RP Principal (gargote bretonne)

Sujet: RP Principal (gargote bretonne) 11/11/2008, 02:57

du 10 novembre 2008 au 22 janvier 2009

--Le_fossoyeur_de_st_pol a écrit:: RP ouvert à tous. Placé sur la gargote car il va évoquer un périple à travers la Bretagne. Chaque ville sera concernée. Pour y participer, il est préférable de me contacter par mp car une trame existe. Après, libre cours à votre imagination. Merci.

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Prologue

Cimetière de Saint-Pol

En ce jour de novembre, un vent mauvais sifflait tel un diablotin entre les tombes du cimetière de Saint-Pol-de-Léon. L'astre solaire semblait ne pas s'être vraiment décidé à venir éclairer réellement le village. Une pénombre inquiétante étalait ses bras infinis sur la plaine kastell paolaine.
Les plus célèbres noms qui avaient fait l'histoire du village avaient été gravés là.

1-Vampirelo 5-Bandor 8- Giriok 9- Arkhan 10- Fitzroy 11- Soba 11- Clemen73 18-Py 19-DOp 20- Lloegyr 21- Tarrha 22-Liig 25- Syrinx
26 Drisdan 27- Cedrine et Lashooteuse 36-Darksaussice 37-Gwendar 38-Cyrky 39-Wazar 40- Stèle de Lhotse 41- Stèle du Chevalier Yahndrev

Un vieillard muni d'une pelle et d'une gourde jaugeait ses compagnes de pierre et de marbre d'un oeil avisé.

hé beh ! Y'en a t'y du monde là d'dans ! Va bientôt falloir agrandir tout ça ! En attendant, j'ai mon gosier qui m' chatouille que j'en suis tout desséché !

Et le gardien du cimetière, ouvrit sa gourde et parvint à porter le goulot de celle-ci entre ses lèvres, enfouies sous sa barbe blanche broussailleuse.
Il inclina le récipient avant d'en vider intégralement le contenu, finit en humectant lentement sa bouche une dernière fois du délicat breuvage et dit tout haut :

Hé, v'là que ma gourde est vide ! Il va falloir que j'aille au ravitaillement, autrement, je tiendrai pas la journée, mé !

Il se dirigea alors à l'extrême nord-ouest du cimetière, le secteur des nobles, s'accroupit devant une tombe et entreprit d’en desceller la pierre qui en cachait l'ouverture. Il était évident que ce n'était pas la première fois qu'il procédait ainsi ici même car les jointures entre la pierre et le caveau n'étaient point trop envahies par la mousse. Une fois ce travail achevé (il lui avait suffi de laisser l'espace suffisant pour y faire entrer son bras), le vieil homme entreprit avec sa main de trouver l'objet de son labeur. Suant, s'éreintant, jurant, il en fut quitte pour ressortir son membre crasseux de terre et bredouille.

ça alors, plus une goutte de PrunàVampi ! J'aurai t-il épuisé la réserve de feu Papy Vampi en un peu plus d'un an ?

Car c'était bien cela que cherchait le pauvre ivrogne, à présent hébété, un liquide unique en Bretagne et en ce bas-monde, conçu par un habitant de renom, Vampirelo, qui l'avait distillé année après année et en avait fait profité ses amis de Saint-pol-de-Léon et des quatre coins de la Bretagne ! Mais décédé en octobre de l'année précédente, "Papy Vampi" comme l'appelait affectueusement les villageois, n'avait semble-t-il laissé les secrets de sa distilerie à personne ...

C'est alors qu'un voile noir couvrit brusquement le ciel Saint-politain, un sourd grondement se fit entendre, comme une menace latente. Et l'âme même du village semblait en cet instant précis s'en être allé on ne sait où, au moment où le dernières gouttes de PrunàVampi s'étaient dissipées dans l'estomac d'un pauvre bougre, gardien et fossoyeur de cimetière ...

Celui-ci n'entendit pas immédiatement le pas léger d'une petite fille chantonnant entre les tombes ...

Maewenn a écrit:: Un après midi de novembre, le vent froid de l'automne caressait ses bouclettes brunes, l'enfant avait encore échappée à la vigilance de ses parents. Inconsciemment, Maewenn qui pourtant d'habitude se dirigeait machinalement vers les tavernes saint politaines, marchait vers un endroit encore inconnu pour elle ... Le cimetière de Kastell Paol.

Elle gambadait entre les tombes en chantonnant. Maewenn s'arretait devant quelques tombes, relevant les fleurs qui étaient la pour égayer un peu l'endroit et que le vent mauvais avait fait tomber.

Soudain un voile sombre apparu dans le ciel. La noirceur s'était abattue sur le cimetière. Maewenn frissonna mais continua a chantonner comme pour se donner la force de continuer sa visite. Elle marchait ou sautillait plutot quant au détour d'une tombe, elle heurta quelque chose. Quelque chose de grand et de dur ... ou plutot quelqu'un.

L'enfant releva sa tete et vit un homme, l'air un peu bourru et non chalant. Pourtant, la petite ne se démonta et entama la conversation en lui faisant une petite révérence comme maman le lui avait apprit.

Bonjour M'sieur, dis t'es qui toi ?

--Le_fossoyeur_de_st_pol a écrit:: Le fossoyeur ne s'était pas encore remis de sa triste découverte de l'absence de PrunàVampi. Il répétait en bégayant, assis sur la tombe de Vampirelo, le visage entre les mains :

Plus eun' goutt', c'est la fin, c'est la fin, plus eun' goutt', la fin ...

C''est alors qu'il fut sans violence heurté par un étrange animal... Du moins, le pensait-il, un ragondin ? Un corbeau un peu myope ? C'est finalement en levant la tête que, devant ses yeux embués de larmes et d'alcool, le vieillard vit apparaître le doux visage d'une enfant, à peine plus haute qu'une bonbonne de chouchen. Et une petite voix, qui lui dit :

Bonjour M'sieur, dis t'es qui toi ?

Tout à sa surprise, le vieil homme se leva devant cette petite fille qui tout en posant cette question faisait une révérence étudiée. Il grommela finalement en guise de réponse :

Bé, j'suis le Fossoyeur, c'ti qui garde les pauvres âmes de c' lieu. Et té, qu'est-ce que tu fais là, petiote ?

Maewenn a écrit:: Maewenn regarda l'homme en dodelinant de la tete. *Nannnn il saura pas que je me suis échappée, je dirais rien du tout *... pensa t elle.

Elle esquissa un sourire angélique en se présenta, un peu surprise que l'homme ne la connaisse pas, évitant consciemment de répondre à sa question.

Je suis Maewenn BAMie de Brignac, fille du Grand BAMi et du Grain de sel de Bretagne.

Puis elle l'abreuva de questions, n'étais ce pas la le propre des enfants ? Et malgré son jeune age, la mini BAMie n'était pas en reste sur ce plan la, il faut bien l'avouer.

Pourquoi tu gardes leurs ames m'sieur, parce que Kurios, il m'a dit que quand on était mourru on allait au ciel alors y'a plus personne ici sauf si ils ont été méchants quand ils étaient pas mourru mais alors faudrait pas s'en occuper, parce que les méchants bah faut les laisser dans leur coin qu'il dit Bahia, faut pas les écouter parce que ils sont la que pour faire du mal aux gens ...

Elle continuait à palabrer, abreuvant le pauvre fossoyeur de parole à défaut de prunavampi ...

--Le_fossoyeur_de_st_pol a écrit:: Le ciel semblait toujours plus sombre, le grondement était de moins en moins sourd, le vent soufflait à présent comme un beau diable.

Le Fossoyeur allait de surprise en surprise. la petite avait décliné son identité et il s'en voulait à présent de n'avoir reconnu en cette charmante demoiselle le caractère bien trempé (ou plutôt imbibé le concernant) de son père le Grand BAMI Ahdouais, et le charme de sa mère Mirwen la Baronne de Brignac, qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer puisqu'il avait en d'autres temps fait érigé pour son compte une stèle en l'hommage de son précédent mari, Lhotse Shar, décédé en des circonstances que chacun taisait à présent.

Tout en tenant cette réflexion, le vieil homme constata que la petite BAMIE était aussi volubile que sa mère, mais il était bien en mal d'écouter le moulin à paroles qui s'exprimait devant lui à présent, et se contenta de sursauter quand celle-ci évoqua le nom de Kurios. Le Diacre de Saint-Pol, en voyage à Rennes, n'aurait sans doute pas apprécié qu'une toute petite enfant se trouve ainsi seule, en cette fin d'après-midi dans le cimetière du village, d'autant plus si du sang bleu coulait dans ses veines.

Mais, Mam'zelle la Baronne, S'cusez mon impertinence mais il faudrait que vous rentriez car vos parents vont sûrement s'inquiéter. surtout avec le drôle de temps qui fait ce soir, peut-être , ils sont déjà à vot' rech ...

Le gardien du cimetière ne termina pas sa phrase. Une étrange lueur venait à présent de rompre la pénombre et il en était tout aveuglé.

Maewenn a écrit:: Mais, Mam'zelle la Baronne, S'cusez mon impertinence mais il faudrait que vous rentriez car vos parents vont sûrement s'inquiéter. surtout avec le drôle de temps qui fait ce soir, peut-être , ils sont déjà à vot' rech ...

Maewenn trouvait ce monsieur vraiment très drole ...ses parents s'inquiéter pour elle ... Son tonton Bahia surement, Kurios aussi mais ses parents. Son père, elle ne l'avait pas revu depuis bien longtemps et ses souvenirs s'effacaient chaque jour un peu plus. Quant à sa mère, elle avait réapparue récemment dans sa vie et la mère et la fille apprenaient a se connaitre petit à petit.

L'enfant était perdu dans ses pensées quand l'homme d'un coup se stoppa. Maewenn vit une magnifique lueur apparaitre. Elle ne pouvait pas la quitter des yeux malgré la puissance de la lumière.

--Papyvampi a écrit:: Cette lueur, le fossoyeur ne l'avait jamais vue de sa vie. Elle était étrange, anormale, presque divine. Une silhouette semblait se dessiner, se rapprochant lentement.
La démarche était légère, comme si aucun poids ne pesait sur les épaules.
Il n'était plus qu'à quelques mètres de la jeune fille et du gardien, et ce dernier reconnu alors clairement le visage et le grand sourire. Il s'agissait de feu Papy Vampi. Complètement sous le choc, il tomba dans les pommes.
Maewenn était pour sa part subjuguée par le sourire et la gentillesse qui se dégageait de cet homme.

Il s'approcha d'elle et lui dit d'une voix douce :

Bonsoir Maewenn,
J'aimerai que tu portes un message aux Saint Politains pour moi.

La jeune fille était tellement sous l'emprise de cette personne qui se présentait devant elle qu'elle ne put dire un mot, elle qui pourtant d'habitude n'y manquait pas. Elle écoutait attentivement.

Je suis Vampirelo. Tu as peut être entendu mon nom, mais plus encore celui de ma prune, la prunavampi. Or, c'est cette dernière qui me fait revenir ici. Plus une goutte n'est disponible sur cette bonne vieille terre, au plus grand malheur de nombre de personnes qui t'entourent.

Plus une goutte, si ce n'est dans un tonnelet qui jamais ne se vide que j'ai caché lors de mes différents voyages.

Retiens bien ce que je vais te dire ma petite, car tu devras le répéter fidèlement.

Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

Cette dernière phrase resta en suspens. Et tendis que Vampi étalait son plus grand sourire, la lueur se fit plus intense et éblouis la jeune fille. Elle plissa les yeux pour se protéger, et quand elle les rouvrit, le vieillard avait disparu, en même temps que la lueur.

Maewenn a écrit:: La lueur s'intensifia et une forme se fit de plus en plus net. Un homme, un homme au regard bienveillant et au sourire rassurant. La petite n'eut pas peur, totalement subjugué par l'homme. Elle était comme envoutée. Elle écouta feu papy Vampi d'une oreille très attentive hochant inconsciemment la tete pour lui signifier par moment qu'elle comprenait toutes ses paroles.

Puis le silence, la lumière se fait plus intense, presque insupportable pour ses yeux d'enfant. Elle plisse les yeux et en un instant, tout redevient sombre. Vampirelo a disparu. Ses paroles résonnent dans sa tete : trouver quelqu'un a qui dire tout ca...

Maewenn regarde le fossoyeur allongé par terre l'air endormi ... Elle le secoue légérement.

Monsieur ... faut que tu te réveilles maintenant, la lumière elle est partit. Tu dois plus avoir peur.

Mais l'homme ne bougea pas d'un pouce.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 19/11/2008, 07:27

Bahia7 a écrit:: Chapitre I : Une enigme à résoudre

Demeure de Bahia, maire de Saint-Pol-De-Leon.

Depuis que Maewenn avait retrouvé sa mère qui était enfin de retour, Bahia tentait, tant bien que mal, à s'occuper. Il s'était installé devant la cheminée qu'il venait d'alimenter de bûches pour réchauffer la grande pièce, à la lueur d'une bougie, en cette journée automnale, sombre et brumeuse. Le vent sifflait à travers la fenêtre. Il s'était mis à traiter quelques parchemins concernant la mairie.

Quand subitement, un bruit fracassant se fit entendre à la porte, comme si ce signe avait été annonciateur de mauvaises nouvelles. Il se dépêcha alors d'ouvrir, et eut la surprise de découvrir Mirwen, la mère de la petite. Il n'eut pas le temps de la saluer que son attitude attira l'attention de Bahia. Elle s'empressa alors de demander si Maewenn était en ce lieu:

Bahia eut à peine le temps de repondre:

Non, non, mais je la croyais avec toi...

Elle fit le tour de la chaumière, comme pour vérifier qu'il n'en était rien.
Etonné, lisant l'inquiétude dans les yeux de la baronne, son sang ne fit qu'un tour, il jeta un regard par la fenêtre, et s'inquiéta de la savoir dehors par un temps pareil, alors que le crachin commençait à tomber.

Voilà des heures, qu'ils tournaient en rond, là, à ne plus savoir quoi faire. Bahia ne tint plus, s'apprêta à s'habiller pour partir à sa recherche, quand la porte s'ouvrit brusquement...

Mirwen a écrit:: Mirwen se rongeait les sangs en faisant les cent pas dans la demeure de Bahia. Elle allait et venait, creusant presque un sillon dans le plancher derrière elle. Elle venait à peine de retrouver sa fille que celle ci était déjà introuvable.

Dehors, la pluie tombait dru. Cela ne l'inquétait pas plus que cela, c'était un temps de novembre et un temps breton. Non, ce qui l'inquiétait, c'était les rugissements du vent.

Et si sa fille était tombée d'une falaise? Et si elle était perdue en mer, reproduisant sans le savoir le sort du corps de Lhotse, le premier époux de sa mère? Et si elle avait été enlevée.

Mirwen en était à ce stade de ses réflexions quand Bahia se leva, prêt à partir à la recherche de la petite malgré le noir et le froid.

Soudain, la porte s'ouvrit.

Maewenn a écrit:: Sur la route

Sur la route
Voyant que ses efforts sont vains, Maewenn décide d'aller trouver sa mère. Elle file comme une flêche se repétant mot pour mot les phrases du revenant comme pour se les graver dans la tete. Enfin elle arrive chez elle mais personne n'est la pour l'accueillir.

Quelques minutes s'écoulent, le cerveau de l'enfant bouillonne. Où peut bien être sa mère. Les paroles du fossoyeur lui reviennent en mémoire : Mais, Mam'zelle la Baronne, S'cusez mon impertinence mais il faudrait que vous rentriez car vos parents vont sûrement s'inquiéter. surtout avec le drôle de temps qui fait ce soir, peut-être , ils sont déjà à vot' rech ...

Peut être avait il raison, peut être sa mère était elle parti à sa recherche. Machinalement, elle se dirigea vers la maison de Bahia, la où elle avait grandi et où elle allait chaque fois qu'elle se sentait mal. Bahia, lui, saurait surement où était sa mère. Il savait toujours comment l'aider.

Chez Bahia

Maewenn arriva comme une furie chez Bahia et sans autres formes de cérémonies, elle entra dans la chaumière. Un sourire se dessina alors sur ses lèvres. Bahia était la bien sur, mais aussi sa mère.

Elle courut vers elle et lui sauta dans les bras.

Maman, maman, j'ai quelque chose de très important à te raconter.

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Dans la campagne Saint-Politaine

Dans l'ombre, la pluie, le froid, un frémissement, un mouvement. le reflet de lune sur une pierre tombale , le reflet de la lune sur du verre. Une bouteille, un bruit de respiration sourde, agitée. une ombre haletante. Le souffle dans le froid, un souffle de brume. Vapeur d'oxygène, vapeur d'alcool.

Ivanhoé celui qu'on appelle en criant "Ohé Ohé!" est tremblant, nerveux. Il est brumeux. L'alcool aidant il est troublé, mais cette vision... était ce l'alcool?
Puis qu'elle idée... il savait qu'aller cuver son chouchen dans le cimetière c'était pour les pauv'types. En fait il était surement un pauv'type.
Pourquoi? comment en était -il arrivé là? Lui, né d'un famille correcte, il vivait bien. il avait récupéré l'atelier de son père, il vivait bien.

Mais cette guerre...oooh infâme guerre qui l'a ruiné. Après tout qui avait besoin de lit a baldaquin pendant une guerre? Pourquoi ne savait-il faire que ça?...raaaa maudite guerre...raaaa maudit fabricant de lit!

Pourtant il avait toujours l'espoir d'un futur meilleur. Kurios le cureton, ce grand, ce magnifique homme d'Eglise le répétait sans cesse:

"Nous sommes responsables de nos propres destinés. Rien ne sert de se morfondre il faut aller de l'avant...Oh il me reste du chouchen dans ma gourde chouette..."

Ah qu'est-ce qu'il pouvait l'admirer son Kurios. comment un homme pouvait -il aussi bien porter la soutane? Quel sex-appeal! Incroyable.

Il savait qu'il devait faire quelque chose pour ça. Oui il se devait enfin de faire quelque chose de bien dans sa vie. il le devait à tout prix.
Et il savait se ce que faisait kurios ce qu'il aimait, était bien. Et il aimait le chouchen. D'ailleurs c'est pour ça qu'il s'en abreuvait lui même jusqu'à plus soif. Il voulait être comme son Kurios.

Il devait empêcher le retour de la prune...oui c'est ça la prune... il fallait imposer le chouchen comme alcool unique de Bretagne. OOOOh oui il ne pouvait pas laisser revenir la prunàvampi. Seul le chouchen compte, oui alcool unique et divin.

Kurios serait fier de lui, très fier. Il se frottait les mains, un rictus nerveux stigmatisait son visage. Il savait ce qu'il devait faire, empêcher qu'on retrouve ce tonneau, il le fallait... Il courrait vers la sortie du cimetière se faufilant entre les tombes. La lueur montrait que les spasmes étaient de plus en plus fort et il lâcha soudain un rire effroyable qui transperça le froid de la nuit. Il ne vit que trop tard le vieux Careleck pêcheur de son état qui au son du rire et à la vision de l'ombre sortant du cimetière s'effondra raide mort de peur.

EEEEEEEEt meeeeeeeeeeeeerd....credi!!!! oui,"mercredi" il fallait qu'il surveille maintenant son langage vu qu'il était le nouveau héros.

héhé le héros

Joeboy65 a écrit:: Quelque part à Kastell Paol dans la demeure de joeboy65

La petite chaumière était faiblement éclairée. Dans le ciel s'envolaient les volutes de fumée que l'on devinait venant d'une cheminée.

La maison était en lisière de la forêt politaine.

Les carreaux des petites fenêtres étaient emplis de buée. En approchant la tête et en collant son nez à la vitre, on pouvait apercevoir une forme à l'intérieur.

Joe.

Il était assis dans son fauteuil, près du feu.

Ses yeux semblaient fixer l'âtre crépitant.
On y voyait se refléter la danse chaloupée des flammes brulantes.
Joe avait le regard perdu dans le vague.
Il semblait ailleurs.

Pas un geste superflu ne venait troubler l'ambiance feutrée de l'endroit.

La demeure était sobrement décorée et paraissait à l'image de son propriétaire.

Une petite table basse en bois massif faisait face à Joe.
Sur celle-ci était posée une fiole presque vide.

D'un geste machinal, il saisit la flasque, puis, la porta à ses lèvres. Il vida le flacon d'un seul trait, puis le reposa sur la table.

Se levant d'un bond, il sortit de la maison et se dirigea vers son vieux hangar.

Il remplit sa vieille brouette de morceaux de bois qu'il ramena vers la chaumière.
Il déchargea le tout méticuleusement, puis, approvisionna le feu vieillissant.
Les crépitements reprirent de plus belle.

L'ombre de Joe grandissait dans la pièce, éclairée par la flambée renaissante.
Il s'assit enfin. Tendant le bras, il saisit la fiole vide.

Non de non!! Y'a plus de prune!!

Par Aristote et le Saint Radis, plus une seule goutte.

Joe entreprit une fouille minutieuse de sa chaumière. Il savait qu'il avait une réserve quelque part.

I ly avait mis la main dessus à la mairie de St Pol, lorsqu'il y avait oeuvré, après que le maire, Vampirelo, Roi de la Prune, eut laissé les raines à Néosis.

Joe s'était constitué une petite réserve de pruneàvampi personnelle.

Mais là, ce soir, celle-ci semblait s'être tarit.

Il était fou de rage. Il tournait en rond comme un lion en cage. Il remuait ciel et terre afin de mettre la main sur une fiole de pruneàvampi.

Rien, rien et rien.

Joe sortit en courant, claquant la porte, et se dirigea vers le hangar.

En sueur, il entreprit de le mettre s'en dessus dessous.
Hélas, trois fois hélas, toujours rien.

Depuis qu'il était à Kastell Paol, Joe avait été élevé à ce doux breuvage. C'était sa raison de vivre.
Entretenir le mythe de la prune, propriété de feu Vampirelo, était une sorte de mission que Joe s'était donné inconsciemment.

Depuis qu'il y avait goûté la première fois dans la fameuse taverne, le Gwen Ha Du', Joe en était resté un de ses plus fidèles admirateurs.

Soudain, il stoppa net. Réfléchissant à toute vitesse, il se dit qu'il devait rester de ce nectar quelque part.
Joe en était persuadé.
S'il existait ne serait-ce qu'une once du doux breuvage quelque part en Bretagne, alors il le trouverait.

Il pénétra dans la maison et emballa quelques affaires dans un balluchon.
Il sortit en coup de vent puis prit la direction du village.

Aigloun a écrit:: Casa Nostra (demeure d'Aigloun)

Aigloun semblait las... las de ce que devenat St Pol. Un peu plus mort chaque jour...

Il passait peu en taverne et sortait finalement peu.

Une atmosphère étrange régnait sur Kastell Paol. Tout semblait électrique.
Soudain, un éclair déchira le ciel, suivi par un grondement sourd.
Cela sorti Aigloun de sa torpeur.

Manquait plus que ça... pensa-t-il. Si le temps s'y met aussi....

Le ciel s'assombrit encore un peu plus.
Il se dirigea dans la cuisine voir si Liliane allait bien, puis alla dans la cave chercher une bouteille de chouchen.

Un nouvel éclair déchira le ciel. Et l'intensité de la lumière éclaira le petit couloir qui menait à la cave.

L'oeil d'Aigloun fut attiré par une lueur dans le mur de la cave.
Intrigué il se dirigea vers ce point lumineux et gratta autour de cet objet.

Il est vrai qu'il avait bâti la Casa Nostra sur des ruines d'une anciennes maison, mais il n'avait jamais fait attention à cet objet.

Il finit par découvrir une bouteille n'ayant plus qu'un lambeau d'étiquette sue lequel était inscrit :

Prun
Va

Aigloun se demandait bien ce que cela signifiait tout en remontant la bouteille.

Arrivé dans la cuisine, il montra la bouteille à Liliane.

On devrait goûter ! Je ne sais pas ce que c'est, mais si on ne goûte pas, on ne saura jamais !

A peine avait-il terminé sa phrase qu'il déboucha la bouteille et en servit 2 verres.
Quel goût !

Viens ! Il faut voir Bahia ou Peter ou d'autres anciens. Ils pourront peut-être nous en dire plus sur ce breuvage !

Aigloun prit Liliane par la main qui, surprise, lâcha tout et eut à peine le temps de prendre une cape.

Preciosa15 a écrit:: Auberge du Phare

Préciosa sursauta en entendant l'orage. Elle était en train de monter des fûts de chouchen de la cave à boissons de l'auberge.
Elle redescendit, hésitante, elle n'aimait pas descendre par temps d'orage, le bruit de la mer était assourdissant contre ses gros murs de pierre.
La cave était l'une des parties les plus anciennes du phare.
La jeune femme s'apprêtait à remonter le troisième fût lorsque sa chandelle vacilla et elle se trouva dans l'obscurité totale. S'il y avait bien un élément naturel devant lequel Précio n'était pas téméraire, c'était l'orage. Et il tonnait de plus en plus.
Une lumière apparut soudain. La jeune femme se dit

Tiens, je n'avais jamais fait attention que les lanternes du phare éclairaient jusqu'ici.

Mais la lumière était blafarde et blanche, avec une forme humaine aurait-on dit. Préciosa écarquilla les yeux.

M'est avis que ce soir je n'ai pas abusé du chouchen, donc ce n'est pas une vision.

La lumière continuait de virevolter, allait vers Précio, repartait vers un côté du mur de pierres qui se délabrait, revenait vers la jeune femme, repartait.
Précio, intriguée, avança prudemment jusqu'à l'endroit où semblait se fixer la forme lumineuse. C'était bien une forme humaine, on aurait dit un vieillard......Qui tendait la main.
La jeune femme se frotta les yeux, elle avait la berlue ou quoi ? La main se tendait maintenant vers un pan du mur qui tombait en ruines.
Elle s'approcha et regarda. La lumière virevoltait, éclairant les pierres qui se descellaient. Et.....Mais qu'était-ce donc ? On aurait dit un morceau de parchemin.
Précio descella une première pierre, puis une autre, encore une autre, la main lumineuse continuait de se tendre....Quand soudain, la pierre suivante recela.....un renfoncement dans le mur, une sorte de niche dans lequel se trouvait un grimoire. Elle s'en saisit et, bouche bée, le nettoya machinalement pour en enlever toute la poussière.
Elle tourna machinalement les pages et fronça les sourcils. Elle n'y comprenait rien, beaucoup de caractères était effacés. Des croquis, des schémas.......a moitié usés par l'usure du temps. Sur la dernière page, des lettres étaient encore lisibles, on aurait dit une signature.

Papyvampi.

Ce nom lui disait vaguement quelque chose, elle en avait entendu parler. Ce devait être un ancien de Saint-Pol. Sûrement.
L'unique personne qui pouvait la renseigner était Peter.
La jeune femme releva la tête, elle était de nouveau plongée dans l'obscurité. Elle réussit à se diriger vers les escaliers qui remontaient de la cave et c'est avec maintes précautions qu'elle rejoignit la salle principale de l'auberge.
Fermant la lourde porte en bois derrière elle, Préciosa enfila son mantel sous lequel elle mit le grimoire à l'abri et, bravant les éléments, prit la direction de la demeure de Peter.

Arrivée à destination, elle vit un peu de lumière filtrer par l'une des fenêtres. Elle frappa et tambourina fort à la porte, l'orage tonnant assez fort et la pluie ruisselant à vive allure.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 06:46

Mirwen a écrit:: Chez Bahia

Lorsque la porte s'ouvrit avec fracas, Mirwen reconnut sa petite sur le pas de la porte. Tiraillée un instant entre le désir de la réprimander et le bonheur de la voir sauve, elle opta pour la seconde solution. Elle referma la porte pour ne pas laisser entrer le froid et prit sa fille dans ses bras.

Maman, maman, j'ai quelque chose de très important à te raconter.

Mirwen fronça les sourcils.

Oui? Qu'as tu à raconter Maewenn?

Maewenn a écrit:: [Chez Bahia]

Rassurée que sa mère la serre contre elle, la petite se dégagea pourtant assez rapidement pour lui raconter son histoire. Elle hésitait tout de meme un peu ... Et si sa mère la grondait d'avoir été au cimetière seule le soir. Tant pis, la lueur lui avait dit de la dire a quelqu'un alors elle se devait de la faire. Maewenn prit une grande inspiration pour tout raconter a sa mère dans les moindres détails.

Tu sais maman, tout a l'heure je suis parti me promener. Je voulais aller voir Bahia a la taverne comme souvent hein faut pas me gronder d'accord ? Mais finalement bah je sais pas trop comment mais j'ai atteri au cimetière. Et la y'avait un vieux monsieur bourru qu'il parait qu'il est la pour surveiller les morts.

J'ai pas très bien compris pourquoi ils avaient besoin qu'on les surveille mais bon. Tout à coup, y'a eu une très très forte lumière et le monsieur bourru il s'est évanoui.

Et pis la lumière en fait c'était un monsieur et il s'est mis a parler. Vampiquelque chose qu'il a dit qu'il s'appelait. Il a parler de prunalui et pis l'a dit que y'en avait plus dans le village mais qu'il existait un tonneau tout plein de ca dedans. Et après il m'a dit quelque chose et m'a dit de le répéter a quelqu'un alors écoute bien maman hein.

Une fois qu'elle fut sure que sa mère était bien concentrée, après l'avoir vu changer de couleurs plusieurs fois pendant son récit, l'enfant continua.

Il m'a dit :

Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

Tu sais ce que ca veut dire toi maman tout ca ?

Aigloun a écrit:: Aigloun entrainant Liliane arriva à hauteur de la maison de son ami Bahia. Voyant de la lumière, il se dit qu'il pourrait le renseigner sur cette bouteille qu'il venait de trouver.

Il frappa à la porte et entra sans attendre de réponse, en montrant la bouteille.(/i)

Bahiaaa j'ai besoin de ton savoir !

(i]Il s'arrêta net, notant la présence du Grain de Sel et de sa Zoulie progéniture.

Confus de cette intrusion, il les salua et s'excusa.

Puis il écouta Maewenn énoncer une énigme :

Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

Il réfléchit quelques secondes avant de dire :
La seule forêt sombre que je connaisse est celle de Brocéliande...

Donc, la cité [des RR] qui peut abriter ce tonnelet doit être Vannes...
Maintenant que j'ai résolu cet énigme, quelqu'un peut me dire ce que c'est ce breuvage ??

Et Aigloun servit les chopes de si délicieux nectar qu'il venait de trouver...

Liliane_wesley a écrit:: Chez Bahia

Apres avoir salué dame mirwen et la delicieuse petite fille elle continua d'etre tiré par aigloun qui semblait surexcité par sa decouverte ...

elle ecouta la petite fille et semblat perdu des les premiere rimes ... et puis aidant son cher aigloun elle commenca a reflechir a l'enigme ...

Bahia7 a écrit:: La nuit était désormais bien entamée. Après la forte pluie qu'il venait de tomber, c'est un épais brouillard qui prit le relais, enveloppant, de ses bras froids et humides, la nuit d'un épais vêtement de soie blanchâtre, donnant à toute forme quelconque, à toute ombre, une impression de fluidité des silhouettes qui pouvaient se dessiner dehors.

Cela rajoutait à cette situation une atmosphère pesante, une perte du peu de repères qui restaient. C'est comme si tous les éléments s'acharnaient à brouiller les pistes, à rendre les choses plus difficiles.

La petite chaumière se remplissait peu à peu, chacun inquiet de ce qu'il se passait, et ce qu'il se disait. Alors que l'on venait d'entendre l'anecdote de Maewenn, des plus étranges, Aigloun venait d'arriver une bouteille à la main, lui demandant des explications la concernant, tout en racontant la situation dans laquelle il s'était retrouvé curieusement.
Bahia scruta alors l'objet, examina l'étiquette, du moins ce qu'il en restait. Cela ne faisait aucun doute, il s'agissait bien d'une bouteille de prunàvampi. Le maire réfléchit, et se dit que si le récit de la petite était vrai, cela pourrait bien être la dernière.

Il expliqua donc brièvement l'histoire de ce fameux personnage:

La prunavampi a été inventé par Vampirelo, disparu il y a un peu plus d'un an aujourd'hui. Il était connu sous le nom de "Roi de la Prune", la fameuse "Prunàvampi" qu'il distillait secrètement dans les caves de sa taverne, le "Gwen Ha Du". Grand personnage de St Pol jusquà en être un des fondateurs, il dédia sa vie à la Bretagne.
La prunavampi est le nectar de St Pol, sa substantifique moëlle, celle qui fait concurrence au chouchen. Les secrets de fabrication, le roi de la prune les a emporté avec lui. Quelques uns ici ont déjà eu le plaisir de goûter à cette délicieuse boisson, mais personne n'est capable aujourd'hui de renouveler. Et c'est bien là le drame.

S'il s'avère qu'il n'y en a plus, et qu'il existe effectivement un tonnelet qui regorge du fameux nectar, que Vannes peut nous y conduire, il n'y a pas à hésiter...

Mirwen a écrit:: Sa petite toujours près d'elle, Mirwen écouta l'énigme avec attention.

Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

Elle tourna l'énigme dans sa tête plusieurs et et tout compte fait, ce fut Aigloun qui commença à en voir la solution. Tout en sirotant un verre, Bahia raconta à tous la vie de feu ce cher Vampi et de la fameuse prunavampi.

Elle eut un pincement au coeur. Vampirelo avait été son mentor, c'est lui qui lui avait permis d'être maire pour la première fois. Quelque part, c'était grace à lui si elle se trouvait là aujourd'hui.
A la réflexion, ce n'était peut etre pas un hasard si son fantôme était apparu à sa propre fille...

Partons au plus vite pour Vannes! Pour la mémoire de Vampi!!

Aigloun a écrit:: Aigloun écouta attentivement les explications de Bahia.
Ainsi donc, c'était donc de la pruneàvampi.
Il avait entendu cela une fois il y a bien longtemps, lors de son arrivée à St Pol.
Il semblerait qu'aujourd'hui, il va participer à une quête extraordinaire....

Joeboy65 a écrit:: Joe, son balluchon sur le dos, avait pris la direction du village.
Son départ avait été brusque et soudain. Il n'avait pas encore d'idées bien précises sur la suite des évènements.

Il cheminait depuis peu, ta tête enfoncé dans ses épaules comme réfléchissant.

Soudain, un véritable craquement venant du ciel interrompit ses pensées.

Un éclair d'une violence inouïe venait de s'abattre sur St Pol.
Surpris par l'intensité, Joe en fut aveuglé.
Une fois sa vision revenue, il essaya bien de deviner l'endroit où il s'était abattu.
Cela semblait venir du cimetière du village.

Il s'arrêta, légèrement effrayé, s'attendant à une autre manifestation de la mauvaise humeur du temps.

Rien.

Joe hésita, puis prit la direction de la maison du maire.

Il arriva enfin devant la demeure de Bahia.
Il frappa puis, à l'invite, entra.

Il eut la surprise de retrouver présent, outre Bahia mais aussi Mirwen et sa petite Maewenn, Aigloun et Liliane.

Il s'apprêtait à parler lorsqu'il entendit Mirwen déclamer des vers :

Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

Mais que se passe t-il ici?
J'ai entendu un vacarme foudroyant qui semblait venir du cimetière.

Se tournant vers Mirwen, l'air interrogateur, il lui demanda :

Mais qu'est ce donc ce que tu racontes là, ça ressemble à une énigme? Mais pourquoi?

Moi j'étais à la maison et là, catastrophe, plus de pruneàvampi. Mais plus une goûte.
Je voulais allez voir à la mairie s'il ne restait un petit tonneau quelque part que papyvampi aurait planqué au cas où.
J'avais toujours ouïe dire qu'il en restait un dans un endroit plus ou moins secret.
Toi Mirwen qui a succédé à vampi à la mairie, tu n'aurais pas une idée par hasard?

Peterpan31 a écrit:: [Moulin de Kerdren, demeure de Peterpan31]

Les ailes du moulin de Kerdren tournaient nonchalammment au gré des bourrasques du vent marin. Le propriétaire du lieu avait depuis quelques temps cessé sa production de farine et seuls quelques grains de blé épars pouvaient encore témoigner de la présence d'une activité de minoterie récente en cet endroit.

Peter, assoupi sur son lit de fortune, composé de planches couvertes de toiles de jute, sursauta lorsqu'un éclair déchira le ciel.

Ses tympans tambourinaient, lui faisant l'impression d'un vacarme assourdissant et impromptu. Se lever, partir, partir .... Quel était cet instinct qui le poussait en ce sens ?

Quelqu'un frappait à sa porte et, toute ruisselante de pluie, il découvrit le visage de celle qui se tenait là :

Precio ! Entre, entre donc ! Mon âtre ne fonctionne pas mais tu seras toujours mieux que dehors ! Dis-moi ce qui t'amène dans mon pauvre moulin à cette heure ?

Peter vit bien que la jeune femme était dans un état d'effervescence peu commun. Il resta donc suspendu à ses lèvres, dans l'attente d'une réponse.

Preciosa15 a écrit:: La jeune femme s'apprêtait à courir chez Bahia, lorsque la porte s'ouvrit enfin sur Peter.

Precio ! Entre, entre donc ! Mon âtre ne fonctionne pas mais tu seras toujours mieux que dehors ! Dis-moi ce qui t'amène dans mon pauvre moulin à cette heure ?

Bonjour Peter. Et bien figure toi qu'il m'en est arrivée une ce soir!!!Mais alors, tu ne le croiras même pas.

Elle lui expliqua comment elle avait passé sa soirée et pour preuve sortit le grimoire de dessous son mantel et le lui tendit.

Regarde par toi-même!!!!Et il y avait également cette carte avec. Je ne sais pas ce que cela représente. La forêt de Brocéliande et ses alentours je crois bien.

Il nous faut nous rendre chez Bahia rapidement!!!

Peterpan31 a écrit:: Intrigué par les propos de la jeune femme, Peter aurait pu croire en d'autres circonstances qu'elle avait abusé de chouchen mais, lui même ressentait qu'un événement anormal était en train de se produire. Le ciel sombre qui couvrait à présent le village de Kastell Paol semblait plus noir et plus menaçant que jamais. Le vent sifflait à présent et les ailes de son moulin tournoyaient comme prises de folie.

Aussi lorsqu'il entendit Preciosa dire, lui mettant sous le nez une carte de la forêt de Brocéliande :

Il nous faut nous rendre chez Bahia rapidement!!!

Il sut alors que cet irresistible envie de partir était justifiée. Son instinct le poussait pour répondre à cet appel qui semblait toucher chaque Saint-Politain dans son âme. Aussi, répondit-il sans atermoiement inutile :

Prenons mon cheval Neverland, nous serons plus vite arrivés

Et bientôt, il se détacha la silhouette de la monture et des deux habitants de Saint-Pol sur le moulin, avant que cette dernière ne se fonde dans la nuit.

[Chez Bahia, maire du village]

A peine arrivés, Precio et Peter mirent pied à terre sans un mot et, portés par une même énergie, ouvrirent la porte de Bahia sans même y avoir été invités et s'engouffrèrent dans le lieu où plusieurs de leurs amis semblaient disserter. Les visages semblaient inquiets mais les coeurs paraissaient gonflés d'un souffle nouveau.

Mirwen ! Maewenn ! Liliane ! Aigloun ! Joe ! Bahia ! Mes amis !
Mais qu'est-ce qu'il nous arrive ?

Le regard de chacun de ceux qui étaient réunis là, en disait long sur la gravité du moment....

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 06:53

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ohé ohé! pouvait on entendre le long de son trajet, Ohé ohé!. Cette fois ci il ne voulait pas perdre de temps à longer les murs. Non il se devait de faire quelque chose, il devait empêcher que des personnes retrouvent le tonnelet. il devait le faire pour kurios et son chouchen. S'il y parvenait il était certain que Kurios lui en serait éternellement reconnaissant et il aurait de l'estime pour lui. Il savait qui il devait voir... Bahia, le propre frère du vicaire, lui comprendrait sa démarche.

Il approcha de la mairie la tête droite le regard fier. Il voyait déjà la place du village et les bougies de la mairie qui luisaient.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il remarqua l'agitation qui régnait dans l'édifice. Il vit Joeboy pénétrer dans le bâtiment bientôt suivi par Précio et Peter. il se précipita sous les fenêtres pour écouter les conversations discrètement.

Mirwen a écrit:: Avec l'arrivée de Preciosa et Peterpan, l'humble demeure de Bahia devint bien étroite. Mirwen tira Maewenn vers elle pour faire de la place aux nouveaux venus. Ceci dit, toute cette chaleur humaine réchauffait les coeurs et les corps par cette froide nuit.

Mirwen ! Maewenn ! Liliane ! Aigloun ! Joe ! Bahia ! Mes amis !
Mais qu'est-ce qu'il nous arrive ?

Peterpan avait l'air très excité. Il tenait Preciosa par la main qui elle même tenait un étrange parchemin dans la sienne. De loin, cela ressemblait vaguement à une carte. Une carte ?!

Mirwen fit rapidement le résumé de l'énigme et de leurs idées à Peter.

Maewenn a écrit:: Collée à sa mère, Maewenn regardait les gens arriver ... Roooo mais pourquoi tout ce monde d'un coup. Elle se demandait bien si ils étaient tous venus pour la gronder d'etre aller au cimetière. Un peu anxieuse elle attendait.

Mais, tout le monde semblait préoccuper par bien autre chose que sa discrete promenade. Elle se rassura et tenta de comprendre ce que racontaient tous ces gens.

Mystère ... Enigme ... Prunaumonsieur qui est apparu ... Voyage a vannes ...

Tout se mélangeait dans la tete de l'enfant. Elle se blottit un peu à sa mère comme pour qu'elle ne la laisse pas toute seule.

Dis maman, il se passe quoi la ? Pourquoi tout le monde il est chez tonton Bahia ? On fait une fete ?

Peterpan31 a écrit:: Preciosa et Peter avaient écouté attentivement Mirwen et, à présent, chacun donnait son point de vue sur cette apparition de feu Vampirelo et sur les conséquences qu'un échec dans cette Quête du Divin Tonneau pourrait avoir pour l'avenir du village de Saint-Pol-de-Léon. Il ne s'agissait pas de savoir si les habitants de Saint-pol allaient partir mais quels seraient les représentants du village dans cette aventure périlleuse. On convint rapidement que les personnes présentes ici n'étaient point venues là par hasard et qu'une intervention surnaturelle n'arrivant jamais seule, on ne pouvait exclure que les Saint-Politains venus ce soir-là chez Bahia eussent été choisis pour mener à bien cette mission.

Peter affirma qu'il leur fallait un nom et suggéra :

Mes amis, faisons simple, comme fit Papy Vampi de son vivant et, sans plus attendre, que les Chevaliers de la Prune que nous sommes à présent prennent le chemin de Vannes et de la forêt de Brocéliande ! ramenons ici ce Divin Tonnelet, pour que l'âme de notre village subsiste en ce breuvage qui jamais ne se tarira !

Les sept adultes en étaient à ces considérations qu'ils en entendirent à peine la petite Maewenn, subjuguée par les discours déclamatoires tenus par les grandes personnes et les tintement des verres s'entrechoquant pour témoigner des résolutions prises, demander à sa mère :

Dis maman, il se passe quoi la ? Pourquoi tout le monde il est chez tonton Bahia ? On fait une fete ?

Joeboy65 a écrit:: Joe s'agita tout d'un coup

Oui !! Il a raison Peter.
Sus au divin tonnelet !!
Il faut le retrouver, on ne peut pas rester comme ça (surtout moi).
Quand est ce que l'on part?

Joe était tout excité. Sa réserve de pruneàvampi évanouie, il semblait sur les nerfs, intenable, comme en manque.

Peterpan31 a écrit:: Avisant Joe, dont pourtant la quiétude était connue comme l'un de ses traits de caractère les plus notables, Peter dépassa sa surprise, mettant cela sous le coup de l'excitation et lança à la cantonnade, en guise de réponse :

Eh, bien, préparons quelques provisions car nul ne peut dire quand nous rentrerons mais, si nous rentrons un jour, ce sera avec ce tonnelet ou pas, faisons-en ici et maintenant le serment, Chevaliers de la Prune !

Et dans quelques heures, nos montures prêtes et nos baluchons faits, nous quitterons Saint-Pol à l'aube, si vous êtes d'accord !

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: "Raaa les faquins, les marauds, les sacripants, les saligots, les ... les ... raaa j'ai pas assez de vocabulaire pour continuer..."

se dit Ivanhoe. Il se précipita dans la mairie en trombe prêt à en découdre avec ces olibrius (Ah? tient il avait un autre mot). Il cira en rentrant:

Ohé! Ohé! (surprenant non?)...

Il hésita un instant, voyant le regard surpris des personnes présentes. Il réfléchit rapidement; il savait que Kurios, le merveilleux Kurios, n'aurait pas cautionné cette méthode. Il bégaya un instant devant le regard interrogateur des villageois.

Heuuuu, hum, j'aimerais partir avec vous... hum si possible... je... je peux?

Mirwen a écrit:: Dis maman, il se passe quoi la ? Pourquoi tout le monde il est chez tonton Bahia ? On fait une fete ?

Mirwen rassura sa fille

Ma chérie, tu as été le témoin d'une expérience inouïe. Nous allons tous aller chercher le fin mot de cette histoire. Comme je te l'avais promis, je ne t'abandonnerais pas. Tu viendras donc avec nous dans ce périple. D'autant qu'on ne sait jamais, le vieux Vampirelo peut encore venir te rendre visite.

Mirwen prit sa fille par la main

Allez, allons faire nos baluchons ma fille, nous partons aux premières lueurs demain. Tu vas pouvoir visiter la terre de Bretagne et peut etre en chemin croiserons nous ton père...

Aigloun a écrit:: Aigloun avit rapidement préparé sa besace et celle de Liliane. Il se dit aussi qu'en passant il récupèrerait ses armes et son bouclier.

Il lança :
Tout le monde est prêt ? Alors on y va !

L'orage semblait s'être calmé, il fallait en profiter...

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 06:56

Peterpan31 a écrit:: Chapitre II : En route pour Vannes

Sur la route, du côté de Treguier

Le petit groupe hétéroclite avait pris le chemin tôt le matin. hétéroclite, il l'était en effet ! On y trouvait le séduisant Aigloun du Coumtat de Nissa et sa douce Liliane, Joeboy à l'âme de poète, la Baronne Mirwen de Brignac ainsi que sa fille la mini-BAMIE Maewenn, la jolie Preciosa, l'intrépide (et casse-bonbons) Peter Pan le 31ème et, un venu de dernière minute que personne ne connaissait vraiment, mais qui avait vraiment insisté pour se joindre à la petite troupe, un certain Ivanohé ...

Ainsi chevauchaient les huit Chevaliers de la Prune vers la première étape de leur périple : la forêt de Brocéliande, suivant ainsi les indications fournies par le spectre de feu Vampirelo ...

Peter tenta d'engager la conversation avec le bonhomme un peu bizarre dont la monture côtoyait la sienne, celui qui poussait de temps en temps sans que l'on sache bien pourquoi des cris "Ohé Ohé !" :

Hé, bien, Ivanohé, tu ne nous en as toujours pas dis plus sur toi ? Pourquoi avoir tant souhaité être entraîné dans une quête qui, de près ou de loin, ne semble pas te concerner ? Car il me semble bien ne jamais t'avoir vu à Saint-Pol ...

Mirwen a écrit:: La baronnede Ploermel avait suivi le groupe avec sa progéniture. Celle ci s'extasiait devant la moindre chose et c'est avec joie que Mirwen lui parlait de ce qui les entourait.

Voici que nous avons passé les portes de Kastell Paol ma fille. Les autres villes de Bretagne sont forcément moins glorieuses que la nôtre mais chacune porte en elle la grandeur de Breizh.
Nous nous dirigeons vers la millénaire forêt de Brocéliande. Tu y verras des arbres aussi haut que le chateau de Bretagne et même plus encore. L'histoire transpire dans leur sève. C'est aussi la demeure des fées de Bretagne. Peut etre aurons nous la chance d'en croiser une.

La route était longue et pourtant la petite ne se plaignait pas. Mirwen lui en savait grée.

Joeboy65 a écrit:: Joe suivait la troupe des Chevaliers de la Prune. Il était surexcité d'aller sur les traces de Vampi afin de retrouver ce fameux tonneau.

La compagnie avançait à une douce allure. La quêste serait sans doute longue et ardue, il fallait ménager ses montures.
Mais il fallait prendre soin de la petite BAMIE. Elle n'était pas bien grande mais semblait quand même bien dégourdie pour son âge. Il faut dire qu'elle avait de qui tenir.

Joe avait les yeux écarquillés, grand ouvert. Il regardait de tout côtés. Il n'avait jusqu'à lors jamais quitté son village natal.
Le seul endroit qu'il avait visité était la forêt de Kastell Paol, avoisinante à sa chaumière. Il y avait même réussi à s'y perdre.
Il en gardait encore aujourd'hui un léger claudiquement comme séquelle.

La brise souflait légèrement et les cheveux de Joe flottaient.
Il fredonnait en lui-même quelques vieux airs qu'il avait du entendre de son père dans sa prime enfance.

Il était heureux.

--Ohe_ohe_ivanohe a écrit:: Le morne Ivanhoé, Ohé Ohé! chevauchait bon dernier de la file. Il trainait espérant faire perdre du temps au petit groupe des chevaliers de la prune. Le temps était frais, cette triste journée de novembre allait bien avec l'air blafard du pauvre hère. Il continuait à trainer les autres l'attendant constamment. Il parvint à retarder la troupe qui mis deux jours pour atteindre Tréguiers. Il ralentissait encore et aux abords
de la ville Peter approcha et lui demanda:

" Hé, bien, Ivanohé, tu ne nous en as toujours pas dis plus sur toi ? Pourquoi avoir tant souhaité être entraîné dans une quête qui, de près ou de loin, ne semble pas te concerner ? Car il me semble bien ne jamais t'avoir vu à Saint-Pol ..."

Il grogna levant un regard vide et blasé vers l'homme.

Moi? je ne suis qu'un simple artisan ruiné. Pourquoi ne me concernerait-elle pas je suis né paolain tout comme vous messire. Il se racla la gorge. Certes je n'est pas la même classe que vous ni le même rang mais je suis un villageois soucieux de la grandeur du village. Si seulement il pouvait y avoir que des hommes tel que Kurios tout irait mieux...

Il se courba et s'affaissa un peu plus sur son canasson ralentissant ainsi l'allure.

Peterpan31 a écrit:: Décidément, le bonhomme n'était pas loquace ... Lui "Paolain" ? S'il l'était vraiment, il saurait que le nom des habitants du village est "Saint-Politain" ou "Kastell Paolain", pfff ! Vampi s'en retournerait dans sa tombe de savoir qu'un tel énergumène s'est immiscé dans notre troupe.

Et où avait-il donc trouvé ce canasson qui marchait au ralenti ? Non, vraiment, il allait falloir accélerer la manoeuvre, car la Quête commençait déjà à être digne d'une mobilisation de l'Armée Bretonne : un mois de mobilisation avant de bouger le petit doigt et de voir enfin la pointe de l'épée d'un ennemi françoys !

Abandonnant ce triste sire à ces galéjades, Peter s'en alla rejoindre le Coumtat de Nissa en tête du cortège :

Dis-donc Aigloun, et si on faisait en sorte d'aller ... un peu plus vite ? Mon cheval semble avoir des fourmis dans les jambes !

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 06:59

Peterpan31 a écrit:: Chapitre III : Où il se dit que la Quête ne sera pas de tout repos

Aux portes de Vannes

Les Chevaliers de la Prune arrivèrent au soleil couchant en vue des remparts de Vannes. Treguier, St-Brieuc, Rohan, Le voyage avait été fatigant. Aussi, c'est fourbu et soucieux de prendre quelques repos avant d'entrer dans la mystérieuse forêt de Brocéliande avoisinante qu'ils se présentèrent à la porte Neuve, celle située la plus au Nord-Ouest de la ville.

Peter interpella le garde à l'entrée en ces termes :

Demat, mon Brave, nous sommes les Huit Chevaliers de la Prune venus de Kastell Paol, notre nouvelle notoriété est peut-être parvenue à tes oreilles et à celle de tes concitoyens Vannetais. Laisse-nous entrer car notre mission est de la plus haute importance et nos épées ne sont ici nos compagnes que pour nous permettre de revenir glorieux de cette Quête passionante mais néanmoins dangereuse !

Le garde s'approcha du petit groupe en titubant ...

L'oeil torve, l'haleine fétide sentant le chouchen à plein nez, le garde vannetais ne fit même pas semblant de conserver une once de distinction et se contenta finalement d'une courbette, laissant le passage libre à la petite troupe.

Si ces M'sieurs'Dam' les Ch'valiers veulent ben s'donner la peine ...

Peter ni aucun de ses autres compagnons ne remarqua le clin d'oeil complice que le faquin garde adressa au Sieur Ivanohé ...

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ivanhoé avait dû accélérer le train sans quoi ces faquins de pseudo chevalier l'auraient distancé de plusieurs lieues. Il les suivait avec peines avec son vieux canasson au trois-quart crevé. Ils arrivèrent en vu des portes de Vannes. Il sourit car malgré la réussite du voyage il avait tout prévu. Il avait percé le tronc de l'église, Mgr Kurios le comprendrait surement, vendu le peu de choses qu'il possédait et réunit le peu d'économie qu'il avait. Il avait promis à quelques soudards quelques pièces... pour... pour...

Il ricana nerveusement après avoir vu le clin d'œil du garde...

Peterpan31 a écrit:: Les compagnons de Saint-Pol errèrent un peu dans la ville de Vannes et trouvèrent finalement dans un des quartiers les plus sombres de la ville l'auberge dont le garde ivrogne de la Porte Neuve avait indiqué le nom à Ivanohé, l'Auberge des Bonzes Amis, tenue par d'anciens moines

Voici un nom predestiné pour nous ! Venez, allons nous réchauffer et remplir nos panses et nos gosiers qui ont fort soifs ! déclara Peter en poussant la porte du lieu en question.

L'auberge n'était point du plus grand luxe et la Baronne Mirwen de Brignac fit une lègère moue en en constatant l'aspect, imitée en cela par sa fille Maewenn, tandis que Aigloun et Liliane se demandaient s'ils allaient avoir quelque intimité, que Joe sortait un parchemin pour écrire à Aricie sa fiancé, et que Preciosa dissertait du voyage avec Ivanohé, mais il était tard, et il faudrait bien qu'elle fasse l'affaire !

Cependant, les Chevaliers de la Prune ne savaient pas quel terrible danger ils couraient à y avoir mis les pieds ...

Aigloun a écrit:: Aigloun fut surpris par cette "auberge".

Il est vrai qu'elle avait bien moins de classe que l'Auberge du Phare de sa marraine.

Le petit groupe entra, plus pour espérer pouvoir se reposer qu'autre chose.

Il vit Mirwen grimacer, immédiatement imiter par sa progéniture.

Puis il regarda Liliane et marmonna d'un air malicieux :

Bon , bah.... Va falloir patienter

Pendant ce temps, Joe se préparait à écrire à sa dulcinée, restée à Kastell Paol, et Précio essayait d'engager conversation avec ce mystérieux invité de dernière minute.

Puis il s'approcher de Peter, et lui murmura :

Je ne sais pas si l'on peut faire confiance à cet homme. Sa façon de monter semble faite pour nous ralentir. il ne doit pas être mauvais cavalier, car lorsque nous avons accélérer, il a suivi sans peine.

Je suis d'avis de garder un œil sur lui. Pas la peine d'alerter les autres pour le moment. Qu'en penses-tu ?

Mirwen a écrit:: L'auberge était basse de plafond et sentait le chou cuit. La paille au sol ne semblait pas de toute première fraicheur et on distinguait sans peine les restes de vieils ivrognes ici et là. Cependant, un feu brulait dans l'âtre et par ce froid mordant de fin novembre, Mirwen n'en demandait pas plus.

Toujours tenant sa fille par la main, elle entra et se dirigea tout de go vers la source de chaleur... source de chaleur... ARF! Mirwen fit la grimace en pensant aux innombrables puces, cafards et autres joyeusetés qui devaient les regarder arriver en nourrissant les mêmes intentions à son égard. Elle eut un sursaut et pétri la main de sa progéniture sans le vouloir, lui arrachant une grimace.

Assise près du feu, Mirwen tenta de décongeler ce qui lui restait d'orteils valides tout en attendant que les autres se décident à commander le repas. Le tenancier louchait et il sentait mauvais. Il était hors de question pour la baronne de quitter son havre de chaleur pour aller parler à ce... à cet... à lui.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 07:01

Peterpan31 a écrit:: Les Chevaliers ayant fait maigre pitance, ils s'en allèrent chacun trouver une paillasse à leur convenance afin de profiter des quelques heures de repos que la nuit pouvait leur apporter. Le sommeil les gagna les uns et les autres rapidement, les conséquences de leur voyage se faisant indéniablement sentir.

Mais au coeur de la nuit, une ombre se faufila parmi eux ...

Preciosa15 a écrit:: Précio avait ouvert des yeux hallucinés en voyant dans quel aub...... taudis ils étaient tombés!!!!
Il faudrait bien s'en contenter pour cette nuit!!!

Elle avait réussi à arracher quelques mots à Ivanhoé qui s'était finalement montré bien plus amical avec elle lorsqu'elle lui avait appris que la cave de son auberge était remplie de fûts de chouchen et qu'elle lui offrait la possibilité de venir s'y désaltérer autant de fois qu'il le souhaiterait.
Elle lui avait même fait un clin d'oeil en lui disant que elle, la prunavampi elle aimait pas trop ça , çà lui donnait un de ces mal de ventre à chaque fois. Mais par contre le chouchen, c'était autre chose....
Mais cette quête avait du bon........

Elle essayait donc de trouver le sommeil, allongée sur sa paillasse près de celle de Peter .....Quand elle vit une ombre passer près d'elle. Elle ne bougea pas. Elle se rappellait les conseils que Lancéor lui avait donné dans un cas pareil : surtout ne pas bouger, ne pas te faire repérer et faire la morte.Pfffffff l'aurait bien aimé qu'il soit là avec elle tiens en ce moment, il en aurait déjà fait une bouchée de cette ombre.
Elle jeta un coup d'oeil vers Aigloun mais il était trop loin d'elle, dormant à poings fermés auprès de sa belle Liliane.

Ivanhoé ronflait tout ce qu'il pouvait. Ne restait que Peter qu'elle appella discrètement en espérant qu'il avait le sommeil léger.

Psssssssssssssstttttttttt..........psttttttttttttttttttt...........Peter réveille toi.......On a de la visite ............

L\\\\\\\'assassin, incarné par Kurios a écrit:: Ombre furtive. Agilité hors pairs. Un être malin et sans scrupules pénétrait lentement dans la chambre de la bande à basile... heu...à Peter. Des années d'entrainement pour en arriver à un tel niveau de discrétion. La lame sortie du fourreau, il savait où frapper. Il se sentait fort , invincible et se dit a lui même.

"Ça y est mon grand cette fois c'est ton tour de devenir le plus grand assassin de Bretagne. Ah Ah quand le contrat sera terminé tu seras une vedette du milieu. Tout ça grâce au beau frère de la tante de ta voisine au quatrième degré en passant par la droite!
Ce petit vantard qui croit avoir réussi car il garde une porte toute la journée alors qu'il n'est bon qu'a garder les moutons du Père Kelmadeck de Pouyaguedec, le hameau le plus isolé de Bretagne, là où même la pluie refuse de tomber.
Tu a enfin ta chance. on va enfin reconnaitre ton génie. raaaaa ahahaha prépares toi à la grande vie!
Tout le monde admirera ton talent..." frappant dans un meuble sans aucune discrétion

Chuuuuuuuut

"concentre-toi bougre de merdouille... Alors... chercher l'homme habillé en vert et marron dur dur dans le noir, un homme de belle prestance...hum comment je vois ça moi, il ronfle tous comme des ploucs Bon je vais prendre au hasard, le plus gaillard pour être sur de m'en débarrasser. Là au fond" faisant des grimaces à chaque planche qui grince " Aha tu vas voir mon gaillard de quel bois je me chauffe aha"

Sur cette pensée il se jeta, la dague en avant, sur l'énorme masse. Il frappa de toute ses forces plusieurs coups. La bave aux lèvres il se sentait puissant, invincible, il tuait ça y est, il serait respecté pour ça. Il était sans doute le plus grand assassin d'ici jusqu'à l'échoppe du médecin. c'est vrai quoi il faut quand même dire que ce charlatan tue bien plus de monde qu'une bataille ente aristotélicien et averroistes!
Il tuait il tuait! enfin c'est ce qu'il croyait jusqu'à qu'une personne allume une bougie pour voir qu'il s'acharnait sur les bagages de la baronne...

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ivanhoé faisait semblant de dormir en ronflant comme la vielle truie de l'évêque. Il attendait avec impatiente que le fameux assassin que connaissait le garde de l'entrée arrive pour le débarrasser de ce fichu Peterpan, enfin de n'importe quel autre ferait aussi bien l'affaire. Il savait que la mort de l'un d'entre eux les démotiverait. Kurios ne serait peut être pas totalement en accord avec ce moyen, mais bon, la fin ne justifie pas t'elle les moyens? Le prélat de son coeur saurait lui pardonner. Il était si bon si grand si fort si sexy... soooo sexy!

Donc je disais, Ohé Ohé, qu'Ivanhoé Ohé Ohé faisait semblant de dormir. il sentit une présence pénétrer dans la pièce où ils étaient tous entassés même la baronne malgré ses résistances, menaces et jurons bien loin de l'image qui sied à une baronne. Que voulez -vous? il n'y avait plus de place avec la conférence des lanceurs de biniou professionnels. Il a bien fallut se trouver une place. Bref assez de digressions.

Ivanhoé avec le cœur qui battait, ohé ohé, comme jamais il ne l'avait fait auparavant . Un espèce de mélange entre la peur , l'excitation presque jouissive l'habitait et il avait bien du mal à se tenir.

Bruit de viande qui heurte un meuble

Chuuuuuuut

Le pauvre Ivanhoé se passa la main sur le visage dépité et se dit:
"Quel crétin il va se faire repérer..."
nerveux il attendait que quelqu'un réagisse mais rien. Son coeur battait encore plus fort, il avait une boule au ventre et se mordait les lèvres. il entendit soudain un souffle rauque et des bruits de coups . Aaaaaa ma doué quelle excitation; il le tue il le tue! Ça y est ! Ahah ça y est!

Une bougie s'allume...

Il ne peut le croire, cette vision! Quel abrutiiiiiii! Il ne peut le croire raaaaa ce garde l'entendrait une pièce d'or pour ce guignol sans compter sa commission. Il avait la bouche bée regarda autour de lui les gens tout aussi surpris dévisager l'homme à califourchon sur les bagages de la baronne, mais déjà les hommes réagissaient...

Aigloun a écrit:: Aigloun était installé près de sa Liliane. Ils n'avaient pas d'intimité, mais le fait d'être là tous les deux était suffisant.

Tout le monde semblait dormir, certains ronflant comme.... comme un cochon qu'on égorge !

Il ne se sentait pas à l'aise dans cette auberge, mais ne le montrait pas. Il avait déjà vu d'autres choses, bien plus désagréables pendant la guerre.

Soudain, il sentit un souffle d'air. Il se retint de se tourner brusquement. Puis il entendit un voix, sombre, rauque. Puis un grand coup fut donné dans un meuble.

Aigloun se retournait discrètement et saisit son épée.

Une bougie s'allume.

Aigloun repose son épée.

Un homme difforme semble taillader les bagages de la baronne.

Voyant enfin son adversaire, Aigloun se jeta sur lui, comme un mort de faim se jette sur des miettes de pain.

Il agrippa l'homme qui, surpris, laissa sa dague planté dans un des bagages.

Ils roulèrent sur le sol, se rouant de coups...

Joeboy65 a écrit:: Joe avait trouvé une vieille paillasse. Il s'était assoupi après avoir fait maigre pitance.
L'ambiance était lourde.
Rien de bon présage.
Avant de se coucher, il avait voulu faire un tour pour se rendre compte de visu. Malgré ce qu'il ressentait, rien n'avait attiré son attention.
Il décida finalement de se coucher.
Il finit par s'endormir mais avec un mauvais pressentiment.
De mauvais songes hantaient Joe.
Il remuait comme habité par quelque chose.
Soudain, il s'éveilla entendant des bruits sourds.
Il se leva derechef et sortit de sa paillasse. Il tendit l'oreille pour essayer de deviner d'ou venait le bruit.
Il lui sembla que cela venait de l'endroit où dormait Aigloun.
Joe n'arrivait pas à identifier ce qu'il entendait.
Il s'habilla aussi sec et sortit pour aller se rendre compte par lui meme de ce qui se tramait.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 10/12/2008, 07:06

Peterpan31 a écrit:: Comme les autres, Peter ne dormait que d'un oeil, d'autant plus que le parfum enivrant de Preciosa lui troublait quelque peu les sens, elle qui partageait une paillasse près de lui.

Ainsi, il fut prompt à réagir même s'il fut devancé par Aigloun, lorsqu'il entraperçut une ombre se faufiler jusqu'aux bagages de Mirwen. Il est vrai qu'elle et sa fille n'avaient point voyagé léger ! Precio qui ne dormait point encore le secoua alors légèrement :

Psssssssssssssstttttttttt..........psttttttttttttttttttt...........Peter réveille toi.......On a de la visite ............

Aigloun s'était déjà emparé du bougre, qui avait la bave aux lèvres, les yeux exorbités et le souffle court. Peter approcha la lueur d'une chandelle du visage de l'homme que le Chevalier du Coumtat de Nissa venait de désarmer de son couteau, afin de mieux pouvoir identifier sa tête d'assassin manqué ...

Qui es-tu ? Pour qui travailles-tu ?

Joe et Preciosa s'étaient eux aussi approchés de l'energumène, dont Maewenn voulait absolument faire connaissance, au grand dam de sa mère qui tentait de la préserver de sa curiosité d'enfant et alors qu'Ivanohé ronflait comme un beau diable, comme si rien ne s'était passé.

Chacun restait à présent suspendu à la question de Peter qu'il répéta plus fort :

Qui es-tu ? Pour qui travailles-tu ?

Maewenn a écrit:: La petite avait grimacée en entrant dans la sois disante auberge, elle avait fait des manières de petites princesses quand sa mère lui avait ordonné de se coucher sur cet amas de paille ou grouillait tout ce qu'on voulait. Pourtant elle s'était endormi rapidement d'un sommeil lourd de petite fille, exténué par ce long voyage, son premier voyage et toutes les découvertes qu'elle y faisait.

Pourtant son sommeil fut troublé, sa mère soudain l'attrappa et la serra contre elle. Le temps que Maewenn émerge, et elle vit un homme. Pas très beau d'ailleurs cet homme.

Dis maman c'est qui lui ? Et pourquoi qu'il a mis des coups dans nos bagages ? J'aurais plus de jolies robes ?

Juste après avoir dit ses mots, la petite se leva comme une furie pour aller faire connaissance avec celui qui avait détruit sa garde robe. Sa mère la rattrappa de justesse et à son grand désespoir, elle ne pu voir cet énergumère destructeur de bagages, de plus pres.

Assassin, incarné par Kurios a écrit:: Paniqué, le souffle saccadé, l'assassin était maitrisé. Lamentable erreur tout ses espoirs furent anéantis pour une simple méprise. "Que va dire maman?" se dit l'homme. Il savait son heure venue, il savait qu'il allait mourir dans l'instant si il ne trouvait pas une pirouette pour s'en sortir. Il réfléchit à tous les moyens physiques possibles pour se dépêtrer de là mais rien a faire la maraud tenait bon.

Qui es-tu ? Pour qui travailles-tu ?

Il baragouina ne sachant que dire il ne savait même pas pour qu'il il bossait. On ne lui avait même pas dit. il était tellement pressé de devenir quelqu'un qu'il ne savait même pas qui il attaquait, il avait imaginé de quelconque marchand ne sachant pas se défendre et il tomba sur des soldats. Encore une erreur décidément il faisait un piètre assassin. Il paniqua encore plus sachant cette fois que sa mort était venu. il ne pouvait même pas vendre son commanditaire pour sauver sa peau. Il se promit à cette instant qu'il rejoindrait le couvent si jamais il parvenait à s'en sortir.
Il ferma les yeux et entama une prière de pardon. il voulait se repentir et en appeler en la clémence divine.

Qui es-tu ? Pour qui travailles-tu ?

Surpris par le ton de l'homme il cru sentir son cœur à deux doigts d'éclater

Agkneu..;bhdàdzj...oàozéh...ifhei

il n'arrivait même pas a prononcer des mots corrects qui ont un sens. Purée... sujet, verbe, complément c'est pas compliqué tout de même.

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ivanhoé avait enfin finit de faire semblant de dormir pour ne pas paraitre trop suspect. Il regardait la scène dépité et ne regretta pas de ne pas avoir donné son identité au garde qui a recruté l'assassin... enfin assassin...

"Le con!"

Il voyait peter s'acharnait sur la pauvre homme qui n'arrivait pas à placer un mot correct dans une phrase grammaticalement bien construite en suivant les règles de bases de la langue vernaculaire qui a court ici bas dans ce petit coin de paradis qu'est la Bretagne en cette belle année de l'an de grâce 1456, au mois de novembre dont je me souviens plus bien le jour.( quoi c'est une phrase trop longue et surchargée de détails inutiles? Je vois pas de quoi vous voulez dire!)bref Ivanhoé réfléchit alors à un moyen de sauver ce pauvre garçon plus bête que méchant et cria:

Ohé Ohé mes amis! je crois que nous avons a faire a un simple fou. un idiot du village qui a surement une dent contre les baux vêtements vu les frusques qu'il porte. Ohé ohé si Mgr Kurios le grand, beau et sexy était là il vous dirait qu'on en peut faire de mal à cette pauvre créature de Dieu. Il vous dirait un truc du genre "heureux les simples d'esprits car ils seront les premiers accueillis au royaume des cieux!" Il en a dans la caboche st' évêque là et il faudrait voir a pas trop contredire sa saint parole. Vous ne pensez pas?

Assassin, incarné par Kurios a écrit:: Il ne savait plus comment s'en sortir il était affolé, ses yeux roulaient dans tous les sens en se débattant du mieux qu'il pouvait. l'homme était trop musclé. Avait-on idée de se muscler autant? c'est pas du jeu , c'est déloyal!

Ohé Ohé mes amis! je crois que nous avons a faire a un simple fou. un idiot du village qui a surement une dent contre les baux vêtements vu les frusques qu'il porte. Ohé ohé si Mgr Kurios le grand, beau et sexy était là il vous dirait qu'on en peut faire de mal à cette pauvre créature de Dieu. Il vous dirait un truc du genre "heureux les simples d'esprits car ils seront les premiers accueillis au royaume des cieux!" Il en a dans la caboche st' évêque là et il faudrait voir a pas trop contredire sa saint parole. Vous ne pensez pas?

Ahah il compris sa seule chance était de jouer au fou. Merci Seigneur de m'avoir guidé vers la solution.

Blblblblb guiz... robes rOOOOOOOooooooobes gniak gniak joulie rooooOOObes mouhahahaha; Brrrrrrrrrrrrr >Pfiuuuuuuu prouccccccchhhhht tatatatata. jouliiiiiies

Peterpan31 a écrit:: Dépité, Peter l'était. Et ses compagnons le semblait tout autant. Le bougre paraissait incapable de tenir la moitié d'un propos cohérent. Seuls quelques borborygmes sortaient de sa bouche sans que quiconque n'y comprenne grand chose :

Blblblblb guiz... robes rOOOOOOOooooooobes gniak gniak joulie rooooOOObes mouhahahaha; Brrrrrrrrrrrrr >Pfiuuuuuuu prouccccccchhhhht tatatatata. jouliiiiiies

Les voies du Seigneur étant impénétrables (comme l'était semble t-il la cervelle de ce pauvre hère), Ivanohé vint à sortir de son sommeil de plomb, ce qui permit au moins de s'entendre car le bruyant ronflement de l'ami" de Kurios, diacre de Saint-Pol de son état, ainsi que les gargarismes étonamment puissants que "L'homme au Ohé" parvenait à produire avec son estomac auraient pu avoir raison des murs de "L'auberge des bonzes amis", sans aucun doute, durant la nuit. Et puis, des murs qui s'effondrent après tout cela, ce ne serait qu'une surprise de plus.

Finalement, Peter soupira face à l'intervention de l'ami du diacre buveur de Chouchen et convint que l'on ne pourrait soutirer quelques mots de la part de ce fol à la dague qui s'en était pris aux bagages de Mirwen et de sa fille. Et cela lui donna finalement une idée ...

il se tourna vers la Baronne de Brignac :

Mirwen, tu es la principale victime du préjudice subi cette nuit ! Je crains que toute ta garde-robe soit inutilisable et cela est un fait bien grave pour une Dame de ton rang. Donc, à toi de décider du sort que nous allons réserver à ce pseudo-assassin !

Mirwen a écrit:: Mirwen était restée muette de stupeur. Elle avait eu juste assez de réflexes pour empecher sa progéniture de rosser l'intrus. Elle n'aurait pas donné cher de sa peau pourtant.

Une fois l'homme maitrisé, elle se leva lentement. Elle prit le temps de défroisser son jupon, de passer une main dans ses cheveux et se dirigea vers son paquetage. Là, elle l'ouvra et tira doucement une de ses plus belles robes. Celle ci était à présent lacérée et ne valait meme plus le terme de serpillière. Elle prit ensuite un corsage de soie très chère et constata les mêmes dégats.

Avec une rage froide mais calculée, elle se dirigea vers le fat que tenait fermement Peterpan, prit son élan et

VLAAAAAAAAM

La claque jaillit du creux de son ventre, passa par le torse, parcourut le bras et atterrit sur la joue du sagouin dont la tête partit en arrière sous la choc.

Le poignet quelque peu endolori, Mirwen se sentit cependant mieux. On ne pouvait pas en dire autant de la victime dont la machoire rougissait à présent à toute allure.

La baronne se tourna vers sa fille et en profita pour lui donner une leçon.

Tu vois Maewenn; tout est dans le poignet mais la force vient de tout le corps.

Alors que Peterpan lui proposait aimablement de décider du sort de l'homme, Mirwen eut un sourire songeur. Elle qui avait laissé pourrir le corps de l'homme qu'elle avait aimé puis l'avait jeté aux loups ne pouvait pas faire preuve de moins de fermeté envers quelqu'un qui nuisait à son rang.
Elle songea un instant à le condamner à servir celle qu'on appelait la Lusiana mais elle frissonna. Non, décidément, l'intrus n'avait quand même pas mérité cela.

Je ne veux pas infliger quelconque spectacle malsain à ma jeune fille. Livrez le donc simplement à la justice. Tentative d'assassinat sur divers personnalités de Bretagne dont un clerc, une noble, une enfant et plusieurs femmes, cela devrait le garder en geôle pour plusieurs années.

Peterpan31 a écrit:: Chacun avait écouté la clémence de la Baronne de Brignac, qui avait néanmoins profité de l'occasion pour faire quelque peu l'éducation de sa jeune fille, dont elle n'avait pu prendre grand soin jusque là.
Il est vrai que celui qui avait été son précepteur jusque là, Bahia, était doux comme un agneau en comparaison de la Grande BAMIE, surtout lorsqu'un malotru avait osé s'en prendre à ses effets personnels.

Ainsi fut fait et Peter se chargea lui-même d'emmener le brigand au visage à présent difforme vers le poste de police de Vannes, en espérant que son châtiment serait exemplaire.

Déjà le soleil se levait et les Chevaliers n'allaient pas tarder à devoir prendre le chemin de la forêt de Brocéliande ...

Aigloun a écrit:: Aigloun avait désarmé l'homme, et le maintenait avec Joe pendant que Peter essayait de savoir qui il était et ce qu'il faisait là.

Finalement ccertain qu'il ne parlerai pas, Peter demanda à Mirwenn, la premère lésée par les coût de couteaux fous d'un fou dans les bagages de la Baronne, ce qu'elle voulait comme justice.

Pour toute réponse, un claquement sec, et fort. La maind e la Baronne était entré en collision avec le visage du mal-propre.

Et le grain de sel, fidèle à elle-même, d'éduquer sa descendance :
Tu vois Maewenn; tout est dans le poignet mais la force vient de tout le corps.

Peter décida qu'il était plus sûr de ramener ce fou au poste de police de Vannes. Il se saisit du pseudo-assassin, et parti avec Joe et la petite troupe vers le-dit poste de police.

Aigloun était resté quelques pas en arrièrte, songeur. Il se saisit d'une bougie et chercha le couteau de ce manant. Mais ne le trouva point.

Il se dirigea d'un pas décidé vers Peter et Joe, pour leur annoncer cette nouvelle..

La dague du manant est introuvable....

Peterpan31 a écrit:: Après avoir confié à la Lieutenante de Police de Vannes Lilith, le trubion qui avait sérieusement perturbé la nuit de repos annoncée des huit Chevaliers de la Prune, Peter ressortit du poste de police et constata l'oeil amusé et quelque peu attendri qu'au moins un des membres du groupe avait été gagné par Morphée :

Voici un bien joli et léger bagage que tu portes là ! fit-il à Joeboy qui tenait en ses bras la petite Maewenn, endormie et épuisée de fatigue.

C'est alors qu'Aigloun vint leur dire avec inquiétude :
La dague du manant est introuvable....

Encore un mystère de plus ... Peter ne dit rien mais n'en pensa pas moins, se demandant si, dans le groupe, quelqu'un ne jouait pas une sorte de double-jeu ...
Il n'en fit rien paraître, fit un clin d'oeil à Aigloun et lança à la cantonnade : Et si nous récupérions nos montures ? La forêt de Brocéliande et peut-être le Divin Tonnelet Magique de PrunàVampi nous attendent, mes amis !

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:02

Peterpan31 a écrit:

RP Principal (gargote bretonne) 1peterpanpetitmg0

Chapitre IV : Au fin fond de la mystérieuse forêt de Brocéliande

Dans la forêt proche de Vannes, sur un chemin sinueux

Les huit Chevaliers de la Prune avaient d'abord cheminés gaiement sur les premiers chemins de la forêt, là où nombres bûcherons de Vannes circulaient quotidiennement. ils en avaient d'ailleurs croisés plusieurs, le dos courbés sous le poids de leur charge ou une mule tirant pour eux leur fardeau de bois.

peu à peu cependant, le forêt devint plus sombre à mesure que la petite troupe pénétrait plus profondément au coeur de celle-ci. L'étroitesse des chemins les obligeait à avancer l'un derrière l'autre, dans un silence pesant uniquement troublé par les questions incessantes de la petite Maewenn à sa maman ou par les "Ohé ! Ohé !" que ne pouvait s'empêcher de crier le Sieur Ivanohé, dont, sans se l'avouer, chacun regrettait la compagnie à présent.

Vampirelo n'avait pas donné beaucoup de précision lors de son apparition ; Peter se les répéta mentalement :

Citation :: Près d'une ville où vaille que vaille
cinq tours, quatre portes, une muraille
Se dressent contre les malfaisants
Mais s'ouvrent pour les bienveillants
Dans le sanctuaire des sorcières et sorciers
Au cœur d'une sombre forêt
Peut-être est-ce là que vous trouverez
Empli du divin breuvage, le fameux tonnelet ?

A présent chacun espérait que cette prediction était juste et que, alors qu'ils semblaient toucher au but, bientôt une réponse leur serait apporté ...

Joeboy65 a écrit:: Après un périple Vannetais des plus abracadabrantesque, avec l'arrestation d'un assassin ou qui souhaitait le devenir, qui fut livré finalement aux autorités, la troupe avait reprit sa queste du divin breuvage (surtout pour Joe,..... enfin d'autres aussi!!).
La direction était la forêt de Brocéliande, bien connue des bretons et, bien-entendu, des druides.

Joe avait hérité de la petite Maewenn, qu'il transportait dans ses bras. Cela soulageait sa mère ainsi que les autres Chevaliers qui se relayaient auprès de la baronnesse. Celle-ci était d'un poids léger et n'encombrait que peu Joe. Toutefois, sa claudication s'accentuait avec ce poids en plus, si petit fut il, qu'il confia l'enfant à Archisexy,........ enfin Kurios.

Ils avaient pénétré depuis un moment dans la forêt et la joie, qui était revenu au sein du groupe, s'estompait au fur et à mesure qu'ils cheminaient.

Le silence était pesant, lourd, comme l'air qui régnait dans cette forêt. On entendait de temps à autre Maewenn questionner sa mère sur la durée du trajet ou s'ils étaient arrivé à destination ou bien l'olibrius nommé Ivanohé avec ses "Ohé Ohé" qui semblaient agacer Peter.

Celui-ci menait la troupe depuis son départ de Kastell Paol avec brio et tact. Personne ne s'en plaignait d'ailleurs, même pas Mirw...... enfin la baronne.

Toutefois, Peter semblait être perdu dans ses pensées. Peut-être réfléchissait il à l'énigme du papy vampi, tout comme Joe le faisait en ce moment ou peut-être même les autres membres de la compagnie. C'est vrai qu'ils avaient rapidement trouvé vers quel lieu se rendre. Mais une fois atteint la destination, Brocéliande, où devaient ils chercher le divin tonnelet de pruneàvampi?
Pas d'indices ne venaient se glisser dans l'énigme de vampirelo. Il faudrait donc découvrir ceux-ci au fil de leur progression.

Joe fit une courte halte pour se désaltérer. Il s'offrit une rasade de prune, mais de sa composition malheureusement. Il eut préféré s'offrir une lichée de celle du papy.
Il s'essuya le front comme pour effacer les traces de fatigue qui apparaissaient sur son visage.
Il se remit en selle et rattrapa la troupe d'une galopade qui lui rosie les joues (en plus de la prune!!) et reprit sa place dans la procession.

--La_sorciere_gwendara a écrit:: C'est ainsi qu'assise sur le tronc de son arbre creux, près de sa pauvre chaumière, perdue au coeur de la forêt de Brocéliande, la sorcière Gwendara, qui avait depuis longtemps quitté le monde des humains et leurs villes bruyantes, vit arriver un groupe de femmes et d'hommes à cheval, ce qui pensa t-elle, lui donnerait l'occasion de se distraire un moment ...

Elle avait depuis un moment perçu que des visiteurs approcheraient car le calme sourd de la forêt avait été de puis quelques heures régulièrement troublé par des "Ohé ! Ohé" lancés à la volée par elle ne savait qui.

Elle héla ces humains qui approchaient de son sanctuaire, l'air vaguement perdu :

Ohé ! (sic) Braves gentilhommes et douces damoiselles, une vieille femme esseulée comme moi peut-elle vous venir en aide ?

Peterpan31 a écrit:: Cette clairière, les Chevaliers de la Prune ne la virent vraiment qu'en y entrant, tant ces derniers temps la forêt avait été brousailleuse, les sentiers étroits, les branches des arbres si basses qu'elles vous frôlaient la tête et qu'il leur avait fallu à tous poursuivre le chemin à pied, tenant la longe de leurs destriers.

Eblouis qu'ils furent par la clarté soudaine, ils ne virent pas immediatement la vieille femme aux longs cheveux blancs, mal peignés, et aux bras presqu'aussi peu épais que la baguette de bois qu'elle tenait en sa main gauche, nonchalamment. Son visage émacié se déforma quelque peu lorsqu'elle prononça ces mots, d'une voix rauque :

Ohé ! (sic) Braves gentilhommes et douces damoiselles, une vieille femme esseulée comme moi peut-elle vous venir en aide ?

Peter fut le premier à lui répondre :

Certainement, brave femme, tu n'es point sur notre chemin par hasard et tu vas sûrement pouvoir nous aider dans notre Quête ...

Et il lui conta la raison de leur venue ici, tout en se doutant, devant le visage impassible de la vieille, que celle-ci savait déjà tout cela.

--la_sorciere_Gwendara a écrit:: La Sorcière Gwendara écouta attentivement le jeune homme en vert qui prit le soin de lui conter leurs aventures et mésaventures. Mais, comme toute sorcière qui se respecte, elle savait déjà tout cela et bien plus encore. Elle rétorqua simplement, d'une phrase sybilline :

Allez en ma chaumière
Vous y trouverez deux potions
L'une d'elle est amère
Il s'agit d'un mortel poison
L'autre est lègère comme l'air
Elle saura vous donner une solution

A vous de choisir qui aura le courage de boire l'une ou l'autre !

Et elle ferma les yeux, comme assoupie, assise sur son tronc d'arbre creux.

Peterpan31 a écrit:: Circonspects mais néanmoins pressés d'avancer dans leur quête, les Chevaliers pénètrèrent dans la dite chaumière de cette étrange vieille femme.
Le lieu regorgeait d'objets bizarres et hétéroclites : chaudrons, fioles en tout genre, carcasses ou têtes empaillées d'animaux morts.
L'unique pièce principale était sombre, tant la saleté des vitres peinait à faire entrer la lumière du jour.
Peter avisa sur la table centrale, faite de bois de chêne grossièrement taillé, deux fioles. L'une était remplie d'un liquide jaunâtre alors que la seconde avait un contenu bleuté.

Chacun avait compris les propos de la vieille au dehors quelques minutes plus tôt. Il allait falloir choisir qui devait boire cette potion.

Peter lança à Ivanohé, qui se limait les ongles en sifflotant dans un coin :

Ohé ! Ohé ! Mon ami, je sens que tu meuuuuurs d'envie de désaltérer ton gosier sec ! Qu'en pensez-vous, les autres, ne ferions nous pas l'immense honneur à Ivanohé d'être le premier à boire l'une des potions ?

Déjà, Aigloun et Joe s'avançait vers Ivanohé en ricanant alors que ce dernier blémissait à vue d'oeil.

Preciodeplantagenets a écrit:: Précio regardait la réaction d'Ivanhoé aux paroles de Peter et se demandait ce que l'homme allait bien faire maintenant.

Elle réfléchissait en regardant la potion l'une bleuté et l'autre jaunâtre et se demandait quels pièges pouvaient bien s'y cacher...C'est que Précio était d'un naturel méfiant.....

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Les voilà avançant dans la dense forêt de Brocéliande. Lieu mystique plein de mystère. Ivanhoé ohé ohé n'était pas rassuré Ohé ohé! Il faut dire que le courage ne l'étouffait guère. mais il se devait de continuer pour la grandeur du chouchen de Kurios the sexiest premier du nom. Il n'avait plus d'idée et était persuadé que l'assassin aurait suffit à faire faire demi tour à ce faquins. mais non messieurs dames jouaient les courageux." Ahah courageux,se dit-il, que mon derrière soit botté par la sainte botte de saint Patern si je n'arrive pas à les détourner de leurs but".

Il continuait donc d'avancer cherchant le meilleur moyen de réussir sa tâche.
Il virent au bout d'un certain temps une vielle femme encore plus laide que la plus laide des truies des élevages de Saint Pol. Il resta en retrait écoutant les paroles de la sorcière qu'il espéraient bien faire cramer sur un bûcher après que tout ça sera fini. Un petit bonus dont serait ravi Mgr.

Il avancèrent tous vers la chaumière, les deux fioles étant là comme prévu. Il était appuyé contre la porte ,distrait.

Ohé ! Ohé ! Mon ami, je sens que tu meuuuuurs d'envie de désaltérer ton gosier sec ! Qu'en pensez-vous, les autres, ne ferions nous pas l'immense honneur à Ivanohé d'être le premier à boire l'une des potions ?

il releva les yeux et aperçu les regards vicieux des deux marauds. Son sang ne fit qu'un tour. Le visage pâle, le regard nerveux il recula de quelques pas en bégayant:

M..Ma..Mais j..nous..? Attendez attendez nous ne pouvons pas faire confiance en une sorcière.... Si elle nous mentait, c'est peut être un piège , oui voilà c'est un piège...

Les deux hommes l'agrippèrent prêt à lui verser dans le gosier la premièr fiole...

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:07

Mirwen a écrit:: Mirwen tenait toujours fermement sa fille par le bras. Elle n'arrivait à se décider d'Ivanohe ou de la vieille femme pouvait l'effrayer le plus.

Ladite vieille énonça une énigme de plus.

Allez en ma chaumière
Vous y trouverez deux potions
L'une d'elle est amère
Il s'agit d'un mortel poison
L'autre est légère comme l'air
Elle saura vous donner une solution

A vous de choisir qui aura le courage de boire l'une ou l'autre !

Pour ça au moins le choix était facile. Cependant le maraud tergiversait encore.

Suffit! Chacun de nous doit donner du sien dans cette quête. Dois je rapeller mon propre sacrifice?!
Afin de théâtraliser ces mots, elle se pâma en portant le dos de sa main à son front.

Joeboy65 a écrit:: La troupe faisait chemin dans la forêt.
Personne ne parlait. Un silence étrange régnait au sein de la compagnie. L'air lourd de Brocéliande pesait sur les Chevaliers de la Prune. Chacun jetait des coups d'oeil aux autres, recherchant une sorte de réconfort dans une vision connue.
Enfin, le paysage voulut changer. Ils entrèrent dans une clairière, aveuglés par la luminosité soudaine.
Ils ne virent rien au début.
Mais leur entrée avait réveillée quelque chose. Une voix les héla.

Ohé ! (sic) Braves gentilhommes et douces damoiselles, une vieille femme esseulée comme moi peut-elle vous venir en aide ?

La réaction fut immédiate. La troupe stoppa aussi sec sa progression. Les hommes tirèrent leurs épées dans un même geste. Ils cherchèrent d'où venait la voix.

Ce fut Peter qui aperçut la vieille femme en premier. Elle semblait vraiment sortie d'un cauchemar. Elle était faite toute en os. Ses cheveux échevelées lui donnait l'air d'une vieille folle. Mais, après une examen plus approfondi, on apercevait pendre au bout de sa main décharnée, une baguette en bois.

Une sorcière !!, se dit Joe en son for intérieur. Sa main se crispa sur le manche de son épée dans un réflexe.
Il entendit alors Peter s'adresser à elle.
La main de Joe desserra le manche de l'épée.

Alors, la sorcière, après avoir écouté le récit de la queste, s'adressa à la compagnie, laconiquement :

Allez en ma chaumière
Vous y trouverez deux potions
L'une d'elle est amère
Il s'agit d'un mortel poison
L'autre est lègère comme l'air
Elle saura vous donner une solution

A vous de choisir qui aura le courage de boire l'une ou l'autre !

La troupe prit la direction de la chaumière de la sorcière. En entrant, ils aperçurent nombres d'horreurs et immondices ça et là.
Mais, ce qui les interpella le plus, furent les deux liquides décrit par la vieille qui attendaient dans leur fiole respective. Leur aspect n'était pas très encourageant.

Peter eut l'idée de vouloir fait boire le chevalier Ivanohé. Celui-ci semblait ne pas faire attention aux évènements.

Ohé ! Ohé ! Mon ami, je sens que tu meuuuuurs d'envie de désaltérer ton gosier sec ! Qu'en pensez-vous, les autres, ne ferions nous pas l'immense honneur à Ivanohé d'être le premier à boire l'une des potions ?

Joe se disait que Peter avait bien raison. Quitte à choisir quelqu'un, celui que l'on connaissait le moins et qui inspirait peu confiance à tout le monde, était une bonne idée.
Avec Aigloun, ils s'approchèrent d'Ivanohé. Un rictus en forme de sourire se lisait sur leurs visages.

Ivanohé eut soudain un mouvement de recul, apeuré. Il cherchait manifestement un moyen d'éviter au gavage.

M..Ma..Mais j..nous..? Attendez attendez nous ne pouvons pas faire confiance en une sorcière.... Si elle nous mentait, c'est peut être un piège , oui voilà c'est un piège..., bégaya le chevalier.

Mais qu'est ce que tu racontes, espèce de vieux bouc. Tu fais moins le fier à bras., dit Joe en tenant toujours fermement Ivanohé.

Un rictus plus marqué déforma le visage de Joe.

Pourquoi avoir peur ?, fit Joe avec un faux air naïf. La vieille a vraiment un air à pouvoir lui faire confiance, rajouta Joe, l'oeil pétillant.
Allez pleutre, montre nous donc ton vrai courage. Ne fais donc pas de simagrés. Un preux Chevalier ne peut avoir peur d'une vieille délabrée et de ses dires de folle.
Bois donc !!

Même la baronne y alla de son petit mot, dans un geste théâtrale, incitant Ivanohé à étancher sa soif.

Joe serra un peu plus sa main pour maintenir fermement Ivanohé.

Peterpan31 a écrit:: Le pleutre Ivanohé montrait une fois de plus son vrai visage ! Peter, sourire en coin, ajouta :

Couard Chevalier ! La bonté de tes compagnons étant sans limites, je t'encourage à choisir laquelle des deux fioles tu veux boire : la jaune ou la bleue ?

Les yeux emplis d'effroi et toujours fermement maintenu par Joe et Aigloun, Ivanohé semblait avoir perdu la voix

Eh, bien, si tu ne peux choisir, je choisirai pour toi ! Ce liquide jaune-brun m'inspire bien. Pas toi ? Seigneur Joeboy, fais lui donc en goûter le contenu avant que ne tombe la nuit sur la forêt de Brocéliande. Car je compte que nous repartions d'ici avant que ne se montre le premier astre nocturne !

Joeboy65 a écrit:: Joe tourna la tête vers Peter avec un sourire narquois.

Mais avec un immense plaisir mon cher Peter. Nous allons gaver ce pourceau.

Joe saisit la fiole jaune et la présenta aux lèvres du sieur Ivanohé.
Celui-ci se débattait, essayant de repousser la fiole que présentait Joe. Il maintint son étreinte, aidé toujours par Aigloun, pour faire avaler le breuvage au chevalier.
Joe approchait lentement la flasque des lèvres du pourceau qui devenait de plus en plus blême.

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Il c'était mis à trois l'un les bras l'autre les jambes et l'un le nez lui versant ce liquide qui ressemblait à de la *gelbe Flüssigkeit* d'âne un matin d'avril

blurp pshuit beurk...

les faquins! les marauds! comment avez-vous osé? Vous m'avez peut être... peut être.. peut...

petit à petit le visage du sacrifié se ferma, ses paupières se fermèrent il y eu un instant de silence où tous crurent qu'il était bel et bien mort. Attente pesante, seul pouvait encore s'entendre le vent souffler contre les murs de la cabane.
Soudain, faisant sursauter l'assistance, les yeux d'Ivanhoé s'ouvrirent, enfin ce qui avait le corps d'Ivanhoé. Une lumière intense presque incandescente d'un vert émeraude jaillissait de ses orbites. Une force mystique issu de temps immémoriaux avait pris possession de son corps. La chose écarta les bras et à la surprise générale son corps s'éleva progressivement dans les airs. C'est que ça en jette pas mal les effets spéciaux dans cette aventure, ça manquait pas mal. Puis là faut dire que on voit pas ça tout les jours. Bref cette entrée en lévitation, qui fit reculer de quelques pas même les plus courageux,se stoppa à mi hauteur de la pièce. Il n'allait pas non plus s'envoler jusqu'à la lune il n'aurait plus servi à rien.

Hiiiinnnn ouaaaaaah raaa bien dormi moi. Hein? a oui hum...

Brusquement d'une voix intense et grave qui n'avait rien à voir avec la petite voix fluette précédente, il prononça puissamment:

L'eau... l'eau apaise bien des souffrances. Elle est le symbole de la vie et de l'espoir. L'eau voilà la prochaine étape de votre voyage vers le cadeau divin. Dirigez-vous au frontière de la terre bretonne, sur le cité forteresse, loin vers le Nord levant, sur les berges d'une étendue d'eau douce et pure comme le cristal. Là votre quête prendra une nouvelle ampleur. Avancez courageux chevaliers et n'abandonnez jamais cette quête le sort du bonheur de votre cité en dépend.

Ivanhoé referma les yeux et descendit délicatement sur le sol. Se réveilla et cria:

Vous m'avez peut être tué bande de sauvages , assassins!!!! Monstres, vous brulerez dans l'enfer lunaire.

Il s'arrêta soudainement devant la mine éberluée de ses concitoyens.

bah quoi?...

Aigloun a écrit:: Aigloun tenait fermement Ivanohé, quand Joe le força à boire cet étrange breuvage. Le triste sire passa par toutes les couleurs et finit par avaler de force ce liquide répugnant.

Ivanohé s'évanouit, semblant mort. L'assistance resta muette, mais fut bientôt surprise par un étrange enchantement : un lueur intense sortit du corps d'Ivanohé. Le corps de celui-ci s'éleva.

L'assistance ne bougeait plus, stupéfaite par ces événement. Puis une voix retentit :

L'eau... l'eau apaise bien des souffrances. Elle est le symbole de la vie et de l'espoir. L'eau voilà la prochaine étape de votre voyage vers le cadeau divin. Dirigez-vous au frontière de la terre bretonne, sur le cité forteresse, loin vers le Nord levant, sur les berges d'une étendue d'eau douce et pure comme le cristal. Là votre quête prendra une nouvelle ampleur. Avancez courageux chevaliers et n'abandonnez jamais cette quête le sort du bonheur de votre cité en dépend.

La lueur disparu, Ivanohé redescendit, lentement.
Se réveillant, il invectiva ses compagnons de voyage, mais arrêta bien vite en voyant leur tête...

bah quoi?... dit-il

Aigloun fut le plus prompt à prendre la parole :

Tu ne saisdonc pas ce qu'il vient de se passer ? Tu oses nous dire que tu ne sais pas ce qu'est cette sorcellerie que tu viens de nous montrer ??

Peterpan31 a écrit:: Pour une fois, Peter avait perdu de sa belle répartie. Il ne pouvait que restait coi quant à ce qui venait de se produire sous ses yeux.

Il sembla reprendre ses esprits en entendant Aigloun vitupérer contre celui qui paraissait avoir été "possédé" un instant par quelque esprit de la forêt de Brocéliande. le doigt menaçant, Aigloun s'en prenait en ces termes à celui qui leur avait servi de cobaye :

Tu ne saisdonc pas ce qu'il vient de se passer ? Tu oses nous dire que tu ne sais pas ce qu'est cette sorcellerie que tu viens de nous montrer ??

Promptement, Peter arrêta son compagnon , tout prêt à sortir son épée pour trucider le pauvre Ivanohé :
Arrête là, mon ami ! S'il ya quelqu'un ici coupable de sorcellerie, ce n'est point notre pleutre compagnon mais bien cette sorcière qui est dehors assise sur son tronc d'arbre creux. Venez !

Et Peter sortit de la chaumière accompagné des autres Chevaliers mais force fut de constater que la vieille avait bel et bien disparue !

Mes amis, je crains qu'il ne nous faille reprendre la route s'en plus tarder et, si j'en crois les propos tenus par Ivanohé après avoir bu la potion, la route du Nord semble être le chemin à prendre.

Peter tira alors une carte de sa sacoche :
http://cadastresroyaumes.free.fr/cadastre/cadastrefougeres.swf

regardez, ne serait-ce pas le lac de Fougères notre prochaine étape ?

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:11

--Ohe_ohe_ivanohe a écrit:: Sorcellerie? moi sorcier? non... non impossible... je suis un bon aristotélicien.

Tomba sur les genoux en larme. le visage dans les mains.

Pourquoiiiiii moiiiiii? nonnnnnn le grand et bel évêque Kurios le magnifique ne me le pardonnera jamaisiiiiss ouinnn bouahahhaahah! Il n'aura que du mépris pour moi maintenaaaaant....

il pleurait à chaudes larmes, la morve coulant de son nez jusque sur ça bouche. Un vert de jade pas aussi éblouissant que ses yeux de tout à l'heure mais ma foi assez agréable à regarder. enfin plus qu'à toucher j'imagine.
Il "morvait" donc à tout va en gémissant, "chouinant" de toute ses forces. Il était bientôt couché sur le sol en position fœtale. une scène d'un pittoresque rare digne de la plus grande tragi-comédie qui se jouait à la cour du Grand Duc. Se relevant soudainement voyant que sles autres ne lui prêtaient aucune attention

hey j'étais en train de pleurer bande de mauvais croyant!

Il savait désormais qu'il devait à tout prix empêcher la réussite de cette quête pour pouvoir être pardonner par Kurios

Moi je dirais plutôt mon cher Peter que nous devrions nous diriger vers un bord de mer. J'ai un léger souvenir d'eau et une histoire de "fin" de limites. Brest me semble l'endroit idéal.

Il savait au fond de lui que l'eau dont il parlait était de l'eau douce mais il jouait les ingénu.

Peterpan31 a écrit:: Peter voyant Ivanohé se lancer dans quelque scène tragi-comique, en se roulant par terre et hurlant à qui mieux-mieux une plainte digne d'un supplicié, lança à l'adresse de celui-ci :

Dîtes-donc, Sieur Ivanohé ? N'en faite vous pas un peu trop ? Votre carcasse est toujours de ce monde, non ?
Alors, prenez cela comme un don d'Aristote et reprenez votre monture qui, j'en suis sûr, piaffe d'impatience à l'idée de reprendre la route pour Fougères ! Car je crains que notre bonne vieille Mer ne soit pas encore faite d'eau douce, foi de Corsaire Breton !

Puis il ajouta, d'un air narquois :
Vous ne nous aviez pas dit que vous avez été autrefois troubadour ! Dorénavant, si mes compagnons en sont d'accord, vous aurez la tâche de nous divertir chaque soir après notre chevauchée d'ici la fin de notre voyage. Ainsi, servirez-vous à quelque chose !

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ohé Ohé monta sur son canasson en grognant. il savait que son heure arriverait. Il savait que bientôt...
Lançant son regard méchant plein de haine il cogna les flancs et pris la tête de la troupe pressé de sortir de cette forêt maudite.

Preciodeplantagenets a écrit:: Précio avait assisté à toute la scène sans mot dire. Quant à Maewenn, elle était restée d'abord ébahie par le spectacle d'Ivanhoé en pleine lévitation et cela du lui plaire car elle se mit à battre des mains et à applaudir en riant....

La jeune femme eut également envie de rire en entendant cette grosse voix sortir du corps d'Ivanhoé et se retient, écoutant les paroles qu'il en sortait.

Elle fronça les sourcils en entendant qu'il fallait se diriger sur Fougères. Elle espérait que les armées de brigands attendues là-bas ne seraient pas là lors de leur séjour.
Elle savait que Fougères était sur le pied de guerre en ce moment.

Bon, son Capitaine de mari lui avait interdit de s'y rendre mais faisant partie de ces preux chevaliers, elle les accompagnerait coûte que coûte dans leur périple....

C'est donc le coeur battant qu'elle suivit ses compagnons sur la route de Fougères. Elle s'approcha d'Ivanhoé qu'elle ne savait pourquoi elle aimait bien finalement et le voyant un tantinet désappointé, sortit une fiole de chouchen et la lui tendit avec un petit sourire.

Allons tenez, cela va vous remettre les idées en place.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:18

Peterpan31 a écrit:: Chapitre V : A coeur vaillant, rien d'impossible !

Sur les chemins entre Vannes et Fougères

Les Chevaliers de la Prune et leurs montures, quoique déjà fourbues par la première partie de leur périple, avait repris la route, le coeur gonflé d'une énergie nouvelle à l'idée que, au bout du chemin, du côté du fameux Lac de Fougères, ils pourraient bien trouver le Divin tonnelet de PrunàVampi, objet tant convoité de leur quête.
Une fois n'était pas coutume et Ivanohé chevauchait en tête du cortège à uen allure somme toute raisonnable, eu égard aux limites que son destrier avait jusqu'alors montrées. Preciosa aimait à chevaucher en sa compagnie mais Peter ne voyait pas toujours d'un bon oeil les attentions particulières qu'elle avait envers celui qui lui inspirait plus de méfiance que de compassion.
Ensuite, suivaient Aigloun, Joe et Liliane qui se plaisaient à converser de choses et d'autres. Peter fermait le cortège aux côtés de son amie Mirwen de Brignac dont la jument s'était allégée à Vannes d'une partie de son fardeau, après l'attentat que ses bagages avaient subi à "l'auberge des Bonzes Amis". Maewenn, partageait ainsi la monture de sa mère, et soupirait un peu quant à la longueur du voyage ... Les Maman, on est bientôt arrivés ? venaient ponctuer chaque quart d'heure. Mais la petite troupe n'atteindrait Fougères que d'ici un jour ou deux.

Mirwen a écrit:: Maman, on est bientôt arrivés ?

Maman, j'ai soif.

Maman, j'ai mal aux fesses.

Maman, on arrive quand?

Mirwen soupira. Le voyage risquait d'être plus long que prévu.

Plus pour oublier les jérémiades de sa fille que par ennui, Mirwen se tourna vers Peter qui chevauchait à ses côtés.

N'est il pas plaisant finalement de chevaucher entre amis, loin de tous ces conflits qui ponctuent la Bretagne à l'approche des élections ducales?! Ne sommes nous pas bien là, entre compagnons, dans une quête d'importance, à découvrir la Bretagne sous un autre jour.

Peterpan31 a écrit:: Peter qui tentait tant bien que mal de faire abstraction des jérémiades de Maewenn, fut ravi que l'épouse du grand BAMI mette fin à celles-ci et aborde un autre sujet :

Certes, Mirwen, à trop se trouver dans les arcanes du pouvoir politique, économique ou religieux, nombres de nos représentants oublient que notre chère Bretagne est avant tout une terre faite de femmes et d'hommes à la pugnacité incomparable, aimant à relever les défis quels qu'ils soient, une terre faite d'êtres mystérieux, d'esprits magiques et ancestraux.

Tout ceci fait la richesse de notre Grand Duché et, je ne sais pas pour toi, mais malgré le fait que l'on soit loin de Saint-Pol, je ne me suis jamais senti plus en osmose qu'aujourd'hui avec notre Breizh.

Durant ce discours et sans rendre compte, Peter avait fermé les yeux et laissé la légère bise qui les accompagnait sur leur chemin lui caresser le visage. Il inspira profondément comme s'il souhaitait s'enivrer de l'air de la Bretagne, celui qui le maintenait en vie chaque jour, chaque minute, chaque seconde.

Mirwen a écrit:: Mirwen hocha la tête sans rien ajouter de plus et se laissa bercer par le pas tranquille de sa monture. Les parasites vocaux de sa fille étant toujours présents, elle entreprit de lui faire découvrir ce qui les entouraient.

Regarde Maewenn, là bas au loin, c'est Rieux. On appelle ses habitants les Rillettes. C'est amusant, n'est ce pas?

Et de babillages en babillages, la route se poursuivit vers le Nord, vers la mer.

Preciodeplantagenets a écrit:: Préciosa, malgré le regard plein de remontrances de Peter, continuait donc de chevaucher auprès d'Ivanhoé.
Elle commençait à cerner le bonhomme et puis il avait une manière d'être qui la faisait rire et la changeait un peu de sa routine quotidienne.

Elle chevauchait donc tranquillement et admirait ce paysage breton qu'elle aimait tant. Elle découvrait de nouveaux endroits et s'émerveillait de la beauté de certains lieux.

Ils ne tarderaient plus à arriver maintenant.

L'équipée continuait d'avancer à bon train.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:23

Peterpan31 a écrit:: Au bord du lac de Fougères

Et c'est ainsi que, ce soir là, les premières lueurs de Felger, les Chevaliers de la Prune les virent briller au loin. Pour leur plus grand soulagement, ils étaient arrivés, l'espéraient-ils au bout de cette aventure qui avait commencé il y a déjà plus de trente jours.
En dépit du temps frisquet, ils convinrent d'éviter une nouvele mauvaise rencontre en Auberge comme à vannes et préfèrèrent établir un campement de fortune au bord du Lac.

Peter, joe et Aigloun allaient s'occuper du feu tandis que Precio, Liliane et Mirwen entreprenaient de préparer un repas digne de ce nom au petit groupe, avec ce qui leur restait de victuailles.

Pendant ce temps, Ivanohé préparait un petit spectacle sous l'oeil amusé de Maewenn. En effet, comme le lui avait souligné Peter, il faudrait que ce soir-là, il montre toutes ses qualités de troubadour. Et il comptait bien ne pas le décevoir ...

--La_dame_du_lac a écrit:: Chants bretons, rires et bonne humeur se faisaient entendre sur la rive Est du Lac de Felger. La nuit était déjà bien avancée mais on pouvait voir des femmes et des hommes veiller ainsi, s'amusant du bonheur simple de la vie, à la lueur d'une belle flambée, emmitouflés dans de chaudes couvertures en peaux de bêtes.

Elle laissait aller ainsi depuis quelques instants Son regard sur eux. La brume du Lac à cette heure La dissimulait partiellement mais sans doute ne tarderaient-ils pas à s'apercevoir de Sa présence ...

Elle, on l'appelait la Dame du Lac. Et ses apparitions étaient rares. On disait d'elle qu'elle s'était il y fort longtemps noyé de chagrin dans le Lac de Felger, ayant appris la mort de son promis lors d'une rude bataille où il combattit. Depuis, son âme n'avait jamais trouvé le repos et elle hantait ces lieux, espérant retrouver en les traits des jeunes gens qu'elle croisait ceux de son défunt fiancé. On disait aussi qu'il était dangereux de s'approcher du Lac lorsqu'elle s'y trouvait ...

Preciodeplantagenets a écrit:: Ils se retrouvaient tous autour du feu, en train de festoyer, de rire et de manger....Mirwen avait même mis la main à la pâte pour préparer un petit festin digne de ce nom.

Précio n'était pas de très bonne compagnie ce soir....Ils étaient à Fougères, et elle savait que son mari s'y trouvait en pleine mission et ils ne pouvaient donc se voir, mais surtout.........

Elle se leva et se dirigea sans un mot vers le lac. Bientôt un an que Lanclot était décédé. La jeune femme n'avait pas envie de fêter cette fin d'année qui se profilait rapidement.

Elle marchait à pas tranquille près du lac, l'eau était calme, la brume commençait à se lever.. Le lac se retrouvait nimbé d'une lumière argentée.....Elle leva la tête.......Bizarre, il n'y avait pas de lune.....Elle continua d'avancer et s'arrêta soudain devant la vision qui s'offrait à elle.

La Dame du Lac......Précio connaissait sa légende ....La dame argentée brillait de mille feux et lui souriait mais que son regard était triste !!!!!! Précio connaissait ce regard......

La Dame lui tendit la main et lui fit signe de s'approcher.

Précio se retourna lui semblant entendre des voix qui l'appellaient.....Mais la Dame l'appellait d'une voix douce et chantante également...

Viens me rejoindre Préciosa, toi aussi tu as perdu ton promis.......Regarde, il est là......Viens donc plus près et tu le verras.........

Le visage de Lanclot se profilait sur la surface du lac, on eut dit qu'il dormait. Soudain, ses yeux s'ouvrirent et il lui sourit......Précio s'approchait de plus en plus de la rive du Lac.........

La Dame du Lac continuait d'appeller Précio.

Viens me rejoindre, Préciosa, nous avons à parler ........

Précio continuait d'avancer comme envoûtée par l'apparition. Le clapotis de l'eau faisait un doux murmure sur le lac......

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane servait ce quelle avai preparé et vit precio le regard triste s'avancer pres du lac elle s'assit pres de son aigloun mais ne quittait pas du regard precio ... puis elle vit precio fixer un amas brillant dans la brume
Surement le reflet de la lune se disait t'elle ...

puis elle s'avança vers precio pour s'assurer qu' elle allait bien ...

Peterpan31 a écrit:: Peter était prêt à changer d'avis sur Ivanohé, tant le chevalier au "Ohé !" leur faisait à tous passer un moment délicieux, leur contant les mésaventures loufoques d'un moine buveur de chouchen, barbu et ventripotent en le Royaume de France, qui n'était pas sans rappeler leur vieil ami Kurios, le diacre au sex-appeal non démenti. Le plus drôle est qu'Ivanohé gardait son plus grand sérieux pour l'occasion et ne comprenait pas que l'on rit de bon coeur des contes qu'il chantait là à ses compagnons.

Tout à cet instant distrayant, Peter en oubliait presque l'objet de leur Quête et ne vit pas immédiatement que Preciosa, puis Liliane avaient quitté la chaleur du feu ...

--La_Dame_du_Lac a écrit:: La Dame du Lac était parvenue de sa voix suave à attirer à elle l'une des personnes qui était auprès du feu. Entre le monde des morts et celui des vivants, elle savait lire en chacun comme en un livre ouvert. Aussi avait-elle choisi pour victime la plus fragile d'entre eux. Une jeune femme du nom de Preciosa, qui elle aussi avait perdu son fiancé Lanclot il y a quelques mois déjà. Elle l'appelait :

Viens me rejoindre Préciosa, toi aussi tu as perdu ton promis.......Regarde, il est là......Viens donc plus près et tu le verras.........

Viens me rejoindre, Préciosa, nous avons à parler ........

Et la jeune femme approchait, et approchait encore, touchant presque de ses lèvres la froide surface du lac.

La Dame du Lac de Felger avait tellement besoin de compagnie ...

Preciodeplantagenets a écrit:: Elle continuait de l'appeller.

Viens me rejoindre Préciosa, toi aussi tu as perdu ton promis.......Regarde, il est là......Viens donc plus près et tu le verras.........
Il était là, devant elle, revenu à la vie.....Ou alors n'était-il jamais mort et avait-il seulement disparu ? Lanclot....qui lui souriait et la regardait du même regard qu'avant....

La jeune femme était entrée dans le lac. Curieusement, elle n'avait pas peur, elle ne sentait pas la morsure du froid et continuait d'avancer.

La Dame du Lac était près d'elle, son regard était d'une tristesse infinie, cette même tristesse que Précio avait vécu et toujours enfouie quelque part au plus profond d'elle-même....

Précio se pencha vers Lanclot, ses lèvres frôlant la surface de l'eau. Elle se sentait merveilleusement bien. Il lui faisait signe d'approcher.

Souviens-toi que c'est ainsi que je t'ai rencontré...Dans l'eau....à Saint-Pol.....Ta noyade souviens-toi...................

Les voix de Lanclot et de la Dame du Lac ne faisaient plus qu'un, à l'unisson.

Précio se sentait maintenant engloutie et la voix de Lanclot disparaissait pour laisser place à celle de la Dame du Lac.

Rejoins le Préciosa, tu verras comme tout te semblera moins triste après, tu seras avec lui pour l'éternité...

L'ETERNITE...Précio ouvrit les yeux et paniqua soudain. C'était à son mari qu'elle avait fait la promesse de rester auprès de lui pour l'éternité et pas à Lanclot.......
Lanclot était mort.

Un éclat de rire strident et cynique s'éleva dans les airs, La Dame du Lac riait et ses yeux n'étaient plus tristes mais reflétait une colère noire....

Comment as tu pu abandonner ton promis à son triste sort et aller en épouser un autre ? Tu ne mérites qu'une chose, c'est de le rejoindre dans la mort!!!!!!!!!!

Précio tenta alors désespérément de s'enfuir à la nage vers la rive du lac mais ses muscles étaient tétanisés par le froid......

Rassemblant ses dernières forces, elle se mit à hurler.

LANCeeeeeeeeooooooorrrrrrrrrrrrrr.......

Mais à quoi bon, il ne pouvait rien pour elle , il se trouvait à l'autre bout de Fougères.

Tandis que le rire de la Dame du Lac devenait machiavélique, Précio continuait de se débattre dans l'eau mais y laissait le peu de forces qui lui restait encore.

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Ivanhoé le sens de l'humour? Ohé ohé ou allons nous? C'était une chose qu'il n'avait guère. pourtant il connaissait des histoires d'une drôlerie hors du commun. Il les contait avec aisance et même si il ne le montrait pas il prenait un certain plaisir avec ces compagnons d'infortune. Il ne pouvait s'empêcher de leur trouver un intérêt.

"Non ressaisi toi imbécile il faut les en empêcher tu le sais"

Il jouait donc en proie avec un combat intérieur troublant quand soudain il entendit venir du lac un énorme cri.

Ni une ni deux il couru à perdre haleine jusque sur les bords du lac sans comprendre pourquoi, ni comment il était déjà dans l'eau en train de nager vers la pauvre Précio qui se débattait à seulement dix brassées de là.
Il arriva rapidement sur place, empoigna la jeune femme et la tira jusqu'au bord. Il la hissa, et épuisé, il souffla en pestant contre lui même. le visage face au sol à quatre patte.

"Pourquoi l'avoir sauvé? Tout serait fini désormais. Imbécile tu es le roi des idiots.... "

il serra dans ses poings l'herbe grasse et se mordit la lèvre de colère.

--La_dame_du_lac a écrit:: Elle avait cessé de rire. La Dame du Lac fulminait. Peste et choléra ! Pourquoi avait-il fallu que cette grande gigue déguingandée vienne au secours de la jeune femme nommée Preciosa ? Pourquoi avait-il fallu que cetet dernière ne se mette brusquement à hurler ?

La Dame du Lac espérait libérer Preciosa du poids qu'elle avait sur le coeur, de ce deuil impossible à réaliser, qu'elle devienne elle aussi une Dame du Lac errant ici à Felger ...

A présent, une enfant, trois femmes et quatre hommes la fixaient avec curiosité sur la rive.

Elle leur dit ceci, d'une voix où l'on sentait percer la lassitude :
Dames et Chevaliers, je sais tout de votre Quête. Je suis peut-être en mesure de vous aider ...

Peterpan31 a écrit:: Tout était allé si vite ! Des cris, Ivanohé qui interrompait son histoire, pour courir vers le lac, un oeil à droite, à gauche, et Peter qui s'apercevait que Preciosa et Liliane n'était plus là. Et alors que Mirwen serrait sa fille contre elle, terrorisée que Maewenn était par le rire machiavélique qui se faisait entendre, Aigloun, Joe et Peter se lançaient à la suite d'Ivanohé.

Lorsqu'ils parvinrent au bord du Lac, tout était fini. Celui qu'on concidérait comme un pleutre, un couard, avait semble-t-il fait peruve d'un courage sans faille, tirant Preciosa de l'eau fraîche du Lac, sous le regard effrayé de Liliane Wesley qui se blotissait à présent dans les bras d'Aigloun.

Chacun n'avait d'yeux à présent que pour le spectacle fascinant de cette femme entourée d'une nuée blanche vaporeuse, flottant quelques centimètres au-dessus de la surface du Lac. Peter frissonna lorsqu'il l'entendit prononcer ces mots :
Dames et Chevaliers, je sais tout de votre Quête. Je suis peut-être en mesure de vous aider ...

Comment savait-elle ? Mystère. D'un ton méfiant, il lui répondit alors :
Qui êtes-vous ? Que savez-vous vraiment de nous ?

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:30

Preciodeplantagenets a écrit:: Préciosa avait vraiment cru sa dernière heure venue cette fois quand elle s'était senti tiré vers la rive, sous les yeux de la Dame du Lac, impuissante, qui fulminait.

Quelle ne fut pas la surprise de Précio en voyant que son sauveur n'était autre qu'Ivanhoé.

Reprenant ses esprits, assise sur le bord de la rive, trempée et grelottant de froid, elle claquait des dents aussi fort qu'Ivanhoé.

Mmmmmerrrrciiii.....Réussit elle à lui articuler. Jjjjje saurai m'en souvenir...

La Dame du Lac la regardait d'un air furibond.

J...J....Je suis navrée ma bonne Dame, mais mon deuil est fait et je n'ai aucune envie de venir vous tenir compagnie sur ce lac.....même si parfois ma tristesse refait surface ......et j'ai un mari que j'aime ....Alors à moins que vous ne vouliez me le prendre lui aussi...ne vous attaquez plus jamais à moi !!!!!!!!

Dames et Chevaliers, je sais tout de votre Quête. Je suis peut-être en mesure de vous aider ...

Peter prit alors les choses en main.

--La_dame_du_lac a écrit:: Un jeune homme en vert avait pris la parole et la Dame du Lac sentait pointer la défiance dans la façon dont il lui avait posé ses questions. Elle répondit néanmoins, cherchant à se racheter :

Je suis la Dame du Lac de Felger et mon histoire est bien triste ...

Elle conta ainsi ses mésaventures aux Chevaliers de la Prune qui l'écoutaient attentivement et tressaillirent lorsqu'elle leur avoua :J'ai connu Vampirelo, il y a une cinquantaine d'années de cela alors qu'il était un fringant jeune homme et, au seuil de la mort, il me confia un objet qui se trouve à présent au fond du Lac. Je pense qu'il peut vous aider dans votre Quête. Je ne puis néanmoins vous l'apporter moi-même.

Elle se tourna alors vers Aigloun, qui serrait fort Liliane, comme pour la protéger d'un sournois démon et lui dit :
Toi, Aigloun du Coumtat de Nissa, tu sauras trouver et ramener cet objet à tes compagnons.

Et, d'un coup, l'image de la Dame du Lac devint un peu plus evanescente et s'évanouit finalement avant que quiquonque n'ait pu lui en demander plus.

Peterpan31 a écrit:: Peter allait de surprise en surprise. Non seulement Preciosa, qui grelottait semblait avoir été conquise par le Sieur Ivanohé, ce dernier ne restant vraisemblablement pas insensible à se charmes.

Il lui dit d'ailleurs d'un ton ironique :
Ivanohé, emmène-donc Precio se réchauffer près du feu maintenant que tu l'as sauvée, il ne faudrait pas qu'elle meure de froid !

Et à Aigloun, qui ne savait que dire, lui à qui la Dame du Lac s'était directement exprimée : Sois gentil de nous pêcher une ou deux truite pour le Petit Déjeuner, à l'occasion de ton plongeon dans le Lac !

mais plus sérieusement, même si Aigloun était un bon nageur, l'idée avait germée de relier son pied à un cordage de pêche trouvé là afin d'être certain que leur compagnon ne serait pas emporté à jamais au fond des eaux sombres du Lac de Felger ...

Liliane_wesley a écrit:: la belle Liliane fut pris d'un frisson elle etait paralysée par la peur de ce qui venait de se passer et pire encore ... la dame du lac avait jeté son devolu a present sur aigloun ...

elle savait qu'il devait le faire mais ne voulait pas... elle le serra dans ses bras et sa tete collée contre lui une larme coula sur sa joue puis elle ferma les yeux de peur de la lui montrer ... il devait etre fort pour reussir et elle serait toujours la pour le soutenir ...

Tu es notre seul espoir ... j'ai confiance en toi...

Aigloun a écrit:: Aigloun était resté étonné par l'intervention d'Ivanohé... Comme le reste de la troupe.

Liliane, effrayé, serait fort son petit aigle. Preciosa remerciait Ivanhoé en grelotant...
La troupe semblait maintenant fascinée par cette Dame Blanche.
Celle-ci avait pris la parole, contant sa vie.

Puis elle s'adressa à Aigloun : Toi, Aigloun du Coumtat de Nissa, tu sauras trouver et ramener cet objet à tes compagnons.

Il fut surpris.

Aigloun se souvint de la terrible épreuve qu'il avait affronter lors de la tempête à St Pol. Il savait désormais bien nager. Mais le fait de savoir que la Dame Blanche voulait que ce soit lui qui nage ne le mettait guère en confiance...
Il ne montra pas aux autres cette inquiétude passagère.

Liliane s'accrocha encore plus à lui. Tu est notres seul espoir ... j'ai confiance en toi...

Il vit une larme qui coulait sur sa joue, alors qu'elle tentait de ne pas lui montrer sa tristesse. Il ne dit rien, et montra un visage victorieux.

Il alla voir Peter, et conclut avec lui qu'il fallait rester lier à la troupe par une corde.
Joe alla chercher la seule corde que possédait le groupe. Elle semblait assez longue pour la mission confiée par la Dame Blanche.

Aigloun enleva sa chemse puis noua la corde à sa cheville. Il était fin prêt à plonger.
Mais quelque chose le dérangeait.

Peter, Joe. Si je sens qu'il va arriver quelque chose, si j'ai le moindre soucis, je tirerai 2 coups secs sur la corde. Vous saurez qu'il faudra m'aider à remonter.

Il déposa un baiser sur le front de Liliane qui pleurait à chaudes larmes, la serra fort.

Ne t'inquiètes pas !

Il s'avança doucement dans le lac. La surface était lisse et luisante. La lune était ronde et brillante.
Le seul bruit qu'entendait le groupe à présent était celui que faisait Aigloun en nageant.

Arrivé au milieu du lac, il s'arrêta de nager, regarda ses compagnons sur la rive.
Une dernière vérification à la corde nouée à sa cheville.

AIgloun prit une grande inspiration et plongea dans les profondeurs du lac...

--Ohe_ohe_ivanohe a écrit:: Ivanhoé Ohé Ohé qu'avait-il fait ohé ohé. Il voulait arrêter les chevlaier et il les aida il voulait les bloquer et il leur fit faire un bon en avant. décidément quel idiot, incompétent et idiot. Tou ça pour sauver une pimbèche:

Ivanohé, emmène-donc Precio se réchauffer près du feu maintenant que tu l'as sauvée, il ne faudrait pas qu'elle meure de froid !

C'en était trop de rage il grogna se releva brusquement et retourna au campement en courant laissant la jeune femme grelotter sur place. il se jeta sur ses affaires et en sorti a l'abri des regards une dague qu'il fixa à la lumière du feu de camp. il se précipita alors la dague bien cachée vers les autres et observait Aigloun descendre dans l'eau et plonger. il avait le visage sombre enfoui dans la capuche de son manteau de voyage.

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane pleurait, elle ne voulait pas qu'il y aille ... elle s'etait réfugiée pres de peter et joe qui tenaient la corde et comme Ariane elle pria pour que ce fil guide son amour ....

elle prit la main de precio qui commençait a se rechauffer et alla la porter tan bien que mal pres du feu ....

Elle croisa ivanohé qui lui allait vers la rive et il ne semblait meme pas les voir, telle une ombre qui ne presageai rien de bon ...

au coin de feu elle posa sa tete sur l'epaule de precio et serra sa main elle voulait que ça s'arrete, qu'il remonte et qu'il soi là ....

Preciodeplantagenets a écrit:: Précio grelottante au coin du feu, tentait de rassurer sa Liliane.

Ne t'en fais pas, connaissant Aigloun, il va y arriver. Il a de la ressource mon fillot !!!!!!!!

Brrrrrrrr............J'ai froid moi !!!!!!! AAAAAATTTTTTChhhhhhhhhhoummmmm!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Précio tente de se réchauffer tant bien que mal auprès du feu et jette néanmoins des coups d'oeil inquiets vers le lac tout en serrant la main de Liliane.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:34

Peterpan31 a écrit:: Joe et peter tenaient fermement le lien qui les reliait à leur ami. Aigloun plongea une bonne minute avant de remonter finalement à la surface. Son expression en disait long sur cette première tentative avortée.

Peter lui lança : Aigloun ! Tu as vu quelque chose ?

Mais l'homme originaire du Coumtat de Nissa secoua la tête en guise de dénégation, avant de replonger de plus belle dans le lac.

Sur la rive, Peter et Joe sentirent d'un coup une force irresistible tirer la corde vers le lac. Immediatement, d'un simple regard, ils se comprirent et, attachèrent pour plus de sûreté la corde autour du tronc d'un saule pleureur qui se trouvait à proximité.

ils s'approchèrent un peu plus de la rive. La corde était tendue comme jamais.

Mais que se passe t-il donc en dessous ? souffla Peter, avec anxiété.

--La_Dame_du_Lac a écrit:: Il était là. Il était revenu, ce beau chevalier !

La Dame du Lac illuminait à présent son chemin dans les eaux profondes. Il nageait en la suivant, comme irresistiblement attiré par cette lumière.

Elle lui indiqua de la main, dans un renfoncement de sable et de pierre, un orifice naturellement creusé dans la roche. Comme aimanté d'un coup, il se sentit projeté en avant.

Elle l'attirait à lui. il ne pouvait lui résister :
Viens, Aigloun, c'est ici que tu trouveras ce que tu cherches !

Il avait un cordage qui lui enserrait la cheville. Il ne pouvait avancer plus ...

Preciodeplantagenets a écrit:: Précio se sentit soudain extrêmement inquiète.

Elle se leva et se mit à courir, dégoulinante vers la rive.

Elle passa en courant devant Ivanhoé et regardant la surface du lac, sentit que quelque chose n'allait pas du tout.

Elle apostropha Peter et Joe.

Il faut aller chercher Aigloun, je savais bien que c'était un piège ..........Le promis de la Dame du Lac qui est décédé...........C'est un ancêtre de mon fillot...........

Par Aristote, elle l'a pris pour son preux chevalier, elle croit qu'il est de retour !!!!!!!!!!!!!

Il faut aller le chercher, il faut aller l'aider.......Il ne pourra pas lui résister.........Elle est infiniment perverse avec ses chants de sirène........

Précio secoua violemment Peter qui semblait hébété par ce qu'elle venait de lui dire .

Dépêchez vous , plongez vite chercher Aigloun et détachez moi cette corde il doit être pris au piège!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si vous n'y allez pas, j'y vais , je suis déjà mouillée de toute manière et je ne laisserai pas cette folle faire du mal à mon fillot !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Précio commençait à s'avancer vers la rive.

Attttttttttchhhhhhhhouuuuuuuuuummmmmm!!!!!!!!!!

Peterpan31 a écrit:: Preciosa était dans tous ses états, elle allait et venait de Joe à Peter, de Mirwen à Liliane, alarmant chacun du danger que courait Aigloun.

Peter essayait de garder son calme : Ecoute, Precio, tant qu'Aigloun est relié à cette corde, nous pouvons le rejoindre !

Promptement, Peter retira ses bottes, prêt à sa jeter à l'eau pour secourir éventuellment son compagnon. Il comptait pour cela s'agripper à la corde qu'il saisit en ses mains mais ... la tension que celle-ci avait se relâcha d'un coup !

Par Aristote, la corde ! La corde est coupée !

Chacun tourna la tête vers Peter. Liliane s'évanouit sans un cri.

Preciodeplantagenets a écrit:: Je vous l'avais bien dit que c'était un piège !!!!!

Elle regarda le lac depuis la rive mais réfléchit que dans son état elle n'irait pas bien loin.

Elle regarde Peter et Joe

Qu'attendez-vous donc pour aller à son aide ?

Elle se dirige vers Liliane et lui tapote les joues afin de la faire revenir à elle.

Joeboy65 a écrit:: La compagnie avait stoppé près d'un lac magnifique.
Elle s'apprêtait à passer la nuit au clair de lune. L'épisode de l'auberge et l'agression subit par la Baronne avait refroidi les ardeurs de Peter et de sa troupe à séjourner à nouveau dans une auberge.

Joe avait mis la main à la patte comme tout un chacun afin de dresser un campement digne de ce nom.
Maeween semblait enfin calmée de n'avoir plus à voyager pour l'instant.
Tout le monde s'activait comme une nuée de fourmis.

Mais alors que tout le monde vaquait à ces occupations, un évènement curieux arriva. La Dame du Lac apparut à nouveau à Préciosa. La légende était connu de tous les bretons mais personne n'y croyait réellement.
Là, il ne serait plus possible d'ignorer que cette légende était vraie.
Mais la Dame du Lac avait des intentions malveillantes semblait il. Une première victime fut Préciosa qui attrapa un mauvais rhume.

Toutefois, la dame prit la parole et indiqua que ce que nous recherchions pouvait se trouver au fond du lac. En tous les cas, Vampirelo avait laissé quelque chose ici.
Il fut donc décidé qu'Aigloun plongerait mais attaché à une corde pour effectuer des recherches.

Joe ainsi que Peter tenait fermement la corde qui rattachait Aigloun au monde terrestre.Celui semblait bien bas dans le lac. Une lumière apparue au fond semblant le guider dans ses recherches.

Soudain, la tension de la corde disparut. Peter et Joe faillirent tomber à la renverse.
Préciosa poussa un grand cri en constatant que la corde était coupée.
Il n'en fallut pas plus à Liliane pour s'évanouir. Son cher Aigloun n'avait plus de lien avec la surface.

Il fallait décider rapidement de l'attitude à tenir.

Joe jeta un regard circulaire afin de recueillir les réactions de ses congénères.
Lisant la stupéfaction sur le visage de chacun, Joe ne mit que peu de temps à prendre sa décision.
Il se déshabilla prestement et plongea aussi sec dans le lac.
La température, fraiche, saisit Joe au niveau de la poitrine. Son souffle fut coupé en un instant.
Joe se débattit pour maintenir la tête hors de l'eau et reprendre haleine. Une fois habitué à la température, il replongea à la recherche du tonne...... de l'Aigloun perdu.

Aigloun a écrit:: Aigloun cherchait dans les profondeurs, mais ne voyait rien.

il refit surface, et entendit vaguement Peter lui hurler quelques mots.

Il fit un grand signe du bras, pour dire qu'il n'avait rien trouvé...Puis replongea.

Tout en plongeant, il sentit la corde se tendre. Il secoua sa jambe pour demander à ses amis de lâcher un peu, mais rien.

Puis il vit dans le fond le visage d'une femme.

Il resta subjugué par cette apparition. Cette femme semblait l'appeler :

Viens, Aigloun, c'est ici que tu trouveras ce que tu cherches !

Il était irrésistiblement attiré vers les profondeurs.

La corde tendue l'empêcher encore de s'avançait. Il essaya de la tirer, puis redemander du mou, mais rien n'y fait.

Pourquoi ne lâchent-ils pas la corde ? se dit-il

Cela faisait maintenant plus d'une minute qu'il était sous l'eau.

Il essayit en vain de détacher la corde de sa cheville, toujours entendant cette voix l'appeler :

Viens, Aigloun, c'est ici que tu trouveras ce que tu cherches !

Quand son regard croisa celui de cette apparition, il vit un reflet brillant au niveau des yeux.

Intrigué, il arriva à ôter la corde de sa cheville et continua à nager vers le fond.

Il ne semblait plus entendre la voix, qui devenait plus pressante et présente.

Voilà maintenant plus de deux minutes qu'il était sous l'eau.
Ses amis commençait à s'inquiéter.

Il arriva enfin à ce point brillant qui l'avait attiré.

Il tenta de nettoyer la vase qui était autour, pour finalement en sortir un petit coffre.
Il regarda ce coffre. Ça doit être ça...

Il remontait alors vers la surface, regardant en arrière, voyant le visage devenir flou et disparaitre.
Il entendit la voix lui dire : A très bientôt Noble Chevalier du Sud !

Toujours en remontant, il vit que la corde s'était enroulé autour d'une roche, et cela ne semblait pas le fait du hasard. Mais de l'autre côté, la corde était complètement lâche. Que s'était-il donc passé ?

Aigloun refit enfin surface, et voyait de l'agitation sur la rive. Il se dépêcha de nager jusqu'à ses amis pour leur remettre le coffre...

--La_Dame_du_Lac a écrit:: La Dame du Lac y avait bien pensée mais elle n'avait su se résoudre à prendre avec elle ce chevalier qui ressemblait tant à son amour perdu.

Non, il lui fallait revenir à la raison. Ce n'était pas lui et son doux visage, elle ne le reverrait jamais. A quoi bon priver une autre femme de son amant ? A quoi bon se rendre coupable du même crime qui l'avait autrefois perdue ?

Aussi, non sans regrets, elle regarda partir le jeune chevalier, remontant à la surface du lac, et tenant en ces bras le coffret que lui avait il y a un peu plus d'un an à présent confié Vampirelo.

Elle se contenta de lui dire dans un souffle :
A très bientôt Noble Chevalier du Sud !

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 25/1/2009, 08:41

Peterpan31 a écrit:: Peter fit mentalement un rapide bilan de la situation : Preciosa tentait de ranimer Liliane, évanouie après qu'il eut annoncé que la corde les reliant à Aigloun était coupée. Joe venait de plonger dans le lac, n'écoutant que son courage en cet acte à demi inconscient. Tandis que lui, Peter, pour le moins quelque peu dépassé par ces évenements, en venait à se demander pourquoi la fameuse corde était à la fois dénouée de la cheville d'Aigloun et littéralement coupée du tronc du saule pleureur auquel elle avait été attachée quelques instants plus tôt.

Avisant Ivanohé qui sifflotait l'air de rien, le nez dans les nuages en cet instant fatidique, il lui lança d'un ton menaçant :
Toi, mon gaillard, il va falloir que tu t'expliques, crois-moi !

Mais déjà des cris de joies parvenaient à ses oreilles :

Il est revenu ! ça y est, Aigloun est là !!! Il a réussi !!!!

Joeboy65 a écrit:: Joe plongea.
Il commença à nager vers le fond pour essayer de localiser Aigloun.
Plus il descendait plus la luminosité baissait. Joe y voyait de moins en moins.
Il s'acharnait avec ses mouvements de bras pour descendre le plus vite rejoindre le chevalier.
Tout à coup, il aperçut une ombre plus bas. Il se demandait ce que cela pouvait être.
Il attendit un instant qu'elle arrive à sa hauteur.
Joe redoutait que ce fusse une de ces bestioles des fonds des mers méconnues.
Malgré l'obscurité grandissante, il eut la joie d'entre apercevoir Aigloun qui remontait péniblement.
Il tenait dans une main un vieux coffre et s'aidait du mieux qu'il pouvait avec celle restée libre à gagner la surface.
Joe fit un signe à Aigloun qui lui répondit par un petit geste de la main preuve qu'il l'avait reconnu.
Joe saisit le coffre d'un côté pour alléger Aigloun et fit les mouvements avec son autre bras pour remonter au plus vite.

Manifestement les chevaliers commençaient à perdre haleine. Leur souffle était plus court et leur mouvement de bras plus rapides.
Tant bien que mal, ils finirent par atteindre, enfin, la surface.
Aigloun esquissa un sourire à Joe mais s'aperçut vite d'une vaste agitation sur la rive un peu plus loin.

Nageant ensemble vers la troupe, ils se dépêchèrent de regagner le campement.
Ils voulaient se réchauffer au plus vite mais, par dessus tout, leur curiosité était attisée par ce coffre.

Que pouvait il contenir? Quel secret allait on y trouver? Le tonnelet était il à l'intérieur.
Toutes ces questions traversaient l'esprit de Joe pendant qu'il nageait.

Ils atteignirent enfin le bord.
Péniblement ils sortirent de l'eau en tirant le coffre qu'ils déposèrent devant eux puis, harassés, s'écroulèrent.

Preciodeplantagenets a écrit:: Précio et Mirwen avaient enfin réussi à réanimer Liliane.

Regarde ma Liliane, ton Aigloun est revenu sain et sauf, et il a réussi sa mission !!! je te l'avais bien dit qu'il reviendrait!!!!

Atchhhhhhouuummmmmmmmmm!!!!!!!!!!!!

Précio n'arrivait pas à se réchauffer auprès du feu et tremblait encore. Elle avait chaud, elle avait froid.....

Elle ne dit rien à personne et regarda Liliane du coin de l'oeil.

Aigloun a écrit:: Aigloun avait atteint le rivage en compagnie de Joe qui avait plongé pour l'aider.
A peine arrivés, ils tombèrent tout deux, devant reprendre leur souffle et leurs esprits après ces efforts....

Aigloun, immobile, le souffle court, hâletant, tâta de sa main le sol pour trouvé Joe, et tapota sur ce qu'il pensait être son épaule.

huf huf....gloup... Merci mon ami... Merci !

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane etait comme inconsciente elle ne comprenait pourquoi elle ne pouvait ni bouger ni pourquoi ses amis etaient la ...

puis elle le revit elle se releva des dernieres forces qui lui restaient et courut le prendre dans ses bras il etait mouillé mais peut importe il etait vivant ... elle le serra et lui enleva les meches de cheveux mouillées du visage .... elle l'embrassa puis se tournant vers ses compagnon vit qu'il etais tous en pleine agitation ...

COMMENT çA UNE CORDE COUPEE ... qui a osé .?/b] dit t'elle en entendant peu a peu l'histoire lui revenir en tete ....

Peterpan31 a écrit:

Aigloun a écrit:: Aigloun se releva, et regarda Joe.

Encore merci l'ami ! je te laisse le coffre, je vais m'occuper de Liliane !

Et il alla vers sa Liliane, en titubant, tomba à genou à ses côtés.

Preciodeplantagenets a écrit:: Atttcccccchhhhouuuuuummmmmm!!!!!!!!!!!!!!

Précio regarda les retrouvailles et les embrassades d'Aigloun et Liliane avec soulagement.

Elle se dit qu'elle aimerait bien que son mari soit là pour la réchauffer..

Cré nom d'un p'tit bonhomme, voilà maintenant qu'une quinte de toux la saisissait!!!!!!!!!

Elle se traina derrière un bosquet ayant pris soin d'aller prendre dans ses affaires une robe sèche et se dépêcha de se changer, grelottante.
Elle s'enveloppa dans une couverture et sans plus s'occuper de ce qu'il pouvait bien y avoir dans le coffre, elle se laissa choir près du feu.

Elle se sentait vraiment pas bien mais ne dit toujours rien.

Nouvelle quinte de toux, nouveaux éternuements.

Elle ferma les yeux, essayant de s'endormir, sans doute se sentirait elle mieux à son réveil....

Joeboy65 a écrit:

Joe reprenait son souffle.
Il sentit un petit tapotement sur son épaule. Il se retourna et aperçut Aigloun qui le remerciait.
En guise de remerciement Joe le gratifia d'un petit sourire.

Puis, la voix de Peter s'éleva parmi le brouhaha environnant.

Ouvre le donc, Joe ! Ne joue pas plus longtemps avec notre patience !

Joe se redressa et s'approcha du coffre, légèrement fébrile. Une certaine anxiété était perceptible. Ses mains tremblaient, à mesure qu'elles se rapprochaient du butin.
Un regard circulaire permit à Joe de se rendre compte que tout le monde l'observait attentivement.
Le silence avait fait place au tumulte présent quelques instants auparavant. Cherchant des yeux un couteau afin d'ouvrir le coffre, Joe le reçut de Peter qui avait comprit sa demande.

Joe entreprit l'ouverture du coffre. Celui-ci ne semblait pas vouloir livrer ses secrets aussi facilement. Il s'acharna sur les verrous.
Il faut dire qu'un séjour en mer, pour de vieilles serrures, n'était pas des plus adapté pour une conservation intacte.

CCccrrRRAAcckkKK !!!

Dans un bruit sourd, les serrures cédèrent en même temps.
Toutes les têtes s'avancèrent d'un même mouvement.
Joe ouvrit doucement le coffre.
Une sorte de protection en couvrait son contenu.

Joe ôta le parchemin qui faisait office de protection quand un éclair blanc l'aveugla un instant.
C'était que le reflet de la lune sur une clé d'argent. Joe la saisit délicatement puis, la montra à l'assistance qui l'entourait littéralement.

Des murmures de satisfaction s'élevèrent rompant alors le silence ambiant.
Joe tendit la clé à Peter qui commença à l'observer sous toutes ses coutures, cherchant sans doute quelques inscriptions gravées dessus.

Attendez, il y a autre chose encore............... c'est un parchemin, s'écria Joe en brandissant le document avec fierté.
Il lut le texte à haute voix aux chevaliers qui attendaient haletants :

Citation :: Fiers amis de la Prune
Saint-Politains au grand coeur
Si vous êtes parvenus à cette étape du voyage
C'est que vous méritiez de trouver le tonnelet
magique de PrunàVampi.

Allez sur la plage de Saint-Pol
Avancez de douze lieues en direction de Brest
Et à partir de mon ancien embarcadère de pêche
Vous trouverez un rocher avec une inscription gravée
C'est là qu'il vous faudra creuser

Signé : Papy Vampi

Joe se tut. Tout le monde se regardait sans rien dire. Même Maewenn semblait hypnotisée et ne pipait mot.
Peter prit délicatement le parchemin de la main de Joe et entreprit de le relire.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 27/1/2009, 07:27

Peterpan31 a écrit:: Ainsi, tout ce chemin pour revenir finalement à Kastell Paol ?
Peter relisait le parchemin, tout en tenant de l'autre main la clef d'argent qui étincelait sous la lune, en hochant la tête.

Vampirelo voulait savoir ce que nous avions dans les tripes avant de nous confier son fameux tonneau magique de prune. Il fallait que nous le méritions ; il ne s'agissait pas de nous le léguer sans compenser avec des actes de courage et un périple à travers toute la Bretagne.

Peter leva les yeux du parchemin et, les yeux emplis de fierté par ce que le groupe des Chevaliers de la Prune avait accompli depuis quelques semaines, il dit : Je crois bien que Saint-Pol-de-Léon nous attend, mes amis !
Alors les visages fatigués de la Baronne de Brignac et sa fille, de Liliane et Aigloun, de Preciosa et d'Aigloun s'éclairèrent. Quant à Ivanohé ... tout à coup, Peter prit un air songeur et fronça les sourcils : Ivanohé ... Mais où est Ivanohé ? Ivanohé !!!

Les yeux fous et le poing brandi vers un ennemi invisible, Peter hurlait à présent le nom de celui qui, selon toute probabilité, avait fui avant qu'on lui demande des comptes quant à cette corde reliant Aigloun au rivage du lac lors de son plongeon, et qui avait été tranchée ...

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: "Pourceaux infâmes. Vos allures de chevaliers ne trompe personne, vous n'êtes que des traitres au vrai sang breton. le sang doré symbole de l'art de vivre de tout un peuple. AAAAA mes gaillards je vais vous en faire baver."

Ivanohé ohé ohé avait la bave aux lèvres, il haletait ohé ohé de colère de haine pour ses hommes qu'il n'avait pas le droit d'aimer mais qu'il devait au contraire détester au plus au point. Quelle idée de sauver cette jeune femme!

Il était là le regard noir plongé dans sa capuche à observer ce crapaud faire la brasse en jouant les héros. Il était là le regard noir à observer ces deux limaces jouant de leurs muscles pour tenir cette corde.

"Regardez les ces vomissures d'âne à l'haleine qui sent la chienlit. il ne font même plus attention à moi se serait tellement facile, oui tellement simple de les abattre dans le dos. Non, non ils n'en valent même pas la peine. ils méritent juste que je l'ai fasse souffrir. ils verront leur ami couler à pic et étouffer comme un hérétique. Ohoh oui très bien, belle punition pour des hérétiques"

Sur cette pensée il trancha d'un coup sec la corde pendant que les deux chevaliers de la prune regardaient les bulles clapoter sur l'eau.
Ohé ohé souriait en coin devant la panique de ces poltrons.

Toi, mon gaillard, il va falloir que tu t'expliques, crois-moi !

il était temps de s'éclipser. il profita de la cohue pour évacuer les lieux . Il récupéra ses affaires content de sa réussite et enfourcha son cheval. Il jeta un dernier regard vers la rive pour profiter de la détresse de ces marauds.
Horreur, Aigloun! vivant! Raaa il avait à nouveau échoué dans son projet. Il ne pouvait pas revenir vers là bas. Il cabra son destrier et partit au galop montrant que son cheval avait plus de ressources que pendant les premières lieues du voyage.

"Il faut que je l'ai surveille de loin" se dit-il toujours au galop à travers la lande bretonne.

Peterpan31 a écrit:: Chapitre VI : Tous les chemins mènent à Saint-Pol

Entre Fougères et Saint-Pol, sur les routes bretonnes

Peter avait dû se résoudre à ravaler son profond ressentiment à l'égard du Sieur Ivanohé qui s'était manifestement bien moqué de ses compagnons tout au long de ce périple. Il aurait au moins souhaité connaître les motivations qui l'avaient poussé à agir ainsi mais le beau diable était sans doute déjà loin à l'heure qu'il était. Il ne se doutait pas que, en fait, celui-ci avait pris le parti de suivre discrètement les Chevaliers de la Prune jusqu'à leur arrivée à Saint-Pol-de-Léon.

Tous avaient donc repris silencieusement la route, espérant que ce retour dans leur village leur permettrait enfin de mettre la main sur l'objet de leur Quête.

Maewenn a écrit:: Silencieusement ... excepté une petite voix qui se faisait entendre comme toujours. Les chevaliers y étaient maintenant tellement habitués qu'ils ne s'en exaspéraient meme plus. Pourtant la Mini BAMie pouvait etre exaspérante tellement elle posait de questions.

Sur le chemin, c'est sur Aigloun qu'elle avait jeté son dévolu et elle l'abreuvait de question.

Dis, comment s'était dans l'eau avec la jolie dame de lumière ? Pourquoi t'es pas resté avec elle ? Où il était caché le coffre ? Et à quoi elle sert la clé ? Dis, t'as vu des poissons dedans l'eau ?

Les questions s'enchainaient à une telle vitesse que la petite ne laissait meme pas Aigloun répondre. Quelques pas derrière, sa mère la regardait en souriant, heureuse que pour une fois, ce ne soit pas elle la destinatrice de ces nombreuses interrogations.

La petite troupe continuait son chemin rythmé par les paroles de l'enfant. Puis, Maewenn ayant enfin eu quelques réponses a ses questions proposa à tout le monde une occupation pour le moins étonnante. Elle se mit à courir pour se trouver devant tout le monde et se retourna vers les Chevaliers de la Prune.

Ehhhhhh, dites, j'ai une idée.

Un sourire de fierté se lisait sur son visage.

Si on chantait ? Le chemin il serait beaucoup plus rigolo je suis sure moi. Vous voulez bien hein dites ?

Et elle attendit la réponse, continuant de marcher à reculons.

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane chevauchait a coté de son aigloun et lorsqu'elle vit maewen courir elle compris que la jeune fille avais une bonne idée en tete ...

lorsque elle finit de demander une chanson Liliane dit "Elle a raison chantons ... cela nous donnera du coeur a l'ouvrage ..."[/b]

Peterpan31 a écrit:: La joie de vivre de Maewenn, égale en caractère quelles que soient les circonstances, fit oublier son humeur sombre à Peter.

Lorsque la Mini BAMIE proposa de poursuivre le chemin en chansons, il acquiesca : Vas-y, Maewenn, chante nous une chanson que tu as apprise auprès de ton oncle Bahia ! Nous la reprendrons avec toi.

Mirwen a écrit:: L'air de rien, Mirwen attendait avec impatience le choix du chant de sa fille...

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio chevauchait auprès de Liliane et d'Aigloun, contente de repartir sur Saint-Pol. Elle n'aspirait plus qu'à une chose, aller se réfugier dans son auberge, se mettre au lit et dormir tout son soul tellement elle était fatiguée!!!

Elle attendait elle aussi le choix de la petite Maewen, mais vu l'état de sa gorge, elle ne risquait pas de joindre sa voix aux leurs.

Atchhhhouuuuuummmmm !!!

Elle grelottait sous sa cape, et un lancinant mal de tête venait s'ajouter aux frissons qui la parcourraient.

Elle comptait mentalement les lieux qui leur restait à parcourir avant d'arriver à destination. Ils étaient de passage à Rohan aujourd'hui.

Aigloun a écrit:: Aigloun allait répondre à la première question de Maewenn quant vint la seconde, puis la troisième, puis la quatrième, puis.....

Sous le feu des questions il ne put répondre. Il sourit à Maewenn, puis pris la main de Liliane.

Profitant d'un court instant de répit dans le débit de paroles de Maewenn (le temps de reprendre son souffle), il lui glissa quelques réponses, ce qui sembla la satisfaire.

Mais Aigloun restait inquiet. Inquiet de ne savoir où avait disparu le gredin d'Ivanohé. Inquiet de ne savoir ce que ce derniers réservait aux Chevalier de la Prube.

Il murmura : Dommage que j'ai demandé à Foxy de veiller sur la Casa au moment du départ. Elle nous aurait été bien utile...

Puis il entendit Maewenn :

Ehhhhhh, dites, j'ai une idée.

Si on chantait ? Le chemin il serait beaucoup plus rigolo je suis sure moi. Vous voulez bien hein dites ?

Liliane dit "Elle a raison chantons ... cela nous donnera du coeur a l'ouvrage ..."

Peter ajouta : Vas-y, Maewenn, chante nous une chanson que tu as apprise auprès de ton oncle Bahia ! Nous la reprendrons avec toi.
Aigloun fit un mou dubitative. Il regarda Mirwen et Precio, qui semblait impatiente de connaitre la chanson....

Puis, pendant que mini BAMie commençait à pousser la chansonnette, il se glissa vers l'arrière du groupe, scrutant de temps à autre le chemin déjà parcouru...

Maewenn a écrit:: Heureuse que tout le monde soit si heureux de chanter, la petite réfléchit pour trouver la meilleure comptine que tonton Bahia lui avait apprise.

Soudain son visage s'illumina, elle avait trouvé ce qui conviendrait totalement. Elle se mit alors à chanter à haute voix.

Jamais on a vu
Jamais on ne verra
La famille tortue courir après les rats
Le papa tortue et la maman tortue
Et les enfants tortue
Iront toujours au pas !

Puis elle regarda la petite troupe, espérant qu'il reprendrait avec elle cette charmante comptine.

[hrp][HRP : Et si vous voulez encore plus vous amusez, y'a plusieurs manière de la chanter :

On rechante en remplaçant " vu " et " verra " par un tapement de mains.
On rechante en ajoutant un claquement de langue à la place du mot " tortue "..
On rechante en ajoutant un bzzz à la place de rats et en mimant leur fuite.
On rechante en ajoutant un tapement de pied à la place du mot " pas ".][/hrp]

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane attendait la chanson puis vis la petite fille chanté avec entrain sa comptine amusé elle reprit avec elle cette air si joyeux

Jamais on a vu
Jamais on ne verra
La famille tortue courir après les rats
Le papa tortue et la maman tortue
Et les enfants tortue
Iront toujours au pas !

elle regarda le groupe et se dit qu'il arriverait avec autant de distraction bientot a saint pol !!!

Peterpan31 a écrit:: Peter avait repris avec entrain comme les autres la chanson de la famille tortue (!) proposée par Maewenn. C'est effectivement à un rythme de tortue que le petit groupe entrevoyait la fin de son voyage. Saint-Pol n'était plus très loin, à présent.

Sur la plage, là-bas, les attendait le tonnelet de PrunàVampi ...

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 27/1/2009, 07:30

Peterpan31 a écrit:: Chapitre VII : Sur les traces de Vampirelo

Plage Bretonne, à quelques lieues au Sud de Saint-Pol

Les Chevaliers de la Prune et leurs monturesqui n'étaient plus que sept depuis la fuite de l'infâme Ivanohé, lequel avait montré son vrai visage durant l'aventure du Lac de Fougères, avançaient péniblement, les corps ceints de fatigue, sur le sable de la plage Kastell Paolaine. A cette heure, l'endroit était désert et seules quelques mouettes et autres volatiles marins pouvaient, planant sous le ciel bas, observer les petits points qui marchaient ainsi vers ce qui les avait animé depuis près de deux mois : le Divin Tonneau de PrunàVampi !

Même si l'envie ne leur manquait pas, chacun avait poursuivi le chemin sans s'arrêter dans le village car il était hors de question de se présenter aux autres habitants bredouilles. Leur Quête devait être une réussite.

Peter se remémorait le message de Vampirelo qu'Aigloun avait sortit de l'eau au péril de sa vie, et que Joeboy leur avait lu alors :

[rp]Fiers amis de la Prune
Saint-Politains au grand coeur
Si vous êtes parvenus à cette étape du voyage
C'est que vous méritiez de trouver le tonnelet
magique de PrunàVampi.

Allez sur la plage de Saint-Pol
Avancez de douze lieues en direction de Brest
Et à partir de mon ancien embarcadère de pêche
Vous trouverez un rocher avec une inscription gravée
C'est là qu'il vous faudra creuser

Signé : Papy Vampi[/rp]

Joe s'arrêta finalement près d'un rocher et chacun resta silencieux d'abord y compris Maewenn qui avait continuait à pousser la chansonnette depuis Fougères (mais où donc trouvait-elle toute cette énergie ?!). Peter jeta un regard à Joe et lui dit :
On y est ? Voyons ça de plus près ...

Peter se pencha vers le gros rocher et les autres en firent autant. il ne crurent au départ qu'aucune inscription ne figurait sur celle-ci mais en y regardant mieux un "PV" y avait été tracé avec quelque couteau mais il était presque effacé à présent. Les vagues des fortes marées et le sel marin avaient presque eu raison de celles-ci ...

P V, pour Papy Vampi bien sûr ... Ou mieux, pour Prune à Vampi ...

Sur un ton ironique, Peter lança à la volée : Euh, quelqu'un a pris une pelle ? Parce que je crois bien qu'il va nous falloir creuser !

Mirwen a écrit:: Les mains sur les oreilles, Mirwen chantonnait.

Capitaine Baaaaaaam tu n'es pas
...

En effet, la satané chanson de sa fille ne sortait pas de sa tête depuis des jours et elle avait beau chanter n'importe quel autre chant pour se divertir, l'insupportable rengaine revenait toujours.

Saleté de famille tortue!!!!

Elle n'entendit donc pas Peter demander de l'aide. De toute façon, c'eût été indigne de son rang...

Peterpan31 a écrit:: Sans plus attendre, à l'aune d'une année et d'une ère nouvelle pour le village, chacun s'était mis à creuser avec enthousiasme près de l'endroit indiqué dans le sibyllin message posthume de Papy Vampi. Enfin, presque tous, puisque la Baronne de Brignac s'évertuait à conserver la dignité due à son rang dans cette histoire qui avait sérieusement entamé ses attributs de noblesse bretonne, à commencer par sa garde-robe ...
Sa jeune fille Maewenn, ravie de voir que les "grands" voulaient bien jouer dans le sable, proposait à qui mieux-mieux de fabriquer des familles de tortues grace au sable blond de la plage ...
Mais Peter, quant à lui, était bien trop occupé à tenter de dénicher quelquechose sous ce sol meuble et de plus en plus humide, au fur et à mesure qu'il gagnait en profondeur et qu'il creusait à mains nues.

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: "Creusez! Creusez! bande de marauds! je vous aurais, je vous empecher d'avoir ce tonneau. Kurios sera fier de moi."

Ohé ohé tremblait de rage, et gloussait nerveusement. Il avait cette leueur dans le regard qu'on aussi les chiens errants affamés. La bave au lèvres. Il savait que l'heure approchait à chaque coup de pelle, son heure approchait.

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane riait avec Preciosa elle faisait semblant de creuser a côté des vrais creuseurs du groupe ... c'etait tout un programme de pas se faire prendre alor elle riait de plus belle ....

La pression etait comme meme de plus en plus forte ... le trou que formait le groupe etait de plus en plus profond mais pourtant malgré la bonne humeur apparente ... tous etaient angoissés !

Preciodeplantagenets a écrit:: Preciosa était à côté de Liliane et creusait.....Enfin si on puis dire. Elle éternuait surtout et riait avec Liliane...Elle se doutait bien qu'Ivanhoé était dans les parages mais elle ne disait rien , jetant un coup d'oeil de temps en temps autour d'elle. Ah elle était bien contente d'être de retour sur Saint-Pol.
Dire qu'elle avait jeté les yeux plus d'une fois sur ce fameux rocher sans se douter de ce qu'il pouvait s'y trouver dessous.....

Peterpan31 a écrit:: C'est ainsi que dans la bonne humeur, les gouttes de sueurs témoignaient de l'énergie que déployaient une fois encore les Chevalières et Chevaliers de la Prune afin de semontrer jusqu'au bout dignes de cette Quête. Ces Dames n'étaient pas en reste et ne craignaient point les écorchures ou de se briser l'ongle contre un galet dissimulé sous le sol de cette plage.

C'est alors que, bizarrement, Preciosa cessa brusquement d'éternuer, elle qui s'était quelque peu enrhumée un peu plus tôt du côté de Felger ...

Poc !

Elle venait de frapper ainsi de ses doigts recroquevilés dans le fond du trou et un bruit sourd venait de se faire entendre à l'instant. Des visages interrogateurs se tournèrent vers elle ...

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane avait cesser de rire avec son amie et regarda au fond du trou quelle n'avait pas creusé mais plutot discretement fait creuser a aigloun ....

il y avait quelque chose ici ... c'etais profond et liliane prit precio par la main et elles se reculèrent laissant aux chevaliers le soin de déterrer... main dans la main elles regardèrent avec impatience les chevaliers au travail

Aigloun a écrit:: Aigloun creusait. Mais son regard était attiré par une forme familière, un peu plus loin vers la forêt. Foxy se renade, s'était aventurée à rejoindre les chevalier.

Aigloun esquissa un sourrire, puis se remis à creuser.

Soudain, un bruit sourd.....

Des doigts venaient de buter sur une boîte....
Aigloun se hâta de dégager l'objet et de le remonter.

Toutes et tous avaient les yeux rivés sur cette chose, objet de leur quête.

Qui allait maintenant l'ouvrir ? Il regarda ses compagnons de routes.
Puis,il se retourna vers la renarde, et vit celle-ci reculer, se mettant dans une position d'attaque.

Qu'avait-elle senti ?

Peterpan31 a écrit:: Alors qu'Aigloun avait remonté le coffre, l'emblématique Foxy sa renarde qui les avait rejoint, huma le vent comme si un souffle menaçait d'assaillir les preux chevaliers alors que leur Quête semblait s'achever.

Peter n'y porta sur le moment pas plus d'attention que cela, se contentant, émerveillé tel un petit enfant devant une friandise, face à ce qui appraissait à présent sous ses yeux : un tonnelet qui paraissait être tout ce qu'il y a de plus ordinaire mais dont chacun ici savait quelle magie il contenait !

Le Divin Tonneau de PrunàVampi !

Peter ne se tenait plus devant cette découverte : Par Aristote, ça y est, mes amis, nous l'avons trouvé, enfin ! Aigloun, goûtons-en sans plus attendre la Prune qu'il contient !!!

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane pris precio par la main et voulut tournoyer mais sa meilleure amie grelottait encore alors elle tourna autour d'elle ce qui la fit rire ... puis remarquant que son chevalier avait l'air pertubé elle remarqua seulement apres Foxy ... elle sifflota et cria vers la renarde ...

foxy ... viens voir ... viens ma belle

mais elle ne bougea pas ... puis peter suggera d'en goûter ... ils l'avaient tous bien merité ...

Aigloun a écrit:: Peter s'exclama :Par Aristote, ça y est, mes amis, nous l'avons trouvé, enfin ! Aigloun, goûtons-en sans plus attendre la Prune qu'il contient !!!

Aigloun partit donc vers sa monture pour récupérer quelques verres, et vit Foxy qui montrait ses crocs.
Il prit les verres dans une main, et porta l'autre sur sa lame, prêt à l'utiliser.

Revenu autour du groupe, il tendit les verres à Joe, et Peter commençait à les remplir du divin liquide.

Peterpan31 a écrit:: Alors que la fameuse Prune s'écoulait dans les gobelets de fer qu'Aigloun avait distribué à chacun, et alors que Peter s'enivrait déjà rien qu'à l'idée de tendre ses lèvres vers le breuvage créé par feu Papy Vampi et dont la saveur lui avait tant manqué, Foxy, la jeune renarde apprivoisée fit entendre un grondement sourd en direction des Dunes ...

Dis-donc, Aigloun, qu'a donc Foxy ? Elle semble bien nerveuse ... s'enquit l'homme en vert auprès de son compagnon d'aventure.

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio qui n'était pas la dernière à tendre son verre à Aigloun attendait qu'il la serve.
Elle lui agitait son verre sous le nez et se disait que ce nectar là allait lui guérir son rhume lorsqu'elle vit Foxy gronder et montrer les crocs.

Entendant la question de Peter elle lui répondant simplement avec un petit sourire

Et où donc crois-tu que se trouve Ivanhoé, hein Peter ? Je vous signale tout de même -oui bon je sais, j'aurai du vous le dire- qu'il nous suit depuis notre départ de Fougères!!!!

En effet, Precio, qui avait l'habitude de voyager toujours seule lorsqu'elle partait effectuer ses missions pour la diplomatie - au grand dam de son mari qui entrait dans des colères noires à chaque fois-, avait eu vite fait de remarquer que la petite troupe était suivie......
Habituée à toujours rester à l'affut l'air de rien lorsqu'elle voyage seule, Precio avait eu tôt fait d'apercevoir Ivanhoe à travers les arbres et régulièrement elle l'apercevait.
Bon, elle n'avait rien dit parce qu'elle l'aimait bien Ivanhoé et puis c'est bien le seul qui avait eu la présence d'esprit de plonger dans l'eau glacée du Lac de Felger pour venir la secourir !!!!!!!!!!

Ces choses là, qu'on le veuille ou non ça crée des sacrés liens?.

Elle regarda Peter et Aigloun, s'attendant à une verte semonce de leur part pour ne pas les avoir prévenu de la présence d'Ivanhoé.

Les regardant innocemment, elle fut prise d'un magistral éternuement.

ATTTTTTTCCCCCCHHHOUMMMMMMMMMMMMMM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Aigloun a écrit:: Pendant que le service se faisait, certaines étant plus pressée que d'autres, Peter demanda à Aigloun à voix basseDis-donc, Aigloun, qu'a donc Foxy ? Elle semble bien nerveuse ...

Elle sent un danger proche ! Ne t'inquiète pas pour elle, elle sait ce qu'elle doit faire, et sera là pour nous aider.... A sa façon. Elle n'a jamais renié son côté sauvage. Elle ne l'exprime qu'en cas de nécessité..... Et je crois savoir qui elle a senti ! Reste sur tes gardes, soit prêt à dégainer, on ne va pas tarder à savoir.... répondit Aigloun tout aussi bas.

Preciosa intervint : Et où donc crois-tu que se trouve Ivanhoé, hein Peter ? Je vous signale tout de même -oui bon je sais, j'aurai du vous le dire- qu'il nous suit depuis notre départ de Fougères!!!!

Peter et Aigloun la regardait, le sourire en coin. Préciosa semblait s'attendre à des remontrances mais Aigloun prit la parole : Il nous suit, et c'est bien. Il sait que nous savons. Il doit juste attendre son heure....

Buvez mes amis, ne perdez pas une goutte de ce divin nectar. Je dois.... y aller. Pardonnez-moi.. La nature....

Puis Aigloun s'écarta du groupe pour s'enfoncer dans la proche forêt, la main au fourreau, prenant bien soin de regarder discrètement où se trouvait Foxy, la direction qu'elle regardait et pour aller à l'opposé.

--Foxy a écrit:: Foxy se avait enfin retrouvé ses amis et maîtres.

Mais elle fut soudain perturbée . Elle sentait un danger proche.
Alors qu'elle voulait rejoindre le groupe des Chevaliers, elle s'arrêta et commença à grogner.

Elle s'aplatit, à l'affût du danger, reculant doucement, et fixant un point.
Elle voyait les Chevalier se réjouir, trinquer, comme si tout aller bien alors qu'elle sentait un danger proche.

Puis elle vit Aigloun s'écarta du groupe, la regardant, et prenant la direction opposée.
Il lui fit un signe discrèt, signifiant qu'il l'avait vu et savait que le danger guettait le groupe.
Puis Aigloun s'enfonça dans la forêt....

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Il bouillonnait n'en pouvait plus. Ces lâches , ces marauds ces sacripants y été parvenu. Ça y est ils avaient ce foutu tonneau. il fallait le détruire. il fallait faire quelque chose pour permettre la victoire du chouchen le vrai symbole breton. kurios serait heureux. il pourrait enfin faire disparaitre ce breuvage de la bête sans nom. Il ne pouvait plus tenir il devait faire quelque chose même tout seul. Il devait détruire le tonneau, il devait faire disparaitre cet objet contre nature.

Il s"empara d'une hache qu'il avit dans ses affaires et courus sur la plage en criant. Ils e dirigeait vers le tonneau pour le détruire. Il leva le bras prête a frapper...

Yaaaaaaaaaaah

--Foxy a écrit:: Tous buvaient maintenant le divin nectar.

Soudain, un individu couru vers le groupe en criant comme un damné.

Foxy voyant cela fit la course la plus rapide de sa vie et bondit sur l'homme avant même qu'il n'arriva sur sa première victime et lui mordant le bras et grognant tout ce qu'elle pouvait.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 28/1/2009, 10:21

Peterpan31 a écrit:: Les événements s'étaient déroulés avec une telle rapidité, et Peter était toute à son occupation de se délecter de la PrunàVampi qu'il ne sut vraiment ce qui se passait que lorsqu'il vit Foxy , les crocs accrochés au bras gauche d'un bonhomme encagoulé, ce dernier tenant du droit une hâche qui semblait bien affûtée ...

Le regard de Peter croisa celui d'Aigloun, le maître de la renarde apprivoisée. Celui-ci se précipita pour intervenir ...

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: AAAAAAAAh Ohé Ohé...

douleur lancinante au bras, "qu'est ce qui se passe c'est quoi ce truc qui se balance à bout de crocs sur mon bras?"
Peter était déjà sur lui tentant bien que mal de le maitrisé , le renard de balançant en grogna sans vouloir lâcher sa proie. Ivanohé ohé ohé ne faisait que se démener pour échapper à l'emprise des chevaliers de la prune. IL y mettait toutes ses forces, ile ne pouvait pas perdre, il ne devait pas perdre. ils e battait tant bien que mal. Sans cesse il remuait, une force intérieur l'animait, il le devait, il le devait...

Kurios a écrit:: L'évêque venait de rentrer sur Saint Pol pour marier certains de ses amis et régler des affaires courantes. Il etait content de rentrer dans son village. Le cœur battant la chamade, guilleret, il entreprit de se rendre de suite pour voir la plage. Cette belle plage de Saint Pol. Arrivé en bord de plage, il aperçut sur le sable. Plusieurs de ses amis en train de se rouler dans le sable, sous le regard de la baronne qui arrangeait sa toilette. Sa belle petite Maewenn juchée sur un énorme tonneau marqué d'un sceau qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Il s'approcha en plissant les yeux et au bout d'un certains temps parvint à reconnaitre le sceau de feu Vampi.

Ah? De la prune il en reste? Étrange.

Il continuait d'approcher vers la bande de joyeux drilles.
Arrivé à leur niveaux il s'inclina face à la dame et salua le reste de ses amis.

Demat d'an holl! en regardant les hommes se rouler dans le sable il ajouta avec son grand sourire habituel, alors mes amis on s'amuse bien?

Il approcha du tonneau, dégaina avec une rapidité incroyable sa bolée cachée dans sa manche. Il fit un clin d'oeil et un sourire a la petite Maewenn qui le menton appuyé sur ses mains regardait la scène.

Coucou toi!

Il se servit enfin une pleine bolée de prune, la gouta , pris un air ravi enfila cul sec le reste et se resservit une bolée qu'il dégusta tranquillement en repartant vers le village.

Fameux!
A plus tard mes grands

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: I-ré-el!!!
C'était totalement irréel!
Mgr Kurios, l'homme pour qui il se battait, cet homme là si grand. Boire de la prune, sans sourciller et même en l'appréciant. Il ne savait plus où il en été. Son monde, son univers s'écroulait à nouveau.
Il relâchait sa prise, il détendit tous ses muscles. Laissant les autres le maintenir fermement. Il ne savait plus quoi faire, quoi dire. Foxy cessa de serrer les crocs. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Pourquoi avoir fait tout ça, pourquoi?...

Pourquoi? Mgr... Pourquoi?

Il était perdu et posa la tête sur le sable pour regarder le ciel. Une larme coula, puis deux, très vite il pleura comme un bébé. Pourquoi avoir fait tout ça et en arriver là? Pourquoi? Il repensa au souffrances du voyage , aux souffrances de son âme. mais il repensa aussi au bon moment avec ses êtres qu'il devaient détesté mais pour lesquels il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une affection qu'il avait combattu avec souffrance.

Aigloun a écrit:: Aigloun avait rejoint Foxy, imité par Peter.

Tous deux maintenaient l'encagoulé, que Foxy ne lâchait plus.
Il se tordait de douleur, se débattant comme il le pouvait....

Soudain, l'arrivée de Kurios, saluant la troupe et buvant le divin nectar fit que l'homme arrêté de se débattre....

Foxy lâcha prise, et Aigloun et Peter le maitrisèrent totalement.
Peter et Aigloun entendirent marmonnait l'homme :

Pourquoi? Mgr... Pourquoi?

Ils décidèrent de lui enlever sa cagoule, et .... Ho surprise....

Qui l'eut cru ? Ivanohé !

Ce ne fut une surprise pour personne.
Mais alors que Kurios salua la troupe pour rejoindre le village Foxy alla agripper sa bure...
Aigloun regarda Peter interrogateur....

Que se passait-il à présent ?
Pourquoi Foxy s'accrochait ainsi à leur ami ?

Maewenn a écrit:: La petite avait eu quelques instants de bonheur. Tout le monde avait enfin accepter de jouer avec elle et de creuser dans le sable. Mais sa joie fut de courte durée. La petite troupe s'arreta net quand elle découvrit un tonneau.

Maewenn soupira. Pfffff c'est pas drole ca un tonneau. Une fois le tonneau totalement sorti, l'enfant s'assit confortablement dessus et observa les adultes boirent et rirent.

Pourtant, elle, elle ne s'amusait plus du tout. Personne ne voulait lui en donner de cette prunachose. La vie de petite fille n'avait vraiment rien de drole.

Puis Kurios arriva. Un sourire se dessina sur le visage de l'enfant.

Coucou m'sieur le curé.

Mais avant qu'elle n'ait pu se lancer dans une grande conversation, lui aussi avait pris une verre de prunechose. Elle marmonna et observa le renard qui avait l'air de vouloir retenir m'sieur le curé.

Peterpan31 a écrit:: Peter avait des sentiments partagés en ce moment présent. En effet, il venait à la fois de retrouver son vieil ami aristotélicien Kurios, et le traître, le félon , l'ignoble Ivanohé qui avait voulu leur perte depuis deux mois. Entre le désir de pourfendre ce dernier et celui de trinquer avec l'homme à robe de bure, il avait finalement choisi la deuxième solution.

Rien ne romprerait ce délicieux moment ... si Aristote le voulait bien !

Il observait en songeant à cela la petite Maewenn qui trépignait de ne pouvoir goûter à la fameuse Prune, mais sa mère Mirwen avait regardé Aigloun avec sévérité lorsque celui-ci avait suggéré que la petite fille y avait bien droit, elle aussi, après ce long périple. Néanmoins, personne ne s'aventurerait à provoquer l'ire de la Baronne de Brignac. Seule Valuu, la fille de Vampirelo, avait ce don bien à elle ...

Kurios a écrit:: L'homme d'église sentit un poids sur sa robe de bure. L'air perplexe il jetta un regard interrogateur vers la bête qui s'agrippait à lui. il s'arrêta net et se baissa au niveau de la boule de poil et marmonna:

Qu'est ce qui t'arrive, la touffe?

Puis il leva les yeux pour interroger d'un regard Aigloun.

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane se tenait tout contre preciosa qui grelottait mais ne perdait pas une goutte de prunavampi et salua kurios ...

Quand elle vit que foxy retenait kurios elle ne comprit pas et en regardant kurios parler a sa renarde ... elle ne put s'empecher de sourire

"et bien foxy qu'y a t'il ? viens là .... pourquoi donc retiens-tu notre bon kurios ?"

et hop une autre gorgée du breuvage ... ah ba oui on l'a trouvé on le boit maintenant ...

Aigloun a écrit:: Aigloun regarda Kurios, étonné de la scène.

Il ne savait pas pourquoi Foxy s'en était pris à la bure de Kurios.

Je ne sais pas ce qu'elle à Kurios.... C'est bien la première fois que je la vois faire ça.

Aigloun s'approcha de Kurios et Foxy, et tenta de faire lâcher prise à Foxy, sans y parvenir.....

Aigloun a écrit:: Foxy ne lâchait plus Kurios.

Elle grognait tout en tirant sa bure.

Grrrrr grrrr grrrrr

Kurios lui demanda

Qu'est ce qui t'arrive la la touffe?

Pour toute réponse, encore des grognements.
Aigloun s'approcha alors pour essayer de lui faire lâcher prise, mais sans succès....

Grrrrr grrrr grrrrr grrrr grrrrr grrrr grrrrrdommage qu'ils ne me comprennent pas tous ! Il y a quelque chose de pas très aristotélicien chez ces deux hommes là ! Aidez-moi !

Aigloun sentant qu'elle perdait en vigueur tentait toujours de "relâcher" Kurios.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 28/1/2009, 10:21

Peterpan31 a écrit:: Venant prêter main forte à son ami, Peter y allait cependant doucement, ne souhaitant pas subir la morsure malencontreuse de la rusée Foxy :

Allez, ma belle, lâche la robe de bure de Kurios. Il n'en a qu'une et elle est déjà en piteux état ... un peu de compassion pour sa couturière ...

A force de persuasion, et en tirant suffisamment fort l'animal par l'arrière, Aigloun et Peter parvinrent à lui faire lâcher prise, euh, enfin, avec un beau morceau du vêtement de Kurios entre les dents !

Peter se tourna vers Aigloun : Bravo, le renard apprivoisé ! Tu peux reprendre son éducation à zéro !

Mais Aigloun avait les yeux ronds figés sur .... sur .... sur le trou béant causé par le morceau d'habit déchiqueté par Foxy et qui laissait apparaître une partie du fessier de Kurios !

Peter, interloqué, se contenta de murmurer : Hé ben, la lune est apparue bien tôt ce soir ...

Aigloun a écrit:: Aigloun sermonna Foxy.

Peter avait raison, pourquoi cet acharnement sur kurios ?

Puis il se retourna vers Kurios, et ne put réprimer un éclat de rire en voyant la Lune si tôt levée.

Pardonne-moi Kurios. Mais Foxy aurait-elle voulu faire exprès qu'elle n'y serait pas aussi bien arrivée !

Puis il regarda Peter.

Si tu es là et moi aussi, qui garde Ivanohé ?

Ils se retournèrent et virent Preciosa et Liliane tenir le manant par les bras, pendant que Maewenn s'amusait à marcher sur celui-ci, sous le regard tantôt amusé, tantôt réprobateur de sa Mère.

Aigloun se demandait toujours pourquoi Foxy avait agrippé Kurios.
En se tournant vers Peter, il murmura à ce dernier : C'est étrange ce qu'a fait Foxy... Elle n'attaque jamais sans raison.... Et puis il y a les paroles de ce pleutre..... Qu'en penses-tu ?

Peterpan31 a écrit:: Peter écouta attentivement les paroles d'Aigloun et lui chuchota en retour : Il y a bien moyen de savoir ce qu'il en est réellement. Se pourrait-il .... ?

Il jeta en disant cela subrepticement un oeil à Kurios qui tentait de camoufler comme il pouvait les dégats causés par Foxy sur son vêtement.

Allons interroger Ivanohé !

Liliane_wesley a écrit:: La belle liliane qui retenait avec precio le traitre mais sauveur de demoiselle en detresse .... n'avait pas vu les degats de foxy puis quand elle vit elle pouffa de rire et se cacha les yeux et ceux de preciosa tros souciée par son rhume qui riait quand meme de n'y plus rien comprendre ....

Peter et son bon aigloun revinrent vers elles le regard decidé .... ivanohé allait passer un sale quart d'heure

Kurios a écrit:: Kurios sentait le frais fouetter son saint croupion plutôt pas mal pourtant.

Sacrée bestiole, farfelue!

Il leva sa tête et aperçu le pauvre Ivanhoé apathique se faire martyrisé par ses amis.

Bah qu'est ce que vous faites à ce pauvre homme?

Il avança vers le groupe, oubliant complètement son divin fessier et aida le pauvre homme.

Vous n'avez pas honte qu'est ce qui vous arrive?

Peterpan31 a écrit:: Peter en compagnie d'Aigloun, s'acharnait à baffer un Ivanohé larmoyant et demandant pitié à ses deux tortionnaires qui n'en avaient cure tant leurs mains les démangeaient pour gifler les joues de cet infâme félon depuis un moment déjà. Et c'est ainsi que les questions et les coups pleuvaient de concert sur le pauvre chevalier :
Parleras-tu, bougre d'andouille ! Pourquoi appelles-tu ainsi à l'aide ce noble Kurios ? En quoi serait-il mêlé à tout cela ?

Heureuse intervention que celle du diacre le plus sexy de Bretagne, fessier au vent, et néanmoins entendue par nos deux compères :
Bah qu'est ce que vous faites à ce pauvre homme?
Vous n'avez pas honte qu'est ce qui vous arrive?

Peter interrompit alors le mouvement de sa main pourtant prête à faire rougir un peu plus le visage du pleutre Ivanohé et répondit d'un ton où l'on sentait pointer la lassitude : Kurios, ce couard, ce félon, cette ignominie de la nature a bien tenté de nous estourbir les uns et les autres au cours de notre Quête, laquelle aurait pu être bien vaine sans notre perspicacité quant au double-jeu que ce personnage menait. Et voici qu'à présent, il se réclame de toi !!! Tu es certes un buveur de chouchen invétéré mais tu n'as jamais refusé une goutte de Prune lorsqu'elle se présentait à toi. Je ne peux donc croire à ces allégations mensongères qui salissent la réputation d'un vieil ami, qui plus est serviteur d'Aristote ici-bas ...

Cela dit, Peter se tut, observant le visage du diacre avec intérêt dans l'attente de sa réponse.

Aigloun a écrit:: Il a tenté - je dis bien tenté, hein ! - de nous occire plusieurs fois, jouant un infâme double-jeu. Il semble dire que tu serais à l'origine de toutes ses actions. Et cela m'est impossible à croire !

Aigloun attendait aussi la réponse du de l'archidiacre à demi sexy.

Alors qu'Ivanohé bafouillait encore quelques menaces, un gifle partit sèchement.

Kurios a écrit:: Kurios regardait le pauvre Ivanhoé complètement hagard. Quand Peter essaya d'éclaircir la situation:

Kurios, ce couard, ce félon, cette ignominie de la nature a bien tenté de nous estourbir les uns et les autres au cours de notre Quête, laquelle aurait pu être bien vaine sans notre perspicacité quant au double-jeu que ce personnage menait. Et voici qu'à présent, il se réclame de toi !!! Tu es certes un buveur de chouchen invétéré mais tu n'as jamais refusé une goutte de Prune lorsqu'elle se présentait à toi. Je ne peux donc croire à ces allégations mensongères qui salissent la réputation d'un vieil ami, qui plus est serviteur d'Aristote ici-bas ...

Les yeux de l'évêque s'écarquillèrent de plus en plus à chaque mot prêt à exploser sur les mots d'Aigloun:

Il a tenté - je dis bien tenté, hein ! - de nous occire plusieurs fois, jouant un infâme double-jeu. Il semble dire que tu serais à l'origine de toutes ses actions. Et cela m'est impossible à croire !

Mais de quoi parlez vous voyons? Ivanhoé qu'est ce que c'est que cette histoire vas y parle aller !

--Ohe_Ohe_Ivanohe a écrit:: Abasourdi, complètement scotché par ce qu'il venait de voir. il était perdu et ne réagissait même pas aux mauvais traitements que lui infligeait les chevaliers de la Prune. Kurios son kurios, son grand kurios qui buvait de la prune. Il ne réagit enfin qu'en entendant la voix de l'évêque.

Mais de quoi parlez vous voyons? Ivanhoé qu'est ce que c'est que cette histoire vas y parle aller !

Alors le pauvre homme se redressa , s'assit en tailleur et la tête baissée commença à conter ses aventures à l'homme d'Eglise:

Monseigneur laissez moi vous raconter ohé ohé tous depuis le début....

Ohé ohéje suis né le 14 mars 1425, dans une petite maison d'artisan de la rue des bigorneaux, la maison avec un grand arbre qui a poussé grâce au soleil...

Voyant le regard désapprobateur du prélat il coupa dans le vif pour en revenir a l'essentiel...
bien alors tout a commencé ohé ohé ce soir maudit dans le cimetière, une horrible vision démoniaque est apparue auprès d'une tombe. Un souffle de l'horrible bête sans nom fit naitre un spectre menteur et trompeur qui fit d'une petite fille sans défense une victime. Ce spectre la chargea d'une mission pour retrouver un fût magique sensé ne jamais se tarir et rempli de...prunàvampi...
J'entrepris alors d'empêcher ces êtres d'atteindre leur but par tout les moyens tout ça dans le but de vous plaire..

Devant le regard surpris de Kurios il ajouta

Oui vous plaire. Ohé Ohé Je sais que vous aimez le chouchen et ce qu'il symbolise pour la Bretagne. j'ai su de suite que mon rôle était d'empêcher une autre boisson d'envahir les esprits des fidèles bretons, vos fidèles ne doivent pas de se détourner de la boisson sainte tiré du miel. j'engageais alors à Vannes un assassin puis je tentais tout pour stopper ces faux chevaliers qui ne satisfaisaient qu'au dessein de la bête. Jusqu'à aujourd'hui toute mon âme était vouée à ma quête celle de détruire ce fût. Mais je ne sais plus que penser, de vous voir là, boire de ce liquide honnis je ne sais plus quoi penser.

Il se mit à pleurer dans ses mains quand il fut surpris par le gros rire gras de l'évêque.

Kurios a écrit:: Mouahahahahaah mouahahahahaah aaaaaaaah ahahahaahahaha.

Pardon mon grand mais c'est très drôle.

Tu te seras bien planté il semblerait. Biens ur que j'ai me le chouchen mais je peux aussi apprécié un autre alcool.

Écoute moi il y a de la place pour plusieurs alcool dans nos coeurs et dans mon estomacs.

Ahahahahahah

Il repris un peu de sérieux et de contenance et regarda le pauvre homme surpris avec son regard plein de douceur.

Mon grand, c'est vrai le chouchen est la boisson identitaire et de cœur des bretons en général mais je pense que tu sous estime trop l'importance de la prune dans le cœur des kastell paolains. Il est une part majeure de leur histoire , donc de mon histoire et de ton histoire aussi. Il est le symbole de notre lien avec nos ancêtres, un legs qui nous apporte une des choses les plus belle.. une part de bonheur. Allons mes amis ne soyez pas trop dur avec ce pauvre homme pardonnez lui ses erreurs et son aveuglement. Il n'est qu'un homme perdu qu'il faut pouvoir guider sur le chemin.

Regarde ses amis avec son sourire habituel.

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio fut la première à bouger et s'approcha de son grand-parrain et tendit la main à Ivanhoé avec un large sourire et un grand éternuement.

AAAtcchhhhhouuuuuummmmmmm!!!!!!!

Je n'ai rien à vous pardonner et au contraire, vous suis redevable car vous m'avez secourue au lac de Felger. Sachez qu'à mes yeux vous êtes un ami Ivanhoé et mes fûts de chouchen vous sont largement ouvert à l'auberge du Phare.
C'est vrai quoi, vous pouvez bien lui pardonner, il a fait ça dans l'intérêt de grand-parrain et ce n'est pas un mauvais homme.
D'ailleurs, ce fameux soir à Felger, vous étiez tous morts de rire à ses histoires et pitreries et toi le premier Peter.

Alors soyez indulgents avec Ivanhoé.

Precio fit une bise sur la joue d'Ivanhoé et alla se mettre près de son grand-parrain, sans pouvoir toutefois s'empêcher d'éclater de rire à la vue de son si sexy fessier.......

Peterpan31 a écrit:: La réponse de Peter ne se fit pas attendre. Aaaaah ! de l'indulgence il allait falloir faire preuve avec ce fieffé coquin ? Soit, mais ...

Très bien, Preciosa, Kurios, il est vrai qu'Aristote nous enseigne le pardon. Pour autant, pour ma part, je demande qu'Ivanohé fasse longue pénitence pour son attitude au cours de cette histoire, qu'il n'oublie point de réfléchir avant de tenter de commettre quelque acte irréparable que ce soit. Et puis, qu'il nous montre donc sa bonne volonté en buvant un gobelet de cette fameuse Prune en notre compagnie. Ainsi, il saura pourquoi il a les joues rouges ...!

Kurios a écrit:: je propose que comme pénitence il soit chargé de transporter en charette à la force de ses bras le fut de chouchenn pour remplir les stocks de toutes les tavernes du village... Il ne devra jamais s'en séparé, dormir avec lui, le protéger au sacrifice de sa propre vie si il le fallait. En cas de problème il sera responsable et devra en subir les conséquences. Qu'en pensez vous?

Aigloun a écrit:: Aigloun écoutait l'histoire.
Il acquiesça aux saintes paroles de Kurios, et s'en fut chercher une corde pour atteler le pauvre bougre à la charette.

Sujet: Re: RP Principal (gargote bretonne) 28/1/2009, 10:22

--Un_conteur a écrit:: Epilogue

Ainsi s'achevait l'histoire des Chevaliers de la Prune et de leur fameuse Quête du Divin Tonneau de PrunàVampi. Une aventure qui allait permettre au village qui leur était cher de retrouver sa vie d'antan, son âme qui s'était évaporée en même temps que les dernières gouttes du breuvage inventé par Papy Vampi.

Les protagonistes de cette histoire reprirent leur vie à Kastell Paol, tout simplement, mais en fait avec le sentiment d'avoir pris part à une épopée dont il aurait souvenir jusqu'à ce qu'Aristote les rappelle à lui. La Baronne Mirwen s'en retourna à la diplomatie du Duché et à son fief de Ploermel ; sa fille, la "Mini BAMIE" Maewenn contait à qui voulait l'entendre dans les couloirs du Château Ducal ou dans les rues du village cette étrange histoire dont elle avait été la jeune témoin ; Preciosa reprit ses nombreuses activités à Kastell Paol et au Duché ; Liliane et Aigloun avaient resserré davantage encore les liens qui les unissaient à l'occasion de cette aventure commune ; il se dit que Joeboy comptait entreprendre la rédaction en vers d'un lais contant à sa manière cette aventure ; Peter, ragallairdi par ce périple pourtant épuisant, semblait se décider à regarder simplement l'avenir radieux qui s'offrait à tout ceux qui savaient en saisir l'opportunité.

Et Ivanohé, me direz-vous ? Hé, bien, pour vérifier si sa pénitence était bien accomplie, on lui attribua un "parrain". Jugez plutôt :

--Le_fossoyeur_de_st_pol a écrit:: Cimetière de Saint-Pol-de-Léon

La brume matinale peinait à disparaître ce matin-là, comme si elle souhaitait envelopper d'un voile cotonneux les tombes où reposaient les défunts du village de Saint-Pol.

Une voix bourru vint cependant fendre l'air de sa sonorité grave :

Hé, avance donc, bougre d'âne ! T'avais qu'à moins picoler de Prune c'te nuit ! Mé, j'sais ousque sont mes limites, Môssieur le Chevalier !

Si l'on tendait l'oreille, on pouvait entendre un vague crissement de roues de charette ainsi qu'un faible "Ohé, Ohé !" qui retentissait alors, en guise de réponse. Et lorsque le temps était plus clair, on pouvait voir ce Chevalier à la Charette trainer derrière lui le Tonneau de PrunàVampi, le plus généralement en titubant, eu égard aux nombreuses pauses qu'il accomplissait en compagnie de son "tuteur", le vieux fossoyeur du cimetière, afin d'épancher une soif toujours grandissante.

Une chance que ce tonnelet jamais ne se tarirait !

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