Peter_Kerdren
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 | | Sujet: Testament de Gildwen de Brocéliande (dit Joachim du Bellay) 29/9/2015, 10:23 | |
| - Gildwen, le 11/06/2013 à 00:01 a écrit:
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- Citation :
Testament de Son Altesse Gildwen Thegen de Brocéliande
Dieu des Craonnais, Roi des Blonds, Prince de Bretagne, Marquis de Cucu, Vicomte de Loyat, Seigneur de Mondebat, Grand-Sauveur de Craon
Nos dix-sept années passées, nous voici contraint par les événements à écrire ces mots au caractère bien officiel. Assurons cependant que nous sommes encore sain, de corps et d’esprit, bien que son écriture même n’en prouve nullement la véracité. Puisque toute chose à une fin, et que même loin d’en être une, nous avons la nôtre, voici nos volontés de ce qu’il sera après notre mort. Si le temps nous le permet, connaissant la coutume bretonne qui vise à ne respecter qu’une infime partie des testaments, nous en auront déjà effectué nous même l’essentiel.
Par ordre alphabétique des bénéficiaires.
– À Abondance, nos deux bras soigneusement découpés.
– À Aigneas de Wolback-Carrann, la Jaune, revient le Marquisat de Cucu que nous possédons depuis bien trop de temps, alors même que nous en avons perdu toute légitimité. Nous ne ferions confiance à personne, autre qu’elle, pour veiller sur celle qui restera notre.
– À Alatariel de Penthièvre, nos parts de l’atelier « A la Tarielle ».
– À Asalais de CastelVillar de la Duranxie, notre seigneurie de Mondebat, issu de notre parrain.
– À Calyce de Dénéré-Malines, et Tiss de Reikrigen, l’ensemble de nos richesses et possessions non citées dans ce présent document, équitablement partagées.
– À Cune, l’ensemble de notre blonde et parfaite chevelure retirée avec soin. Libre à elle alors d’en faire ce qu’elle veut, comme elle en a toujours fait. Laissons libre également, le titre de "Grand Sauveur de Craon" qui lui revient de droit.
– À Guenaella, notre épouse absente, la veille du reste de notre dépouille et le respect de ce présent document, ainsi que notre titre princier.
– À notre tendre sœur, Son Altesse Ida de Brocéliande, unique Princesse, l’héritage de notre vicomté de Loyat, dont nous n’avons pu profiter pleinement, mais dont elle saura, nous en sommes convaincu, en redonner tout son charme et sa quiétude d’antan.
Fait en Angers,
Ce 10 juin 1461. | |
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