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 Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457)

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Missanges

Missanges


Nombre de messages : 548
Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457) Empty
MessageSujet: Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457)   Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457) Empty25/10/2009, 02:37

Kurios a écrit:

L'évêque de Nantes avait pris la tête de la procession qui devait balader le corps du Grand Duc sur les routes de Breizh.
Le primat lui avait remis l'énorme croix en argent qu'on avait l'habitude de porter lors des processions de saints et de leur translation.

Il regardait la file se former derrière le chariot ornée d'or, et d'hermine. La famille précédé les proches politains et des paysans du peuple qui pleuraient comme s'ils avaient perdu la seule chose qui comptait dans leur vie.

Il attendit que tout le monde fut prêt, il lança un prière rapide pour bénir ce cortège et le cortège s'ébranla sur les routes pavées de la capitale. Les fenêtres portaient des draps noirs, un silence dévot régnait dans les rue. Plus de cri, plus de vente, plus de rire ni de jeu. Même les animaux qui habitaient autrefois ces rues semblaient respecter la nécessité de recueillement.

On n'entendait seulement de temps en temps couler dans les bolées, dans les gorges chouchen et prunàvampi des politains dont la soif semblait s'accroitre à mesure que leurs larmes coulaient.
Joeboy65 a écrit:
Joe, comme d'autres politains de renom, avait suivi l'intervention de archisexy Kurios. Il s'était rincé copieusement à la pruneàvampi en l'honneur de Amalric36, son Grand Duc de maire de Kastell Paol.

Lentement, le monde avait quitté le lieu saint pour se retrouver dehors.
La procession en direction du village allait débuté.
Le corps fit son apparition. Les hommes d'église suivaient avec tout leur matériel habituel.

Joe prit position dans le cortège. Il titubait légèrement mais pas plus que d'habitude. La marche qui allait commencer lui ferait du bien.

Il médita quelques instants, une flasque à la main puis aux lèvres, le liquide alcoolisé descendant et lui réchauffant les entrailles.

Il allait falloir enterrer le Géant Vert maintenant. La dernière manifestation de cet ordre avait donné lieu à des réactions bien politaines.
Des vaches casquées avaient envahies les lieux en meuglant à qui mieux mieux. Les litres de prune coulaient à flots dans les gosiers secs.
Cela avait été une jolie fête d'adieu.

Il en serait peut être de même. Feu Amal méritait ce respect profond.
Maewenn a écrit:
La place de la jeune fille était la à cet instant précis. Son parrain avait énormément compté dans sa vie, remplacant par moment le père qu'elle avait trop tot perdu, cet ami qui l'avait réconforté ...

Elle suivait silencieusement le cortège. Pourtant aucune larme ne coulait sur son visage. Elle savait qu'il était heureux ou qu'il soit, loin de tout ceux qui ne cherchait qu'a faire le mal gratuitement. Par moment, elle en venait meme a l'envier puis a lui en vouloir de la laisser endurer la folie humaine seule sans lui.

Sa main n'avait pas quitté l'épée qu'elle portait a la ceinture. Cette épée que son parrain lui avait remise. Dernier souvenir d'un amour fort. Elle sourit en pensant à leur dernière soirée ensemble. Ce soir ou il lui avait remis l'épée, lui promettant de revenir vite. Un baiser sur sa joue et elle n'avait bientot plus entendu que les bruits des sabots au loin.

Un regard a son prince. Elle savait qu'il était triste à cet instant. Il n'avait pas seulement perdu son grand père mais aussi sa mère. Elle s'approcha de lui, tendant sa main vers lui.
Blotus1er a écrit:
blotus rejoignit le cortege, silencieux et respectueux de cet homme qui avait servit la bretagne et st pol! Cette marche symbolisait la fin d'un regne ! Son parcours avait été exemplaire ! Et il méritait aujourd'hui d'etre accompagné dans sa derniere demeure !
Missanges a écrit:
Miissanges vint rejoindre le cortège, et pris place parmi ses amis et les Politains.
Elle avait eu l'occasion de côtoyer le Grand Duc à plusieurs reprises, et avait eu le plaisir de le connaître au moins un peu, pas assez à son avis.
Elle se remémora les contacts qu'elle avait eu avec lui, et ce dont elle se souviendrait serait son humour, et sa gentillesse.
Elle le respecter pour ce qu'il avait accompli, et qu’il aurait tant pu faire encore.
Peterpan31 a écrit:
Peter, silencieux, avait pris part au cortège. Quelque chose lui disait que cet enterrement ne serait point banal.

Il avançait pas à pas vers la Colline de la grosse Dondon ...
Secate a écrit:
Secate avait revetu son uniforme de Sergent de l'armée bretonne, ce n'etait pas l'enterrement d'un soldat, mais d'un maire, d'un Grand Duc et d'un st politain...
Elle se souvenait avoir rencontré Almaric, quand elle est arrivée ici, ils avaient bu quelques choppes un soir avec d'autres habitants, c'était la seule fois où elle l'avait rencontré, et elle l'avait tout de suite apprécié, même si ils n'avaient passés que quelques heures à boire, entre inconnus, non entre amis
Elle avait toujours entendu parler de lui, elle n'avait jamais regretté de le voir comme maire, et comme Grand Duc

Beaucoup de st politains étaient là, suivant le cortège funèbre, elle entre-appercut son ami soldat Peter, et ses amis Blotus et Missange, ils marchaient un peu devant, mais elle ne pressa pas le pas pour les rejoindre

Elle était là pour dire un dernier aurevoir à ce grand homme, cet homme qui à marqué de nombreux esprits, cet homme qui ne sera jamais oublié par ceux qui le connaissaient...
Clochette59 a écrit:
st politaine elle etait , et comme nombreux autres elle suivit le cortége de feu almaric .... jetant quelques regard sur sa petite puce , qui avait certes bien grandit et qui portait fiérement une bien belle épée ...

clo se souvint de ses rencontres avec le défunt un bien grand homme qui avait oeuvré pour son pays et pour son village , homme qu'elle avait admiré pendant la guerre se battant pour leur indépendance , homme qui avait baissé dans son estime il y a peu quand il l'avait menacé pour une banale affaire d'argent ... elle en sourit aujourd'hui....

son regard se porta sur tous ces gens qui d'un geste somme toute banale pour des st politains , levaient le coude pour se rincer le gosier en signe de respect et d'adieux , aucun doute c'etait la un enterrement st politains .... elle se demandait comment cette fois allez se terminer la cérémonie ...

un regard vers son papou , petit coeur qui s'emballe , il en imposait l kurios , il vieillissait comme tous , mais cela en ajouter a s prestance et son charme , comme elle aimerait a etre prés de lui , en voila un qui lui manquait vraiment , au dernier enterrement c'est dessous une vache qu'elle l'avait retrouvé ...

allez bon voyage sir almaric , et bon amusement avec feu votre femme ...
Dave91080 a écrit:
dave avait rejoint le cortège funèbre
dave avait un profond respect pour l'homme a la grenouille pour ces idées et son caractère bien tremper en effet il ne laissa personne indifférent amis comme ennemie .
ces prise de position en tant que grand duc de bretagne et maire de kastell paol on fait de lui un grand homme.
il fera parti des gens que nous les st politains n'oublierons jamais.
Misstatoo12 a écrit:
Miss avait rejoins dave pour le cortège funebre. Elle avait travailler avec amalric pendant des mois. C'était un homme formidable et dévoué pour st pol.
On allait parler longtemps de son bon travail parmi nous. de sa personne et ses soirées en tavernes a boire du chouchen.

Miss, était vétue de noir pour l'evenement.

Qu'il repose en paix et qu'il soit béni pour ses actes de bonté fait parmi nous.

chuchota t-elle.
Precio a écrit:
Precio rejoint discrètement le cortège funèbre. Grand-parrain est la elle suit la procession.
Un hommage silencieux d'une saint-politaine qui jusqu'en Helvétie a eu la surprise d'entendre nommer le Grand Duc Amalric. Sa renommée dépassait largement les frontières bretonnes et aimé ou détesté, il fallait reconnaitre que le parcours de cet homme était phénoménal.

Etant de retour depuis peu, elle se fait discrète.
Riwan a écrit:
La famille qui précédait les nobles et dignitaires bretons ainsi que les proches politains et les paysans du peuple qui pleuraient comme s'ils avaient perdu la seule chose qui comptait dans leur vie, la famille disais-je, c'était moi.

Uniquement moi. Seulement moi. Rien que moi.
J'étais seul.

Et en cet instant, cette évidence me cingla. Alors que je sentais les larmes me monter aux yeux, et ce pour la 2nd fois de ma vie, je sentis aussi une main toucher la mienne.

Je tourne la tête et vois ma princesse. Je lui souris tristement, mais qu'est ce que ca fait du bien ! Je lui prend la main, et poursuis la procession désormais accompagnés.
Mirwen a écrit:
Soufflant fort peu convenablement sous l'effort, Mirwen arriva enfin. En tant que plus haute noble du village, elle prit part au cortège tout près du cercueil.

Un détail cependant changeait des enterrements ordinaires; la Vicomtesse portait dans ses bras (et non dans ces d'un de ses laquais) une énorme boite d'où sortaient d'étranges bruits. Impassible aux regards interrogateurs, elle lança un clin d'oeil à son époux qui savait qu'elle avait fait battre la campagne depuis quelques jours à la recherche d'on ne sait quoi.


La tête haute, elle s'approcha tant bien que mal du petit Brocéliande, haussa brievement un sourcil en apercevant la main de sa fille dans la sienne et murmura



Toutes mes condoléances vous accompagnent jeune baron.


C'était sobre, c'était bref mais Aristote sait combien c'était sincère...
Aigloun a écrit:
Alors qu'il revenait à peine à Kastell Paol, Aigloun vit un cortège.

Reconnaissant quelques têtes, il interrogea quelques paysans présent au sujet de ce cortège.

Déjà très éprouvé par son voyage, il fut attristé d'apprendre la mort d'un grand Politain. Il se joignit au cortège, discrètement, à l'arrière.
Joeboy65 a écrit:
Le cortège enflait au fur et à mesure qu'il progressait dans le village.

La procession était arrivée par les portes de Kastell Paol. C'est là que Joe l'avait rejointe. Son office de douanier le faisait se trouver très souvent aux portes de la cité.
Cela avait été le cas lorsque l'archisexy s'était présenté, avec sa marmaille de bénitier, le corps du Grand Crapaud Vert (qui était Gris maintenant^^) derrière lui.

Le cortège funèbre avait pris alors la direction du centre du village. Petit à petit, les badauds, mais aussi les personnalités de Kastell Paol avaient intégré la longue file de visages tristes ou impassibles qui souhaitaient accompagner ce grand politain vers sa dernière demeure.
Enfin, sa dernière demeure, c'était vite dit. Il préfèrerait sans doute son dernier comptoir, éternellement fréquenté par les BAMistes légendaires qui avaient choisi l'Ankou et sa taverne plutôt que la Marée Basse.

Toujours était-il, que feu le Grand Duc Breizh, seigneur de Brocéliande au château de Trécesson, Maire de Kastell Paol à de nombreuses reprises, ancien Duc Breizh également, donc Amalric le XXXVIème du nom, était accompagné par nombre de politains connus et moins connus.

On pouvait apercevoir, dixit le journaliste local Léon (normal vous allez me dire comme prénom Laughing ) Zitrone, au premier rang, lancé à belle allure, casaque verte, toque verte, l'héritier des Broc', son Altesse Riwan. A ses côtés, l'air grave mais le regard plongés dans les yeux................ vert de son prince, l'héritière du grand BAMi, fille de Vicomtesse, actuelle maire du village, casaque ample, toque toc, Maewenn de Brignac grande BAMie. Elle avait le pas alerte, la crinière au vent.

Mesdames et messieurs, vous pouvez apercevoir derrière nos deux jeunes tourtereaux, venir un autre couple bien connus et plus précisément la mère de la peste......heu du maire du village.
Son allure a peu changé pour qui l'aurait vu courir derrière le porcinet. Sa robe, bien que garnie à souhait, flotte au vent. La crinière, toujours noire jais, est autant agressive qu'à ses jeunes années. Certes le pas est lent, mais le regard fier, le menton dressé bien haut. Elle doit mesurer, mesdames et messieurs, un mètre soixante au garrot.

A ses côtés, un autre illustre personnage de St Pol, l'homme sans ombre, mais aux légendaires collants verts moulants, et non moulus^^, le célèbre PeterPan31 de Kerdren. C'est un bel alezan élevé du cru (et monté de la même manière d'ailleurs Laughing) qui trottine auprès de sa belle. La casaque, la toque, les collants, les yeux, la chope, tout est vert, mesdames et messieurs.

Qui arrivera le premier, la course est ouverte (ou toute verte^^ce sont les couleurs du jour), nul ne le sait.
Si c'est pour la taverne, il risque d'y avoir des ex-aequos, si c'est pour la colline dodonesque, il ne sert à rien d'ouvrir les paris, mesdames et messieurs, le vainqueur est connu d'avance. Si par malheur il perdait, il en serait vert de rage.

Mais le prêtre archisexy fait office de carrosse de sécurité et nul ne peut dépasser tant que les clochettes des vaches casquées raisonnent.

La victoire semble donc promise à Géant Vert, qui allongé fait moins grand mais bon....

D'autres personnalités sont également présentes pour cette course endiablée mais les délais qui nous étaient impartis semblent dépassés et la charrette balais ramassera les retardataires qui seront privés de pruneàvampi, suprême punition dans notre charmant village.

Joe prit une fiole dans sa besace et se remplit le gosier de pruneàvampi mais qu'il n'oublia pas d'avaler quand même, sous peine de s'étouffer.
Kurios a écrit:
L'évêque conduisait le cortège funèbre et un peu bruyant à son goût en direction de l'immense colline dodonesque.

Il avait donné des ordres pour qu'on prépare avant son arrivée un cortège de vaches casquées. Il était sûr que le verdâtre aurait aimé énormément ce geste.

Le prélat au petit sourire sardonique admirait avec un plaisir non dissimulé toutes ces vaches vouées à la survie. elles avaient vaincue! Les vaches survivront à l'espèce humaine et aux... grenouilles!

Il avançait donc gardant avec difficulté une certaine quiétude, troublé parfois par des spasmes nerveux dénotant une envie de rire avec un rire diabolique.

La colline dodonesque était en vue déjà de puis bien longtemps. On la voyait bien depuis une lieue dans la campagne du Léon.

C'était une colline verdoyante, majestueuse, immense, représentant tout ce que pouvez représenter Kastell Paol et son peuple.

L'évêque posa le premier le pied sur la pente assez abrupte. Il avançait de plus en plus difficilement. A chaque fois grimper sur cette colline était un vrai combat. C'était le calvaire de Kastell Paol. Les habitants avait pris l'habitude d'en gravir le versant ardu comme acte de pénitence et de dévotion. C'était bien plus difficile que faire le tour de l'église sur les genoux peine habituellement infligé.

Le cercueil suivait, les vaches casquées qui tiraient le chariot soufflaient assez fort, elle s'en foutait pas mal , elles, de plaire a Dieu. Elles auraient préféré gambader dans un champ à brouté l'herbe verte et gouteuse. Il faut dire que l'herbe de cette colline avait un petit goût de "reviens-y".

Dans le cercueil le corps d'Amalric grimpait pour la dernière fois l'énorme corps de sa femme. une chose désagréable en moins qu'il aurait à faire.
Enfin les premières fois qu'il avait gravi son calvaire, il avait réussit à enfanter d'une fille qui donna elle même naissance à l'héritier des Broc.

Il fallait peut-être espérer que cette dernière escalade, aurait la capacité de féconder symboliquement un renouveau pour le village et la Bretagne. Peut être était-ce un moyen d'achever son passage sur terre avec majesté?

L'évêque, soufflant comme un buffle, posa enfin le pied sur le sommet de l'éminence. Il téta sa gourde avec avidité et attendit que le cortège transpirant arrive à son tour.
Salome_andrieux a écrit:
Ils avaient chevauché sur la même monture depuis Tréguier. Etroitement lié l'un à l'autre, son fin menton négligemment posé sur l'épaule puissante de Nilas et ses bras entourant sa taille, Salomé ne perdait pas une miette du paysage qui prenait ses aises sous ses yeux, elle trouvait la campagne politaine belle, lumineuse, épanouit ; à moins que ce ne soit elle, en cet automne précoce, qui était belle, lumineuse, épanouit.

Ils avaient toux deux tenu à être présent aux funérailles du Grand-Duc afin de soutenir le jeune Riwan dans son affliction et pour rendre un dernier hommage à l'homme qui toujours accorda sa confiance à Nilas depuis leur rencontre et jusqu'à sa fin tragique.

Durant ses huit mois de mandat, Salomé avait eu la chance de croiser Valuu et de fouler du pied les même salles de travail que le Grand-Duc. Tout comme elle, il avait été glorifié avant d'être honnit. Pourtant cet homme, malgré son mauvais caractère, s'était battu pour une Bretagne debout et fière plus sûrement que ses détracteurs ne le feront jamais.

En fin de cortège, car arrivés bien après les autres, Nilas et Salomé gravissaient côtes à côtes, et à leur rythme, la colline dodonesque aussi célèbre que les vaches à casques politaines. Et, même si l'heure était au deuil et au recueillement, Salomé ne pouvait se départir de ce sourire léger qui ornait son visage mieux qu'un diamant depuis qu'ils s'étaient retrouvés tous deux pour entreprendre ce voyage.

Elle le regarda et lui dit le timbre éteint
: " Je n'imaginais pas une Bretagne sans cet homme. La vie est curieuses parfois, il était aussi insupportable que nécessaire. Je me demande si les bretons ont conscience de ce qu'ils ont perdu ..."
Precio a écrit:
[rp]Precio se retournant avait attendu qu'Aigloun arrive à sa hauteur, l'ayant aperçu et reconnu de loin sa haute stature,elle attendit son filleul et le prit par le bras afin de commencer à gravir la colline dodonnesque. Elle eut un sourire en se remémorant ses discussions avec Valuu en taverne il y avait déjà bien longtemps.
Mais que les années passent vite!!!!!

Son regard fut alors accroché par une silhouette qu'elle eut tot fait de reconnaitre. Cette femme en effet elle l'avait toujours appréciée et soutenue mais elles ne se connaissaient que peu...Et pourtant....La voir ici en ce jour lui fit se serrer le coeur douloureusement ...

Il y a quelques mois de cela, c'était un autre homme que l'on enterrait, à qui l'on prêtait hommage.
Phoe, son cher Phoenellion, son meilleur ami, son cher mentor, que jamais elle n'oublierait...Elle eut une pensée pour Roxanne, sa fille qui se trouvait en Normandie sur Honfleur et qui lui écrivait régulièrement. Honfleur qui devenait à ses dires terre de résidence de quelques bretons...Il faudrait qu'elle lui rende visite...

Revenant l'esprit à la situation actuelle, Precio salua discrètement Salomé d'un signe de tête avant de continuer de grimper la colline ..
[/rp]
Maewenn a écrit:
Ses doigts entralacés a ceux de son prince la jeune demoiselle montait la colline avec une aisance telle que tous les vieux Saint Politains l'enviaient et à commence par son tonton Kurios. Tss bien fait, ca c'est Aristote qui le punit d'avoir mis des vaches casquées pour tirer le cercueil.

Un pied sur le sommet de la colline et elle réprime un petit cri de victoire. Groumph (qui en dévelloppé veut dire, j'suis arrivée presque la prem's).

Quelques pas encore, et Maewenn entraina Riwan vers l'éveque, pret du cercueil. Subtilisation discrete d'une gourde kurioseque, glouglou d'une petite gorgée a la Joe (ca veut dire une très grosse hein mais bon). Et hop d'un sourire, la jeune fille la tend à Riwan.


Tiens, si tu as soif mon Prince.
Mirwen a écrit:
Péniblement, la Vicomtesse gravit la colline surplombant le paysage. Soufflant, haletant sous le poids de sa boite, elle s'arrête un instant et fais une pause. Le contenu de l'étrange paquet marque sa réprobation par un concert de ... bruits...

Regardant autour d'elle pour chercher de l'aide, elle aperçoit sa fille bien trop loin et bien trop obnubilée par le jeune Brocéliande pour s'intéresser à sa vieille mère. Elle appela.



Peter chéri?
Nilas a écrit:
[A Rieux, le jour de la mort du Grand Duc]

Apprenant de la mort d'Amalric le trente sixième du nom, le Maréchal Nilas cru d'abord à une mauvaise blague... Obtenant confirmation de l'information en se rendant au château, son visage se ferma. Un Grand homme, qui avait largement contribué à faire de la Bretagne ce qu'elle est aujourd'hui venait de les quitter...

Abassourdi, il cherchait des réponses à ses questions.

Que s'était il passé?

Qui avait bien pu oser attenter à la vie du souverain de Bretagne?

Chemin faisant, l'ancien Duc conjecturait, constatant que la vie et la mort jouaient parfois un drôle de jeu...

En effet, Nilas avait, il y a quelques mois de cela, commandité un attentat dans le Berry à l'encontre de l'infâme Naoned et de son escorte pour éviter que la Bretagne ne connaisse la calamité... Opération qui avait connu un demi succès, puisque l'homme, blessé n'avait pas trouvé la mort qu'il méritait et avait par la suite pu accomplir ses sombres desseins...

En retour, l'infâme Naoned avait, quelques mois plus tard, commandité le meurtre de Nilas, qui, grièvement atteint, avait du mettre un terme à son mandat de Duc, du fait de l'empoisonnement dont il avait été victime et de la chute de cheval consécutive à ce dernier...

Injustices...

Une nouvelle injustice venait de se produire...

Le Grand Duc était ce qu'il était, un personnage sombre, peu accessible au commun des mortels, parfois autoritaire et certaines dois très mal aimable vis à vis du roturier ou de ses opposants, mais il n'en demeurait pas moins une personne à l'écoute de ses administrés de Saint Pol, des bretons engagés, amoureux de sa Bretagne, bref, une personne sans qui la Bretagne ne pouvait pas compter...

Pour avoir durant de très longs mois travaillé à ses cotés, Nilas connaissait la valeur de l'homme et la plue value qu'il apportait aussi bien au travail du Conseil Ducal ou de la Table Ronde que dans la gestion des affaires Grand Ducales...

La mort d'Amalric marquait ainsi et sans nul doute la fin d'une page de l'histoire de la Bretagne, page que Nilas ne voulait pas se voir refermer sans lui avoir rendu l'hommage qui lui était du...

A la hâte il était donc allé chercher sa monture avant de prendre la route de Tréguier ou sa promise l'attendait...


[A Saint Pol]

Le coeur lourd d'avoir perdu un collègue, confrère et ami autant que d'avoir perdu son Souverain, il avançait maintenant au bras de sa belle, le visage fermé, continuant de songer à ces temps désormais anciens où tous travaillaient et allaient dans le même sens... Epoque qui semble aujourd'hui révolue en Bretagne...

Gravissant la colline dodonesque en queue de cortège, il songea au travail qui restait à accomplir et espèrait que la relève saurait maintenir l'intégrité et le rayonnement de la Bretagne quand Salomé l'interpella..


" Je n'imaginais pas une Bretagne sans cet homme. La vie est curieuses parfois, il était aussi insupportable que nécessaire. Je me demande si les bretons ont conscience de ce qu'ils ont perdu ..."

Nilas resta sans voix, se contentant d'acquiescer d'un signe de tête...

Elle venait de résumer en une phrase ce qu'il pensait depuis des jours et des jours...
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Missanges

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Date d'inscription : 19/06/2009

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MessageSujet: Re: Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457)   Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457) Empty25/10/2009, 02:47

Riwan a écrit:
J'avais laissés gagner ma petite princesse, persuadés qu'elle serait contente d'être la presque première. D'un autre côté, je n'avais jamais imaginer que ce put être aussi fatiguant de marcher.
Je continuais à me demander pourquoi la coutume m'empêchait de suivre le cortège à cheval.
En tout cas, cela démontrait bien que les petits gens ont aussi un petit cerveau, sinon ils auraient tous un cheval.

C'est sur ces réflexions, ô combien pertinentes, que la Mairesse me propose une gourde.

Merci. Triste sourire.

Sur la colline, attendait le cercueil de maman (si si). En effet, puisqu'ils étaient mort à peu de temps d'intervalles, autant les enterrer ensemble, ca fait des économies.


Mais j'ai beau méditer sur tout ces éléments, je n'arrive pas à enlever le grand vide que je ressens.


C'est alors, qu'au bout du cortège, je vois le Maréchal et sa presque épouse. Je lui jette un discret salut de la main.
Peterpan31 a écrit:
Peter avait à présent vidé la gourde de PrunàVampi que son cher ami Joeboy avait bien voulu lui confier afin que la procession jusqu'au cimetierre ne lui fut pas trop pénible.

Mais c'est bien connu, boire donne soif ! Et à cette allure d'escargot, il n'était pas dit que le moment de trinquer au cher disparu, une fois qu'il serait en terre, allait arriver promptement.

Aussi, Peter se glissait ça et là discrètement parmi les nombreux Bretons présent sur les lieux, espérant que certains porteraient sur eux de quoi étancher sa soif.


Demat Salomé ... Fais chaud, n'est ce pas ? ... Rien à boire, bon ...
Demat Nilas ... Ah ! Les souvenirs de l'armée ! Et ce petit chouchen dont tu avais le secret ... Pas sur toi ? Dommage ...
Son altesse Riwan ! Nous nous sommes quitté à l'orée de la demeure de feu votre grand-père ... Que c'est triste de n'avoir point fêté votre arrivée avaec quelque flasque ... Ah ! Pas le moment ? Bof ...

Et, soudain, cette voix ! oui, Peter sentait à nouveau une bouffée incontrôlable l'envahir !!!

Mirwen a écrit:

Peter chéri?

Oui ! Elle, elle saurait d'une manière ou d'une autre étancher sa soif !

Il accourut, tel un cerf en octobre dans la forêt de Brocéliande, cherchant son âme soeur.
Kurios a écrit:
Kurios avait mis du temps à remarquer qu'on avait déjà installer le cerceuil de Driweg. Il eu un léger soupir. De nombreux souvenirs s'entrechoquèrent alors dans sa tête. Son arrivée à Trécesson, l'accueil qu'elle lui avait fait, son sourire, leur court association à la culture.

Il vit que tout le monde était en place.
Nilas et Salomé était également présent;Ils avaient décidé de faire la route avec le cortège. Belle abnégation et fidélité envers l'homme qu'on allait enterrer, enfin!


Mes frères, mes sœurs, mes amis.

Nous voilà à nouveau réunis après une longue route jusqu'en nos terres politaines. La route fut longue, difficile. Cette route fut pour nous notre calvaire, notre souffrance.

Nos larmes ont coulé le long des routes de notre pays abreuvant le sol de notre tristesse mais aussi de notre espoir.

Gardons malgré la souffrance l'espoir, l'espoir en des jours meilleurs. Nous sommes tous ici proches et moins proches, politains en majorité, famille des défunts, membre du clan ou juste amis.

Nous sommes ici pour partager notre peine d'avoir perdu nos deux proches. Notre frère Amalric et notre sœur Driweg.

Avant que ceux qui le souhaite puisse dire un mot pour notre ancien maire nous allons officier pour les obsèques de notre sœur.

L'évêque fit circuler une corbeille dans laquelle les proches devaient déposer un objet, de l'argent, de la nourriture de leur choix. La corbeille pour le grenouilleux était encore sur son cercueil.

Pourquoi enterrer nos morts ?

L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur.


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami


Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous : Amen


L’évêque fit allumer les autres cierges qui entouraient le cercueil.

"L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.

Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre soeur et de lui demander de lui faire bon accueil.

Quelle éclaire maintenant la route de Driweg qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !"


Nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.

Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux sur cette colline autour de Driweg, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. Pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.
Mirwen a écrit:
En entendant que le curé le plus sexy de Bretagne commençait son oraison, Mirwen agita le bras vers son époux.


Peter! Aide moi à porter cette caisse et à finir de gravir cette montagne si tu veux bien. Je ne suis plus toute jeune à présent mais je ne voudrais pas manquer la cérémonie pour autant.

A l'intérieur de ladite caisse, du remous se faisait entendre de plus en plus clairement...
Peterpan31 a écrit:
Quoi, c'était donc cela ?!

Peter était plus que désappointé. Il fallait se rendre à l'évidence, il garderait pour la fin de cette procession le gosier sec, quitte à défaillir d'inanition ...

Cependant, il cacha vite sa déception et n'écoutant que son courage, répondit vaillamment à sa délicate épouse :


Soit ! Mais laisse-moi donc faire !

Quelle idée de porter toi-même de tels objets ! Tu n'avais qu'à faire quérir quelques uns de nos gens !


Et Peter entreprit de soulever le fardeau sans se douter en,core de la pénibilité de sa charge : Mpppppfffffffffffff ! Poisse ! Par Aristote, voici toute la réseve de fer du marché municipal que tu transportes là !
Kurios a écrit:
Un remue ménage perturba la cérémonie en fond de colline, et bien que le fond de colline soit fort éloigné l'évêque n'apprécia guère ce dérangement.


S'il vous plait au fond nous sommes en deuil un peu de calme!

Ah bah tient bien entendu ce sont eux... Hum

Hey les Brignac Kerdren vous pourriez attendre un peu avant de nous faire part de vos mouvements passionnels! Puis emmener tout un attirail... c'est pas vraiment le lieu!
Joeboy65 a écrit:
Joe suivait le cortège quand du bruit attira son attention.

Tournant la tête à la recherche de l'origine, il aperçut la veuve noire et son ombre aux collants verts transporter une malle suspecte.


S'il vous plait au fond nous sommes en deuil un peu de calme!

Ah bah tient bien entendu ce sont eux... Hum

Hey les Brignac Kerdren vous pourriez attendre un peu avant de nous faire part de vos mouvements passionnels! Puis emmener tout un attirail... c'est pas vraiment le lieu!


Joe se retourna pour entendre le cureton hurler. Et ben, se disait le douanier-maréchal-distilleur-conservateur de Kastell Paol, il a bouffé du lion l'archisexy ou il est en manque de produits d'origines alcoolisés?

Profitant d'un moment de confusion, Joe entreprit de se rincer la gorge. La flasque de prune en main, il déboucha puis avala cul sec le contenu de la bouteille.

Un grand Aahhh de satisfaction s'entendit dans tout le cortège. Plusieurs têtes se tournèrent vers Joe, le regard interrogateur et l'oeil noir.

Il n'en avait cure. La soif ça se commande pas........... ou alors à la taverne !!

Le remue ménage continuait. Joe s'approcha du catafalque ambulant et entreprit d'arroser la dépouille mortelle du Grand Duc de bonne pruneàvampi.
Il se disait, qu'avant de partir retrouver sa grosse dondon (beurkk) ou ses pochtrons de BAMistes (yesssss!!!!), il serait content de le faire correctement arrosé. Une panne sèche est si vite arrivée. Et puis sur la route de l'Ankou, il n'y a peut-être pas de taverne-service pour se ravitailler en liquide brunâtre à option prune.
Mirwen a écrit:
Fusillant de son célèbre regard "je-suis-vicomtesse-respecte-moi-bouseux" le cureton et l'éternel assoiffé, Mirwen grimpa dignement les derniers mètres aux côtés de son époux à présent bien chargé.

Elle se fraya un chemin jusqu'au premier rang et jeta un oeil vers le cercueil. Il lui sembla reconnaitre quelques planches venant d'un fut de prunavampi mais elle n'en fut pas certaine.


Le cureton finit son ô combien palpitant *bâillements* discours et dès qu'il s'arrêta pour reprendre son souffle, la Vicomtesse en profita pour lui piquer la parole et la vedette.



St Politains, St Politaines,



Ou devrais je dire "chers amis"? Car c'est en amis que nous sommes là, non en bretons ou encore en St Politains. Mais bien en amis fidèles venus rendre hommage à l'un des leurs emporté par l'Ankou. Aujourd'hui, ce n'est pas le Duc de Brocéliande ou bien le Grand Duc de Bretagne que nous enterronsMirwen sourit intérieurement sachant que ses mots allaient faire bondir le petit Brocéliande mais bien Amalric l'ami, Amalric l'éternel maire, Amalric le BAMiste.

Ça en faisait du monde pour un seul cercueil!

Cet Amalric qui a vu naître St Pol, pour ne pas dire qui est né avec le village. Amalric à qui nous devons tant de choses. Souvenez vous du fameux couteau Amalric! Hum... peu de monde a sans doute connu les célèbres réformes du duc Amalric et pourtant elles sont à la base de la Bretagne actuelle. Tant de jeunes ignorent combien ils doivent à cet homme couché là, combien cet homme a fait pour eux.


La partie mélancolie commençait à s'éterniser, il fallait remuer tout cela.

Mais Amalric n'était pas un saint, loin de là. Il était imbu de lui même (trait de caractère qu'on dit parfois héréditaire...), il était vicieux, bougon, capricieux, colérique, borné, refractaire,... Ce sacripant avait plus d'ennemis que de famille et Aristote sait que les Brocéliande se multiplient comme des petits pains! Même ses amis rêvaient chaque nuit de lui taper dessus pour faire entrer un peu de bon sens dans cette caboche.

L'apothéose de sa vie, de sa carrière politique et de son mauvais caractère arriva en même temps que son élection au trône de Grand Duc. A présent que toutes les portes lui étaient ouvertes, il s'en donna à coeur joie pour notre plus grand plaisir à nous St Politains et encore plus à ses partisans. Le grincement des dents de ses opposants commença pour ne plus s'arrêter qu'à sa mort (et encore...)


Un silence, Mirwen reprenait son souffle


Mais à présent, cet homme n'est plus. Que lui est il arrivé? Nul ne le sait encore mais je peux prédire ce qui lui est arrivé depuis. Mon BAMi d'époux lui a réservé une place de choix au bar d'Aristote et ils trinquent ensemble à la Bretagne qu'ils ont vu naitre et qui les a vu partir.

Une larme coula sur sa joue, sans doute la première qu'on eut pu voir sur la Vicomtesse depuis... depuis quand déjà?


Tu es parti mon ami et sache que si j'ai hérité de ton coeur de pierre, celui ci saigne de ton départ. Tu faisais partie de ma famille à ton d'égards... Mais sache que jamais les Brignac ne t'oublieront et que Brocéliande sera toujours louée.


Mirwen n'oublia pas la fille de son ami pour autant.

Quant à toi chère Driweg, nous n'aurons eu que peu de temps à passer ensemble mais j'espère que ton père et toi trouverez la paix d'Aristote, toi qui a tant souffert. Sache que ton enfant, ta chère tête blonde trouvera toujours réconfort et aide auprès de moi et ma famille. Dors en paix mon amie.

Elle reprit place près de son époux, le teint blême et enfouit son visage dans l'épaule de ce dernier. A ses pieds, la caisse remuait toujours.
Kurios a écrit:
l'évêque lança un regard noir après avoir été écarté par le popotin d'un vicomtesse. Fameux popotin d'ailleurs.

Il avait déjà posé le pied sur sa robe et s'apprêtait à la bousculer légèrement pour la faire basculer dans la pente et gagner ainsi le temps de la remonté.
Mais il n'a pas pu, il fut touché par les paroles de la matrone des Brignac kerdren

Il eut une petit larme, c'est qu'il était sensible cet évêque là.


Il soupira et lança:


je crois mes amis qu'il est grand temps de boire! Joe de la prune à volonté?
Joeboy65 a écrit:
je crois mes amis qu'il est grand temps de boire! Joe de la prune à volonté?

Joe s'éclipsa un instant et revint, tirant une charrette, lourdement pourvue.
Sur celle-ci, on y retrouvait quelques tonneaux, directement amenés de la distillerie du village.


Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457) 2tonneaux

Voilà, voilà, j'arrive, criait le directeur de la distillerie locale.

Il avançait péniblement sur la pente ascendante de la colline dodonesque. Il soufflait bruyamment. Il se donnait du courage intérieurement en pensant aux chopes de pruneàvampi qu'il allait descendre. (il préférait vraiment la descente à la montée^^ Laughing Laughing )
Kurios a écrit:
Ivaaaaaaaaaaaaaanhoé!!!! Viens faire le service triple andouille!

L'évêque commençait à traiter le seul employé de la distillerie et protecteur du tonneau d'abondance comme tous les citoyens.
Il avait pourtant l'habitude de mieux le traiter, mais cette fois ci la soif le travaillait trop après avoir grimper cette côte et fait ce discours.

Il n'en pouvait plus, avait la gorge sèche comme l'anus d'un bédouin après un long séjour dans un désert.


Ivanhoé on a soif!

Il aperçut le vaurien courir en tirant la charrette du tonneau. Il se disait que les premiers tonneau de la nouvelle distillerie n'allait peut être pas suffir. en tout cas il était heureux de pouvoir gouter les premières productions d'un des éléments qui allait devenir essentiel dans ce village, autant que la statue de Giliam c'est pour dire.
--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:
Le fainéant protecteur du tonneau d'abondance glandouillait contre un mur du cimetière. Il était content que l'on enterra ce fichu Maire-Gd. Non pas qu'il ne l'aimait pas mais au moins toute la population était bien occupée et lui laissait ainsi du répit. Il aimait à sa reposer comme ça ça devenait bien plus rare depuis cette fichue quête.
Ça lui permettait de rester là sans rien faire la tête vide. il aimait avoir la tête vide.

Soudain il entendit beuglé du haut de la colline. Il connaissait cette voix. il se leva et passa la tête par dessus le mur. Il vit l'évêque gigoter les bras et beugler son nom. C'était la première fois que l'évêque lui parlait aussi vivement. C'était désagréable. Si même Kurios ne le respectait plus c'était le comble.

Il jura et compris qu'il ne valait mieux pas contrarier un homme de Dieu dans cet état. Il avait entendu des histoires sur les coup de colère d'un homme en bure lorsqu'il avait soif.

Il couru donc et grimpa avec vivacité la colline. Il lâchait des petits souffles régulièrement, de façon saccadée. Il courait très vite, c'était surprenant vu la taille du tonneau d'abondance. Il doubla Joeboy à la peine. Comme quoi son nouvel emploi lui permettait d'avoir une forme du tonnerre. Il devenait un véritable sportif et aurait bien pu être un excellent joueur de soule s'il avait eu le temps et l'occasion de lâcher sa charette.


Yyyyyyyyyyyyyyyyhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!


Il atteint enfin,à peine essoufflé, l'évêque à l'air impatient. Ce dernier lui lâche une énorme tarte derrière la tête.

Non mais tu te crois où pour crier comme ça? C'est une cérémonie funèbre ici!
Clochette59 a écrit:
bin bin bin , c'est pas tout qu'il avait fallut se taper encore une fois cette pente monstrueuse , clo en avait l'haleine au fond des bottes ,elle se serait bien accroché a la manche de son pére , mais celui la malgré les kilos accumulés et les rides parsemés tenait la route , boudiou ... tisserande ça encrasse les muscles des cuisses , heureusement que le chouchen lui débouchait les artéres sinon elle serait la prochaine a se faire enterrer .... grimace ..... barkkk ah nan pas encore la clo s'etait comme un ortie même quand ça créve ça repousse .....

bref , mains derriére le dos , remontée les epaules ne pas montrer qu'elle suffoque , le rouge aux joues bin c'est le vent frais de la mer hein
..

hooo vla t'y pas la vicomtesse qui prend la parole , sourire en voyant la mine boudeuse du pére qui apprécie moyen , clo tout oreille pense ahhh vla une oraison qui va etre interressante , c'est qu'elle aime l' entendre parler la dame c'est jamais pour rien ça laisse des traces dans tout les sens du terme ...

emotion ,qui aurait cru ,se pourrait il qu'elle ait un lambeau de coeur la veuve noire???? ... clo respectueusement la regarde partir et regagner les bras de son époux ... belle parole , mais celles qui suivit etait encore mieux ... on a soifffffff

ah bin boudiou veux bien croire qu'on asoif le gosier de clo etait parsemé d'aiguille et de caillasses , elle haissait tout ceux qui avait une fiole planquée les egoistes ggrrr , clo se tourna vers les tonneaux etle fameux ivanohé qu'elle n'avait pas encore rencontré et se frotta les mains , elle fut tentée d'aller pousser la charette pour que ça aille plus vite , mais mmgroimmm, crotte alors jai deja mal aux cuisses vais pas me peter les biceps en plus , attendons patiement mais attendons ......
Kurios a écrit:
Alors que l'évêque trinquait en compagnie de ses amis et concitoyens de la famille des défunts, il était de plus en plus dérangé par l'odeur pestilentielle que dégageait le corps du grenouilleux.
Seul ce dernier sentait, il n'était pas un saint et son corps se putréfiait normalement.
Ca lui rappelait la fermentation des prunes avant la distillation.
Peut être que le maire-GD ferait un merveilleux alcool...
La bave lui coulait quand un nouveau relent d'odeur lui chatouilla le nez. C'est bien lui qui pourrissait... la douce Driweg resterait sans doute fraîche pour l'éternité... ou pas.

Il frappa des mains pour attirer l'attention de tous et prononça assez distinctement pour capter l'attention des mots qui lui serrèrent le coeur. C'était dur:


Mes amis je crois... je crois qu'il est temps de mettre les corps en terre dans notre magnifique cimetière.

Un silence froid tomba sur l'assistance. Un instant d'hésitation.

Il donna des ordres et le cortège descendit doucement de la colline. Presque aussi doucement que quand il l'avait monté.

Ils arrivèrent dans les murs la marche était fermé par Ivanhoé et le divin tonneau qui s'arrêtait constamment pour alimenter les assoiffés.

Ils avancèrent jusqu'au caveau des Brocéliande. Un caveau somme toute assez... assez... intéressant.
Sa construction date maintenant mais son utilisation fut impossible par les... mensurations de la Dondon.

Il était richement décoré de licornes sur les coins du chapiteau autour d'une sorte de calice. La grenouille au centre de celui-ci louchait comme une poivron sortant de deux jours de beuveries. Le style antique était particulier, les habituelles feuilles et entrelacs de vignes étaient remplacés par ce qui s'apparentait à des pruniers... L'inscription des Brocs n'étaient pas très droite, à croire que c'est un enfant de 4 ans qui l'avait faites... Les borc n'ont pas toujours était riches... l'artisan devait sans doute être un tailleur manchot.

L'évêque pouffa en voyant cette structure assez atypique mélange de styles pleins de promesse mais dont les finitions rappelaient trop bien les soirées de cuites à la Marée Basse.

A cette idée le sourire moqueur de l'évêque se changea en sourire doux. Un sourire de l'homme qui semblait avoir tout compris, un sourire béat comme l'homme touchant l'Ether.

Il compris que la grandeur de Kastell Paol était dans son imperfection, dans son originalité, dans son charme qui faisait rire mais qui troublait et donnait du bonheur à tous.

Les Brocéliande étaient bel et bien les archétypes parfait de cette identité particulière qui en partant de peu arrive au principal... le bonheur, le rire, la joie.

Kurios s'arrêta devant le tombeau et ému parla.


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère et de notre sœur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de leur dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. Car nous espérons revoir nos amis quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Amal et sa fille Driweg, à ce qu'ils sont pour nous, à ce qu'ils sont pour Dieu.


Le prêtre asperge les cercueils d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de vos baptêmes,
nous rappelle que Dieu a fait de vous ses enfants.
Qu'ils vous reçoivent aujourd'hui dans sa Paix !"



les cercueils furent placé dans les ex cavité du caveau, Amalric au fond au centre sa fille sur un côté. L'évêque invita chaque personne à dire aurevoir en passant devant les cercueils. Ceci fait il fit fermer la porte et invita tout le monde à se rejoindre sur la place des fêtes pour une grande fête avec un feu, de l'alcool et des larmes qui coulent à flots.
Mirwen a écrit:
Mirwen arrêta un instant l'homme qui fermait la porte du caveau et fit signe à son époux d'approcher avec la caisse. Celle ci remuait de plus en plus dans les bras de Peterpan et il avança prudemment. Arrivé devant la porte, Mirwen lui fit signe de déposer la boite à ses pieds.

Là, elle s'adressa une dernière fois à l'homme qui reposait à présent.



Tu ne pensais tout de même pas que tu allais partir comme ça?! Je n'ai pas pu rassembler assez de vaches casquées et puis elles auraient été trop lourdes à porter. Peter est fort mais il a ses limites...

Ainsi, voici mon dernier présent mon ami.


Elle donna un vif coup de pied dans la caisse d'où sortirent des dizaines et des dizaines de... grenouilles!!

Celles ci s'éparpillèrent alentours, semant la pagaille parmi les invités.


Mirwen sourit; c'est ainsi qu'Amal aurait voulu partir; dans la pagaille et l'agitation de Kastell Paol..
Kurios a écrit:
L'évêque sourit, voilà un moment politains par excellence. Il leva son regard vers le ciel et se signa.
Peterpan31 a écrit:
Peter, épuisé par tant d'efforts, avait enfin pu laisser sa lourde au sol et ... quelle surprise que ces dizaines et dizaines de batraciens se mettant à sautiller partout dans le Cimetière Saint-Politain.

Il se tourna vers la Vicomtesse, ravie par l'effet produit :


Je t'en prie, dis-moi, qu'il en reste un peu dans les cuisines du Château et que j'aurai comme dîner ce soir de délicieuses cuisses de grenouilles à l'ail ...
Joeboy65 a écrit:
Le douanier-maréchal-directeur-conservateur-futur maire aperçut des mouvements du côté des Kerdren/Brignac.

Encore une lubie de la Vicomtesse, pensait Joe en son for intérieur. Que nénni !! Des grenouilles avaient envahi la place.

Joe pensa, avec toute la prune ingurgitée, qu'il s'agissait d'une hallucination.


Et ben, elle est raide celle-là !!

Il regardait sa fiole de pruneàvampi d'un air dubitatif.

Pfffiouuu!! Elle récure c'te prune dis donc. On en voit tout plein de grenouilles quand on en boit un peu !!

Peu dans la bouche de Joe pouvait signifier à outrance pour d'autres. Dès son enfance initiale, c'est à dire à la sortie du ventre de Joemum, le maréchal avait été bercé et nourri à la pruneàvampi. D'où certaines facultés au dessus de la moyenne lorsqu'il s'agissait de descente de prune.

Purée, le Géant Vert il a fait des petits............. ou alors c'est Gwérig^^.

Je t'en prie, dis-moi, qu'il en reste un peu dans les cuisines du Château et que j'aurai comme dîner ce soir de délicieuses cuisses de grenouilles à l'ail ...

Joe entendit les mots de Peter. Une expression bizarre s'afficha sur son visage.

Comment ça tu veux bouffer les cuisses du Grand Duc ?? Mais t'as plus ta tête mon pov' Pete, l'est mort le Mamal, tu peux rien bouffer..............ou alors des vers.......
Oh purée, ça ira avec tes collants en plus. Et puis, du coup, on pourra t'utiliser comme appât vivant pour la pêche.
Après la pêche à la mouche, on fera celle O' Peter. Ce sera une pêche celte..... héhé !!
Laughing
Mirwen a écrit:
Mirwen réfléchit à la réflexion de l'alcoolique. Il devait bien y avoir un jeu de mot là dessous mais qu'elle soit pendue si elle y comprenait goutte!

Tandis que les batraciens continuaient leurs ébats (traciens... Ahahah!!), elle répondit tout sourire à son époux.



Si tu veux diner de grenouilles ce soir, il te faudra aller les chercher toi même mon cher et tendre. Et cela vaut pour tous ceux qui ont un petit creux.

Moi je fais l'arbitre...

Elle s'assit sur la caisse à présent vide, un peu pâle et le cœur au bord des lèvres une fois de plus. Quelle idée de parler de nourriture!
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Procession et veillée dodonesque ( Septembre 1457)
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