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 [RP] Château de Ploërmel, demeure des Brignac-Kerdren ( 31 Aoû 1457 )

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Missanges

Missanges


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Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

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MessageSujet: [RP] Château de Ploërmel, demeure des Brignac-Kerdren ( 31 Aoû 1457 )   [RP] Château de Ploërmel, demeure des Brignac-Kerdren ( 31 Aoû 1457 ) Empty25/3/2010, 09:53

Peterpan31 a écrit:
Une poussière soulevait le sol à présent, sur le chemin menant au château de la Vicomtesse Mirwen de Brignac.

Bien peu de personnes avaient emmené leur destrier sur cette route rocailleuse, seule existante pour parvenir à la forteresse érigée aux abords de Saint-Pol-de-Léon, sur les terres de Ploërmel.

La suzerraine des lieux ne faisaient plus trop d'apparitions au village, on y voyait plus régulièrement ses filles, Maewenn la mini-Bamie et la jeune Missanges, qu'elle avait récemment adoptée.

Et voici qu'à présent, un cavalier, seul, enveloppé d'une cape qui par la couleur se confondait avec la verdure des bois alentours, entreprenait d'entrer en la demeure des nobles Saint-Politains.

Le cheval, aux naseaux à présent écumant sous l'effort fourni par une route qui avait dû être longue, pénétra en la grande cour, sans problème car aucun garde ne semblait garder l'entrée du château.

Le cavalier descendit d'un pas leste malgré son voyage, la sueur lui coulant cependant du cou jusqu'au bas de ses collants verts témoignait de sa fatigue, sous ce chaud soleil estival.

laissant là sa monture près d'un abreuvoir, il parcourut les quelques mètres le séparant du hall du château, en poussa la lourde porte de chêne jamais close, et cria dans un écho retentissant, au bas du grand escalier de marbre :

Tadaaaaaaaaaaaaa !!! Me revoilà !

Miiiiiiiiiiiiiiiiirwen ! Ma douce amie ?

Maewenn, ma délicieuse belle-fille ?

Missanges, ma tendre fille ?

Les plus jolies femmes de Saint-Pol ne sont-elles point là pour m'accueillir ?


Hé, oui, le Vicomte consort, Peterpan le 31ème, semblait avoir été au moins pour un temps libéré de ses obligations diverses qui l'avaient conduit loin du village et de sa famille depuis deux longs mois et il était en ce dernier jour d'août de retour à Kastell Paol !
Missanges a écrit:
Citation :
Tadaaaaaaaaaaaaa !!! Me revoilà !

Missanges prêta l’oreille, avait t’elle bien entendu !! Cette voix oui cette voix c’était bien la sienne. Il était de retour après ces deux longs mois d’absence.

Elle sortit de sa chambre en courant se précipitant vers les escaliers, puis soudain stoppa net sa course. Sa tête bouillonnait, une multitudes d’images défilèrent à son esprit en l’espace de quelques secondes, elle pensa à ses cheveux, son corsage, rien n’était bien.

Vite, vite demi-tour, elle se changea en quatrième vitesse, remit de l’ordre sans sa coiffure, et déboula au pas de course dans les escaliers.

Sa main agrippa la rampe d’escalier, ce beau travail de ferronnerie qui encadrait toute une série de larges marches. Cette rampe de couleur verte évidemment !!

Elle ralentit sa course ne voulant pas trébucher, faire bonne impression. Puis elle le vit avec ses incontournables collants verts, ses deux petites fossettes encadrant un visage parfait, il était là en bas tout souriant. Elle descendit à sa rencontre…



Peterpan31 a écrit:
Plom, plom, plom !

Un coup de binette par ci, un peu de sarclage par là, etcaetera ...

Le Vicomte consort aimait de temps à autre laisser les jardiniers à d'autres occupations afin de mettre à profit son goût assez neuf pour le jardinage.

Il était dit que l'homme à collants verts aurait de même la main verte !
Tout ceci lui permettait d'occulter un instant les aléas qui secouaient la vie Bretonne.

Sourire en coin, oeil pétillant, Peter reposa un instant son instrument et pensa à haute voix :


Le jardin que je préfère est bien celui de ma Vicomtesse d'épouse, ma foi !
Missanges a écrit:
Un bruit régulier se faisait entendre, lentement Missanges émergea de ses rêves, en écoutant d’où celui ci pouvait bien provenir. Elle n’avait pas l’habitude de dormir au château, et ses bruits ne lui étaient pas encore familier. Elle s’étira, et, à regret se leva délaissant ce lit encore chaud.

Marchant pieds nus pour ne pas faire de bruit, ne voulant réveiller personne, Missanges arriva tant bien que mal à trouver la poignée de la fenêtre. Le bruit se faisait plus intense de ce côté là. Elle ouvrit les carreaux, et la clarté du soleil inonda la pièce. Elle se protégea avec son bras de cette agression inattendue, puis peu à peu ses yeux commencèrent à s’habituer à cette lumière.

Elle balaya du regard le jardin qui s’offrait à elle, recherchant l’origine de ce bruit, et sa vue se porta immédiatement sur un homme qu’elle reconnut dessuite. Son père Peter, légendaire dans ses collants verts était en train de jardiner. Elle regarda à deux fois, si elle ne rêvait pas. L’homme était plus connu un verre de prune à la main, qu’une binette, mais bon pourquoi pas.

Elle pensa d’ailleurs qu’il pouvait bien enterrer une fiole de son précieux liquide pour ses jours de grande soif. Mais la cachette dont lui seul pensait détenir le secret ne lui appartenait plus vraiment. Elle sourit malicieusement, une idée venait de germer à son esprit…
Missanges a écrit:
Elle resta longtemps immobile, appuyée sur le rebord de la fenêtre, regardant la vue qui s’offrait devant elle. Son regard se porta sur le massif de roses. Il formait un bouquet multicolore au milieu de l’allée centrale. Leurs pétales délicates semblaient danser au gré du vent. De nombreux boutons naissant viendraient éclorent durant la journée chassant les premières fleurs. Le cycle de la vie en somme pensa Missanges.

Dans sa contemplation elle n’avait pas vu partir son père, la voie était donc libre pour aller découvrir son trésor. Elle descendit les escaliers silencieusement, ne voulant pas être remarqué, lorsqu’un cri strident la figea sur place. Ses sens en alerte, elle sentit son estomac se serrer, son cœur battre la chamade.

Ecoutant les cris répétitifs accompagnés de bruit sec, Missanges sur la pointe des pieds avançait la peur au ventre. Le bruit venait de la chambre de ses parents, la porte étant entre ouverte, elle se risqua d’y jeter un œil. Sa mère la grande Mirwen, dans une forme exceptionnelle y courait de long en large suivit de son père le grand Peter ( pas de jaloux, faut ne pas se les mettre à dos tout de même) tenant un balai menaçant.

Inerte devant la porte entre baillée, ne sachant que penser de cette scène qui se déroulait sous ses yeux, sa mère vociféra de plus belle.

Peeeeeeeeeettttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrr eeeellllllllllllee esssssssttttt lààààààààààààà !!

Missanges découvrit avec horreur une énorme araignée velue, que son père emportait par un élan protecteur, écrasa d’un coup de balai magistral, normal il le vaut bien !!

Missanges de peur d’être découverte dévala les escaliers quatre à quatre et se retrouva dehors haletante, essayant de reprendre sa respiration…

Missanges a écrit:
Une main sur le mur de pierre, toujours haletante de sa descente rapide, Missanges essayait de reprendre sa respiration. Les battements de son cœur diminuaient et celui-ci reprenait une allure normale, Elle regarda en direction de la terre fraîchement jardiner par son père, et sourit malicieusement.

Elle allait enfin savoir quel mystérieux trésor celui-ci avait enfoui. S’avançant vers l’endroit récemment biné, elle se pencha et entreprit de creuser à son tour. La terre était meuble, mais elle chercha des yeux une bêche ou une pelle pour enlever la terre plus aisément, son regard se porta sur une cabanette. Elle pensa qu’elle devait contenir les outils de jardin.

Elle se dirigea vers la remise lorsqu’une odeur nauséabonde parvient à ses narines. Elle fit une grimace et son nez se plissa de dégoût, elle joignit le revers de sa main sur celui-ci pour atténuer cette odeur. Elle avança recherchant la cause de cette puanteur, et vit un amas d’ortie en train de se décomposer.


Beurk !! Quelle horreur cette odeur !!


Mais elle savait qu’il n’y avait pas de meilleurs engrais naturels que celui-ci. Elle dépassa ce purin et poussa la porte de la cabanette. Son regard aperçut dessuite la bêche, elle trônait parmi les autres outils, quelques morceaux de terre étaient restés collés et on pouvait facilement deviner quelle venait d’être utilisée. Sur une étagère en bois, des tas de boites de différentes tailles s’alignaient côtes à côtes. Certaines s’empilaient les unes sur les autres faisant une colonne désordonnée

Un peu curieuse, Missanges regarda les boites, ses doigts se posèrent sur la première en face d’elle, elle la saisit, et l’ouvrit. Elle contenait des clous et des pointes. Elle la reposa et ouvrit la boite voisine bien plus grande cependant. Son contenant était différent, un marteau et un étrange appareil, elle le tourna dans tous les sens en se demandant bien, à quoi il pouvait servir. D’un haussement d’épaule, elle reposa l’objet dans sa boite, referma le couvercle, et remis la boite sur l’étagère.

Elle se dirigea vers la porte et pris au passage l’objet de sa visite, puis ressortit et se dirigea vers le tas de terre où elle avait commencé de creuser. Après quelques pelletées, elle sentit un bruit sourd, enfin elle allait savoir, ses yeux s’écarquillèrent, s’extasiant sur sa découverte, elle avança la main pour saisir sa trouvaille, lorsqu’elle fit un bond en arrière en hurlant de peur…


Missanges a écrit:
Elle se releva d’un bond, une chose venait de lui agripper le dos, plantant ses griffes dans ses épaules. Le poil hérissé et le corps tremblant, son petit chat venait de faire son apparition. Elle sourit en reconnaissant cette familière bestiole. Son sourire se figea au son d’un énorme cri…

Dehorssssssssssssssssssss de ma cuisineeeeeeeeeeee !!!!

Elle tourna la tête et ses yeux s’écarquillèrent sur... Dans l’encadrement de la porte, se tenait la plus grosse femme qu’elle eut vue jusqu'à maintenant. Les mains sur les hanches, l’air menaçant, brandissant une énorme cuillère en bois. Le visage rouge de colère elle respirait fortement faisant ballonner son ventre.

Son cri ameuta un vieux monsieur qui déboula en courant. En habit noir à reflets verts, bas de soie sur des mollets de coq. Missanges dont la peur avait fait place à un fou rire naissant, n’osa plus bouger. Son regard allait de la grosse dame, au vieux monsieur…

Le regard de l’énorme cuisinière se porta sur le trou creusé par Missanges,

Reprenant une inspiration d’air, qui fit gonfler sa jupe comme un ballon, si bien que Missanges crut qu’elle allait s’envoler. Elle hurla…

Qu’avez vous fait, le massif de fleurs de MADAME….. Mais c’tit pas possible ça!!

Missanges pensait, vite, cherchant une réponse cohérente, personne ne la connaissait, soudain elle se regarda, ses habits blancs étaient tous tachés de terre. Les cheveux en bataille elle ressemblait plus à une jardinière qu’à la fille. Elle releva la tête et un peu intimidée, elle répondit

Un trésor………

Puis voyant les yeux de la grosse femme qui devenaient de plus en plus rond, elle partit en courant, détallant le plus vite possible, gagnée par un fou rire qui lui donnait un mal de mâchoire.

Encore un jour où sa découverte attendrait encore un peu…
Chimera a écrit:
Elle sait que c'est là-bas qu'elle a le plus de chances de les trouver...
A peine arrivée à Saint Pol, elle pousse donc Morvac'h jusque sur les terres de Ploermel.
Elle avise les gardes du domaine:


Demat, je souhaiterais être menée à Peterpan et Missanges, s'il vous plaît.
Missanges a écrit:
Le cauchemar continuait, voilà qu’à présent la cuisinière lui courait derrière, toujours sa cuillère en main en hurlant après elle. Quelle histoire pour un trou et un rosier, si cela avait été un prunier encore mais un rosier…

A bout de souffle, elle criait toujours…
Mademoiselle… Mademoiselle…..

Missanges stoppa sa course et attendit que celle –ci arrive a sa hauteur,

Mademoiselle une dame pour vous…Une dame pour vous ou pour Monsieur Peter….. Venez vite elle attend….

Pour moi ?

Elle allait lui expliquer que cela ne pouvait être qu’une erreur, puis se ravisant, elle ne voulait pas encore la mettre en colère. Assurément la dame en question devait chercher son père.

Bien je vais aller voir, merci


Elles reprirent ensemble le chemin de retour, sans un mot, chacune épiant l’autre. Puis se séparèrent, et Missanges continua jusqu’à l’entrée du château. Une dame très élégante attendait, elle tourna la tête et Missanges reconnut Dame Chimera…
Chimera a écrit:
Elle l'aperçoit qui se dirige vers elle et lui sourit.

Demat jeune fille.
Nous voilà enfin arrivés, pardonnez moi, je n'ai pas même pris le temps de prévenir. J'espère que la surprise ne vous parait pas d'un trop mauvais goût.

Et la jeune duchesse de poursuivre:
Ne pensez-vous pas qu'il va être bientôt temps d'entamer ce Tro dont nous parlons depuis si longtemps?

A vrai dire vous savez, comme je ne pense pas revenir tout de suite par ici, nous pourrions l'entamer vraiment à Treguier! Ainsi je n'aurai manqué que deux villes de Bretagne. C'est peut-être un peu court comme délai cela dit...


Il est autre chose dont elle doit parler en toute hâte... Très diplomate, elle dissimule son mal-être politain derrière un trait qu'elle souhaite d'humour:
Malheureusement, je ne puis m'attarder, le cheval de notre ami Olixius est pris de galopite aïgue, et je crains qu'il nous soit impossible de demeurer ici bien longtemps...
Nous repartons dès ce soir... Nous vous attendrons à Tréguier, le temps pour vous de rassembler vos affaires et de prendre la route. Nul doute qu'avec les équipages de Ploermel vous aurez tôt fait de nous rejoindre.

Silence embarrassé.
Je suis navrée de vous imposer une telle hâte...
Missanges a écrit:
Elle s’avance en souriant, remarquant leur ressemblance. Apres les habituelles formules de présentation, elle l’écoute parler poliment… Elle pense à ce Tro pour mettre en place un jeu pour relancer la halle et les tavernes, le jeu est simple, fini, mit noir sur blanc, mais les lots …Tout va vite dans sa tête, des questions se bousculent, son tribun…son père est t’il au courant…Ne laissant rien paraître, elle la regarde en souriant, voulant la mettre à l’aise cassant ce silence qui s’installe..

Citation :
Nul doute qu'avec les équipages de Ploërmel vous aurez tôt fait de nous rejoindre. Je suis navrée de vous imposer une telle hâte...

Oui, nous avons un des meilleurs équipages à Ploërmel, et dès demain soir je serais en route. Ne soyez pas navrée, les choses se font toujours quand elles doivent se faire. Je serais parmi vous.
Chimera a écrit:
Elle opine du chef.

Très bien, alors n'oubliez pas d'embarquer messire votre père avec vous, et nous vous attendrons! Si vous voulez je vous organise même un comité de réception là-bas! Si vous sentez que nous sommes prêts, alors nous pourrons commencer sans plus attendre.

Bien, je ne vous importune pas plus longtemps...Vous comme moi avons mille chose à faire, vous avez un Tro breizh à préparer et moi...
ne commence pas à énumérer Chim, elle n'est pas un pense-bête, et si tu t'y mets tu es encore là demain matin ... mille choses!

Sourire.

Une bonne journée à vous, et à très vite à Tréguier dans ce cas!

Ce disant, elle a mis pied à l'étrier et lui sourit avant de pousser l'étalon en avant.
Peterpan31 a écrit:
Peter était auprès de Mirwen dans une des chambre de l'étage, veillant sur son épouse, lasse et fatiguée à l'heure proche de donner naissance à leur enfant.

Lorsqu'il descendit, il s'enquit auprès de Missanges :


Nous avions un visiteur, ma fille ?

Il est déjà reparti ?
Missanges a écrit:
Elle regardait le cheval partir, emportant sa cavalière. Elle suivit du regard la silhouette disparaissant dans un nuage de poussière soulevé par les sabots du cheval.

La voix de son père la fit sursauter…


Citation :
Nous avions un visiteur, ma fille ? Il est déjà reparti ?

Elle tourna la tête et lui sourit,

Oui père, Dame Chimera pour le Tro Breizh.

Pense tu pouvoir nous accompagner ?

Je sais que mère va mettre au monde votre enfant, j’espère qu’elle va bien…
Peterpan31 a écrit:
Quelques heures plus tard, Peter revint vers le perron où l'attendait sa fille Missanges et leurs montures.

C'est la mort dans l'âme qu'il quittait Ploermël, Saint-Pol et Mirwen. Il lui avait fait promettre d'attendre son retour pour donner naissance à leur fils.

Sans un mot de plus, il se dirigea vers l'attelage avec son baluchon.
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MessageSujet: Re: [RP] Château de Ploërmel, demeure des Brignac-Kerdren ( 31 Aoû 1457 )   [RP] Château de Ploërmel, demeure des Brignac-Kerdren ( 31 Aoû 1457 ) Empty25/3/2010, 10:00

Marianne_dezyelinski a écrit:
Celà faisait plusieurs jours que sa marraine Missanges était partie en compagnie de son père pour affaires. Le Tro Breizh risquant de leur prendre du temps, Marianne s'était promis de passer au château pour voir si tout allait bien.
Elle trottina gaiement jusqu'au porche, un mystérieux paquet dans les bras, puis fit tinter la cloche pour avertir les serviteurs de sa présence.
Marianne_dezyelinski a écrit:
Un long moment passa. Enfin, un bruit de trottinement se fit entendre et la porte s'ouvrit:

- Demat, damoiselle. C'est pour quoi?

- Demat. Marianne de Zyelinski. Je suis la filleule de la fille de vos maîtres, Missanges. Je suis venue porter un paquet à son intention pendant son absence. Il s'agit d'un coussin fait avec la première laine de mes moutons. Pour que son chat n'ait pas froid dans sa panière. Parce qu'avec l'hiver que nous avons cette année...

Elle tendit le paquet à la servante qui s'en saisit en jurant qu'elle déposerait le paquet sur le lit de sa jeune maîtresse pour qu'elle le trouve à son retour prochain. Marianne remercia puis repartit vaquer à ses occupations.
Missanges a écrit:
Elle était partie de la capitale chevauchant sans cesse, voulant rentrer au plus vite. Rennes qu’elle n’oubliera pas, tant les gens y avaient été sympathiques. Et puis il s’y trouvait beaucoup de Politains, elle en avait revu certains. Mais le jour, le plus important avait été le soir en taverne où elle avait rejoint son père. Ses paroles rassurantes sur un choix à faire, un choix pas facile pour elle. Il ne se voyait pas souvent, mais le temps avait tissé entre eux un lien très fort.

Une brise l’enveloppa la faisant frissonner, lui rappelant le présent. Quatre jours de mauvais temps, et cela continuait. Le vent emmélait ses cheveux et s’efforçait de lui arracher sa cape, elle la resserra autour d’elle, sans vraiment y prêter attention. Elle avait passé la moitié de son temps, à faire ce geste machinalement. Elle aurait bien aimé avoir un manteau plus épais ou porter une chemise de plus.

Le jour n’était pas encore levé, elle avançait dans l’obscurité. Devant elle scintillaient des lumières, on eut dit des petites lucioles, ce n’était en fait, que la lueur des lampes de quelques villageois matinaux derrière leurs fenêtres. Elle pensa à ses amis restés là et qu’elle verrait en taverne le soir, autour d’une prunàvampi. Elle contempla ce spectacle, heureuse d’être de retour.

La dernière rue du village passée, elle ne tarda pas à déboucher sur le pré menant au château. Celui-ci généralement couvert d’herbe épaisse, mais en cet hiver, il ne montrait plus que quelques touffes vertes parmi le brun de la terre nue. Elle avait les jambes légèrement douloureuses d’avoir serré la selle. Elle ferma les yeux un instant, et eut la vision d’un bon bain chaud délassant ses muscles endoloris. Les grilles du château étaient ouvertes, elle pénétra dans la cour, elle était arrivée.
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