas à une telle douleur. Il aurait pu en jurer devant Aristote lui même tant il en était certain.
Chaque jour qui passait lui apportait la preuve qu'il ne s'était pas trompé, en ce jour si particulier où elle croisa sa route. Son coeur ne l'avait pas trompé lorsqu'il l'avait poussé irrésistiblement vers elle.
Oui, elle était sa raison de vivre, sans elle, la vie n'avait plus de saveur. Elle était son double, son incroyable complice, sa muse et son inspiration. Oui, il en était certain, il ne survivrait pas à ce manque d'elle.

Chassant de son esprit, ces idées sombres, il regarda les dernières lueurs du jour. La fraîcheur tomba aussi vite que la lumière s'estompait. Bientôt, il ne serait plus qu'une tâche sombre dans ce décor sans ombre, sans contours. La nuit avait ceci d'envoûtant, d'égaliser les nuances rendant la plus chatoyante des pierres aussi terne qu'un insipide galet de cette plage. De sa palette de gris, elle façonnait un nouvel univers, inquiétant parce qu'on y perd la plupart de ses repères.
Viken, lui, aimait bien la nuit. Peut être justement parce qu'elle ne laissait paraître que l'essentiel. Il resta donc là encore un long moment, écoutant les rouleaux mourir sur la grève dans un fracas qu'il devinait plein d'écume, humant la bise nocturne aux senteurs chargées d'iodes.

Il ne quitta la plage qu'après l'avoir foulée longuement. Il était serein, et il songea à tous ces instants où il était venu s'y recueillir lorsque la tristesse ou la souffrance le torturait. Chaque fois, il avait su trouver face à la mer le soupçon de force qui suffisait à poursuivre la route.

Il sourit en s'écoutant murmurer à l'océan un timide "merci".

Oui merci, car aujourd'hui, il était le plus heureux des hommes, amoureux de la plus merveilleuse des femmes.
Bientôt ils seraient unis pour continuer main dans la main un chemin qui s'annonçait être celui du bonheur.
Gwilherm a écrit:
Il aurait pu, dû même, avoir froid, être fatigué... mais non. Il se sentait bien, apaisé, gagné par un sentiment de bonheur naissant. Oui, de bonheur. Il s'en étonna de cette sensation nouvelle en lui...
Son cœur battait toujours plus fort en sa poitrine, plus vite aussi. Les mains serrées de la jeune femme autour de son bras n'étaient sans doute pas étrangères à l'accélération du rythme cardiaque du Bréhatin.

Regardant vers la demoiselle en souriant légèrement, il croisa son regard. Elle semblait soucieuse à l'instant, comme si elle avait vu quelqu'un ou quelque chose. Instinctivement, il regarda dans la pénombre de la rue mais n'y vit pas plus qu'un marin par matin de brume...


Vous avez vu quelque chose dame Pelotine ?

Ne lui laissant pas le temps de répondre, il ajouta.

Vous voyez, vous n'estes pas rassurée... Je ne regrette pas de vous avoir raccompagné !

Bien sûr qu'il ne le regrettait pas, loin s'en fallait ! Il était rassuré de ne pas la laisser seule, dans ces étroites ruelles d'où aurait pu sortir un ivrogne, un mendiant, ou même un chien errant. Il était aussi et avant tout très heureux d'avoir encore gagné quelques instants si appréciables en sa compagnie.

Pelotine avait réussi, en l'espace de cette balade, à trouver la clé, ou quelque chose de cet ordre, capable de décrypter le Bréhatin... Pourtant jusqu'alors, Gwilherm était persuadé que c'était impossible, n'arrivant parfois même plus à vraiment se comprendre lui-même. Et pourtant, sur ce chemin, il ressentait une sérénité certaine encore jamais perçue. Il ne savait pas comment la croquemort avait réussi ce miracle. C'était ainsi, voilà tout. C'était elle, simplement.


Pelotine. a écrit:
Votre maison est loin de l'Auberge ?
Je ne veux aucunement être indiscrète , mais ainsi je saurais ou vous rendre votre Mantel , qui vous avez raison me servira certainement de couverture cette nuit.

Oh, eh bien ! Ma bien modeste demeure se situe non loin de l'église mais... Si vous y consentez, je souhaiteroi vous offrir à un verre dans l'une des nombreuses tavernes de nostre cité, ça sera pour moi l'occasion de récupérer mon mantel. Qu'en dites vous ?

Ils arrivaient, déjà, devant l'Auberge de la Mairie et ne pouvait qu'espérer qu'elle accepte de le revoir.
Pelotine. a écrit:
L'auberge se trouvait deja face a elle , comme la réalité frappe parfois ceux qui la fuit , cette vision frappa Pelotine.
Dieu ! qu'elle avait envie de rester près de lui , pourquoi ? ils n'avaient fait que marcher et discuter , de choses simples ... sans réelles importances , et pourtant , pourtant elle ne pouvait se retenir de l'imaginer l'accompagner jusqu'a son lit , ou il l'a prendrait tendrement dans ses bras et lui dirait qu'elle est la seule ... l'unique , celle qui l'aime.
A cette pensée , justement , la croque rougit , d'une car il n'y avait aucune raison de se faire autant d'idées a son sujet , qu'ils ne se connaissaient pas et qu'il est stupide d'imaginer qu'il puisse un instant avoir envie de faire une chose pareille , et de deux , car ce songe était plus que déplacé , la jeune femme devra donc se confesser pour avoir osé penser a recevoir de l'affection , et même plus ... ne devait elle pas se contenter de ce qu'elle avait ? c'est a dire la santé et l'argent ? Beaucoup en rêvait ... et elle , se laissait aller a penser a l'amour ...
"Quelle égoiste je suis " fut sa pensée suivante.


Ils étaient désormais devant la porte de la taverne , a l'intérieur les rires de femmes légères , des marins saouls et les claquements de chopines se faisaient entendre.
C'était terminé , leur balade touchait a sa fin.
Doucement elle retira son bras du sien , et lui sourit.
Il lui proposa alors de partager un verre avec elle , ce qui leur permettrait de s'échanger le mantel et par la même occasion bien sur , se revoir.
Aucune hésitation dans la voix , ce qui l'étonna elle même , qui habituellement était posée et réfléchie.


Oh oui !
Euh ... oui je voulais dire ... ce sera un grand plaisir.


Voila , elle savait qu'elle allait le revoir , cette nouvelle l'enchanta et lui permit de lui dire au revoir plus facilement que ce qu'elle pensait.


Je vous remercie pour votre escorte Messire de Hascouët , ce fut un instant très agréable pour moi en tout cas.
Je vous souhaite la bonne nuit , et vous dit donc a bientôt , pour vous rendre ce mantel et boire ce fameux verre ensemble.


Une légère révérence , malgré son accoutrement qui ne détenait aucune élégance.
Sa main fait tourner la poignée de la taverne et la baronne s'engouffre a l'intérieur pour refermer ensuite la porte jetant un dernier regard au jeune homme.
Derrière la porte il ne pouvait voir la brunette sourire , et soupirer d'aise.
Quelle soirée !
Cassyline a écrit:
Chose promise, chose dût, un pique-nique qu'elle merveilleuse idée, Cassy espérait bien qu'ils viennent tous, tous ceux qui l'avait dit en tout cas.
Tout en sortant de chez le boucher ou elle avait acheté un gros jambon avec ses derniers écus, et une couverture qu'elle venait de prendre de la taverne municipal, en douce fallait le dire aussi..
Direction la plage, Sanzi vivait juste à coté, l'avait juste à crier et hop c'était tout bon, les autres malheureusement, elle ne savait pas où ils vivaient, de tout cœur, elle souhaitait qu'ils soit tous présent pour trinquer à une nouvelle amitié, à un bel été qui se préparait.
Pour Cassy elle même à une renaissance et un futur proche bien plus heureux que ce qu'elle avait connu auparavant.
En arrivant à la limite des fenêtres de la maison de sa puce elle cria fort pour la faire sortir:


Sanziiiiiiiiii !!!!!!!!! tu m'entends !!! Viens !!!!!! C'est moi !!!!

Pfff la malheureuse ne savait pas siffler comme certains hommes le font, çà l'aurait bien arrangée ça de savoir siffler comme un homme, ça lui évitait la perte de sa Babulle, bref..

Cassy attendait un peu devant sa maison, elle se tournait et se retournait sans arrêt pour voir si quelqu'un arrivait, Alar et Théo et Avec puis Sans et aussi Jérom et peut-être la Fée qui serait la bienvenue et d'autre encore, enfin tous.
Elle s'asseya sur le sol à coté de sa charrette, croisa les jambes et posa son menton dans ses mains en l'attendant.
Rien pas un bruit.. à part de celui que faisait l'écume des vagues.
Sanzillusion a écrit:
Citation :
Sanziiiiiiiiii !!!!!!!!! tu m'entends !!! Viens !!!!!! C'est moi !!!!

Loba et Grisbi effrayées, disparurent par le soupirail

Sanzi sursauta, lachant ainsi les marguerites qu'elle venait de cueillir derrière sa maison.

"Bou Diou ! Cassy ! se révolta Sanzi en riant. Quelle voix !!!

Elle s'approcha de son amie et s'assit dans la même position qu'elle, le menton dans les mains.

"Ben dis donc, t'es pas en retard ! convint-elle. Puis, avisant le panier de la blonde :

"T'as acheté le jambon ? Moi j'apporte les crêpes et forcément la PrunàVampi. J'ai un drap aussi, pour mettre sur le sable, parce que le sable... ça croustille trop dans les aliments..." rit-elle.

Elle frappa dans ses mains

"Bon, on y va ?" proposa-t-elle en se levant.
Cassyline a écrit:
Cassy souriait en grand en la voyant arriver, elle allait pour la première fois découvrir la mer, enfin ...
Pas le temps de s'asseoir que Cassy se relève quand elle tape des mains pour y aller, puis prenant sa main, la tire et la relève aussi, dans le même temps:


Allons y ma puce !!

Bras dessus, Bras dessous, la charrette dans l'autre main, elle l'entraine en passant sur le coté de la maison.
Passage et chemin de terre, les deux fofolles titubaient et la charrette se baladait elle aussi, limite qu'elle perdait son jambon la blonde, Loba et Grisby se seraient fait un festin de reines, pas question, nan nan, Cassy gardait un oeil dessus.


Dis moi tu crois qu'ils vont venir ? et si ils viennent pas ? on fait semblant de se noyer tu crois ? Mais.. Pfff je cris plus là parce que hein.. tu m'entends qu'on dirait la grand mère de Rohan que je sais plus son nom.

C'était géant, plus elles s'approchaient de la plage, plus le vent se levait, mais plus il faisait froid aussi.
Puis qu'importait le temps, le vent ou pas rien ne l'empêchera de toucher l'eau de ses pieds et de ses mains, peut-être allait elle savoir là si elle savait nager ou pas.
Peut-être surement qu'elle aura l'envie de hurler malgré sa voix grisouillante, hurler toute cette colère accumulée depuis tant de temps, puis finir ou recommencer à vivre et à prendre confiance en elle.
Sanzillusion a écrit:
Elles descendaient le chemin qui courait derrière la maison jusqu'à la plage.
Pourquoi Cassy avait-elle pris la charrette ? ça, ça restait un mystère pour la Sanzi, mais bon... Cassy était Cassy, y avait rien à comprendre, c'était comme ça, c'était tout.
ça briguebalait de tous les bords, menaçait de verser à chaque tour de roue, mais elles finirent par atteindre la plage.

Je vous laisse imaginer la charrette sur le sable... Comme l'avait pensé la brune, la charrette s'enlisa.

"Et voilà ! Nous sommes arrivées ! c'était pas loin !" rit la Sanzi. "Allez, ma belle ! On va s'installer là ce sera bien. Pis s'il manque quelque chose, on ira le chercher à la maison..." sourit-elle.

Elle attrapa le drap qu'elle avait l'intention d'étendre sur le sable. Mais le vent en avait décidé autrement, et s'acharnait à le rebattre à chaque tentative de la jeune fille.

"Cassy ! Aide moi au lieu de regarder les vagues ! Elles vont pas partir, hein !"
Cassyline a écrit:
Cassy sursaute largement, elle était en plein dans ses rêves quand elle découvrit la plage et la mer pour la première fois, rien ne la dérangeait plus, tout était si beau, son esprit était parti ailleurs dans l'horizon, et fallait qu'la puce la sorte de ses rêveries:

Maieuuu !! Quoi de quoi !! Ha oui le drap !!

Tout en gardant les yeux sur les écumes de la mer, Cassy cherchait les deux autres bouts du drap à étendre au sol.
Puis le drap virevoltait dans le vent que même la pauvre blonde se prit le coin dans l’œil puis elle ronchonna en s'essuyant son œil.

Mais !! Boudiou Sanzi !! Aieuuu le drap pi regardes ma pauvre charrette l'est coincée là bas dans le sable, même que le jambon l'est resté là bas !! Pi même aussi que Chaotik il peut pas soulever le jambon !!

La blonde pouffa de rire, elle avait encore plus de force que lui, ou sinon fallait bien qu'il prouve le contraire, fierté d'homme à défendre pensait elle.
Vraiment sortie de ses rêveries, elle attrapa les coins du drap qui volait et tira fort que la pauvre Sanzi l'avait perdu les coins, un fou rire qu'elle eu en voyant la tête qu'elle faisait!!!
Rhoo vraiment l'était pas gentille Cassy puis gentiment elle redonna les deux bouts de drap à sa puce et meilleure amie et l'aida enfin à le poser correctement sur le sable.
Cassy elle, courut chercher la couverture laisser dans la charrette là bas plus loin puis revînt à l'endroit pour la déposer, ouverte bien en grand pour toutes les fesses qui se poseront ici.
Elle posa ses poings sur ses hanches en regardant son amie et lui dit:


Tu sais que c'est pas pratique de rouler une charrette dans le sable ? et tu sais que je vais retirer mes bottes et ma cape pour mettre mes pieds dans l'eau en attendant ceux qu'on appellera " désiré" ?
Ça t’intéresse les pieds dans l'eau ??


Même pas le temps d'attendre qu'elle posa son séant sur le drap et retira ses bottes, puis maintenant elle avait des sabots à elle, oui oui avec son nom dessus, un cadeau de Sanzi, elle était heureuse même de ce geste.
Qui piquera les sabots !! aura un gage !!!

Parole de Cassy.
Chaotik a écrit:
Marchand tranquillement depuis la taverne du Dragon Chaotik vit au loin sur la plage Sanzi et Cassy en train de peiner dans le sable.

Besoin d'aide mes Dames ? dit-il en souriant et en sortant d'un grand sac quelques côtes de porcs fraîchement arrachées et cuites.
Sanzillusion a écrit:
Alors que peniblement elles avaient réussi à étendre le drap au sol, arriva Chaotik, chargé de viande.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!
Un homme fort ! Soyez le bienvenu !
s'écrit la Sanzi en voyant arriver Chaotik et en lorgnant sur la viande.

"Posez votre charge, je m' occupe de la découper, si vous voulez bien Chaotik".

Elle le regarde

"Et si vous alliez chercher de quoi faire un bon feu pour la cuire, hein , qu'est ce que vous en pensez ? " ajoute-t-elle toute contente
.
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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty5/7/2011, 09:18

Chaotik a écrit:
En souriant Chaotik donna sa viande parfumée à sanzi puis alla chercher du bois en prenant soin de trébucher sur cassy.

Oh mince voilà que je vous ai recouverte de sable

Chaotik se dépécha de se relever en sifflant. très vite il repartit vers un petit bosquet non loin de là.
Clochette a écrit:
la chaumiére de clo etait perchée sur le bord de plage , de sa fenetre ouverte elle entendait des cris , des rires , piou s'enervait devant la porte il voulait sortir , surement avait il reconnu le timbre de voix , clo ouvrit grand la porte et le poussin courut a toutes pattes , clo haussa les epaules et le suivit profitant de ce temps magnifique que le printemps leur offrait , il etait si rare d'avoir un soleil si perçant que c'etait un vrai bonheur ....

ses pieds foulérent le sable , d'un revers de main elle se debarassa de ses bottes et enfouie ses orteils dans le sable fin sourire aux lévres , levant son nez vers le brouhaha elle vit 3 personnes s'affairer sur la plage et les reconnut sans mal , souriant encore plus , clo s'approcha d'eux , les mains enfoncés dans les poches et se cala devant sanzi qui s'evertuait a faire tenir une nappe sur le sable ...

mmm... si y a boire par ici je veux bien vous donner un coup de main .... ziuettant sur le coté , elle vit petit gros piou patte en l'air en train de se faire gratouiller le ventre par l'amie de sanzi et clo sourit cherchant du regard le troisiéme compére , contente aussi de le voir ici , finalement il preferait visiter tout seul , et il avait sans mal trouvé la plage ..
Cassyline a écrit:
Ha c'était comme ça, M'sieur fait, M'sieur décide, M'sieur payera, ça c'est.. une évidence.
La pauvre Cassy était encore allongée dans le sable à crachouiller celui qu'elle avait même jusque dans la bouche ! Il allait certainement pas s'en sortir comme ça le bougre.
Même couchée elle regardait ou il allait, sans relâcher le regard et quand il disparut de sa vue, Cassy se leva d'un bond sans même se secouer:


Sanzi je reviens, il perd rien pour attendre, non de non ! lui chuchota-t-elle.

Rapidement elle prit un seau et courut à la mer y prendre de l'eau, quand l'eau vînt lui toucher les pieds elle bondit en marmonnant:

Pfffchhh c'est froid !!! ricana-t-elle ensuite.

Magnifique et juste ce qu'il lui fallait, à température extrêmement parfaite pour Chaotik, le pauvre va pas s'y attendre, ça va lui faire tout drôle pensait elle.
Une fois le seau rempli, et pieds nus, plutôt à l'aise dans ses vêtements, elle passa très rapidement à coté de sa plus belle brune, son amie, lui claqua un bisou, pouffa de rire et partit dans la direction de Chaotik, très vite aussi, histoire juste de ne pas le perdre.
Au loin elle l'observait, il tournoyait autour d'un bosquet, comment allait elle le prendre, de face ? ou de dos ? Sans bruit dans tout les cas.

L'était pas très futé futé de tourner dans le même sens, c'était chose facile pour elle, l'avait juste à le prendre de face et hop, restait qu'à se sauver.
Ni une, ni deux elle se déplace et prend le chemin en sens inverse pour se retrouver face à lui.
Maintenant correctement le seau plein d'eau bien dans ses mains prête à le déverser, elle pouffa en silence puis soudain se retrouva face à lui et sursauta toute seule finalement.
Le comble de vouloir le surprendre et de se faire peur soi même, la honte..

Et Vlannnn sans réfléchir elle lui jette le contenu du seau en pleine face, juste un Flatchh qu'elle avait entendu, l'avait pas eu le temps de réagir le pauvre, puis elle se sauva derrière le bosquet et lui dit en rigolant:


Ça va ? l'eau est bonne ? fraiche quand même non ? ppff en plus tu m'as effrayé !!

Puis le silence l'emporta, plus un mot, plus un bruit, sur la pointe des pieds elle reprit le chemin du pique-nique en rigolant dans sa main et en l'écoutant ronchonner.
Mulot25 a écrit:
Comme promis mulot prit le chemin de la plage,cela fesait un bon bout de temps qu'il n'était pas passé par la ,c'est aussi une occasion de s'amuser avec ses amis et surtout faire une chasse de poussins si il y'en avait alors fallait absolument pas rater

Au loin déjà il perçu quelques personne et au fur et a mesures qu'il s'approche il commençait a distinguer les têtes

Tiens tien il y'a du monde sanzi et cassy ne font pas les choses a moitié se dit t-il
quelques minute après il était devant ses amis

Demat demat , j'ai fait se que je pouvais pour venir aussi tot ,vous m'avez laissé quelque chose,j'ai rien manger ni bu de toute la journée

Se retournant il vit un petit être jaune chauve

Bon voila se que je mange moi!
dit t-il en pointant piou du doigt
Chaotik a écrit:
Debout dans le sable, mouillé de la tête au pied et un sourire sur les lèvres qui annonçait l'ouverture d'une guerre qui sera gravée dans les légendes de Breizh.

L'eau qui inonde mes chausses est glaciale, très chère.

Laissant sa vengeance pour plus tard Chaotik s'empara d'un petit fagot de bois et s'en alla vers Sanzy.
Soudain une petite boule jaune fonçait dans le sable.


Piou ?

Il repensa alors à l'image de ce poussin rond comme une queue de pioche et explosa de rire en s'effondrant dans le sable.
Cassyline a écrit:
Beh il semblait qu'il avait changé de cible, enfin à ce qu'il voulait faire croire, n'empêche que Cassy gardera un œil sur lui comme ça juste au cas.
L'était grand temps d'allumer ce feu qui allait parfumer la belle petite troupe présente et cuire la viande, parce que cru.. moyen quand même le gout.
Cassy était restée à l'écart, assise elle les observait tous, elle constata juste la chance qu'elle avait de retrouver des gens comme ça, des personnes unies, des gens bien, des gens qu'elle aimait tout simplement.

La blonde prenait cela comme une deuxième chance offerte par la vie, une renaissance, puis le bouquet final, le visage radieux de Sanzi, elle était enfin chez elle, voir enfin sa meilleure amie heureuse ça valait tout les écus du monde.
Puis elle plongea ses yeux dans la mer, les écumes et sourit.

Une idée lui vînt alors, remarquez comme d'habitude, toujours des idées qui lui arrive comme ça à la blonde.
Tranquillement elle retire ses beaux sabots et les posent sur le coté puis se lève, prend pas d'élan non parce qu'elle est déjà assez loin pour sauter dans l'eau plus loin.
Cassy commence et se prépare:


1 et 2 et 3 !! Puis commence à courir et s'arrête net:
Mais non ça va pas Cassy ou quoi et si tu sais pas nager tu fais quoi hein ?? chuchotait la petite conscience dans sa tête.
Mais si je sais nager, chut tais-toi tu dis des bêtises. Ajouta Cassy.
Mais non tu sauras ça quand tu sera dans l'eau Cassy. Répondit la conscience de la blonde.
Bah voilà oui j'y vais et hop je saurais si je sais nager ou pas, chut...

Et commença sa course effrénée, rien ni personne devant elle pour l'arrêter, elle courait telle une gazelle sans réfléchir, quoi que la gazelle réfléchit plus quand même, pensait elle..
Cassy s'écria en passant proche de ses amis comme une flèche:


Vers la folie !!!!!!!!!! et les vagues !!!!! Ouaiiiiiiiiiii !!!

Un cri à la mode de Cassy, strident, un cri bruyant qui se faisait de moins en moins entendre et Nionn, voilà qu'elle sautait de toute sa force dans l'eau. Platchh.
Sanzillusion a écrit:
Un sourire fendu jusqu'aux oreilles, la Sanzi regardait tout ce petit monde autour d'elle, et elle était heureuse. D'un bonheur simple des gens simples.
Un soleil, la mer, des amis qui s'amusaient, des victuailles... Que demander de plus à la vie ?

Cassy avait allumé le feu.
Sanzi s'apprêtait à faire cuire la viande quand tout à coup, elle vit passer une tornade blonde soulevant des tonnes de sable sur son passage.

Elle ferma les yeux trop tard : du sable plein les yeux, plein le nez, plein la bouche.
Elle cracha, éternua, pleura.... et se brula. Elle lacha tout, l'assiette, la viande et se leva d'un bond.

Cassyyyyyyyyyyy !!!!!! Cours vite, parce que si je t'attrape, ça va aller mal !!! hurla la brune en se levant.

Elle attrapa ses jupons, envoya promener ses sabots et se mis à courir derrière son amie, soulevant à son tour des tonnes de sable fin.
Cassyline a écrit:
Pn'aise c'est en plus qu'elle c'était effrayée la blonde en l'entendant hurler !! après c'est elle qui a une grande bouche hurlante, alors là ..
Cette fois Cassy courrait non pas pour l'eau mais pour fuir les foudres de Sanzi, qui sait ce qu'elle allait faire !! Cassy grimace, rigole soudainement et lui hurle à son tour:


Alors là tu rêves !!! si tu crois que tu vas m'attraper pour me chatouiller comme hier mes pieds !!! ha non non !!

Puis fallait qu'elle économise son souffle aussi, c'est que la Sanzi courrait vite, très vite même, l'avait des grandes jambes la puce !!
Puis en plus !! fallait aussi qu'elle garde un œil sur Chaotik, et en plus elle avait faim !!
Elle ajouta à la gazelle derrière elle loin quand même alors fallait donner de la voix hein:


Sanziiiiiiiiii tu as pas faim non ???? moi siiiii !! Pi regarde nos filles savent plus ou regarder !!!!

Voilà qu'elle arriva près du feu en faisant voler une tonne de sable fin dans le visage de Chaotik qui semblait être entrain de dormir.
Le pauvre l'avait pas de chance, mais une chose lui vînt a l'esprit quand même, même si elle était blonde, elle réfléchissait tout en courant hein, Sissi c'est sur, mais..
A coté de Chaotik... Y avait M'sieur le maire et bien d'autre personne encore, mais ça..elle y pas pensée sur le coup.. Very Happy Very Happy
Chaotik a écrit:
Toujours aussi mouillé Chaotik reprit son petit fagot de bois et retourna au milieu de tout ce beau monde qu'il appréciait tant.
A genoux dans le sable sec LUI il commença à faire le feu.


Cassy ? Pas trop de sable dans les vêtements ? *rire sadique*
Blotus1er a écrit:
Blotus traversa sT POL, un passage devant l'eglise st aurelien, le parvis, puis il s'engouffra dans la petite rue qui conduisait en dehors du village en direction de la plage. Il prit le soin de faire un détour par l'ancienne forge de son ami Gladeus. Il apposa ses mains sur ce lieu ou il avait passer tant de moments et se recueillit un instant.

Il reprit alors son chemin en direction de la plage et soudain le pavé laissa la place au sable. Blotus enleva ses chausses et se rapprocha du rivage. L'eau etait fraiche, mais il continua sa marche dans l'eau jusqu'à apercevoir un petit groupe qui semblait ne pas s'en faire.

Blotus avait tenu sa promesse, il s'etait engagé à passer, et il etait là maintenant avec une bouteille de prune à la main !!


Demat à vous !!!! Un verre de prune, ça tente quelqu'un ?
Sanzillusion a écrit:
Les jupons relevés, la brune court toujours derrière la blonde, soulevant un sable fin qui vole dans tous les sens, sur les objets et les gens, mais elle n'en a cure... Elle veut attraper Cassy, qui tente de l'amadouer avec son estomac.

"Si j'ai faim, justement ! Si je t'attrape je te mords !" rit-elle en accélérant sa course.

Elle passe en trombe devant le dernier arrivé.


Citation :
Demat à vous !!!! Un verre de prune, ça tente quelqu'un ?

Elle chipe la bouteille au passage et poursuit sa cavalcade.

"Coucou toi ! Comment UN verre ? C'est la bouteille qu'il nous faut !"
Propatrick a écrit:
Pro arrive a la plage pour rejoindre sont petit ange il entendis au passage prune ce qui le fit tilter

A blotus comment va tu ? j ai entendu Prune sa venais d ici ?

Il attendis sa belle et sorti un godet de sa grande poche

On a soif ici avec tout cette eau !!!
Cassyline a écrit:
Cassy est essoufflée, terriblement qu'elle arrive plus à en placer une dans sa course folle.
A bout de souffle et en éclat de rire elle entend juste ce qu'il fallait pas qu'elle entende.


Citation :
"Si j'ai faim, justement ! Si je t'attrape je te mords !"


A ses mots, Cassy bondit et fait une grimace que jamais personne n'aura jamais vu, tellement qu'elle craignait de manquer d'un pied ou d'une jambe, voir d'un bras !! un œil !! olala !!

Puis qui arrive comme un ange tombé du ciel, son minidoux, il était là ! il était venu ! Comme elle était heureuse de le voir !! Puis elle était toujours heureuse de voir tout le monde mais Pro c'était plus spécial.
Un regard avait suffit et il comprit qu'elle lui arrivait dessus, non derrière pour se protéger de la morfal de Sanzi qui lui arrivait par derrière aussi, qu'elle histoire !! heureusement Chaotik l'était resté à la couverture !!


Mon Minidoux !! tu es là !! je suis heureuse de te voir !! tu viens comme un ange tombé du ciel toi !!

Puis par précaution elle se met derrière lui et le tient fortement par la taille, au cas ou la Sanzi l'avait une grande faim, sait on jamais qu'elle a pas mangée depuis trois jours.. la puce qui court vite...
Tout en restant près de son petit cœur elle s'écrit:


Chaotik j'ai même l'impression d'avoir dormi quinze jours dans le sable tellement j'en suis pleine !!! et en plus ça gratte !!!!
Hé Messire Blotus !! bonjour à vous super de vous voir parmi nous !! Comment ça va ???


Pauvre chéri, il devait avoir les oreilles qui bourdonnent tellement que Cassy parlait, une babule (bouche) de cent cinquante mots à la seconde qu'elle disait, c'était affolant !!
Puis Sanzi qui lui arrivait dessus comme une tigresse, Boudiou !!! elle freinera jamais à temps !! Puis Cassy lui crie:


Sanzi !!!!!!!!! temps mort !!! temps mort !!!! il fait soif !!! freine !!!

Puis la blondinette reste bien protégée derrière son minidoux merveilleux et en profite pour lui déposer un tendre baiser dans sa nuque et lui murmure avant l'arrivée sableuse de Sanzi:

Tu à soif mon cœur ? un verre de prune, tu souhaites ? et il y a aussi à mangé si tu veux.


Et dans une alerte générale marrante elle ajoute:

Tous au feu !!!! tous à boire !!!! tous des côtes de porc !!!!
Propatrick a écrit:
Ah mon ange et bien quel vitesse c impressionnant.

pro déposa un baiser a sa douce avant de lui répondre

Soif moi oh oui beaucoup beaucoup Blotus tu peux nous mettre deux verre a mon ange et moi si tu veux bien

Pris une inspiration et repris

Ah et toi tu a faim ? moi sa va j ai manger avant de venir mais c vrai que c dur de résister
Sanzillusion a écrit:
Elle allait rattraper Cassy ! Elle n'avait plus qu'à tendre la main et....

"AAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!! "
cria-t-elle en s'affalant sur le sable.

Une jambe sournoise s'était tendue à ton passage, et c'est le nez planté dans le sable qu'elle se retrouvait !

"Pouah ! "cracha-t-elle, en se redressant sur les avant-bras. "Qui qui m'a fait une croche-patte ?" questionna-t-elle en regardant tout le monde... Et bien entendu, ils avaient tous un air parfaitement innocent, voire angélique.

Elle s'assit sur le drap tendu et entreprit d'inspecter l'état de ses genoux en sang, des grains de sable collés aux plaies.

"Ouch ! ça faisait longtemps que je n'avais pas couronné mes genoux"
se plaignit-elle.

Elle souffla : "Pfff ! ça fait mal en plus !"

La brune regarde la blonde dans les bras de Pro .

"T'as de la chance Cassy ! J'allais t'attraper ! Mais je t'aurai un jour... Je t'aurai ! " la prévint-elle en soufflant sur ses blessures pour en calmer la douleur.


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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty13/10/2011, 08:42

Cassyline a écrit:
Fallait rire ou pas rire dans la voltige de Sanzi, Bah ça!!! qui lui avait un croche-patte, aucune idée, d'ailleurs tout de suite qu'elle précisa:

C'est pas moi !! j'ai rien fais !!

Puis elle pouffa de rire quand même tout en restant dans les bras de Pro, sait on jamais que la Sanzi se lève d'un coup, malheureuse blonde !
Cassy déposa un tendre baiser sur les lèvres de son doux amour et prit sa bouteille d'eau pour se rendre chez Sanzi qui avait eu mal quand même, s'agenouillant elle regarda les deux genoux recouverts de sable et de sang mélangés, c'était pas jolie.. elle grimaça. puis lui dit:


Fermes les yeux ! serres les dents ! serres le séant ! Et Hop elle déversa l'eau froide et propre sur les deux genoux pour les nettoyer.

Ça va ? tu nous fait pas un malaise hein, par contre voilà c'est nettoyer mais moi je sais pas désinfecter ni quoi prendre, quelqu'un sait ??? Gueula-t-elle plus fort.
Sanzillusion a écrit:
Citation :
Fermes les yeux ! serres les dents ! serres le séant !

Malgré elle, la Sanzi se marra doucement, et serra tout ce qu'elle pouvait serrer. Mais quand Cassy versa l'eau sur ses plaies elle ouvrit la bouche dans un hurlement silencieux.

Elle fit un large sourire de reconnaissance à Cassy reconnaissante, la remerciant ainsi de s'occuper d'elle. Elle etait mimi, la blonde ; la brune l'aimait bien.

... Mais elle avait une vengeance à assouvir ! D'un coup, elle se rua sur Cassy, la renversa sur le sable, lui attrapa vivement les pieds qu'elle chatouilla méthodiquement en riant.

"Tu vois que je t'ai eue !
" se réjouit-elle.

Dans le meme temps elle cria aux autres :

"Alors ! ce pique-nique ? On mange quand ? Vous avez cuit la viande ?"
Cassyline a écrit:
Une fois la bataille et sa revanche prise, tous s'activaient un peu à faire cuire la viande, d'autre mangeaient déjà les crêpes, et d'autre, genre, Cassy bouffait du sable, et à la pelle, pas à la p'tite cuillère s'il vous plait.

Mais dans un bref instant de rire, la blondinette eu un coup de blues. Ne souhaitant en aucun cas plomber l'ambiance elle s'éloigna avec Inaya, son louveteau qui avait déjà prit bien du poids et quelques centimètres en plus, elle devenait belle et restait fidèle à Cassy, c'était comme Sanzi, jamais une sans l'autre, une harmonie et un lien particulier les unissaient.

Cassy avait mal au ventre à l'idée de voir son amie, sa sœur, son double d'elle disparaitre loin d'ici, comment le vivrait elle, mal sans aucun doute. La blonde n'oublierait pas la brune, elle lui avait sauvé la vie quoi quelle en dise, mais.. et après ?

Plus loin Cassy s'éloignait et s'asseya dans le sable fin, elle écoutait, silencieuse le bruit des écumes, elle regardait l'horizon qui paraissait être si loin, rien ne séparait la mer du ciel, comme rien ne séparera les deux sœurs l'une de l'autre, enfin l'avenir le dira. La nouvelle Politaine pensait à son passé, sa famille inexistante, ses amis et ses deux relations échouées.

Tant de rêve dans la tête de la blonde, tant de chose détruite par l'imbécilité des hommes, tant elle s'en voulait d'avoir été bête et naïve, tant de mal elle avait à faire confiance. Tant de chose se bousculait dans son cerveau et elle faisait le vide nécessaire pour avancer la tête haute comme Sanzi disait.

Chose difficile, bien difficile à faire au fur et à mesure du temps qui passe.
Où se trouve le soit disant " prince charmant ".
Où se trouve ses parents qui lâchement l'avait laissé à l'abandon.
Qui est elle réellement.
Qu'elle sort lui réserve l'avenir.

Doucement elle sourit en les regardant tous s'amuser, une bande d'indien devant un feu de camp, tous si fou, mais elle les aimait tellement.
Kiarna a écrit:
Kiarna, les mains dans les poches et sifflotant, traînait les pieds dans les ruelles de la ville sans but précis à part découvrir tous ses trésors.

Il était un petiiit navireuh, il était un petiiit navireuh qui n'avait, ja-ja-ja-mais navigué...ohé ohé ohé

Kia chantait à tue-tête sous le clair de lune, gai.

OHé Ohé matel...aouutch !

Kiarna se frotta le crâne -oui c'était bien un vieux poisson qu'on lui avait jeté à la figure-

'va pas bientôt s'taire l'gamin ! y'en a qui dorme ! Ignare !

Il ronchonna puis leva la tête, et vit la plage. La même que Cassy lui avait conté lorsqu'ils étaient à Treguier. Il s'avança et vit une silhouette dessinée dans la pénombre.
Des cheveux blonds flottaient au vent. A ses côtés, une forme animale.

Kia frissonna


Non...trop gros pour être un rat.

Il s'avança de plus en plus et tenta :

Lily...?
Cassyline a écrit:
Une pause soudaine dans sa chanson, celle quelle chantait, souvent, celle qu'elle chantait tout le temps, la seule quelle connaissait d'ailleurs, sans avoir besoin de la lire ou que ce soit, Cassy stop et se tait quand elle entend.

Citation :
Lily...?

Une fois elle avait entendu quelqu'un l'appeler comme ça, quelqu'un en qui elle voulait croire à son changement, Kia..
Doucement elle tourne la tête, relève le menton et le regarde sans rien dire, surprise, puis le silence se rompt aux grognements d'Inaya, rappel à l'ordre puis la blonde lève son séant du sable et va l'accueillir.


Kia .. tu es venu, quelle plaisir de te voir ici, j'en suis ravie, vraiment.

Ce qu'elle devait être une silhouette de loin était devenue plus claire de si près, assez près même pour lui déposer un bisou sur sa joue, elle lui sourit.
Cassy lui tâtonne les bras et les mains, il était entier de son voyage, heureusement.
A nouveau elle rompt le silence.


Comment tu vas Kia ? comment trouves tu Kastell Paol ?
Regardes tout ceux que j'aime sont là bas entrain de..bientôt manger.
Veux tu que te fasse visiter tout le long de la plage ? tu as le temps j'espère ?


Elle lui sourit encore en se demandant ce qu'il pensait à ce moment entre deux clignements d’œils.
Pourquoi avait il tenu sa parole, sans savoir, elle en était bien heureuse en tout cas et comptait bien l'emmener partout et lui faire tout visiter.
Sanzillusion a écrit:
Cette chipie de Cassy avait réussi à échapper à Sanzi.
Encore hilare, de ce bon moment, la jeune fille se leva pour secouer le drap couvert de sable.

"Attention tout le monde !! Je secoue la nappe !! Fermez tout ce que vous pouvez fermer !! " cria-t-elle en joignant le geste à la parole.

Elle réinstalla le drap au sol et posa une bouteille à chaque coin pour le maintenir en place.

"Cassy ! On jette plus de sable, hein ! Sinon, je te fous à la baille !"
cria-t-elle en riant.

Le feu allumé non loin de là commençait à bien prendre.
Les invités étaient bien sages... Trop sages ! Ils ne pensaient tout de même pas qu'elle allait tout faire toute seule, tout de même ?

Elle frappa dans ses mains :

"Hey ! les p'tits loups ! Vous allez pas vous endormir, hein ! Allez ! Hop Hop Hop ! On s'active ! Ya du boulot si vous voulez manger ! "
Imagine a écrit:
Zak, Gin et les enfants étaient arrivés le matin même à St Pol. Ils se rendaient à Brest, ou tata Zak devait vendre sa farine. La carriole fut garée dans un coin du village, une bâche cachant la cargaison de farine, chacun partit de son coté. Zak voulait à tout prix rendre visite à son amie Clo et Gin se dirigea dans les ruelles de St Pol avec les trois enfants.

Quelques jours auparavant, elle avait vu une affichette dans son village, à Tréguier, où on annonçait un grand pique-nique à St Pol. Ils devaient reprendre la route ce soir même mais l'occasion était trop belle pour la laisser filer. La plage, un pique-nique, de quoi passer une agréable journée. Visiter et parcourir les boutiques, ça va un peu mais impensable de prolonger ce plaisir toute une journée surtout avec des enfants. Donc retour à la carriole où ils déposent les quelques achats faits et direction la plage.

- Tout le monde a sa serviette ? alors on y va. Max donne la main à Leenn s'il te plait et Leenn tu ne commences pas à t'arrêter toutes les minutes pour ramasser je ne sais quoi, sinon on n'y arrivera jamais.

Gin n'a pas fini de prendre son panier d'une main et Tristan, le plus jeune, de l'autre que ça commence.

- Ginnnnnnnn, elle veut pas me donner la mainnn
- Il me serre kro, ça me fait mal !

Leenn est déjà accroupie sur le bord du chemin en train de ramasser de toutes petites fleurs avec une tige d'un cm maxi. Max se tourne vers Gin, ahuri par les dires de sa soeur.

- c'est pas vrai je ne la sers pas trop, c'est elle qui n'arrête pas de me lâcher.
-C'est vrai Zin, c'est lui qui fait que me lâcher
- oh elle ment Gin, c'est même pas vrai !
- siii c'est toi qui ...

Gin lève les yeux au ciel. Deux minutes plus tard, après un ... Qui veut une sucette ? ... ils reprennent la marche en file indienne. Max ouvre le convoi, Leenn le suit juste derrière, et en dernier Gin donnant la main à Tristan. Plus personne ne parle. Oui Gin sait se faire respecter, ça marche à la baguette avec qu'elle. Elle n'a qu'un mot à dire et ça file droit.

Pas encore mis un pied sur le sable qu'une odeur de grillades vient leur taquiner les narines.

- J'ai faimmm
- moi aussi Zin
- Déjà ? c'est pas possible, vous avez mangé au marché, ça ne fait tout juste une heure
- oui mais j'ai faim
- moi aussi z'ai faim et z'ai beaucoup soif
- ah moi aussi j'ai soif
Leenn regarde son frère
- moi z'ai plus soif que toi
- ça tu ne peux pas le savoir
- ouiiii z'ai dit la première que z'avais soif
- pfff n'importe quoi
- bon, bon, bon, vous n'allez pas commencer. Enlevez-vous les chausses !

Leenn et max se laissent tomber sur le sable et se déchaussent. Le temps de secouer les bas avant de les ranger dans son panier, elle les voit partir en courant vers le bord de mer.

- non, hepsss, revenez ... non mais .. Leennnnn, maxxxxxx.

Gin jette un coup d'oeil autour. Quelques personnes se sont retournées la regarder. Génée , elle leur chuchote comme s'ils allaient pouvoir l'entendre. Elle grimace, prend tristan dans ses bras et va rejoindre les fuyards.

- hé mais vous n'aviez pas faim ? on fait d'abord un tour au pique-nique et ensuite on reviendra prendre un bain si vous voulez... allez zou !

Sur la plage, autour du grand feu, des groupes d'hommes et femmes discutent, rient. Des enfants s'agitent dans tous les sens. Gin s'approche avec la petite troupe. Jette un coup d'oeil à ce qu'il y a sur le feu. Bien appétissant. Saucisses, cuisses, cotes, abats .. un peu plus loin, un stand de "friandises" : pommes d'amour au miel, biscuit, tartes, crèmes ...
Elle regarde les enfants restés en arrêt et rectifie tout de suite le tir

- d'abord on va mangé la viande et ensuite et seulement ensuite on prendra quelque chose ici. Mais pas de viande, pas de friandises, on est bien d'accord?

Personne ne répond. C'est qu'ils sont tous enchantés et d'accord. Gin aperçoit Sanzy et Cassy au loin et leur fait de grands signes.

- oh non Ginnnn, tu ne vas pas parler , on a faim nous !

Elle soulève ses sourcils et tourne lentement sa tête vers Max.

- qu'est ce que ça veut dire ça ? je peux quand même dire bonjour non ?
- pff mais toi quand tu dis bonjour ça prend des heures

Gin soupire.

- hum.. c'est pas faux ! bien, dès qu'on sera servi, j'irai les voir mais promis, je ferai court puisqu'on doit aller se baigner.
Sanzillusion a écrit:
Des voix firent lever la tête de Sanzi alors qu'elle détailler les morceaux de viande à cuire.
Là bas, Gin lui faisait de grands signes.

"Gin !!! " s'écria la jeune fille en la rejoignant. Quel plaisir de te voir ici !"
La jeune fille lui tend un verre de prunàVampi.

"Sois la bienvenue Gin ! lui dit-elle. Tu me présentes les enfants ? Je ne crois pas les avoir déjà rencontrés." sourit-elle en avisant les gamins.
Imagine a écrit:
Oups, trop tard Sanzi les voit et s'amène vers eux . Gin jeta un coup d'oeil à Max qui déjà faisait la moue et lui chuchote :

-" ne fait pas la tête Max, tu n'as qu'à commander. Prends ce que tu veux pour toi et Léenn, pour moi tu me prends une viande et pour Tristan...heu... légumes, ça ira ! Les écus sont dans ma pochette. fait attention quand on te rend la monnaie". Max s'éloigne vers les barbecues et Sanzi est déjà là un grand sourire aux lèvres comme d'habitude, Gin ne peut qu'y répondre.

- "Gin !!! . Quel plaisir de te voir ici !"La jeune fille lui tend un verre de prunàVampi. "Sois la bienvenue Gin ! lui dit-elle.

- "Demat Sanzi et merci ! "La blondinette prend le verre qu'elle lui tend. "Avec un si beau soleil, on aurait une tord de rater ce pique-nique. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde !" Elle sent la boisson dans le verre. "Hummmm de la punàvampi ? j'adore"

- "Tu me présentes les enfants ? Je ne crois pas les avoir déjà rencontrés." sourit-elle en avisant les gamins.

-"oh oui bien sur. Et bien voici Tristan, il a 3 ans". Elle lève sa main avec au bout le petit bonhomme qui ne lâchait pas son frère des yeux. "Leenn, qui a 5 ans" . La petite brune lui sourit timidement et s'engouffra dans les jupes de Gin. "Et Max que tu vois s'éloigner, il avait trop faim pour attendre, il est parti commander. Voilà, tu connais la famille au complet sanzi . Enfin, il manque quand même , Dao, il est chez les curés. Du coup je me retrouve célibataire pour quelques temps ... enfin ... les enfants sont là pour me rappeler que je ne le suis pas vraiment... des fois que j'oublierai ! "

Elle omet intentionnellement de préciser que les 3 gamins sont à Dao. Elle en a assez de raconter de partout leurs histoires. Non pas que ça la dérange, elle , elle fait avec maintenant mais ça la gêne vis à vis des enfants. Et puis ça change quoi pour les autres qu'ils soient à elle ou pas ? Donc elle fait comme si.

Gin regarde Max. C'est son tour, il passe commande. Elle lève les yeux au ciel, il est parti sans prendre les écus. Elle prend aux bras Tristan qui n'arrêtait pas de tirer sur sa main pour rejoindre son frère.

- " Zak ne devrait plus tarder. On doit se rejoindre ici !"
Cassyline a écrit:
La blonde écoutait Gine parler, elle avait une plus grande babulle que Cassy miracle !! mais elle était adorable !!

Bon les filles excusez moi mais j'ai grand besoin de me rincer, je suis pleine de sable !
Puis la chaleur est à son comble !!
Et pourquoi ne venez vous pas vous jetez à l'eau avec moi ?


Cassy regardait la mer, les vagues en sachant toujours pas si elle savait nager ou pas. Là était l'occasion de savoir ou d'apprendre, puis parait qu'il fallait battre des pieds et des bras comme les chiens.

Sans gêne, la blonde se déshabille et laisse uniquement sa chemisette blanche sur elle, fine, courte, limite c'est comme si elle ne portait rien, mais et alors ? qui regardera ? personne.
Un regard vers les filles et les enfants ainsi que ses amis, elle leur sourit et marche vers l'eau doucement.

Autant elle était bien motivée pour y aller, autant plus elle s'avançait, plus la crainte s'emparait d'elle et ce jusqu’à ce que l'eau lui cache les pieds. Un souffle profond s'entendait et un bien être se dessinait sur son visage, Cassy s'avance encore, comme attirer par l'inconnu.

Une fois l'eau arrivée à sa taille, cassy se laisse porter par l'eau, s'allonge comme dans son hamac, ferme les yeux et profite juste de l'instant présent, comme dirait une certaine personne, elle comptait sa petite, toute petite monnaie.
La blonde était bien, était libre de penser comme elle voulait, là ici et nul par ailleurs, elle n'entendait plus rien.
Sanzillusion a écrit:
Les enfants n'avaient pas l'air des plus rejouis de voir la brune alpaguer leur mère. Ce qui fit sourire la jeune fille. Elle savait ce que les adultes pouvaient avoir de rasoir !

Elle écouta les présentations que lui faisait Gin.

"Tu as une bien jolie petite famille, Gin. Je ne vous retiens pas plus longtemps, les enfants ont surement envie de s'amuser !" sourit-elle avec un clin d'oeil de connivence.


Elle regardait les enfants et Gin s'éloigner quand son attention fut attirée par la voix de Cassy


Citation :
Et pourquoi ne venez vous pas vous jetez à l'eau avec moi ?

Elle se retourna pour voir son amie à peine vêtue, entrer dans l'eau. Elle s'approcha pour voir comment Cassy faisait pour flotter sur l'eau sans bouger.
Un premier pied dans l'eau, puis le second.

"dis donc ! elle est frisquette !"

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus qu'une vague plus haute que les autres s'abattit sur elle, la trempant de la tête aux pieds.

Tétanisée, paralysée de stupeur, elle en resta bouche bée, dégoulinante, les vêtements collés au corps, elle suffoqua :

"Cassy ? c'est toi qu'a fait ça ?"
Pelotine. a écrit:
La plage de Kp , la dernière fois qu'elle avait posé ses pieds ici , elle était avec Gwilherm et faisait connaissance avec ce beau brun aux yeux glaz , si clairs si beaux.
Le besoin de marcher , de prendre l'air marin en plein visage , Pelotine avançait doucement , lorsqu'elle cru voir deux silhouettes dans l'eau.
Une était tout habillée et l'autre moins , elle plisse les paupières et reconnait Sanzi et Cassy , deux habitantes aimant la vie et le rire.
La jeune femme décide donc de se rapprocher afin de leur donner le bonjour.
Une fois a leur hauteur elle rit de voir Sanzillusion dans une telle situation.


Bonjour !
Gwilherm a écrit:
Retrouver le Léon faisait assez plaisir au Bréhatin, c'était un pays agréable et calme, où il avait passé de bons moments et où il en passerait sans doute d'autres, mais moins souvent car la décision de déménager était prise.

Après avoir débuté la fabrication d'une charrette et entassé dans deux malles ses affaires, il se décida à aller faire une tour sur cette plage qu'il avait foulé maintes fois de ses pieds. Cette plage était gravée en sa mémoire pour toujours car c'était sur celle-ci qu'il avait revu, après son entretien à la citoyenneté, cette femme merveilleuse qu'était Pelotine ; c'était ici qu'une bonne part de leur histoire c'était décidée. Alors, jamais, non jamais, il ne pourrait oublier cette plage saint-politaine sur laquelle sa vie avait basculé.

Arrivant à proximité du sable, il retira ses sabots et posa ses pieds nus dessus et commença à marcher sur cette grande étendue. Au loin, trois silhouettes, dont une frêle qu'il pourrait reconnaitre entre mille... Pelotine était là, non loin, à discuter.

Immobile, les cheveux au vent, Gwilherm la regardait, sans prêter attention aux autres : elle seule comptait.
Sanzillusion a écrit:
Une voix lança un joyeux :

Citation :
Bonjour !

Tel un automate, les bras écartés du corps, raide comme un piquet, Sanzi se tourna vers la nouvelle venue.
Un large sourire fendit son visage ruisselant.

Elle tira sur sa jupe plaquée contre ses jambes : " ssssloup ! sssssloup ! "fit le tissu décollé, dans un bruit de sucion.

Sans plier les jambes, la jeune fille s'avança alors vers Pelotine pour l'accueillir comme il se doit.

Sois la bienvenue Pelotine
! s'exclama-t-elle en la prenant dans ses bras
.
Pelotine. a écrit:
Un petit cri strident ce fit entendre lors de l'accolade , Sanzi était gêlée !
Puis un éclat de rire suivie ce cri , elle grelottait et se retrouva vite presque aussi trempée que la jeune femme
.

Ah la bienvenue ! oui je .. je je vois !
Tu n'as pas froid comme ça ?


La pelote était frileuse mais voir les deux jeunes femmes se baigner lui avait donner envie a elle aussi de tenter l'expérience.
Mais n'était ce pas un peu déplacé ? Une baronne qui s'aventure toute vêtue dans la mer ?
Elle choisie donc dans l'immédiat de rester au bord et de les regarder s'amuser.


Dites donc vous aviez prévu de manger ici ? c'est une riche idée , l'air est bon et le bruit de la mer apaisant , puis-je me joindre a vous ?

Doucement elle se retourne , voulant vérifier si personne n'arrivait , peut être attendaient elles quelqu'un.
Puis Gwilherm entra dans son champs de vision , elle sourit et agite la main afin de lui donner le bonjour.
Quel bel homme il était et sur cette plage , elle avait l'impression de revivre leur " rencontre " en pleins jour , une silhouette éloignée mais qu'elle connait désormais , l'homme de sa vie.
Sanzi eu l'air de le remarquer elle aussi , aurait il droit au même accueil ... mmh comment dire ? Humide ?
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sam..




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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty11/10/2012, 03:05

Dave91080 a écrit:
st pol très tôt le matin
dave comme convenue avait son épée et bouclier et son vieux baton de combat qui lui servait pour l'entrainement et se rendis sur la plage pour ces exercices matinale sauf que ce matin il avait une élève qui devait le rejoindre.
aprés une bonne marche il arriva comme convenue a l'endroit du rendez vous et vis qu'il étais le premier.
dave posa son barda sur le sable et attendit sagement la jeune et non moin téméraire Sanzillusion veuille bien se montrer

Sanzillusion a écrit:
Bien que toute heureuse de la farce qu'elle venait de faire à Petotine, la Sanzi n'en était pas moins grelotante.
Elle aurait bien voulu poursuivre son petit jeu, mais elle avait vraiment froid, et demain aux aurores, Dave devait l'attendre à la crique, et elle ne pouvait décemment risquer de ne pas se réveiller.

"Arf ! ça caille ! " se plaignit-elle. Heureusement que ma maison est juste au bout de ce petit chemin !" indiqua-t-elle en montrant le sentier qui serpentait derrière elles.
Je vais aller me changer vite fait pour pas attraper froid. "
Elle avisa alors Gwil qui les observait.
"Je vous laisse ! Le pique nique continue, hein ! laissez pas éteindre le feu, les cotelettes doivent etre cuites !" dit-elle en courant tant bien que mal vers sa maison.

Très tôt le lendemain matin, tenant son lourd bouclier modifié comme le lui avait demandé Dave et son baton de voyageur, Sanzi sortait de chez elle.
Elle longea la plage en direction Brest, et trouva facilement la crique que lui avait indiquée le soldat.

"Demat Dave !" lança-t-elle joyeusement en arrivant. Il y a longtemps que vous... tu m'attends ?" questionna-t-elle en souriant.

Dave91080 a écrit:
dave après quelque minutes d'attente aperçue Sanzillusion bouclier a la main et muni de son baton .
bien le bonjour sanzillusion tu va bien et non je suis arriver il y a quelque minutes ^^.
alors tu veux prendre des cours sur le maniement des armes et du bouclier et je vais t'apprendre le tir a l'arc si tu est d'accord bien sur mais on verra ça plus tard ^^ une chose a la fois.
on va commencer par le bâton

comme tu peux le voir sur ces croquis les base du combat du bâton on va faire ensemble ces geste jusqu'a que tu les connaisse par coeur.
http://ecm.xooit.fr/t27-Techniques-de-Base-de-l-entrainement-des-eleves.htm
Avant chaque entraînement , des échauffements sont nécessaires afin d'éviter toutes blessures.Commence par la tête et finis par tes pieds ne négliger aucune parties du corps ( articulations , cou , bassins, dos...etc;),
sur ce dave commença l'echauffement

Sanzillusion a écrit:
Le visage fendu d'un large sourire, Sanzi écoute Dave.

"ben va ! Pour un peu il serait plus bavard que moi !
" s'amuse-elle intérieurement.
Alors il était donc question d'échauffement.
Soit !

Elle le regarde se dandiner, dans tous les sens, et se retient de rire.

"Allez ! ma vieille, fais pas l'andouille !" la sermonne la voix de sa conscience, alors qu'elle était prête à éclater de rire.

Pour une fois, et parcequ'elle ne connait pas trop bien Dave, elle écoute sa raison, et commence à imiter le soldat qui à l'air de pas avoir envie de rigoler.

Elle imprime des mouvements rotatifs de la tête, la tournant d'un côté puis de l'autre.

"Oh ! ben dis donc ! ça fiche le tournis, ça hein !" dit-elle les yeux roulants dans tous les sens, et titubant comme ivre.
"Oh ! je vois des petites étoiles !" ajoute-elle avant de s'affaler dans le sable.

Dave91080 a écrit:
dave commencer son échauffement et vis Sanzillusion faire de même sauf qu'aux bout de 10 minutes de chauffe , dave ne la vit pus et la chercha du regard quand il l'aperçu le cul par terre avec la tête qui tourna dans tous les sens ^^.
dave éclata de rire en la voyant comme ça "bravo sanz très bonne technique du mal de mer ^^.
dave lui donna la main pour l'aider a se relever

Sanzillusion a écrit:
Encore étourdie, la jeune fille attrapa la main que lui tendait Dave pour l'aider à se relever

"Trugarez Dave ! le remercia-t-elle. "C'est violent votre truc là, hein ! Vais y aller tout doux, si vous voulez bien, hein !" le prévint elle en reprenant son équilibre.

"Bon, maintenant je fais les épaules ? c'est ça ? "questionna-t-elle en commençant à rouler des épaules. "Ah ! ça c'est chouette ! ça donne pas le tourni ! "

Puis elle fit tourner ses poignets.

"Oh ! ça marrant ! on dirait des marionnettes ! "s'exclama-t-elle en faisant parler ses mains :

"Demat ! je suis main droite"
- Enchantée ! je suis main gauche"
- Comment allez vous ce matin ?"
- Ma foi, fort bien et vous même ?"
- On fait aller, trugarez.
- Que faites vous ici ?
- La même chose que vous !

Sanzi éclata de son rire enfantin.

"C"est amusant votre truc ! s'amusa-t-elle.Et avec les
coudes ? Je fais comment ?" interrogea-t-elle le soldat.

Dave91080 a écrit:
doucement , pas de soucis sanz et dave sourit en la voyant parler a ces mains comme si s'etait des marionnettes.
après les échauffements , dave commença a reproduire les mouvements des croquis aux ralentis pour que sanz les suivre et les imites tous en douceur pour commencer.
aux bout d'une demi heures de ce traitement dave vit que sanz se débrouiller très bien lui fit le compliment

Sanzillusion a écrit:
Dave était un compagnon d'entrainement très agréable et très patient, qui ne se fachait pas alors qu'elle faisait l'andouille.

Après les échauffements, Dave décida de commencer l'entrainement proprement dit, avec les bâtons.

Jamais la Sanzi ne s'était servie de son bâton de voyageur de cette façon.
Pourtant elle se souvenait de la fois où Maryse, sur les remparts de Bruges, lui avait fait une démonstration. Elle sourit à cet heureux souvenir...

La brune tenta de reproduire les mouvements indiqués par le soldat.
Tout d'abord, lever le bâton à bout de bras.

"Ouhlà ! c'est lourd finalement ! " ronchonna-t-elle. Si j'aurais su j'aurais pris une vieille branche pourrite continua-t-elle en faisant exprès de causer comme on lui avait souvent dit de ne pas faire.

La jeune fille s'approcha de Dave pour lui faire constater l'ampleur du boulot qu'il y avait à entreprendre pour la muscler.

"Hey ! Dave, j'ai des petits biscotos, moi hein ! on y va mollo, hein ! "
prévint-elle en avisant un peu plus loin une branche de bois flotté.

Elle courut le chercher et revint en le brandissant toute fière.

"Ah ! ça c'est bien plus adapté à ma musculature !" se rejouit-elle en reprenant les mouvements.

Lever du bâton, avancer la jambe droite, abaisser les bras, croiser le baton sur celui de Dave. Le tout au ralenti.

D'un coup, allez savoir ce qui lui passa par la tête, elle se mit à esquisser un pas de danse. Puis en enchaina un deuxième tout en maniant son bâton dans tous les sens au rythme de ses pas.
Elle se mit à chanter pour accompagner sa danse , sous le regarde éberlué du soldat.

Dave91080 a écrit:
dave continua les exercices avec le bâton quand il entendis fredonner et vit sanz danser en tournoyant son arme , il s 'arreta net et la regarda danser et se dit qu'au moins elle avait une bonne coordination de ces mouvement et put s'empècher de sourire.
tandis que sanz continua ces exercices , dave posa une genoux a terre et sortis de besace une outre remplit de prune et avala une bonne gorgée et en proposa a Sanzillusion qui commença a lui donner le mal de mer ^^

Sanzillusion a écrit:
Elle tournoyait avec son baton pour cavalier.
Un pas en avant, lever du baton
Deux pas sur le côté, tourner le baton à droite
Sauter les pieds joints, frapper le baton au sol
Deux pas de l'autre coté, tourner la baton à gauche
Un pas en arrière, relever le baton

Elle accompagnait ses pas d'une comptine qui lui revenait en mémoire :

Qu'est-ce qu'elle a donc fait
La p'tite hirondelle
Elle nous a volé
Trois p'tits sacs de blé
Nous la rattrap'rons
La p'tite hirondelle
Et nous lui donnerons
Trois p'tits coups d'bâton


Et elle frappa trois fois le sable avec son bout de bois en riant.

"Elle vous.... te plait ma chanson Dave ?" demanda-t-elle en se tournant vers lui.

Elle le vit un genou à terre, comme étourdi, lui tendant un gobelet de prune.
Sanzi saisit le verre et le porta à ses lèvres tout en observant le soldat, un peu perplexe de le voir dans cet état.
Elle s'approcha de lui un peu inquiète :

"C'est moi qui vous... t'ai assommé ? Je vous... t'ai fait du mal ? Chui désolée, je ne connais pas ma force "

Parvatti a écrit:
[Après le repas chez l'aubergiste]

L'estomac rempli de poisson et de légumes locaux, tout ça arrosé par la générosité des quelques personnes croisées après ce repas, Parvatti ne pensait qu'à une chose : faire une sieste !

Bah elle avait plus 20 ans... et les voyages de deux jours d'affilés, bien qu'elle les évitait, s'imposaient parfois, et ça la fatiguait pas mal.

Elle avait donc quitté ses hôtes, posé son baluchon dans une chambre pour son court séjour, et prit la direction de la mer. Cette si belle mer puissante et déchainée parfois.

A quelques pas de la plage, elle sent déjà les odeurs de la mer.
Odeurs auxquelles elle a du s'habituer.
C'était pas toujours évident de garder ce que son estomac contient quand le soleil tape, qu'il fait chaud, et que l'endroit est un peu laissé à l'abandon.
Mais c'était pas le cas ici ! Et le nez de Parvatti se délectait de l'odeur iodée qui s'étalait.

Evidemment, elle avait trouvé une place de choix !
Evidemment, un immense arbre lui faisait l'ombre bienvenue.
Et évidemment, une fine couche d'herbes allait lui servir de couche pour sombrer dans un léger sommeil récupérateur...

Dave91080 a écrit:
non du tout , tu ne pas toucher rassure toi c'est simplement que tu me fait rire et que j'avais soif ^^
sur ce dave trinqua avec sanz .
maintenant si tu le permet on n'a finit pour aujourd'hui , il est l'heure pour moi d'allez aux champs , bien sur si veux continuer tu sais ou me trouver

Sanzillusion a écrit:
Oh ! l'entrainement était déjà fini ! Quelle dommage !

Dave s'en était retourné, mais la Sanzi, resta encore un peu à manier le bâton.
Son amoureux était en train de lui forger une épée. Bientôt elle pourrait défendre Kastell contre les méchants qui menaçaient de l'envahir.

Elle était perdue dans ses pensée, quand soudain, la jeune femme fut percutée par elle ne savait quoi, perdit l'équilibre et se retrouva les fesses dans le sable.

"sssssSanzi ! sssssSanzi ! y a des loups dans le bois !" s'agitait le mioche.

Interloquée, les yeux ronds comme des billes, la bouche ouverte de surprise, Sanzi regardait Léonard.

Julien_ a écrit:
[au autre part sur la plage ]

Julien se promena tranquillement avec son arc sur l’épaule et regarde l'eau puis assit sur le sable et regarda l'horion avec ses yeux puis , il resta la a écouter le bruit des vague
Melancovic a écrit:
Le voyage de Mayenne à St Pol de Léon avait était long, mais sans embûches.

Enfin il arrivait à St Pol de Léon, avant de visiter la ville il avait qu'une chose en tête, la plage et son océan.
Malgré ses pieds en vrac, les chaussures craquer de partout, ces habits tous chiffonnait et le visage creusé par le vent son allure et son moral était intact.
Il découvrit enfin la plage, son regard s'illumina, il se déchaussa et enleva tout son attirail qui lui pesait depuis quelques jours, les premiers pas dans le sable pied nu lui procura une jouissance inexplicable surtout pour ces pieds, ses pieds l'auraient remercié de suite s'ils pouvaient parler.
Après quelques pas tout en observant la marée il se laissa tombé sur le sable mouillé en attendant le va et viens de l'océan, allonger l'océan l'envahissait de bonheur, il leva la tête au-dessus de l'eau et avec un sourire indéfinissable il regardait le soleil se levait.
En l'espace de quelques minutes il était refait a neuf.
Toujours allongé sur le dos ses bras lui servait de repose tête, la marée le massé grâce a ces allé est venue, et la mémoire lui revenait brusquement.
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sam..




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MessageSujet: Re: La plage (1455)   La plage (1455) Empty11/10/2012, 03:14

Sanzillusion a écrit:
Seule.
Pour la première fois depuis longtemps, elle marchait seule sur la plage en ce matin de décembre.

Le temps était plutot clément pour la saison, pas encore de grand froid. Mais cela viendrait. Elle l'attendait, elle l'espérait presque. Ce froid qui pique, ce froid qui vous transperce jusqu'aux os à vous faire presque hurler. Celui contre lequel il faut se battre, qui vous fait vous sentir vivant. Ce froid qui emporte les plus faibles.
Etrangement, aucun de ceux qu'elle avait aimé ne s'en était allé en cette saison.

Ce serait son second hiver ici.
Un an. Un an s'était écoulé depuis qu'elle avait choisi de s'isntaller à Kastell.
Elle était arrivée alors qu'une guerre faisait rage.
Un an plus tard, c'en était une autre.

Elle soupira.
Ses filles lui manquaient. Où étaient-elle passées ? Cela faisait des jours à présent que Loba et Grisbi avaient disparu. Peut-être étaient-elles retournées à Bruges ? Qui pouvait dire si elles s'étaient vraiment adaptées ici ? Qui pouvait dire si leur souhait n'était pas en fait de repartir là d'où elles venaient ?

Sanzi tiqua.
Ne pas se laisser aller.
Elle releva le menton faisant face au vent et poursuivit sa promenade en décidant de penser à des choses plus agréables, comme les prochaines festivités de fin d'année.

Kikole a écrit:
Cela faisait maintenant quelques jours que Kikole était arrivée à St Pol. Elle avait été fort bien accueilli et aiguillée pour ses premiers jours mais l'envie de visiter un peu commençait à se faire sentir. Kikole n'était pas du genre à rester en place, ni à garder la langue dans sa poche mais... La taverne souvent vide à cause de la guerre ou des obligations externes, le peu de personne qu'elle avait pu rencontrer, tout cela commençait à lui peser.
Ses pas l'avaient porté au bord de la plage. Ses pieds nus foulaient le sable. Elle n'avait pas encore de quoi se chausser et pourtant elle s'était déjà lancée dans l'aventure de l'agriculture du blé ! Mais quelle idée ! Pourquoi se presser ? Elle voulait aider mais... Agissait elle au mieux ?

Elle regarda autour d'elle, cherchant vainement quelqu'un à qui parler ou, à défaut, un endroit ou se délecter d'un quelconque breuvage. Elle prit sa bourse, la soupesa et s'affala par terre, dépitée.


Et bien... Il y a encore de l'ouvrage si tu veux vraiment aller de l'avant !

Elle décida de rester ici un moment, allongée sur le sable, les cheveux dans le vent, bercée par le mouvement de la mer à ses pieds

Joeboy a écrit:
L'écume blanche venait caresser doucement la langue de sable puis se retirait et laissait place à la vague suivante.

Les orteils plantés dans le sable froid, Joe regardait le manège enchanté de l'écume s'échouant sur cette lande sableuse dans un ballet réglé comme du papier à musique.

Ce matin là, il s'était rendu sur le port de Kastell Paol. Celui-ci était désert. Pas âme qui vive. Les quelques bateaux amarrés tanguaient au gré des vaguelettes matinales.
On apercevait ainsi "Le Grand Croque" et "Le Cissou". Ils étaient à quais depuis des mois.
Laissés à l'abandon? Oh que non, cher lecteur, de manière épisodique quoique relativement régulièrement, de petites mains venaient les astiquer, les briquer afin qu'ils soient prêts à partir. Leurs capitaines ne se montraient guère mais laissaient des ordres quand à l'entretien des navires.

La brise était légère mais fraiche. Elle vous marquait le visage de sa gifle hivernale et vous donnait ce teint rosé bien connu de tous les marins de tous les ports du monde.
L’œil vif, le politain scrutait l'horizon en quête de quelques signes qui ne venaient pas.
Finalement, avec le levé du jour, il sauta dans son embarcation et prit la direction des hauts fonds pour une pêche miraculeuse, comme chaque jour.

Il réapparut quelques heures plus tard. Il sifflait joyeusement tout en s'activant aux manoeuvres d'amarrage. Les gestes étaient précis et justes. on voyait l'habitude de l'homme de pratiquer cela journellement. Finalement, le bateau bien attaché à l'anneau en fer, Joe sauta à quai et déchargea sa cargaison.
il y avait là poissons frétillants, calmars, crustacés et autres algues vertes. L'odeur iodée vous agrippait les narines et ne vous lâchait plus.

Une fois vendue sa marchandises sur les étales politains, Joe prit la direction de la plage avec le restant de victuailles. Il avait décidé de s'offrir un peu de repos ainsi qu'une flambée sur le sable fin de la côte politaine et déguster paisiblement un bon poisson au feu de bois accompagné de crustacés.

Ame_la_boiteuse a écrit:
J'ai longuement hésité avant de revenir sur cette plage.
Longuement, très longuement.
Depuis des jours et des jours. Des semaines, même.
Depuis que je suis revenue à Kastell, j'ai soigneusement évité cet endroit.

Mais aujourd'hui, il fait beau. Très beau.
Et le passé est le passé. C'est le moment ou jamais de vérifier que la page est réellement tournée. Que tout va bien.
Non pas que j'en doute, ça non... Encore que...

C'est ainsi que presque involontairement, ou parce qu'il fait beau, ou parce qu'on a parlé plage aujourd'hui à la taverne, ou parce que... on s'en fout, du pourquoi.
Je suis en train de trainer sur la lande.
Je ne cours plus comme autrefois.
Je traine la patte sur le sentier bordé d'ajoncs et de bruyère.
Il est encore temps de rebrousser chemin. Personne n'en saura rien.
Personne, sauf moi...
Alors j'avance.
Le sentier meurt dans la dune de sable fin. Je me souviens quand j'étais enfant, c'était l'endroit que je préférais. ça m'étonnait toujours, ce passage sans transition de la terre au sable.

Avec précaution, je pose mon pied sur le sable ; ma canne s'enfonce, les grains envahissent mes sabots. Allez, hop ! j'envoie tout valser, et me voilà pieds nus comme quand j'étais gosse.

Sans ma canne, mon déhanchement se déhanche plus que d'habitude, mais je n'en ai cure, car à cet instant, je ferme les yeux : j'ai 6 ans et je joue là-bas près de l'eau.
Un homme se tient debout devant Madenn, ma mère qui est assise par terre, le cheveux défait, le regard torve, elle balbutie à la bouteille vide entre ses mains.
Les histoires de grandes personnes, j'ai appris à pas m'en mêler.
Je cueille des coquillages, les petits ronds et roses. Des porte-bonheur. Ils sont rares, et n'en ont que plus de valeur. Je cherche longtemps ces "petits cochons" comme je les appelle. Je cherche longtemps sans me rendre compte du temps qui passe, et quand je relève la tête, ma mère n'est plus là.
Ne reste que l'homme assis dans le sable, qui semble attendre que jai fini ma cueillette. Sans un mot, il se lève, sort des balles de couleurs de ses poches et commence à jongler.
Je suis conquise.
Tout en jonglant, il se dirige vers le sentier de terre bordé d'ajoncs et de bruyère.
Je le suis, émerveillée...


Quand je rouvre les yeux, je suis accroupie sur le sable mouillé, les vagues lèchent mes orteils et dans ma main, j'ai un "petit cochon".
Je souris.
C'est vérifié : tout va bien...

Preciodekerroch a écrit:
La Violine tentait de maintenir ses paupières ouvertes, ce matin là, sur ce rivage breton qui l'avait bercé toute une nuit au son d'une ritournelle éternelle avant de l'emporter sans détour voguer sur un océan des volutes et de tempêtes. Jeter l’ancre un jour de plus en cette ville moins altière que Rennes ou moins glaciale qu'une autre lui embrume l'esprit alors que les premiers rayons de soleil lui caressent le dos.

Elle laisse aller et venir avec grande négligence sa main sur le sable fin autour d'elle, tour à tour pensive, nostalgique, rêveuse, méditative, songeuse...avec une seule volonté, celle de retrouver une langueur perdue ici même. Près de ces flots au remous si tendre, elle s'était à nouveau mise à genoux et attendait de revoir une ombre dans la nuit, dans le jour, dans l'eau, dans l'air. Une nuit à veiller seule, une autre encore probablement devant elle... seule, installée ainsi sur ce coin de plage déserte où elle se voyait encore allongée dans l'abandon à écouter les mugissements de l'écume sur les roches profondes, où elle se sentait encore bercée par les ondes qui s'étaient déversées de ses pieds vers ses flans avant d'inonder sa poitrine, où tout n'avait été que ravissement de bises et de brises entremêlées.

De cette nuit, s’en souviennent-ils seulement ? se demande-t-elle en se remémorant comment elle s'était transformée elle même en vague silencieuse sur chacun de ces grains qui lui filaient maintenant entre les doigts. Ont ils été foulés par ce pêcheur à la ligne si fine et aux filets si garnis ? Precio relève la tête pour écouter le bruit cadencé d'un entrechoquement de matières : l'une rigide au son sourd et lourd, dominant sans peine l'autre dont le tintement laisse deviner une viscosité animée. Ce ne sont là que les caresses de rames sur la surface d'une mer sereine. Ce n'est là qu'un pêcheur qui parcourt les flots pour en rompre l'harmonie avec visiblement la résolution de faire sien une partie des entrailles maritimes. Une pointe de déception se lit sur le visage de la belle qui avait cru reconnaitre un écho scandé par un duo de matières bien plus charnel. Doux ricochets espérés en ode sur une autre onde, avec pour bruissement d'autres soupirs que ceux de flots pourfendus si sagement par une barque.

De cette rive d'où elle ne cesse de rêvasser d'une façon si lascive, se voulant encore devenir esclave insouciante du temps et de la langueur, la belle brune se met à chantonner pour encourager l'ivresse des souvenirs à s'emparer d'elle pour voir ce pêcheur revenir au port et s'y amarrer une nouvelle fois.

Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
(Lamartine)



La Violine de Kastell Paol qui était prête à déployer ses ailes pour poursuivre son chemin se lisse la chevelure sur les épaules, respirant au passage encore quelques effluves d'un parfum qui ne la quitte plus. Doux mélange de bonheur au gout salin accentué pas le soleil de ce petit matin alors qu'elle reste une nouvelle fois suspendue au souvenir d'une nuit printanière consumée sur ce tapis de grains d'or à Kastell il y a déjà tellement longtemps.

Soupir de tristesse pour ce qui ne fut qu'un rêve trop bref pour elle.

Blotus1er a écrit:
blotus, lui le kastellan de st pol arriva sur la plage, cette plage ou naguère il s'entrainait avec les ailes, cette plage ou il vit son pere pour la première fois...cette plage qui symbolisait tant pour tout les st politains.
Il s'approcha des bateaux de pêches, et vit le sien dans un piteux état. Depuis combien de temps n'avait il plus servi ? il ne le savait même plus. Tant de choses s’étaient passées, tant de douleurs et de drames.

Blotus toucha le bateau et en fit le tour. Il se pencha et y vit les rames.
Une envie soudaine lui prit, il fallait qu'il prenne la mer. Le soleil commençait à toucher l’horizon, mais il fallait qu'il ressente cela encore une fois.

Doucement il poussa la coque vers la mer, encore quelques mètres et il y serait.
D'un mouvement rapide, blotus sauta à bord, se saisit des rames, passa les premières vagues et se retrouva à une centaine de mètres de la rive.
Il déploya la voile et mit le cap vers le large...

Au bout d'une heure, il se retrouva seul au milieu de l'obscurité et il baissa la voile.

Le silence dominait tout. Il ota ses vêtements et plongea.

jamais il n'avait ressenti cela, une grande lassitude prenait possession de lui, il fallait qu'il sache, il fallait qu'il mène ce combat.

Apres quelques minutes, le froid commença à l'envahir. Le bateau semblait s'etre éloigné. Il ressentit pour la première fois la peur de mourir.
Alors il nagea à l'aveugle dans cette obscurité, il essaya de gérer son effort, il se savait pouvoir tenir longtemps mais ses forces le lâcheraient à un moment donné.
Pendant qu'il nageait, il pensa à ses proches, sa famille, ses amis. Peter, sa mere , son frere, ses soeurs, et sa niece qu'il considérait comme sa fille. Les visages de clochette silene sowi joe ...ses frères du clan gwenn ha du et puis ses freres d'armes. Il les aimaient tant...

Alors que la fatigue se faisait de plus en plus présente, sa main heurta la coque de la barque. Dans un dernier effort, il se hissa à bord de son bateau et s'endormit.

Bientôt les premières lueurs du jour apparurent. blotus se réveilla, et mit le cap vers la cote .

Enfin arrivé sur la plage, il tira son bateau et prit le chemin du moulin...

Clochette a écrit:
l'été avait du mal a s'installer , mais les journées etaient pourtant douces , douce comme ça vie qui prenait un autre sens , la solitude profonde qui l'avait habité pendant plus de 3 ans n'etait bientot qu'un vague souvenir ...

ce matin , elle s'etait levé avec un sourire aux levres qui ne s'effacait pas , elle ne le controlait pas , il etait la , sur un visage rayonnant , vivant et cette petite lueur de folie qui brillait au fond des yeux , la fée etait vivante et heureuse , comme elle ne l'avait pas eté depuis fort fort longtemps , les pieds nus sur le sable elle se promenait le long de cette plage qui lui avait toujours eté d'un grand secours , cette vaste etendue marine lui montrait a chaque fois la grandeur du monde et etait propice a la reflexion morbide ou heureuse ....


et hop un fessier dans le sable plus tard , la clo ne se departit pas de son sourire de bienheureuse , un piou qui passe a sa portée et hop elle le choppe pour lui faire de grosses mamours lui arrachant des cuiiiss de protestation , aujourd'hui tout ce qui passe a sa portée a ce meme traitement , des hiiiiiiiii et des calins... relachant le piou elle le regarde partir en crachant et elle hausse les epaules en riant ...

les bras autour de ses genoux , menton posé dessus elle regarde l'immensité face a elle , elle se sent petite , mais plus vulnerable , non elle se sent forte maintenant , et cette force elle l'a doit a sam , sam qui veille et la protége sam qui l'aime sincérement veritablement . pour une fois elle se sent en securité prete a braver tout les defis pour que personne ne vienne entacher cela , et elle sait la fée qu'elle devra etre forte car cet amour si vrai gene enormement de personne . ... elle elle ne pense pas a des morbacs comme certains mais a des corbeaux qui sillonnent le ciel de st pol retranchés derriére leur petite vie d'ermite qui surveillent et battent des ailes vers les autres village de bretagne pour reveler ce que le tranquille village de st pol est en train de vivre en ce moment .. elle devra etre forte car elle sait qu'elle perdra au passage des amis proches dont certains lui ont deja tourné le dos sans regret sans un regard pour celle qui avait un jour parcouru un bout de chemin a leur coté sans faille et sans jugement .... la vie est ainsi faites un jour avec un jour sans .....

ses yeux bleus se perdent dans les reflets d'argent de la mer ... qui aurait cru ... alors qu'elle passe des années enfermée dans sa solitude , personne ne se soucis de cet etat de fait , personne ne prend la peine d'egayer son quotidien et aujourd'hui
que la vie vient frapper a sa porte , aujourd'hui que son coeur s'eveille , que son coeur aime ... aujourd'hui, le passé veut venir empieter sur son present , tout le monde se reveille et tente de l'eloigner de son sam ... eh bien NON !!!! son coeur se revolte en meme temps que ses pensées , non , cette fois elle ne se laisserait pas endormir , cette fois elle n'ecouterait pas ; elle n'ecoute que son coeur et son coeur ne vibre que pour lui et c'est sans appel ...

clo retrouve le sourire immediatement rien qu'en pensant a lui et se laisse tomber a la renverse dans le sable , bras et jambes ecartées a regarder passer les nuages blanc dans le ciel azur .... soupire de bienheureuse ...elle voit son visage dans le ciel a lui qui a etait si patient , a lui qui l'aime simplement sans la juger ni lui chercher querelle , lui qu'elle aime et avec qui tout semble naturel, lui auprés duquel elle aime a se ressourcer pour pour passer une bonne journée , comme si depuis toujours leur destin etait lié il suffisait juste de se rencontrer , peu etre ces années d'attente n'etaient faites que pour lui finalement son destin etait peu etre ecrit pour ça , pour etre la quand il arriverait a st pol et lier son histoire a la sienne ... oui clo avait trouvé une réponse a tout cela , a sa vie , en fait c'est lui qu'elle attendait sans le savoir ... et un sourire heureux s'ouvre sur son visage epanouit ..

et la fée en ce matin de juin , reste la cheveux roux eparses sur le sable ou quelques grains viennent s'accrocher a sa chevelure fouillue de fée , les bras ecarté a regarder le ciel , sourire heureux et le piou pratiquant son activité preféré , la course a la mouette ... la vie est belle et c'est fou comme elle peut paraitre merveilleuse en un instant .

Sam avait travaillé comme un forcené pour se libérer et rejoindre la femme de sa vie au plus vite.

Commençant à bien la connaitre, il se rendit à la taverne où il ne la trouva pas. Où pouvait-elle bien être ?

Un vol de mouettes mécontentes attira son attention. Piou devait etre dans les parages, et qui disait Piou disait Clochette.

Sam sourit et traversa le village en courant pour se rendre sur la plage.

Une forme bien connue était allongée les bras en croix. Le jeune homme s'approcha sans faire de bruit. Quand il fut près d'elle, il se laissa tomber à genoux sur le sable mouillé et se pencha au-dessus de la jeune femme.

"J'espère que c'est à moi que tu penses avec un tel sourire aux lèvres !"

Il plongea son regard dans celui incroyablement doux de sa fée, et lentement vint effleurer ses lèvres d'un léger baiser.


Liocea a écrit:
Pour cette étape ils s'étaient endormis tous les deux sur le dos de la vieille mule.
Elle avait avancé jusqu'à trouvé ce qu'on lui avait murmuré à l'oreille

c'est pas compliqué Andouille, tu cherches la mer

et ça la mer elle savait la trouver, les goélands l'y aidaient.
D'un coup de cul , elle vira son équipage et fila galoper dans les vague
s

huuuu huuuuu

Liocea, le nez dans le sable, n'avait pas bien compris ce qui venait de se passer. Elle passait d'un état de grâce dans lequel elle nageait parmi les sirènes à celui de méduse échouée le nez piqué dans le sable.
Elle leva sa tête à la tignasse emmêlée et regarda autour d'elle.
Les rayons du soleil levant vinrent lui piquer les yeux et c'est la main posée sur le front qu'elle observa à nouveau.

David était écroulé par terre lui aussi, et la mule batifolait


rhoooooo David je crois que nous sommes arrivés.

Elle se redressa légèrement pour s'asseoir sur le sable et regarder les vagues venir presque chatouiller ses chausses.

C'est joli aussi ici

David_le_charretier a écrit:
Coquillages! Jolis coquillage! Liooo j'ai un ici viens vite voir.

Un retour sur cette plage de St Pôl de Léon qu'il quitta un jour pour accompagner Marguerite, ce rocher qui surplombe la plage et puis là le creux où l'eau reste chaude et surtout pas profonde du tout.

David tend sa main vers sa protectrice tout en regardant ces curieux coquillages en forme de chapeaux étranges et qui restent collés malgré ses demandes.
Venez!! pourquoi vous voulez pas hein?

Clochette a écrit:
son coeur s'accélére pour presque s'arreter quand le visage dans le ciel devient realité , une ombre , un délice , le regard de la fée se tourne vers lui si proche , son regard s'accroche au sien sans se departir de son sourire de bienheureuse , elle le couve de son regard , son amour pour lui se lisant comme dans un livre ouvert ....

Citation :
"J'espère que c'est à moi que tu penses avec un tel sourire aux lèvres !"

et ses lévres qui doucement viennent se poser aux siennes , soupir de plaisir , ses bras viennent enlacer le cou de sam et doucement l'attirer contre elle , pour l'embrasser tendrement , passsionnément ... c'est fou ce qu'elle l'aime

Maellia_de_kerroch a écrit:
Ce soir n'était pas un soir comme les autres. Je pousse ma barque sur le sable, je la glisse sur l'eau.
Je m'installe dedans assise, deux rames le long à l’intérieur de celle-ci.
Je regarde l'horizon, la nuit était tombée depuis longtemps, j'étais seule avec moi-même, seule face au silence de la vie, le son du clapotis des vagues me rend mélancolique.
Je n'avais envie de voir personne, envie de m'isoler.
J'en avais assez qu'on me prenne pour ce que je ne suis pas, un coup trop jeune pour être aimée, un jour pour une fille facile.
J'étais déçue une nouvelle fois, mais cette fois je n'avais pas envie de me relever et recommencer, espérer en vain.

Je ferme les yeux, mon coeur se serre, pourquoi je n'avais pas de chance ?!
Je devais donc être comme toutes les autres ?! Afin d'espérer d'être aimée comme je suis, comme je veux, pour ce que je suis.
Je n'arrivais pas à m'y résoudre, non je n'avais pas envie de devenir celles.
Je ne suis que moi, mais ce moi est en moi, ce moi est à moi, un simple moi.

Un pigeon vole jusqu’à moi, j'en prends connaissance, je serre le velin dans ma main, je le chiffonne et le jette à l'eau.
Déçue est un piètre mot pour définir la sensation sur mon coeur et dans mon esprit, comment ai-je pu me tromper à ce point ?!
Je n'étais pas à la hauteur, je le savais depuis le début, mais je voulais une chance, me dire que tout serait différent.

Une larme le long de ma joue, plus rien ne sera pareil..

Arzur. a écrit:
Sur les rochers, dans l'ombre de la lune, loin de la plage, un jeune homme était prostré, silencieux. Terriblement amoureux, terriblement stupide, terriblement honteux de s'être conduit de la sorte. Et terriblement effrayé de perdre la seule jeune fille qui avait su toucher son coeur.

Clochette a écrit:
le cul dans le sable comme souvent ... les bras serrant ses genoux comme souvent , son regard bleu perdu sur l'ocean comme souvent et le piou pourchassant la mouette comme souvent .... si ce n'est le vent qui joue dans ses cheveux , rien ne semble faire bouger la fée profondément perdue dans ses pensées et ses propres reflexions ...

Liocea a écrit:
Lio essayait de décrocher les coquillages avec David, elle riait, il faisait beau.


rhoooo je crois qu'ils ne veulent pas, tu sais je suis sure que nous aurons plus de chance quand l'eau les aura recouvert
on a qu'a grimper très haut sur ce rocher et ensuite quand la mer sera haute in redescendra pour les attraper tu veux?
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