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 Le coin des poètes ( Février 1456 )

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Missanges

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Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty
MessageSujet: Le coin des poètes ( Février 1456 )   Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty15/9/2009, 14:55

Ralas a écrit:
Ce coin est pour vous si vous écrivez des poèmes, mais il est aussi pour vous, si vous aimez la poésie des autres.


Citation :

LE PRIX D'UN SOURIRE


- C'est quoi ça ?

- Un sourire

- C'est joli un sourire
Combien ?
J'achète, car ce sourire là
Je crois qu'il m'irait bien…

- Mais ce n'est pas à vendre
- Un sourire c'est gratuit.

- Gratuit ?
C'est quoi gratuit ?

- C'est un sourire
- Que je t'offre aujourd'hui

- Un sourire gratuit !
- Et quel en est le prix ?

- Mais ça n'a pas de prix !

- Si ça n'a pas de prix,
C'est hors de prix alors ?
Alors, un sourire c'est de l'or ?

- Oui ! un sourire
C'est de l'or
Mieux, une mine d'or
Et même plus encore ! …

- Je vois…
Je vais devoir y renoncer.
L'or, moi, tu sais…
Je ne peux disposer
Que de menue monnaie…

- Mais tu n'as rien compris…
- Ce sourire joli,
- Il pourrait être tien,
- Vraiment tien,
Et pour rien ! …
Un sourire, c'est pour rien.

Comment te l'apprendre,
Ce sourire joli
Ce sourire gratuit ?
Peut-être avec les mains
Comme en ces temps anciens
Quand on faisait la ronde...

En ces temps, il est vrai,
Qu'un sourire, jamais,
On ne l'aurait payé…

G.G.

Joachim.du.bellay a écrit:
Je trouve l'idée ingénieuse et très intéressante, cela fera un repère pour les Saint Politains, poètes cachés (allons je suis sur qu'il existe une bonne dose de poètes à leurs heures perdues ^^). Et puis qui sait, peut être qu'un jour la Poésie Politaine sera un jour en vogue ! ^^

Très bonne idée en tous cas, Ralas ^^
Kurios a écrit:
Je manie plus facilement la rethorique du discours épique mais la poésie pourquoi pas du moment qu'elle est e prose. En espérant que l'on découvre de grands talents. Tiens Du Bellay? un nom qui sonnerait bien pour un poète^^
Ralas a écrit:
I
Un petit nouveau...

Citation :


CIRRHOSE

L'homme sent le soleil

Eclaté dans sa tête,

Le décor est le même

Au hasard des comptoirs,

Lui faut à boire, à boire

Encore à boire !

A l'heure de danser

Sur le ventre des bouges,

L'homme voit vert

L'homme voit rouge.

Le soleil éclaté

Fait un trou dans sa tête,

Un trou noir de tranchée

Où beugleraient des reîtres.

C'est l'heure d'inviter

La putain et la mort,

L'une éteindra sa nuit

Et l'autre son aurore.

Le soleil est amer qui brûle ses viscères,

Et sur sa panse énorme

Il COGNE

COGNE,

COGNE !

G.G.

Joeboy65 a écrit:
Joe se dit qu'il fallait quand meme ajouter la première poésie de Kastell Paol bien connue de certains......

[rp]

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre beau pays,
Mais du fond de la nuit,
Capitaine Bam!
D'aussi loin que l'appétit,
Tu descends jusqu'ici,
Pour saouler tous les hommes.

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre voie lactée,
Le lait ça fait gerber,
Capitaine Bam,
Cent mille millions d'tournées,
Pour sauver notre état,
La boulasse on l'aura...

Il y a dans ton superbar,
Et dans tes fûts en chêne,
Une réserve de chouchen,
Il y a aussi,
tu vois,
Ta douce amie liqueur,
Hydromel et ses soeurs,
Qui ne te quittent pas.

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre beau pays,
Mais du fond de la nuit,
Capitaine Bam!
D'aussi loin que l'appétit,
Tu descends jusqu'ici,
Pour saouler tous les hommes.

Capitaine Bam oui cette fois,
Un jour tu saouleras tous ceux,
qu'iront chez toi...

[/rp]
Maewenn a écrit:
Et une voix surgit du fond d'un tonneau de prune...

Papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Ralas a écrit:
Voici une chanson que certains doivent connaître - Notre ami Detarnos la jouait à la bombarde.

[rp]

Adieu cher camarade
________________________________________

Adieu, cher camarade, adieu, faut se quitter,
Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller.
En arrivant à bord, en montant la coupée,
D'vant l'officier de quart il faudra se présenter,
Faudra se présenter !

Coup de sifflet du maître : «Poste d'appareillage !»
Autour du cabestan se range l'équipage
Un jeune quartier-maître, sa garcette à la main,
Aux ordres d'un second maître nous astique les reins,
Nous astique les reins !

Ah ! Qu'elle est triste et dure la vie de matelot :
On mange des gourganes, on ne boit que de l'eau,
On couche sur la dure, sur de vieux lits de camp,
On fait triste figure quand on n'a pas d'argent,
Quand on n'a pas d'argent !

Jours de fête et dimanches, il nous faut travailler
Comme les bêtes de somme qui sont chez nos fermiers.
Un jeune quartier-maître nous dit : «Dépêchez-vous !»
Les forçats de Cayenne sont plus heureux que nous,
Sont plus heureux que nous !

Et vous, jeunes fillettes qui avez des amants,
Bourlinguant tout là-bas, à bord des bâtiments,
Ah ! Soyez-leur fidèles, gardez bien votre cœur,
A ces marins modèles qui ont tant de malheur,
Qui ont tant de malheur !

Et toi, ma pauvre mère, qu'as-tu fait de ton fils ?
Marin, c'est la misère ! Marin, c'est trop souffrir !
J'ai encore un p'tit frère, qui dort dans son berceau
Je t'en supplie, ma mère, n'en fais pas un mat'lot,
N'en fais pas un mat'lot !

Et si je me marie et que j'ai des enfants,
Je leur casserai un membre avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible pour leur gagner du pain
Le restant de ma vie, pour qu'ils ne soient pas marins,
Pour qu'ils ne soient pas marins.

[/rp]
Joeboy65 a écrit:
Joe se dit qu'il pouvait y aller de sa poésie également.

[rp]Envie.

    J'avais juste envie de te dire des mots d'amour.
    Autre que ceux de tous les jours.

    J'avais juste envie de te trouver belle.
    Et d'être celle dont l'ombre scintille dans mes prunelles.

    J'avais juste envie de te câliner au creux de mes bras.
    De te susurrer que tu es ma beauté ici bas.

    J'avais juste envie de te prouver chaque jour.
    La puissance et la passion qu'est mon amour.

    J'avais juste envie de voir briller au fond de tes yeux.
    Un paradis, un immense coin de ciel bleu.

    J'avais juste envie que nos deux corps ne fassent qu'un.
    Et d'être envahi par un plaisir sans fin.

    J'avais juste envie de me blottir auprès de toi.
    Pour me laisser bercer par ta douce voix.

    J'avais juste envie de te caresser jusqu'à la folie.
    Pour que l'on brûle de désir comme le soleil luit.

    J'avais juste envie de te dire je t'aime.........
[/rp]
Blotus1er a écrit:
Bon allez c'est parti,


Blotus, ce matin
allait de bon train
à travers le village endormi
pas tant de pruna vampi

Fit un leger crochet
et stopa net devant le clocher
Fois de Blotus, Un jour il s'y rendrait
mais de stefanouch cela dépendait

Il s'imaginait seul la haut,
à scruter l'horyzon
St pol etait si beau
même en cette saison

Retour à la réalité,
hein quoi des elections!
Cuire des petits poissons!
ou voter Grand duché!

Et puis Quoi qu'il en soit
St pol serait encore là demain
Même si cela change de mains
Je rentre, il commence à faire froid!
pnj a écrit:
Tikus en taverne, fut inspiré en son coeur.
Alors il sortit une plume, un encrier, une feuille, et débuta son oeuvre.


[rp]Ciel du matin,
Aujourd'hui le vent porte mes mots vers toi.
Pour ta main,
Je me ferais des aîles pour voler jusqu'à toi.


----------------------------------------------------------------

Aujourd'hui est un jour nouveau,
Car ce soir toi seule m'inspire ces mots.

Ton regard,
m'ensorcèle
Ton art,
te rend si belle.
Tes lèvres,
me font manquer d'air.
Ta peau,
m'ennivre de ton parfum.

Ciel du soir,
Je ne me veux pas théâtral.
J'irai te voir,
Je ne te porterai aucun mal.

En cette nuit et cettre heure,
je respire le bonheur.
En effet ta présence,
m'attire avec tant d'aisance.

Demain est un autre jour,
mais soit sûre qu'il ne te dévouera pas moins d'amour.


- écrit par @ Sire Tikus
[/rp]
Magentos a écrit:
En attente des élections prochaine de Saint Pol de Léon

un poème de circonstance

[rp]Le Poélitique

Allons enfant de la patrie
Le jour de gloire est arrivé
Prononce le chef du parti
A ses militants rassemblés

Votez pour moi brave citoyen
Mettez vos voix dans cette urne
Je vous promets tous les moyens
Qui vous apporteront la fortune

J’annonce la fin du chômage
Par des mesures drastique
Du travail pour tous les ages
Et la relance économique

Et votre santé vous y pensez ?
Autant mourir en pleine forme
Pour cela je vous dis « votez ! »
Et les dispensaires seront énormes

J’arrive à la fin de mon discours
Et l’opposition vous me dites
Que le budget est trop court
Grâce au Duché j’en suis quitte.

Le Poélitique


Si la république est une catin
Je veux bien la prostituer
Si j’ai du sang sur les mains
Autant que ce soit pour des idées[/rp]
Ralas a écrit:
Ralas était ravie de voir qu'on venait ici, pour lire ou pour écrire.

[rp]
UN COPAIN

Un copain ça vous donne la main, ça la tend sans effort.
Et dans la solitude ça vous plante un décor,
A vous faire oublier l'bourdon
Dans un verre de rosé, au cœur d'un cabanon.
Ça vous dit de ces choses impossible à traduire.
Mais c'est fait sans chiqué et ça vous fait sourire.
Ça vous dit : "T'es pas chouette !
T'as r'gardé ta tête ?
C'est ce soir qu'on t'enterre ?
Si tu veux j'peux faire la quête ? "
Mais ça sait aussi dire : "Vrai p'tite c'est sérieux ? "
Vous embrassant le front, vous essuyant les yeux.
Puis d'un air goguenard : "Tu sais c'est pas malin,
Si lui il est parti, moi j'suis là, tu l'sais bien.
Et puis zut ! Après tout t'es vraiment pas marrante !
Viens, on va faire un tour, car à moi ça me chante".
Ça vous secoue beaucoup la tête et les épaules.
Un cœur sur un tremplin qui joue son meilleur rôle.
Ça s'en va, ça revient, un jour à bout de souffle,
Ça ose devant vous, enfiler ses pantoufles ! …

G.G.

[/rp]
Joachim.du.bellay a écrit:
Poèsie incompréhensible d'un poète torturé par une poésie qui naissait autrefois de l'Amour de sa Mnémé ...

[rp]Mes si jeunes amis, je vous écrit ici
Seulement à cause de la faol Polymnie,
Elle est là, invisible, et sans cesse, elle habite
Mon Âme ... puis sans dire mot, elle me quitte.

Elle laisse sa place à La "douce" rieuse ... Euterpe,
Mais elle est Écume et moi, je ne suis que herpes,
Elle me prend, rit de moi, puis me rejette à
Celle qui dansait autrefois autour de moi ...

Tserpichore ... Mais mon enfer n'est pas fini ...
Clio comme Erato, Thalie comme Uranie
Calliope et Mèlpomène', me disent inconnu .

Voici ma vie ... Mes Muses, aujourd'hui, me fuient
Mes seules amies, au loin, se sont enfuies ...
Mnémosyme, mon amour, dis moi "Où es tu ?"[/rp]

[hrp : les tricheries du poètes sont notés avec le petit " ' "^^]
pnj a écrit:
Poême peut-être encore en construction
[rp]Je pars vers de nouveaux environs.
Dites à mes amis que je m'en vais.
A chacun des pas que je fais,
Je m'en vais gravir des monts.

Ecoutez mes amis, j'ai tant à vous raconter.
Je ne peux m'empêcher de sourire.
Aujourd'hui le vagabond s'est arrêté,
Et je sais que nous partagerons encore des rires.

Vous ne pourrez que sourire de mes histoires,
Ca me réchauffe le coeur.
Je vous dis mes moeurs,
Je vous expose mon art.

Je suis de bohême,
mais nous sommes tous frères et soeurs
Une femme a gagné mon coeur,
Elle m'inspire mes poêmes.

Et si je ne puis dire le nom de celle que j'aime,
Je sais qu'elle se reconnaitra d'elle-même.


- écrit par @ Sieur Tikus
[/rp]
Joeboy65 a écrit:
Joe sortait de taverne. Il errait sans but, fixant le ciel étoilé quand les mots lui vinrent.
Il saisit sa plume et un parchemin.


[rp]Au matin, perle la rosée.
Au matin, resplendissante est ma beauté.

En chemin, volent mes pensées.
En chemin, ton coeur j'ai croisé.

Sur la route, filent les années.
Sur la route, je me suis arrêté.

Pour attendre celle qui me comblerait.
Pour attendre celle que j'aimerais.

Et soudain, un ange est apparu.
Et soudain, mon coeur t'as reconnue.

Ici bas, à la clarté du jour,
C'était toi, enfin, mon amour.[/rp]
Feyrak a écrit:

Ferak, ne se prétendant nullement poète, déposa cependant un de ses textes.



Citation :

Pour vous souvenirs égarés et rêves éphémères,
Derrière ma fenêtre, tel un peintre solitaire
Je peins un tableau merveilleux et lumineux
Qui cèlera la souvenance des jours heureux

J’y mettrais en souvenir, ces étoiles lumineuses
Que j’ai fait briller dans ses yeux au temps souverain
Où l’Amour régnait avec toujours et avec divin
Ce temps où Lui et Moi étions parfaite osmose

J’avais enfoui, là, tout au fond de moi,
Les Je t’Aime d’un troubadour heureux et fier.
La Dame Blanche les a volé pour en faire
Des dentelles qu’elle a posées en nuages de soie

Ballottés de dérive en dérive
Ils ont atteint le rivage d’un monde
Qui a oublié ce qu’aimer veut dire
Ils sont devenus songes séraphiques

Monde oublieux, être Amoureux c'est

Aimer à perdre la raison
Jusqu’à oublier son nom

Aimer de toute son âme
Sans rien garder en otage

Aimer plus que sa vie
Au delà de toutes nos envies

Aimer jusqu’à ne plus savoir qui être
Pouvoir se perdre dans le regard de l'autre

Pour enfin devenir NOUS


pnj a écrit:
Sylu, passant par là déposa ses petites rimes malhabiles.

[rp]Le Messager

Un froissement d'ailes dans le firmament
Je lève mon regard dans le jour finissant

Plumes délicates gardiennes de nos secrets
Le messager de l'Amour se pose ...essouflé

Sur mon épaule qui l'accueille ....nullement apeuré
Il me susurre tes mots tellement aimés

Son bec pose tes baisers sur ma bouche
De ses ailes tendres étendues ....tes caresses

Je lui murmure à mon tour des douceurs
Et je frôle son plumage d'un doigt rêveur

Dans la nuit tombante je te l'envoie
Confident heureux de tous nos émois

Mes yeux le suivent d'un regard ému et tendre
Espérant qu'il emporte tout ce que tu veux entendre[/rp]
Cleo37 a écrit:
Cleo vient déposé le poème que son amie lui avait fait, n'étant pas elle même poète mais ayant envie de dire au monde entier tous les sentiments qu’elle ressentait.


Citation :
Telles les premières lueurs du soleil
Ta douceur me sort de mon sommeil
L'exquise vision de ton visage
M'entraîne dans un tendre voyage

La première étreinte langoureuse
Au contact de ta peau soyeuse
Tel la promenade du bienheureux
Transporte tout mon corps dans les cieux

L'envoûtante vision de ton regard
Dissipe dans mes yeux le brouillard
L'esquisse de ton sourire enchanté
Apparaît tel un voile rose nacré

Le doux son de ton rire exalté
Excite l'envie de t'embrasser
Le plissement de tes yeux souriants
Evoque l'immense tendresse d'un instant

Chaque retrouvaille déchaîne mon émoi
Chaque enlacement m'attire vers toi
Chaque bisou stimule mon amour
Chaque regard fait fondre mon coeur
Joeboy65 a écrit:
Joe avait erré dans les rues sombres de Kastell, au hasard, ses pas le guidant dans les méandres des rues politaines.
Il observait le ciel et ses étoiles scintillantes sans les voir.
S'asseyant, il prit une plume et un parchemin puis, éclairé par la lune ronde, il griffonna quelques vers.


[rp]Il est un endroit où j'aime m'abandonner,
Il est un endroit qui me ravit à jamais.

Il est des bras qui sont toujours présents,
Il est des bras qui vous poussent en avant.

Il est un regard qui vous entraine dans les abysses,
Il est un regard qui, dans votre corps, s'immisce.

Il est un coeur qui vibre pour l'autre à tout jamais,
Il est un coeur dont la brulure est un bienfait.

Il est une femme qui a, soudain, apparue,
Il est une femme qui, en vous, a cru.

Elle est l'amour tout simplement.
Elle est l'amour immensément.[/rp]
Cleo37 a écrit:
Ne trouvant le sommeil, Cleo sortit un parchemin de sa besace et prenant une plume se mit a griffonner.

[rp]Je suis vraiment amoureuse
D’un homme qui me rend heureuse
Je l’aime de tout mon cœur
Car c’est l’être le meilleur
Un homme qui me comprend
Un être charmant
Je lui dédie ce poème
Pour lui montrer que je l’aime
Que je suis bien avec lui
Et je vis ma vie
Un être rare et cher
Quelqu’un d’extraordinaire
Je souhaite être la femme
Qui ranimera la flamme
De son cœur si pur
Que notre histoire dure[/rp]

Satisfaite, elle rangea ses petites affaires et retourna au lit rever de lui.
Ralas a écrit:
[rp]
AMOUR

AMOUR,
Viens te frôler, te coller à mes lèvres,
Viens noyer tes cheveux au fleuve de mes veines.
Viens réchauffer mes doigts, et réanimes-les,
Dessine sur moi,
Des monts et des vallées.

Viens,
Viens me délivrer de mon fourreau d'acier,
De sa prison glacée.

Viens crier, viens chanter, balbutier mon nom,
Sois l'ange au doux sourire,
Qui devient démon...

Sois l'ancre prisonnière au port de mes yeux,
Inonde-les, AMOUR, d'océans fous et bleus.
Sois l'homme pénitent qui offre ses entrailles,
Au temple souterrain d'une onde de corail.
Deviens lave qui coule, pénètre mes artères,
Et ta faim assouvie, abolis tes frontières.
Sois l'esclave affranchi sur le trône d'un roi.

Amour,
Enfante-moi,
AMOUR,
Enchaîne-moi,
Que je vive par TOI, pour TOI, et de TOI…

G.G.
[/rp]
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Missanges

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Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty
MessageSujet: Re: Le coin des poètes ( Février 1456 )   Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty15/9/2009, 15:04

Cleo37 a écrit:
[rp]Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré.
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon coeur à double tour.

Tout deviens beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré.

La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin nous appartient
A nous seul de savoir prendre le même chemin.
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.[/rp]
pnj a écrit:
[rp]Un poême pour ma belle, écrit la veille.

Durant des jours et des heures,
J'ai laissé passer mon humeur.
Le partage est important,
Je dois vous dire que rien n'est comme avant.
Il y a cette femme dont je vous ai parlé,
Je dois vous dire que j'en suis aujourd'hui aimé.
Enfin aujourd'hui je connais le bonheur.
A ses côtés je laisse passer les heures.
Et si elle me rend le plus heureux des hommes,
La seule chose que je souhaite lui apporter est : tout comme.
La distance et la guerre peuvent nous séparer,
Mais c'est par l'amour que nous irons nous retrouver.

Tout ça pour lui dire que je l'aime.


- écrit par @ Sire Tikus
[/rp]
Joachim.du.bellay a écrit:
Joachim arriva et posta simplement deux poèmes qui n'étaient pas de lui, qu'il avait entendu un jour en taverne et qu'il avait noté sans jamais en comprendre le sens, peut-être jusqu'à aujourd'hui...

[rp] Mon cœur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux
Et planait librement à l'entour des cordages ;
Le navire roulait sous un ciel sans nuages,
Comme un ange enivré d'un soleil radieux.

Quelle est cette île triste et noire ? - C'est Cythère,
Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons,
Eldorado banal de tous les vieux garçons.
Regardez, après tout, c'est une pauvre terre.

- Île des doux secrets et des fêtes du cœur !
De l'antique Vénus le superbe fantôme
Au-dessus de tes mers plane comme un arôme,
Et charge les esprits d'amour et de langueur.

Belle île aux myrtes verts, pleine de fleurs écloses,
Vénérée à jamais par toute nation,
Où les soupirs des cœurs en adoration
Roulent comme l'encens sur un jardin de roses

Ou le roucoulement éternel d'un ramier !
- Cythère n'était plus qu'un terrain des plus maigres,
Un désert rocailleux troublé par des cris aigres.
J'entrevoyais pourtant un objet singulier !

Ce n'était pas un temple aux ombres bocagères,
Où la jeune prêtresse, amoureuse des fleurs,
Allait, le corps brûlé de secrètes chaleurs,
Entre-bâillant sa robe aux brises passagères ;

Mais voilà qu'en rasant la côte d'assez près
Pour troubler les oiseaux avec nos voiles blanches,
Nous vîmes que c'était un gibet à trois branches,
Du ciel se détachant en noir, comme un cyprès.

De féroces oiseaux perchés sur leur pâture
Détruisaient avec rage un pendu déjà mûr,
Chacun plantant, comme un outil, son bec impur
Dans tous les coins saignants de cette pourriture ;

Les yeux étaient deux trous, et du ventre effondré
Les intestins pesants lui coulaient sur les cuisses,
Et ses bourreaux, gorgés de hideuses délices,
L'avaient à coups de bec absolument châtré.

Sous les pieds, un troupeau de jaloux quadrupèdes,
Le museau relevé, tournoyait et rôdait ;
Une plus grande bête au milieu s'agitait
Comme un exécuteur entouré de ses aides.

Habitant de Cythère, enfant d'un ciel si beau,
Silencieusement tu souffrais ces insultes
En expiation de tes infâmes cultes
Et des péchés qui t'ont interdit le tombeau.

Ridicule pendu, tes douleurs sont les miennes !
Je sentis, à l'aspect de tes membres flottants,
Comme un vomissement, remonter vers mes dents
Le long fleuve de fiel des douleurs anciennes ;

Devant toi, pauvre diable au souvenir si cher,
J'ai senti tous les becs et toutes les mâchoires
Des corbeaux lancinants et des panthères noires
Qui jadis aimaient tant à triturer ma chair.

- Le ciel était charmant, la mer était unie ;
Pour moi tout était noir et sanglant désormais,
Hélas ! Et j'avais, comme en un suaire épais,
Le cœur enseveli dans cette allégorie.

Dans ton île, ô Vénus ! Je n'ai trouvé debout
Qu'un gibet symbolique où pendait mon image...
- Ah ! Seigneur ! Donnez-moi la force et le courage
De contempler mon cœur et mon corps sans dégoût !
[/rp]

Non, finalement il ne laisserait qu'un seul poème... l'autre est bien trop "violent".
Feyrak a écrit:

Elle déposa son parchemin et s'en fut comme elle était venue.



Citation :


Les ailes enveloppées de douceur,
Ce chant né du divin enchanteur
Me porte loin d’ici, aux portes du Céleste Séjour
Mes larmes d’allégresse l’enluminent de couleurs

Couleurs d’un été qui s’achève en soupirs
Couleurs de l’automne qui flamboient
Couleurs drapant les ailes d’une autre vie
Couleurs d’un ciel paré de blanc mêlé de saphir

Couleurs du renouveau de la vie
Couleurs d’un espoir qui revit
Couleurs de la mer dans ces yeux rêveurs
Couleurs d’un hymne empli de bonheur

Mes rêves retrouvés s’élèvent et se fondent
Dans le chant de ce cygne fantasmagorique,
Se meurent sur cette vague sublime et envoûtante
Et renaissent dans un tourbillon d’espoirs féeriques



Ralas a écrit:
[rp]
LE SALON DE CES DAMES

BONJOUR ! Le bonjour est sucré,
L'accroche-cœur laqué,
La fossette appliquée.
Et sur le canapé,
Le parfum rivalise avec le couturier.
Tandis que chien et chat
Comme chien de faïence
S'observent, comme le font
Maîtresse de maison,
Et maîtresse tout court.
Ces dames se haïssent avec des mots charmants.
- "C'est Amour, vraiment exquis,
Quel talent vous avez, chère Amie ! "
Elles pensent tout bas et se disent pour elles :
- "Si elle a du talent, c'est à la jarretelle qu'elle le doit !
Que peut-il lui trouver ? "
Un nuage de lait,
Un zeste de citron, le thé à volonté,
Et le sucre à souhait, et candi, s'il vous plait !
Le petit doigt levé est toujours de rigueur !
Le salon où l'on cause des ruches de la vie,
En douceur… Mesdames souriez !

LE POISON EST SERVI ! …

G.G.
[/rp]
Feyrak a écrit:

Je souris volontiers ma dame et je ris même, chapeau bas


Le coin des poètes ( Février 1456 ) 090321073553671015
Ralas a écrit:
Merci Fey !!!

Voyant que les poètes ou les amateurs de poésie se font tirer l'oreille pour venir jusqu'ici, me revoilà encore !!

[rp]
QUAND VOUS ME DISIEZ "VOUS"

Quand vous me disiez 'VOUS", vous m'offriez des roses
Et, m'emmeniez flâner au bord d'un étang bleu…
Quand vous me disiez "VOUS", vous me parliez en prose
Fleurant bon le parfum chéri de nos aïeux.

Quand vous me disiez "VOUS", vous imploriez les Dieux,
De suspendre le temps, pour mieux m'aimer encor.
Heureux, vous m'invitiez dans votre île aux trésors,
Et vos doigts s'embrasaient dans l'or de mes cheveux…

Quand vous me disiez "VOUS" vous allumiez pour moi
Comme un vol incendiaire, un grand brasier de joies…
Vous étiez mon enfant, mon ami, mon Amour,
Quand vous me disiez "VOUS", vous me disiez "TOUJOURS".

Quand vous me disiez "VOUS", j'oubliais mon miroir,
Je me savais jolie en celui de vos yeux.
Quand vous me disiez "VOUS", en cachette le soir,
Vous dessiniez l'étoile attentive à mes vœux…

Quand vous me disiez "VOUS", vous deveniez câlin,
Et vous preniez congé en me baisant la main.
Vous réchauffiez d'un châle mes épaules nues,
Mais vous ne disiez, rien, tant vous étiez ému.

Quand vous me disiez "VOUS" – car vous me disiez "VOUS"
Il y a bien longtemps, vous en souvenez-vous ?...
Le jour de nos adieux, lorsque tu me dis "TU",
Le charme était rompu, j'étais une INCONNUE.
[/rp]
Joachim.du.bellay a écrit:
Le poète ne déclamait plus que des chants mornes et tristes qui n'étaient point de lui mais qui le rassuraient ...

[rp]Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
L'Espoir, dont l'éperon attisait ton ardeur,
Ne veut plus t'enfourcher! Couche-toi sans pudeur,
Vieux cheval dont le pied à chaque obstacle bute.

Résigne-toi, mon coeur; dors ton sommeil de brute.

Esprit vaincu, fourbu! Pour toi, vieux maraudeur,
L'amour n'a plus de goût, non plus que la dispute;
Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte!
Plaisirs, ne tentez plus un coeur sombre et boudeur!

Le Printemps adorable a perdu son odeur!

Et le Temps m'engloutit minute par minute,
Comme la neige immense un corps pris de roideur;
Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur,
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute?[/rp]
Ralas a écrit:
[rp]
RENAISSANCE

Mon esprit libre, mon cœur joyeux,

Des étincelles dans les yeux.

Ma main, dans une autre main,

Je sais de quoi sera fait demain.

Demain sera joyeux, plein d'entrain.

Mon avenir est serein…

Ralas

[/rp]
pnj a écrit:
[rp]Un soir, une fête.
Des amis, un coeur honnête.

Une flamme, un discours.
Une bague, une promesse d'amour.

Un logis, un foyer.
Une promesse d'éternité.

Un voyage, un nom.
Une âme, une conception.

Pas une cage, mais un mariage.
Voilà ce à quoi mon coeur s'engage.

Prépare-toi pour un avenir radieux,
Un avenir où j'irai jusque te faire découvrir les cieux.

Pour toi Ralas,
Celle dont jamais je ne me lasse.

Je t'aime, puisse notre amour durer,
Car depuis cette nuit d'anniversaire,
Je me donne à toi pour l'éternité.
Aujourd'hui je ne peux plus me taire.

Que le monde entier m'écoute,
car j'ai trouvé ma route.


- Sire Tikus
[/rp]
Mat a écrit:
La Marée Basse, lieu haut en couleur,
Je m'y prélasse, attendant la douceur.
Au fil des heures, je m'agace,
Et voilà mon cœur, qui se tracasse.
Peterpan31 a écrit:
[rp]

Kastell Paol je n'ai qu'une parole
Je revenu en ton sein

Kastell Paol si tu es folle
Ta folie me fait du bien

Kastell Paol dans ton école
Des fantômes errent sans fin

Kastell Paol tu trouves cela drôle
Mes vers qui ne valent rien

Kastell Paol le vent d'Eole
Me mènera toujours sur ton chemin
[/rp]
Ralas a écrit:
[rp]De quoi sera fait demain ?
Mon avenir n'est plus serein
Puisque j'ai refusé cette main...
[/rp]
Lovepizza a écrit:
Avant d'atteindre St-Pol, je suis arrivé à Brest, la traversée avait été longue, le temps désastreux... Ma mémoire défaillante refusait obstinément de se rendre à mes souvenirs. J'étais épuisé, il était tard mais malgré cela, j'eus la force de me traîner à la taverne afin de m'y sustenter. Ce que je fis.
Un femme de belle allure, pourtant, appuyée au comptoir, me regarda d'un air qui en disait long, d'interminables soupirs empreints de douleurs s'échappaient de son visage marqué, et pourtant si jeune. Je compris aussitôt qu'elle était là..."pour affaire". Elle s'approcha de moi et d'un ton morne, me murmura que sa chambre était au premier, que si je voulais la rejoindre, elle se vendrait à moi.
J'étais épuisé, je ne demandais qu'à me coucher mais cette femme me fendit le cœur comprenez-vous ? Et malgré toutes mes douleurs, je me dis que celles de son cœur étaient bien pires...Aussi je la rejoignis dans sa chambre mais, aussi surprise fût-elle, je préférais parler avec elle, la discussion dura quelques heures et au moment où je sorti mon argent pour lui dire qu'elle n'avait pas perdu son temps, elle me demanda de le ranger, se mit à pleurer et me remercia.

Alors que je quittais la chambre, la paroles d'une chanson me vinrent à l'esprit :
"...Tu me rappelles mes amants perdus dans la tempête
Avec le coeur-naufrage au bout des bars de nuit..."


Ainsi écrivait le poète maudit, ainsi écrivais-je :

La fille du port :


J'ai dansé des heures effacées
Tournant en rond de tous côtés
D'une cale à flot sur la jetée
Piétinant l'âme en ces journées

J'ai virevolté d'amants, d'amer
Valses qu'on fond dans un orage
S'insinuant dans les naufrages
De mère nature, moi fille de l'ère

J'ai promené vos mains croisées
Entre des doigts souvent chargés
De ce silence en sol miné
Par des notes au vent élimé

J'ai en fait rouler, déhancher
Oui, des hanches usées de frotter
Sur mes doux, capiteux pêchés
Où le fruit s'est vu défloré

Brûlant les âmes écorchées
De ceux qui voulaient me toucher
J'ai fait mourir des feux, des fées
Dans vos orgasmes inavoués

Je suis la fille des porcs, couchée
Dans l'eau de mer de vos pensées
Celle qui jamais n'a goûté
Qu'à l'âpreté des eaux usées
Folie22 a écrit:
Fuit, fuit ma jolie brune au rire qui chante...
ton coeur est si lourd, ta peine si dense
que peu importe combien rapide sera ta déscente
ce que tu fuis te rattrapera plus vite que tu le penses...
Ralas a écrit:
[rp]
MAMAN POMME

Un abre m'a dit
Qu'IL était LA VIE !
Je me suis plue à LE croire...
Alors, il m'a donné le FRUIT
Qu'IL avait Choyé pour l'ENFANT
En faisant POMME
Sa maman.


[/rp]
Ralas a écrit:
[rp]
L'ORDINATEUR

J'ai des touches à ravir,
Je me ravis de toi…
J'ai des mots plein la tête,
Tu es mon cerveau droit.
J'ai un écran super :
Ton grand panorama.
Pour quand je veux te plaire
J'ai un code pour toi…
J'ai du tempérament,
Du moins autant que toi ! …
Ton souci de mieux faire
C'est mon nec plus ultra.
J'ai aussi la souris,
Qui va là où tu sais,
Quand tu veux mettre un point
Sur un point oublié.
Je suis organisé,
Méthodique et studieux.
L'homme qui m'a conçu
Je le domine un peu,
Quand je mets en prison
Sa mémoire de poisson.
Et pour toi Femme-Reine,
Je remplis ma mission.
Quand tu écris AMOUR
Ne vois-tu pas rougir,
Le pauvre troubadour
Qu'à pas su te le dire,
Avec autant de zèle
Qu'il en avait avant ? !
Avant que je n'existe,
Il te baisait la main.
Ta main, le lui ai prise
Ne la lui rendrai pas.
Tant pis pour ses chemises…
Tu es ma puce à moi…
J'ai tant fait, et si bien
Que tu les resteras…
Lovepizza a écrit:
Je ne pense qu'en mots
Ils écrivent l'envie
En douceur et au chaud
Ils imprègnent ma vie
Ils se fondent à mes yeux
Ils se meuvent en feu
Dévorante passion
Colorant mes saisons
Ils se jouent de l'ennui
Quand il pleut sur ma vie
Ils répondent présent
Au plus petit accent
Ils se teintent de joie
Quand mon coeur est chez moi
Et se brouillent de larmes
Quand mon coeur se désarme
Ils sévissent en regard
D'un frisson de ma part
Ils ont peur que parfois
Je les laisse à l'écart
Je les jette en retard
Dans la gueule des anges
Je les reçois bâtards
Pour en faire la fange
Je les bois, ces maudits
Les recrache en en colère
je les place assouvis
Les recouvre de terre
Je les pleure parmi
Les plus beaux insoumis
Et les brûle parfois
Pour sortir de chez moi
Folie22 a écrit:
Tu arrives comme ça sans prévenir
et m'inonde de mille éclat de rire...
Les cheveux en batailles et les yeux qui brillent
trop tard, je suis sous le charme, même ta voix scintille...

Moi qui croyait avoir mis des barrières
tout autour de mon coeur le rendant de pierre.
Je me retrouve ensorcelée,enivrée
par ton odeur ta voix ta beauté...
Lovepizza a écrit:
"...Si je les croisais un jours je leur dirais se s'aimer plus encore..."[LP]

Ils sont rythmés, ces beaux draps blancs
Balancés au son des amants
Mêlant leur vie au cœur à corps
Tout ça sans le moindre remords
Ils sont tous seuls, vivants et beaux
Ils sont magiques, tel un flambeau
La nuit recueille en son sillage
Les rêves oubliés au passage
fermant les yeux pour leur laisser
Le temps qu'il faut pour eux, s'aimer
Auria a écrit:
Auria avait laissé un texte au coin des poètes ...point de poésie là mais une pensée profonde.

Un jour, dans un grand chaudron, une sorcière a jeté amour, chagrin, joie , larmes et pétales blonds.
De ce mélange improbable est sorti une Rose simple, mélange d'exhubérance et de spontanéïté.
Son plus gros défaut ...rêver ..rêver tout le temps le jour et la nuit, mais elle n'est pas naïve.
Elle aime, elle déteste mais ne hait jamais ....trop difficile la haine ...trop définitive et inutile.
Elle aime oui ...passionnément .....infiniment...mais cet amour ravageur fait peur à l'Autre.
L'Autre ....Lui ....son Epine ...la seule que la Rose aime aussi intensément ...dont elle ne peut se passer.
Et pourtant l'Epine l'a abandonné. Elle a laissé la Rose seule sur sa tige sans défense aucune face aux tempêtes.
La Rose courbe la tête en attendant que l'orage passe ..que le soleil réaparaisse enfin et ramène son Epine.
Oh ! elle y croit encore la Rose ...elle y a déjà cru plusieurs fois ...s'est épanouie et a refermé ses pétales.
Et l'Epine a griffé à chaque fois son coeur de Rose si fragile ..elle a cru plusieurs fois ne pas relever la tête.
Mais cet espoir qui est là ...ancré profondément dans le coeur de la Rose ...il n'en bougera pas.
Elle vit pour ça la Rose ...accrochant sans cesse ses pétales autour de sa corolle ...ne voulant pas faner.
Elle lève la tête dans le soleil chaque matin ...s'épanouit ...et referme sa corolle le soir au reflet de la lune.
L'Epine n'avait pas cru que la Rose l'attendrait aussi longtemps et qu'elle l'aimerait jusqu'à la fin.
Et pourtant, dès le début la Rose lui a susurré que c'était lui son Epine ...la seule dont elle voulait.
Mais l'Epine a avoué à la Rose qu'elle n'aimait qu'elle ...et pourtant...elle n'est plus là sur sa tige.
Et là ...en ce jour ensoleillé ...la Rose lève sa corolle épanouie vers l'espoir en entendant deux mots que murmure l'Epine .

"Je reviens"
Lovepizza a écrit:
Je me demande parfois qui est au dessus...lui ?

Le noir est ma fragrance
Car l'ombre est mon parfum
Mes mains sont la violence
Et mon sang est d'alun

La peur est mon venin
En mes yeux, l'arrogance
Mon esprit, la brillance
Aux reflets diluviens

Mon sourire, le vent
Une lame effilée
Mes idées, des serpents
Aux écailles dorées

Mes pulsions, le napalm
Brodées en oriflamme
Qui serpentent et s'enflamment
Quand s'approche ton âme

Ma colère, une joie
Un bien sanglant gala
Mes désirs, une langue
Qui t'attirent et te sangle

Mes deuils sont la démence
De linceuls orgueilleux
Grinçant d'indépendance
Aux esprits délicieux

Mon sang est ma raison
Rouge et chaude, inconnue
Ma voix est l'infrason
Qui s'immisce, invaincue

Je suis celui qui blesse
Qui détruit et qui meurt
Qui débite en la messe
Les chimères du heurt

A genoux, hérétiques !
Goûtez l'heure fatidique
Des croyances éthyliques
D'un bon dieu satanique...



[/rp]
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MessageSujet: Re: Le coin des poètes ( Février 1456 )   Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty15/9/2009, 15:09

Eraste a écrit:
Il était venu là aussi, le jeune commandant de la garde ! Et cela était bien compréhensible, car s'il ne savait composer les poèmes, il les goûtait avec plaisir... et comprenant que ce lieu avait été initié par son hôtesse, il décida de lui laisser trace de son passage.
Aussi, comme il n'avait jamais manqué d'artistes en la Cité d'Eleusis, il décida de déposer ici le papyrus d'un des compagnons fondateurs.


Le coin des poètes ( Février 1456 ) Pome2frei
Ralas a écrit:
Ralas toujours très amoureuse de poésie déposa ceci :

[rp]
Ecris-moi un poème

Ecris-moi un poème,

Avec des mots nouveaux.

Rédige l'assonance,

En symphonies d'émaux.

Trouve pour l'envolée une aile à ton pinceau.

Et danse-moi le tout,

Comme la perle d'eau

Qui te crie sa lumière en mille et un grelots.

[/rp]
Eraste a écrit:
Revenant au lieu de poésie de son hôtesse, Eraste sourit à l'invitation. Ne sachant trop écrire que des rapports, il demanda à la Prêtresse d'Eleusis l'autorisation de copier un poème collectif des premiers Compagnons d'Eleusis, et déposa discrètement sa copie, espérant que cela plairait...

Le coin des poètes ( Février 1456 ) Waitinge
Lovepizza a écrit:
Encore un souvenir de la belle oubliée,
J'ai du écrire ces vers au creux de mon aimée,
Retrouvé enroulé au fond de ma besace,
Je veux te retrouver avant que le temps passe...


De ton rire à tes larmes, à ta douceur fragile
Le présent est passé dans d'intimes douleurs
Ou dans de doux trésors teintés de tes couleurs
Des révolutions bleues, frissons indélébiles

J'aime à sentir la voie qui m'implique à ce jour
Dans le dessein subtil d'une vie jusqu'alors
Inconnue de mon cœur et découvrant toujours
Les sublimes surprises sans aucun réassort

Dévoilés sont tes yeux aux couleurs de mon spectre
Qui transmettent les ondes en parcourant mon être
Une couleur, un rêve, un rayon de saison
La vague rémanente, délirante émission

Je n'ai dieu qu'irraison quand j'appelle ton nom
Si je sais où je vais, il me prend l'illusion
D'imaginer le son d'un mot doux dans le vent
Que je suis, que je suis et partout l'entendant

Je suis sensible à toi, tes vibrations intenses
Cette aura spontanée, l'émotive fréquence
Irradiantes missives, percutant mes soleils
En les faisant vibrer, ces éclatants réveils

Ainsi je veux te vivre, ne jamais m'arrêter
Ainsi je te désire sans jamais me lasser
Ainsi je resterai, à jamais inchangé
Dans mon corps, dans mon coeur, dans nos tendres journées
Ralas a écrit:
Ralas ne savait pas que l'été faisait battre le coeur...
Poetemaudit a écrit:
Poetemaudit appuyer contre un arbre écris ça vie

Destinée

Moi le vagabond j’erre dans la vie
Comme un fléau qu’on fuie
Cherchant une âme pure
Pour combler mes chagrins
Moi qui aie le cœur farouche
Tristesses et désenchantements
Mon éloigné de mon destin
Seul une courtisane pourra un jour remplir ma bravoure
D’allégresse et de chimères
Avec elle voulant subsister dans ce monde barbare
Pour acquitter mon cœur et fonder une descendance





une larme coule le long de ça joue ça vie le remplie de tristesse
Lovepizza a écrit:
Ce soir il se cherche...Il essaie de se rappeler encore et encore où sont passées ses années, dans quels recoins de ses...Mémoires aggravées...

Souvenirs oubliés, irisés, faux soyez...
Creusez donc votre trou, déchantez, décharnés
Rappelez ma mémoire aux envies imbibées
D'inconsistance trouble, d'un sourire noyé

A la pâleur du soir, nettoyez et jetez
L'aromatique amer que ma bouche a saigné
Lié à la civière, me voici amputé
D'un cruel univers aux tourments névrosés

Dénoncez la psychose en mes nuits affolées
Qui dansent avec la mort sur des lunes marbrées
Qui recueillent en leur mains mes plafonds affaissés
Par le poids du dédain sur des reins amochés

Qui soulèvent l'amour avalé par le vide
Où le second degré n'a brûlé que des rides
Oscillantes crevasses s'ouvrant, impavides
Sous le joug d'un mystère décadent et putride

J'aurais voulu vider les souvenirs sanglants
Oublier ton prénom et appliquer l'onguent
Sur les lettres séchées que déchire le vent
Qui tournoie sans raison dans les couloirs du temps

Mais la morte saison qui me tient prisonnier
A le goût de l'acide et de ferraille usée
Qui me coupe les lèvres, délicat toucher
En m'obligeant à boire ton silence ébréché

J'ai reçu ce matin une lettre mouillée
Sur laquelle les mots, un à un effacés
Se mêlaient a mes larmes, paisibles, affûtées
Qui déjà repartaient vers des jours moins mauvais

J'ai cicatrisé l'air, j'ose enfin respirer
J'ai retourné la terre pour enfin repousser
J'ai détruit la misère qui faisait cauchemarder
J'ai fait tomber la neige, recouvert le passé
Ralas a écrit:
[rp]
A l’aimée

Heureux ! qui près de toi, pour toi seule soupire,
Qui jouit du plaisir de t'entendre parler,
Qui te voit quelquefois doucement lui sourire.
Les Dieux dans son bonheur peuvent-ils l'égaler ?

Je sens de veine en veine une subtile flamme
Courir par tout mon corps, sitôt que je te vois :
Et dans les doux transports où s'égare mon âme.
Je ne saurais trouver de langue ni de voix.

Un nuage confus se répand sur ma vue.
Je n'entends plus : je tombe en de douces langueurs ;
Et pâle, sans haleine, interdite, éperdue,
Un frisson me saisit, je tremble, je me meurs

Sappho

[/rp]
Lovepizza a écrit:
Amour cynique
Ça fait clic
Et ça fait pan !
Ça saigne et se répand
Ça coule et ça descend
Ça fait mal ? Pas eu le temps
Est-ce que tu sens ?
Je sais pas, c'est rouge sang
Ça tâche et c'est bouillant
C'est poisseux...ou pas vraiment
Déstabilisant
je panique
Ça pique
C'est écœurant
Ton visage est présent
Le sourire qu'il me tend
Et mon âme dans le vent
Se répand, se répand...
Et la voix que j'entends
Qui me dit c'est tentant
De me pendre aux serments
Que j'ai fait juste avant
C'est basique
J'ai fait clic
Et j'ai pas pour autant
Éteint tous mes tourments
Dans le sang
Dans ces yeux que j'aime tant
Que je vois en partant
Dire bye bye mon amant
Et ça coule, ça descend
Ça imprègne mes vêtements
Ça me donne des relents
Mon estomac se tend
Elle réplique
Me demande, caustique
Si le vent que j'entends
Me répond en chantant
Elle m'en veut maintenant
De l'avoir laissé sans
Autres armes que le temps
Et pleurer tel l'enfant
A qui on prend...à qui on prend
Ne dit rien, je suis le vent
A présent..
Eraste a écrit:
Il était revenu dans la salle de son hôtesse, le soldat d'Eleusis et il avait souri, en entendant comme en écho... Oui, peut-être bien que certains étés pouvaient faire battre le coeur... Oui, peut-être bien... Puis il avait lu les autres écrits, heureux de trouver ici tant de talents assemblés, lorsque soudain il vit, parcouru d'un frisson, les mots de la poétesse de Lesbos, le poème "à l'aimée", ici rapportés par celle qui l'avait accueilli si généreusement.
Alors il déposa à nouveau l'un des poèmes collectifs des premiers Compagnons d'Eleusis, pour signaler son passage.


Le coin des poètes ( Février 1456 ) Libert
Lovepizza a écrit:
J'ai retrouvé celui-ci également, il a du se passer quelque chose avant mon départ d'Italie avec mon aimée...

J'ai repoussé
Des cœurs déteints d'éternité
J'ai respiré
Des heures entières éthérées
J'ai dérivé
Dans l'opiacé d'un tourmenté
J'ai déprimé
Entre des zincs anodisés
J'ai percuté
Des murs de verre, de fumée
J'ai succombé
Aux charmes crus de corps usés
Découragé
Je ne me suis pas retourné
Décomposé
Je ne me suis pas retrouvé
...
Et puis noyé
Dans le pétrole de mes idées
Dans l'ombre creuse inanimée
D'une aube grise, maculée
De sédiments décomposés
Qui font de mon esprit glacé
La cicatrice d'un passé
Prière d'un ange froissé
...
Un bon Milliard d'années après
De toi, toujours, me souviendrai
Ralas a écrit:
[rp]
Heureux ! Qui près de toi, pour toi seule soupire,
Qui jouit du plaisir de t'entendre parler,
Qui te voit quelquefois doucement lui sourire.
Les Dieux dans son bonheur peuvent-ils l'égaler ?

Je sens de veine en veine une subtile flamme
Courir par tout mon corps, sitôt que je te vois :
Et dans les doux transports où s'égare mon âme.
Je ne saurais trouver de langue ni de voix.

Un nuage confus se répand sur ma vue.
Je n'entends plus: je tombe en de douces langueurs;
Et pâle, sans haleine, interdite, éperdue,
Un frisson me saisit, je tremble, je me meurs.

Mais quand on n'a plus rien, il faut tout hasarder...

Traduction de Boileau, Traité du Sublime, ch. VIII, cité dans Alcée, Sappho, Les belles Lettres.

[/rp]
Poetemaudit a écrit:
Couché sur le sol de sa maudite demeure il pense


Ma vie n'est que tristesse
L'�envol de mes allégresses
Je me noie dans la détresse
Ne croyant à aucune prêtresse
N�allant jamais à confesse
Buvant jusqu'à'� l'�ivresse
Espérant un jour comme épousailles une comtesse
Dans mes nuits je rêve d�une princesse
Mais trainant avec moi ma maladresse
Pouvant espérer un jour qu�une pauvresse
Amour avec elle sera que liesse
Parce que le bonheur n�est pas richesse
Feyrak a écrit:
Au détour d’un chemin, vous la croiserez
En vous levant un matin vous la rencontrerez
Celle qui charmera votre esprit, fera battre votre cœur
De mille frissons enivrants, c’est votre âme sœur

Croyez-y Messire et vous la trouverez
Lovepizza a écrit:
Coincé dans la doublure de sa besace, quelque chose qu'il avait écrit à son aimée, qu'il avait du garder bien au chaud...


Soleil rasant sur ton nez froid
Je te regarde me parler
Les couleurs chaudes sont sensées
Etres aussi belles que l'émoi

Je n'ai de cesse d'observer
Ta peau, tes mains et tes yeux gris
J'en le coeur tout enchanté
Je t'ai trouvé, et je t'écris

Que je suis heureux de le dire !
De dire combien tu es belle
Dans le réveil, dans un soupir
Dans ma chemise ou la dentelle

Ta joie de vivre ou ta tristesse
Sont un chemin vers la douceur
Que j'enveloppe d'une ivresse
Que je câline avec langueur

Que la lumière que tu dégages
Embrase l'or de notre espace
Qu'elle reflète cet adage
Qui dit que l'amour n'a d'impasse

Dans tes cheveux je sens l'amour
Que mes mains tissent au fil des jours
Quand tu regardes dans mes yeux
Au moment doux et chaleureux

Je t'aime et de toi j'ai besoin
Dans mes envies et mes matins
Dans ton sourire, entre tes mains
Je crois, la vie, nous appartient...
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Missanges

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MessageSujet: Re: Le coin des poètes ( Février 1456 )   Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty16/9/2009, 15:19

Eraste a écrit:
Peu à peu, le commandant de la garde se mit à venir plus fréquemment dans cette salle, où il découvrait chaque fois de nouvelles paroles belles et émouvantes : Lui qui n'aurait su faire si bien savait pourtant apprécier tout cela ! Un rêve d'amour, une merveilleuse déclaration, et encore, les mots de la poétesse de Lesbos... quelle attention délicate !
A son tour, il déposa quelques vers, dont ils n'aurait su être l'auteur :


[rp]
Les Compagnons d'Eleusis a écrit:
Sais-tu ce que cachent les mots,
Ceux qu'on prononce tout haut ?
Ils semblent répondre, en écho,
Trouvant le chemin le plus beau,
A nos rêves, nos idéaux.

Sais-tu ce que cachent les lettres ?
Ont-elles seulement un maître ?
Le mélange les laisse paraître,
Donner naissance à d'autres êtres
Qui s'uniront peut-être.

Sais-tu ce que cachent les nombres
Qui surgissent dans nos vies comme des ombres ?
Au revers de leur face sombre,
C'est toute ma tête qu'ils encombrent,
De rêves et de moutons à tondre.

Sais-tu ce que cachent les rêves ?
A l'heure où le soleil se lève
Et que leur souvenir s'achève,
Nous demeurons seuls, sur la grêve,
A attendre que notre âme s'élève.

Sais-tu ce que cachent les yeux ?
Est-ce de l'eau ou bien du feu ?
Resteront-ils silencieux ?
Et leur éclat, n'est-ce qu'un jeu
Ou bien le début de nous deux?

Sais-tu ce que cachent les gestes ?
Que la main soit lourde ou bien leste,
Elle ouvre un langage céleste,
Pour qu'à la fin, il ne reste
Que la trace de nos cueillettes.

Sais-tu ce que cachent les coeurs ?
Eux qui savent être patients pendant tant d'heures
Et qui ressentent nos aventures avec ardeur,
Enfouissant au plus profond d'eux nos peurs,
Sont-ils des témoins ou des acteurs ?

Sais-tu ce que cachent les rires ?
Nombre de portes ils savent entrouvrir,
Posant toujours sur les lèvres un sourire,
Entraînant parfois au délire,
Ils savent me retenir de partir.

Sais-tu ce que cachent les larmes ?
Celles qui coulent quand on te désarme...
du désarroi laissé dans nos âmes,
la honte lorsque l'on te blâme
Alors que c'est là qu'est tout ton charme.

Sais-tu que cache le silence
Qui réside dans nos absences
Ou dans nos moments d'errance ?
Les premiers mots de notre enfance,
Des fois et des doutes qui dansent.

Sais-tu que cachent les prières,
Celles qu'on fait en pensant à nos frères,
Qui s'élèvent vers la lumière
Comme nos aïeux hier,
Pour sortir de leur hiver ?
[/rp]
Ralas a écrit:
Ralas vint dans cette salle qu'elle avait ouverte il y a quelques mois sans grande conviction.

Lu le dernier poème déposé par Eraste et en resta toute émue tellement il criait la vérité...

A son tour, elle déposa un parchemin tiré des oeuvres de Sappho, en espérant que la traduction est bonne



[rp]
A UNE FEMME AIMÉE

φάινεταί μοι κῆνος ἴσοσ τηέοισιν
ἔμμεν ὤνερ ὄστις ἐναντίος τοι
ἰζάνει καὶ πλασίον ἀδυ
φωνεύσασ ὐπακούει

καὶ γαλαίσας ἰμμερόεν τὸ δὴ ᾽μάν
καρδίαν ἐν στήθεσιν ἐπτόασεν,
ὠσ γὰρ εὔιδον βροχέως σε, φώνας
οὐδὲν ἔτ᾽ ἔικει,

ἀλλὰ κάμ μὲν γλῳσσα έαγε, λέπτον
δ᾽ αὔτικα χρῷ πῦρ ὐπαδεδρόμακεν,
ὀππάτεσσι δ᾽ οὐδὲν ορημ᾽,
ἐπιρρόμβεισι δ᾽ ἄκουαι.

ἀ δέ μ᾽ ί᾽δρως κακχέεται, τρόμος δὲ
παῖσαν ἄγρει χλωροτέρα δὲ ποίας
ἔμμι, τεθνάκην δ᾽ ὀλιγω ᾽πιδεύην
φαίνομαι [ἄλλα].

πᾶν τόλματον [......]

Il me paraît égal aux dieux celui qui, assis près de toi, doucement, écoute tes ravissantes paroles et te voit lui sourire ; voilà ce qui me bouleverse jusqu'au fond de l'âme.
Sitôt que je te vois, la voix manque à mes lèvres, ma langue est enchaînée, une flamme subtile court dans toutes mes veines, les oreilles me tintent, une sueur froide m'inonde, tout mon corps frissonne, je deviens plus pâle que l'herbe flétrie, je demeure sans haleine, il semble que je suis près d'expirer.
Mais il faut tout oser puisque dans la nécessité...

[/rp]
Aricie a écrit:
Aricie, toujours très en avance sur son temps, arriva avec un poème. Eh oui, si tout ce savoir sur les temps anciens, présents et à venir l'eut un jour dérangée, à présent, elle se sentait parfaitement bien dans ses baskets. Pardon, encore une vision sur le futur... Donc elle se sentait parfaitement bien dans ses bottes, et en plus elle adorait Goethe, qui n'existait pas encore, mais tant pis, d'avance elle l'aimait. Elle avait songé au latin, au grec, aux hiéroglyphes, mais songeant à l'utilité de la chose, elle avait préféré apprendre le germain, comme toute bonne roturière. Quoique... il est vrai qu'au moment de venir dans cette salle, elle était de famille noble. Les autres langues, bien que très intéressantes, ne se parlaient guère depuis la chute des Pharaons, suivie quelque siècles plus tard par celle d'Athènes, puis par celle de Rome. Mais c'était sans grand regret, en ce qui concerne les hiéroglyphes, Champollion n'existait de toute manière toujours pas, et elle ne devait pas être trop avance sur son temps, ni trop en retard. C'est que les voyages temporels, ça fatigue! Oui donc, revenons en à nos toges... erf mince non! Du passé... revenons en à nos caleçons alors! Mais non, ils n'ont pas de caleçons sous leurs toges! Revenons en à nos moutons? Oui les moutons étaient présents en son temps, bien que les moutons se trouvent rarement sous les toges. Aricie arriva donc et déposa le beau poème pas encore écrit.

[rp]
HEIDENRÖSLEIN

Sah ein Knab' ein Röslein stehn,
Röslein auf der Heiden,
War so jung und morgenschön,
Lief er schell es nah zu sehn,
Sah's mit vielen Freuden.
Röslein, Röslein, Röslein röt,
Röslein auf der Heiden.

Knabe sprach : ich breche dich,
Röslein auf der Heiden !
Röslein sprach : ich steche dich,
Dass du ewig denkst an mich,
Und ich will's nicht leiden.
Röslein, Röslein, Röslein röt,
Röslein auf der Heiden.

Und der wilde Knabe brach
's Röslein auf der Heiden;
Roslein wehrte sich und stach,
Half ihr doch kein Weh und Ach,
Musst es eben leiden.
Röslein, Röslein, Röslein röt,
Röslein auf der Heiden.


GOETHE
[/rp]

elle repartit sans mettre de traduction, le germain ça coulait de source!
Eraste a écrit:
Bienheureux fut Eraste de retrouver les mot déposés par son hôtesse en sa langue natale... Ainsi elle savait. Et cela pour lui était un signe de plus... car sinon, comment aurait-elle su ? Il sourit alors, en déposant à son tour les écrits de ses concitoyens.

[rp]
Les Compagnons d'Eleusis a écrit:


Je voulais vous parler des autres,
De ceux qui jouent les bons apotres,
Sans pour autant faire partie des nôtres,
De ceux qui s'en sont pris aux vôtres!

Ces gens sont comme vous et moi,
Ils ont même de rares fois des émois
Mais au-dedans leur coeur est froid,
Comme si au fond ils n'existaient pas.

Ce sont des hommes méchants, cruels
Qui ne pensent qu'aux séquelles
D'oeuvres néfastes,obsessionnelles
Aux conséquences sans pareille.

Pourtant je ne saurais vivre sans eux
Car je suis peut-être comme eux :
Parfois mon coeur est pierre pour peu
Que l'amour déserte ce lieu.
[/rp]
Ralas a écrit:
Oui, des vers ou de la prose lui venaient brusquement à l'esprit, elle en était très troublée...

Tels que ça, encore de Sappho :

[rp]
Viens dans nos repas délicieux, mère de l'Amour, viens remplir d'un nectar agréable nos coupes d'or ; que ta présence fasse naître la joie au milieu de tes convives et des miens. L'amour vainqueur de tous les obstacles me trouble et m'agite. C'est un oiseau doux et cruel ; on ne peut lui résister. Athis, je vous suis maintenant odieuse, tandis que toutes vos pensées sont pour la belle Andromède.

[/rp]

Ou ceci, d'Alcée :

[rp]
Þñplok' gna mellixñmeide S‹pfoi

y¡lv ti WeÛphn ŽllŒ me kvléei

aàdvw : ...

Pure Sappho aux tresses de violettes, au sourire de miel...

Je veux te dire quelque chose, mais j'ai

honte de le dire...

[/rp]
Aricie a écrit:
Aricie revint au coin des poètes. Toute prise à son excellente humeur, elle avait trouvé par terre, dans les rues de saint Pol, un bout de parchemin où des inscriptions étaient écrites avec une magnifique écriture, certainement à l'aide d'une plume d'oie des neiges, les mêmes qu'utilisent les peuples des Tzars tout là bas où personne n'allait jamais. Décidément, ces derniers temps à Saint Pol, tous les peuples étaient représentés. Certainement grâce à l'invention récente de l'aviation de masse, ah le tourisme... Erf mince non, pas en 1457 c'est vrai. Faudrait quand même qu'on lui explique comment des gens pouvaient traverser les temps et les terres avec autant de simplicité alors. Enfin... Elle déposa quand même le bout de parchemin auquel on ne comprenait strictement rien.


[rp]ПАРУС

Белеет парус одинокий
В тумане моря голубом!..
Что ищет он в стране далекой?
Что кинул он в краю родном?..

Играют волны - ветер свищет,
И мачта гнется и скрипит...
Увы, - он счастия не ищет
И не от счастия бежит!

Под ним струя светлей лазури,
Над ним луч солнца золотой...
А он, мятежный, просит бури,
Как будто в бурях есть покой!
[/rp]
Poetemaudit a écrit:
la nuit tombe sur Saint Pol de Léon couché dans l'herbe il s'endort après une journée de travail à la mine

Mes rêves me hantent
La nuit me tue
Pourquoi à chaque fois
Que je ferme les yeux
Mes cauchemars reviennent
Mon bonheur me fait peur
J’aimerais être insomniaque
Pour pouvoir ne plus affronter tout ça
Combattre l’irréel
Pour vivre dans le présent
Me lever le matin
En me disant le pire et derrière moi
Le meilleur reste à vivre
Sous ma coque d’homme dur
Je suis qu’un nouveau-né
A qui on a enlevé sa mère dès la naissance
Seul moi peux sortir de ce dilemme
Qui me ronge chaque nuit
Et me tue à petit feu

Le coin des poètes ( Février 1456 ) Nuit
En ce réveillant il ce rencontre que la nuit lui fais peur....Une larme coule sur ça joue
Errare a écrit:
[rp]Errare lit ... quelle chance !
Les soeurs du couvent ne laissaient guère leurs ouailles bailler aux corneilles. Quand ce n'était pas la lessive, la préparation des repas, ou la confection de quelques chemises, les heures passaient à apprendre à maîtriser les lettres.
Donc Errare sait lire, et écrire aussi. Elle se rend compte que son talent est bien pauvre.
Mais après tout ... qui lira, saura.

Citation :
Souvenirs de St-Pol

Une douanière et son sbire,
Dans les chemins
d'une lanterne allumée
s'en vont gaiement.
Petite sauvageonne craintive
alors se cache.
Puis pour sa nuit finir
dans les rochers s'abrite.

Le matin à peine levé
Une lance pointée
de son sommeil la tire.
Par surprise, son front goûte le roc.
Mais qu'importe
sonnée, mais non morte
elle se rebelle: "Pourquoi?"
Par traîtrise, son front encore se bosse.

Ainsi emportée,
étourdie et re-sonnée,
dans la demeure officielle
de la douane politaine.
De maux en mots
De reproches injustifiés,
en menaces non déguisées,
La porte elle prit.

Pour cette fois sans bosse,
mais à sa mémoire accrochés
Deux noms
resteront.
[/rp]
Eraste a écrit:
Comme chaque fois, le jeune Commandant vint lire en la salle de poésie. Il soupira en trouvant les parchemins de son hôtesse... Quelle belle âme ! Et ce poème si triste d'un jeune homme à la nuit tombée... et puis... celui d'un petit crabe furieux... bien écrit en vérité !
Ah mais ça ! C'est notre petite enragée ! Et que raconte-t-elle ? Pourquoi ne dit-elle pas qu'elle écoute, derrière son buisson, tout ce que nous disons ? Mais ça oui ! Elle se cache ! Et jusqu'où serait-elle allée si je ne l'avais surprise ? Y a t-il seulement une preuve qu'elle n'était pas tout simplement postée là pour détrousser de malheureux passants et que nous l'avons dérangée dans son embuscade ? Sinon, pourquoi se cacher ? Refuser de s'expliquer...
Et puis je ne connais pas de sbire ! Elle n'entend rien la pauvrette ! Je suis d'Eleusis, pas de Sbirie ou je ne sais quoi d'autre !
Et ce n'est pas traitrise ! Cette folle voulait s'empaler vivante sur ma lance pour me faire accuser ! Non ! Je lui ai rendu service en l'assommant... Elle est encore en vie ! Mais toujours aussi dérangée apparemment... Au moins ce coup sur la tête lui aura donné l'inspiration ! Une bonne chose pour elle !

Puis il signa son passage, comme chaque fois.


[rp]
Les Compagnons d'Eleusis a écrit:

Qui me dira le jour et l'heure
Où battra à nouveau mon coeur ?
Que sont ces instants où l'on pleure
Hormis des instants sans chaleur ?
Si le doux parfum d'une fleur
Pouvait me couvrir de douceur
Et me faire oublier mes peurs,
Retrouverais-je les couleurs
D'une si pesante langueur
Ou garderais-je ma pâleur ?
Voilà qui laisse bien songeur !
[/rp]
Ralas a écrit:
Ralas arriva et lu ce qui avait été déposé et, ce dernier poème déposé par Eraste lui faisait penser à elle... Bien que... maintenant...

Elle sortit un parchemin de sa besace et le déposa modestement sur la table.

[rp]
GRIMOIRES

Un beau vieillard tout d'ambre gris
M'a conté une étrange histoire.
Il assurait que dans la nuit
Bougent les ombres et les grimoires…

Une bergère en bois de rose
Pour les doux parfums de lavande
D'une lingère en palissandre
Aurait perdu son air morose…

L'indigo d'une porcelaine
Aurait rosi sous les accents
D'un violoncelle galant
A la lueur d'une chandelle…

Une statue d'albâtre
Sous l'abri d'un saule pleureur
Aurait aimé un jeune pâtre
Pour l'édelweiss des hauteurs…

Mais il faut, m'a dit le conteur,
Pour surprendre toutes ces choses
Les avoir cachées dans le cœur
C'est lui qui les métamorphose…

[/rp]
Eraste a écrit:
Après avoir lu les métamorphoses d'un coeur, Eraste déposa pour elle un poème.

Les Compagnons d'Eleusis a écrit:

Je me suis réveillé en pleine nuit,
Et je t'ai regardé sans bruit.
Il faisait froid dans ce grand lit
Où tu reposais, belle amie.

Sur ton corps j'allais remettre le drap...
Certainement pas ! Praxitèle la sculptera :
La courbe de sa hanche et celle de son bras,
Ainsi que son majestueux ventre plat.

De longues minutes à t'observer
me donnèrent l'air de rêver.
En fait, moi aussi je sculptais
Mon unique havre de paix.

Mon amour, sais-tu combien je t'aime ?
Tes yeux, pareils à deux précieuses gemmes
Et ton parfum que je sens jusque dans mes veines,
Font évanouir en moi toutes traces de peines.

Ta bouche, fruit offert, écarlate,
Rivalise avec celle, pulpeuse, d'Hécate.
Ta peau d'albâtre, soie délicate,
Je la vénère plus que l'agate.

Tes cheveux, rivière sur tes épaules,
Scintillent comme les eaux du Pactole.
De leur couleur de feu je m'immole,
Car tu es mon unique idole !

La nuit elle même s'est interrompue.
Sur toi, un rai de lumière apparut,
Soulignant l'éclat de ta beauté, mise à nue,
Oh! Mon Aphrodite trop vite aperçue.
Ralas a écrit:
Ralas venait chaque jour dans cette salle des poèmes.

Emue, même très émue... Elle déposa un poème écrit quelques mois plus tôt, à une période où elle espérait un jour, pouvoir rencontrer cet AMOUR.
Et, c'est à lui, aujourd'hui qu'elle dit ces mots :

[rp]
AMOUR

AMOUR,
Viens te frôler, te coller à mes lèvres,
Viens noyer tes cheveux au fleuve de mes veines.
Viens réchauffer mes doigts, et réanimes-les,
Dessine sur moi,
Des monts et des vallées.

Viens,
Viens me délivrer de mon fourreau d'acier,
De sa prison glacée.

Viens crier, viens chanter, balbutier mon nom,
Sois l'ange au doux sourire,
Qui devient démon...

Sois l'ancre prisonnière au port de mes yeux,
Inonde-le, AMOUR, d'océans fous et bleus.
Sois l'homme pénitent qui offre ses entrailles,
Au temple souterrain d'une onde de corail.
Deviens lave qui coule, pénètre mes artères,
Et ta faim assouvie, abolis tes frontières.
Sois l'esclave affranchi sur le trône d'un roi.

AMOUR,
Enfante-moi,
AMOUR,
Enchaîne-moi,
Que je vive par TOI, pour TOI, et de TOI…

[/rp]
Feyrak a écrit:

Se rappelant cette joute oratoire qu’elle avait présidée, elle décida, avec l’autorisation de l’auteur, d’y mettre le poème qui avait gagné la finale.

Elle le trouvait tout simplement sublime.



[rp]
~Il eut un jour où j'eut aimer,
Un autre où j'ai pu rêver.
Mais de l'un et l'autre,
Je n'ai su être l'apôtre.

Ton instrument de douleur j'ai été,
A travers attente et coeur oublié.
D'aucun réconfort je n'ai su être,
Moi, auteur de ton malêtre.

Brisé mon coeur, brisée la fée,
Pour toujours et à jamais.
Oublié le rêve, oublié l'amour.
Perdu à jamais, pour toujours.

Aujourd'hui je supplie mon âme,
Entre l'ombre et la lumière.
Aujourd'hui je supplie la froide lame,
D'exaucer mes prières...~

[/rp]
Eraste a écrit:
Lorsqu'il revint en la salle, le soldat d'Eleusis lut avec attention et découvrit avec bonheur... C'était bien elle, cette parole si pleine de sensualité et riche de sentiments ! Il sourit en fermant les yeux, ému jusqu'au fond de l'âme, et déposa quelques mots.

Les Compagnons d'Eleusis a écrit:
C'est toujours au petit matin
Que je croise tes yeux de satin ;
Si par hasard je prends ta main,
Une onde de bonheur irradie mes reins
Et remonte jusqu'à mes seins.
Alors, sous le charme, je t'étreins,
Sans plus songer au lendemain
Ni à ce chagrin
Qui pourtant me vient...
Un seul baiser de toi éteint
Le feu de mes tourments lointains
Et nous partons sur des chemins,
Le coeur serein,
Car plus rien d'incertain
Ici jamais ne nous retient.
Nos regards se tournent vers demain
Et nous ne voyons que le bien
Que nous nous ferons enfin.
Lovepizza a écrit:
Il sait qu'elle est quelque part, il sent qu'elle l'attend...Combien de temps encor, combien...Fait-il appel à Dieu, au diable ? Ou est-ce la même personne...?

Le noir est ma fragrance
Car l'ombre est mon parfum
Mes mains sont la violence
Et mon sang est d'alun

La peur est mon venin
En mes yeux, l'arrogance
Mon esprit, la brillance
Aux reflets diluviens

Mon sourire, le vent
Une lame effilée
Mes idées, des serpents
Aux écailles dorées

Mes pulsions, le napalm
Brodées en oriflamme
Qui serpentent et s'enflamment
Quand s'approche ton âme

Ma colère, une joie
Un bien sanglant gala
Mes désirs, une langue
Qui t'attirent et te sangle

Mes deuils sont la démence
De linceuls orgueilleux
Grinçant d'indépendance
Aux esprits délicieux

Mon sang est ma raison
Rouge et chaude, inconnue
Ma voix est l'infrason
Qui s'immisce, invaincue

Je suis celui qui blesse
Qui détruit et qui meurt
Qui débite en la messe
Les chimères du heurt

A genoux, hérétiques !
Goûtez l'heure fatidique
Des croyances éthyliques
D'un bon dieu satanique...
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Missanges

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MessageSujet: Re: Le coin des poètes ( Février 1456 )   Le coin des poètes ( Février 1456 ) Empty16/9/2009, 15:26

Ralas a écrit:
Comme chaque jour, Ralas, arriva au coin de poètes.

Ce soir, elle lut le poème de son ami Lovepizza et le trouva triste. Aait-il besoin d'une bonne tarte aux pommes pour le faire sourire ?
Alieniore a écrit:
Noz vat.. desolée mais pendant quelques jours je risque de vous inonder de ma nostalgie ... d'ancienne Kastell Politaine ..

J'ai retrouvé un vieux texte écrit pour l'anniversaire de la ville, il y a déjà quelques temps .. rien d'extraordinaire juste quelques mots de souvenirs.

Citation :
Kastell Paol la belle
Au confins du grand Duché
Que de souvenir tu me rappelles
Ici j’ai grandit, c’est toi qui m’a fait

Tu brillais de mille feux
Même si aujourd’hui
Ton aura s’atténue un peu
En mon cœur il n’y a que toi qui luie

Berceau d’important Duc
Mat ou Amalric sont de tes fiertés
Ta grandeur loin d’être caduque
Ne demande qu’à se réveiller

Berceau de la BAM
Adhouais, Micki ou Vampirelo
Sont les piliers de ton âme
Pour toujours aller plus haut

Ton histoire, deja bien remplit
Va continuer à s’écrire
Les regrettés absents aujourd’hui
Continueront à nous faire rire

Badon, Maivorne, Saussice…
Non d’un radis divin vous nous manquez !
Vos disparitions ne sont qu’injustice
Peut être qu’un jour vous nous reviendrez…

Kastell Paol la belle
En ce jour de ton anniversaire
Tu resplendis parmi tes fidèles
De la Terre à la mer toujours solidaires….
Ralas a écrit:
Ralas n'avait pas de poème à mettre ce soir, elle sortit un morceau de parchemin de sa besace et griffonna.

[rp]Soyez la bienvenue Dame Alieniore.

Ralas sourit en écrivant le mot "bienvenue" en pensant à Eraste.

Cette salle est ouverte pour que chacun puisse y venir déposer sa poésie ou la poésie qu'il aime.
Et sachez que votre poème va être apprécié des St Politains.

Damoiselle Ralas
[/rp]
Eraste a écrit:
Eraste vint lire... le poème bien sombre d'un homme qu'il ne connaissait pas, celui, mélancolique et cependant plein d'espoir, d'une femme qu'il ne connaissait pas plus, puis déposa son texte.

Les Compagnon d'Eleusis a écrit:
A présent, mon amie, je te fais don,
Sans aucune réserve, de mon pardon.
Au moment où sonne le carillon,
Quand le soleil rougit sur l'horizon,
Je me laisse aller à l'abandon,
En murmurant doucement ton prénom.
Je voyagerai par vaux et par monts,
Remontant les ruisseaux jusqu'en amont,
Tout en écoutant cette douce chanson
Que répètent mésanges et pinsons.
Ralas a écrit:
Ralas croisa Eraste dans cette salle de poésie. Après l'avoir embrasser tendrement, toute rougissante elle déposa son poème.

[rp]
LES AMANTS

Notre couche, longtemps,
Va tressaillir encore.
Le calque de nos corps
Me redit le dessin
Que fait une onde douce
Chantant son suzerain.

Toi et moi
Connaissons le défi de l'aurore.
Nos herses carnassières
Le combattent encore !
Notre couche, longtemps,
Abritera ma flore
Pour que ta faune en fête
Y prenne son essor.


[/rp]
Ralas a écrit:
Ralas chercha sur la table, mais rien de nouveau...

Le trvail à la mine était dur et dès la fin de la journée, elle avait été inspirée par la vie de tous les jours et avait rapidement griffonné.

[rp]
LA RÊVEUSE

Pour quelques sonatines
Aux treillis d'églantiers
La rêveuse effeuillait
Le cœur de ses pensées

Pour un page en velours
Sur un étalon fou
La rêveuse partait
Aux îles de Corfou

Pour un habit de lune
Eclairant la lagune
La rêveuse attendait
Le chevalier des dunes

Pour un brin de dentelle
Un chausson en satin
La rêveuse dansait
Sous les embruns marins

Pour un reflet de nacre
L'amour d'un matelot
La rêveuse cueillait
Des grappes de coraux

Les mois s'en sont allés
L'arrivée d'un soldat
La rêveuse savait
Que l'espoir était là…

[/rp]
Ralas a écrit:
En passant dans la rue principale, Ralas avait appris une bien triste nouvelle : leur ami à tous Aerendir était mort...

Pour lui, elle revint déposer ce poème

[rp]
DERNIERS INSTANTS

Attends encore un peu,
Avant de te figer,
Avant de te coucher,
Sur la pierre glacée.
Entends battre et frémir
Le jour si transparent,
Qui veut te retenir.
Ecoute le silence,
Ses doux chuchotements.
Ecoute la fontaine,
Entonner ses crédos
En concertos d'espoir.
Regarde dans nos yeux
L'amitié y rayonne.
On te dit d'attendre...
Mais tes yeux se sont fermés,
Ta main soudain glacée
Tu viens de nous quitter…

[/rp]
Eraste a écrit:
Lorsqu'il revint en la salle de sa douce amie, le jeune soldat d'Eleusis lut avec attention les poèmes qu'elle avait composé.
Après la lecture du premier, il ferma simplement les yeux en soupirant et pensa à elle...
Le second le fit sourire, tout ému... la rêveuse, oui ! C'était tellement elle ! Et comme elle rêvait bien... et comme elle avait raison de rêver... et lui avec elle aussi... Cela leur convenait tant, ce rêve d'amour bien réel !
Le troisième était si triste... mais c'était encore l'oeuvre d'une grande âme que de coucher ces mots pour l'ami disparu !
Et comme chaque fois, pour elle, il déposa un texte, non de sa composition, comme il ne savait faire, mais copié dans la Bibliothèque d'Eleusis.


Les Compagnons d'Eleusis a écrit:
Dans l'ombre de la nuit, je viens à toi
Silencieusement, comme le ferait un chat
Attentif aux mouvements de sa proie,
Prêt à bondir au moindre faux pas.
Et toi, tu ne sais pas que je te vois,
Que je reste là, à t'aimer tout bas :
La victime n'est pas celle qu'on croit.
Je souffre au plus profond de moi
Et dans ton ombre me débats
Contre ces pensées qui me noient.
Je ne sais pourquoi mon coeur bat
Et pourquoi parfois j'ai froid...
Comme elles sont dures tes lois !
Elles qui veulent tant que ce "nous" ne soit pas
Et qui changent en larmes mes premiers émois,
Me laissant seule, tremblante et sans voix.
Dans cette nuit, je ne trouve ma voie.
Je marche sans but, j'erre et reste coit,
Espérant que tu me tendes les bras,
De pouvoir te serrer tout contre moi,
Alors que je m'effondre sous la croix,
Un fardeau trop lourd sous lequel je ploie
Et m'écroule... Oh ! Qui me relèvera ?
Ralas a écrit:
Dans l'attente de notre retour.
Cleo37 a écrit:
Citation :
la vie et faite de mystère cherchons a les découvrir
la vie est faite d'obstacle cherchons a les surmonter
la vie est faite pour deux cherchons a la partager
la vie est simple et compliqué cherchons juste a la vivre
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