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 Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote )

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Missanges

Missanges


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Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) Empty
MessageSujet: Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote )   Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) Empty15/5/2010, 14:03

Maewenn a écrit:
Son premier réflexe avait été de se blottir dans les bras de Pit. De redevenir cette petite fille qui ne souffrait pas. D'oublier cette douleur, cette trahison. Son entourage l'avait prévenu à maintes et maintes reprises, mais en bonne petite peste qui n'en fait qu'à sa tête, elle avait continuer à s'engluer dans cette histoire qui peu à peu la détruisait.

Jusqu'à cette soirée, elle avait presque été heureuse. Mais en sortant de cet appartement ce soir la, la demoiselle n'était plus que l'ombre d'elle meme. Détruite, brisée. Chaque parcelle de son corps tentait de survivre desespéremment. En prenant sa monture, les larmes ruisselantes sur ses joues, elle avait hésitée entre retourner à la terre ou passer voir son oncle. Le besoin de ses bras avait été le plus fort. Et elle s'y était blottit, n'expliquant que le strict nécessaire. Et il avait compris ... Elle lui avait parlé de couvent, de lac. Il avait refusé chacune de ses idées, lui demandant de l'attendre et elle avait acceptée.

Pourtant lorsqu'elle quitta ses bras, après l'avoir embrassé, écrit à sa marraine, à Leyah, à son prince ... Après être passée prendre quelques affaires à Ploermel, elle avait repris sa monture. Eozen, constatant l'état de sa maitresse l'avait suivi de loin, gardant toujours un oeil sur elle. Et quand elle se fut endormie de lassitude au pied d'un arbre, le fidèle garde lui avait posé une couverture sur elle.

Forêt de Brocéliande, la où finit ... Cette foret, elle en a découvert les coins et les recoins pendant son enfance. Crapahuter dans les arbres, tirer à l'arc, écouter le chant des oiseaux. Brocéliande avait toujours été un havre de paix pour la demoiselle. Pourtant ce jour la, elle ne souhaitait qu'une chose, que la douleur qui la tenaillait disparaisse et pour cela il n'y avait qu'une solution.

Au petit matin, elle s'était réveillée, le froid brulant sa peau. Le jour pointait à peine. Il lui fallu quelques instants pour s'habituer à cette lueur. Ses yeux balayèrent la clairière ou elle se trouvait, se posant plus longuement sur le lac. Celui ou elle s'était baignée tant de fois, les jours ou le temps était clément. Eozen avait laissé la demoiselle pour retourner chercher quelques affaires et de quoi la nourrir.

Doucement la mome s'était levée, étirant son corps endolori par la nuit de fortune qu'elle venait de passer. Ses pas la menaient vers le lac, toujours avancer vers lui. Un à un, elle ota ses vetements les laissant glisser au sol sans y preter réellement attention. Elle n'avait guère conscience de ce qui se passait à cet instant. Ses pieds entrèrent dans l'eau glacée du lac, un frisson la parcouru mais pourtant elle continua son avancée jusqu'à ce que son corps y soit totalement immergée.

C'était un matin de mai. Surement une belle journée en perspective mais la demoiselle n'en avait cure. Juste elle ... elle ... et son retour à la terre.
Guiyom a écrit:
[à l'orée de la forêt]

Un mélange de colère, de haine, de tristesse et de regrets. le regard figé, un air glacial
Il arrivait de Ploermel, où il avait fini par avoir une réponse d'un des domestique, de celui même qui l'avait pris pour un gueux ou un brigand la première fois qu'il était venu. Devait être un peu secoué d'ailleurs le pauvre homme, Yom n'avait pas vraiment pris le temps de le ménager...
"Mae a disparue lui avait dis ça mère"
elle n'avait pas seulement dis cela, malheureusement.
Il n'avait pas encore vraiment exploré cette forêt, et en d'autre circonstances, il aurait pris le temps d'en apprécier les charmes dont on lui avait tant parlé.
A l'instant, ce n'était qu'un obstacle. Courte hésitation, bruler la forêt ne serait il pas la solution la plus rapide? Non, fait humide en Bretagne, et un bel incendie prendrait du temps...
Sa mère connaissait bien cette forêt...mais elle l'aurait bridé, ralentis...
Il allait devoir faire par ses propres moyens.

Il s'engagea dans la forêt...
S'assurer qu'elle était saine et sauve...la suite, pas certains qu'il y en aurait une de suite...ou très courte dans son cas...
--Emeric a écrit:
Toc ... Toc ... Toc ... Pas de réponse ...

Si je rentre comme ça, bredouille, sans rien n'y personne maître Henry risque de me faire écarteler ... il faut absolument que je trouve ne fut-ce qu'une piste ...

Boum boum boum, tambourina le domestique sur la porte, risquant par la même occasion de réveiller tout le quartier !
En même temps il n'est pas encore trop tôt ... ça changera du bruit du coq !


Badaboumboumboum ...

Toujours rien, personne, il fallait donc peut être se résigner la dame de Ploërmel ne semblait pas être chez elle à Saint-Pol.
Rentrant bredouille Emeric, s'inquiéta de l'état dans lequel cette nouvelle allait mettre Henry de Silly dont il était l'homme de confiance, le secrétaire, l'ami et le confident.
Depuis la veille, il avait vu son maître métamorphosé, il était devenu irascible, semblait terriblement inquiet, il n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit ...
Henry_de_silly a écrit:
Je tournais en rond depuis quelques heures déjà.
Généralement, la pensée populaire dit : pas de nouvelles; bonnes nouvelles !

Mais la c'était différent, j'étais troublé par la conversation de la veille, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit !
Quel était donc ce sentiment d'angoisse qui montait en moi ?
Pourquoi donc semblais-je étouffer dans cette maison ?

Paf, coup de poing sur la table !

Arfff !!! ça fait mal, mais en même temps ça défoule.
Bon, ça commence à bien faire où est donc passé se maudit secrétaire ?? M'exclamais-je, parlant aux murs en réalité

Leyah non plus n'avait pas de nouvelles !
Mais après tout, si elle était repartie en urgence à Rieux ??
Ni une, ni deux, c'est tout ragaillardi par cette pensée qu'Henry se mit à son bureau, pris une de ses plus belles feuilles de papier et comment ça à écrire à l'aide des plumes d'oies qu'il avait ramené de Périgord.


Citation :
A la dame de Ferel,

Ma très chère amie,

Il est des jours fastes et des jours néfastes, aujourd'hui je ne puis vous dire si je suis joyeux ou triste, je vous dirais tout simplement que je suis tourmenté.
Je sais que mes soucis sont, comparés aux vôtres, bien dérisoires, ils ne me permettent toutefois pas de garder la tête froide.

Pour vous résumer la situation, Maewenn de Brignac a disparu !
Enfin disparu, disparu, je me fait peut être du mauvais sang pour rien mais elle semblait très troublées hier soir et depuis plus de nouvelles ...

Après en avoir discuté avec la vicomtesse de Montfaucon, nous nous sommes dits que notre petite princesse s'était peut être rendue du coté de Rieux.

Pourriez-vous, je vous prie, me rassurer en me confirmant ces dires ?
Pourriez-vous, je vous prie, me faire savoir qu'elle est arrivée saine et sauve ?

Je vous remercie de votre compréhension et je vous prie, chère Eini, d'agréer l’assurance de mes sentiments les plus distingués…

Henry

La lettre terminée, je la cachetai et allais la faire porter quand il se souvint qu'Emeric n'était pas là !
Grrrrrr ! Mais que fait-il donc ? Il cuve son chouchen ou quoi ??

Crouiiiiiicccc .... ça c'est le bruit de la porte qui s'ouvre oui oui je suis doué en bruitage ... je peux même faire la porte qui se referme : grouiiinnnnnckkkk
A te voila donc ! Qu'est-ce qui t'a pris tant de temps car il me semble que tu es revenu bredouille c'est ça ???
Tu n'as rien fait, rien trouvé, rien entendu et tu n'osais pas venir me le dire ?????
Eh bien tu as raisonnnnnn !!
Fallait pas traîner comme ça voyons je ne suis pas un monstre, dis-je en me calmant, me rendant compte que je perdais tout contrôle !

Bon allez ,passons, prends cette lettre et transmets la au meilleur coursier de Saint-Pol.
Qu'il voyage jour et nui et ne s'arrête pas avant d'avoir remis ce pli le dame de Ferel


Dépité, Henry retourna à son bureau ...
Aujourd'hui, il n'allait pas travailler, il allait attendre, attendre, mais quoi ? Et combien de temps ?
Rowenda a écrit:
La capitale de Bretagne, Rennes, une cité majestueuse aux hauts remparts blancs, et dans cette capitale un appartement semblable a bien d'autres, celui du capitaine de Bretagne ou le réveil est bien difficile ce jour... Le capitaine tombe finalement du divan ou il a dormi et se réveille difficilement avec un mal de crâne carabiné et la bouche pâteuse, marmonnant un "Aïeuh..." avant de se relever doucement.
Leger tangage une fois debout, il se souvenait pas avoir pris la mer pourtant, une bouteille de frottis sur la table, vide...
Ça expliquait son état mais pas la douleur cuisante a sa joue, il se la masse doucement en essayant de se rappeler de ce qui c'était passé la veille...

Ah oui, la dispute c'est vrai, mais il n’avait pas souvenir de la baffe toutefois, il s'était passé autre chose sans doute, dur de se rappeler avec le frottis...
Il se masse le crâne et titube vers la salle d'eau avant de se laisser tomber assis contre le mur pour crier.


ALBEEEERRRRRRRTTT ! BAIN CHAUD !

Si au moins ça pouvais le réveiller suffisamment pour qu'il y voit un peu plus clair et qu'il puisse démêler ses bribes de pensées... Au moins ça le rendrait présentable pour sa petiote.
Evenice06 a écrit:
Le pigeon était arrivé à bon port parmi les nombreux frères ou soeurs pigeonnesques.
Elle soupira devant l'amas de parchemins que Perlin lui avait amené dès qu'il les avait ôtés des pattes des messagers.

Elle fit un tri en fonction des sceaux, les lut rapidement et les classa pour rangement ensuite.


- Alors, celui là c'est une proposition commerciale, ça c'est encore une réclamation de mes opposants, celui ci une invitation à une énième cérémonie, ah! tiens celui là c'est un remerciement parce que le marché est stable, rrrooo!! encore une cérémonie! et encore une proposition de denrée, eh ben, il exagère celui là! du maïs à 3,80 le sac, il peut toujours attendre!

Et là, un parchemin avec le sceau de la bamie sa filleule.
Elle fronce les sourcils et le déroule rapidement.
Au fur et à mesure de sa lecture, elle blémit, ses mains tremblent, elle le relit à nouveau et laisse tout tel quel pour se précipiter dans le bureau de son époux.


_ Mon Piiiittt!!! mon Piiiitttt!!
Regarde ce que j'ai reçu? C'est la petite, c'est Mae?
Elle est partie...elle va mal...elle dit pas où...qu'est ce qu'on peut faire? Pourquoi? Pourquoi?


Devant le désarroi évident de son épouse, il se lève tranquillement, la prend dans ses bras puis se rassoit sur son fauteuil et la prend sur ses genoux.

- Calme toi, calme toi, je le savais.

Elle ouvre de grands yeux étonnés

- Comment ça tu le savais? Tu l'as vue?

- Oui, elle est venue me voir hier soir. Elle était effectivement très mal, mais nous avons beaucoup parlé.

- Mais enfin, pourquoi ne pas m'en avoir parlé aussi? Pourquoi n'est elle pas venue me voir?

- Je ne t'en ai pas parlé parce que je savais que tu serais très inquiète.
Et elle n'est pas venue te voir pour la même raison.


- Je suis sûre que c'est à cause de ce vieillard qui essaie de se faire croire qu'il a toujours la jeunesse pour lui et qui tient une liste de ses conquêtes aussi longue que le Tro Breizh.

Mais quand arrêtera t il donc de détruire les coeurs purs qui lui font confiance à tort!
Pourquoi as tu laissé partir la petite?

_ Je ne l'ai pas laissée partir, au contraire je croyais avoir réussi à la convaincre de ne pas partir.

- Et alors? Maintenant nous faisons quoi?


Il lui sourit tendrement et lui prend les mains.

- Nous ne faisons rien pour le moment.
Elle m'a promis de ne rien faire de mal pour sa vie, je la crois et lui fais confiance.
Laissons lui un peu de temps pour comprendre que tous les hommes ne sont pas comme son tonton Pit et qu'il ne faut pas toujours croire aux belles paroles.


- Je l'avais prévenue, je le lui ai dit et redit, où peut elle être en ce moment?
Elle doit avoir froid, faim, chagrin.
Je m'en veux de ne pas l'avoir mise en garde encore plus.

- Ce n'est pas toi la coupable, ne commence pas!
Allez, sois tranquille, elle nous reviendra j'en suis sûr! Je la connais notre Mae!


- Si tu le dis...En tout cas, je n'attendrai pas des mois avant d'aller la chercher où qu'elle se trouve!


Elle embrasse son époux, se lève, relit encore une fois le parchemin en hochant la tête puis repart vers son bureau.
Maewenn a écrit:
Le froid commencait doucement à bruler sa peau. De loin, on ne voyait que ses cheveux bruns onduler à la surface de l'eau. L'eau avait toujours été son élément. Il fallait bien compenser celle qu'elle ne buvait pas ... Tete sous l'eau, la demoiselle nageait, les rayons du soleil se reflétant sur son corps mouillé. Elle ne sortait que peu la tete de l'eau, le silence sous marin lui faisant le plus grand bien. Elle restait la quasi immobile, flottant à la surface de l'eau claire du lac attendant que la douleur et la souffrance disparaisse pour laisser place à la rage.
Henry_de_silly a écrit:
Bon des nouvelles ???
J'en ai marre d'attendre !


Rien fait de bon n'avait été fait aujourd'hui, trop occupé à se demander ce que voulait dire la dernière phrase que Maewenn lui avait dite la veille.
Henry n'était toujours pas en forme.
Le matin, après avoir envoyé sa missive à son amie de Rieux, Henry est passé au bureau de la comm.
Voss qui était passé faire du rangement, lui avait demandé des nouvelles de la dame de Ploermel ...
Henry répondit, le plus calmement du monde, qu'il n'en avait pas la moindre idée
mais une fois que son collègue fut parti, il perdit le contrôle et il mit à sac, sens dessus-dessous.

Peu après, Henry était retourné chez moi, ou il arpenta le salon de long en large,
A force, il en connaissais les moindres recoins !

Ça ne va pas d'attendre ! C'est pas possible !

Emeric !!!! (le pauvre il en a bavé aujourd'hui !)
Je sors, je veux mon cheval, mon manteau, mon livre de prières, et une carte !!!
Prépare moi de la nourriture et des vêtements chauds, sait on jamais, si je la retrouve !

Je passe d'abord à l'église, prier Saint-Pol Aurélien, Saint-Antoine de Padoue, Aristote et le Très Haut !
Si avec toute cette aide rien ne fonctionne ... heuuu je ne sais pas ce que je ferai !

Bon c'est pas bientôt prêt tout ça ???

Et râlant de plus belle, Henry décida de faire lui même son sac ...

...

Arrivé à l'église, Henry pria.
Longuement, religieusement, avec une ferveur toute particulière ...

bon avec toutes ses prières il était temps qu'il se fasse officiellement baptisé parce que ça fait depuis début avril si je ne me trompe que la pastorale est achevée !!!
Amen !

Henry sortit de l'église en trombe, il était lancé, il n'allait pas s'arrêter, enfin pas de si tot !
Frimae a écrit:
[La Turballe ]

le frim affairé dans les saloirs avec ses gens travaillait d'arrache pied la saison du sel avait commencé , plus le temps au bla bla et aux orgies et aux quelconques invitations de devoir de nobliots ...
Alors les boiseaux de sel de l'année dernière on va en livrer à l'Anjou dans quelques jours et le reste ben il ira chez les bouchers de breizh .


lache une gueulante dans la carré ....

Pti'gibus ou est tu fourré encore ??? j'ai pô la commande de Guérande tu sais pô ou que je l'ai posé ce foutu velin du Pit ??
Gibus !!!!!!! nom d'un mini fût de chouchen ou est tu calé 'c'or hein ????

GIBUS !!!!!!!

Le môme arrivait du domaine en criant: m'sire frim ,m'sire frim ,m'sire frimmmmmmm
Quoi ?

Ben y'a une donzelle qui à disparu !
Ah bon ? qui çà donc ?

Ben t'sais c'est la petiote enfin celle qui est plus grande que moi ,enfin celle là t'sais tu en parle tout le temps !!
Hein Mae ? a disparue ?? tu est sur ?? me raconte pas de conneries pour me mettre en pétard sinon çà va chauffé encore pour ton matricule toi je te renvoie chez les nonnes te faire dresser !!

meuhhhhhhhhh non je te met pô en boite , tout le monde en parle sur la grande place et la c'est un MA qui viens de me confirmer le bazar donc c'est que çà doit ètre vrai hein !!
Par la sainte Nathan ! c'est un drame çà !va me chercher mon cheval hâte toi maraud je part sur l'heure !
Envoie un pigeon à Guérande qu'ils préparent les recherches et dis leur que j'arrive !


Chemin faisant le frim ressassait toujours cette même phrase : j'aurais dû lui dire , j'aurais dû lui dire ....
Guiyom a écrit:
foutre dieu, qu'elle était grande la forêt...
à s'y perdre...d'ailleurs, la seule chose qui faisait que Yom ne se considérait pas perdu, c'était qu'il ne savait pas où il devait aller en particulier dès le départ...
des arbres, plein d'arbres...qui à présent avait des entailles pour ceux qui avait croisé sa route, simple coup d'épée sur l'écorce histoire de lui indiqué qu'il était déjà passé ici ou là...
A chacun de ses coups, sa colère et sa rage diminuaient, tant et si bien qu'il devait parfois insister pour laisser une marque visible sur les arbres.
Il ne subsistait qu'un sentiment de vide, et la peur du lendemain...
Il haïssait cette sensation, et se sentait impuissant face à celle-ci. Il avait ferraillé dans la plupart des régions de France, y avait survécu, et subissait un adversaire qu'il ne pouvait pas voir...
Des arbres, encore des arbres...depuis combien de temps marchait il ? Il l'ignorait...


MAEWENN!


il avait crié, hurlé, d'une voix qui n'était pas vraiment la sienne, mélange de désespoir et de peur...avant de se prendre le visage entre les mains, les souillant de larmes naissantes, regardant alors alors la récente entaille qui parcourrait sa paume droite...et le serment qui y était enchainé...

Une racine qui dépassait un peu plus du sol, le Yom fini étalé au sol, le nez dans la poussière. Une soudaine envie de ne pas se relever, de rester là commença a germer dans son esprit...Il ne pouvait pas, pas encore...avant, avant il fallait la trouver...après, après il aviserait...

Il se releva, et reprit sa marche, suivant un petit écoulement d'eau qui serpentait entre les arbres...
Einigriv a écrit:
[À Ferel]

Gwenaëlle ? Veuillez aussi y mettre ma robe pourpre, vous savez celle pour les réceptions.
Madame compte danser ?
Et bien je ne sais pas peut être… vous savez il vaut mieux être prévoyante.
Oui madame a raison.
Comme toujours…


La porte du salon s’ouvre, sur une brune affairée à préparer ses malles pour le prochain voyage en préparation.
Gaudevin apparaît un pli à la main, il reste là un moment étourdi.


Nous partons en voyage madame ?
Non Gaudevin, vous, vous n’allez nulle part moi je pars.
Madame a perdu la raison ?!
Je ne vous permets pas Gaudevin !
Excusez-moi madame…
Madame, compte partir où ?
En quoi cela pourrait il vous intéresser ?
Et bien… et bien… sait-on jamais ! Si malheur il vous arrivait !
Ne dites pas n’importe quoi je ne vais certes pas en terres amies, mais avec la compagnie que j’y trouverai, je ne risquerai certes rien…
Ah du courrier ! Vous comptiez me le dire quand ?

Ah oui, que madame me pardonne.

Il lui tendit le pli, qu’elle parcourut d’abord assez vite à son habitude avant de s’asseoir, sur le premier fauteuil.

Gwenaelle ? Abandonnez les malles et veuillez aller me chercher vélin et plume, quant à vous Gaudevin faites sceller mon cheval, nous partons dans l’heure pour Guérande.
Nous ?
Oui nous, j’ai besoin de vos compétences militaires pour cette fois.

Le grand garde sourit légèrement.

Elle commença à rédiger quelques notes, pour Henry :


Citation :
Mon cher Henry,

Je ne sais que vous dire, je n’ai plus eu de nouvelles de notre grande Bamie depuis quelques temps. Je la pensais en sécurité à vos côtés à Kastell Paol, et ne me suis pas plus inquiétée que cela de ne pas avoir de nouvelles.
Je me rends à présent compte de mon manque d’attention, car il ne me semble pas que Mae soit allée trouver refuge à Réo’z, du moins pas à Ferel, je puis vous l’assurer.
Je pars des que j’aurais posé ma plume au château de Guérande, pour avoir plus de nouvelles et vous promets de vous donner quelques nouvelles au plus tôt.

Bien à vous,

Einigriv de Blageans,
Dame de Ferel.

Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) Enir2


Gaudevin confiez cela à un coursier, qu’il arrive au plus vite à Kastell Paol, il sera bien payé.
Elle lui tendit une bourse bien garnie, et le garde haussa légèrement un sourcil prêt à répliquer.

Ne discuter pas ! nous partons de suite ! Allez hop hop hop !


[Arrivée à Guérande]


Demat Perlin, faites moi annoncer je vous prie, une affaire urgent m’a conduite ici.
Ah bah vous aussi ! Nan, pas’qu’y a d’jà, l’seigneur d’la Turballe qu’est arrivé y a pas long, urgent aussi qu’il a dit !
Alors ce doit être la même affaire qui a conduit nos pas ici.


Gaudevin commençait à s’impatienter derrière pour qu’on conduise sa maitresse au plus vite là où elle le désirait, elle le regarda un moment, souriant légèrement.

Dites Perlin, juste pour savoir, la nièce de la Duchesse est elle venue ici ?
Ah bah non ! Pas vu d’puis pffffiou, tout ça.
Oui c’est bien ce que je pensais.
Allez prévenez le Duc et la duchesse que je suis là, il faut que nous fassions au plus vite je pense.[/color]
Maewenn a écrit:
[Toujours dans la foret, pas prete d'en bouger la tiote]

Le jour avancait et le soleil était maintenant haut dans le ciel. C'était une belle journée. Les oiseaux chantaient, les papillons virevoltaient, les écureuils grignotaient. Et la demoiselle, beh elle flottait toujours à la surface du lac. Elle ne ressentait plus le froid, son corps totalement engourdi et las. Las de se battre pour des Prunes, fin nan des pommes ... ou plutot de l'eau tiens, parce que les prunes et les pommes ca vaut le coup de se battre.

Ne se sentant plus la force de lutter, son corps sombra quelques instants, tombant vers le fond du lac. Combien de temps, elle y resta ? Personne ne peut vraiment le savoir. Assez pourtant pour que l'air vienne à lui manquer. Assez pour qu'elle panique et qu'elle réalise qu'il n'en valait pas la peine.

Maewenn était divisée ... Divisée entre cette envie d'abandonner, de rejoindre ses parents et son parrain, de ne plus souffrir, d'atteindre cet état de plenitude totale dont parlait les religieux ... Ce calme, cette douceur.
Et divisée par cette force qui la caractèrisait si souvent. Ce besoin de toujours lutter meme si la cause était perdue. Cette force de toujours se relever des pires moments de la vie. Et à coup sur, celui la en faisait bien parti.

Ultime effort, la demoiselle tape du pieds sur le sol sablonneux du lac. Legerement, mais assez pour intimer à son corps de remonter à la surface. Haletante, sa tête sort de l'eau et elle prend une grande inspiration, ouvrant petit à petit les yeux. Le soleil l'ébloui. Elle ne ressent plus la douleur, elle ne ressent plus cette souffrance. Son coeur est brisé en si petits morceaux qu'il est devenu incapable d'éprouver le moindre sentiment.

Meme la haine n'est pas au rendez vous. Juste cette envie de ne plus quitter cette foret. Plus de gens, plus de douleur, plus de contrainte. Juste elle et la nature. Effectuant quelques brasses, la demoiselle rejoint le bord du lac et s'allonge sur l'herbe toujours aussi nue comme un ver. Elle restera ainsi jusqu'à ce que le soleil se couche, fixant le ciel, cherchant des réponses ...

La nuit venant de tomber, elle se releva péniblement. Son corps lui faisant mal, les effets des dernières heures se faisant sentir. Elle récupéra ses quelques affaires puis reprit son chemin, s'éloignant peu à peu de ce lac pour trouver un coin plus tranquille. Un endroit ou personne ne penserait à la chercher, meme pas son fidèle Eozen ...

Au creux d'un arbre, après plusieurs heures de marche, elle s'asseya puis finit par s'endormir, sans pleurer cette fois, son corps étant devenu aussi sec que ces royaumes ou il ne pleut jamais. La couverture qu'Eozen lui avait apporté sur les épaules, elle ne ressentit presque pas le froid de cette nuit printanière.
Evenice06 a écrit:
Les heures passent, impossible, elle ne peut pas se concentrer sur ce qu'elle doit faire, la vision de sa filleule on ne sait où, en larmes certainement peut être morte sait on jamais !
Malgré la promesse faite à Pit, qui sait ce qui peut se passer dans la tête d'une enfant amoureuse et bafouée, déçue au plus haut point d'avoir fait confiance!

Elle torture son mouchoir de dentelle et tourne dans son bureau de Guérande sans fin.

C'est là qu'elle entend frapper discrètement à la porte.
Non, impensable de recevoir qui que ce soit avec le sourire là!


- Qu'est ce que c'est? Qu'on ne me dérange sous aucun prétexte, je suis sur un dossier important!

- C'est Perlin, Mame la Dussèche, il y a là les vassaux de M'sire le Duc, ils demandent à vous voir.


Vassaux de Pit?
Elle se précipite à la porte et l'ouvre violemment.


-Tu as bien dit les vassaux de mon Pit? Einigriv et Frimae?
Où sont ils? dépêche toi, allez dis vite? C'est pour Mae? Mais parle par Christos!


S'adresser à lui sur ce ton est tellement inhabituel pour Evenice qu'il reste bouche bée puis se secoue et répond

- J'pense qu'oui, Mame la Dussèche, j'pense qu'oui et ils sont au salon.

- J'y cours, allez passe devant et va faire préparer une collation pour eux par la cuisinière.


Elle manque trébucher tant sa hâte de voir Eini et Frim est grande et à peine arrivée dans le salon et les saluts brefs échangés elle questionne

- Avez vous des nouvelles de Mae? Savez vous si quelqu'un l'a vue?
J'enrage de ne pouvoir quitter mon poste de la mairie pour partir à sa recherche.

Pit me dit d'attendre mais c'est impossible, je ne peux pas rester sans savoir.

Puis je vous confier la mission de la retrouver? Je suis morte d'inquiétude.
Perlin et Pimpin viendront vous aider.. Dîtes oui, dîtes oui s'il vous plaît!


Elle leur prend les mains et les regarde avec des yeux implorants.
Einigriv a écrit:
Ils attendaient dans le salon, elle avait dépose une bise sur la joue de Frim pour le saluer mais un silence pesant régnait.
Juste cette question là :


Tu as eu des nouvelles de Mae toi ?


Assise dans un des fauteuils elle semblait revivre les évènements des semaines auparavant, bien qu’elle ait retrouvé son sourire et son teint bien plus lumineux que ces derniers temps. La brune ne pouvait s’empêcher de penser à sa Mae, sa toute petite bamie, sa boudeuse favorite qui murmurait à l’oreille des murs.
Elle posa son regard sur Frim debout au milieu du salon, attendant qu’Eve ou Pit arrivent.
Enfin la duchesse arriva, comme elle le pressentait morte d’inquiétude.
Elle la laissa parler, ne faisant qu’hocher la tête puis enfin pris la parole.


Ecoute j’ai eu des nouvelles de St Pol ils ne l’ont vu nulle part, ils sont inquiets mais ont organisé des recherches. Gaudevin est avec moi nous partons à sa recherche également, je te promets de tout faire pour la retrouver.


Un sourire qui se veut rassurant alors qu’Eini sent cette nausée incontrôlable la reprendre, imaginant Mae dans le même état que Rose.


De toute façon elle n’a pas pu aller très loin de Kastell Paol, vu que personne ne l’a vue en ville, il faudrait fouiller Brocéliande je pense.

Elle regarde Frim qui ne pipe mot.

Brocéliande ? Ça te dit à passer au peigne ? Un peu d’exercice te fera pas de mal, à rester dans ta grotte tu t’encroûtes mon ami….
Frimae a écrit:
arrivé à Guérande la matriarche dans tous ses états ,le contraire m'aurait étonné , la brunette de férel était arrivé ,Tout le monde était là pour la même chose .
Tu as eu des nouvelles de Mae toi ?
bé non aucunes nouvelles depuis quelques jours , c'est le Gibus qui ma dit quelle avait disparue , c'est donc vrai alors à voir la tète de la duchesse ^^

Et cette sempiternel phrase qui lui trottais dans la tète depuis la Turballe :j'aurais dû lui dire , j'aurais dû lui dire ....
Eini lui dresse un succin tableau de l'organisation des recherches , par ou prendre çà ? Nord , sud , ouest ,est ? pffffffffffff .

Brocéliande ? Ça te dit à passer au peigne ? Un peu d’exercice te fera pas de mal, à rester dans ta grotte tu t’encroûtes mon ami….
Allons y pour la forêt de brocéliande , elle doit être complètement perdu si elle est dans les bois surtout que la nuit tombe çà va être coton de la chercher la dedans .
Aller pas de bla bla mais du résultat !


Le frim se leva d'un coup d'un seul , regarda la duchesse : t'en fait pô Eve on va la ramener la petiote je sais pas quand mais on va la ramener .
zieutant la brunette de ferel qui était avachis dans le fauteuil ...
tu dis que je m'en croute mais toi tu va nous faire du lard à rester le cul collé au fauteuil , aller lève toi et marche bordéliou !
Et les vla partis direction Brocéliande ...


Dernière édition par Missanges le 23/7/2010, 12:47, édité 1 fois
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Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) Empty
MessageSujet: Re: Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote )   Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) Empty18/5/2010, 12:42

Vossler a écrit:
[Sur la route, entre le château et le forêt de Brocéliande]

Voss revenait du château des Broc', château où il avait reçu l' invitation d' un ami il y a un moment ... Tête en l' air qu' il peut être, il ne s' en rappelait plus, mais faute avouée à moitié pardonnée.
L' homme se rendait chez lui, sur sa monture à allure lente.
C' était une mine dépitée qui s' exprimait sur son visage, son moral n' était pas au beau fixe, d' autant plus que ça cogitait dans sa tête.
En effet, une amie très chère venait de s' évaporer dans la nature, du jour au lendemain; il demeurait sans nouvelles depuis ...

Le soleil était en train de se coucher, tandis que la lune elle, se dirigeait vers son apogée ...
Le jeune homme regarda le ciel un instant, sans songer à rien, laissant échapper un léger soupir en essayant se se persuader de ne pas se faire de mauvais sang et de se dire qu' elle était en lieu sûr ... qu' il s' agissait juste d' une simple partie de cache-cache ...

C' est en reprenant peu à peu ses esprit que le garçon s' enfonçait petit à petit dans la forêt, cette forêt dont on lui avait tant parlé. Ce havre de paix, à la fois calme et reposant ...


[Forêt de Brocéliande]


Il comprenait à présent ce qu' on lui avait raconté ...
Respirant un bon bol d' air pur et frais, ses yeux se réouvrirent, et, d' un air plus décidé, il tapa légèrement dans les flancs de son cheval de sorte à accélérer la cadence à la vue du ciel qui s' assombrissait de plus en plus ...

Il admirait le peu de paysage qu' il pouvait encore distinguer, noyé dans cette pénombre qui submergeait à présent la forêt.
Sur sa gauche, comme une sorte d' alignement d' arbres plus imposants les uns que les autres, ne sachant pas s' ils avaient poussé de la sorte par hasard ou bien si c' était une volonté de la nature.
Sur sa droite, un point d' eau, comme un semblant de début de lac. Le souci le repris ... la brunette lui avait parlé d' un lac la veille, d' aller nager ... Lequel, où cela ? Aucune idée ne lui vint à l' esprit, mais, comme par curiosité poussée, il ordonna à son destrier de faire un quart de tour sur la droite et de s' y rendre au galop.
Rien ..., il n' y avait rien; juste la lune qui brillait et que l' on pouvait apercevoir se refléter sur le doux manteau sombre du lac ...

Vossler eut un nouveau soupir, décidément elle était bien introuvable ...
Le froid commençait à parcourir la surface de son corp lui donnant une légère chair de poule. Il faisait nuit noire et son domicile était encore loin.
L' homme décida alors de se lancer à la recherche du matériel nécessaire pour pouvoir réaliser un feu et de dormir près du lac à la belle étoile ... histoire de se changer les idées et de profiter de cette nature incomparable ...
Guiyom a écrit:
[forêt de Brocéliande]

La nuit l'avait rattrapé plus vite qu'il ne s'y était attendu. La fatigue commençait aussi à faire son office, ainsi que la faim...Il était parti sans réfléchir, sans rien prévoir. Pas de provisions, pas de couverture pour la nuit autre que sa cape...le froid et la soif ne seraient pas les principaux soucis cependant, il était chaudement vêtu, et suivait son cour d'eau depuis un bon moment déjà...la faim serait un soucis en revanche, n'ayant pas vraiment le temps ni la priorité de chercher de quoi manger...Quant à l'envie...Il avait plus important à penser que chercher des baies en pleine nuit ou poser un collet...

Toujours aucun signe de Maewenn, pas plus que d'apaisement de son coté...
Ses gestes devenaient de moins en moins fluides, ses muscles durcît par l'effort et la fatigue ayant perdus leur souplesse...

Dans cette pénombre, il ne vit pas le cour d'eau serpenter, et marcha donc au milieu de celui-ci, glissant alors sur une pierre trempée qui s'offrit le plaisir de lui rappeler combien la terre pouvait être basse.

Il se fit rouler sur le coté, hurlant une dernière fois.


MAEWENN!

Avant de lentement rendre les armes et s'enfoncer dans un sommeil fort agité...
Henry_de_silly a écrit:
[Jour de la disparition, à l'extérieur de la ville de Saint-Pol]


La nuit était tombée.
J'avais organisé une première battue du coté des champs de KP, mais sans résultat.
La nuit était fraîche et toujours aucune trace de la princesse.


Emeric, rentre s'il te plait ne sait-on jamais peut-être est-elle rentrée ?
Puis prépare moi le courrier du jour, demain nous prendrons les mesures qui s'imposeront.
Pour le moment, je continue mes recherches, seul !


Continuer les recherches, c'est bien, mais que reste-t-il donc ?
Voss avait été voir la plage, j'ai passé personnellement les quartiers de la ville au peigne fin, nous venons de faire les champs ...


[J+1, à l'extérieur de la ville de Saint-Pol]


Le soleil venait à peine de se lever, mais moi j'étais déjà debout.
En réalité je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit !
trop d'émotions de stress, des images abominables n'ont cessé de circuler dans ma tête.
Bref, j'étais crevé, j'avais mal au dos, et j'étais toujours de mauvaise humeur, car j'allais rentrer bredouille ...


[J+1, Saint-Pol]


Les portes de la ville étaient à nouveau ouvertes.
J'en profitai pour y pénétrer mais toujours à vive allure.
Arrivé chez moi, juste le temps de me prendre un bain, et je repartais, direction le bureau de la comm ...


[J+1, Bureau d'Henry Saint-Pol]

Pas le temps de m'occuper de la paperasse administrative.
Pas aujourd'hui !
Je souris tout de même à la vue de mon bureau parfaitement rangé !
Heureusement que je ne suis pas à l'office des communiquant ... je n'y retrouverais plus rien après la pagaille que j'y ai laissé !!!
Bon bref tant mieux cela me permettra d'aller d'autant plus vite.

Paf un parchemin .... une plume, de l'encre .... et voila !

Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) 1005140510181066846029992

Emeric, tu feras l'annonce officielle en place publique, moi je m'organise.
Recrute un maximum de monde, cette affaire est prioritaire !
Vas, je compte sur toi !!
Einigriv a écrit:
Départ donc le soir même ; après une longue concertation et sortie de diverses plans de Brocéliande, ils avaient décidé avec le Frim que se séparer, c’était mieux pour couvrir plus de terrain.
Concertation qui mine de rien mine de fusain avait pris son temps. Ils partirent donc groupé avec Perlin Gaudevin et Pimpim. Il avait été décidé qu’Eini resterait avec son garde seule et que Frim prendrait Perlin et Pimpim avec lui, vu qu’il arpenterait une plus grande partie de la forêt.
Bah oui, c’est ça quand on est grand et fort on est courtois de toute façon avec la brune, le choix n’était pas vraiment laissé.
A l’orée de la forêt, ils se séparèrent donc, et Gaudevin et sa brune de maîtresse s’enfoncèrent dans la forêt où la lumière se faisait moindre.
Eini détestait les forêts, elle ne les aimait que quand elle atteignait un état second de profond délire, où elle épousait des buissons, mais en réalité elle les haïssait. Pourquoi ? Pour les loups pardi ! Elle en avait une peur bleue qu’elle essayait de cacher au mieux et quoi de plus facile pour cacher sa peur que blablater avec le pauvre Gaudevin, qui devait avoir la tête comme un seau.


Mais madame a perdu la raison cette fois…
Non pas du tout.
Ah si ! Se rend-elle compte des conséquences ?
Si vous saviez ce que je m’en carre des conséquences Gaudevin… Vous êtes jaloux parce que ça veut dire que..
MEUH non ! Pas du tout je ne faisais cela que pour divertir madame, et puis…
Chut !


Elle leva une main en signe de : « tais toi tu me saoules » au garde. Elle tendit l’oreille et entendit le bruit d’une rivière, caressant le museau de son cheval elle murmura : oui nous y allons, je sais que la route a été longue même pour moi…
Elle fit alors signe à Gaudevin de la suivre sans plus rien ajouter sauf que lui n’en avait pas décidé ainsi.


Madame, ne peut pas dire qu’elle n’aimait pas nos parties de petits chevaux ?
Je n’ai jamais dit cela…
Je ne la croirais pas de toute façon.
Et pourquoi cela ?
Son enthousiasme était bien trop grand !
Vous savez Gaudevin les femmes savent faire semblant…
Je ne crois pas et là, j’en suis sur !
Si vous le pensez.


La brune se tut et amena son canasson à boire au bord de la rivière. Ils avaient galopé toute la nuit, puis marché dans cette satanée forêt des heures durant. La dame de Ferel commençait à sentir les effets de la fatigue et décida qu’ils s’arrêteraient là un moment, de tout façon ils n’avaient trouvé aucune piste de Mae.

Gaudevin au lieu de raconter des âneries allez donc cherchez du bois sec pour un feu…
Bien madame.


Et le garde partit, pendant qu’elle se mouilla le visage de l’eau fraîche de la rivière. Elle n’était pas dans son assiette la brune, cette disparition, un combat qui allait faire rage dans les jours à venir, une envie de clairière au calme un moment, elle ferma les yeux un moment et sourit.
En les rouvrant, elle vit en face, de l’autre coté de la rive, une forme humaine allongée au bord de l’eau.
Ni une ni deux, elle traversa la rivière, glacée par l’eau qui s’immisçait entre ses cuisses et jusqu’en son bas ventre, ne se précipitant pourtant pas.
Elle approcha du corps qui était face contre terre, un homme. Elle le retourna dans un grand effort, purée qu’il était lourd, et hoqueta de surprise en voyant le visage du fils Bleizh blafard.


Oh purée ! Manquais plus que ça !
YOM !


Pas de réaction, elle lui colla une gifle. Toujours rien, elle approcha son oreille de ses lèvres pour entendre un léger souffle qui s’en échappait.

Bien, au moins tu es encore parmi nous.


Elle se dirigea dans la rivière et imbiba un de ses pans de jupes. Elle plaça la tête de Yom sur ses genoux, et lui fit couler l’eau sur le visage et entre les lèvres avant de hurler au milieu de nulle part.


Gaudevin ! Ramenez vot’ séant par là ! et qu’ ça saute !
Frimae a écrit:
le frim avec perlin et pimpim , la fine équipe en recherche en tout genre ,bé oui le perlin fidèle serviteur de Guérande qui ne se déplace jamais sans une besace remplis de boustifailles comme çà si nous la retrouvons on aurait de quoi la requinquer un brin ....Le pimpim qui à un bol du tonnerre pour nous trouver de tout , bé avec çà on est parés pour affronter cette forèt de nuit ...

Messieurs allumés les falots je vous prie , distance entre nous six cent centibiniou pas un de moins pas un de plus ! aller exécution !
Et rappelez vous de regarder ou vous mettez les pieds , parcourir une forêt de nuit c'est piègeux ....

En avant marche ! et regardez bien dans les buissons et si possible sans y mettre le feu il manquerait plus que çà tien ....

Au loin on pouvait entendre la brunette de ferel hurlé ; bon ben si elle hurle c'est que tout va bien de son coté ....
Vous croyez quelle la trouvée ?
Meuh non je pense que c'est ce pauvre Gaudevin qui se fait houspiller une fois de plus !

ah c'est bien ce que je me disait aussi ^^ il a pô chance ce gaudevin mine de rien d'etre au service de cette dame ...
Dit donc messieurs on est pas la pour refaire le monde hein alors on s'active et on cherche nanmého !

Mais dans quel état je vais la retrouver , mais dans quel état et si ... et si elle ... et si elle était ... nannnnnnn enlève toi çà de la tète de suite , elle va bien elle doit être juste caché dans une entrée de grotte ou quelque chose comme çà ...arffffff j'aurais dû lui dire , j'aurais dû lui dire ....

La fine équipe arrive près de la rivière , les deux serviteurs se retournèrent vers le frim ....

Aller zou à, poils messieurs !!
Hein ?????
euh monsieur à perdu la raison ou quoi ?
Nan nan nan j'ai dis à poils ! exécution !
Grumpffffffff gné mais cestpapotibe çà grumpfffffff !
ah non ! je ne le ferais pô je vais attraper la mort et par les temps qui cours pô facile de trouver un médicastre donc non je n'irai pô !
Comment çà vous n'irez pas ? rebellion Perlin ? enfin vous avez raison mais vous pouvez quand même foutre vos guibole à la flotte et vous allez me remonter la rivière comme çà !et ce n'est pas négociable!

les deux bougres sans trop rechigner s'exécutèrent .
Pendant de longues heures les recherches restaient vaines , mais ou est elle ?le frim était de plus en plus inquiet ne laissant rien paraitre aux deux autres il ordonna de continuer les recherches ...
Guiyom a écrit:
Une sensation de presque vol...voilà ce qu'il ressentit alors qu'en réalité, on l'avait juste retourné, avant de lui poser la tête sur des genoux.
"Suis je mort?" fut la première question qui lui traversa l'esprit...
Une sensation de froid aussi..."Devrait pas faire chaud normalement en enfer?"
Il sentait ses soucis lointains...des voix lointaines...
"C'est reposant la mort...C'est là que j'ai envoyé tant de personnes?"
Il planait le Yom...son esprit tourmenté semblait enfin relâcher son fardeau.
Semblait...car malheureusement pour lui ça n'allait pas durer, quand il commença à comprendre qu'une des voix lui était presque familière...
"Suis-je entrain de revoir ma vie?" pensa-t-il
"C'est la voix d'Einigriv...quand je devais la retrouver en forêt...qui était là déjà?...M'man...Zigo...Anthoyne...et...'sais plus...sans importance..."

Tout à coup la voix se fut plus urgente, plus insistante, plus forte, et une vive douleurs à ses oreilles, les tympans plus précisément lui fit entrouvrir les yeux...


Un ange...

Il referma les yeux...Einigriv était un ange...il souri intérieurement, se rappelant comment il l'avait retrouvé ce jour là dans la forêt...
"Einigriv, un ange...nan...pas morte Einigriv...M'man l'aurait dit...l'aurait pleuré...Einigriv pas ange...pas possible...mais donc?"

Il rouvrit les yeux, prenant conscience du froid qui lui engourdissait les membres, de la faim qui lui tenaillait l'estomac...et qu'il avait le visage mouillé et parvint à murmurer trois mots.


Dame de Ferel?
Einigriv a écrit:
Elle-même ! répondit la brune avec un enthousiasme certains.

Elle ne put s’empêcher de sourire, au moins Yom était revenu parmi les vivants. Parce qu’il n’y aurait plus manqué qu’elle ramène à sa rousse un fils dans un bien piteux état.
C’était bien du Eini tout cracher ça : partir à la recherche d’une personne et tomber fortuitement sur une autre…
Yom commençait à bouger.


Non non non, tu ne bouges pas, tu restes là et ce n’est pas négociable !

Avec une voix qui se veut hachement autoritaire, en totale contraste avec l’absence toujours effective du garde.


Tu m’expliques ce que tu fais là, allongé près de la flotte dans les vapes ?


Elle le regarda droit dans les yeux pour vérifier, qu’il n’aurait pas absorbé quelques substances dont sa mère et elle étaient friandes. Non pas le moindre voile dans ce regard, juste de la fatigue.
La brune se retourna et se remit à hurler :


Gaudevin ! Bordel ! Vous faites quoi ?? Du tricot ?

Et au loin on put entendre :

Non ! j’arrriiiivvvveuhhhh ! Mais je sais pas comment passer sans me mouiller !


Tu vois Yom, les domestiques c’est plus ce que c’était faut toujours gueuler pour avoir ce qu’on veut tsss…

Je vous préviens que si c’est moi qui viens vous chercher, c’est pas de l’eau qui faudra avoir peur !

Elle reprit tout à coup une voix douce :


Bien Yom, si mon garde décide à se ramener je vais te faire boire un breuvage qui te fera du bien, tiens toi tranquille d’ici là, on va rester ici un moment tu pourras te réchauffer près d’un bon feu, et manger quelque chose. De toute façon je ne te laisserais pas bouger…
Et bien dirait on que je m’acquitte de ma dette de ma dernière ballade en forêt
– léger sourire- sauf que toi tu as le bon goût de garder tes vêtements.

Eini grimaça légèrement quand Gaudevin arriva enfin.

Ah bah c’est pas trop ‘cor heureux que je me faisais pas dévorer !
Pas de risque, même les loups ont peur de madame…
Tssss… perdez rien pour attendre, allumez donc le feu.

Elle fouilla dans sa besace et en sortit une petite fiole.

Tiens bois ça n’aies crainte, ça va te faire du bien…
Guiyom a écrit:
[toujours dans la forêt]

Des voix, des cris, d'autres douleurs aux oreilles, et une migraine naissante...

Il essaie de bouger la tête, voir un peu ce qui se passe autour de lui...
"tient, l'est pas seule en forêt ce coup-ci...Domestique...quel drôle de nom pour un monsieur...pis s'fait crier dessus par Eini...à moins que ce soit moi qui m'fait crier dessus...ça serait bien de le savoir..."


...on va rester ici un moment tu pourras te réchauffer près d’un bon feu, et manger quelque chose...

"moment...rester...manger...feu...gnéh pas possible ça...faut retrouver...retrouver qui déjà...Einigriv? nan ça c'était la dernière fois...faut re trouver quelqu'un...important...importante personne...peur et douleur..."

L'eut pas le temps de finir sa méditation l'idiot du village (bah oui il a pas l'air fin là...) qu'on lui agitait une fiole devant la figure...


"nan...pas bon...boisson de m'man..."
il eut pas le temps de finir, la fiole avait finit dans son bec, et le contenu dans son gosier...


une quinte de toux plus tard...


Dame de Ferel...que faites vous là...suis où...pourquoi ça ressemble à une....


"forêt?" Petit flashback du domestique qu'il avait secoué à Ploermel pour savoir où il pouvait bien chercher Mae....


Mae? où est Mae?
Henry_de_silly a écrit:
[A l'orée de la Forêt de Brocéliande]

Le paysage avait changé, une marrée humaine était venu au rendez vous !
Des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, tous étaient venus prêter main forte.
On dû donc distribuer des torches pour les cas ou il ferait trop sombre.

Merci d'être là, merci d'être venus !
Maintenant nous n'allons plus traîner, et nous allons démarrer les recherches !
Je veux tout le monde en une longue ligne qui suive l'horizon !
Maintenant, gardez une distance raisonnable entre vous,
Ne vous perdez pas et fouillez bien les moindre recoin de la forêt.
Vous entendrez le son du cor, vous signifier que la battue est finie.

En avant toute !!!!



Ça y est le mouvement fut lancé.
C'est dans une cadence très régulière, pour ne pas dire militaire,
que toutes ses personnes avançaient.
Les premiers mètres dans la forêt de Brocéliande se fit sans mal,
mais au fur et à mesure qu'on avançait, on s'engageait dans les ténèbres ...

Organiser une battue en forêt avait quelque chose de sinistre,
le noir, le son des branches qui craquent sous les pieds
(un son qui ne se différencie pas de celui des os qu'on écrase),
les bruits des animaux, le murmure du vent entre les arbres ...
Et puis ce sentiment d'être observé de partout ...

Mais qu'importe, malgré les croyances populaires,
malgré la peur qui tenait les plus jeunes au ventre, ils étaient là.
Mais comment faire ?
Comment la retrouver dans cette immensité ?
Une seule solution : l'appeler
Mais les consignes étaient claires, pour éviter une cacophonie infecte,
tout le monde devait crier ensemble.
Cela permettait d'avoir une voix plus puissante
et surtout ça permettrait de l'entendre si jamais elle devait répondre ...


Maewennnnnnn !!! Maewennnnn !!!
--Pimpin a écrit:
Pas moyen de discuter avec le Seigneur de La Turballe, il avait eu beau faire des yeux implorants à son chef, le grand Perlin, mais rien à faire, ils avaient dû s'exécuter tous les deux et se déshabiller pour se mettre à l'eau et remonter la rivière.

Il pestait tout ce qu'il savait, lui qui ne prenait un bain qu'une fois par trimestre, c'était pas encore le jour, ça allait décaler ses visites à l'Etalage de Fouz'les miches, la maison des dames.

Il n'était pas très sûr du nom, mais il souriait en pensant à Fifi et à toutes les autres, mais la Fifi, faut dire qu'elle avait une sacrée classe et puis douce douce douce!

N'empêche que là, l'eau froide n'était pas propice à ce genre de pensées et qu'il pestait contre la petite qui avait disparu.


- Dis, Chef Perlin, t'crois qu'on va pataugeasser 'core long? J'sens plus mes pieds!
Y a pas plus d'M'selle Mae qu'd'barbe au menton du p'tit mioche d'la Zoé ici!

- Tais toi et avance, t'as signé, t'obéis et picétou!
L'Seigneur, y sait c'qui fait! T'auras d'quoi boire pus qu'i'n'faut si on la retrouv'les premiers!


Mots magiques pour Pimpin! Il sent toujours le froid de l'eau mais il ne dit plus rien et sifflote même.

Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote ) 100502101014906923
Un garde parmi tant d'autres sous les ordres de Perlin
Aricie a écrit:
[Tréguier]


Elle aurait pu espérer une sortie de retraite peinarde, oui elle aurait vraiment pu. D'ailleurs au début, tout était paisible. Elle avait posé un pied dehors, et à part cette fâcheuse pluie, tout allait bien. Seulement au deuxième pied posé, Boris se jeta littéralement sur elle.

Demoiselle! Vous allez être en colère, ou triste. Sûrement les deux. Alors respirez un bon coup.

Euh...

Votre soeurette a disparu, ils ne parlent que de ça à Kastell Paol.

...

Ils sont à sa recherche.


Avez vous une lettre pour moi? un mot? Quelque chose de sa part?

Non.

Il la regarda embêté, effectivement il n'avait rien du tout. Et encore, s'il n'avait pas trainé à KP durant l'absence de sa maitresse, il n'aurait été au courant de rien.

Bien, et comment se passent les préparatifs? J'aimerais pouvoir partir prochainement.

Alors là, pour le coup, il en resta bouche bée. Il avait tout imaginé, mais un tel calme, un tel désintérêt, jamais il n'aurait pu y croire. D'habitude, lorsqu'il s'agissait de la dame de Ploërmel, elle n'avait pas ce genre de réaction.

Quand ils la retrouveront, fais le moi savoir. Si j'attends qu'elle m'envoie des nouvelles ou que quelqu'un m'en donne, j'aurais le temps de me marier.

Ceci dit vous n'allez pas tarder... enfin bon...

Elle était vexée, la voilà la raison de son calme. Blessée de ne pas avoir été prévenue plus tôt. La jeune femme elle, bien loin d'essayer de deviner les ressentiments de son slave, ne dit plus un seul mot de la journée.
Einigriv a écrit:
[Dans Brocéliande]

Mae a disparu oui, mais ce n’est pas dans un état pareil que tu vas être efficace dans tes recherches, et de toute façon je ne te laisse pas le choix.
Yom arrête de bouger, tu n’es pas en état de reprendre les recherches encore…
Ne t’en fais pas nous sommes nombreux à chercher je te promets qu’on reprendra des que tu seras un peu mieux, et que tu seras sec aussi…


Gaudevin avait enfin allumé le feu, et déjà sa chaleur la réchauffait c’est qu’il faisait pas chaud pour un mois de mai, pis les pans de sa robe étaient trempés, mais ce n’était rien par rapport à Yom qui était entièrement trippé.
Elle hésita un instant sur ce qu’il fallait faire, ça pourrait être mal pris, mais bon avait elle vraiment le choix là ? Non.
Elle se leva donc posant la tête de Yom sur le sol, et entreprit de lui ôter ses vêtements pour qu’il sèche. Certes, il n’était pas vraiment d’accord mais avec ce qu’elle venait de lui faire boire, il ne pouvait pas lutter.


On va faire sécher tout ça près du feu et toi avec hein, après un petit truc à manger pis on repart à la recherche de Mae, je te l’assure.

Elle le ménageait le Bleizh, en fait elle pensait qu'il était bien incapable de reprendre les recherches, mais comment lui dire sans le vexer? et puis au risque de devoir lui courir après dans la forêt? ah non hein! marre de courir! Alors valait mieux lui dire ce qu'il souhaitait, une sorte de mensonge par omission.
Le Yom donc complètement à poil dans Brocéliande, et la brune léger sourire aux lèvres, se disant que c’était là un prêter pour un rendu, de leur dernière rencontre en forêt. Elle ôta sa cape qui n’était certes pas assez grande pour lui, et lui recouvrit les épaule avec.

Marrant le retournement de situation je trouve…

Gaudevin s’approcha yeux écarquillés.


Mais enfin madame que faites vous ?
Ben fallait bien le faire sécher l’est trempé !
Ah oui… madame aussi est trempée…
Non mais oh Gaudevin, n’y comptez même pas ! Je sécherais avec mes vêtements c’est tout !
Guiyom a écrit:
...qu’on reprendra des que tu seras un peu mieux, et que tu seras sec aussi…

"Nan...pas possible cet ordre de priorité...pas possible..."
il voulu prendre appui sur son bras pour se lever...mais celui si se montra incapable de fournir l'effort souhaité...
Dans la seconde qui suivit cette vaine tentative de résistance, sa tête avait quitté le confort des jambes d'Einigriv pour la moiteur du sol couvert d'humus...et voyait ces vêtements l'abandonner...


Einigriv, qu'est ce que tu...?


Quelques froncements de sourcils plus tard, et autres futiles tentatives d'oppositions, l'blondinet barbu finissait nu comme au jour de sa naissance.


On va faire sécher tout ça près du feu et toi avec hein, après un petit truc à manger pis on repart à la recherche de Mae, je te l’assure.

Une vingtaine de minute. Pas une de plus, après je reprend la route, que cela plaise ou non.


Il parvint à se redresser à la fin de ces quelques mots..."Une première victoire" songea-t-il, avant de recevoir une cape sur les épaules.

Marrant le retournement de situation je trouve…


Il pointa un regard glacial vers Einigriv

Je m'en serais bien passé.

avant de soupirer et de reprendre, esquissant ce qui devait ressembler à un sourire

Mais oui...je suppose qu'on pourra bien en rire lorsque tout cela aura été réglé...

Un nouveau voile d'inquiétude passa dans son regard.
"Quand tout cela sera réglé...et une fois Maewenn retrouvée....je fais quoi?..."
Ni la France, ni la Bretagne...marmonna-t-il

Un regard vers le nouvel arrivant, qui semblait être au service d'Einigriv

Elle me fait perdre un temps précieux, et toi, que regardes tu?
Vossler a écrit:
Le jour était déjà levé depuis un moment, quelques rayons de soleil venaient s' écraser près du lac ... Et Vossler dormait encore, étrangement que cela puisse paraître d' ailleurs, peut-être une fatigue importante.
Bref, il dormait à poings fermés, quand un son, au début à peine audible, puis de plus en plus strident venait se répéter dans sa tête. Plutôt désagréable comme son, qui, déjà bien présent dans son subconscient venait le tirer du monde des rêves. Qui était le malheureux qui osait le réveiller ?!

Citation :


Maewennnnnnn !!! Maewennnnn !!!

Le jeune homme ouvra brusquement les yeux, puis se redressa pour se mettre assis, pataugea dans la terre avec de brefs coups de pieds consécutifs sur sol de sorte à se déplacer en arrière; il fit en suite un dernier bond pour se relever complètement et un cri sortit de sa bouche :


Aaaaaaaaaah !!
(On applaudit l' originalité ...)

Voss se frotta les yeux, puis les écarquilla ... dans le doute il répéta la même opération, puis réalisant qu' il ne rêvait plus, analysa la situation.
Devant lui, un homme de petite taille, dégarni sur le dessus du crâne, qui plus est devait être bien nourri par sa bonne femme à la vue de son ventre bien bedonnant et avec un flambeau rougeoyant dans la main. Pour couronner le tout, il se permettait de ne pas lui prêter attention et de continuer de faire son gusse gueulard ...

Pendant un instant, les yeux rouges de colère, Vossler regarda en l' air en respirant un bon coup, puis ne pouvant se contenir, décida de lui rendre la monnaie de sa pièce :


-Non mais bordel de m.... ! C' est pas bientôt finit tout se boucan oui ?!
Bon sang y en a qui dooooorment ici ! Mon feu il se voie pas assez ?!


Le gueulard lui répondant ... :

-Ben non m' sieur. V' la qu' il s' voit plus vot' foutu feu là !

Voss zieutant le feu qui rendait l' âme ... :

-Elles brillent pas assez les braises ?! Bon d' accord passons pour le feu, ça vous vient pas à l' idée que quelqu' un puisse rester pioncer à la belle étoile ?!

-Mon bon monsieur, v' la t' il pas qu' c' est à moi qu' il faille y répondre. Allez donc chercher explications avec m' sire Henry tiens !


Le jeune homme d' un air étonné ... :

-Qua ?! Henry ? Henry de Silly ?! Il est là aussi lui ?


-Oui môsieur ! V' la qu' il va pas tarder à montrer l' bout d' son nez d' ailleurs.


-Hmmm ... d' accord, d' accord ! Parfait mon brave, ne vous éloignez pas du temps qu' il arrive je vous prie compris ? J' ai à lui parler.


L' homme sortit une flasque de prune d' une de ses poches en guise de récompense pour le criard.
Puis en se grattant la barbe, il se demandait ce que ce semblant de compagnie pouvait bien foutre ici ! Lui qui avait décidé de faire ses recherches de son côté, c' était pas gagné ...
Henry_de_silly a écrit:
Allons allons, qu'est ce que tout ce remue-ménage ???
Tiens, Voss ?
Je suis désolé, je ne t'avais pas encore vu depuis le départ de Saint-Pol, tu penses bien que je t'aurais salué bien avant !


Un petit moment de réflexion ...
Il est là, mais il n'est pas parti avec nous ...
Comment est il donc arrivé alors ?


Mais d'où viens tu si tu n'es pas parti avec nous ?
Et surtout que fais tu seul en forêt à cette heure-ci ?
Nous sommes partis à la recherche de Mae, veux tu te joindre a nous ?


Ça m'arrangerait drôlement bien qu'il nous rejoigne !
D'une part, la forêt est grande,
D'autre part, connaissant sa méticulosité, je lui accorde une confiance totale.
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Destruction enclenchée ( 12 mai 1458 ) ( Gargote )
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