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| Décés de Mirwen de Brignac : La Veuve Noire laisse un veuf (26 janvier 1458) | |
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Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Décés de Mirwen de Brignac : La Veuve Noire laisse un veuf (26 janvier 1458) 29/1/2010, 12:43 | |
| - Mirwen a écrit:
- De nombreuses années s'étaient écoulées depuis la venue au monde de Mirwen sur les bords de Kastell Paol. Elle n'avait pour ainsi dire jamais quitté cette ville et c'est donc tout naturellement qu'elle y passa ses vieux jours.
Elle avait été archiviste, ambassadrice, porte parole, maire, journaliste, militaire, Cac, chargée de l'animation municipale,... Elle avait été mariée 3 fois, mère de sang une fois, mère de coeur une fois,... Elle avait été Mirwen, Mirwen de Brignac, chasseuse de titre, Dame de Morfouace, Baronne puis Vicomtesse de Ploërmel, Veuve Noire,...
Mais à présent elle était juste fatiguée. L'enfant Kerdren qu'elle avait porté était mort en couches et l'avait laissée fatiguée.
Le mioche Brocéliande l'avait convoquée afin de lui confier une tâche et en sortant de l'entrevue, elle s'était sentie mal. Aidée par sa fille Maewenn, elle était rentrée à ST Pol lentement. La fille avait veillé sur la mère et la mère s'éteint doucement.
Ses derniers mots furent pour sa Maewenn.
Prends soin des vivants, je prendrais soin de nos morts. Je t'aime ma fille.
Ainsi disparut Mirwen de Brignac, dinosaure de Kastell Paol.
- Peterpan31 a écrit:
- Sur les chemins vers Kastell Paol, entre Rohan et Saint-Brieuc
Une nuée de poussière s'élevait de la route qu'empruntait le cavalier juché sur une monture qu'il menait comme si le Diable était à ses trousses.
De retour de son Tro Breizh presque achevé, le Porte-parole de Bretagne, Peterpan de Kerdren menait une course effrenée contre le temps, une course qui devrait le ramener à Ploermël, au chevet de son épouse dont il avait appris par un pigeon de sa belle-fille Maewenn, comme son état s'était dégradé ses derniers jours.
Depuis qu'il avait appris la mort de leur enfant, Peter avait mis de côté son chagrin, ne songeant qu'à prier aristote pour le rétablissement de sa douce amie de toujours Mirwen de Brignac, qu'il savait affaiblie et affecté par cette perte, comme l'est une mère en pareilles circonstances.
Non, il lui fallait arriver avant l'Ankou. S'il était là, sa faux ne pourra trancher le fil fragile qui relie Mirwen à notre monde. L'homme à collants verts s'en persuadait, sans savoir que, à l'heure où il cavalait ainsi, il était tard, bien trop tard. - Aricie a écrit:
- La demoiselle prenait soin de rester assez loin de tout ces derniers temps, et tout ceci était volontaire. Le doux air de Kastell Paol ne rendait il pas heureux à lui tout seul? Ou pas... Ceci dit elle était tout de même bien contente de ne pas avoir à se mêler des grandes affaires du duché, qui étaient surtout très grandes dans leur dimension misérable pour l'heure. Mais ne rêvons pas, elle ne venait pas dans le coin pour discutailler de la gloire perdue du Grand Duché qui lui était si cher, elle venait à la demande de sa presque soeurette. Elle n'avait pas osé lui refuser cette faveur au vu des circonstances. C'est pourquoi elle afficha rapidement une lettre rédigée des propres mains de l'enfant devenue grande.
- Citation :
- Que tous ici sachent qu'en ce jour d'ar Meurzh 26 a viz Genver 1458, Mirwen de Brignac, Vicomtesse de Ploëmel, ma mère, nous a quitté pour rejoindre mon père ainsi que mon parrain. Elle s'est éteinte paisiblement sur ses terres et je vous demanderai de ne pas la pleurer car rien ne la dérangerait plus dans son repos éternel que d'entendre les pleurs de ses amis sur son inerte dépouille.
Ses funérailles seront organisées très prochainement en la présence de ses proches et ceux qui comptaient pour elle, l'absence des vautours et autres harpies hypocrites en tout genre est de mise.
Maewenn BAMie de Brignac
Sa tâche accomplie, elle repartit rapidement s'occuper de ses petites affaires. Bon certes, les petites affaires en question concernaient un village entier, mais ce n'était qu'un détail. - Missanges a écrit:
- Elle venait à peine d’arrivée de plusieurs villes de Bretagne, passant les grilles du château, conduisant son cheval aux écuries. Lorsque la nouvelle lui parvint…..
Ses pensées furent pour maewenn la fille de sang, et son père qu’elle aimait tant. Elle était souvent restée dans l’ombre ne sachant pas sa place, connaissant l’importance d’une mère et d’une fille. Elle était restée discrète comme à son habitude, juste présente.
La Bretagne perdait en ce jour une importante personne, franche et droite. Elle avait donné énormément de son temps. Sa peine était grande, elle venait de perdre elle aussi sa mère.
- Peterpan31 a écrit:
- Sur les chemins, entre Saint-Brieuc et Treguier
Le cavalier n'avait pas ralenti la cadence de sa monture. A peine s'il avait pris deux heures de repos chez les Briochins, davantage pour son cheval que pour lui-même.
Cependant, une atmosphère pesante l'envahissait, lors de sa cavalcade. Un étrange pressentiment qu'il tentait de chasser de son esprit comme on agite la main pour repousser une mouche.
C'est alors qu'il en était à ces sombres pensées, que Peter reçut un pigeon.
Il interrompit brutalement sa course, descendit de sa monture, ne sachant s'il devait ou pas découvrir le message que le volatile lui apportait.
Finalemnt, il s'asseya contre le tronc d'un vieux chêne qui bordait le chemin, déplia le parchemin et laissa ses yeux parcourir les quelques mots que sa belle-fille lui avait fait parvenir.
Il resta ensuite prostré quelques minutes, puis reprenant brutalement sa respiration, se leva et tourna son visage vers l'astre solaire. Sans un cri, sans un pleur, il reprit la route de l'Ouest. Une autre journée commençait dans la campagne bretonne. Mais plus rien ne serait comme avant. - Azilliz a écrit:
- [Chateau de Blossac en Goven]
Vlan !
-Madaaaaaaaaaaaaaaame ! -Voulez vous bien arrêter de faire voler ces portes ? Qu'il y a t il ? -L'annonce du décès de la Vicomtesse a été faite ! -La démission tue -Non Madame, celle de Ploermel. -Grands dieux...je la savais fatiguée...
Elle se lève, se mord la lèvre. Mirwen avait gagné sa sympathie lors du mandat du Duc Riwan. Elle avait admiré sa verve, rit à ses réflexions et s'était même retrouvée touchée de son départ du conseil. Pour une fois qu'une démission la touche...
-Peter, Missanges, et Maewenn...
Elle connaissait les deux premiers mais pas la dernière. Aussi choisit elle d'adresser à la jeune Missanges un message commun à la famille en deuil.
- Citation :
- A la famille Kerdren Brignac.
Je vous adresse en ce jour mes condoléances pour la perte qui vous frappe, mes regrets sincères qu'elle arrive si tôt et mes espérances que vous la supportiez avec dignité et courage. Soyez assurés qu'avec Mirwen de Brignac s'éteint une figure bretonne que beaucoup regretteront.
Mes pensées vous accompagnent
Azilliz de Montfort-Toxandrie Vicomtesse de Goven.
- Laceter a écrit:
- Souvenir fugace et rare,il en gardait un qui l'avait marqué dans sa mémoire. Premiére rencontre avec Mirwen de Brignac, Vicomtesse de Ploëmel, c'était il y a quelques mois à peine.
Premier pas au Parlement, et premier vote en retard à cause de la méconnaissance des régles en ce lieu. C'était avec humour et désinvolture que Laceter De Bellefort ne se décourageait pas devant les remarques audacieuses des citoyens habitués à ce lieu.
Et c'est une de ses phrases toutes innocentes et spontanées qui avait valu un éclat de rire de cette femme pourtant si posée et qui ne semblait pas déroger au respect du lieu que le Parlement!
Il avait bien lu dans ses yeux et ressenti que cela n'était qu'une façade et qu'elle venait trés certainement d'apprécier son impudence...
Peu de temps aprés, il apprenait qui elle était et quelle avait été sa vie!
Laceter De Bellefort décida de consacrer quelques minutes de silence pour garder en lui, le rire de Mirwen de Brignac, Vicomtesse de Ploëmel. - Kurios a écrit:
- [Sur la route entre Saint Brieuc et Tréguier]
Après un passage rapide... enfin aussi rapide que possible dans une taverne l'évêque reprit la route avec ses deux compagnons de route qu'il rejoint à la sortie de la ville.
Il avançait lentement sur son âne... se rendant compte qu'il avait laissé sa suite à Rohan... Bouarf ils retrouveront bien tout seul la route de Loyat. Il leur écrit tout de même un message pigeonner pour leur donner l'ordre de rentrer.
Il voyait au loin une ombre verte avancer. Il connaissait cette carrure mais il n'y fit pas plus attention que ça son regard déviant sur la croupe de... hum de l'animal devant lui. un magnifique cheval qui transportait une non moins magnifique... hum selle. Il essaye de se changer les idée en regardant le paysage cette terre bretonne qu'il affectionnait. Il sentait l'air de la mer se mêler à celle du lichen des forêts de nos terres. - Maewenn a écrit:
- Voila des jours qu’elle ne bougeait plus du domaine de sa mère. Ploërmel … Terres où la jeune femme a pourtant passée si peu de sa vie. Elle préférait mille fois ses appartements de Trécesson, là où elle avait passée le plus clair de son enfance, là où elle se sentait exister. Bébé, son oncle Bahia l’avait recueilli dans sa demeure de Saint Pol, sa mère partie sur les routes pour commercer pour la mairie et un père trop … chouchennisé pour la surveiller. Et puis son retour. Le bébé était une petite fille de 4 printemps déjà. Espiègle, elle aimait à tourmenter ses vieux oncles et son parrain. Entre la mère et la fille, rien n’avait jamais été simple. Elles n’avaient jamais été très proches, l’enfant préférant souvent l’affection de sa marraine, de son parrain et de ses oncles.
Première déchirure, la perte d’un père qui sous son apparente absence avait beaucoup aidé à forger le caractère de l’enfant. Puis un remariage que l’enfant refuse ne comprenant pas ce désir de vouloir remplacer celui qui fut son père. Et une mère toujours très occupée entre la mairie, le duché, la diplomatie, son mari … Maewenn trouve refuge auprès de son parrain à Trécesson. Lui pourtant si exécrable aux yeux de beaucoup avait pour l’enfant été comme un père, lui apprenant les valeurs bretonnes, lui enseignant la gestion d’une mairie et la manière de donner des ordres aux gardes de Brocéliande. Petite peste qui aimait à surgir de nulle part pour les effrayer. Peu à peu, elle s’éloigne du giron familial alors que sa mère décide d’adopter une fille. Coup dur pour la demoiselle. Elle se sent lésée, trahie … Elle qui n’a déjà pas de temps à lui consacrer va aimer une autre fille. Elle n’aimera jamais cette fausse sœur et n’acceptera jamais ce lien censé les unir. Mirwen de Brignac n’a qu’une fille et cela ne changera jamais.
Puis lui aussi rejoint Aristote et son père. Son parrain tant aimé et si présent meurt dans d’étranges circonstances. La peine de l’enfant est immense et pourtant aucune larme ne coulera de ses yeux. Elle garde contre elle son épée, celle qui peut être aurait pu le sauver … Trécesson parait bien vide sans sa présence, Saint Pol pleure son maire et l’enfant étouffe. Elle ne reconnait plus sa ville, sa Bretagne … Sa mère se lance une fois de plus en politique. La demoiselle devenue trop grande pour faire les caprices que l’on pardonne aisément à une enfant décide alors de fuir Saint Pol et la pseudo famille qu’on lui impose. Elle part alors à Rieux retrouver sa marraine et son oncle Pit. Rencontres angevines et les choses s’accélèrent. La voila en route pour un voyage dont elle ne sait rien. Départ en terres inconnues, rencontres de cette population qu’on lui a si souvent décriée. Mais le retour se fait pressant … Une missive l’informe que sa mère vient de perdre son enfant. Un enfant que la demoiselle maudissait déjà d’être la. Retour vers la Bretagne. Elle se doit d’être la pour elle. Plus son retour se fait imminent plus les nouvelles ne sont guères jouasses. La vicomtesse est devenue faible, très faible.
Son prince nouvellement anobli sur les terres de son parrain convoque sa noblesse et en bonne demoiselle bien élevée, elle y accompagne sa mère. Coup de faiblesse. La jeune demoiselle quitte la réunion soudainement pour emmener sa mère sur ses terres. Les choses sont ainsi faites. Une mère absente trop souvent aux yeux d’une enfant reste pourtant une mère et dans ses derniers instants, Mae restait la, à son chevet lui racontant son voyage avec la duchesse Kilia, sa rencontre avec son duc ronchon 19 de Penthièvre, sa demande de citoyenneté non pas pour avoir accès à ce parlement si inutile soit il mais pour la fierté que cela représente d’être bretonne, sa nouvelle fonction d’ambassadrice. Elle voulait que sa mère parte fière d’elle. Ambassadrice en Languedoc, sur les traces de sa mère pourrait on dire. Elle tenait sa main, la caressant du bout de ses doigts fins pour l’apaiser. La mère et la fille n’avaient jamais été très démonstratives pourtant aucune ne doutait de l’amour de l’autre. Et puis, cette absence, ce caractère bien trempé avait fortement contribué à faire de la jeune demoiselle ce qu’elle était devenue. Et ca personne ne pourrait jamais lui enlevé.
La fin approchait et Maewenn le sentait. Dans les derniers moments, sa mère lui demanda de l’emmener dans sa demeure de Saint Pol, sa ville, cette ville si chère à son cœur. La transporter dans cet état n’enchantait guère la jeune femme pourtant elle respecta ce choix et fit préparer le voyage. La mourante fut confortablement installée dans son lit et ses dernières paroles furent pour elle.
Prends soin des vivants, je prendrais soin de nos morts. Je t'aime ma fille.
Elle y répondit dans un murmure alors que sa mère s’éteignait.
Je te le promets mère, embrasses les pour moi. Je t’aime … maman.
Une seule respiration se faisait alors entendre. Un silence angoissant à en faire trembler les fantômes. La jeune demoiselle resta la un long moment à contempler le visage apaisé de sa mère, gardant toujours sa main dans la sienne. La nuit commençait à tomber quand Maewenn revint à la réalité. Elle posa délicatement la main de sa mère sur son ventre puis se leva. L’un des valets et une suivante de Ploërmel était resté à Saint Pol avec elles. La nouvelle orpheline les informa du décès de sa mère et demanda au valet d’aller chercher Aricie, la mairesse, celle qu’elle avait toujours considérée comme sa sœur de cœur. Aucune larme ne coulait sur son visage impassible. Etre forte, ne pas fléchir, encore un enseignement hérité de sa mère … Elle retourna dans la chambre et s’installa au bureau de sa mère, où elle se mit à noircir des parchemins. Le premier était destiné à son Prince, celui qui serait surement le plus apte à comprendre sa douleur, celui dont la présence à ses cotés se révélerait indispensable. Un second était destiné à Peter de Kerdren, et le dernier était une annonce pour informer le peuple breton de la triste nouvelle.
Lorsqu’Aricie arriva, elle lui demanda d’aller afficher l’annonce en place publique pour que tous sachent les évènements qui venaient de se produire. Que tous sache qu’une grande figure bretonne les avait quitté. Une fois Aricie partit, Maewenn chargea son valet et sa suivante de livrer les 2 missives de toute urgence. Elle se retrouva donc seule dans cette demeure silencieuse et sombre. Lentement, la jeune fille retourna dans la chambre de sa mère puis s’assit, la contemplant, en attendant l’arrivée de Peter, ne voulant pas se résoudre à la laisser seule … - Missanges a écrit:
- A peine avait t’elle franchi l’enceinte menant aux écuries, qu’elle reconnut le palefrenier de son dernier voyage. Celui-ci accourait en grande hâte, cherchant à se rendre utile en la voyant. Descendant de son cheval, lui tendant les rênes afin qu’il puisse bichonner celui ci tant ce voyage avait été fatiguant pour sa monture. Elle trouvait ce garçon bizarre aujourd’hui, son regard fuyant, baissant les yeux en la regardant, elle sentit une étrange sensation.
Mademoiselle, mademoiselle, allez vite dans la chambre de votre mère, elle se meurt…
Tournant la tête au cri entendu, comme si un écho lui parvenait, la phrase se répétait lentement dans sa tête.
Montant les escaliers sans vraiment avoir l’impression de poser mes pieds sur les marches. J’ouvris la porte de la chambre de mes parents, entrant lentement dans la pièce, m’avançant avec précaution vers le lit dans l’espérance d’entendre le souffle de sa respiration. La lampe posée sur la table de chevet allongeait ses filets de lumière, une sensation d’étouffement, une angoisse soudain me prit.
Sa fille Maewenn se tenait au bord du lit, lui tenant la main j’avançai lentement sans la regarder, l’ignorant, elle m’avait rejeté depuis mon adoption, maintenant c’était mon tour. Mais j’avais été adopté et j’étais sa fille aussi, je m’avançai m’imposant. j'étais là, j'existais et serais toujours là.
Elle était dans son lit, sa peau était blanche je la découvrais belle, sereine reposée enfin, après tant de derniers moments difficiles. Prenant une des ses mains dans la mienne je m’assis au bord du lit, restant là, à côté d’elle, attendant l’arrivée de mon père le sachant sur le chemin du retour, je me laissait aller dans mes pensées.
- Peterpan31 a écrit:
- Enfin. Le mari de la défunte "veuve noire" avait avalé dans la nuit les derniers kilomètres le séparant de Kastell Paol. Il entra dans la ville, transperçant la brume matinale Saint-Politaine.
Peter pénétra sans attendre dans la grande rue, descendit prestement de monture arrêtée devant la demeure de l'ex-mairesse du village, des domestiques se chargeant de son cheval, épuisé par le trajet.
Son coeur tambourinait dans la poitrine, alors qu'il gravissait les quelques pas menant à la chambre de son épouse. Mirwen ...
Il ralentit le pas, pour la première fois, le ventre serré à l'idée de voir ce visage, que la vie avait quitté.
Il l'avait accompagné dans ses premiers pas de mairesse, garde champêter du village à l'époque, ils avaient su partager une estime réciproque, qui peu à peu s'était muée en complicité, jusqu'à ce que la Vicomtesse l'accepte comme compagnon pour finir ses jours. Quelle ironie ! Peter était bien loin lorsque celle-ci expira.
Lorsqu'il entra dans la pièce, les deux filles de la Vicomtesse étaient là, près du lit, à la veiller, de part et d'autre du corps. Une simple bougie éclairait encore le visage de sa bien-aimée. Il s'approcha la gorge noué, effleura d'un baiser les lèvres froides, comme si par un enchantement, celle dont ni l'âge ni la mort n'avait eu raison de la beauté, allait s'éveiller d'un profond sommeil.
Puis, s'agenouillant, il posa ses mains sur celles de la morte. Puis dit :
Merci. Merci à toutes les deux d'être là pour elle, de l'avoir veillée en mon absence. - Missanges a écrit:
- Mes pensées m’emportèrent sur le passé un retour en arrière qui était en moi, qui avait fait ce que je suis aujourd’hui. De mon enfance dans mes cauchemars lorsque mes rêves sont tourmentés, je garde en mémoire des gens courant et criant dans tous les sens. Du bruit, de la poudre qui explose, une odeur atroce, des flammes. Puis le contact de l’eau cette fraîcheur, ce noir, cette obscurité qui me happe.
Puis la rencontre avec Mirwen et Peter qui décidèrent de m’adopter. La prestance de sa mère au bureau des adoptions. Sa verve lorsqu’on lui avait demandé son âge. La missive de son père en déplacement témoignant aussi son désir qu’elle devienne sa fille. Le bruissement de sa robe noire flottant au vent à chacun de ses pas. Son intervention lors de sa demande de citoyenneté pour justifier ses états de service. Oui elle, avait toujours été là.
Observant en silence, mûrissant lentement j’avais rejoins les archives lisant et classant les ouvrages. Puis doucement était passé tribun, puis un contact à la politique sur une liste faite d’amis. Oui elle savait que tout cela, elle le devait à ses modèles à sa mère et son père
Elle qui se sentait toujours intimidée par ce qu’étaient ses parents cette grandeur qui se dégageait d’eux, et qu’elle ne voulait pas décevoir. elle savait sa voie à venir, elle oeuvrerait pour sa terre natale comme ses parents. Qu’ils soient à leur tour fiers d’elle. Et n’en déplaise à certaine, elle était Missanges de Kerdern, de Brignac.
Une voix la fit sursauter
Merci. Merci à toutes les deux d'être là pour elle, de l'avoir veillée en mon absence. - Joeboy65 a écrit:
- La nouvelle était parvenue aux oreilles de Joe.
Morte !!
Secouant la tête comme se pour se remettre les idées en place, le politain répéta dans un souffle :
Morte !!
C'est impossible. Elle ne peut pas mourir. Pas elle. Elle fait mourir les autres, ça oui, mais elle?
La Veuve Noire était connue pour épuiser jusqu'à l'ultime ses époux ou ses victimes, qui sait?
Joe était arrivé à Kastell Paol peu après Mirwen. Il avait travaillé nombres de fois avec, et en tout premier lieu lorsqu'une autre figure du village et de la bretagne était maire de KP, Vampirelo. Elle avait pour mission d'animer le village et Joe, comme d'autres, également.
C'était à ce moment qu'il avait fait sa connaissance. Un caractère bien trempé, un verbe haut, Joe s'en souvenait comme si c'était hier......
Et un dinosaure de plus qui disparait !! pfffiouuu ça décanille en ce moment !! Il va plus en rester beaucoup au village.
Les pensées de Joe allèrent ensuite à la famille de celle qui était son amie. Il pensa à Peter, qui sera surnommé le survivant aux collants verts, à sa fille la minie grande BAMie, devenue bien grande ainsi qu'à son autre fille, adoptive, Missanges.
Joe saisit sa flasque de pruneàvampi, puis, l'ouvrant, s'en irrigua le ruisseau qui lui servait de gosier.
En tant qu'ex-femme du grand BAMi et mère de la grande BAMie, la pruneàvampi s'imposait naturellement, bien que chez Joe, le naturel faisait parti de l'inné !!
IRMATTT!!!! et n'oublie pas de saluer les BAMistes là-haut, Vampi, Amal, Ah Douais, le vieux ducaillon Mat et les autres........
Que la prune soit avec vous !! Ne sombrez dans le côté obscure que si la soif vous hante !!!
Dernière édition par Missanges le 31/1/2010, 06:21, édité 1 fois | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Décés de Mirwen de Brignac : La Veuve Noire laisse un veuf (26 janvier 1458) 30/1/2010, 23:18 | |
| - Maewenn a écrit:
- L'attente de Peter se fait plus longue surtout depuis qu'elle est la ... Enfin la délivrance. A l'arrivée de Peter, la jeune femme lui adresse un faible sourire. Puis se levant, elle pose sa main sur son épaule et lui murmure à l'oreille.
Je vais te laisser, je dois prévenir certaines personnes. Je refuse qu'ils l'apprennent par l'annonce que j'ai fait passée ... Veilles sur elle en mon absence.
Je contacterais aussi mon oncle Kurios pour les funérailles. Ne te soucies de rien, je m'occupes de tout.
Dernier regard à sa mère puis la demoiselle file dans sa chambre. Elle ote sa houppelande et se pare de vieilles braies trainant dans un coffre qui n'a guère été ouvert depuis bien longtemps. Souvenir d'une enfance ou elle aimait a se déguiser avec. Un faible sourire se dessine sur son visage. Appartenant à feu son père, elles sont trop grandes pour elle, mais cela conviendra amplement pour la tache qu'elle doit accomplir. Une ceinture pour retenir tout ca, une chemise et sa cape sur les épaules, elle pourra braver les intempéries. Une besace ou elle enfourne sans ménagement quelques victuailles et surtout ses flasques de prune. Elle chausse ses bottes, attache son épée à son flan puis descend ensuite dans la cour prendre sa monture. Jours et nuits, elle galope jusqu'a sa destination. - Missanges a écrit:
- Ouf !! Enfin il est là, l’atmosphère va devenir respirable, il était temps car rester là en chien de faïence à se regarder en coin, sans rien dire, sans rien à se dire. Chacune de chaque côté du lit, à la même hauteur. Subir sa présence, entendre sa respiration, humer le déplacement d’air au moindre de ses gestes, comme elle est hautaine comme elle se la pète…
Elle se lève…
Ouf !! Enfin elle va partir, non elle discute, entendre sa voix, un supplice…
je m'occupes de tout
Tiens pas d’habitude !! Je restai assise, toujours perdu dans ma méditation, attendant en silence qu’elle sorte. Je ne dis pas un mot, pour rien au monde, je n’aurai prononcé une phrase. Un frisson glacé parcourut mon corps, une sensation d’insupportable m’envahit. Je restai l’espace d’un moment sans souffle, sans mouvement, fixant ma mère allongée sur son lit.
Découvrant sa beauté, le front haut, marque d’une intelligence hors norme, le teint très blanc, les cheveux un peu plus longs que par le passé, mêlés de quelques filaments d’argent. Les yeux sans vie et sans éclat, ses lèvres amincies et recroquevillées. La mort s’était posée sur elle, la séparant du monde des vivants.
Le bruit de la porte en se fermant me fit reprendre mes esprits, et, levant les yeux, je vis qu ‘elle était sortie. Je me levai et me dirigeai vers mon père
Bonjour père, pas trop fatigué… - Clochette59 a écrit:
- la rumeur allait et venait de partout sur st pol , des murmures certains se signait, d'autre affichait la mine satisfaite , mais tous en parlait ... mirwen ..morte.... clo restait la a siroter sa choppe profondément perdue dans ses pensées , en voila bien une qu'elle n'aurait jamais imaginé morte , elle etait st pol , elle etait l'histoire, et qu'elle histoire avec son franc parler , souvent vexante ,mais tellement dans le vrai , clo avait souvent rit a son parler sans faux fuyant , elle l'avait aussi toujours soutenue et défendue contre ses detracteurs car il faut le dire , mirwen s'etait faite quelques ennemis mais ils le méritaient tous ..
soupir ... encore une qui pars ... st pol se meurt jour aprés jour meme nos figures emblematique nos francs défenseur nous lache s'eteignant un a un ... clo n'osait même plus imaginer une guerre sans eux , almaric qui s'etait battu comme un prince pour sa bretagne , elle mirwen elle se souvint avec quelle élégance elle affichait son rang , toutes ses belles tenues et son port de tete fiére ... toute une époque certes ...
vidant son verre , clo pensa a sa famille , son ami de toujours peter qui s'etait enfin lancé dans le mariage et qui finalement aller entererrer la pire des veuves noires , la vie est ainsi elle le savait maintenant quoiqu'on fasse , quoiqu'on vive on se retrouve toujours seul ... elle pensa a la petite mae , elle connaissait leur relation mais elle savait aussi que la jeune fille serait profondément blessée mais bien trop elevée a la mirwen pour le montrer, que pourrait elle y faire elle clo , rien cela faisait bien longtemps que la petite ne la reconnaissait plus ... missanges , qu'elle admirait débarquait dans cette famille sans filet , elle avait su rester digne et se placer la ou elle pouvait , aujourd'hui un lien se briser , une famille et un village perdait une personne trés importante ...
se resservant une choppine , clo la vida en souriant a piou , a mirwen mon petit piou , qu'elle soit béni car elle ne t'a jamais fais mal ^^ a moi non plus d'ailleurs , puisses t'elle continuer a faire souffrir chez les morts tout ceux qui ont préféré fuir plutot que combattre contre elle ... a toi mirwen... et clo vida son verre , aprés un léger rot se frotta la bouche et sortit respirer st pol ... - Peterpan31 a écrit:
- Le "jeune" veuf et la défunte étaient restés seuls avec leur fille. Aristote avait voulu qu'ils n'aient point ensemble un autre enfant. Le petit Erwan était mort-né, et Missanges était leur seule descendance, fut-elle adoptée, commune.
Maewenn était partie à présent, préparer des funérailles à la hauteur de la grande dame que fut sa mère. A présent que Mirwen s'en était allée, Peter se rendait compte à quelle point sa belle-fille ressemblait à sa mère, au même âge, ou presque. Elle lui avait murmuré avant de quitter la chambre mortuaire : Ne te soucies de rien, je m'occupes de tout. Il avait acquiescé. Il lui en savait gré.
Et sa soeur s'était aperçue de l'épuisement qui, brutalement, avait tiré les traits du visage de son père à présent : Bonjour père, pas trop fatigué…
Il leva les yeux vers elle et répondit, dans un souffle : Je suis las, ma fille. J'aurai voulu lui dire adieu. Un vide irremplaçable s'est creusé en moi. Jamais il ne se comblera.
J'aimais ta mère, profondèment. Je l'ai toujours aimée, même lorsqu'elle fut mariée, avec Lhotse, avec le Grand BAMI. C'était une femme fascinante ...
Puis il se tût, et reprit sa veillée, en silence.
La flamme de la bougie vacilla, comme prête à s'éteindre, puis se dressa finalement à nouveau vers le plafond, illuminant faiblement la pénombre. - Missanges a écrit:
- A peine avait t’il fini de parler, que je lui faisais une bise sur chacune de ses joues. Heureuse de le voir, levant ce voile d’apesanteur qui s’était installé quelques instants plus tôt.
As tu mangez, veux tu boire, as tu besoin d’une chose précise … ?
Je l’observai en silence voyant sa tristesse, voyant sa fatigue. Il venait de parcourir toute la Bretagne, sillonnant ville par ville, communiquant avec tous ceux qui voulaient bien se déplacer. Parlant toujours posément, dégageant de la sympathie et de l’admiration autour de lui. Elle avait eu le bonheur d’être là, auprès de lui, chevauchant à ses côtés.
Donnant tellement de sa personne pour cette Bretagne qu’il aimait tant, qu’il n’avait pas été là, auprès d’elle, dans ces derniers moments.
J'aimais ta mère, profondément. Je l'ai toujours aimée, même lorsqu'elle fut mariée, avec Lhotse, avec le Grand BAMI. C'était une femme fascinante ...
Elle le savait père, pas besoin de mots pour cela.
Je ne rajoutai rien, que dire, que faire, juste être présente, être là tout simplement.
- Maewenn a écrit:
- Elle avait mit plusieurs jours à atteindre sa destination. Au petit jour, les portes de la ville apparurent sous ses yeux fatigués. Rieux la Dorée, ville qu’elle aimait tant sans pourtant la connaitre réellement. Symbole de la puissance bretonne et ville d’êtres tant aimés. Elle fit ralentir la cadence de son cheval. Plusieurs jours qu’elle galopait et pourtant elle n’avait pas réfléchi à la manière de leur annoncer. Elle n’arrivait pas à anticiper la manière dont ils réagiraient à cette annonce. Un baiser sur son front surement, des bras protecteurs l’enserreraient. Mais eux … que ressentiraient-ils ? Elle ne s’était jamais demandé quelle relation ils entretenaient avec sa mère. Enfin, si Evenice avait été choisie pour être sa marraine ce devait être parce qu’ils s’appréciaient surement. Une angoisse la saisie. Comment annoncer la chose sans faire plus de mal à ceux qu’on aime ? Alors qu’elle réfléchissait, son cheval l’avait mené jusqu’aux portes de la mairie. La ville s’éveillait doucement, les rues s’animaient. La jeune orpheline descendit de cheval puis l’attacha. Elle se dirigea ensuite vers la porte de la mairie et pénétra dans l’édifice. Elle avait fière allure avec ses braies trop grandes, son visage taché de boue, sa chevelure en bataille. Direction le bureau de sa marraine. L’annonce fut douloureuse. Des mots réconfortants de ceux dont seule sa marraine avait l’art. Un baiser et voila la demoiselle qui se remet en selle en espérant que son prochain passage serait pour un évènement plus joyeux.
Z’ont pas idées les gens à habiter si loin les uns des autres ? Elle se perd la demoiselle, n’ayant pas encore eu l’occasion de se rendre chez sa maman rousse. Demande à quelques passants. Par ou aller ? La fatigue et la lassitude l’accable. Ereintée, elle suit une route dont elle ne sait ou elle la mènera quand l’ombre de ce qui ressemble à un château se dessine au loin. Ne surtout pas le perdre de vue et espérer que ce soit le bon. Voila à quoi pense la demoiselle. Sa monture s’épuise à mesure qu’elle se rapproche de son but. Enfin, les gardes en vue. Quelques mots échangés et la demoiselle est autorisée à pénétrer dans l’enceinte du château.
Elle descend de sa monture et la confie au palefrenier des lieux lui demandant de s’en occuper au mieux. Un valet s’approche d’elle en grimaçant vu son état.
Demat dame, qui êtes vous et que venez vous faire ici ?
Sa voix était sèche et peu engageante. Pour sur que son accoutrement n’aiderait guère la jeune fille à atteindre son objectif.
Je suis Maewenn BAMie de Brignac, je souhaiterais parler à la vicomtesse Leyah de Bleizmorgan et à son époux Gildwen de Brocéliande de toute urgence.
L’homme la regarda visiblement gêné.
Cela risque d’être compromis, ils sont … hum … comment dire … assez occupé pour l’instant.
La demoiselle n’en démord pourtant pas.
Je vous ai dit que c’était urgent, quoi qu’ils fassent aller m’annoncer.
L’homme secoua vivement la tête, la toisant d’un regard hautain.
Hum c’est impossible dame, ils ont demandé à n’être dérangés en aucun cas. Ils sont … hum … en plein calcul pour l’économie bretonne. Oui on va dire ca.
La rage montait en elle. Ses yeux bleus s’assombrirent, son visage se fit moins doux, et sa voix se fit plus forte, plus autoritaire.
Je ne vous demande pas votre avis, j’exige que vous m’annonciez.
Mais l’homme resta buté.
Non, je ne le puis dame. Les ordres sont les ordres. Je risque ma place moi vous voyez.
La rage accumulée depuis le décès était à son paroxysme et avant que l’homme n’ait pu réagir, Maewenn brandit son épée face à lui et murmura tandis qu’il reculait effrayé.
Vous ne me laissez pas le choix …
Elle commença alors à gravir les marches menant aux étages en criant et pointant toujours son épée face au valet.
LEYAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, JOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.
Déjà plusieurs personnes s’étaient rassemblées autour d’eux. Peu à peu, les gardes avaient été conviés craignant une attaque contre la vicomtesse. | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Décés de Mirwen de Brignac : La Veuve Noire laisse un veuf (26 janvier 1458) 3/2/2010, 12:48 | |
| - --Cyprien a écrit:
[Monfaucon]
LEYAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, JOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Le majordome se bouche les oreilles. Il sursaute l'homme, c'est une catastrophe ! Si la demoiselle n'arrête pas de hurler, cela va tourner au carnage. Alors il agit Cyprien, il réagit, parce qu'il est le plus fort, le seul , l'unique ! Cyprien c'est lui !
Foutre dieu de bon sang de bonsoir, de crotte de bouc ! A mouâ ! A la garde ! On m'assassine !
On ne l'assassine pas vraiment, certes, mais si madame sort comme une furie de la pièce ou elle s'est enfermée, ce n'est pas la jeune donzelle qui va prendre, mais bien lui. Alors il assure Cyprien, il assure .. sa survie....
Empêcher cette .. cette chose de hurler ! Par tous les saints ! Quel malheur !
Et c'est là que le majordome est prit d'horreur, son teint devient blême, il les lèvres qui tremblent, et les jambes qui flanchent. Son courroux s'efface pour laisser place à une mine effrayée. Une porte grince, le plancher craque et une voix rauque a l'étage se fait entendre.
Cyprien ? C'est quoi tout ce raffut !? - Leyah a écrit:
- Tignasse emmêlée , la rousse apparut au dessus de l'escalier.
Un peu la tête dans le citron , la rousse prise dans ses comptes ... du nombre de grains de beautés qui trônaient sur le dos de sa moitié, avant d'entendre hurler en bas. Ce qui l'avait bien sur tirée du lit .. téraire important a la matière grise .. Pieds nus posés a même le plancher, la rousse se pencha légèrement sur la rambarde préservant de la chute bas du premier étage
Cyprien ? C'est quoi tout ce raffut !?
Pestant dans ses dents, la rouquine fit demi tour pour aller enfiler quelque chose de décent. Non pas qu'elle était en tenue indécente, mais il fallait se chausser tout de même ! Chaussons façon Cyprien enfilés, pour une fois aux couleurs sobres, dénotant des traditionnels roses qu'il se plaisaient a filer a tout qui passait par la, la rousse descendit enfin les marches en ronchonnant. Qui avait une idée pareille de débarquer alors qu'ils étaient occupés ? Même très occupés ..
On pourra jamais etre tranquille dans cette maison, c'est épuisant
Arrivée en bas, la rousse ne vit pas Mae tout de suite, celle ci effectivement cachée par un garde complètement stupide, simplet de tout le bazar, était donc hors de vue de Leyah Sa tignasse folle partant dans tous les sens la rousse toisa le majordome
Vous allez m'expli...
C'est a cet instant qu'elle aperçut la jeune Maewenn, et que son teint palit légèrement pour passer au rouge vif sur les joues, la colère montant grandement
Lachez cette demoiselle bougre d'âne et fichez le camp. Si c'est pas des manières de traiter les gens ainsi!
Demi tour vers Cyprien et la rousse vraiment po contente le toisa a nouveau
Tss retournez à vos tricots vous, ca vaut mieux ...
Faisant cette fois fi des idiots présents dans l'entrée, elle prit Mae par les épaules , et l'emmena a sa suite vers les escaliers. Rester au rez avec tout ce petit monde qui grouillait de partout , ah nan ... Escaliers puis le palier quand ce fut a la porte de la chambre. Légère grimace avant de bifurquer vers une autre porte ouvrant sur un petit bureau Regard a la demoiselle avant d'entrer, elle n'avait encore prononcé le moindre mot aussi pensa t elle qu'il était ptet temps de l'ouvrir Enfin au moins pour dire bonjour ...
Hmm alors Mae qu'est ce qui t'amène ici ? Hum attends ne bouge pas .. j'vais chercher Joa ..
Demi tour rapide et la rousse d'entrer vite fait dans la chambre et de hurler dans les oreilles d'un endormi - Maewenn a écrit:
- Son visage s'adoucit lorsqu'elle voit Leyah. En une phrase, le garde est déja parti bien loin de la vicomtesse, c'est qu'elle est douée dis donc ... Elle la suit jusqu'a un bureau. Elle réfléchit la demoiselle. Comment annoncer ca. Comment sortir ses mots si froids.
Elle balbutie une sorte de phrase légèrement incompréhensible.
M'man ... m ...
Elle n'a pas le temps d'aller bien loin que la Rousse est déja repartie. Attendre Joa. Oui, bonne idée ca lui évitera de devoir encore le dire une nouvelle fois. Chaque fois que cette phrase est prononcée, le coeur de la demoiselle se déchire un peu plus. Comme si à mesure que les gens l'apprenaient, la chose devenait plus réelle, plus immuable. Elle sursaute quand elle entend Leyah réveiller son mari avec une douceur parfaite.
Voila le couple qui revient et la demoiselle tente de cacher ses mains qui se sont mises à trembler sans qu'elle ne puisse rien controler. Et puis la phrase réussit enfin à franchir la barrière de ses lèvres devant leurs yeux interdits.
Maman est morte ... | |
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