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 [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen)

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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


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[RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen) Empty
MessageSujet: [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen)   [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen) Empty27/5/2009, 01:58

MAI 1457

Amalric36 a écrit:
Amalric, entre deux passages sur le marché politain, avait écrit trois missives, histoire d'avertir les trois destinataires de le rejoindre, le lieu s'était imposé à lui d'emblée.

Non loin de l'église de St Pol aurélien, juste à l'entrée du cimetière, se tenait depuis maintenant quelques semaines un monticule bien repérable, sur lequel l'herbe avait du mal à repousser.

Moins impressionnable que trois brins d'herbe, Amalric gravit le monticule de manière à se positionner en sont point culminant, et s'assit là, sur le fut qu'il y avait amené, bien entendu.

Mirwen a écrit:
Mirwen était partie sitôt la missive reçue. Elle avait emporté quelques provisions, ne sachant combien de temps lui prendrait la montée.

Elle commença à gravir le monticule très tôt dans la journée, fit une pause à midi pour se sustenter et arriva enfin en haut de la colline dans le début de l'après midi.


Là, elle rencontra son suzerain, souverain, époux de feu la colline, etc... Dire que ce tout petit homme cumulait tout ça sur ses épaules!



Bonjour Amalric.

Enfin... Quel titre dois je te donner aujourd'hui? Je suis un peu perdue.

Elle s'assit près du Grand Duc... et du fut.


Pfiouuuuuuuu!! La montée a été longue, tu me sers une rasade?


Eh! On voit bien les alentours d'ici! Tu sais, même de sa mort Valuu pourra nous être utile. On ne sait jamais, on verra peut être d'ici les premiers bateaux anglais débarquer sur nos côtes...

Kurios a écrit:
L'évêque politain avait reçu une missive alors qu'il était en visite pastorale dans son diocèse. Ni une ni deux, ni même trois, il enfourchonnationa son âne comme un véritable athlète car il ne devait pas faire attendre le Grand Duc en personne. Il trotta à une vitesse incroyable, puisqu'un âne ne galope pas même avec la plus grosse des carottes devant le museau. quoi qu'il en soit il mit un temps record pour faire la route et arriva au pied de la colline dodonesque. Il regarda, une main sur les sourcils s'il apercevait quelque chose. Le sommet était frôlé par les nuages qui naviguaient, sans barre, portés par le vents du ciel de Breizh.

Le soleil de midi faisait glisser les ombres des navires de coton. Un point à mi chemin semblait immobile, il reconnu grâce à son regard perçant une femme bien habillée. Il souffla et entama donc a son tour le chemin qui devait le mener dans un endroit où l'oxygène se raréfiait.

Il marcha, marcha encore et marcha longtemps. Il n'avait plus de force, plus de courage. Si au moins il était sur de rencontrer Aristote là haut...

Il arriva presque au sommet en milieu d'après midi, il vit deux personnes à son sommet et se trainait déjà à quatre patte pour finir de gravir les derniers km. Pourtant il n'en pouvait plus, sa gourde était déjà vide depuis quelques temps, il s'arrêta et s'apprêtait à se laisser rouler pour redescendre quand la providence envoya un rayond e soleil percer entre deux nuages sur un objet divin, un objet presque magique, sacré... un tonneau. Avec la fougue d'un jeune de 20 ans il sauta sur ses guibolles et animé par une force nouvelle couru jusqu'au sommet pour se jeter au pied du chouchen.



A Boiiiiiiiiiiiiiiiiiiiireeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!

Bahia7 a écrit:
Bahia qui traînait depuis quelques temps dans les alentours de st pol, toujours par monts et par vaux, même quand il est libéré de ses fonctions, eut la visite d'une mouette, qui lui lâcha nonchalemment un message.

Aussitôt reçu, à l'orée de la forêt, trop loin du village, pas de cheval en vue...il se décida donc à faire du stop. Le pouce levé, il se dit qu'il allait jamais être à l'heure au rendez-vous.

Après quelques temps de marche rapide, un vague bruit de trot se fit entendre. Il se retourna et aperçut une vieille charette, qui parvenait à rouler, par on ne sait quel miracle. Sans autre solution que celle là, il prit son courage à deux mains, et espéra que le vieil homme s'arrêterait, ce qu'il ne tarda pas de faire.


Z'avez d'la chanc' que je passe par là...Pas grand mond'à ct'heure-ci...Où k'vous allez, com' ça ?Lança le vieux barbu qu'il n'avait jamais vu.

A St Pol Messire, pourriez-vous m'y amener?lâcha Bahia

Dans un sourire que l'on distinguait à peine sous l'épais duvet, on entendit vaguement un Montez donc !

Bahia se hissa donc dans la carriole, en prenant soin de ne pas marcher sur des planches qui semblaient trop fragiles de peur de condamner le déplacement. Le trajet fut long...très long, sans compter l'odeur qui se dégageait de son conducteur.

A l'entrée de la ville, le vieux barbu osa une dernière question:
Où c'est-y que j'vous dépose?

Après une seconde d'hésitation, Bahia marmonna, en imaginant ce que le vieil homme pourrait imaginer:
Au cimetière, messire !
Il sentit alors un regard froid et interrogateur le dévisager.

Arrivé enfin à destination, Bahia le remercia chaleureusement, en lui remettant quelques pièces.
Il s'élança alors dans l'ascension du monticule, non sans efforts, avec pour seul but, trois silhouettes qui se dessinaient à travers les brumes encore matinales, entre deux rayons de soleil.


Tel un vainqueur, en bon dernier... Very Happy ...Content de son périple, il salua Mirwen et le maire, enfin le grand Duc...enfin Amalric, 36e du nom, et repéra Kurios, qui avait déjà attaqué un premier tonneau, en bon st politain...

Amalric36 a écrit:
Et hop, laborieusement, mais tous enfin là.
Histoire d'être le plus juste possible, comme à son habitude, Amalric appliqua un vieux principe qui lui était cher : dernier arrivé, premier servi.


Ha, ce cher Bahia, abrégeons les blablas, c'est que nos gosiers se sont assez asséchés en montant jusqu'ici, et venons en donc au principal, c'est à dire la récompense à vos mérites, à tous les trois d'ailleurs.

Que ce soit pour une des villes bretonnes ou pour le Grand Duché, vous trois avez toujours fait preuve d'abnégation, de dévouement, de présence, et d'un talent non négligeable, que ce soit au sein de l'église bretonne, pour la diplomatie, pour la citoyenneté, ou encore au conseil, à l'économie et au commerce, la liste n'est pas exhaustive et serait bien trop longue.

Aussi, Bahia7, moi Amalric, Duc de Brocéliande, vous attribue les terres de Ménéac en mon duché, que j'élève d'un gracieux geste du gobelet en barronnie.

Allez hop, un genoux à terre, un serment à votre suzerain et à la Bretagne et le tour est joué.

Joeboy65 a écrit:
En bon maréchal paolain qui se respecte, Joe faisait sa ronde habituelle.
Il avait arpenté rues et halle durant toute la matinée.
Rien de bien surprenant n'avait attiré son œil prunesque. En ces jours difficiles pour la Breizh, il convenait de redoubler de vigilance. Non que Kastell la belle fut sujette à de fréquentes révoltes ou autre actes de barbarie mais savait on jamais.
Enfin, Joe surveillait.
L'après-midi, il avait décidé d'élargir le champ d'application de sa ronde. Il avait choisi les extérieurs du village.
Il avait cheminé le long des falaises puis sur le sable et vogue la galère comme dirait les romains ou les grecs ou ........galériens enfin bon!!

Il arrivait tout proche du cimetière bien connu du village. Ces derniers mois, moult évènements s'étaient déroulés ou avaient commencés en ces lieux.

Soudain une voix attira son attention. Joe s'arrêta et prêta l'oreille. Il ne rêvait pas, c'était le Grand Duc, maire du village, qui s'adressait à quelqu'un de bien connu ici : Bahia, ancien maire, responsable pêcheur, ancien bailly notamment.

Joe s'approcha un peu plus près pour écouter la grenouille. Il eut la surprise d'apercevoir d'autres visages qui lui étaient bien familier. Il reconnut le grain de sel de Bretagne ou Mirwen ainsi que l'archisexy c'est à dire le cureton Kurios.


"Que pouvaient ils bien faire tous là", se demandait Joe.

Là, était justement la question. Il se trouvait sur le monticule qui avait pris naissance quelques temps auparavant sous lequel trônait l'ex du Grand Duc, la dénommée Valuu.


"Purée", se disait Joe, "pauvre Fossoyeur, il a du en baver avec la grosse dondon. Mais il n'aurait pas du mettre autant de terre. Ce ne sera jamais fertile ce coin là", pensait Joe en son for intérieur.

Il se dit qu'un peu de bonne humeur et de repos n'étaient pas pour lui faire de mal.
Il vit Bahia un genoux à terre et le batracien le surplombant de toute sa verdeur.
Un sourire apparut sur le visage habituellement fermé de Joe.

Il resta là à contempler les sbires jouer leur pièce.
Il était curieux de voir la suite.

Sortant sa flasque de pruneàvampi, elle n'était surtout pas anachronique en ces lieux car c'était la qu'était apparu le fantôme de feu Vampirelo la dernière fois, et sirota doucement le nectar qui avait le même nom que cet illustre paolain.

Bahia7 a écrit:
Encore essoufflé de son ascension, non moins fier, zieutant sur la beuverie de Kurios, Bahia ressera son regard vers Amalric, quand celui s'adressa à lui. Il reprit immédiatement son sérieux, et se redressa.

Ecoutant attentivement ses paroles, il eut un sentiment bizarre, comme si la personne dont on parlait n'était pas lui. Modeste par nature, mais dévoué à la Bretagne et à ses institutions, il n'avait pas l'impression de mériter tant d'éloges. Il baissa la tête par gêne.

Sans hésiter, il se rapprocha du Grand Duc, s'agenouilla, avec tout l'honneur que cela évoquait dans son esprit.


Moi, Bahia7, sur mon honneur, je jure fidélité et protection à mon suzerain, Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne.
Je jure sur mon honneur et ma foi de toujours servir ses intérets et ceux de la Bretagne, de me montrer digne des terres et titres qu'il m'offre.
Et je mets à son service ma parole, mon geste, et mon épée.


Il releva la tête, et pensa un instant à tout ce qu'il ferait pour la Bretagne, à son dévouement sans fin, qui continuait même au-delà de ses fonctions. En effet, même si les terres bretonnes en venaient à être plongées dans l'ombre, il tenterait de les illuminer, autant que faire se peut, aussi fragile soit la flamme, aussi courte soit la lumière.

Kurios a écrit:
L'évêque affalé contre le tonneau vidait sa gourde avec délectation. Il venait de la remplir au tonneau épuisé par sa monté. Bahia ne tarda pas à arriver. Amal causa avec lui en premier ce qui lui allait tout a fait. il comprenait rien à ce qu'il lui faisait mais il lui semblait que le grenouilleux était pas content il le menace avec une épée après l'avoir foutu à genoux. Sa tête commençait à tourner, il pris des petits cailloux, rota et commença a en lancer sur la baronne en attendant la suite.

Peterpan31 a écrit:
Peter avait quitté sa taverne "Aux Amis de la Prune". Le tavernier Ivanohé Ohé Ohé, avait nettement mis son gosier à contribution.

Il lui fallait donc humer un peu l'air crepusculaire de Saint-Pol avant de rentrer, pour s'éviter tout mal de crâne.

C'est alors qu'il suivit du regard, tout d'abord, un manège surprenant, Amalric, le maire et Grand Duc, s'en allait en direction de la "Colline de la Grosse Dondon", près du cimetière de Saint-Pol, un tonnelet sous le bras, suivi de peu par l'évêque Kurios, qui avait apparemment déjà abusé du vin de messe et ... Peter sentit son coeur battre la chamade ... Sa chère et tendre Baronne de Brignac, leur emboitant le pas. Enfin ... Peter fronça les sourcils ... son ami Bahia, muni de son épée.

Peter entreprit de suivre leur chemin de loin en loin se demandant pourquoi tant d'illustres Saint-Politains allaient ainsi en un même point a priori, comme à un rendez-vous secret ...

Lorsqu''il fut hissé en haut de la colline dodonesque, ce qui n'était pas rien étant donné le pas titubant de notre bonhomme à collants verts moulants, Peter constata que Joe était là aussi à observer une bien curieuse scène :

Le Grand-Duc marmonnait des mots de sa organe vocal puissant, sans pourtant que Peter en entende un traître mot. Fichtre de vent qui tournait dans le mauvais sens !
Pendant ce temps, il avisa Kurios, passablement émêché balançant nonchalamment des cailloux sur Mirwen, la Baronne protestant vigoureusement sur cet acte peu aristotélicien commis par l'homme à robe de bure ...
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Peter_Kerdren
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MessageSujet: Re: [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen)   [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen) Empty27/5/2009, 02:01

Aricie a écrit:
Aricie avait cherché son père et son grand père toute la journée. Pas un mot, pas même une petite indication... Elle avait donc entreprit de les chercher. L'âne de l'évêque ayant disparu, elle s'était rendue sur les chemins pour tenter de retrouver les sabots de la bête marqués sur le sol, ce qui lui aurait indiqué la direction à suivre. Force fut de constater que tous les sabots se ressemblaient. Abandonnant cette piste, elle s'était précipitée dans la chambre qu'elle partageait avec son grand père, et avait même froncé un sourcil en découvrant un tonneau de chouchen plein... (si si, je vous assure, c'est très rare qu'il parte sans tous ses tonneaux) Elle en avait donc déduit qu'il était parti précipitamment.

Cette longue journée de recherche touchait à présent à sa fin, et la jeune fille se rendit en taverne, résignée. Elle commanda sa tisane habituelle, puis par pur hasard demanda au tavernier


Dites messire, n'auriez vous pas vu un évêque grand comme ça, les cheveux comme ça, et le ventre comme ça?

Le tavernier la toisa longuement, puis lui répondit

Ah ça non mad'moiselle! Pas vu l'monseigneur d'puis avant hier!

Elle soupira et bu la moitié de sa tisane. Le tavernier passant de nouveau près d'elle, elle retenta sa chance.

Et n'auriez vous pas vu un homme grand comme ça, les cheveux comme ça, et le ventre pas tout à fait comme ça?

Au tavernier de soupirer cette fois ci

Ah ça non mad'moiselle! Pas vu l'messire Bahia d'puis avant hier! Allez mad'moiselle Aricie, c'est que j'ai du travail moi!

Elle soupira pour trois choses évidentes, la première parce qu'elle venait de s'entendre dire qu'elle ne travaillait pas, et Aristote lui savait bien à quel point c'était du travail que d'avoir une famille pareille! La deuxième parce qu'elle venait de se rendre compte que le tavernier les connaissait tous les trois comme si ils passaient leur temps en taverne ('comme si' bien évidemment... n'allez pas vous imaginer que cela est réel... ces taverniers alors!) La troisième car elle n'avait toujours pas plus d'information au sujet de ces deux disparitions. Elle but un quart de sa tasse et releva la tête quand un vieux bonhomme puant l'interpella

Eh mad'moiselle! J'ai croisé un homme grand com' ça, avec les ch'veux com' ça, et le vent' pas t' à fait com' ça pas plus tard que c'matin! J' l'ai même accompagné jusqu'à Kastell Paol. C'est qu'il faisait du stop l'audacieux! L'a eu d'la chance le p'tit monsieur de m'trouver, il y serait encore sinon! Ca m'rappelle l'jour où j'ai trouvé un voyageur sur l'aut' route! Celle juste en face de celle dont j'vous parle, celle où l'était vot' monsieur com'ça! et c'jour là... (etc etc...)

Elle eu largement le temps de boire le dernier quart de sa tisane, d'en boire trois autres puis quatre chouchen quand le vieux monsieur puant eu enfin terminé avec son histoire. Il termina alors par l'heureuse phrase


Mais si vous l'voulez mad'moiselle, j'peux vous y emmener avec ma charette dans l'cimetière de c'village!

Elle acquiesça, se leva rapidement, régla ses consommations et se demanda que pouvait bien faire son père au cimetière Kastell Paol.


Assise aux côtés du vieux puant sur la petite charette, elle se sentit quelque peut mal à l'aise, ou plutôt, elle s'imagina se sentir mal à l'aise, puisque l'odeur du bonhomme l'avait décidée à se boucher le nez, lui empêchant de sentir quoique ce soit. Le lendemain aux environs de midi, elle aperçut enfin le cimetière de son cher village. En descendant du véhicule, elle tendit une bourse à l'âme généreuse qui l'avait accompagnée jusqu'en ces lieux, peut être en profiterait-il pour prendre un petit bain. Elle ne put s'empêcher de rajouter


La mer est par là bas! Si il vous prend l'envie d'aller vous baigner...

Elle se dirigea ensuite vers Joe, assit tout seul au bas de la colline dodonesque

Nozvat Joe, en pleine ronde? Mais que regardes tu???


En regardant dans la même direction, elle aperçut tout au loin les silhouettes de ses deux aïeuls, l'un en train de jeter elle ne savait trop quoi, l'autre un genou à terre et une épée au dessus de la tête. Aristote que tout ceci était étrange. Elle décida donc de rester un peu en bas, histoire d'observer la suite sans avoir à gravir la colline, bien trop haute à son goût.

Joeboy65 a écrit:
La brise marine caressait le visage de Joe.
L'air, saturé en iode, emplissait les narines du douanier maréchal de Kastell Paol.
Ses pensées vagabondaient, les yeux toujours fixés sur la grenouille gesticulant avec son épée et ses ouailles paolaines.

Joe fut réveillé de sa torpeur par des bruissements bien connus à son oreille. Levant les yeux, il reconnut l'homme aux collants verts moulants.
Peterpan de Kerdren.

Il observait la scène d'un peu plus loin que Joe. Sentant le regard du maréchal sur lui, Peter tourna la tête. Joe le salua d'un hochement de visage.

Un hennissement, des bruits de sabots attirèrent l'attention de Joe vers le chemin en contre bas.
Il tourna la tête pour regarder qui venait là.
Une charrette s'approchait, tirée par un cheval. Assises devant, deux silhouettes discutaient.
L'une, massive qui tenait les rênes, était un homme. L'autre, plus fine, tendant une bourse, était une femme.
Joe regarda plus précisément. Cette allure ne lui semblait pas inconnue. Elle pivota, observa un instant les environs, puis, remarquant Joe, se dirigea vers lui.

Aricie.
Il venait de la reconnaitre.

Arrivée près de lui, sa voix se fit entendre.



Nozvat Joe, en pleine ronde? Mais que regardes tu???


Demat Aricie. Ca faisait longtemps que je ne t'avais vue.

Tournant la tête vers le Grand Duc, il continua ainsi :

En fait, je faisais ma ronde habituelle pour la ville, sans rien remarquer de bien intéressant d'ailleurs, lorsque je fut attiré par des voix.
C'est à ce moment que j'ai reconnu notre batracien local qui faisait mumuse avec son épée.
Je m'étais dit qu'il devait être encore imbibée de pruneàvampi et qu'il conversait, certainement, avec le fantôme de Vampi ou, peut-être, celui du Grand BAMi.

Que nénni !! J'ai vu arriver ton grand-père, tu sais archisexy notre cureton préféré, la baronne de Brignac et ton papou, le Bahia.
Je me demandais bien ce qu'ils faisaient tous là. Et d'ailleurs, je me le demande toujours.
Y a la grenouille qui gesticule avec son épée et ton père, à genoux devant, qui marmonne je sais pas quoi.

M'est avis qu'ils ont dû abuser de chouchen ou de pruneàvampi à outrance. Enfin, je ne vois pas d'autre explication pour l'heure.

Tiens en parlant de prune, tu en veux un petite goute??


Joe sortit sa fiole, en but une rasade puis la tendit vers Aricie.........aussi !!

Amalric36 a écrit:
Et hop, un de fait, plus que deux, la journée allait être longue, au moins la descente serait moins fastidieuse que la montée, et en parlant de descente, Amalric servit à la ronde les trois alcoolytes, et aperçut quelques ombres, qui n'avaient pas encore tout à fait le courage de monter jusqu'au sommet de l'impressionnante colline.

Revenant à ses moutons, enfin, ses vassaux, Amalric hésita un instant, puis se dit qu'après tout l'évêque avait l'air très occupé, il s'en serait voulu de le déranger dans son labeur, qui, il faut le dire, avait l'air assez primordial.
C'est donc vers la baronne qu'il se tourna.


Bon on va pas reprendre les mêmes blablas hein, tout le monde est assoiffé, moi le premier, je m'en voudrais que je me dessèche sur place.
Donc, moi, Amalric, Duc de Brocéliande, élève les terres de Ploërmel en vicomté, si vous voulez bien renouveler votre serment ma ptite dame.

Mirwen a écrit:
Tandis que Bahia balbutiait son serment, Mirwen supportait stoïquement les cailloux sanctifiés du cureton. Au 12e, elle commença à soupirer. Au 18e, elle fronça les sourcils. Et au 25e, elle détacha une motte de terre fraiche qu'elle lança à la figure du saint homme. Pour équilibrer les conséquences de son geste, elle se hâta bien sur de murmurer une prière pour le salut de son âme.


Puis, tandis que le cureton se débattait avec son présent, ce fut enfin son tour. Elle se retint un "ah bah c'est pas trop tôt!!" qui aurait été des plus déplacés. Elle s'agenouilla comme elle put dans l'herbe et déclara.



Moi Mirwen de Brignac, ex plein de choses, te jure fidélité, honneur, protection et tout ce que tu voudras ô mon suzerain. Je promets de toujours servir ta cause et celle de la Bretagne dans sa croisade contre les imbéciles notamment.
Je suis et resterait à jamais tienne.



L'ironie était qu'elle allait répéter grosso modo les mêmes paroles à un autre homme d'ici la fin de la semaine.

Kurios a écrit:
L'évêque s'essuya le visage plein de terre sans comprendre vraiment ce qu'il se passait. Il téta sa gourde et su qu'il ne devait peu-être pas ennuyer plus la baronne... enfin d'après ce qu'il était en train d'entendre... vicomtesse. il leva les yeux au ciel en soufflant... " Ma doué Breizh est pas dans la défection... Il manquerait plus qu'on anoblisse n'importe quel évêque..."

Sur ce il lâcha un rot monstrueux et se leva pris d'un désir romantique de regarder la mer depuis le sommet de cette colline qu'il n'avait jamais eu le temps de gravir. Il observa ondulant en même temps que les vapeurs d'alcool qui animaient son âme. Il posa ses mains sur les hanches et respira un grand coup captant l'air iodé qui embaumait l'air. Le vent soufflait dans ses vêtements, il se sentait libre et ...aéré. Il faut dire que le vent soufflait un peu trop et effectivement ça .. aérait des parties de son corps que sa soutane ne pouvait plus cacher. Il resta comme ça un moment pensant aux merveilles qu'avait créé le Très-Haut, des choses magnifiques, grandes, puissantes...

Il resta là en attendant qu'on lui explique ce qu'il fichait là. Il se sentait libre...

Nobibe a écrit:
Nobibe avait enfin réussi à monter ce monticule de terre...
Se trouvaient en haut des visages connus mais n'ayant pas assisté au début de la prise de parole du Grand Duc, elle se demandait pourquoi Bahia et Mirwen avaient des visages si enjoués, alors elle s'approcha de Kurios et lui demanda au creux de l'oreille

J'ai raté quoi Archi toi ? au fait t'as pas un tit remontant, je suis assoiffée moi...

Kurios a écrit:
Kurios tourna la tête vers Nobibe, fit un grand sourire pour la saluer et lui tendit sa gourde.

Bouarf j'ai pas tout pigé mais je crois qu'il est pas content après Bahia parcequ'il la menacé d'une épée soit disant parceque Mirwen à levé un vicomte qu'elle a rencontré dans une croisades que les imbéciles ont gâché...


Il reclama la gourde, parler lui avait séché le gosier... il reprit

je ne sais pas si je suis là pour bénir une croisade ou un truc comme ça, mais j'aime déjà pas ce vicomte, le pauvre Peter va être triste et il fera encore plus de grimace que quand il met des collants trop serrés ce qui est souvent le cas en fait.

Peterpan31 a écrit:
Peter s'était peu à peu approché subrepticement, au point que le vieil évêque dont la soutane se faisait de moins en moins sexy l'aperçut. Il nota que celui-ci avait le visage couvert de terre, et n'ayant point constaté que c'était là justes représailles de sa promise, il pensa qu'une drôle de cérémonie païenne, voire druidesque se déroulait sur cette colline, ce qui ne l'eut point étonné étant donné le passé peu aristotélicien de l'homme d'Eglise en question. Bref, se couvrir la face de terre devait avoir une signification symbolique qui lui échappait ...

Bahia s'était à présent écarté d'Amalric qui avait semble t-il renoncé à lui trancher la tête. Mais ... horreur, effroi ! Il paraîssait à présent que le Grand Duc avait jeté son dévolu sur la Baronne Mirwen de Brignac, pour son acte sacrificiel !

Non ! Il ne serait pas dit qu'il deviendrait veuf avant même ses épousailles ! Et c'est bien décidé d'arrêter la lame du Saint-Patron des grenouilles que Peter gravit à tout allure les derniers mètres qui le séparaient de l'horrible scène qui allait se dérouler sous ses yeux.

Fort heureusement, un bras l'aggrippa par le collant avant qu'il n'atteigne son but ...


Craaaaac !

Les collants verts neufs de notre ami avaient cédés ...

Nobibe a écrit:
Nobibe écouta attentivement Kurios mais au final, elle n'était pas plus avancée sur ce qui se tramait ici, elle regarda l'oeil larmoyant réclamant encore une petite gorgée...
Le gosier bien rincé à présent, elle s'approcha de Bahia et lui murmura à l'oreille


Je suis ravie de te revoir, tu pourrais m'expliquer un peu ce qu'il se passe ici

Amalric36 a écrit:
Ha bah, les plus courageux, enfin, en fait les plus vieux, finissait tout de même par monter, sera pas dit que le politain renacle à l'effort, enfin en tous cas quand il s'agit de se rapprocher d'un tonneau

Bon, bon, allez, passons au moins présentable, et c'est pourtant pas que la concurrence était forte, votre éminence, si vous voulez bien vous approcher ...

Moi, Amalric, Duc de Brocéliande, vous reconnaît quelques mérites, et ce malgré le flagrant vice qu'est votre amour inconsidéré, peu orthodoxe, et certainement pas innocent pour les vaches à casques. Aussi vous attibue je les terres de Loyat en mon duché, que j'élève pour le coup en baronnie.

Comme les copains il ne vous reste plus qu'à prêter serment à moi même et à la Bretagne, ainsi que de promettre de tout faire pour l'éradication des vaches casquées.
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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


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MessageSujet: Re: [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen)   [RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen) Empty27/5/2009, 02:07

Kurios a écrit:
Kurios appellé par le GD de maire avança en soufflant, trainant des pieds les bras ballants il se demandait ce qu'on lui voulait. Encore une bénédiction à faire.. tout ça puor ça. Grimper toute cette colline pour ça... Il arriva donc devant le Grenouilleux, leva un bras attendant qu'on lui dise quoi bénir. Quel ne fut pas sa surprise quand le Gd lui demandant de s'accroupir comme les autres. malgré un esprit embrumé par les vapeurs de miel, il comprit très vite ce qu'il se passait. Enfin après tout il avait juste à ecouter ce qui était pas mal déjà en soi vu son état.

Il prononça donc les mots qu'il ne pensait pas prononcer un jour, ces mots que tout homme de son époque rêvait de prononcer un jour, homme d'église ou pas.


Moi, Kurios, sur mon honneur, je jure fidélité et protection à mon suzerain, Amalric de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne.
Je jure sur mon honneur et ma foi de toujours servir ses intérêts et ceux de la Bretagne, de me montrer digne des terres et titres qu'il m'offre.
Et je mets à son service ma parole, mon geste, ma foi, et l'épée de mes gens dans le respect des valeurs aristotéliciennes.

Il se releva sourit se tourna vars lassistance et dit:

je voudrais dans ce moment tout d'abord remercier les gens grâce à qui je ne serais pas là aujourd'hui.

Il versa une larme.

Bien sur ma mère qui me nourrit dès mon plus jeune au miel fermenté pour me donner de bonne dents et un santé de fer, mon père pour les roustes qu'il m'a collé afin de faire de moi un homme fort et musclé, les filles lui en seront surement reconnaissant également.
Aristote qui a su me donner ma chance à un moment où la bonne fortune me tournait le dos.


Il leva un dos au ciel et ajouta:


Ari si tu me vois...

Enfin les vaches casquées les plus importantes qui ont su pourrir le vie de mon suzerain comme personne
dernière pensée pour ma fille mon gendre ma petite fille t tous mes amis politains et ceux qui m'aiment sans qui tout serait morose!


Il pleurait maintenant à chaude larmes et tomba dans les bas de son nouveau suzerain
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[RP] Sur la colline dodonesque (annoblissements Bahia/Kurios/Mirwen)
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