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 Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 )

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Missanges

Missanges


Nombre de messages : 548
Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

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MessageSujet: Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 )   Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) Empty13/12/2010, 06:09

--Aumonier_de_gwened a écrit:
[Gwened]

L'hospice était en effervescence. on avait apporté les corps et des médecins s'affairaient, lorsque l'aumônier arriva :

Par Aristote, que se passe-t-il ?

- On vous a fait mander, mon Père. fit un médecin en l'accueillant, l'air grave.

- Mais qui sont ces malheureux ensanglantés ? Et ce bébé dans les bras d'une femme, là, et qui hurle comme un damné ?

- Cet enfant est celui de Trilo de Kermeur et de Lilith, la Capitaine de Breizh, qui est allongée, là ...

- Lilith ? Elle est ...

- Morte ? Je le crains, à moins qu'Aristote ne lui accorde la résurrection, vous pourrez constater par vous-même, mon Père, si cette âme l'a rejoint ou est encore à errer parmi les vivants.

- Et l'autre ?

- Il s'agit du Lieutenant Peterpan de Kerdren, son compagnon. Il chevauchait avec elle pour rejoindre le poste de défense de Roazhon, quand la tragédie s'est abattue sur eux.
Un souffle de vie sort encore d'entre ses lèvres mais il est mourant. C'est pourquoi vous êtes aussi là.


- Bien. Je vais lui administrer les derniers sacrements, si vos soins de suffisaient pas ...

Et il s'approcha du corps meurtri, qui laissait entendre des gémissements de douleur sourds.
Peterpan31 a écrit:
L'homme à collants verts, rougis à présent par son sang, divaguait.

La fièvre l'avait pris, mais de temps à autre, la conscience lui revenait et il pouvait entrapercevoir sur sa gauche sa Lilith, son amour, sans savoir si les épées qui l'avaient transpercée avait eu raison de ses derniers souffles de vie.

Peter pensait à son cheval Neverland, celui qui avait été un fidèle compagnon durant toutes les campagnes militaires contre les Françoys. Quelle ironie ! Des Bretons l'avaient tué ! Lui coupant d'abord les jarrets, dans cette infâme embuscade, pour mieux faire choir Peter alors que la bête s'affaissait au sol.

Il se souvenait parfaitement, interloqué de voir ces gens, qu'il croyait si bien connaître et qui les brisèrent, Lili et lui, une armée contre eux, que pouvaient-ils ?

Non, rien ne pouvait justifier un acte d'une telle barbarie.

Peter susurrait encore le nom de ses bourreaux, serrant le poing, comme pour signifier qu'il ne voulait pas abdiquer face à l'Ankou, et ce, en dépit des plaies béantes qui ouvraient son corps à la mort.

Leyah ... Aliénore ... Milouse ... Gawam ... Hébus ... Blanche_ ..., Ritam ... Elorn ... Eryk et Enora de Brocéliande ...

Même des enfants, comme pour un jeu, parmi les rires cruels des adultes, s'étaient acharnés sur lui et sur Lilith.
Il avait vaillamment combattu mais le nombre et la violence des coups eurent raison de lui lorsque son épée se brisa et son bouclier réduit en miettes.

Ils les laissèrent, dans un fossé, gisant dans leur sang, pour morts.

Peter vit le prêtre s'approcher de lui. Il eut la force de lui murmurer :

Miss, Blotus, ... mes enfants ... dites leur ...

Puis un râle, un filet rouge glissant à la comissure de ses lèvres.
Il perdit conscience.
Lilith_de.lanngroez a écrit:
Une nuit si douce, si belle…une nuit où tout était permis au couple…mais assurément pas ce qu’il allait leur arriver… Ils n'avaient rien demandé, tout leurs était tombé dessus sans qu'ils comprennent ce qui se passait. Dans l'innocence de cet instant, ils n'avaient pas vu l'attaque qu’ils allaient subir avec tant de sauvagerie.

Tout s’était passé si vite, des bruits d’épées sorties de leurs fourreaux, des cris venant d’un peu partout…

Et en un instant, la vie du couple, se renversa…les épées des 2 cotés s’entrechoquèrent, une bataille rude, mais comment résister…face à tant d’hommes…

Lilith pourtant si forte, si combattive, tomba la première…le dernier coup reçu…l’avait fait tomber genoux au sol, avant que le reste de son corps ne s affaisse complètement, son regard à ce moment là , était rivé vers son futur époux… une larme au coin de l’œil coulait…

Ses yeux vacillaient, en regardant cet homme qui luttait encore…contrairement à elle…

Le souffle de sa vie lui échappait…les images du passé défilaient… de la naissance de sa fille à la demande en mariage de Peter…

Puis plus rien, le trou noir, le vide…

Elle aurait tant voulu lui dire que…mais nan…on ne lui avait pas laissé le choix…

Son corps inerte gisait donc là…une marre de sang apparaissant autour d elle…

Mais comment tout ceci avait pu arriver ??? Comment ces gens avaient pu les laminer pareillement???…

Un coup aurait pu passer pour une erreur mais tant d acharnement, ce n était pas possible…c était un CRIME

Tout une vie de foutu en l’air…tout ce qu’ils avaient essayé de construire ensemble, leur projet, leur futur vie commune … tout ça réduit à néant…parce que de vils et stupides belligérants … les avaient pris pour des …*des quoi d’ailleurs…*

Avant que son âme ne s’envole, avant qu’elle s’en aille rejoindre Aristote ou le Sans Nom d’ailleurs … la Capitaine n’avait de cesse de maudire les assaillants de cette tragique nuit.
Anastriana a écrit:
Elle court, toujours, ici, là, partout. Aujourd'hui, Ana est à St Brieuc. Elle prépare ses affaires de voyage sourire aux lèvres, car enfin, elle va retrouver demain le rohannais, pour une période indéfinie, et non pour un jour ou deux... Retrouver son foyer, un peu de stabilité... Ses amis, sans doute aussi découvrir quelques nouveaux habitants... Les joies simples d'une vie simple, sur ses terres adorées.

Seulement, si tout se déroulait toujours comme on l'avait prévu, la vie serait sans doute trop monotone...

Et la missive qui lui parvient, tandis qu'elle finit de sangler les dernières marchandises sur sa charette, lui fait arborer tout d'abord un large sourire, reconnaissant le sceau du baron de Trebeurden, son amant qu'elle ne croise pas souvent, lui même occupé par ses propres activités.
Mais au fur et à mesure de sa lecture, sa gorge se sert. Des nouvelles plus qu'alarmantes...

Aussitôt, elle écrit moultes missives pour se tenir informée sur la tragédie qui aurait eut lieu à Rieux. On lui rapporte tout et son contraire, à y perdre la tête.

Assise devant une table servant de bureau d'écriture, dans sa chambre à l'auberge, plume à la main, elle discute avec Catherine, sa suivante, lisant et relisant tout ce qui lui est parvenu.


"Tout ceci n'a aucun sens. Tu vois Peter et Lilith se jeter sur une armée? Eux qui allaient se marier, avaient des projets d'avenir plein la tête? Alors que Lilith tenait son bonheur dans ses mains plus que jamais?
Et Leyah, pourquoi elle ferait sauter à la gorge de ces deux malheureux toute son armée?

-Une soudaine crise de folie, comme Milouse le fit à Vannes?
-Non, je n'y crois pas trop. Leyah est bien plus réfléchie. Et elle est tout a fait consciente de la portée et des conséquences de ses actes, elle a voulu créer des conflits, c'était prémédité je pense, et ça doit sans doute rentrer dans un plan bien rôdé. Elle est de mèche avec Pit qui plus est.
-Et donc?
-Et donc apparemment elle se rendra seule, sans son armée, pour répondre de ses actes. Normal tu me diras, seule la justice pourra trancher sur sa culpabilité, mais il y a aussi tous ceux qui ont suivi ses ordres également... Et sa défense pour le moment, c'est de dire que ce sont Lilith et Peter qui ont attaqué le camps de leur armée.
-Vous me parliez d'enfants qui auraient pris part au combat?"


Ana regarde sa suivante attristée.

"M'en parle pas. Dans sa défense Leyah parle notamment du fait que Lilith et Peter en attaquant le camps de l'armée Lakah Evez, auraient attaqué des enfants, ses enfants.
Je ne sais pas si elle se rend compte, que quand bien même Lilith et Peter auraient donné l'attaque en premier, ce qui n'est pas normal, c'est de mettre ses propres jeunes enfants dans une armée, en les exposant ainsi sans cesse à un éventuel danger, une attaque imminente.
Si Lilith et Peter ont effectivement attaqué, d'abord ça m'étonnerait qu'ils s'en soient pris aux gosses, et on ne se dit pas qu'on va tomber sur une défense composée de mioches en attaquant une armée... ça aussi, ça n'a pas de sens!
Franchement, Leyah, à mon sens, est une mère à chier. Ni plus, ni moins."


Sur ces paroles, Ana prend sa plume, pour répondre à Bioul. Celui-ci lui demandant de se rendre aussi vite que possible à Vannes, pour l'y retrouver, et éventuellement, soigner sa cousine et Peter... Si c'est encore possible. Pour le moment, les nouvelles étant que Lilith avait sans doute péri dans la bataille, seul Peter avait été retrouvé vivant, en sale état, mais encore de ce monde malgré tout.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le lendemain, Rohan, enfin, après bien des semaines, se profile à l'horizon. Mais elle ne peut s'y attarder. Pourtant elle devrait rester... Ses amis ont besoin d'elle, le village tout entier... Mais elle a promis à Bibi...

Pas de nouvelles fraîches concernant Lilith, Peter, ou même Leyah, qui serait repartie avec toute son armée.

Ana poursuit sa route...


----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour enfin atteindre Vannes. Et retrouver en premier lieu celui qui doit être arrivé ce jour également, son Bibi... Qui doit être toujours complètement fou furieux, qu'on s'en soit pris à sa cousine. Et se rendre au chevet de Peter, lui prodiguer les soins nécessaires.
Peterpan31 a écrit:
La fièvre qui s'était emparée de Peter ne le quittait plus, à présent. Le sang cognait dans ses veines ; son front et ses tempes étaient brûlants.

Alors que son corps s'accrochait à ce monde, où le mensonge et la félonie étaient pourtant de mise, l'esprit de Peter vagabondait, comme pour mieux échapper à cette sordide réalité.

Il entendait encore le rire sardonique de Celle dont on ne doit pas prononcer le nom qui encourageait ses troupes à frapper encore et encore les deux corps à terre.

Lilith et Peter avaient quitté Vannes, le coeur en paix, l'amour comme étendard, quand ils avaient vu ces forcenés, de tout sexes, de tout âges, les surprendre dans un traquenard soigneusement programmé. Avec pour seul et unique but : leur prendre la vie.

Les insultes avaient plû en même temps que les coups. Au début, Peter n'avait point sorti son arme, croyant en la force de la parole devant ces visages connus. Mais tels des animaux, ils ne connaissaient que l'instinct du sang, n'étaient épris que de haine et de violence.

Les enfants qui étaient là dans la meute, avaient la même morgue, la même hargne que les mâles et les femelles adultes : ce sourire cruel, ce regard brillant, au moment de frapper eux aussi les deux amants désarmés.

C'était comme un sabbat qui se tenait autour d'eux, un sacrifice rituel pour une armée de sorciers dans la pénombre d'une forêt.

Peter ne pourrait jamais oublier leurs faciès. Tout le temps du supplice, il avait gardé les yeux ouverts. Puis, un moment, lassés sans doutes, ces âmes maléfiques les avaient abandonnés à leur triste sort.

Mais le chemin de croix de la Capitaine de Bretagne et du Fils de Kastell Paol n'était pas terminé.

Loin de là.


Edit pour avoir joué un personnage sans son accord

Réédité en conséquence.
Guigoux a écrit:
Guigoux était sur Vannes, il avait été mis au courant très rapidement, on l'avait informé de l'arrivée des deux victimes à l'hospice. Lorsqu'il eu fini sa ronde, il s'empressa de se changer et de se débarbouiller. Puis ensuite il rallia l'hospice en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il arrivait devant les grandes porte de l'hospice:

-Ouvrez par Aristote!

Quelqu'un lui ouvrit la porte en vitesse.

-Je suis Guigoux, je suis un ami de Peter, je dois le voir... Je dois absolument le voir. Menez moi à lui en vitesse je vous pries.


Il était essoufflé, mais il en avait que faire de ses poumons. La personne vénérable qui lui avait ouvert le mena rapidement auprès de Peterpan et de Lilith. Avant d'entrer dans la pièce, Gui calma son cœur et fit un rapide signe de croix.

On lui ouvrit la porte, il vit alors que l'on donnait les derniers sacrements à Peter. Lilith, allongée à côté ne bougeait guère. Il s'approcha de Peterpan pour commencer mais attendit que le Père ai fini.
Il pensait: « Ne l'enterrez pas notre Peter, il reviendra. Ne vous en faîtes pas »

Les mains croisées au niveau de ses hanches, tête baissé, Gui attendait. Lorsque le religieux eut fini, il s'adressa à lui.


-Mon père, j'aimerais parler avec Peter. Oui, je sais qu'il est inconscient. Oui je sais qu'il ne répondra pas.

Il s'approcha de Peterpan de Kerdren, se mit à son côté, le regarda avant de prendre la parole.

« Quelle horreur, comment cela est-il possible? »

Il regarda le corps inerte de Lilith puis reporta de nouveau son regard sur Peter et pria pour lui et elle pendant une dizaine de minute. Puis il se pencha vers Peter et lui murmura:


-Peterpan mon ami, j'espère que tu m'entends... Je vais envoyer de suite une lettre à notre cher Korne. Il transmettra un message à tout les membres. Je les attendrais ici et leur dirait où vous trouver.

Il marqua une pause.

-Comment cela est-il possible?


Il se redressa et se tourna vers le clerc.

-A-t-il dit quelque chose avant de perdre connaissance? J'aimerais savoir...

-Il a donné plusieurs noms? Les avez-vous retenu? Ah sur un papier? Vous permettez que j'en fasse une copie?


Il se saisit du parchemin et recopia les noms:

Leyah, Aliénore, Milouse, Gawam, Hébus, Blanche_ , Ritam, Elorn, Eryk et Enora de Brocéliande.


-Prévenir ses enfants? Je m'en chargerais... Je vous remercie mon père.


Il s'éloigna du clerc et vint se poster près de Lilith et il se recueillit pendant quelques silencieuses minutes. Il avait parcouru le corps du regard, s'arrêtant sur chacune des blessures qui n'avait rien à faire sur ce corps, ni sur celui de Peterpan.

-Qu'Aristote te viennes en aide... Qu'Aristote vous vienne en aide. De la terre à la mer, toujours solidaire.

Il les contempla encore quelques minutes et parti tristement.
Kornephoros a écrit:
Kornephoros était à Rohan depuis plus d’une dizaine de jours. Il y était pour ses affaires. C’était la période de temps la plus longue qu’il avait passé à l’extérieur de Saint-Pol de Léon depuis que la mer l’avait jeté sur les rivages de sa ville d’adoption.

Mais il n’avait pas la tête à ses affaires en ce moment. Il y avait un sujet sur toutes les lèvres qui le rendait très soucieux. Le troublait même. Les passions étaient déchaînées. Il y avait longtemps qu’un seul sujet avait meublé les conversations en Bretagne.

Est-ce possible ? Des Bretons ont attaqués des Bretons. N’est-ce pas une simple rumeur amplifiée par les discussions de taverne. Et quelle rumeur ! Une armée prétendant avoir été attaqué par un couple d’amoureux. Et pas n’importe quel couple. Deux officiers de notre Armée bretonne et tout deux membres du Clan du Gwenn Ha Du, le Patriarche de notre Clan Peterpan et sa fiancée Lilith. Et en plus le capitaine Lilith occupe la fonction de Capitaine du Conseil ducal actuel. C’est vraiment pas bon. On voudrait une guerre civile qu’on aurait pas fait mieux comme provocation…

Kornephoros, tout à ses réflexions, s’aperçoit à peine du roucoulement d’un pigeon posé sur son bras. Il vit un message accroché à sa patte. S’en saisit, le déplia et commença la lecture. Il constata qu’il venait de messire Guigoux qui est à Vannes. Il blêmit…Ce n’était donc pas une rumeur… Il se mit à lire frénétiquement.


Kornephoros est abasourdi tel un pugiliste sur le point de s’effondrer pour le compte. Il se remémore des passages du message.

… Patriarche très gravement blessé… peut-être mourrant… le capitaine Lilith tué… son bébé sain et sauve… ils sont à Vannes……… prévenir les autres membres du Clan……… se rassembler au chevet du Patriarche et de Lilith……… Guigoux prévient les enfants du Patriarche… dame Missanges et messire Blotus…

Kornephoros se secoue et sort de sa torpeur. Il y a des messages à écrire. Du monde à prévenir. Et un petit voyage pour Vannes à préparer. Il sort sa plume et son encrier et commence à rédiger un premier message…

Citation :
Messire Guigoux,

Je laisse mes affaires en plan. Je vends les denrées que j’ai en surplus d’encombrement immédiatement, faute d’avoir trouver une charrette. Je pars cette nuit pour Vannes vous rejoindre.

Comme vous me l’avez demandé, je préviens les autres membres du Clan et les invites à venir vous rejoindre à Vannes. Notre Patriarche et la défunte dame Lilith ont besoin de notre présence et de nos prières.

Kornephoros
Clan du Gwenn Ha Du

Kornephoros relit son message. Il constate que dans son énervement, il a complètement oublié les formules de politesse. Tans pis. Je n’ai pas le temps de le réécrire. Et ce cher Gui comprendra. Il le fixe à la patte du pigeon. Et le lance.

Va ! Retourne rejoindre ton maître à Vannes ! Il attend ma réponse.

Kornephoros se met à la tâche de rédiger un second message.

Citation :
Demat membres du Clan,

Si comme moi, vous avez espéré que les derniers événement n’étaient que des rumeurs alors j’ai la douloureuse tâche de vous dire que ce n’est pas le cas. Notre Patriarche Peterpan et dame Lilith ont bel et bien été lâchement attaqué par une armée illégale. Notre Patriarche est gravement blessé et mourrant. Dame Lilith est morte.

La situation est grave pour notre jeune Clan. Je sais que je vous demande beaucoup pour certains. Mais voilà.

Rassurez-vous, je ne vous demande pas de prendre les armes pour attaquer cette armée. Laissons la justice ducale suivre son cours et voir ce qui en sortira. Il sera toujours temps de prendre des décisions plus tard et voir les différents recours qui se présenteront.

Par contre, nous nous devons de montrer notre solidarité envers deux de nos membres en se rassemblant à Vannes aux chevets de Peter et Lilith. Ils ont besoin de notre soutient.

Alors mettez vos activités en veilleuses pour quelques semaines et venez à Vannes. De mon côté, je suis à Rohan et pars ce soir. Je vérifierai par la même occasion si la route est ouverte et sécuritaire pour tous. Si c’est le cas, vous pourrez me rejoindre. Dans le cas contraire, vous allumerez quelques cierges pour moi. Et messire Guigoux vous préviendra du danger.

J’attends vos nombreuses réponses positives à Vannes.

Veuillez agréer gentes dames et messires du Clan mes sincères salutations.

De la Terre à la Mer, toujours solidaires.

Kenavo, Kornephoros
Clan du Gwenn Ha Du

Une fois la rédaction terminée, Kornephoros s’emploi à en faire de nombreuse copie. Puis rangea plume et encrier et se dirigea vers le pigeonnier municipale de Rohan. Il leur demanda une trentaine de pigeons pour quelques jours. Il attacha une copie du message à la patte de chaque pigeon et le relâcha. Ces derniers prenant toutes les directions. Porteur du message fatidique vers les membres du Clan disséminés un peu partout dans les villes de Bretagne et même hors de Bretagne.

Kornephoros jeta un dernier regard sur le dernier pigeon se dirigeant vers sa destination. Et alla préparer ses maigres bagages pour son départ.
Kornephoros a écrit:
Kornephoros faisait un bien piètre voyageur. Il était prêt pour le départ. Baluchon sur l’épaule, gourde, miches de pains et poissons dans la besace, la nuit était là pour le départ. Mais voilà ! De toutes les denrées mis en vente pour se libérer de l’excès de l’encombrement, 5 stères de bois n’avait pas trouvé preneur. Tel 5 boulets attachés à ses pieds, ils le retinrent un jour de plus à Rohan. 25 malheureux points d’encombrement en excès.

Et à cause de cela, un jour de retard. Kornephoros rageait. Sa place étant à Vannes auprès du Patriarche et de ses amis déjà là. Mais il semblerait que la patience était de mise en ces temps trouble et non la précipitation. Il trouva donc un endroit tranquille à l’orée de la forêt pour attendre la venue de la nuit pour un second départ. Cela lui donnera un peu de temps pour réfléchir à tout ça. Tout à ses réflexions, un premier pigeon le trouva.


J’arrive ! Signé I.

Cela fit sourire Kornephoros. Une fois de plus, cet ami ne s’embarrassa pas de longue formule, direct au but comme à son habitude. Mais toujours là, solidaire avec les membres du Clan. Cela le ragaillardie et chassa un peu de cet rage qui bouillait toujours en lui par sa propre faute. On répondait déjà à l’appel. C’était le premier et il espéra que ce ne soit pas le dernier. Kornephoros n’eut pas le temps de reprendre le fil de ses réflexions que déjà un second pigeon le rejoignit.

Je suis à Rohan. Contactes-moi ! Nous partirons ensemble pour Vannes. Signé C.

Une seconde réponse positive. Malgré une nuit misérable, Kornephoros commençait à trouver la journée prometteuse de joie. Bientôt, le Patriarche aura près de lui beaucoup de ses amis (ies). Et voilà un troisième pigeon qui arrive.

Partirai dès que possible vous rejoindre à Vannes avec un groupe d’amis. Signé M.

De mieux en mieux, la journée sera grandiose. Les membres du Clan du Gwenn Ha Du répondent à l’appel. La rage à l’intérieur de Kornephoros, complètement chassé par ces bonnes nouvelles. Et un autre pigeon se pose.

Parti de Fougères. Serai à Rohan demain. Attends-moi. Signé D.

Et Kornephoros de pensée. Attendre. Pas de problème. Solidarité oblige. Je t’attends cher ami. Puisque je retarde mon départ d’une autre journée alors autant ne pas resté oisif. Allons travailler à la mine aujourd’hui. Et sur cette pensée, il quitta cet endroit paisible mais annonciateur de si bonne nouvelle pour se diriger vers la mine.
Kornephoros a écrit:
Chemin faisant, un autre pigeon le trouve, porteur d’un message. Kornephoros se réjouit à l’avance du contenu de ce message. N’ayant eu que de bonne nouvelle aujourd’hui. Il le déplia et se mit à lire. Mais au fil de sa lecture, il devint triste.

Citation :
Cher Korne, Cher ami,

Je suis toujours à Saintes finissant notre voyage.
Je ne comprends rien à un message reçu récemment.

Un pigeon m’informe que mon père est mort tué par des bretons. Il est cependant signé père, mais je ne reconnais pas l’écriture.
Est-ce une blague de mauvais goût ?
Est-ce la réalité, mon père est t’il mort ?
Comment ?
Je me sens si loin de vous, de lui surtout. Nous partons immédiatement.
Je sais Blotus en voyage également, fait le nécessaire, prévient les membres de notre tout jeune clan. Je suis en pensée avec vous.

Ton amie

Miss

La fille du Patriarche a reçu un message du père aumônier mais pas celui de Guigoux. Et le message du père semble imprécis. Ayant apporté confusion et imprécision à dame Missanges et son époux en plus d’être annonciateur de mauvaise nouvelle. Kornephoros est triste d’être celui qui précisera à sa fidèle amie la situation. Et par écrit en plus. Ce genre de nouvelle très grave se dit de vive voie et non via la froideur d’une bout de papier. Heureusement qu’elle n’est pas seule à Saintes. Son époux et ses amis la réconforteront. Kornephoros trouva un endroit discret, sortit plume et encrier, puis se mit à écrire …

Citation :
Ma chère amie,

Je suis très triste d’être l’instrument de cette mauvaise nouvelle. Le message que vous avez reçu a été écrit par le père aumônier de Vannes. Voilà pourquoi vous n’avez pas reconnu l’écriture de votre père Peterpan. Cependant le message qui vous était destiné et que notre ami Guigoux vous a envoyé ne semble pas être arrivé à destination. Il s’est effectivement passé un grave événement mais votre père est vivant.

Ce dernier et dame Lilith ont été attaqué par une armée illégale qui campe en Bretagne en ce moment. Mené par Celle dont on ne doit pas prononcé le nom. Et cette armée est effectivement composé de Bretons.

Votre père a été très grièvement blessé et est soigné à Vannes en ce moment où j’écris ces douloureux mots pour vous. Il est vivant. Mais à ce que je sache son état est très grave et préoccupant. Je ne peux que vous recommandez d’écourter votre séjour à Saintes. Et venir au chevet de votre père. Votre présence ainsi que celle de votre époux ne pourra qu’être salutaire et lui donnera énergie et courage pour se battre pour sa vie. Car il est peut-être en ce moment en train de livrer le plus grand combat de sa vie.

Mais son courage pourrait défaillir car … euh … comment dire… dame Lilith, sa fiancée, notre amie, n’a pas survécu à l’attaque. Malheureusement, il le sait. Et ce poids l’accable et pourrait lui enlever le désir de se battre pour sa vie. Venez ! N’hésitez pas ! Il a besoin de votre force à vous deux. Ainsi que celle de son fils. Lui montrer qu’il a de bonne raison pour continuer à vivre. Venez à Vannes !

Notre ami Guigoux a aussi écrit à votre frère. Je pars pour Vannes demain. Je pourrai vérifier auprès de notre ami s’il a des nouvelles de votre frère. Je vous tient au courrant. Les membres de notre jeune Clan sont déjà prévenus. Plusieurs sont à Vannes et d’autres en route ou sur le point de prendre la route pour cette destination. Et j’attends la réponse de plusieurs autres disséminés un peu partout en Bretagne

Votre humble et fidèle ami qui vous transmet toute son amitié.

Kornephoros
Clan du Gwenn Ha Du

La pénible tâche terminée, Kornephoros rangea plume et encrier, puis attacha ce message à la patte du pigeon. Et le lança pour qu’il prenne son envol tout en murmurant.

Va mon petit tel un corbeau de mauvais augure porter cette triste nouvelle.

Décidément, les émotions de Kornephoros sont passé par bien des gammes aujourd’hui. La rage, puis la joie et maintenant la tristesse.
Guigoux a écrit:
Chez lui, Gui avait reçu le message de Korne. Il l'attendrait donc. Il avait écrit plusieurs lettres pour Missanges et Blotus. L'un était parti vers la Normandie via un coursier et l'autre vers Missanges via un pigeon. Le pigeon ne revenait pas. Mais le coursier était revenu de Normandie rapidement. Gui lui demanda alors des nouvelles de Blotus. Le coursier expliqua:

-Je suis arrivé en Normandie et ai trouvé Messire Blotus:
Messire Blotus une missive pour vous ! Ais-je dit,
Le marin m'a alors dévisagé, cela devait être le premier pli qu'il recevait depuis qu'il était parti.
Il semblait un peu nerveux, puis il déplia le message et commença à le lire.
Apres une minute il replia mécaniquement le bout de papier...
Inconsciemment certainement, il dit que son Pere, Peter laissé à l'agonie, Lilith massacrée.
Une grande tristesse se lisait sur son visage, puis très vite la colère...
Il semblait se demander comment cela était possible, ce qu'il s'était passé ? Comme si beaucoup de questions restaient sans réponses. Il dit qu'il lui fallait repartir vite vers la Bretagne, par tous les moyens et que son Père avait besoin de lui et sa lame soif de vengeance ....
Puis il me congédia


Gui avait tout écouté.

-Je vous remercies mon brave. Je vois que vous êtes quelqu'un d'observateur et d'attentif. Restez dans le coin, je risque de refaire appel à vos services.

Gui plongea de nouveau dans ses pensées, il attendait du monde. Il attendait Korne bien sûr, et tout ceux qui arriveraient avant son départ vers Felger. Il accompagnera Korne visiter Peterpan et Lilith. Il espérait pouvoir voir tout le monde.
--Le_fossoyeur_de_st_pol a écrit:
Habituellement, le vieil ivrogne ne quittait guère Kastell Paol, et les alentours des tombes sur lesquelles il veillait, enfin, quand son état éthylique le lui permettait.

Mais bon, il lui arrivait d'aller chercher le travail quand il ne venait pas jusqu'à lui, et après une belle brochette d'enterrement en début d'année 1458, les vers et les asticots n'avaient plus eu grand chose à se mettre sous la dent.

Et le vieillard en pestait. Car qui disait enterrement, disait pourboire ...


Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) 1fossoyeurji8

Y'a t'y qué qu'un ? fit-il en entrant dans l'hospice, d'un ton bourru.

Puis constatant qu'il n'y avait personne, il pénétra plus en avant dans les chambres et ... s'approcha du premier corps :


Hum ! Celle là m'apparaît ben moribonde, quoiqu'elle sente pas fort.
Bah, d'toute façon, elle m'a pas l'air Politaine. Peu d'chance que'ce soit eun' cliente pour mé !


Puis, toujours à haute voix, il s'approcha du second corps :

Oulah ! y'est tout chaud, cui-ci !
Peste ! lui, j'le connais et sûr qu'j'engrangerai eun' belle commission pour l'foutr' sous terre !
Bah ! m'reste à patienter pour êt' sûr qu'sa famille ait pas l'idée de l'enterrer à G'wened !


Et il sortit sa fiole de PrunàVampi, puis attendit.
Missanges a écrit:
[Sur la route avant Vannes]

-Chérie ! Nuage va mourir d’épuisement à cette cadence là. Il faut s’arrêter un peu.
Son index se tendit, droit devant en direction d’une maison éventrée.
-Elle a l’air abandonnée, allons voir.
Ce fut Nek qui descendit du cheval en premier et qui inspecta la maison. Une grande bâtisse ouverte aux vents. Je mis pied à terre à mon tour et le rejoignit. Aucune portes, aucune fenêtres, seule la pierre était fièrement debout. Bravant les changements de saison, résistant au temps.

Mes yeux parcoururent la pièce indifférente à ce qui m'entourait. Un chaudron trônait dans le centre de l’âtre recouvert à demi par les cendres. La table qui avait du voir autrefois de nombreuses personnes autour d’elle était cassée, affaissée sur elle-même. Des éclats de bois jonchaient le sol. Des débris de vaisselles étaient éparpillés tout autour.

Une main passa autour de ma taille et m’entraîna dans une autre pièce, une ancienne écurie sûrement. Nek avait entassé la paille et étalé nos couvertures sur celle-ci réalisant ainsi un lit.

-Ce n’est pas notre moulin, chérie, mais nous pouvons au moins nous reposer cette nuit.

Allongée sur ce lit improvisé, entourée de ses bras, je fermai les yeux pour essayer de dormir, essayer de trouver la sérénité. Le sommeil mit longtemps à venir puis la nuit me happa. Et ses rêves aussi
Un cri au loin retentit, un cri semblable à celui d’un homme mourant sous les coups d’épées. Je vis mon père et Lilith, je m’imaginais leur combat. Les noms inscrits sur les vélins reçus dernièrement repassaient sans cesse devant mes yeux.

Pourquoi ?
Et moi j’étais loin !
Tous ces noms prirent soudain la forme de bêtes, aux têtes hideuses, aux crocs féroces. Les hommes, des bretons amis un jour, devenu le lendemain des monstres aux lames acérées.
Qu' y a-t-il de pire que des bêtes qui tuent d’autres bêtes !
Des hommes qui tuent d’autres hommes. Qui tuent sans raison, sans guerre. Des bretons contre des bretons.
Salauds !

Je voyais mon père courir auprès de sa compagne la protégeant, vacillant sous les coups d’épées puis renversé, transpercé.
Salauds !

Et toutes ces bêtes avides et assoiffées du sang de mon père, un honorable breton, un fils de Kastell dont les mains étaient plus habiles à la rédaction des manuscrits au bureau de l’encyclopédie.
Lui qui donnait tant de sa personne pour la Bretagne.
Lui qui avait fait la guerre des cent jours.
Lui qui était là, genoux au sol, face contre terre, acculé par cette violente sans savoir pourquoi.
Deux bretons contre une armée, une armée de bretons.
Salauds !

Ils sont devenus fous !

-Réveille-toi !
-Chérie réveille-toi !

Je sentis une main me secouer afin de me réveiller. J’ouvris les yeux, Mon mari était là devant moi, le visage plein de douceur.
-Chérie, tu as fait un cauchemar, lève-toi, nous partons
Je me dégageai de la couverture, je me redressai en frottant mes yeux voulant oublier ce cauchemar. Pourtant il était là, je m’en souvenais, l’atroce souffrance était en moi. Je frissonnai.
Deux bras m’enveloppèrent.

-Viens chérie, demain nous serons à Vannes.
--Les_mamettes a écrit:
Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) 948130bigoudennes

Mahéstine, Soizig et Ambroisine avaient été les premières au courant de l’attaque. La rumeur s’était propagée dans toute la bretagne. On ne parlait que de cela.
De l’attaque !
Alors forcément, le lavoir, lieu de tous les potins eut son lot de discussions là dessus. Puis elles partirent rejoindre le fils de Kastell et assises sur un muret attenant à l’hospice elles discutent…

-Comment est-ce possible qu’une armée de bretons attaque deux bretons ?
-Je ne sais pas, moi la guerre je n’y comprends rien !
-Mais on n’est pas en guerre, tout de même.
-Comment est-ce possible que les personnes dans cette armée puissent se présenter dans des élections ! Je ne me trompe pas, il y a bien des gens qui étaient dans cette armée et qui se présentent aux ducales…
-M’enfin y a un truc qui ne tourne pas rond !

-Ils tuent des bretons et ils veulent les représenter ?
-M’enfin y a un truc qui ne tourne pas rond !
-Ils tuent des bretons innocents promenant tranquillement dans leur Bretagne et ils veulent qu’on les élise après ? Ben s’ils sont simples citoyens en poutrant leurs frères et qu’ils deviennent des élus ils vont poutrer tous les Bretons !
-M’enfin moi je vous le dis y a un truc qui ne tourne pas rond.
-Ben, les Bretons sont pas des cons non plus, ils n’ont qu’à pas voter pour eux.
-Oui, mais ils endorment le poisson, ils disent que Peter et Lilith ont attaqué des enfants.
-Peter et Lilith ? faut –il être bête pour dire cela !
-Ah ! bon il y avait des enfants ?
-Oui, et ils ont donné des coups d’épées aussi !
-Ah je vous l’dit moi, les enfants d’aujourd’hui c’est plus les enfants de notre temps.
-Et puis ces enfants ils dorment avec des épées ? Cela ne fait pas sérieux du tout cela.
-Il y a du sexe la dessous.
-Oh ! Toi tu ne vois que cela
-Ben le sexe et la politique c’est toujours lié !
-Ben là il n’y a pas de sexe, juste une armée de cons qui s’en sont pris à deux amours de bretons et pi c’est tout.
-Et que disent les autres bretons, sont pas des moutons tout de même.
-Ils attendent la justice !
-La justice Ma Doué ! Elle va noyer le poisson, c’est celui qui a le plus de pognon qui gagne avec elle.
-Ben non tout le monde n’est pas pourri, les juges doivent être impartiaux !
-Ben de mon temps on aurait pris les fourches, les battoirs, les sécateurs !
-Les sécateurs ?
-Oui, tu sais celui que je prends pour couper les attributs du coq pour en faire un chapon à Noël. Ben tiens d’ailleurs s’ils veulent je leur en prête des sécateurs pour les venger, ils vont crier moins fort les mignons après.
-Moi j’ai ma poêle à frire, je peux enfoncer quelques cranes avec
-Prune et chouchen, moi je vous le dis la Bretagne part en sucette. Bannis à vie qu’ils devraient être tous ces gens ! Bannis à vie ! Namého !
-Ma doué et la petite qui n’est pas là !
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Missanges

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Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) Empty
MessageSujet: Re: Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 )   Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) Empty13/12/2010, 06:15

Kirstenn a écrit:
Cela ne faisait que quelques jours que le joyau blond de Lilith et de Trilo avait ouvert les yeux à la vie que déjà, elle partait avec sa douce famille en voyage…

Dans les bras de sa maman installée derrière son beau papa Peter sur leur fidèle destrier Neverland, emmitouflée pour ne pas être attrapée par le mal, les yeux bienveillants de sa maman rivés sur son doux visage, ils parcouraient les chemins vers Rieux ! Un voyage de présentation, un voyage de grand bonheur, un voyage de découverte !

Tout allait bien, Kirstenn, dans un semi-sommeil, apercevait les feuilles des arbres défilées … se rendormait paisiblement, se sentant en sécurité…

Soudain ! Des cris humains inconnus de haine, de rage, de violence se firent entendre ! Des coups, des bruits terrifiants, des hennissements d’horreur et de souffrance réveillèrent le petit ange Kirstenn qui se mit aussitôt à hurler de peur !

Neverland se cabra, en hennissant de douleur… Kirstenn sentit les bras de sa mère se serrer fortement, puis un grand choc… elles furent éjectées toutes deux à quelques mètres de là…

Lilith, dans la précipitation, déposa son enfant sous un buisson puis alla combattre ses assaillants auprès de Peter qui vaillamment essayait de survivre… des hurlements… des bruits d’épées se faisaient entendre, couvrant les pleurs terrifiés de ce petit ange…

Brusquement, seules voix inconnues satisfaites de leurs actes retentissaient … Kirstenn se tut d’un coup, sentant en elle une perte… un vide… un gouffre sans vie. La vie n’était pas si belle, pouvait-on appeler La Vie toutes ces atrocités qui la composent ? Seulement, quelques jours et Kirstenn découvraient déjà la dure réalité du genre humain et la bêtise qui la compose… Doit-on tuer par simple jalousie ou vengeance ?

Les hommes s’éloignèrent, leurs rires éclatèrent comme pour fêter une digne réussite ! Etait ce là leurs seules raisons de vivre : s’acharner sur un seul couple en grand nombre pour être sure de ne pas être vaincu ! Leur courage était bien pitoyable ! Leur glorieuse victoire résonnait comme un triste glas…

La froideur de la nuit s’abattait sur les corps inertes de ses deux pauvres parents qui ne voulaient que s’aimer dans un bonheur simple entourés des-leurs ; elle engourdissait le minuscule corps de cet enfant dont le souffle de vie peu à peu ralentissait… elle n’avait même pas eu le temps de profiter de ses parents…
Lauralyne a écrit:
Laly avait appris la nouvelle comme toute la Bretagne. La capitaine de Bretagne, Lilith, et son fiancé Peterpan avaient été sauvagement attaqués par l'armée de la rousse.

Mais elle ne s'arrêtera donc jamais de détruire des familles celle-ci. Déjà qu'à cause d'elle j'ai perdu mon frère et que je me retrouve quasi sans famille......Heureusement j'ai mes enfants et mes amis.

Laly avait donc préparé ses affaires et avec d'autres soldats elle étaient venue sur Vannes. Elle avait dans sa poche la lettre de Korn.
Tout au long des jours qui avaient suivi cette attaque inexpliquée et sans fondement, Laly n'avait cessé de pester contre la Rousse. Peterpan l'avait accueilli chez lui lorsque sa fille Missanges l'avait invité, elle et ses enfants. Depuis une grande amitié était née. Elle sourit en repensant à son séjour au moulin.
Elle y avait lié des amitiés et était entrée dans une famille.


Si au moins il y avait une explication à cela..... Pourquoi attaquer un couple et son enfant?

Laly imaginait la scène d'horreur.

Et Kristenn? J'espère qu'elle va bien, pauvre bébé.

Vannes, ils étaient arrivés. Maintenant ils allaient les voir.
Laly apprit que Peter avait encore un souffle de vie. Peut-être pourrait-elle le soigner, au pire le soulager. Un fol espoir était là.
Kornephoros a écrit:
Kornephoros arriva au petit matin à Vannes avec D. et C. Il était impatient de se rendre à la résidence de messire Guigoux mais il était vraiment trop tôt. Et il n’était pas vraiment présentable. Il était impatient d’être auprès de ses amis mais il savait que quelques heures de plus ne ferait pas une grande différence. Il n’était pas médecin, druide ou prêtre mais seulement un ami.

Kornephoros se rendit à une des auberges pour réservé des chambres. Devant la porte, il frappa et entra. Une très jeune femme était déjà debout préparant le repas matinal pour les clients.


Demat gente dame. Est-ce que l’aubergiste est là. Mes deux compagnons et moi arrivons de Rohan. Nous serons ici pour plusieurs jours et nous voudrions des chambres.

Mon père dort messire. Malheureusement il n’y a aucune chambre de libre dans cette auberge. Nous sommes complets. Et ce depuis que les travaux de l’Arsenal ont repris. Et c’est la même chose pour toutes les auberges situées près du port. Pour trouver des chambres, vous devrez aller à l’autres bout de la ville, dans les auberges les plus éloignés du port et de son Arsenal.

Sur cette réponse, Kornephoros remercia la jeune femme et partit à la recherche d’une autre auberge. Tout en s’éloignant du port. Après quelques demandes infructueuses, il trouva finalement trois chambres. Il monta dans sa chambre, fit un brin de toilette pour enlever la poussière du voyage et prit un peu de repos. Après quelques heures, il se leva et mangea un morceau. Il était temps de se rendre à la résidence de messire Guigoux. Après avoir suivi un dédale de rues, il se retrouva devant la porte de la résidence.

L’impatience mais aussi la nervosité le gagna. Quelles seraient les nouvelles ? Bonnes ou mauvaises. Après un moment d’hésitation, il se décida à frapper à la porte.


TOC, TOC, TOC…
Missanges a écrit:
La fine gelée blanche, soulevée par le vent soufflant en rafale, virevoltait autour de moi, me transperçant de son voile froid.
Pourtant je ne sentais rien !
Son long hurlement contre mes oreilles, sifflant, gémissant.
Pourtant je n’entendais rien !
Le voir, les voir, c’était tout ce qui comptait pour moi.

Il est vivant ! Je répétai sans cesse la phrase dans ma tête. Trois mots de bonheur. Trois mots reçus par ce pigeon écrit de la main de mon ami. Korne. Ce cher Korne toujours prévenant, toujours la main sur le cœur pour prendre la plume. Pourtant un pigeon n’était pas arrivé à destination. Pourquoi je n’avais pas reçu le pigeon de mon ami Gui ? Que j’avais hâte de les retrouver tous !
Maudit volatile, c’est toujours dans les moments les plus forts qu’ils vont roucouler ailleurs.

Mes mains autour de la taille de mon mari, mon corps blotti contre le sien, j’avais hâte que ce voyage finisse. Nekkronn avait pris les rênes guidant Nuage sur les dernières lieues restant à parcourir. La lassitude envahissait mes bras et mes jambes. Ma cape, sur mes épaules me paraissait soudainement si lourde. Mon estomac gargouilla me rappelant qu’il n’avait rien absorbé depuis… Depuis quand d’ailleurs. Je ne savais plus.

Nuage foula les pavés de ce village maintes fois traversé par mes voyages.

-Chéri, nous y sommes.
Nekkronn me saisit par la taille m’aidant à descendre de notre monture. Ma main glissa sur le corps de mon cheval, je sentis une fine écume sur son dos.

L’hospice était là devant moi, le battement de mon cœur s’amplifia et le sang afflua dans mes tempes. Puis j’entendis un cri à l’unisson et ce fut elles.
Elles ! Que je vis en premier.
Assises sur le muret, leurs coiffes de travers, en me voyant elles prirent un air compatissant. A leur vue, mes yeux se brouillèrent et une voix résonna en moi..
Soit forte, ne craque pas…
Et je me surpris de leur sourire, je courus me jeter dans leurs bras les embrassant unes par unes. Une agitation fébrile me poussa dans ce couloir, long, étroit. Et je comptai mes pas, cinq, six. J’essayai de me focaliser sur ces enjambées pour ne pas éclater en sanglot. L’émotion était forte, très forte. Je serrai la main de mon mari, le sang avait disparu de mes doigts.

Une femme en tablier blanc passa devant nous les bras chargés de draps et comme des somnambules nous la suivîment comme si dans cet hospice il n’y avait que deux blessés.
Puis je le vis allongé sur le lit. Ma main trembla sur le drap pour le toucher, des cernes soulignaient ses yeux. Ma main caressa sa joue, puis mes yeux se portèrent sur le bandage qui ceinturait son corps. Mes yeux se brouillèrent encore, des larmes glissèrent de gauche à droite entre mes cils. Puis je sentis ma joue devenir humide, des gouttes en cadence régulière tombèrent sur le drap.
Quels salauds tout de même !
D’un geste doux, ma main remonta le drap sur lui. Le chagrin crispa mon visage. Puis je vis Ana venir vers moi.

Miss ! Il est vivant. De par la volonté de Lug, aidé par mes soins, il est toujours auprès de nous.
Clochette59 a écrit:
depuis quelques temps deja , clo etait a nouveau en mode ... végétation , enfin elle etait en retrait de toute activité humaine , ne restait comme toujours que son piou fidéle complice de chaque instant , et sa bouteille , ba ouais image peu parfaite de la femme mais la clo elle s'en fou , aprés tout elle n'avait a plaire qu'a son piou ... ce matin la , elle s'appretait a couper du bois , ba ouais de temps en temps hein fallait quand meme se remuer , les cheveux encore en bataille de sa folle nuit endiablée avec madame la prune , clo loucha sur un pigeon presque gelifié a sa fenetre ... boudiou qui sait qui peut bien lui ecrire , les lettres s'est pas avec ça qu'elle peut allumer sa cheminée la clo tellement son rares , moment d'hésitation en regardant le pigeon grelottant ... mmm ouvre ouvre pas , en meme temps a chaque fois que j'en reçois un ça me fait pas spécialement plaisir , alors celui la ,il veut quoi , en plus je le reconnais pas bon allez j'ouvre ...

laissant le pigeon se rechauffer , clo defit la missive et son esprit embrumé par la prune se ferma preque immediatement , son coeur s'arrete , ses levres se fermérent , et arreterent ainsi toute respiration , un instant , un trou noir , plus rien n'existait que ce trou noir , jusqu'a ce que piou inquiet par la raideur de sa maitresse ne vienne lui piquer le mollet ...

un pincement a la jambe , un roucoulement , le coeur qui tourne , une cheminée , la tete qui tourne et les mains qui se mettent a trembler , la vie reprend le dessus dans le corps de clo, les levres tremblent laissant tomber la lettre clo le regard encore vide cherche ses habits eparses dans la chambre de l'hotel et s'habille rapidement , premier but rejoindre korne au plus vite pour aller a vannes ..Vannes ou son fidéle ami peter s'est fait sauvagement massacré par une armée , non pas une armée une armée ne fait pas ça , sauvagement massacré par des barbares , des sauvages laissé pour mort avec des gens qui n'ont du genre humain que le nom , commandée par ... clo crache par terre son venin , l'angoisse fait place a la haine et son regard s'arrete sur piou qui piétine la lettre pour comprendre

piou mon cher piou , depechons nous , peter a besoin de nous , il est mourant lui et sa compagne , allons les visiter avant de les venger ..


VAnnes

elle avait faillit rater le depart , mais c'est chevauchant au coté de ses amis du clan korne et daulas qu'elle arriva a Vannes , son coeur se remit a avoir des ratés , priant aristot pour que la vie de son ami ne s'achéve pas ici , priant pour qu'il soit heureux quelque soit ses choix , priant pour que tout ceci ne soit pas vrai , que la betise et la sauvagerie humaine ne soit pas vrai, priant pour se reveiller de ce cauchemar , mais quand elle descend de son cheval les cheveux eparses et le souffle court , demandant son chemin au dispensaire , la dame en blanc la méne a la chambre de peter , elle sait que tout est vrai et que son ami est en train de combattre pour survivre...

la dame se recule lui laissant la place et clo reste un instant sur le bord de la porte n'osant pas entrer , peter est immortel c'est bien connu , cette forme quasi sans vie , la devant elle ne peut pas etre son feu follet plein de vie c'est pas possible , les mains tremblent , les pas hésitent c'est finalement piou qui sera plus rapide et s'elance vers son ami qui veille toujours a lui remplit un godet , et clo le suit , laissant son regard sur le visage pale presque moribond de son ami .. comment est ce possible , comment cela a t'il pu se produire , elle le regarde le trouvant dans ce lit plus petit , plus maigre si affaiblit , si vulnerable et le coeur de clo se serre , laissant les larmes brouiller sa vue , des larmes de peines , des larmes de colére , des larmes d'espérance ...

un mouvement , clo tourne la tete vers la dame en blanc qui lui fait signe de partir maintenant , la main de clo se pose sur le bras de son ami dans une caresse reparatrice et lui serre la main doucement pour lui faire comprendre qu'elle est la , que ses amis sont la ... glissant piou dans sa poche , qui ne veut quitter peter , clo sort dans le couloir et regardant la silhouette de peter ... un instant d'hesitation , et clo regarde alors la dame ...

conduisez moi a sa dame s 'il vous plait ... le coeur de clo se serre a nouveau , elle suit la dame docile qui la méne a la chambre voisine ... le souffle court , clo ne l'a connait que trés peu mais elle sait rendre peter heureux , alors clo lui caresse doucement le visage , elle a l'air encore plus mal en point que peter , le visage semble moribond , les mains jointes surement par le curé font penser qu'elle n'est deja plus de ce monde , caressant une de ses meches blondes sur le front , clo regarde la belle dame , et lui parle par la pensée , elle doit se battre pour peter et pour cet enfant qu'elle a se bien cacher de la bestialité de leurs assaillants ...clo regarde une derniére fois la dame et sors de la chambre doucement ... dans les couloirs la peine se méle a la haine , clo touche l'épée de son pére et son coeur cri vengeanceeee
Missanges a écrit:
Je n’avais pas entendu ses pas.
Je n’avais pas entendu le bruissement de sa robe, le bruit de ses jupons, tournant sur ses fines jambes. Seulement le son de sa voix, pourtant sans lever les yeux je savais qui était là.
Une femme à la personnalité forte et fragile, aux mains si douces qui prodiguaient ses soins avec générosité et bonté auprès de mon père.
Une femme d’amour soignait mon père

Levant les yeux à travers mes larmes, elle était là avec son sourire qui se voulait apaisant, rassurant. Elle était tantôt floue, dansante, irréelle selon le flux de mes larmes, tantôt vacillante, droite et réelle.
-Viens boire un verre Miss, ton voyage, toutes ces émotions. Viens !
Et, je la laissais m’entraîner, son bras autour de moi. Je vis au loin une silhouette, non deux silhouettes. Je les reconnus aussitôt. La fée de Kastell et son Piou. Mais je n’avais pas le courage d’aller vers eux. J’avais déjà subit l’interrogatoire des Mamettes et j’étais fatiguée.

Je pris le verre tendu, mes mains le serrèrent, le portèrent à ma bouche. Geste machinal, geste automatique. J’étais devenu un automate qui ne contrôle rien, qui ne contrôle plus rien. Mes lèvres tremblèrent, murmurèrent un son inaudible un merci venu du fond de ma gorge.
Anéantie !
J’étais anéantie et pourtant.
Et pourtant, il fallait être forte, je devais être forte une autre épreuve était en route sournoise et traitre comme la mort. Un autre combat était là ! A cette pensée je tournai mes yeux vers lui. Mon regard se perdit dans le sien.
Il était là !

Son visage était blanc, livide, luttant déjà depuis un moment en silence. Se voulant discret et prévenant, voulant me protéger comme toujours d’ailleurs. Comme ses couvertures misent sur mon dos pendant notre voyage.
Notre voyage de noce !
Et cette pluie qui nous avait transpercés telle des lames d’acier, de son voile glacé. Il m’avait protégé à son détriment.

Il avait pris froid un gros froid qui tombe sur les poumons et toute cette route sans villes sans tavernes pour se chauffer. Je le voyais de jours en jours moins dynamique, pris par cette soudaine idée de vouloir rentrer au moulin au plus vite. Mon pressentiment de femme était là.
Mon mari se mourait et personne savait.
Je ne pouvais rien dire, l’attention était sur mon père et sa compagne. Ne rien rajouter, ne rien montrer.
Etre forte !
Mais le corps à ses limites, trop c’est trop. Une chaleur m’envahit, je me sentis soudainement légère emportée, tournoyée dans les airs. Une spirale me happait et ce cauchemar refit surface le même toujours identique lorsque je suis au plus mal.

Des gens courant et criant dans tous les sens. Du bruit, de la poudre qui explose, une odeur atroce, des flammes. Des hurlements qui reviennent sans cesse martelant mes tempes. Puis le contact de l’eau cette fraîcheur, ce noir, cette obscurité. Ce tourbillon, qui m’emporte, qui m’emporte…

Guigoux a écrit:
TOC TOC TOC

Gui qui lisait son journal, en tenue de nuit, sursauta.
Qui donc à une heure si matinale? En plus il était pas très présentable... Il se se mit alors sa robe de chambre qui trainait par le coin. Puis se dépêcha à la porte... Il ouvrit et... Ô surprise!! Korne!


-Korne! Je ne t'attendais pas si tôt! Entre donc...Non je n'ai eu aucune nouvelle de Missanges, même le pigeon n'est pas revenu, il était plus tout jeune. Quand à Blotus, il va essayer de revenir en vitesse.


Il laisse passer Korne.


-Je sais pourquoi tu es là et je ne suis pas prêt, pourrais-tu m'accorder quelques minutes que je m'habille?


Il partit se débarbouiller quelques minutes et revint.

Gui était un peu paniqué de recevoir Korne sans avoir anticipé... Mais il n'oubliait pas le plus important... Aller visiter Peterpan et Lilith dans les plus brefs délais. Il avait entendu dire par des passants sous sa fenêtre que Missanges était arrivée avec Nekkronn.


-Missanges et Nekkronn sont apparemment arrivés dans la matinée. J'espère qu'on les croisera à l'hospice


Gui écrivit un mot à la belle Noab pour lui dire où il se trouvait puis il partit avec Korne vers le dit hospice.
Anastriana a écrit:
Ana voit bien que la fille de Peter est sous le choc. Blanche et lointaine, elle semble en proie à une terreur intime qui lui glace les sangs.
Elle met un peu de fraxinelle dans un verre, de quoi requinquer Missange un peu. Et la brune en prend aussi pour elle, mine de rien, c'est beaucoup d'émotions tout ça.

Peter est désormais soigné, de son côté, elle ne peut plus grand chose, si ce n'est lui administrer ses fortifiants, et ses cicatrisants. Passer les baumes antiseptiques, laisser des cataplasmes... Et attendre, que l'organisme du vaillant Kerdren, et sa volonté de vivre, fasse le reste.

La brune range le matériel qui pourrait continuer à choquer la jeune Missange, les aiguilles, les fils en boyaux d'agneau ayant recousu les plaies, tout l'attirail des lames, les linges de bandage imprégné du sang de l'innocent politain...

Un nouveau coup d'oeil vers Miss, lui fait froncer les sourcils, et accourir auprès d'elle, juste à temps, pour la rattraper, alors que la belle s'enfonce dans l'inconscience, son verre encore à la main.


"Heu... De l'aide s'il vous plait!"

Elle dépose lentement Missange au sol, l'empêche d'avaler sa langue, et va chercher les sels de sa trousse de médecin. Elle les lui passe sous le nez, en lui tapotant la joue.

"Miss? Miss?! Réveille-toi la belle, on va te coucher, tu dois te reposer..."
Peterpan31 a écrit:
Onze jours.

Onze longues journées. Voici le temps qu'il fallu à l'âme de celui que l'on surnomme "l'homme à collants verts" pour choisir son camp.

Lui qui fut laissé pour mort allait survivre.
Par le grâce de quel mystère ? Les voix d'Aristote sont impénétrables mais, si Peter durant les derniers jours de fièvre ne s'était rendu compte, ni de l'affection de sa famille, de ses amis les plus chers venus à son chevet, ni des soins prodigués par Ana ou Laly, en désespoir de cause, il avait vécu dans une bulle, durant ce laps de temps, quelques minutes pour lui, des jours entiers en fin de compte.

Une bulle protectrice qui lui avait permis d'occulter les souffrances que son corps meurtri lui renvoyait.

Deux mots. Voici ce que purent entendre ceux qui étaient là au moment de sa seconde naissance :


Na...than ... fut le premier qui sortit faiblement d'entre ses lèvres.

Le second, il le dit dans un cri, en ouvrant les yeux brusquement : LILITH !
Missanges a écrit:
Le néant !
Le froid !
Je lutte contre ses vagues qui veulent de leurs rouleaux m’ensevelir.
Je lutte cherchant à emplir mes poumons d’air, sortir de ce noir, respirer.
Ma main se porte sur mon front. De toutes petites gouttelettes de sueur perlent celui-ci. Le froid laisse soudain sa place et une timide chaleur m’enveloppe. Une voix lointaine me parvient. Elle ressemble à une note de musique légère revenant sans cesse jouer son morceau dans mon esprit


Miss? Miss...


Est-ce le jour ?
Est-ce la nuit ?
Puis lentement tout me revient en mémoire, je me souviens. Un malaise sûrement un malaise passager. J’ouvre les yeux, un instant, juste un instant pour reconnaître celle qui se tient devant moi, Ana. Toujours bienveillante, agitant de sa main une fiole sous mon nez, une odeur de citron titille mes narines.


Ben, tu veux me tuer avec tes plantes ? Une décoction de prune, rien de meilleurs.

Un léger sourire qui se veut ironique mais qui est bien faible se dessine sur mon visage.

Merci Ana, ça va aller.

Je sens soudain une autre présence. Des yeux bleus plongent dans les miens. Une main serre la mienne, il est là aussi, tout contre moi. Je me ressaisis, faisant un effort sur moi-même.
Pas le temps d’être faible !


Chéri, si tu te sens mieux, pouvons –nous rentrer au moulin ? Sa main se pose délicatement sur mon front écartant de mes yeux une mèche rebelle. Ses doigts glissent sur ma joue comme une plume délicate et termine sa caresse sur le pourtour de mes lèvres.

LILITH...
La voix de mon père c’est la voix de mon père.
Kirstenn a écrit:
Peter avec la petite Kirstenn dans ses bras entra lentement dans la pièce où gisait le corps de leur tendre aimée… une sensation de froid s’étaient déjà bien installée … ils avancèrent tous deux, lentement si lentement, la peur au ventre de découvrir ce qu’ils n’avaient pas envie de voir…

Peter se retourna vers la porte, comme pour repartir pour ne pas affronter cette terrible douleur qui commençait à l’envahir dans tout son être… il prit une profonde respiration pour reprendre son courage… Le petit ange le regardait fixement ressentant cette même douleur sans savoir ce que c’était réellement, mais elle savait seulement que cela fait mal si mal… leurs regards se croisèrent, kirstenn lui transmettait simplement un peu plus de force pour braver ce moment tant redouté.

Ses deux êtres anéantis par la tristesse s’avancèrent doucement… les pas de Peter résonnaient un à un dans la pièce… son souffle se faisait plus court, plus saccadé ce qui inquiétait la petite pitchoune… Les voilà tous deux au chevet de la belle et sombre Lilith, silencieux… émus… les yeux rougis… les larmes dévalant ses joues… Peter, dans un geste assuré, posa l’enfant à plat ventre sur la poitrine de sa douce… pour l’ultime au revoir.

Kirstenn reconnut aussitôt le doux parfum de sa mère. Elle blottit son nez sur sa peau, remua doucement sa tête de droite à gauche, son petit souffle chaud cherchant une effluve de vie… elle ressentait ce vide du jour de l’attaque, elle s’angoissa… son petit souffle se saccada quelques secondes comme pour exprimer à sa maman sa tristesse…elle enfonça ses petits doigts dans sa peau comme pour s’accrocher à sa pauvre maman, pour ne pas qu’elle la quitte… pour la retenir près d’elle… elle resta là inerte sur ce corps sans vie…

Peter, quant à lui, prit la main de son tendre amour tandis que son autre main allait caresser la longue chevelure, ferma les yeux en serrant passionnément la main engourdi tant son émotion était violente... Ce preux chevalier s’abandonnait à sa sensibilité face à une telle scène… ses larmes dévalaient ses pommettes à vive allure, ses pleurs retentissaient dans cette pièce si froide, si vide de tout… il se pencha sur ce visage glacé, dur comme de la pierre… posa délicatement ses lèvres sur le coin de la bouche de sa promise, resta ainsi quelques secondes … ce contact si froid sans passion accentua son émotion, l’emportant dans un sanglot de désespoir…
Ses larmes d’amour perdu glissèrent le long de la joue de la défunte tel un ruisseau de tristesse… Peter prit la force de lui murmurer dans une voix tremblante :


«Je t’aime mon amour… ».

Cette ambiance funeste de cette effroyable pièce était à son paroxysme… la souffrance de ces deux êtres était à son apogée ; même la douleur de leurs blessures corporelles subies lors de l’attaque n’était rien à côté de celle qu’ils vivaient actuellement aux cotés de la fée qui les faisait vivre et que ces individus ignobles leur avaient arraché inhumainement !

Peter, dans un dernier soupir, commença à détacher son visage de sa promise… quand… il sentit étrangement un frémissement à travers sa main… il arrêta immédiatement son mouvement, troublé, laissant son souffle chaud sur la joue de Lilith, restant immobile, attendant que ce signe se reproduise. Son cœur s’accéléra si fort si vite !

Avait-il rêvé ? Etait ce réel ? Y avait-il une chance minime pour que ce tressaillement se réitère ? Y avait-il encore une once de vie en ce corps étendu sur ce lit funèbre ? Y avait-il encore un espoir pour que cette famille puisse être à nouveau réunie ?
Lilith_de.lanngroez a écrit:
Tel un nuage si léger et si froid à l’allure d’une femme vêtue d’une robe blanche évasée, j’assistais à cette scène impuissante… tout mon amour, ma tristesse m’envahissaient, m’étouffaient… je restais là désarmée dans ma prison de verre à les voir souffrir sur mon corps inanimé…

Je tendis le bras pour caresser la chevelure de mon tendre amour juste pour lui faire signe, juste pour le rassurer… mais je ne ressentais même pas sa chaleur, ni même sa douceur… alors que dans mes souvenirs, cette sensation était encore bien ancrée en moi… cette vision m’horrifia !

Mes yeux se posèrent sur mon bébé, ma petite fille, si douce, si innocente… je réalisais à ce moment là, que plus jamais je ne les serrerai plus dans mes bras… Mes tendres amours… Je refusais cette pensée ! Je refusais cette réalité ! Je refusais cet abandon ! Je me débattais contre cette évidence !

Mais j’étais encore si loin…de tout, je ne savais comment sortir de ce néant, de cette endroit, dans ce monde qui me fait si peur...

J’avais cette drôle d’impression, que l’un de ces monde, m’attirait et que l’autre me rejetait…

Pauvre de moi, j’errais dans cet endroit, j’étais comme bloquée derrière un miroir…

Je continuais malgré ce regard posé sur mes 2 amours, à errer entre ces 2 mondes, me trouvant face a 2 choix, celui de rester ici et de hanter à tous jamais les ignobles personnes qui m’avait entrainé ici … ou lutter encore pour rejoindre la chaleur, la vie…l’amour….

C’était certain, même si j’aurais aimé faire vivre l’enfer aux monstres qui nous avaient lynchés…ma seule place était près de mon mari et mon bébé….

Je voyais les larmes de mon Peter glisser le long de ma joue, il détacha ses lèvres de ma peau... et dans une voix tremblante, et dans le même instant, nous avons murmurés :


«Je t’aime mon amour… »


Cette phrase si chère à mon cœur, déclencha en moi la volonté de me manifester plus que tout ! Je ressentis une force soudaine m’envahir, comme un battement de cœur en moi… ma vision se troubla, jusqu’à se noircir… une sensation de toucher… une sensation de lourdeur… une sensation de douleur… une sensation de froideur avec un soupçon de chaleur…


Que se passait-il ????


Cette chaleur se dissipait de ci de là remplaçant la froideur à certains endroits… je reconnu celle du souffle de Peter sur ma joue… puis celle de ma princesse sur ma poitrine… ensuite celle de sa main sur la mienne…

Je rassemblai le peu de force qu’on m’offrait pour signaler ma présence… seul mon doigt se mit à frémir dans la main de mon amour …
Peterpan31 a écrit:
Peter, contre l'avis des médecins, avait voulu faire les quelques pas qui le séparaient de celle dont il avait hurlé le prénom à son réveil. Il s'était couvert d'une capuche, comme pour dissimuler ces blessures qu'on lui avait infligé et qui ne cicatriseraient jamais totalement.

Il n'avait que trop vécu ce sentiment, mélange d'incompréhension et de désespoir, qui l'étreignait à nouveau en ce moment prècis.

Lorsque vingt-cinq ans plus tôt Tarrha s'était enfuie, sans un mot pour aller mourir en pays françoys au moment où elle accouchait d'un fils dont il ne saurait rien durant des années. Blotus.

Lorsque Mirwen, son amie, son amante, son alter ego, avait laissé l'Ankou la prendre, elle l'indestructible femme de Kastell Paol.

A présent, il lui fallait vivre ce douloureux moment, cette enfant dans les bras, Kirstenn, qui n'était point de lui, et qui pourtant partageait ses malheurs comme personne. La perte de celle qui nous est chère.

Lili.

Il entra, s'approcha du corps et embrassa longuement le visage blême.
Puis, doucement, il déposa le bébé sur la poitrine de sa mère.

Avec précaution, il posa sa main sur celle qu'il aimait, simplement et san fioritures. Deux filets de larmes coulaient silencieusement sur ses joues.

Il murmura dans un souffle :

Je t'aime, mon amour ...

Alors, seul Aristote pouvait être l'heureux responsable de ce qui allait se passer ensuite.

Peter sentit bouger les doigts de Lilith dans sa main, et son coeur à lui se mit à battre plus fort...
Yoann77930 a écrit:
Yoann, avait galopé sur son funeste cheval, Feal Ankou, pour aller voir Peter et Lilith. Il entra dans la salle discrètement et se plaça dans un coin sombre, pour y être invisible car il ne souhaitais pas déranger le couple, il vit la petite sur le Corps, magnifique certes même s'il était troué. Il ne put s'empêcher de pleurer silencieusement. Il la vit bouger, un doigt c'était suffisant car il ne put s'empêcher de sourire, et il essuya ses larmes. Il s'approcha silencieusement, caractéristique à ceux de son Clan, des Amoureux et posa la main sur l'épaule de Peter, qui fus surpris et il lui fit un faible sourire signifiant qu'il était venu en ami, il caressa la tête de la petite avant de déposer, sur le corps de la Martyre, un médaillon représentant un dragon et une hermine autour d'un cœur et une rose rouge, rouge comme le sang qui avait trop coulé de leur corps, rouge pour signifier la passion qui animait les Futurs mariés, rouge comme la Haine qui était en train de le consumer. Il fit le tour de la Capitaine, se mettant de l'autre coté, et lui murmura.

"Ton heure n'est pas tout de suite, reviens parmi les Tiens. Laisse moi te remercier pour tout ce que tu m'as appris. Tu pense que ce n'est rien. Mais c'est beaucoup plus que tu ne le crois. Reviens que tu puisse Chevaucher les brumes."

Il se releva et bisa le front de La Belle, s'éloigna un peu du corps, dégaina sa Fiancée, son épée, et s'agenouilla, tel un chevalier pour l'adoubement. Il patienta trois minutes, se releva en rengainant son épée.

"Peter vous avez eu de la chance, à l'heure qu'il est vous seriez mort, normalement et vous avez une sacré veine. votre Amour est bien plus fort que la Mort. C'est rare de voir sa. Puissiez vous guérir vite, cela deviendra amusant. A croire qu' Aristote ne peux rien contre votre amour."

Et il retourna dans son coin sombre et regarda la salle patiemment, redevenant ainsi invisible. Il les regarda, puis ressentit une pensée de Lilith, il s'inclina pour montrer qu'il avait compris et sortit discrètement et silencieusement.
Missanges a écrit:
Lilith !
Rêvait-il ?
Délirait-il encore ?
Depuis qu’il était allongé sur ce lit, dans cet hospice, il n’avait pas arrêté de délirer.
Une phrase pour ses enfants. Un mot pour sa compagne. Un cri entrecoupé pour sa reyne Nathan, un cri déclamé comme une litanie. Du plus profond du néant, parmi les limbes de son cerveau, ses pensées étaient vers ceux qu’il aimait, vers ceux que son cœur vénérait. Il marmonnait sans cesse les noms de tous ces êtres chers entre ses lèvres. Peu à peu, jour après jour il semblait ressurgir du monde de la nuit, du monde des morts et revenir dans celui des vivants.

Oui ! Ce fut bien la voix de mon père, que nous entendîmes.
La respiration lente et saccadée. Son ventre se soulevai, gonflant ses bandages qui apparurent encore plus monstrueux. Lentement sa main repoussa le drap, remuant ses jambes. Un gémissement de douleur emplit la pièce. Soudain, ses deux mains s’accrochèrent au lit et il s’assit sur le rebord de celui-ci.
A tout prix, il voulait se lever, se mettre debout. Surmontant sa souffrance, ses jambes le portèrent et il fit quelques pas dans la chambre sans nous voir.

Spectateurs attentifs, paralysés par cette vision, du fond de la pièce où nous étions, nous ne bougions pas. Mes doigts serrèrent ceux de mon mari et ceux d’Ana. Personne ne remua, retenant nos respirations ébahis par ce moment de grâce. Vainqueur de la mort, comme un guerrier qu’il était.
Il était droit ! Debout dans cette pièce.
Chaque pas lui arrachait un cri de douleur éveillant en lui de nouvelles souffrances.
Chaque pas était une victoire sur ces longs jours alités. Ces longs jours qu’on lui avait volés.

La jeune fille que nous avions suivie en arrivant, vint subitement l’aider afin qu’il ne tombe pas, lui prêtant son épaule. Ses mains remirent en place un pansement puis elle s’effaça voyant son refus. A pas lents, vacillant de temps à autre, il se dirigea vers la porte. Ma main droite lâcha celle d’Ana et ma main gauche celle de mon mari. Je le suivis discrètement sans faire de bruit comme une ombre prévenante, le surveillant attentivement au cas où…

Un petit cri d’enfant se fit entendre lorsqu’il serra ce tout petit être contre lui, doucement à pas feutrés, ils entrèrent dans la chambre de sa compagne, de sa maman.. Je restai là, en retrait regardant d’un œil bienveillant ce couple d’amoureux se réunir, ce couple qu’une armée avait séparé. Son regard en disait long sur leur amour.
Je t'aime, mon amour ...
Ces paroles étaient éloquentes. Mes yeux quittèrent la personne de mon père et se posèrent sur sa compagne. De fines boucles blondes encadraient son visage faisant ressortir sa pâleur. Comme j’aurais voulu la rencontrer en d’autres circonstances ! Lui parler en d’autre moment, lui souhaiter la bienvenue dans notre famille. Lui dire merci pour l’enthousiasme qui avait repris dans le cœur de mon père, elle seule en était la raison.
Oui ! Mon père était de nouveau amoureux grâce à elle, Lilith !

Des lèvres se posèrent dans mon cou et tournant mon visage je vis mon mari blanc lui aussi. La maladie progressait chaque jour d’avantage. Ma tête se posa contre sa poitrine et ses mains m’entourèrent. Refoulant un sanglot soudain naissant

-Je t’ai attendu si longtemps amour. Je t’ai si souvent espéré, bats- toi encore.
- Nuage est prêt chérie, il nous attend rentrons au moulin.

Dernier regard sur mon père et sa compagne. Ne pas les déranger, les laisser ensemble savourer leur moment de retrouvaille même si Lilith reste inerte allongée sur ce lit son enfant sur son ventre, ils sont réunis. Je referme la porte, saisit la main de mon mari et nos pas reprennent le chemin de ce couloir nous emportant dans notre village.

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Missanges

Missanges


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MessageSujet: Re: Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 )   Violence gratuite : une famille décimée ( 28 novembre 1458 ) Empty30/12/2010, 02:24

--mangegrain a écrit:
Comme j’étais bien au chaud entre les plumes de mon père et celles de ma mère ! Non mais c’est vrai, personne ne met une patte dehors avec ce froid.
Et puis, à bien y réfléchir combien nous y étions dans ce pigeonnier, et comme par hasard c’est sur moi que cela tombe.
Voilà que c’est moi qu’on choisit. Non, vraiment pas de bol ! Non, mais vraiment il caille !
C’est bien pour Miss, c’est vraiment bien pour elle que je vole, que je fends l’air de mon bec.
Allez direction Vannes encore cet hospice

Citation :
Chère Laly,

Je suis dans ma chambre au chevet de nekkronn, celui-ci se meurt doucement.

Je te sais au chevet de mon père. Je le sais entouré de diverses personnes compétentes. Et si tu peux t’absenter quelques temps pour venir rendre visite à mon mari j’en serai heureuse.

J’ai besoin d’un avis médical, de tes soins. J’ai cependant le bonheur d’avoir auprès de moi Jeni. Elle est étudiante et as des connaissances aussi dans ce domaine.

Mon frère est là aussi

Je serai heureuse de t’avoir près de moi dans ce moment…

Je t’embrasse

Ton amie

Miss
Lauralyne a écrit:
Laly vit un pigeon frigorifié venir à elle. Elle le prit contre elle et l'enveloppa pour le réchauffer. Elle s'installa près du feu et prit le message dont il était porteur. Le sort s'acharnait sur les personnes. Missanges n'était pas épargnée.
Laly savait Lilith et Peter entre de bonne mains. Kristenn avait insuflé à sa mère la force de revenir. C'était un miracle.


Citation :
Demat Miss,

Quelle triste nouvelle......
Je vais faire le nécessaire pour venir. Il faut que je demande l'autorisation à mon supérieur.
Je vais faire au plus vite.

Je t'embrasse ma courageuse Miss

Laly
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