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 Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat

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2 participants
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Peter_Kerdren
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Peter_Kerdren


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MessageSujet: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty16/8/2009, 10:00

Dom_Courtin a écrit:
Les cercueils étaient là, posés, en granit bien sûr, des gens d’une telle lignée ne sauraient être enfouis dans le sol à même la terre, comme des plébéiens ou dans un cercueil de bois comme de vulgaires bourgeois. Le bois pourrissait alors que des gens de cette valeur seraient inhumés dans la Primatiale elle-même.
Oui tout homme remontant l’allée centrale d’une grande église, foule de son pas, les dépouilles des grands.
La chapelle avait était ouverte dès le début de l’après-midi de ce dimanche, triste , pluvieux, gris et sombres comme en connaissait Breizh…Gris et sombre come le perte de deux des plus grandes figures de la Bretagne.


Amalric XXXVI de Brocéliande, Grand Duc de Bretagne

Mat d’Ys, Duc D’Ouessant

Sic desolatus ad cadaveris solacium, perfrictis oculis et obarmatis ad vigilias, animum meum permulcebam cantationibus, cum ecce crepusculum et nox provecta et nox altior

Ainsi laissé seul pour réconforter le cadavre, je me frottais les yeux, je les armais contre le sommeil et je me rassurais en chantonnant; voici qu'arrive le crépuscule, la nuit et la pleine nuit...

Le clerc allait devoir passer plusieurs nuits à veiller les cadavres, les embaumeurs avaient fait merveille.

La foule allait pouvoir entrer et rendre un dernier hommage aux dépouilles, dire ce qu’elle avait à dire :

Considérations autour d’un cercueil… sentence sur la mort…Sur la vie, le tout et le rien, le néant et l’infini, le zéro et l’absolu, enfin…Toutes paroles vaines…Sur l’avant , l’après…Je l’aimais, je l’aimais pas…Paroles creuses sur les mouches, sur c’était mieux avant, ça sera jamais comme avant…Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers…
Vanitas Omnes vanitas etc…
Que comment c’était qu’on était là et bien peu de chose, phrases sans queue ni tête…..

Quinze jours, de défilé avant que les prélats de Bretagne ne se décident à refermer sur les morts la stèle de l’éternité celle qui les laissera dans le calme et le repos absolu !

Le secrétaire ouvrit les portes de la primatiale.


Entrez et recueillez vous.


Dernière édition par peterpan31 le 9/9/2009, 06:47, édité 1 fois
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Missanges

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MessageSujet: Re: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty16/8/2009, 15:27

Gegelafouine a écrit:
Fouine de noir vêtue , s'avança devant la chapelle et attendit , le visage caché sous un mouchoir assez grand pour essuyer toute sa peine.
Joeboy65 a écrit:
Le maréchal politain avait marché longtemps.

Enfin, les portes de la primatiale étaient en vue. Il aperçut le clerc des lieux ouvrir en grand les deux immenses battants.
Les cloches sonnaient à la volée depuis un long moment. Joe les avait entendu lorsqu'il était encore loin de sa destination finale.

En partant de Kastell Paol, il ne s'était que peu encombré. Il n'avait emporté qu'une grande quantité de provisions prunesques provenant de la distillerie paolaine fraichement mise en oeuvre.
Les deux grands personnages, allongés dans leur cercueil de granit, étaient d'immenses BAMistes et furent à la création de la BAM, tout comme Ah Douais, grand BAMi de son état ou Vampirelo, Roi de la prune.

Joe pénétra dans l'édifice, toujours impressionné par la majesté des lieux à chaque fois qu'il y revenait.

Il s'approcha un instant des deux Ducs. Il baissa la tête, en guise de prière, puis, sortant une fiole de pruneàvampi, en bu une grande rasade avant d'en asperger les deux cercueils.
Un Yec'hed mat sortit de sa bouche ainsi qu'un léger sourire.

Puis, il s'écarta et retourna dans la salle pour s'asseoir, attendant les différentes arrivées en sirotant son divin nectar.
Mirwen a écrit:
Sortant de sa convalescence, les yeux cernés, la Vicomtesse de Ploërmel s'avança pour rendre un dernier hommage à ses amis.

Valuu, Ahdouais, Vampirelo... et à présent Amalric et Mat. Pleure Kastell Paol, pleure car tes enfants meurent les uns après les autres.

Que reste t il à présent du St Pol que nous avons connus?? Mirwen sentit alors tout le poids des ans peser sur ses épaules. Kastell Paol était à présent la ville d'une nouvelle génération et il faudrait bientôt mourir pour elle aussi.

Broyant de noires pensées, elle se mit à prier pour les deux défunts et tous ceux qui les avaient précédés.
Kurios a écrit:
Put#@°£%...

Une insulte transperça le silence de la chapelle dans laquelle se déroulait la veillée mortuaire des deux anciens bretons décédés récemment.
Tout le monde leva les yeux s'attendant à voir un personne qui n'arrivait pas à supporter la douleur de cette perte.
C'était l'évêque de Nantes qui faisait balancer un encensoir au dessus des corps depuis bien quelques heures. Mgr Kurios prononça plus doucement:


Comment ça il est malade aussi?...


L'assistant de l'évêque nerveux, tout recroquevillé venait d'annoncer au prélat qu'il n'arrivait à mettre la main sur aucun clercs des diocèses bretons.

C'est que Mgr... je ne sais que vous dire... ils ont tous une sorte de gastro fulgurante... enfin j'ai pas trop osé rentrer dans leurs chambres... vous comprenez ...la contagion...

Tait toi enfant d'ivrogne!*
Tu sais depuis combien de temps j'agite ce foutu encensoir?
Je sais que je susi bien bâti mais il y a des limites au supportable!
Deux heures que j'attends qu'on le remplace et tu me dis qu'aucun clerc n'est libre?
Nom de... groumpf



Navré Mgr j'ai fais tout mon possible...


tss tss!


ajouta le barner en secouant la main pour faire fuir l'assistant.
Tout seul:


C'est pas vrai... je vais finir par interdire l'accès aux tavernes à ces soudards de Dieu. Une gastro... pfff mon saint croupion oui! Une bande de poivrots... tous autant qu'ils sont!

Tout ça pour ne pas déranger les gens à cause des odeurs qui commence à exhaler des corps... et dire que ces ânes doivent y voir une sorte de préparation au transfert de l'âme... comme si l'âme trouverait pas toute seule son chemin... les sagouins!


*Le père de l'assistant était un homme très honorable... il ya eu toujours des doutes sur la paternité cependant, certains raconte que l'évêque connaissait très bien la mère à l'époque... d'où peut être l'expression "enfant d'ivrogne" mais ceci n'est que pur spéculation sans preuves( ndlr)
Kuligan a écrit:
Kuligan ne connaissait aucun des deux ducs personnellement .
Mais il savait combien ils étaient importants pour la Bretagne.
Il vint surtout pour leur rendre hommage et prêter son épaule a Géraldine.
Elle perdait l'homme qu'elle aimait, Mat ... il pris la fouine par le bras et l'aida a avancer jusqu'au cerceuil ou elle pourrait donner un dernier baiser a l'homme qui lui avait apporter douceur et sagesse.
Gegelafouine a écrit:
Un baiser , avait elle le droit ? elle le prit.
La fouine repartie directement après soutenue par son frère présent lorsqu'il le fallait.
Feyrak a écrit:
Feyrak entra, impressionnée par les lieux. C'est la première fois qu'elle s'y rendait et c'était pour faire ses adieux à deux grands hommes. Elle salua discrètement ceux qu'elle connaissait et s'avançat jusqu'aux cercueils. Elle s'arrêta un instant devant celui du Grand Duc Almaric. Elle pria pour le repos de son âme et regretta de ne l'avoir connu un peu plus. Ensuite, elle se rendit devant le cercueil de Mat et là, les larmes coulèrent sans qu'elle cherche à les retenir. Elle pria également, lui souhaitant d'avoir rejoint tous ses amis et qu'avec eux ils fassent liesse. Elle resta un long moment à méditer. Elle quitta d'une inclinaison de la tête et lui sourit en lui murmurant : "Adieu Cher Grand Homme".

Elle chercha la Fouine du regard et voyant qu'elle était bien entourée, elle alla s'asseoir au fond, seule.
Marquise66 a écrit:
Venue rendre un dernier hommage au Grand Duc et au plus vieux druide de Bretagne, Marquise leva un sourcil quand elle vit une femme dans la fleur de l'âge embrasser la dépouille de l'un des plus vieux hommes que la Terre ait porté.

Elle prit place dans la file qui se dirigeait vers les cercueils. Une fois devant celui du Grand Duc, elle eut une forte envie de lui tirer la langue. Elle se retint cependant. Elle s'était toujours retenue avec lui. Après tout, qu'importait ce qu'il pouvait dire, il restait le Grand Duc, personne à laquelle on devait le respect. Elle se contenta donc de se signer.

Elle ne fit pas de même devant le cercueil du duc d'Ouessant. Elle se contenta de sourire en se disant qu'il rejoignait les êtres de la forêt qu'il avait pu tant côtoyer.

Puis elle alla se rasseoir. Elle récupéra son nourrisson, qu'elle avait confié à la nourrice le temps de l'aller-retour funeste. Puis elle resta quelques minutes à réfléchir, son regard se promenant sur les différentes têtes. Les différences étaient marquantes. Alors que les plus âgés d'entre eux avaient la désagréable sensation qu'une fois de plus une page se tournait, les plus jeunes ne savaient visiblement même pas ce qu'ils venaient faire ici. On avait beau dire, la relève était tout de même effrayante.

Elle posa alors les yeux sur son bébé et se promit que jamais sa fille ne deviendrait inculte, que jamais elle n'oublierait ou serait dans l'ignorance des personnes qui avait faite la Bretagne.

Mais déjà l'enfant s'agitait. Il avait faim. Elle quitta alors rapidement la primatiale, en compagnie de la nourrice, pour s'occuper de ses enfants.
Madeline a écrit:
Les bras chargés de miel, Madeline avait quitté le couvent de la Meilleray qui l’avait accueillie pendant quelques semaines. Elle avait regagné son chez-elle, la tête pleine de souvenirs riches et variés accumulés lors de son séjour spirituellement correct.

C’est avec un grand sourire qu’elle avait croisé sa voisine Fleur, un sourire qui s’effondra progressivement lorsqu’elle se mit à ouvrir la bouche.

« Le Duc Mat n’est plus…
Messire Guillaumetell n’est plus…
Le Grand Crapaud n’est plus… son corps repose dans la chapelle…
Kreikan, ton père de cœur n’est plus non plus…
Archimbaud ne pèterait pas la forme non plus… »

Les pots de miel étaient tombés un à un de ses bras que la force avait fuis.

Sans prendre le temps de se démieller, Madeline s’en alla vers cette chapelle afin de constater de visu ce qu’elle prenait encore pour une blague.

Scritchhhhh Scritchhhhh Scritchhhhhh Scritchhhhhh

A pas collants, elle pénétra dans la petite chapelle.
Deux corps étaient étendus, enfumés, en dessous de monseigneur Kurios qui suait à grosses gouttes.
Un nourrisson dont elle ignorait le prénom mais dont la bouille lui était familière réclamait son lolo.
Quelques jeunes personnes étaient là.

Le regard de Madeline ne quittait pas le corps bedonnant du Grand Crapaud, tout de vert vêtu vers lequel elle s’avançait.

Scritchhhhh Scritchhhhh Scritchhhhhh Scritchhhhhh

Il était là dans son cercueil
Mon prétendant des derniers jours…

Madeline fut tentée de le secouer et de dire « allez, arrêtez vos bêtises, relevez-vous, je vais vous confectionner une charlotte aux fraiboises. »
Mais aucun souffle de vie ne semblait animer cette vieille carcasse.
Silencieusement, elle le regarda.
Elle lui en voulait.
Beaucoup.
Très beaucoup.
Très beaucoup tout plein même.
Elle tapa violemment du pied et se mit à hurler :

LEVE TOI ET BOIS !
Marquise66 a écrit:
Interpelée par un cri, une voix familière, Marquise se retourna. Elle vit alors sa Bernadette totalement dépourvue devant le cercueil du Grand Duc.

Un regard à la nourrice, elle lui confia sa fille. Celle-ci n'allait pas mourir de faim et son amie avait besoin d'elle. Elle traversa alors la nef en courant et rejoignit Madeline pour la prendre dans ses bras, sans faire attention à la nature particulièrement collante qui habitait soudainement la première juge.

Elle resta là, ne dit rien. Il n'y avait rien à dire...
Madeline a écrit:
C'est alors que miraculeusement, le visage de Madeline se trouva collé contre une poitrine opulente qui regorgeait de lait.
Son amie Marquise avait accouru tel un fidèle Saint Bernard.
Ah si seulement elle en avait le tonnelet de rhum pour que Mad puisse en verser le contenu dans le gosier du Grand Crapaud...
Ah si seulement...
Mais il n'y avait pas de tonnelet... ni même de mini fiole... Décidemment, la maternité se voulait d'être sobre.
Elle releva la tête et regarda Marquise.

Faudrait jamais partir prier loin de son église.

Elle se retourna alors vers le défunt grand ducal et chuchota :

Repose en paix Crapaud.
Errare a écrit:
Errare entre pour la première fois dans la primatiale.
Les autres fois les fêtes étaient trop somptueuses pour qu'elle ose la fouler.
Mais elle est venue aujourd'hui prendre place dans l'église, rendre un dernier hommage à deux hommes ... deux bretons ... au seul Grand Duc qu'elle ait connu, et croisé à St-Pol et au compagnon de la soeur d'un ami brestois ...

L'endroit réservé aux sans-noms se remplit lentement.
D'où elle est elle ne voit rien que des dos, elle n'entend rien, qu'un brouhaha.
Elle ne prendra pas la file des Adieux .
Les yeux baissés sur les dalles, elle se recueille un instant quand un


Lève toi et bois la fait presque sursauter

Oui il est temps !

Elle sort de l'église à la recherche d'une prune ... d'un remontant.
C'est tout juste si elle ne s'attend pas à une pluie de grenouilles en quittant les lieux saints.




[hrp]Edit : Erreur de substantif ....[/hrp]
Missanges a écrit:
Missanges s’avança elle faisait partie de la relève de la nouvelle jeunesse de la Bretagne, et elle savait pertinemment ce qu’elle devait faire.

Elle passa devant Fey qui était restée au fond et lui adressa un regard d’amitié.

Arrivée jusqu'aux cercueils, elle salua Mgr Kurios et s’immobilisa et pria pour Mat, puis s’arrêta plus longuement devant le Grand Duc Almaric. Elle ne l’avait pas connu assez longtemps mais assez pour savoir qu’il oeuvrait pour sa chère Bretagne et savait intégrer les jeunes.

Après s’être recueilli elle alla rejoindre sa mère qu'elle avait aperçu en entrant pour lui porter son soutien dans cette dure épreuve.




Aelyia a écrit:
Arrivée à son tour pour la cérémonie d’adieu au Grand Duc et au Duc D’Ouessant, Aelyia resta un moment au fond de la chapelle, observant de loin les personnes déjà présentes.

Géraldine.
Elle avait apprit la nouvelle un certain soir d’une façon maladroite et trop rapide peut être. Qu’il y a des choses difficiles à dire ou à entendre. La rumeur qui survolait Breizh n’avait pas encore atteint tout le monde. Lyly avait tenté, après les premiers mots jetés gauchement de la réconforter pour qu’elle garde en son cœur le souvenir des jours heureux et non pas ce départ trop brutal. Mais le chagrin ne s’effaçait pas si facilement. Elle lui jeta un regard un peu inquiet puis aperçut Kuligan son frère, toujours aussi solide et fort à ses cotés. Cela la rassura.
Deux légendes partaient en même temps. Ce double départ associé à d’autres peu de temps avant choquait les Bretons. Elle le savait.

Le Grand Duc, elle ne l’avait jamais croisé malgré ses quelques passages à Kastell paol. Elle avait rencontré ceux qui l’aimaient, c’était déjà pas mal. Mais comme il représentait la Bretagne, dans sa tête, naïvement, il était et demeurerait éternel.

Quant à Mat… elle se souvenait de quelques pas à ses cotés à une fête des Dragons. De la timidité qu’elle avait ressenti à côtoyer une légende alors bien vivante. De l’écoute attentive et bienveillante mais au combien parfois malicieuse du vieux druide quand elle lui avait parlé du Cercle. D’une certaine conversation sur le Druidisme….Il lui restait pourtant tant de chose à dire et à transmettre. Et son poste de consultant, il avait pensé à son poste de consultant avant de se laisser emporter si vite par l’Ankou ! Pfff !

Lentement elle s’approcha des deux corps, suivant ceux qui, devant elle, partaient se recueillir sur les illustres dépouilles. Elle demeura silencieuse cherchant à graver cet instant par volonté de mémoire.
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Missanges

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MessageSujet: Re: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty17/8/2009, 05:04

Maewenn a écrit:
L'enfant avait grandi d'un coup. Il parait que les épreuves aident à murir plus vite et pour murir, elle n'avait plus reellement le choix.

Son père l'avait quitté alors qu'elle était encore bien jeune. Son parrain l'avait alors plus ou moins remplacé, l'aidant a s'investir pour saint pol, pour le clan, pour la Bretagne. L'homme qu'elle pleurait aujourd'hui était bien plus que le Grand Duc.

Son maire, son ami, son parrain, son père. Celui qui s'était occupé d'elle pendant les voyages et les absences de sa mère. Pour seul souvenir, il lui avait laissé son épée aux armes de Brocéliande, pour qu'elle se protège en son absence. Il ne savait pourtant pas que son absence serait si définitive.

Elle se souvient de leurs nombreuses discussions, de tous les projets qu'il avait dans la tete. Elle se devait de les réaliser, elle ferait tout pour les réaliser.

Les souvenirs heureux peuplaient sa tete. Rien que ceux la, oublier les gens désagréables, jaloux qui passaient leur temps a lui cracher dessus. Pour sur qu'ils seraient les premiers a jouer les hypocrites maintenant qu'il n'était plus. Elle les maudit intérieurement.

Au fil de ses réfléxions, ses pas la menèrent aux cercueils. 2 cercueils. 2 hommes qui étaient de ceux qui comptaient le plus pour elle. Lui son parrain tant aimé, lui son tonton Mat comme elle aimait a le crier en taverne. 2 hommes qu'elle refusait de pleurer.

La jeune demoiselle retenait ses larmes. Elle préférait continuer leur oeuvre plutot que de pleurer leur mort. Ils ne seraient jamais morts pour elle. Comme son père, feu le Grand BAMi, ils la surveilleraient de la haut au coté d'aristote.

Une fois auprès des cercueils, Maewenn se pencha et y déposa sur chacun un long baiser. Puis dans un murmure :


Je vous aime très fort, dites bonjour a papa pour moi hein, et pis amusez vous bien la haut.

Puis la jeune fille se rendit auprès de son tonton Kurios, toujours une main sur l'épée aux armes de Brocéliande.
Coldtracker a écrit:
Il était venu....

A priori, rien n'aurait racheté un "Broc' " aux yeux des De Montfort mais voilà, un De Montfort n'oubliait jamais ses devoirs envers la Bretagne et honorer la dépouille mortelle d 'un Grand-Duc était chose naturelle....
Mirwen a écrit:
Mirwen aperçu sa fille qu'elle n'avait vu depuis de longues semaines et se dirigea vers elle. En ces temps de deuil, le réconfort était un bien précieux et la famille s'amenuisait de jour en jour.
Mat a écrit:
Loin de la chair, dans un monde que les passionnés d'Aristote d'imaginent même pas, un esprit divaguait, libéré de toute contrainte.
Les méandres du dogme druidique apportent à celui qui croit une toute nouvelle dimension, et celui qui fut le ducaillon s'émerveillait chaque instant de cette nouvelle "vie".
Glorieuse mère Nature, créatrice de vie, tu apportes à ces terres tant que le commun des mortels ne se rends à peine compte, ce qui fut redeviendra, ce qui est passera.
Albatrus a écrit:
Il s'en voulait plus que tout de ne point avoir été là lors des funérailles de son cher ami Guillaume,mais la maladie l'avait clouée au lit..

Il était là pour rendre un dernier hommage au Grand Dindon et au grand Mat,la Bretagne perdait deux illustres Bretons..

Les anciens rejoignaient peu à peu Aristote,c'est la vie,mis cela reste très dur pour chacun d'entre nous...

Il approcha des deux défunts,et les salua une dernière fois..


Soyez heureux,là haut,avec nos frères et soeurs partis avant vous.Embrassez Guillaume pour moi.
Chacha2214 a écrit:
La Duchesse se rendit à la Chapelle, rendre hommage à deux grands hommes, grande perte pour leur Breizh.
Blême et silencieuse, elle se recueillit devant leurs dépouilles charnelles.
Rien, elle n'avait rien à dire. Seule la peine dans le fond de ses yeux était perceptible.
Au bout de quelques instants, elle prit le chemin de la sortie, d'un pas silencieux.
Pitchoune32 a écrit:
Pitch avait entendu la nouvelle et décida donc d'aller se recueillir sur les dépouilles des deux grands hommes.

Elle avait eu la chance de rencontrer Mat, lors de plusieurs voyages et ainsi pouvoir converser avec lui et Fouinette.

Elle rentra dans le lieu Saint et vit Lafouine epaulée par son frère, ce spectacle lui fit mal au coeur, et décida d'aller la voir pour la réconforter.


Demat Fouine, je voulais te dire :
"toutes mes condoléances, je je, enfin si t'as besoin de moi n'hésite pas je t'aiderais comme je pourrais.


Puis elle s'assit non loin d'elle et pria pour ces deux hommes qui avaient tant donné pour la Bretagne
Herv200 a écrit:
Les portes de la Chapelle étaient ouvertes, on pouvait apercevoir à l'intérieur la lumière du jour qui pénétrait à travers les petites fenêtres.

Herv entra, les cercueils de granit semblaient prendre toute la place, posés côte à côte.

Il s'approcha d'un pas lent, ne voulant troubler le recueillement des personnes déjà présentes.

Deux Grands de Bretagne reposaient. L'embaumeur, avait fait des merveilles, il avait réussi à rendre visage humain au Grand Duc, ce qui ne fut surement pas chose facile, la rumeur disait qu'il était parti en affichant un affreux rictus.

L'heure était aux hommages, et l'hommage était mérité tant pour l'un que pour l'autre qui à leur façon avait fait de la Bretagne ce qu'elle est aujourd'hui.

Herv resta planté devant les cercueils, se signa, fit une courte prière pour le salut de leur âme, et reparti comme il était venu, lentement sans déranger.
Gegelafouine a écrit:
Fouine croisa le regard de ses amis , Pitchoune lui fit ses condoléances , la jeune blonde l'a remercia et resta prés de la mairesse de Brest son amie et de son frere Kuli.
Tout trois assis , ils ne parlaient pas , il ne fallait pas dans ces situations.
Géraldine sentait la présence de Mat , elle savait combien il l'aimait et cet amour , même si elle avait eu du mal a lui montrer , elle le partageait.

Elle se rappela de leur rencontre , Fouine cherchait l'amour comme on cherche une nouvelle chemise , mais quand le vieil homme entra dans la taverne de St pol elle craqua , il était calme , attentif , compréhensif , doux...tout le contraire de la jeune femme.
Il lui avait construit une taverne juste pour elle , la Fouinoménale , et une maison etait en train de se faire bâtir.
Même un projet d'enfant avait été prononcé...mais la vie en avait décidé autrement.
La fouine resta la assise , a regarde au loin...devant elle , sans larmes , sans gémissements , sans plaintes . Elle savait qu'il etait la , non loin et qu'il veillait sur elle et son fils.
Passionpomi a écrit:
L’hésitation n’en était pas une vraie…. Déjà plusieurs jours qu’elle était en Breizh, regardant chaque matin pointer le clocher de la Primatiale sans oser y mettre les pieds, mais sachant pertinemment qu’elle finirait pas le faire…. C’était chose faite… Elle passa la lourde porte de bois, se signa, laissa échapper un soupire et se dirigea vers les chapelles abritant les illustres dépouilles.

Certains priaient encore… Elle reconnut certains visages, réputés, œuvrant depuis longtemps pour la Bretagne, d’autres qu’elle avait eu l’occasion de croiser durant son Tro Breizh et d’autres que le hasard n’avait pas encore mis sur sa route… Et puis là bas, la petite Maewenn auprès de sa mère.
Elle ressentit un violent pincement au cœur et lui adressa un sourire. Il lui en faudrait du courage… Et si les enfants ne réalisaient pas toujours ce qu’était la mort, elle savait se rappeler à eux par l’absence pesante au fil du temps… Elle espérait que la petite fille retrouve très vite le sourire dont elle les avait honorés, elle et ses amis, lors de leur rencontre à St Pôl…

Elle se fit brève et discrète, mais tenait elle aussi à se recueillir à voix basse auprès de la dépouille du Grand Duc…


Très Haut tout puissant, vous rappelez à vous un homme dont le Bretagne ne peut ignorer la bienveillance et l’investissement… Un homme qui jusqu’à sa mort, n’a songé qu’à la servir… Puisse son âme rejoindre le Paradis solaire et son nom, rester dans la mémoire de chacun, associé à l’idée de Liberté et d’esprit BAMique…. Pour que jamais… Il ne soit oublié….

Elle s’accorda également un instant près du corps du Duc d’Ouessant qu’elle n’avait jamais rencontré mais dont l’histoire portait encore les traces avant de se diriger vers la sortie, troublée par quelques souvenirs…
Gwenchlan a écrit:
Gwenc'hlañ avait croisé les deux hommes à Saint pol au tout début de cette ville, il s'était tous les trois retrouvés adversaires pour la mairie. Mat avait remporté cette élection et Amal et lui était rentré en conseil municipal.
Des souvenirs anciens, mais de bon souvenirs.
Gwen venait se recueillir près de deux grands hommes qui s'en sont allés vers les rivages lointain d'Avalon...
Leyah a écrit:
Suivant ses pas mal assurés, une jeune rousse pointa le bout de son nez camouflé par sa tignasse emmêlée. Leyah suivait de loin son double pour se recueillir a son tour, le grand duc peu souvent croisé, et Mat. Elle les avait rencontrés tous deux brièvement, donc sans avoir le temps de connaitre les dites personnes, mais par égard a ce qu'ils représentaient, elle se devait d'être la ..

Autre chose l'y poussait cependant, sans savoir quoi et la jeune femme ne lâchait pas son frère d'une botte .. elle l'écouterait encore conter les histoires des grands de Bretagne, assise au coin d'un feu, le regard pétillant .. mais plus tard ... avant d'y penser vraiment, elle devait quitter cet endroit ...
Lelyana a écrit:
La jeune capitaine jamais très loin de sa rousse entra dans la primatiale. Elle avait longuement hésité à venir en ce lieu, l'image du Grand Duc gisant sur cette plage restait gravée dans sa mémoire. Pourtant, elle le devait, pour faire son deuil et reprendre le cours de sa vie.

Une main posée comme une caresse, un murmure et une priere d'adieux. Et la vie reprendrait son cours avec son lot de joies et de tristesse.

La Bretagne avait perdu 2 Grands Hommes, pourtant, elle trouvait la primatiale bien vide. Alors qu'ils se devaient d'etre solidaires, la jeune femme trouvait les bretons de plus en plus individualistes. Elle soupira puis quitta la primatiale pour éviter d'entendre certains et de s'énerver. L'heure était au recueillement.
Laceter a écrit:
Laceter entra et se fit discret. Il s'empreigna donc de l'atmosphére de la Chapelle.

Il s'avança à peine, tête baissée, et se faufila sur le côté et s'appuya contre un pilier solide.

Il regarda, examina, puis scruta chacune des réactions des personnes présentes.

Il reconnut certains et certaines d'entre eux mais préféra se retirer encore plus dans la pénombre du pilier.

Il resta un peu...
Leamas a écrit:
Discrètement, le jeune briochin entra dans la chapelle .
L'attention générale était, dans tous les cas, tournée vers les dépouilles des deux grands de Bretagne.

Il n'avait jamais été à l'aise dans les lieux de culte ... il avait l'impression d'être observé, pointé du doigt par une quelconque ... présence.

Après avoir parcouru rapidement du regard les personnes présentes, il se rapprocha des siens comme on le fait dans ces moments.

Ces pensées allaient naturellement aux deux grands de Bretagne qui était ici.

Beaucoup de personne œuvrait pour la Bretagne, voulait la faire avancer.
Cependant, ces mêmes personnes passaient leur temps à se déchirer du fait de leur opinion différente, de leur appartenance à quelconque famille et pour bien d'autres raisons tout aussi sérieuse que loufoque.
Ici, les querelles semblaient se dissiper. Si seulement cet évènement pouvait être l'avènement d'une Bretagne unie.

Le "vieux", comme aimait surnommer Leamas le Grand Duc, n'était plus ...
La Bretagne était en deuil ...
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Missanges

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MessageSujet: Re: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty17/8/2009, 05:12

Fanfan5871 a écrit:
Fanfan venait d'arriver dans la ville lorsqu'au fil de son errance dans les rues elle aperçu la chapelle dont la porte était ouverte. Des gens entraient et sortaient, tous arborant un air sérieux et recueilli. La curiosité la poussa à entrer. Timidement elle passa le porche et pénétra dans la chapelle sans bruit.

Elle vit une foule recueillie autour de deux corps exposés. Elle s'informa de l'identité de ces deux personnes et apprit ainsi l'importance de ces notables. Elle pria le Seigneur afin que le celui-ci accueille leurs âmes et fit le signe de croix. Puis tout aussi silencieusement qu'elle était venue, elle sorti de la chapelle
Trilo a écrit:
Trilo arriva à son tour dans la chapelle, il n'aimait pas rentrer dans ce genre d'endroit mais pas pour les mêmes raisons que le colonel.
Il tenait à venir témoigner le respect qui leur étaient dû à ces deux formidables hommes qui ont façonné la Bretagne telle qu'il la connait aujourd'hui, telle qu'il l'aime.

La perte de ces deux hommes était une grande perte pour la Bretagne et pour certaines personnes. Bien sûr la Bretagne arrivera à s'en relever mais ils auraient encore pu faire de grandes choses pour elle. Bien sûr le vieux crapaud était décrié à la fin mais ca n'en enlevait pas moins son mérite. Et puis comment en vouloir à quelqu'un qui a créer la formidable loi sur les mètr... heu sur les binious, un vrai bonheur cette loi.

Allez en paix mes amis la Bretagne que vous avez tant chérie est entre de bonnes mains. Enfin reste à connaitre le nom du prochain Grand Duc, on sait ce que l'on quitte mais pas là où on va arriver. Espérons qu'il soit aussi bon ce serait déjà énorme.

Il était là aussi pour soutenir Gégé, la pauvre elle n'a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Mais il vit qu'elle était bien entouré il préféra rester au fond de la chapelle. Il lui fit juste un signe de la tête pour le montrer qu'il était si elle avait besoin de lui.

Au revoir, allez rejoindre Nathan et tout ceux que la Bretagne n'oubliera jamais. Vous serez une inspiration pour nous tous. Nous essayerons que votre œuvre perdure pour des millénaires et que les futurs petits Bretons sachent qui étaient Amalric de Brocéliande et Mat d'Ys, vraiment deux Grandes Personnes. Allez je vais aller me saouler en votre honneur, si vous avez soif passez boire un dernier coup sur la plage.
Myrlin a écrit:
Pour l'un de ses derniers discours, le duc aurait aimé évoqué un autre sujet. Mais la vie, avec son lot d'imprévus, ne nous laisse jamais tellement le choix.

Un nouveau Prince de Bretagne disparait, et c’est une part de notre pays qui s’éteint.
Un nouveau Breton s’en va rejoindre les Aanon, et c’est tout le pays qui est chagrin.

Amalric, du de Brocéliande, au caractère aussi sauvage que la forêt dont il était l’heureux propriétaire, aura laissé une emprunte impérissable dans l’Histoire bretonne et dans le cœur des hommes. Nul ne pouvait rester indifférent à cet homme. Aimé de beaucoup, détesté par d’autres, il est de ces saint politains « de pure race » qui mènent leur barque sur la mer agitée de la société bretonne sans se soucier des convenances ou du bien paraître. Un Breton pur jus, querelleur, mais bon serviteur du pays.

Etouez ar muia drein
Eman’r gaera rozen*

Un règne se finit, une page se tourne, le navire Bretagne suit son cours.
Un règne nouveau viendra bientôt et le navire Bretagne flottera toujours.
On aura beaucoup à dire du passage d’Amalric à la tête de la Bretagne. Que ce soit par ces six mois de mandats de duc ou par son année passée avec la couronne sur la tête. On pourra le louer encore longtemps pour avoir réussi à signer la paix historique avec la France, reconnaissant notre indépendance après des siècles de lutte. On pourra encore se plaindre longtemps de tout ce qu’il n’a pas fait, ou fait de mal. On pourra toujours dire qu’il était possible de faire mieux, mais il sera impossible, sauf à faire preuve d’une mauvaise foi honteuse, de dire qu’Amalric n’aura pas contribué à la grandeur bretonne. A présent qu’Amalric est mort, c’est à l’Histoire de le juger.

Gortozid ann noz evit lavaret eo bet kaer ann deiz.**

A titre strictement personnel j’en profite pour dire qu’Amalric était un vieil ami et un vieil ennemi. Tantôt bon collègue au pouvoir, tantôt empêcheur de tourner en rond. Il avait le chic pour travailler vite et bien quand il le voulait, mais il savait aussi ruiner le moral et la volonté des autres dès qu’il n’était pas d’humeur. J’ai probablement aussi souvent eu envie de le féliciter que de lui foutre une torgnole. Il forçait mon admiration lorsqu’il s’agissait de négocier avec les français, il forçait mon indignation quand il maltraitait verbalement les Bretons. Il fut à mon sens le meilleur duc que la Bretagne ait connu, au cours de son premier mandat, mais certainement pas le meilleur Grand Duc. Je crois que ces sentiments ambivalents sont partagés par beaucoup. Au final, c’est un être qui m’était cher, avec qui j’avais commencé mes premiers pas en politique, contre qui j’ai pris beaucoup de plaisir à m’opposer, qui s’en va. Et la seule certitude que j’ai à son sujet, c’est qu’il me manquera et que son talent manquera à la Bretagne. J’aurais juste aimé lui dire tout ça plus tôt.

Kerse na deu’met goude.***

*Là où il y a le plus d’épines, sont les plus belles roses.
**Attendez la nuit pour dire que le jour a été beau.
***Regret ne vient qu’après.
Peterpan31 a écrit:
Un simple Saint-Politain qui venait saluer les deux derniers pionniers du village. Peter entra dans le lieu de recueillement, s'inclina brièvement devant les cercueils.

Tout est mortel en ce monde, décidèment ...murmura t'il dans un souffle.

Le regard dans le vague, il rejoint la pénombre.
Iziledur a écrit:
Iziledur entra dans la chapelle.

Il mit un genou à terre devant l'autel et fit une signe de croix avant de se recueillir quelques minutes.
Ses cheveux bruns cendrées étaient retenu en une queue de cheval descendant derriere ses épaules. Son pourpoint noir et blanc arborait le blason de sa famille et ses titres.
Il portait l'épée héritée de Nathan, son propre sabre rappelant ses voyage avec le maréchal Bandor et tenait une bouteille où était attaché un pendentif.

Il s'avanca vers le Cerceuil du GD, eut un sourire avant d'y poser la bouteille portant la mention BAM. Il resta là contemplant le corps inanimé d'Amalric sans prononcer un mot.
Le prince tourna la tête vers l'autre bloc en pierre, semblant presque redouté de s'y rendre.

Iziledur avança d'un pas lent. Un oeil agguerri aurait pu distingué la légère crispation sur la garde de son épée, lorsqu'il regarda le visage de son ami.
"Mat, je ne sais quoi dire... je te savais souffrant, pris par le doute, mais ce départ si soudain, me laisse un vide que je ne pensais pas revivre depuis bandor. Tu etais barde, soiffard et honnête. un breton, un compagnon, un ami. Tu me quittes alors qu'il restait tant à faire..." furent ses pensées qu'il garda pour lui.

Une seule larme coula sur sa joue alors qu'il déposait le pendentif avec une petite clef d'argent dans la main du défunt.

L'ancien duc se retourna sans un mot, et prit la direction de la sortie sans un regard à personne. Le visage froid, impassible.
L'histoire continuait de s'écrire.
Anguillerusee a écrit:
[rp][au bord d'un ruisseau en brocéliande]
Il avait entendu les nouvelles, un peu étonné d'apprendre que le corps de Mat reposait dans une chapelle, lui qui avait une spiritualité si personnelle et des rapports avec les "curetons" qui lui étaient si propres, et souvent pardonnés aussi.
N'ayant pas reçu de consignes particulières, il décida de se faire une cérémonie privative du souvenir. Il avait rencontré amalric à kastell paol, il l'avait marié à valuu, il en avait baptisé quelques uns dans la famille brocéliande, rompu des pains et prononcé des messes, des enterrements aussi, des sacres... Mat aussi, ils avaient enfin sympathisé au grand plaisir de micki son cousin, lors du désastreux départ de shivou et isis° abandonnant la mairie, quand il avait fallu monter une caravane et essayer de mobiliser les villageois autour d'un grand barbecue. C'est Mat qui avait repris les rênes de la mairie malgré son envie de partir, le barde aux semelles de vent. Bon, il restait toujours son cureton, mais il n'avait pas desespéré, il avait d'ailleurs tenté de le ramener à saint brieuc à son retour en lui écrivant depuis sa taverne abandonnée.
Il prit un verre, le remplit au ruisseau, leva le verre aux quatre points cardinaux en buvant une gorgée. Puis il rompit un morceau de pain, en pris une bouchée et en jetta les autres au courant.
Silencieux, il rentrait chez lui, mais son coeur était lourd.
[/rp]
Blanche_ a écrit:
On ne pouvait pas dire que la petite princesse du Rohannais était vraiment triste, ce jour-là. Ni heureuse non plus, d'ailleurs. Toute de noir vêtue, elle arborait une mine déconfite et un regard malheureux à qui posait les yeux sur elle.
Son chapelet glissait entre ses doigts, et elle s'amusait à faire rouler les perles contre ses phalanges, en faisant bien attention pour que cela paraisse être une prière. Prenant son courage à deux mains, l'ombre noire pénétra dans la Primatiale.
Ce n'était pas la première fois qu'elle se trouvait dans un tel lieu. Ni qu'elle se situât aussi prêt de morts. Mais cette fois-ci, c'était bien différent. Deux hommes, deux êtres, devenus cadavres. Deux personnes qu'elle n'avait pas connues personnellement, mais dont elle avait entendu parlé plus d'une fois. Sa curiosité était accrue par la notoriété de ces anciens vivants, par les langues et les plumes qu'ils avaient déchainés, et la trace qu'ils laisseraient derrière eux.
Elle croisa le regard des personnes présentes. D'autres silhouettes disparurent dans l'obscurité, et il lui sembla un instant reconnaitre la douce Lelyana, avant qu'elle ne disparaisse à ses yeux.
Non, on ne pouvait pas dire que la petite Blanche était heureuse. Plus elle restait, plus elle sentait une boule monter dans sa gorge. Et lorsque son regard croisa celui de la pauvre Maewenn, elle se retint de fondre en larmes, se demandant bien pourquoi.
La tristesse des autres est bien trop contagieuse, conclut elle silencieusement. Qu'ai-je donc à être triste pour des personnes que je ne connais pas ?
Elle rangea son chapelet, et quitta la Primatiale. Retrouvant le soleil extérieur, elle adressa une prière. Pas pour les morts, elle aurait trouvé cela hypocrite. Pour les vivants, ceux qui restent... et qui auraient à surmonter la disparition.
Elibas a écrit:
Le colonel Elibas Salaun de Kerkreñv arriva à la chapelle pour rendre hommage au Grand Duc et non à l'homme qu'était Amalric. Elle n'avait guère apprécié ses manières de parler aux Bretons mais se devait de venir, il avait tout de même agit pour Bretagne. Elle fut surprise de trouver un deuxième cercueil.
Elle commença par s'agenouiller et prier devant celui du Grand Duc afin que son âme aille au pays d'Avalon dans la paix.
Elle se leva, se dirigea vers le deuxième cercueil et eut le souffle coupé. Le Duc Mat. Elle ne le connaissait que très peu mais les rares fois où ils s'étaient croisés son charisme avait charmé Elibas.
*La Bretagne perd deux grands hommes encore une fois.*
Aricie a écrit:
Aricie rentrait à peine de son petit voyage, et tout spécialement pour l'occasion. Mais quelle occasion! Deux morts! Et Kastell Paol qui pleurait... Ceci dit, certains étaient bien heureux de la mort du tout vert, sans doute qu'ils se voyaient déjà sur le trône, les incapables... Ce n'est pas qu'elle, elle l'était, capable, mais seulement elle n'avait jamais mis toute son énergie à s'acharner à démontrer par tout moyen que le défunt Grand duc ne l'était pas. Dans sa robe noire, elle traversa la foule en trottinant, puis déboucha au dessus du corps du duc d'Ouessant. Elle l'avait quelques fois croisé, et avait souvent entendu parler de cet homme, joyau de Kastell Paol comme tant d'autres disparus. Elle le salua poliment, comme s'il dormait paisiblement. Puis elle s'approcha du corps du Grand Duc, et dans un grand sourire elle se pencha discrètement au dessus de lui puis lui chuchota quelques mots.

C'est dommage, je commençais à faire de bonnes affaires, vous auriez été content. Mais vous êtes parti en beauté, ça c'est certain, et je sais de quoi je parle. En tout cas, vous manquerez à Kastell Paol. On prendra soin de Maewenn, soyez en paix.


Puis elle s'éloigna, laissant la place aux autres. Un peu perdue, elle aperçut son grand père non loin, comment ne l'avait elle pas remarqué alors qu'il avait été si près d'elle? Elle n'en savait rien, elle s'approcha alors de nouveau et découvrant sa presque soeurette, elle l'a pris délicatement dans ses bras et la serra doucement contre elle.
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MessageSujet: Re: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty17/8/2009, 05:18

Elra a écrit:
Le Comte de Montaigu, Gardien de la Marche de Bretagne en Poitou, avait passé la frontière une fois de plus.
Même si le temps semblait estival, des nuages venus de l'ouest couvraient la Bretagne. Mais la nature savait rappeler raison sur les saisons. Les potagers regorgeaient de légumes, les céréales avaient été moissonnées, les fleurs jalonnaient les chemins dont la terre était sèche faute de pluie trop régulière.

L'odeur des pollens, de la végétation, mélangée au senteurs de fleurs des champs persistaient sur les sens de l'ouïe et de la vue pour rappeler à l'homme que le temps s'écoulait inexorablement.

Certainement un beau mois d'été... Si le temps n'avait été couvert et ombrageux... Christos donnerait-il au climat le ton qui plaisait aux circonstances ?

La Bretagne avait donc choisi en ces jours funestes de voiler le soleil.

Elra avait eu l'occasion de rencontrer feu le Grand Duc Almaric alors qu'il n'était qu'ambassadeur de Bretagne pour le Poitou. Le long du chemin il se remémorait ces moments, certes éphémères, mais qui avaient marqué, et certainement posé, les bases d'une entente voulue cordiale entre les deux régions.

Un long chemin diplomatique fut fait...Le Comte avait désormais de quelques amis en Bretagne, mais l'un d'eux comptait beaucoup à ces yeux.

Elra s'arrêta un instant pour prendre une grande bouffée d'air et contemplait le paysage qui s'offrait à ses yeux. Pierre Audric, son suivant d'armes et traducteur, fut contraint d'en faire de même. Celui-ci s'autorisa toutefois à interrompre la méditation de son maître.


Puis-je vous demander à quoi vous penser depuis le début de ce chemin Messire ? Vous êtes fort silencieux et d'habitude nous partageons plus que ce que vous ne souhaitez exprimer aux bretons lors de vos rencontres.

Le Comte resta le visage fermé à l'interrogation qui lui était posée, mais répondit toutefois.


Je pense à la Bretagne Pierre Audric et à son devenir...Je pense aussi et prie même parfois pour qu'un ami cher continue de lui insuffler la force qu'elle a toujours eu. J'ai toute confiance en lui.


Pierre Audric s'autorisa de donner un nom pour susciter le dialogue qui lui manquait grandement depuis leur départ du Poitou, de Montaigu.

Vous pensez à Myrlin, Votre Grandeur ?

Elra regarda intensément son suivant, visiblement celui-ci se faisait trop inquisiteur à son goût. Il laissa passer un long silence avant de lui faire réponse alors que leurs montures marchaient au pas de manière à ce que leurs compagnons de route, Son Excellence Doña et Sa Grandeur Icie de Plantagenêt, les rejoignent.


Oui, Pierre Audric, je pense à Sa Grâce Myrlin, Duc de Bretagne, mais aussi aux bretons. Ces derniers mois ils connaissent de lourdes difficultés et je souhaite me joindre à eux de manière à leur prouver qu'un vrai allié se reconnait en tous les cas...Dans les moments difficiles comme dans les moments de liesses. Et je pense que le règne de Sa Grâce Myrlin a déjà dû les soulager des grands maux d'un brigand qui a sévi il y a peu.

Dans sa réponse le Comte de Montaigu fit comprendre à son interlocuteur qu'il était agacé de tant de questions.
Ils poursuivirent ainsi leur chemin, silencieux.

Arrivé à la Chapelle, Elra confia ses armes à son suivant puis pénétra dans celle-ci à pas discrets. Ses armoiries étaient à peine visibles, dissimulées par une longue cape de voyage qui se supportait aisément par tout temps. Il avançait cherchant à étouffer le pas lourd de ses bottes dans le lieu de culte.
S'agenouillant devant la dépouille de feu Sa Grandeur Almaric, déjà voilée aux yeux des mortels, il se mit à prier, fermant les paupières, joignant les mains, le dos courbé. Se souciant peu de l'entourage, il resta une bonne heure avant de reprendre une position debout.

Sans jamais tourner le dos au défunt, il quitta à pas reculons la Chapelle. L'on put entendre dans un chuchotement jusque la sortie dans un jargon breton grossier:


Diskuizh e Peoc'h*
Diskuizh e Peoc'h
Diskuizh e Peoc'h


*Repose en paix
Arkazhot a écrit:
[Kastell Paol, Une sortie de monastere]

Rare sont les occasions de retrouver la vie, celle de la valeur de la vie bretonne...
Aussi celle ci ne fit pas exception... sitôt sorti, sitôt à la Marée Basse... Le lieu parraissait desert.
Une sombre silhouette finit par se decouper au fond pres du comptoir. L'homme, s'approchant à
demi étonné de voir un lieu habituellement si plein de vie, scruta la silhouette si etrange.

Le balancement de la flamme de bougie eclaira un court instant le visage du tavernier

"Comment ca? vous n'y etes pas?"

Le jeune homme encore plus stupéfait, ecarquilla les yeux en haussant les sourcils

"Etre ou? que se passe-t-il?"

L'autre dont le visage apparaissait enfin clairement à Arka :

"Vous n'etes pas au courant ? Le grand duc, il est... il est décédé, et le duc Mat aussi"

La voix baissait d'un ton, comme si parler des morts pouvait reveiller les fantômes...

"Quoi ? La bretagne se meurt?"

"Oui... de nombreux voyageurs se rendent a rennes dans la chapelle de la primatiale...."


Le tavernier eut a peine le temps de finir se phrase que l'homme sortit sans même prendre le temps
de savourer sa sortie de monastère.
Icie a écrit:
Depuis l'annonce reçue à la chancellerie, la comtesse Icie de Plantagenêt, chancelier du Poitou, avait aussitôt donner des ordres pour preparer le voyage en Bretagne.
Le Poitou, en tant qu'ami, se devait d'être present aupres du peuple breton en ces jours funèbres.

Elle était arrivée la veille avec des amis, dont le comte de Montaigu. Il régnait aux alentours cet sorte de brouillard, si leger, si propre aux terres bretonnes, qu'on appelait crachin. Il penetrait la peau mais donnait aussi à la Bretagne la verdure de ces campagnes et les légendes de ses forêts.

Elle suivait de peu son ami, le comte Elra, sur le chemin de la chapelle. Devant le porche, la chanceliere s'arreta pour observer l'exubérance des sculptures et les dentelles de granit.

Icie ouvrit la longue cape bordée d'hermine autour d'elle laissant la capuche tomber dans son dos. Elle portait un surcot brodé aux armes du Poitou, comme il se devait à sa représentante.

Donnant son épée à son suivant, elle suivit l'allée centrale, longeant les peintures polychromes qui racontaient la vie des saints, jusqu'au catafalque où reposait feu le Grand Duc Almaric.

Elle s'agenouilla songeant à la personnalité du Grand Duc et à ce qu'il avait apporté à la Bretagne. La contreverse était une chose, mais n'otait rien au fait qu'il avait été un grand homme Elle médita et pria longtemps pour son âme et pour sa famille qu'elle savait dans le malheur. La comtesse avait appris que sa fille venait, elle aussi , de rejoindre Aristote dans des circonstances dramatiques.
Leurs âmes se rejoindraient sans doute apres avoir rejoint de nuit l'îlot de Tevennec, au-dessus de la ville d'Ys, comme le racontait la légende.

Elle se leva et deposa sur le catafalque une petite branche de laurier.


Requiem in pace

La comtesse Icie sortit en reculant retrouvée les brumes de cette belle terre
Elvis_ a écrit:
De passage en Bretagne , Elvis eu vent du trépas du Grand Duck. Ça doit faire bizarre pour les bretons de ne plus voir cette homme dans les parrages , lui qui était partout..tout l'temps..

Mais il respectait l'homme et se rendit a la chapelle lui rendre hommage.

Il jeta un oeil sur l'assemblé...il ne reconnaissait personne. Tout changeait si vite ici...était-il parti si longtemps que ça? Sans doute.

Maintenant il devait trouvé où sa mère Roxadana reposait.
Evenice06 a écrit:
Ils étaient venus saluer, non pas le Grand Duc, mais l'homme qu'il était auparavant et qu'ils avaient bien connu, soutenu et apprécié, un salut respectueux et digne pour cet homme là.

Puis ils s'étaient inclinés avec grand respect devant l'ami Mat, respect pour sa sagesse, sa fidélité en amitié et ses grandes qualités.
Une grande perte que celle là, et bizarrerie des temps nouveaux, Mat, le plus merveilleux des Druides, reposant dans une Chapelle aristotélicienne.

Mais pourquoi pas, après tout, réunion dans la mort de courants de pensée différents! Dans la mort, nous sommes tous égaux, n'est ce pas!
Alieniore a écrit:
Alié était enfin sorti du bosquet des druides où elle s'était réfugiée quelques temps pour méditer. Le retour fut difficile car à chaque hameau traversé avant d'atteindre Reoz , les nouvelles se confirmaient et la tristesse transpirait sur les visages.
Les courriers s'étaient amoncelés sur son bureau et son double lui confirma que Breizh pleurait de grands hommes mais aussi une Dame de valeur. De grande valeur pour le pays mais surtout au coeur d'Alié.

Les retrouvailles gâchées par tant de tristesse , ils prirent le chemin de Rennes où les corps avaient été exposé au peuple.
Le druidesse entra dans la chapelle, son baton claquant comme toujours sur les pavés , semblant donner force et encore plus de solennité au lieu.
Ils étaient là.. tous les deux. Les deux hommes qui aprés son père l'avaient aidé à grandir et à devenir ce qu'elle était. Des amis , un ancien fiancé, des guides.. de grandes joies et de grand coup de gueule mais toujours ils gardaient un oeil sur les uns et les autres même si la vie les avaient séparé.. tant de souvenirs d'une jeunesse heureuse à Kastell Paol...
Le poids des années retomba soudain sur les épaules d'Alié et elle prit appuie sur son baton. Retenant ses larmes , elle les contempla encore un instant pour que la réalité de ces pertes devienne concrète et enfin elle quitta la chapelle, le coeur triste mais l'âme en paix. Les ancêtres les accueilleraient et ils veilleraient sur Brezih comme ils l'avaient fait de leur vivant.. la pruneàVampi en moins .
Elvis_ a écrit:
Elvis remarqua immédiatement cette dame blonde qui entra, il reconnu dame Evenice. Peut-etre savait-elle où était enterré sa mère..

Ceci n'était ni le bon lieu ni le bon endroit mais il s'approcha d'elle quand même.

-Dame Evenice? C'est bien vous?
Evenice06 a écrit:
Ils allaient repartir lorsqu'elle fût interpelée par un jeune homme de forte stature qui lui rappelait étrangement un visage connu.
Elle eut un instant d'hésitation, car le lieu qui ne se prêtait pas à un échange de conversation.

Puis tout d'un coup, elle se souvint! le jeune garçon affamé qu'elle avait vu à Vannes chiper un fruit sur le marché lorsqu'elle avait fait son Tro Breizh de Grande Duchesse, et que cet homme là devant elle avait protégé de la colère du paysan avare!


- Elvis? c'est toi Elvis? Tu es revenu en Bretagne?
Viens, il ne faut pas troubler les recueillements.


Toujours au bras de son époux, elle fait les présentations.

- Mon Pit, je te présente Elvis, le fils de Chitoss.
Chitoss, tu connais Pit n'est ce pas, qui ne le connait pas!!
Sortons tous les trois, ce sera mieux.
Elvis_ a écrit:
-Oui dame Evenice c'est bien moi ...

Elvis salua l'époux.

-Enchanté messire , mon père m'a beaucoup parlé de vous dans ses cauchemards.

Il esquive un sourire..

-Ecouté , je suis vraiment désolé de vous apostropher comme ça en ce lieu de receuillement mais j'aimerais bien vous parler...je ne reste pas longtemps en Bretagne et j'aimerais vous parler de ma mère. Pourrions-nous discuter quelque part?
Tompi a écrit:
pax a son âme qu' il repose dans sa terre
Evenice06 a écrit:
Elle sourit à Elvis, malgré la relation entre les mots Pit et cauchemars qu'il donne de Pit, et lui répond calmement et à voix basse.

- Nous devons repartit très vite pour Rieux, la mairie ne peut rester longtemps sans Maire et Ancien, mais peut être pousseras tu jusque là bas?
Nous aurons alors tout loisir de parler de ta mère si tu veux..

Ma dernière approche d'elle était bien douloureuse, ton père nous l'avait amenée dans un chariot, il était fou de chagrin.
Et ma tâche a été de lui annoncer la constatation de sa mort naturelle ainsi qu'aux deux jeunes femmes qui étaient avec moi, Madeline et Marquise.

Mais je pense que le mieux placé pour t'en parler est ton père tu sais, il est passé à Rieux il y a peu et il était blessé, je l'ai soigné de mon mieux et je suppose qu'il est reparti maintenant, sans doute à Vannes.
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MessageSujet: Re: Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat   Chapelle : Hommages à Amalric et à Mat Empty28/8/2009, 00:17

Duchessesherry a écrit:
Elle aimait les brumes et les nuages sévères, la couleur des oiseaux ballotés sur le bas plafond, lorsque le vent s'emportait comme un cri de guerre. Elle aimait sonder du regard l'horizon zébré de la puissance des éclaires, tâter de ses pas l'inconnu et marier le mystère.

Elle aimait ce cercle de lumière naissant timidement du soleil, veillant comme un Dieu, lorsque les pluies se calmaient et des terres humides, s'envolait de nouveau la poussière.

La monture marquée du blason et des couleurs du MAO avait traversé tous les temps, mais pour la première fois, celle tenant les rennes découvrait le véritable visage breton. Un mystère comme les brumes, devant lequel désormais, elle déposait à ses pieds son respect comme on baisse les armes.

La Bretagne était de ces Pays osant être, avec ses cailloux et ses fleurs. Sans doute est-ce l'hommage et le souffle que la Provence envoya en ces jours de deuil, rien ne se termine complètement, tout se poursuit, recommence, comme la poussière, la terre, l'argile qu'on façonne.

Ses compagnons, Sa Grandeur Elra et la Còmtessa Icie, avaient pénétré l'enceinte un moment avant elle. Le temps de songer aux deux peuples, à la Princesse Driweg rencontrée au Castèl d'Avignoùn, aussi, car sans doute bien des choses auraient-elles pu partager avec le recul.

Agenouillée près du Grand-Duc, la Chancelière Marquisale déplia un parchemin recopié qu'elle déposa - l'officiel se trouvant en chancellerie- parce qu'avec elle, il y avait aussi des siens qui avaient partagé des rêves et des projets avec Sa Majesté Almaric de Brocéliande.


Citation :
Que la flamme perdure
Au gré des temps et des vents
Pour que chaque jour se déchiffrent en son sol
Les rêves d’une Nation!

La Provence Libre et le MAO se joignent au deuil de la Bretagne
Soufflant sur la poussière, découvrant l’amitié
Celle en laquelle Sa Majesté le Grand-Duc Almaric de Brocéliande aspira
Qu’honneur lui soit fait, que solidarité vive et revive!

Au cœur de la rue de nos souvenirs
Brillent des étoiles ayant marqué

Puissent le prochain Souverain
Et le nouveau conseil ducal
Inspirer cette force d’être au Pays
De même que l’unité en son sein!

À vous, Conseillers, Nobles, Amis, Alliés, et Âmes Bretonnes!

Sa Grandeur Brigantin
Comte Illustre de Provence Libre

Son Excellence Sherry
Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales

Puis Déesse pria pour l'âme du défunt, quittant ensuite à pas feutrés, espérant sincèrement retrouver en l'avenir, les échanges d'antan....
Fenrislepal a écrit:
[rp]Fenris était venu rendre hommage aux disparus...il ne s'attarda guère devant la dépouille du grand duc,il ne le connaissait guère plus que ça,il l'avait plusieurs fois croisé dans les couloirs du chateau mais c'était tout...

Il s'approcha de la dépouille de son ami Mat,le coeur serré il déposa près de lui une petite amphore et dis tout bas:"tu feras gouter ta création à ceux que tu retrouveras là où tu vas mon ami..."

Il resta un bon moment auprès de lui,se remémorant les bons moments...Mat faisait parti de la poignée de personnes qui l'avait accueilli à bras ouverts à son arrivée en Bretagne,et cela resterait gravé dans sa mémoire à tout jamais...Ah si tout le monde pouvait avoir ta sagesse mon ami,nous n'en serions peut être pas là....dit-il tout bas pour lui-même...

Il resta quelques minutes auprès de Mat,puis se leva,fit un dernier signe à son regretté ami,et parti en direction de la taverne la plus proche...ils devaient reprendre la route...[/rp]
Kurios a écrit:
Plus de quinze jours étaient passés. La mort du GD avait sans aucun doute fait rouler sur la terre bretonne et au-delà un souffle de tristesse et de compassion sincère.

L’été avait été beau, les récoltes se terminaient. Dans les champs les gueux travaillaient durement pour faire survivre leurs familles.

Les quelques grands propriétaires ou riches fermiers, ceux qu’on appelle les laboureurs, o arerou, faisaient travailler dur leur brassiers, pour des salaires de misère. Dans leur grande maison ils accueillaient déjà les commerçants qui essayaient de renforcer leurs marges en négociant les prix, durement, chèrement, comme si leurs vies en dépendaient.

Chaque denier comptait en ces jours difficiles. Chaque commerçant espérait réunir les sommes nécessaires à leur train de vie.

Etudes des mâles de la famille, dot des jeunes filles, tout avait comme finalité le gain en prestige et en statut social pour la famille.

La noblesse n’étaient elles pas qu’à quelques monnaies, tellement proche et à la fois si loin. La frustration de ces hommes souvent plus riches que des nobles eux-mêmes, parfois plus influents, en contact avec la jalousie d’une noblesse en perte de prestige, donnait lieu à des tentions inhabituelles presque imperceptibles mais bien là.

Les clercs vaquaient à leurs occupations habituelles, prières, cérémonies, contemplations que certains appellent « siestes » également. Ils avaient le soin des âmes. Et il en fallait!

Les hommes, malgré les réprimandes de leurs femmes, allaient en taverne, jouaient, buvaient, juraient. Parfois la taverne, et même souvent, faisait concurrence à l’église. Il faut dire que sainte Boulasse avait la particularité d’être présente aussi bien dans l’un et dans l’autre des édifices.

Pourtant depuis quelques temps une chapelle ne désemplissait pas. La chapelle attenante à la primatiale. Elle accueillait la dépouille de deux bretons d’exception. Les Ducs d’Ouessant et de Brocéliande, le Grand Duc lui-même, reposait depuis quelques temps dans cet espace réduit, sombre et frais. Un simple rayon de lumière coloré pénétrait par une minuscule rosace qui illuminait la peau diaphane des deux défunts.

L’odeur commençait à exhaler des corps sans que l’encens puissent rien y faire. L’évêque ne pouvait pas décemment augmenter la quantité d’encens brûlé. Il était déjà difficile de respirer dans cet antre qui ressemblait de plus en plus à l’entrée de l’enfer lunaire qu’a une chapelle.
Ca aurait d’ailleurs surement fait beaucoup rire le Grand Duc d’ailleurs.
Soudain presque insensiblement un changement s’était produit. Les corps avaient perdus leur éclat. Quelque chose avait changé. Les âmes avaient quittées la chair.

Il était temps d’organiser le transfert des dépouilles dans leur village natal, mais avant ça il attendait que le primat annonce la cérémonie en primatiale avant le départ pour Kastell paol.
Vadikura a écrit:
Balade de pays en pays, l’angevin flanait!

Découvrant chapelle, avec maintes allées et venues, il se dit que le site devait être touristique et c’est d’un pas sur qu’il s’engagea dans le bâtiment. Ce n’était point la faune habituelle que l’on pouvait rencontrer en cette période estivale, point de flamand reconnaissable au bas et sandalette s’affichant sur des braies coupées, point de hollandais au teint rougeaud et braillant des ja ja a tue tête, point d’orientaux mitraillant….

Vadikura , après avoir accosté pèlerin lui expliquant le pourquoi de cette foule atypique dans ce lieu vanter dans la brochure de son tour operateur, perdit vite son sourire béat d’aoutien.

Se redressant, réajustant sa tenue, il se dirigea vers les corps et s’inclina devant eux. Il connaissait feu le grand duc, connaître grand mot, rencontre souvent acerbe dans des alcôves secrètes mais l’homme n’étant plus, on pouvait lui reconnaître une qualité point d’hypocrisie dans sa relation !

Tournant sèchement les talons, il quitta la chapelle à la recherche d’une tête connue qui lui en dirait un peu plus !
Clodeweck a écrit:
Le primat de Bretagne vint en dernier lieu se recueillir devant les dépouilles embaumées des ducs gisants dans la chapelle.
Amalric avait déjà rejoint l’Eternel Mat hésitait encore entre rejoindre Aristote et revenir sur terre, sa présence sous la halle avait prolongé le temps de réflexion qu’Aristote accordait à tout Homme.
Clodeweck était né Saint Politain et de ces deux hommes, entre autre, il avait le souvenir bien présent d’une jeunesse folle. A chaque fois que l’un de ces êtres qui avaient peuplé les royaumes à une époque disparaissait, on se disait « que-ce-ne-serait-plus-pareil » et pourtant la vie continuait.
Quand on parlait de certains, les jeunes et maintenant les moins jeunes, regardait avec une lueur d’incompréhension dans le regard en se demandant de qui il s’agissait.
L’une des constantes des nos royaume est bien la vitesse à laquelle l’on tombe dans l’oublie.
A chaque fois que quelqu’un vous ayant connu disparaitra, vous mourrez un peu plus.
Nous en sommes tous là, appelés à n’être un jour plus qu’une signature sur quelques textes obsolètes derniers témoins de notre passage dans ces royaumes, derniers témoins de notre vie en cette vallée de larmes.

Il salua les deux hommes.

A bientôt vous rejoindre.

Puis il ordonna à son secrétaire de faire fermer la chapelle.
--Dom_courtin a écrit:
Le secrétaire ferma les grilles de la chapelle et fit apprêter les corps pour le début des obsèques.
Puis il fit poser un placard sur les portes de la Primatiale.


Citation :
Les Obsèques du Grand Duc de Bretagne
Amalric36 de Brocéliande
Seront célébrées en la primatiale de Bretagne
A compter de ce soir.
Eubies a écrit:
Le manteau poussiéreux. Le visage tiré. La barbe sale. Ainsi arriva Eubies devant les grilles closes de la chapelle funéraire. De retour en Bretagne, il s'était coupé du monde et pratiquement retiré dans son village de Tréguier. Malgré son isolement, la nouvelle avait fini par l'atteindre alors qu'il travaillait dans son champs: le Grand Duc était mort.

La bêche qu'il tenait sans ses mains n'avait pas été de trop pour soutenir le choc.

Délaissant sa parcelle, Eubies avait chevauché plusieurs jours durant pour rendre hommage au grand Bamiste.

Il était là à présent, se maudissant de son retard. Sentant le corps tout proche mais invisible derrière la porte de la chapelle.


Amalric... Le siège de Rennes.... La camaraderie de la BAM... Tout revenait à la mémoire du trégorrois. La gorge se serra. Les yeux rougirent.

Misère. Les meilleurs partent toujours les premiers.

Eubies cracha par terre en maudissant encore une fois, puis partit à la recherche d'une coin de table pour épancher sa tristesse dans un flot de chouchbière.
Kilia a écrit:
Juste avant que les portes se ferment, la duchesse avait eu le temps de se recueillir devant les dépouilles. Elle était venue d'Anjou pour l'enterrement du Grand Duc, afin de compatir avec son peuple de sa perte. Même si l'homme n'était pas un ami de l'Anjou, ni un de ses amis le grand homme méritait le respect.
Neapolion a écrit:
Neapolion entra dans la chapelle sans faire de bruit .Il voulait prier une dernière fois , pour ses deux personnes qui avait marquer , le coeur des Bretons .
Quelques souvenirs lui revint , celui d'avoir combattu lors de la dernière guerre au côté d'Almaric , et le souvenir de son ami Mat , qui l'avais aider dans son mandat de maire .
Tout cela appartenait maintenant au passé .
Il devait faire avec , oublié , et vivre avec .
Il ne faut pas baisser les bras et continuer de se battre , pour garder une Bretagne fière , tel qu'on l'aime .
Il pria pour ses deux pertes importante , et laissa partir son émotion .


On ne vous oubliera jamais !!![/rp]
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