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 Missives du pélerinage de Clochette

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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


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MessageSujet: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:01

du 12 octobre au 20 novembre 1456

Clochette a écrit:
Ce matin-là, un pigeon becota la vitre de la chaumière de Bahia. Le réveil fut difficile, après une séparation sans adieu, le moral était au plus bas. pas rasé, les cheveux en bataille, marmonnant des phrases incompréhensibles, il ouvrit la fenêtre et récupéra une missive, qui devait provenir de Brest.

Citation :
Bahia

Mon depart fut difficile hier soir , d'une part quitter St Pol et d'autre part te trouver nulle part comme si tu avais fui mes baisers ....... j'attendais énormement de cet au-revoir mais tu es resté introuvable ...

La route fut chargé de tristesse , Kurios étant trop occupé avec sir Amalric pour me voir ...

Nous voila à Brest , avec un marché qui te fairait plaisir , des prix hautement accessibles et pas d'engorgement , tout est largement moins cher ici .....je n'ai pas encore rencontré de brestois mais ça ne serait tarder je pense , je vais ici pouvoir entrer en taverne sans apprehension , et n'ayant ici que des amis , je suis d'ailleurs attendue par une dame qui etait passé a St Pol ...

La vie est étrange , ce voyage long ou court je ne sais pas encore est surement benefique pour moi , toi et tout le monde , mon désir secret est de revenir, ayant fait un trait sur les imbéciles et reprendre ma vie a St Pol et de refaire vivre St Pol comme ce qu'il etait antant .... pari difficile, car derriere cette envie se cache aussi la crainte de revenir , et de retomber dans cette peine qui ne me quittait plus , deja aujourd'hui je respire mieux d'etre ailleurs, ne me manque que cette soirée d'adieu sans toi ....

Passe mes amitiés à sherl et dis-lui que je m'excuse de l'avoir ainsi planté dans les rues de St Pol cette nuit, mais hier le coeur n'y etait pas , dis aussi a dave de ne pas trop se contrarier , Clochette est grande et je lui donnerai de mes nouvelles ... je t'ai laissé les clefs de mon echoppe et j'ai demandé à Aricie de venir y faire ce que bon lui semble pendant mon absence .......

Saches que je t'aime , mais la vie semble jour aprés jour nous separer , et peut-etre que Bahia est passé à autre chose .....ma plume ici s'arrete et mes lèvres deposent un baiser en guise de signature ..

Clochette

Bahia7 a écrit:
Il s'assit alors sur le lit, relisant ligne après ligne, les paroles de sa douce. Ses pensées se bousculaient dans sa tête, comme la veille à l'orée de la forêt Pourquoi n'a-t-il pas eu le courage de lui dire adieu? Est-ce parce que justement il ne souhaitait plus d'adieu avec elle? Parce qu'il n'avait pas le courage? Parce qu'il ne parviendrait pas à contenir sa tristesse?
Il jeta un regard par la fenêtre de sa chambre, qui était plein Ouest, tournée vers Brest justement, elle était quelque part par là, dans cette direction, à la fois si loin et si proche. Le seul espoir qui calmait sa peine est que le Tro repasserait par St Pol le lendemain. Il avait donc espoir de la revoir à ce moment-là.

Bahia alluma la cheminée, qui avait le don de lui donner la clairvoyance nécessaire pour trouver les mots justes que lui dictait son coeur. Il prit immédiatement sa plume et un parchemin. Le regard perdu dans les flammes, il trouva la force et se laissa guider par sa plume et par son coeur.


Citation :
Clochette,

Notre séparation actuelle ne fait que raviver les douleurs de celles provoquée par la guerre, celles où nous sommes restés des mois sans se voir, à scruter le ciel dans l'espoir d'avoir des nouvelles, des bonnes nouvelles, qui, si elles n'annoncaient pas ton retour, annonçaient du moins le fait que tu sois encore en vie.

Je dois dire que j'ai accepté que tu partes, parce que tes yeux brillaient à l'idée de partir, de voyager, de t'aérer la tête et le coeur. Je vois bien que tu n'es pas heureuse à l'heure actuelle, et il est vrai que le fait que mes responsabilités m'empêchent d'être là, auprès de toi, autant que je le souhaiterai, me fait tout autant de mal qu'à toi. Je ne souhaite que ton bonheur, et suis prêt à faire la négation du mien, pour que tu t'épanouisses telle une fleur.

Je ne te l'ai peut-être pas assez dit, mais je t'aime plus que tout au monde, et s'il fallait traverser les contrées les plus inconnues, remplies de barbares, s'il fallait combattre des peuples entiers pour toi,à la force de ma seule épée, je ne réfléchirais pas à deux fois, j'irai vers toi, sans me retourner.

Tu es ce que j'ai le plus cher, et ne désire rien d'autre que d'être auprès de toi.

Reviens moi vite, enfin heureuse, enfin épanouie, c'est tout ce que je souhaite.

Je t'embrasse tendrement

Ton bien aimé

Bahia

Bahia7 a écrit:
Après une lettre écrite par Sherlock à Clochette, marquant son incompréhension sur son départ :


clochette59 a écrit:
Dans un coin d'eglise de Brest en pleine reconstruction, Clochette le coeur leger depuis bien longtemps prit une plume et repondit a sherl

Citation :
bonsoir sherlock

me voici arriver a brest avec le pelerinage religieux le tro .... j'avoue que mon depart fut trés difficile surtout de ne pas voir bahia avant de partir je comprend pas trop pourquoi ce vide entre nous car je sais qu'on s'aime sincerement et que nous avons encore tant a vivre ....

pour les raisons de mon depart elles sont multiples

1) tu sais mon retour de guerre fut difficile , j'ai eu beaucoup de mal a revenir aprés 6 mois loin de st pol ... et je suis revenue tout avait changé et st pol se mourrait , j'ai eu du mal a m'y remettre mais pour st pol que je cheris tant j'ai fais l'effort .....mais c'est de plus en plus difficile ..
derriére cela je restais souvent perdu dans ses mois de guerre a parcourir les routes et ses routes me manquaient souvent , j'avais depuis mon retour envie de voyager , c'etait prevu avec bahia ...

2) bahia ayant beaucoup de travail et moi d'occupation eparses , nous nous voyons de moins en moins et l'ennui m'a envahit , je me disais aprés tout si je voyage un peu il souffrira pas cette fois car il travaille tant ....

3)un coup de poignard d'une personne qui m'a fais trés mal a contribué a continuer ma retraite dans mon echoppe , je ne suis pas la pour subir la pauvre mechanceté des gens ...

4) le tro , parrain qui vient en taverne , discution , bahia qui sait que mes bottes me demangent , accord pris en famille , j'accompagnes parrain dans le pelerinage ......

voila ma sherl tout simplement une suite de petite choses et ce tro qui tombe au bon moment j'ai passé aujourd'hui une journée magnifique , avec une celebration en l'eglise de brest inoubliable , entourée de tout les prelats de bretagne , magnifique , les gens sont adorables et acceuillant , brest me plait beaucoup , domage qu'ils faillent repartir si vite , j'y reviendrais avec bahia si aristot le veux ..... la halle est toute faite en l'occasion du tro c'est vraiment bien organisée je m'amuse beaucoup ....

nous reprenons normalement la route le 14 pour st pol mais comme je me plais enormement a promener et a respirer aprés cette halte , je reprendrai la route a nouveau , et pour un retour je ne puis te dire encore aujourd'hui .......

rassure toi ma petite sherl , je crois que ce voyage va requinquer ta clo , et je reviendrai avec un souffle tout neuf ......qu'aristot me prete vie jusque la .....

je t'embrasse bien fort ma belle gros bious ....... a bientot

clochette pose la plume et libére le pigeon le laissant s'envoler parmi les etoiles , elle sourit a la lune ce bol d'air lui fais du bien , elle se sent libre sans aucun poids sur les epaules et personne qui l'epie , enfin libre de respirer et de pas etre jugé ........

Dave91080 a écrit:
dave rentra du boulot et et se lava un peux , a peine il eu le temps qui entendit cogner a la fenetre .
dave apperçu un pigeon avec une lettre

Citation :
dave,

comme promis , je t'envoie des nouvelles de ta clo , je suis bien arrivée a brest , j'aime beaucoup cette ville , l'acceuil est sympathique et j'ai revu plein d'amis trés cher dont chikaka ..... et aussi gwanelle jeune mariée que j'aime beaucoup et que j'avais rencontré a rennes ....

j'ai revu aussi thiersen , j'ai pas tout compris a ce qu'il me disais me suis frottée plusieurs fois le front pour tenter de faire rentrer dans ma cervelle mais c'etait assez decousu j'ai pas suivi je crois quand meme avoir saisi qu'a la fin de semaine il sera mort .........

j'ai assisté a une belle ceremonie ici et tout est fais pour acceuillir les pelerins vraimen brest sais reagir au evenement ......

j'ai croisé mon papounet trés pris par ces nouvelles responsabilités il ne le sais pas mais je suis toujours dans son ombre a le suivre prete a le defendre de quiconque aurait de mauvaises intentions a son egard ..; il m'a appris qu'il s'est trompé et le tro est terminé a brest , donc nous reprenons la route et demain je pense etre a st pol ....

nous etant imaginer voyager tout les deux et bien ni une ni deux , nous decidons de faire un voyage de plaisance et donc nous repartons mercredi a travers la bretagne .....

cela me fais enormement de bien de prendre l'air tu sais meme si des personnes que j'aime profondément me manque comme mon bahia que je n'ai meme pas vu avant de partir toi mon fidéle ami , sherl et ses balles et tant d'autres , j'espére que tu t'occupes des vagabonds dirige les biens comme il faut sur la halle je te fais confiance et veille sur mon bahia qui semble peu affecté de mon depart mais je me demande si c'est pas une facade finalement ...

moi je me sens un souffle nouveau je respire enfin sans poids sur la poitrine depuis bien longtemps et je erre sans crainte dans les rues de brest ça fait un bien fou .....

voila mon dave si tout ce passe bien demain je te fais un gros calinou dis a bahia que je l'aime et que je pense a lui et que j'espére sincérement pouvoir un jour nous retrouver comme avant ...

t'embrasse fort mon dave.

Misstatoo12 a écrit:
Miss Alla voir dave chez lui, mais il n'y avait personne dans la maison pas meme idéfix.
Elle s'avança près de la table et y vit une lettre... était-ce lui qui lui avait laissé un mot? non. Cette lettre venait de clochette.

Miss prit la lettre et la lu soigneusement. Elle y découvrit alors que clochette était partie... sans meme que miss aie pu la voir avant... était-ce peut etre pour cela qu'a son retour de rohan clochette n'était pas la..

Miss ne savait pas comment réagit... clochette avait elle perdu l'envie de tout ce qu'elle avait créer a st pol?? Voulait elle tout quitter?

Miss se posait beaucoup de questions sans réponse.. elle reposa la lettre sur la table, et laissa un mot a dave.


Citation :
Mon amour...

Ne cherche pas a me voir les quelques jours qui vont venir... je vais simplement m'enfermer chez moi... j'ai beaucoup de question auquel j'attend bien des réponses... pour cela je me dois de m'enfermer dans ma solitude...

Non ne t'inquiète pas.. tout va bien je t'assure...
Mais j'ai l'impression que depusi mon départ a rohan, bien des choses ont changées a st pol et que ce n'est plus le village que j'ai connu.. que faire pour que tout redevienne comme avant je ne sais pas...
Ce voyage m'a beaucoup fait réfléchir.. et je pense que l'on ne posera pas la date du mariage avant que j'ai trouvé réponses a mes questions...
Ne m'en veut pas s'il te plait si je le fait... c'est pour nous.

Je t'aime.

Tendrement

Miss.
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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:11

Clochette59 a écrit:
clochette etait revenue de brest deux jours , deux petits jours qui pour elle furent une eternité , rien a faire dans le village , et personne a rencontrer les seuls qui plaisaient a son coeur etaient occupés et elle ne faisait que les croiser deux jours a faire retraite spirituelle dans le fond de son echoppe a ne voir personne et eviter les tavernes .....
elle ecoutait les gens passer dans la rue et soupirer d'ennui vivement le depart se disait elle ......

elle reçu une missive de miss et sentit la tristesse dans celle ci , non elle n'abandonnait pas ses vrais amis , elle serait toujours la pour ceux qui comptait pour elle , comme elle avait toujours fais , un signe d'eux et elle serait la ........

la journée etait longue trop longue , elle avait hate d'enfourcher son cheval et de partir cheveux aux vents et piou plume au vent vers treguiers ; ou la aussi elle etait attendu , en fait on l'attendait partout sauf chez elle etrange denouement que sa vie ........ le temps etant beaucoup trop long elle se permit de travailler les peaux et produisit pendant deux jours a l'aveuglette ne regardant meme pas le bon de commande ...;;; elle regarda le paquet de liliane et se demanda comment lui donner sa belle houppelande a force elle allait prendre la poussiére et si elle la vendait a bahia ??? qui la vendrait a liliane mais si le pauvre se retrouvait avec la houppelande sur les bras comment faire ..... elle ne savait pas .....

elle se colle par terre dans un coin de l'echoppe , genoux relevés et pense a son bahia , elle cherchait mais ne se souvenait pas quand elle 'lavait vu pour la derniére fois , elle s'ouvrit une bouteillet et but au goulot ..... ses pensées vagabonderent sur leur rencontre et cette année ecoulée cote a cote a s'aimer parfois se disputer , une année de complicité et de rire , une année de tendre baiser , une année d'amour partagé ... puis cette guerre ... la guerre ne fut pas desastreuse que pour la france et la bretagne , nombreux coeur on souffert ..... et souffre encore .....clo reboit une pleine gorgée et remonte un hoquet en soupirant .......; elle pose son regard sur piou qui se dandine dans l'echoppe .......et repense a la boite .... repense a cette année pres de ses amis , tellement de choses etaient merveilleuse ici , ou cela etait partit .?? les rires et les beuveries avaient disparu pourquoi ? elle soupira ......

bahia , bahia , bahia aurait elle le plaisir de le voir avant son depart cette fois le retour ne serait pas si rapide , elle soupira et finit sa bouteille voyant tout brouillée et le coeur a l'envers ....

Sherlock a écrit:
sherlock envoya une missive a clochette

Citation :

demat,

voilà un matin j'ai pris une plume et j'ai commencé a grifoner des mots sur un morceau de parchemin et je voulais savoir ce que tu en pensais moi j'ai eu l impression d'écrir a coeur ouvert et en me relisant ces mots m'ont fait pensées a quelqu'un. Dis moi ce que tu en penses.

" Elle est présente dans nos coeur, sa bonne hummeur et sa joie de vie rechauffe nos vies. Sa détermination est sans égale.A la fois, cultivatrice de blé, éleveuse de moutons et tisserands, elle est également tribun de st pol,ex chef de section armée bec'h, auxiliaire marechaussée, communicante de st polet responsable du bureau des vagabonds. Mais avant toute chose elle est notre amie. De la terre a la mer, acun éléments ne l'empeche d' avancer mais elle est seule bien que tout le monde la connais et personne de lui tend la main alors elle ne sait ce qu'elle dois faire."

Voilà c'est tout.

Clochette59 a écrit:
clo reçoit une missive de sherlock , heureuse d'avoir des nouvelles de son amie elle lit celle ci rapidement et a la fin eclate en sanglot seule abandonnée a st brieux car personne ne s'est rendu compte qu'elle ne suivait pas , sans le sous ayant mal preparer son voyage , la voila coincée ,et etonnament c'est sherlock qui a vu juste et tout compris ..... entre deux sanglot essayant de reprendre son calme les larmes ne servent a rien clo prend sa plume ......

Citation :

chere sherlock

je suis heureuse de te lire mais aussi trés emue , ta plume est juste et m'a touche plus que tu ne peux l'imaginer , dans ces quelques mots griffonés j'ai l'impression de reconnaitre quelqu'un , et je sais que cette personne souffre en silence et personne ne semble s'arreter a elle .......

me voici a st brieuc seule , hier j'ai oublié de suivre et ce soir personne ne semble s'etre apperçu que je n'etais pas dans le groupe , clo devient inexistante aux yeux de tous ...

je n'ai plus le sous , je dois donc travailler quelques jours ensuite j'avancerai vers rohan et aprés je sais pas il me faut retrouver mon parrain mais je ne sais pas ou il va .......

je n'ai de nouvelle de personne loin des yeux loin du coeur je pense que je suis deja oublié sauf par toi ...

embrasse dave pour moi dis lui que je me debrouille comme je peux ...

je t'embrasse ma chére amie fais bien attention a toi et donne moi de tes nouvelles elle me rechuaffe le coeur dans ma profonde solitude peu etre que clo est arrivée au bout de sa mission et qu'elle n'a plus rien a faire ici bas .....

amitié clo

Peterpan31 a écrit:
Peter, dont le retour à Saint-Pol avit été suivi d'une vague déprime dont il n'avait point voulu s'épancher auprès de quiquonque, avait appris le départ de Clochette, pour qui il avait toujours nourri une affection particulière, bienveillante. Se sentant coupable de n'avoir point suffisamment pris le temps de partager les épreuves vécues de loin en loin durant des mois, il prit sa plus belle plume et lui écrivit ceci :

Citation :

Chère Clochette

Il est des moments où nous sommes trop aveugles pour voir ne serait-ce que le visage d'un être cher qui cherche un nouveau souffle, pour n'entendre ne serait-ce que des mots simples mais utiles qui sortent de sa bouche, pour sentir qu'il est temps de sortir de sa grotte d'ermite en forme de moulin, forteresse dressée contre je ne sais qui, je ne sais quoi, mais qui jour après jour m'a conduit à en rendre toute issue impossible, toute portes et fenêtres closes ... Je me suis fermé à tous, et à toi en particulier et je le regrette.

Durant ce laps de temps, le village a perdu un peu, beaucoup plutôt de son âme. Deux personnes sont parties. La première, c'est irrémédiable mais sans un mot que c'est triste, c'est Giliam. Il y aura eu le village avant Gil et le village après lui. C'est indéniable pour tous ceux qui l'ont connu (et parfois subi ses propos sarcastiques ou ironiques, traduction de son indépendance viscérale à toute chose). Il me reste le regret qu'il n'ait jamais été maire mais l'Ordre n'aime pas les agitateurs de son espèce.
La deuxième personne, c'est toi. Tu incarnes ici la joie de vivre et je ne deésespère pas de te voir revenir bientôt car (et je peux faire , lorsqu'il le faut des phrases simples) : tu me manques. Tu manques à tous.

Prends soin de toi.

Peter

Aricie a écrit:
Aricie, perdue dans ses pensées, se prit quelque chose en pleine figure. Elle jura longuement contre la bestiole qui s'envolait et semblait être à l'origine de ce projectile, puis baissa la tête pour regarder l'objet en question. Elle sourit en voyant une lettre et l'ouvrit rapidement, sachant d'avance que Clo lui avait répondue.

Citation :
ma petite aricie

quel plaisir de te lire tu peux pas savoir comme vous me manquez ..;j'avais effectivement besoin d'air et ça me fais du bien de plus etre ettouffé par st pol ....
non archi ne m'a pas donné ton bonjour façon je le vois jamais a tel point que j'ai raté le groupe hier et qu'ils sont partis sans moi ...... ça tombe bien j'ai merdé dans mon depart et j'ai plus d'argent la cata donc je suis seule a st brieuc et je vais bosser quelques jours .... je me sens ...... perdue ... et triste je sais plus ou je vais ....

suis contente que t'e fais la connaissance de peter c'est un homme que j'apprecie beaucoup et qu'il faut connaitre dans sa vie , il est charmant et gentil il a enormément de qualité ...

passe le bonjour a joe pour moi cela fais longtemps que je n'ai plus de ses nouvelles...

j'espére que la halle survit si tu vois ce que je veux dire , je pense souvent a cett halle et mon coeur se serre ..... dis a dave que je pense a lui .

je t'embrasse ma petite aricie , et je pense fort a vous merci de cette lettre qui me rechauffe le coeur

Clochette59 a écrit:
Alors que Clochette était sur les routes...

Au fond de la campagne rohanaise , perdue seule sur un noeud , Clochette reçoit une missive de St Pol. Blottie contre un arbre pour se protéger du froid , elle deplie la missive et émue commence la lecture de Peter ..... qui aurait cru que ce cher Peter penserait à elle, et qu'elle lui manquerait. Le coeur gros les larmes aux yeux, Clo plaque sa lettre contre son coeur et laisse voler ses pensées vers St Pol , les larmes coulant doucement sur ses joues .....

...Giliam , elle l'avait que trop peu connu, mais son humour et ses paroles cinglantes et censées avaient conquis Clochette. Elle avait toujours eu de l'affection pour Giliam, allez savoir pourquoi, et l'annonce de sa mort lui faisait beaucoup de peine, il etait de ceux qui pour elle incarnait le village , et en perdant des personnes de valeurs telles que lui c'etait perdre une partie de St Pol ..... Elle pensa à toutes les personnes chères à son coeur et à toutes les personnes qui pour elle etaient l'essence même de St Pol : Peter, Kurios, Mirwen, Giliam, Ahdouais, Bahia ........
Kurios parti, Mirwen partie, Giliam mort , Ahdouais fantôme, Clochette soupira .....

Elle reprit la lettre et s'arreta sur les dernières phrases, son coeur se serra à nouveau et elle eclata en sanglot ......elle manquait à Peter , elle manquait à ses amis, elle manquait à St Pol, et Peter lui laissait entendre qu'elle etait importante pour St Pol, elle ...

Epuisée et transie de froid sous l'emotion, Clochette calme ses larmes et s'endort contre l'arbre centenaire. Au reveil, la nuit commence à tomber, elle grelotte et se sent soudain trés seule. Le moindre bruissement de buisson lui met les nerfs à vif. Clo se léve, la main sur l'épée et reste a l'affut, pliant sa lettre et la glissant sous la chemise pour pas la perdre. Elle sent soudain comme un souffle nouveau l'emparer, la lettre de Peter additionnée à celles, nombreuses, de ses vrais amis fidéles et sincéres, lui donne une nouvelle vision des choses , une nouvelle envie de continuer, envie de reprendre sa vie du bons coté, envie de revenir à St Pol et de donner ce souffle qui s'est emparé d'elle à sa ville chérie, envie de vivre et de faire vivre ceux qui l'aiment pour ce qu'elle est ...

Clochette eteint le feu qu'elle avait allumé et, determinée comme jamais, remonte à dos de Nuage pour s'élancer dans la nuit vers Rennes la Belle, pour rejoindre son papounet, esperant que tout va bien pour lui et qu'il l'a attendu une envie furieuse de se refugier dans ses bras, une envie furieuse de prendre une cuite , une envie furieuse de vivre.

Clochette59 a écrit:
clochette etendue sur son lit dans la petite auberge de rennes reprend les courriers de ses amis et relit la lettre de peter ....... cette lettre lui avait donné un coup de fouet mais rapidement elle etait retombée dans sa noire solitude , ses yeux avaient perdu eclat et jour aprés jour elle s'enfonçait dans sa solitude ..... elle comprenait parfaitement le retrait de peter suite a son retour mais il semblait que lui s'en etait sortit , mais pas elle .... et cela importait finalement a peu de monde quand on faisait le tour ....

clo s'installa a la petite table en merisier , et prit sa plume le coeur gros et cherchant ses mots .....


Citation :
mon cher peter

c'est avec une joie non dissimulée que j'ai reçu ta missive , savoir qu'une personne comme toi cher a mon coeur puisse s'attarder sur moi , savoir que je puisses compter pour toi , pour st pol .....m'a donné comme un nouveau souffle , comme une envie de tout recommencer , une envie de vivre et de rire .....
helas ce souffle ne fut que de courte durée , la solitude du voyage me parait tellement securisant , je n'ai aucune crainte de decevoir , aucune crainte d'etre deçue et je n'ai pas a faire bonne figure , juste moi et piou piou et quand je pense a st pol a nouveau les angoisses m'etreignent ....

j'apprend avec peine la disparition de gilliam , il est une personne que je trouvai malgré ses remarques incisives....... touchante et attendrissante , et il est comme tu dis une partie de l'ame du village ....ces petites apparitions innatendue vont me manquer ....

je suis enfin arriver a rennes , que dire , c'est triste , c'est froid et desert , comme pendant la guerre , je me sens ettouffée par les remparts imposant decidement je n'aime pas la ville dans ces moments la je regrette le calme reposant de notre si belle plage ...... je n'ai toujours pas retrouvé kurios , mais au detour d'une taverne je pense reconnaitre son rire gras et sa voix forte qui me rassure tant .....j'ai hate de me blottir contre lui il est pour moi un exemple et un rempart contre les mauvais esprits ..je me sens dans ses bras tel une petite fille sans defense ....

je n'ai que tres peu de nouvelle de bahia , une seule lettre en reponse a la mienne et depuis plus rien , je suppose qu'il est trés occupé et que clochette est loin de ses pensées , mon absence ne semble pas le gener .....comme je le comprend pourquoi s'attarder sur une personne lugubre qui cherche desesperement de l'aide et n'en trouve pas ...

j'en trouve dans les lettres de mes amis sincéres tels que toi , en quelques mots tu as su me toucher profondément , et je garde ta lettre pres de moi afin de trouver la force de revenir un jour a st pol et reconstruire un village vivant et acceuillant , refaire que les tavernes se remplissent comme dans le temps avec les rires et les beuveries , c'est ça mon plus cher desir mais je dois encore trouver la force , et la je suis loin d'avoir envie de revenir trop de choses restent sans reponse ....

j'ai retrouvé ce matin quelques visages amis , tels que chika ou saku et malgré mes reticences a me meler aux gens , parler et meme rire me font dire que la vie vaux la peine d'etre poursuivie .......

je t'embrasse peter , et piou te cuicuite , il est la toujours prés de moi fidéle et docile , c'est peu etre lui qui me fais supporter la solitude .....

amitié sincére
clo
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Peter_Kerdren
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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:20

Clochette59 a écrit:


Clochette etait enfin arrivée a rennes , aprés bien des peripeties , elle avait dormi seule a la belle etoile et ce soir enfin elle avait retrouvé son hotel de pendant la guerre ...... lasse et sale elle s'etait refugié dans sa chambre envoyant un galopin prevenir papounet de son arrivée et s'allongea sur le lit , ses pensées partirent vers st pol , combien de temps qu'elle etait partie elle ne le savait meme pas , elle soupira , elle avait reçu de nombreuses missives de ses amis et une seule de bahia en reponse a la sienne envoyé a brest , depuis plus rien , elle pouvais etre morte sur les chemins , il ne cherchait meme pas a savoir si tout ce passait bien , clochette ne savait plus que penser , tous lui ecrivaient leur manque de clo , sauf bahia , que ce passait il donc , se pourrait il qu'il ne l'aime plus et se refuse a se l'avouer lui meme ...clochette sentit une nouvelle fois les larmes venir a elle , elle sortit sa lettre et inlassablement se mis a la relire connaissant chaque mot par coeur .....derriére chaque mot elle voyait son visage et ses mimiques elle sourit malgré elle et laissa echapper ses larmes ........

elle ne savait plus que penser , elle etait partit en totale incomprehension , lui ecrivant son desarroi il lui avait repondu et depuis plus rien, clochette se sentait desesperement seule et dans cette chambre d'hotel ne savait une fois de plus ou etait sa place ........

la fatigue gagnant elle sortit toutes les lettres des st politains qu'elle etala sur le lit et s'allongea parmi elle celle de bahia posé sur sa poitrine , ainsi elle se sentait pres d'eux , elle ferma les yeux epuisée se promettant d'ecrire a bahia pour tout au moins lui signaler qu'elle vivait encore et de repondre a peter .......

Bahia7 a écrit:
La vie de Bahia tournait autour de deux choses : Maewenn, et s'acharner travail pour éviter de trop penser à Clochette. Mais rien à faire: elle était dans sa tête tout autant que dans son coeur.

Il se remémorait cet instant de retrouvailles raté entre Brest et son départ pour les routes, à nouveau. Il repensait à ses compagnons qui recevaient les uns après les autres des lettres, mais lui, avait beau scrutait le ciel, rien n'arrivait, en réponse à sa lettre.

Tout en marchant, il continuait ses réflexions.
Kurios venait de lui envoyer un pigeon pour lui dire qu'il avait perdu Clochette de vue, et que depuis il n'en avait plus de nouvelles.
Qu'était-elle devenue? Etait-elle en danger?
Il se rongeait de remords de l'avoir laissé partir à nouveau. Qu'allait-elle trouver sur les routes? Des réponses à ses questions?Du bonheur...Nan, il n'aurait jamais dû la laisser partir...
Et si elle ne l'aimait plus, si elle avait pretexté ce voyage pour ne plus revenir?

Il n'osait envisager une telle hypothèse...Ce n'était pas possible, lui qui donnerait sa vie pour elle, tellement il n'envisageait sa vie sans elle...
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Peter_Kerdren
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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:23

Clochette59 a écrit:
Les jours passaient et Clochette continuait son périple.

[29 octobre 1456, arrivée a rennes, campement de l'ost privé ]

Clochette59 a écrit:
Clochette venait d'arriver à Rennes , avec beaucoup de retard et cherchait son papounet, se retrouver de nouveau à Rennes ne faisait que décupler son angoisse latente, elle cherchait des amis, histoire de retrouver sa bonne humeur qui l'avait quitté ...

En taverne elle croisa Saku et elle avait passé un moment agréable en sa compagnie. Ce matin; elle traversait la ville cherchant des têtes connues , elle passa devant un campement et s'arreta croyant reconnaître une silhouette gracile ....

Chika ?

Chika a écrit:
L'appel de son nom lui fit tourner la tête. Elle aperçut son amie Clochette... Se tournant à nouveau vers les lieutenants et ses supérieurs...

Veuillez m'excuser, j'ai une amie à aller saluer et qui sait ... peut-être une recrue en plus...

Un clin d'oeil à ses compagnons d'armes et elle se dirigea vers son amie...

Clochette, mon amie ! Que je suis contente de te voir ici... Tu veux des informations sur l'Ost de Retz ?

Clochette a écrit:
Clochette sourit voyant la belle arriver, elle tendit les bras malgré l'uniforme ne résistant pas à un calin ...

Tu es superbe, ma cherie. Cela me fait plaisir de voir un visage ami, il me semblait que la ville etait deserte depuis mon arrivée ...

Clo regarde le campement ... Je vois que tu es restée dedans .... sourit ...

Clochette, mon amie ! Que je suis contente de te voir ici... Tu veux des informations sur l'Ost de Retz ?

Clo sourit encore ...Euh ... En fait, je ne suis qu'en voyage d'agrément et je suis censée protéger mon parrain Kurios, que je n'ai pas encore vu d'ailleurs il doit ...cuver quelque part, mais chutttt avec son rang ^^

M'engager ... J'ai eu beuacoup de mal à quitter mon armée c'est vrai, mais aucun remerciement depuis m'ont laissé un goût amer tu sais, mes hommes me reclament encore la medaille du merite que leur compagnons ont reçu, sauf nous , pourtant ... il me semble bien que nous nous sommes battus avec la meme hargne que les autres ...
M'engager ....que dirait bahia ...
Clo baisse la tete ... déjà que cela ne va pas fort ...... n'ajoutons pas d'eau au moulin .... Clo sourit .... tu n'as pas une goutte pour moi ?

Chika a écrit:
Chika sourit et alla chercher un autre cruchon. Revenant près de son amie, elle le lui tendit...

Tiens ma belle ! à nos retrouvailles !

Oui beaucoup de soldats ont été oubliés à la cérémonie des médailles malheureusement... Notre Ost n'a pas été oubliée mais ce qui m'a le plus touché ce sont les remerciements et les compliments que nous avons reçu de la part de nos supérieurs... Pour tout le travail que nous avons fourni.

Je me sens bien dans cette Ost et aucune critique négative sur celle-ci ne me fera la quitter. Nous sommes respectés quelque soit le grade que nous y avons...

Je suis heureuse dans cette armée.


Chika prit le cruchon que lui tendait son amie après avoir bu... Le gosier rincé, elle sourit à son amie...

Alors comme ça tu voyages avec Kurios, cela doit te changer les idées... Prends un peu de recul par rapport à la guerre et à tout ce qui en a découlé... Essaie de te retrouver mon amie, j'ai l'impression que tu ne sais plus trop où tu en es n'est-ce pas ?

Maintenant tu sais où me trouver, alors n'hésites pas à venir me voir, je serai toujours là pour mes amies et amis...

Clochette a écrit:
Clochette pris le cruchon et trinqua avec plaisir , a la santé de ses fiers soldat , a la memoire de ses amis mort pour la bretagne et au plaisir d'etre avec des gens de valeurs tels que chika . les personnes rares comme elle manquait en ce bas monde ....

Elle sourit au gradé et rendit le signe de tête ......et regarda chika ....


Je suis heureuse de te revoir , je vais chercher une auberge pour me reposer ensuite je continuerai mes recherches pour retrouver kurios ... passe mes amitiés a ton frére ou qu'il soit ......Clo embrassa chika , salua les soldats autour, puis enfourcha Nuage afin de s'elancer à travers la ville

Chika a écrit:
Chika embrassa bien fort son amie et une lueur soucieuse passa dans son regard quand elle monta son cheval et s'éloigna. Elle sentait bien que Clochette allait mal... Dans un murmure qu'elle seule pouvait entendre...
Prends soin de toi mon amie ! Beaucoup tiennent à toi....

La jeune lieutenant regarda la jeune femme et sa monture s'éloigner puis elle rejoignit ses compagnons d'armes...


[Rennes, quelques jours plus tard]

Clochette a écrit:
Dans les rues de Rennes , perdue et à la recherche de son parrain.

Clochette était enfin arrivée a Rennes, non pas qu'elle y soit par plaisir , mais elle avait promis d'escorter son papounet dans son voyage, hélas les contrariétes de Clochette, lui avait fais perdre la tête et perdue sur la plage déserte de St Brieuc, elle en avait oublié le depart...

Seule, elle avait erré quelques jours a St brieuc, et s'etait enfin décidé à reprendre la route, cette solitude ne l'effrayait pas, bien au contraire elle etait son refuge depuis bien des mois ...

Depuis la fin de la guerre, la vie de Clochette n'etait plus, St Pol lui était devenue étrangère, elle ne trouvait plus sa place et certaines personnes proches de Clochette s'etait revélée etre de vil vipére, avide de réussite, et n'aimant pas les hypocrites, Clo se sentait de plus en plus mal dans son village cheri...

Trainant les pieds dans la capitale, Clo laissa voler ses pensées vers Bahia , et son coeur se serra tellement fort qu'elle eut si mal et sa gorge se serra , pendant un temps elle ne trouva plus son souffle, les poings serrés pour ne pas faillir, Bahia si distant, Bahia si loin d'elle...

Son départ était comme une délivrance, delivrance du poids qui l'écrasait depuis son retour, mais aussi une déchirure, peur de perdre definitivement le peu qui lui restait ...

Elle esperait trouver des réponses pendant son voyage, et surtout elle esperait se retrouver elle , afin de revenir a St Pol ,toute fraiche et mettre un sacré coup de pied à l'endormissement de la ville, mais elle n'y etait pas encore, et c'est le coeur blessé qu'elle errait dans la ville deserte et froide de Rennes.

Elle rencontra une ancienne de sa section


Ubaldcc a écrit:
Demat Clochette,
Ravi de vous revoir dans le coin.. J'espère que vous allez bien ?
Trinquons à notre survie après cette bizarre guerre !!
J'espère que votre voyage vous apportera la joie que vous aviez au temps de votre lance..

Je vous souhaite bonne route


Clochette a écrit:
Perdue dans ses sombres pensées, Clo entendit qu'on lui parlait elle releva la tete à temps pour ne pas percuter une jeune demoiselle ... un instant surprise Clochette étudia le visage sympathique qui se trouvait devant elle, et sourit doucement, Ubaldcc oui ça devait être ça, jeune recrue faite à l'armée et qui ne l'avait jamais déçue ...

Noz vat Ubaldcc, cela me fait plaisir de vous revoir , comment allez vous ? Vous êtes donc restée à Rennes, je crois que je n'aimerai pas vivre dans cette grande ville. Que racontez-vous depuis cette fin de guerre ?

Clochette posait les questions afin de ne pas avoir à répondre et sourit faisant quelques pas avec la demoiselle

Ubaldcc a écrit:
Hé bien depuis que j'ai été blessé dans votre lance, je me suis refaite une ptite santé qui m'a permis d'intégrer la lance de Lancéor où nous avons bien combattu.
Depuis je suis devenu tisserand, voilà, pas grand chose ..
J'espère que vous irez bientot mieux et que vous trouverez la personne que vous cherchez..
En vous souhaitant bonne continuation

Clochette a écrit:
Clochette sourit à la demoiselle, tisserande un beau metier effectivement, elle pensa à son echoppe qu'elle avait une fois de plus abandonné et sentit sa gorge se serrer, elle renifla et regarda Ubaldcc.

Merci, et bonne continuation, je suis contente d'avoir croisé votre chemin les gens qui ont traversé ma vie pendant cette guerre ont tous une place dans mon coeur ...

Clo sourit et laissa la jeune femme s'éloigner, et ressombra dans ses pensées, sur le chemin de l'auberge
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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:25

clochette59 a écrit:


[Retrouvailles avec Kurios]

Kurios a écrit:
Le vicaire général était à Rennes depuis plusieurs jours, mais il était jusqu'a présent cloué sur son lit à l'auberge, enfin pas que sur son lit mais aussi sur les latrines. Un aliment corrompu par le malin avait souillé son corps et lui avait filé une courante extrêmement désagréable. Notamment pour les voisins de chambre et leurs nez fragiles. Le pauvre Kurios dut se soigner tout seul avec son remède imparable... le chouchen . C'est vraiment un don de dieu que ce breuvage.

Du coup le nouveau prêtre se baladait dans les rues de la belle cité bretonne et aperçu de loin sa douce Clochette. Quel surprise, quel joie!
Il couru en agitant le bras manqua de se vautrer deux ou trois fois et criait son doux nom.


Ma fifiiiiiille !

Il l'a serra fort trop heureux de la voir enfin là.

Alors ma belle tu es enfin arrivée? Il etait temps. Ce voyage? Comment ça s'est passé?

Clochette a écrit:
Clochette entendit une fois de plus qu'on l'appelait, mais cette fois-ci son coeur fit un bond violent dans sa poitrine, elle se tourna pour voir arriver, bras levés, son papounet chéri ...
La solitude de ces derniers jours, la perte lente de Bahia eut raison de son coeur et c'est en sanglot qu'elle se jetta dans les bras de son papou d'amour ...suffoquant bientot sous les bras de son kurios
qui l'ecrasait clo émit quelques sons d'agonie.


artghhhhhhhhhh ........papounet tu m'ecrases.........Clo essuya ses larmes et regarda son papou

Suis si heureuse de te voir tu sais, je me sens tellement seule, ce sentiment qui vous écrase la poitrine ...
Mon voyage? Tranquille parrain, tranquille, sans histoire, et je ne suis rentrée dans aucune taverne afin de ne pas faire de mauvaises rencontres. Seulement ici, afin de chercher aprés toi, j'etais inquiéte tu sais de te voir nul part, et personne n'avait de nouvelles de toi en plus ...

Clo le regarde et repart dans ses bras en frottant sa joue sur sa poitrine .... Je me sens mieux deja de te voir

Kurios a écrit:
Oui ma chérie, j'ai eu quelques soucis heuuuu intestinaux. Allez on va retrouver le moral va
Sourit

Bon, dis-moi, on fait quoi maintenant? Je comptais débiter notre pélerinage ppr Fougères... Qu'en penses tu?

Clochette a écrit:
Eh bien Papounet, je te suis tu me dis quand tu comptes repartir, que je m'organise de mon côté et direction Fougéres ...
Clochette sourit, retrouver un moral, peut-être prés de lui oui, et loin de St Pol peut-être oui ...Probléme intestinaux? Euhh pas contagieux j'espére ????Clo passa son bras entre celui de son parrain, et tous deux traversèrent tranquillement Rennes la Grande, bavardant de choses et d'autres ...
Tu veux qu'on parte demain ? Je bosses aujourd'hui et demain, on reprend la route si tu veux . Dis-moi tout papounet, Je t'ai même trouvé un cheval.
Clo le regarde tout sourire se sentant depuis longtemps le coeur leger......


[Le soir venu, à la recherche d'une auberge]

Clochette a écrit:
Clochette faisait le tour de la ville, et tentait de voir ce qui avait changé depuis la guerre, hormis les ruelles désertes, vidées de leurs soldats, rien n'avait changé. Elle avisa une auberge et stoppa Nuage devant, cherchant une écurie ...

Elle descendit de sa monture et resta un instant devant la façade imposante, une taverne auberge ... fort bien ainsi elle n'aurait pas a sortir le soir pour se restaurer ... elle tira Nuage par la bride et trouva l'écurie, où un jeune homme l'acceuillit ... elle tendit les liens de Nuage et donna une bourse à l'écuyer .....

Souriant, elle laissa Nuage au bon soin du garçon et entra dans la taverne se dirigeant vers le comptoir

L'aubergiste a écrit:
Voilà une cliente qui entrait. Le petit Paul, un garçon du village qui voulait un peu d'argent pour acheter un cadeau de Noël pour sa maman, et qui ainsi travaillait comme garçon d'écurie, déboula tout fier dans la taverne.

Mamie Gisla! Mamie Gisla! Une dame est venue à l'écurie, elle m'a confié son cheval, et aussi...

Il sortit fièrement une petite bourse de sa poche.

Elle m'a donné des pièces!

Mamie sourit, très heureuse.

"Eh bien gamin, qu'attends-tu donc alors pour mériter ces pièces? Va vite t'occuper soigneusement du cheval de la dame! File galopin!"

Le petit fila à toute vitesse, tout content. Justement, une dame entra. Mamie Gisla demanda à Serrilian:

"Tu t'occupes de la dame, où je le fais?"

Voyant Serrilian un peu perdue pour le moment, elle fit signe à la visiteuse.

"Demat voyageuse, vient donc t'installer boire un bol de cidre avec nous, et profites-en pour nous dire ton nom!"

Clochette a écrit:
Clochette tourna la tete , vers une dame d'un âge avancé qui l'interpellait, restant un instant sans bouger, elle regarda la dame et la jeune femme un peu en retrait.

Il semblait bien que c'etait à elle qu'on parlait. Clochette se redressa légèrement et s'avança vers le centre de la piéce.


Demat madame, je me prénomme Clochette, je viens de St Pol et je cherche une chambre pour une nuit ou plusieurs je ne sais pas encore, Le regard de Clochette se voila un instant et se reprit, se posant sur le cidre qui avait l'air fort bon ..... vous etes l'aubergiste ?


L'aubergiste a écrit:
Mamie Gisla répondit à Clochette avec un sourire.

"Pour sûr mamz'elle, je suis l'aubergiste de ces lieux. Une chambre pour une personne ou vous attendez quelqu'un?"

Après avoir eu la réponse, Mamie monta à l'étage montrer sa chambre à Clochette, et lui en donna la clé. La chambre était simple, rudimentaire, mais confortable. Un bon feu de cheminée en garantissait la chaleur, et une chaude couverture de laine recouvrait le lit.

Une fois cela fait, Mamie Gisla revint noter que la chambre était occupée sur son petit livre de comptes. Ensuite, vu qu'il faisait nuit, elle se mit à faire le ménage, nettoyant les tables et balayant le sol, éclairée à la lumière d'une grande torche posée sur une table. C'est alors qu'elle vit une jeune femme dans l'encadrement de la porte. Elle releva la tête et, voyant que la femme ne pipait mot, elle lui dit d'une voix douce:


"Entre mon enfant, ne reste donc pas dehors, tu vas attraper la mort vu le temps qu'il fait!"

[Clo dans sa chambre]

Citation :
Clochette sourit à la dame qui lui inspirait confiance , pendant le temps d'un soupir, elle se retrouva petite fille, la tête sur les genoux de sa mére à regarder les flammes, écoutant une histoire pour la nuit , Clochette secoua la tete et regarda la dame.

Juste pour moi dame , un lit douillet et le calme m'ira trés bien .

Clo suivit la dame vers sa chambre et sourit quand celle ci prit congé , seule dans sa chambre, elle se colla le front à la fenetre, se demandant encore ce qu'elle faisait la. Elle sourit en pensant à son parrain , ou moins elle l'avait retrouvé c'etait deja pas mal, elle regardait le regard vide la pluie ruisseler sur les paves et les chevaux passer éclaboussant les passants, soudain elle se sentit trés seule et lasse.

Enlevant ses bottes et jettant la houppelande qui ces temps-ci l'ennuyer plus qu'autre chose, elle l'avait confectionné pour Bahia, mais aujourd'hui elle l'ennuyait. Demain, elle remettrait ses braies bien plus pratiques pour voyager. Clo jetta un regard vers le lit, la chambre etait simple mais confortable , elle appreciait particuliérement la cheminée. Elle s'assit au bord du lit et se laissa tomber en arriére, le sommeil ne viendrait pas ce soir, il lui faudrait aller vider quelques choppes afin de pouvoir s'endormir dans un sommeil sans rêves. Clo se releva, remit ses bottes et sortit discrétement en cherchant une taverne où se saoulaer jusqu'a ne plus savoir qui elle est.
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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:28

Clochette59 a écrit:
[Lettre à Bahia 31 octobre 1456]

Clochette ne trouvant pas les mots, avait decidé de faire un tour en taverne histoire de réapprendre à vivre parmi la populasse, et c'est accompagnée de Missade et de Saku qu'elle s'etait prise une cuite incroyable.
Au matin, allongée en plein milieu du lit, Clochette, les yeux hagards, se demandait où elle etait, cherchant depuis quand elle avait quitté st pol , cherchant ce qu'elle faisait ici, cherchant qui elle etait , interrompant ses pensées que pour retenir une nausée du trop plein de chouchen, elle se souvenait avoir dit "si je perds Bahia, je deviens alccolique et me laisse mourrir dans l'alcool". Mais ce chemin serait trop long avant la mort , Clo tourna la tête vers la tablette où trônait la lettre vierge pour Bahia. Le manque de lui devenait invivable, elle n'avait plus envie de continuer , plus envie de rentrer juste boire pour oublier. Mais boire ne fait pas oublier, elle se releva doucement et se tint la tête, tout tournait et ça cognait fort là-dedans. Aprés un temps , elle se traîna jusquà la table et prit sa plume :


Citation :
Cher Bahia ,

Je me décide enfin à t'ecrire tout simplement parce que tu me manques et je ne sais plus où nous en sommes. J'ai quitté St Pol parce que je ne trouvais plus ma place d'une part , parce que j'ai été fortement deçue par une personne d'autre part, et aussi parce que je ne trouvais plus cette étincelle dans tes yeux en ma presence. Le malaise que je vivais était tel que j'avais une hantise de rentrer en taverne, hantise quand je fais le point que je traîne depuis mon retour de la guerre . Il me semblait essentiel pour moi de partir afin que tu saches si je te suis encore importante à tes yeux, et pour moi savoir si continuer est encore à l'ordre du jour, si je peux vivre ailleurs qu'à St Pol, ou pas ,si j'ai encore un but ou pas.

Tu vas me dire, je te vois déjà, avec ton sourire se voulant rassurant, me dire que je me fais des idées, sur nous, et peut-être c'est vrai, mais j'etais assaillie de trop de doutes pour voir clair et mes doutes sont encore trop présents ....

Aprés Brest, je suis repassée par St Pol , et je ne t'ai même pas vu, pas vu pour mon depart, pas vu pour mon retour et une fois de plus pas vu pour mon nouveau depart. Tout cela m'a bouleversé et j'en ai perdu le groupe, laissant Kurios partir devant, je suis restée quelques jours à St Brieuc, car en plus de tout cela je n'ai pas pris d'argent pour partir et je voyage sans le sous, je ne mange que du pain . Je suis passée à Rohan en coup de vent traversant la ville à vive allure sur Nuage. Je n'avais pas envie de m'y arrêter, et je suis arrivée à Rennes où je suis toujours d'ailleurs.

J'ai eu beaucoup de mal à retrouver Kurios, me demandant même si il y etait encore. Finalement, il m'a retrouvé dans les rues, il etait souffrant et cloué dans son lit à l'auberge. J'attend de nouveau de ses nouvelles pour savoir quand nous reprenons la route. Il m'a fait part de son envie d'aller à Fougéres.

Au hasard d'une rue, je suis tombée sur un campement millitaire tenue par Chika, j'ai pas tout suivi il y a l'ost reguliére et l'ost privé, je ne peux t'en dire plus mais il me semble que tout cela attise les rancoeurs et les reproches. Enfin je n'y suis passée que pour saluer Chika et j'ai repris mon errance dans les rues de Rennes, on a voulu m'y recruter mais étant dans le flou total sur mon avenir j'ai refusé.

Voila en resumé mon voyage, rien d'interessant. Rennes est morte, aussi bien dans les rues que dans les tavernes. Ce voyage, j'ai l'impression qu'il me deprime encore plus, mais je n'ai tout de même pas envie de rentrer , je me demande même si je ne devrai pas faire un séjour chez les nonnes histoire de me retrouver dans un endroit sain et pur. Dans ce voyage, je n'apprends qu'une chose et de plus en plus chaque jour, c'est que je t'aime , et que tu me manques terriblement, ne pas avoir de nouvelles de toi est une lente torture qui me ronge le coeur et l'esprit.

Je t'embrasse tendrement

Ta Clo

Clo plia la missive l'enroula autour de la pattes fragiles de son pigeon , ouvrit la fenêtre pour le laisser aller vers St Pol. Malade, blanche comme un linge, Clo repartit dans le lit, roulée en boule, grelottante et nauséeuse

Sherlock a écrit:
un matin alors que le brouillard envellopé encore st pol sherlock écrivit une missive à son amie clochette

Citation :
demat,

Comment vas tu? Moi tout vas bien, les petits grandissent et sont sages. Leur petite bouille s'illumine lorsque je leur narre des voyage et quand je leur parle de leur tata . Je suis certaine qu'ils t'adopteront.
Moi tout va bien bien que la fatigue gagne car je ne trouve que trés peu de moment pour me reposer. En effet entre le champs, la boulangerie et les jumeaux et la salle des fêtes, je n'ai pas beaucoup de moment a moi. Mais je suis heureuse et j'ai denouveau trouvé un but dans ma vie.

Et toi comment vas tu? et où est tu?



Voilà je te laisse car c'est l'heure du biberon des ptios


Je t'embrasse,


Puis tard dans l'aprés midi , un pigeon tocas au carreau de sa chaumière. Celui-ci lui aporta une réponse de clochette!

Citation :
bonjour ma belle

suis heureuse de lire des nouvelles si bonnes , embrasse bien mes filleules pour moi il me tarde de les voir , de les serrer les embrasser , je me doute bien que cela te donne beaucoup du travail mais j'ai l'impression que tu rayonnes et cela me fais plaisir .....

je suis aujourd'hui a rohan , je pense y rester un petit moment j'ai un mariage a la fin du mois ou alors j'y reviendrai aprés je sais pas encore , j'ai detesté rieux et vannes , rennes c'est mortel ennui pas un chien par contre fougéres trés trés bien .....

je ne sais si ce voyage m'a aidé , je pense pas aller mieux , si ce n'est pir car j'ai maintenant trés peur de revenir et pas l'envie ..... je vais chercher une occupation qui me permette de partir souvent sans a voir a me justifier , ma vie est entre parenthése je n'ai plus de but et plus d'envie je suis parrain dans son pelerinage , et je reste souvent enfermée dans ma chambre d'hotel a regarder le plafond et a chercher un sens a ma vie ....

je t'embrasse ma sherl , pensée douce aux enfants marraine a hate de les embrasser .....

tendrement

clo
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MessageSujet: Re: Missives du pélerinage de Clochette   Missives du pélerinage de Clochette Empty22/11/2008, 08:29

Aricie a écrit:
Aricie ouvrit une petite boîte où elle avait rangé toutes les lettres que Clo et son archi lui avaient envoyées. Elle prit la première, à savoir la dernière qu'elle avait reçue de Clo et la relut doucement.

Citation :
bonjour ma cherie

alors je vois que la roue tourne , ton joe se reveille , toute mes felicitations ma cherie , suis contente pour vous , ça reveillera ce nounours solitaire , et je vous souhaite tout le bonheur possible ......

je savais que je pouvais te faire confiance pour l'echoppe si cela n'avait pas etait toi , bin je l'aurai laissé partir , et je sais que j'ai maitenant de la concurrence direct sur la halle alors a quoi bon , quand j'entend ça me dis pffff , vraiment pas de but , on me coupe l'herbe sous les pattes clo laisse toi partir .......

kurios je le vois jamais , juste un message glissé sous ma porte on pars on reste ........ me sens de plus en plus seule , je sors a peine de ma chambre d'hotel , et j'ai de plus en plus peur de rentrer , ma place , j'en ai plus , j'ai plus de but et plus d'envie , des fois dans le noir je souhaite que le cholera m'emporte la peste ou que sais je encore , partir ne plus etre un poids pour personne et ni pour moi .......


nous sommes a rohan pas loin me dira tu ... je ne sais pas encore quand je rentrerai ...vous me manquez aussi dans le noir parfois je vois une ronde de visage tourner autour de moi , bahia en est au centre , puis y a toi joe dave miss , sherl , mes filleuls , peterpan ...tout ces amis sincéres je me laisse emporter dans ce tourbillon , je crois que la mort est enfin la mais non ce n'est que reve reve de vous tous mes amis ...........

t'embrasse ma cherie tu feras une mariée delicieuse joe doit etre fiér et heureux sui heureuse pour lui , je suis trés attachée a mon joe ...... embrasse dave miss et surtout bahia pour moi

tendrement
clo

Elle soupira doucement puis la posa à côté d'elle, et les unes après les autres, elle relut toutes ces lettres avec nostalgie. Clo lui manquait, son archi aussi et elle espérait en son fort intérieur qu'ils se dépêcheraient de revenir à présent.

Bahia7 a écrit:
[St Pol, 2 novembre]

Ne pas voir de nouvelles de sa douce en devenait insupportable. Il savait qu’elle n’était plus avec Kurios, grâce au diacre. Mais il n’en savait rien de plus : pourquoi ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Avait-elle transformé ce voyage en adieu ?
Les jours passaient, se succédant, se ressemblant de plus en plus, fades, et même ses responsabilités, ses promenades en forêt ou sur la plage n’y changeaient rien. Clochette était là, dans son esprit.

Alors que Maewenn venait de quitter la maison, ce lieu qui incarnait la joie de vivre autrefois, n’était que tristesse à présent. Il tournait en rond, alors que la cheminée consumait ses dernières cendres, s’arrêtant parfois devant la fenêtre. Le spectacle était désolant et n’était pas favorable à égayer son cœur : Les feuilles d’un jaune orangé abandonnaient les arbres pour finir balayées par le vent froid du Nord, dans l’indifférence de tous. Alors qu’il tisonnait le foyer afin de réanimer le peu de vie qu’incarnait la chaleur de l’âtre, un « toc toc » qu’il connaissait bien, se fit entendre à la fenêtre. D’un pas rapide, il ouvrit au pigeon pour en récupérer une missive. La douce odeur du papier ne faisait aucun doute sur la provenance : c’était sa douce fée. Cette lettre qu’il avait tant attendue, était enfin arrivée.

Au fil de la lecture, ses sentiments étaient partagés : joie de la savoir en vie, de voir qu’elle pensait à lui, qu’elle l’aimait encore, mais tristesse de s’apercevoir dans quelle détresse elle se trouvait. Comment pouvait-elle douter de lui ?

Ce doute devait être dispersé et telles que les feuilles dehors. Donnant à manger au volatile, afin qu’il se ressource, il esquissa un sourire. Il rajouta quelques bûches dans la cheminée, s’empressa d’attraper un parchemin, et se mit à écrire, sans réfléchir, se laissant dicter par son cœur :


Citation :
Ma chère fée,
Je suis heureux d’avoir de tes nouvelles. J’étais mort d’inquiétude à ton égard, peur de ne plus te revoir, qu’il te soit arrivé quelque chose, peur que tu n’aies plus de sentiments pour moi.

Je comprends ton mal-être, et c’est pour cette raison que j’ai accepté de te laisser partir, envisagé que tu trouves grâce à ce voyage si ce n’est le bonheur, au moins la sérénité et la paix de l’âme. Ces derniers jours, sans nouvelles de toi, sans savoir où tu étais, ne sachant où te joindre, ni m’assurer que tu allais bien, et ce silence étaient intenables. Le manque de toi me rongeait chaque jour davantage.

Je regrette nos retrouvailles ratées lors du Tro. Je dois bien dire que te dire adieu une fois de plus, après toutes ces séparations durant la guerre, ne vont que raviver de profondes souffrances, celle de la peur quotidienne de te perdre, tout simplement. J’ai passé ma journée qui précédait ton départ à errer à l’orée du village, ne m’apercevant pas du temps qui passait. Quand je m’en suis aperçu, il était trop tard, tu étais déjà en route, et moi dans un état de tristesse tel que cela n’aurait fait que rendre plus difficile cet énième adieu. C’est donc le cœur serré que je t’ai laissé partir, pour toi, pour ton bonheur à reconquérir, sur les routes, comme tu en avais eu toujours envie.

Tu es si appréciée, partout où tu passes, comment peux-tu douter de tes qualités. Il ne se passe un jour où l’on m’interroge sur ton retour. Saches que St Pol est triste sans toi, que tous me demandent de tes nouvelles, y compris ceux qui sont de passage de chez nous. Tu as d’ailleurs le bonjour de Zakarine, en visite à St Pol avec quelques amis de Tréguier. J’organise d’ailleurs un concours de pêche ducal pour m’occuper l’esprit, les intervenants n’étant pas toujours faciles à joindre, et l’organisation à planifier. Maewenn a bien grandi tu sais, elle m’a fait changé ma façon de voir les choses, sur la vie, sur nous, sur les autres. Je me suis presque senti père tu sais, c’est vrai. Je pense lui avoir donné l’éducation dont elle avait besoin, et Mirwen ne pourra, je pense, m’en faire le reproche.

Les jours défilent et se ressemblent. Ils se résument tous en une seule et même question : quand reviens-tu ?
Tu me manques tant, et si tu savais à quel point, je pense que tu ne douterais pas de certaines choses comme tu le fais actuellement. Il est évident pour moi que je t’aime plus que jamais, et que tu manques à ma vie, comme une fleur a besoin de lumière pour vivre. Oui, tu es ma lumière, et tu éclaires ma vie. Je manque d’air de ne pouvoir respirer ton être tout entier. J’ai trop de place, quand tu ne la remplis pas. Reviens-moi vite.

Reçois ce tendre baiser qui t'est destiné.

Ton bien aimé

Bahia

Il plia la lettre, l’attacha soigneusement à la patte du volatile, qui ne tarda pas à déplier ses ailes jusqu’à dominer le ciel. Il le suivit du regard dans un ciel rosâtre du crépuscule, alors que la fraicheur automnale commençait à tomber.

clochette59 a écrit:
[ Clochette, Sur les routes]

Clo continuait son voyage, Bahia avait tardé à lui répondre, mais elle en avait pris le parti, une bonne discution avec une amie de Rennes lui avait fais voir les choses autrement, et se disait que Bahia avait donc trop de travail pour avoir le temps d'écrire ....elle avait des nouvelles de lui par les pigeons de Dave et d'Aricie et il semblait tenir la forme.
Le périple continuait, et mortel ennui que celui-ci. Les villages traversés était morts, Clochette pestait contre les fenêtres murées, ça donnait rien de bon pour la vie des villages ça. Elle pensait à St Pol, se demandant si il était devenu aussi mort et prit sa plume, son destin changé, elle devait avertir Bahia ...


Citation :
Mon tendre Bahia ...

Au detour d'une taverne , je prends la plume pendant que je vois encore clair ... non je ne bois pas tu sais bien, mais bon, on va dire la fatigue de la route ... enfin bref ...

Je suis toujours sur les chemins, attendant chaque jour de croiser Kurios pour connaître l'objectif du jour . Je ne le quitte pas d'une semelle veillant sur lui c'est qu'il a de l'importance mon kurios et qu'il gravit les échelons trés vite, je suis si fiére de lui ....

Nous sommes sur le chemin du retour, et je dois t'annoncer une nouvelle : grâce à Kurios j'ai incorporé l'orde de l'Epi et je serais escorte auprès de tous les représentants d'Aristote .... Je vois déjà le sourire qui s'efface de ton visage ... oui effectivement cela veut dire que je serais beaucoup sur les routes ... mais souris mon aimé ... j'ai trouvé un objectif et défendre et protéger au peril de ma vie, c'est bien ce qui me motive, tu le sais , qui plus est mon papou chéri. Le proteger au-dela de tout je ne pouvais rêver mieux ... bien sûr je serais moins à St Pol ...mais j'ai besoin de ce souffle nouveau ... St pol m'étouffe, je me sens ... de trop ...j'ai pourtant plein de projets pour St Pol, j'ai envie de le remettre sur les rails et de lui donner à lui aussi un nouveau souffle, mais c'est peut-être pas encore le moment.

J'ai eu des nouvelles de Zak. Elle m'a ecrit pour me dire son passage à St Pol, et qu'elle a visité mon échoppe.Elle dit avoir vu une demoiselle qui s'en occupait. Je suppose que c'est Aricie je savais que je pouvais lui confier.

Tu vois durant ce voyage, j'ai pu enfin constater où était mes vrais amis ... Eh bien saches que je ne me suis pas trompée, et ils sont peu nombreux finalement, mais c'est les meilleurs. Peut-etre ce voyage me fera grandir et mûrir, car je suis encore assez bête pour encore et encore me faire avoir sous des sourires qui n'en sont pas. Crois-tu que je puisse changer ... rooo ne ris pas, je t'entends d'ici ... bon d'accord je changerai pas et aprés tout, qu'importe, c'est comme cela que je suis bien.

J'ai eu une période difficile, mais j'ai balayé cela de la main, passons à autre chose et que le rire prenne place. Que ceux qui m'aiment me suivent en taverne, les autres ben on s'en fou non ???? Clo rit dans la taverne sous le regard interrogateur du tavernier, mais elle n'y prend pas garde.
Enfin bref, la vie est belle, je vais bientôt te revoir, même si c'est de courte durée, je prendrai peut-être quelques jours de plus laissant Kurios repartir, mais cela me mine de le laisser seul sur les routes, enfin on verra, tu me raconteras tout ce qui s'est passé depuis mon depart.

voila voili voilouuuuuuuu, je t'embrasse tendrement mon Bahia prépare les fûts, fais péter le chouchen. J'ai le gosier sec depuis tout ce temps d'abstinence, t'imagines la meneuse écroulée sur le cheval ? Ca le fait pas heinnnnn .....

T'embrasse, à tréssss trééééés trééésss bientot
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