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 Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 )

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Missanges

Missanges


Nombre de messages : 548
Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol !
Date d'inscription : 19/06/2009

Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Empty
MessageSujet: Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 )   Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Empty16/1/2011, 01:24

Missanges a écrit:
Elles auraient dû sonner comme elles avaient sonné le jour de notre mariage. Sûrement un peu moins rapide ce n’était plus un jour de fête, mais un jour de tristesse.

Les cloches de l’église s’étaient mises en deuil elles aussi et aucun son ne résonnait dans leurs ventres gonflés d’acier. Les battants immobiles attendaient une main d’enfant de chœur, au cœur pur, au cœur protégé des bassesses d’adultes. Une main qui viendrait tirer la corde reliant les battants qui frotteraient le corps des cloches annonçant le début de la cérémonie.

Le début de la cérémonie !
Fixée, prévue, programmée et pourtant toujours rien !

Aucun son de cloche, aucun serviteur d’église ! Rien le néant. Juste une jeune veuve qui attend un signe d’Aristote. Elle se referme, se replie sur elle-même touchée au plus profond de sa peine. Encore une souffrance qui s’ajoute. Puis la colère, tous les Saints défilent expulsant ainsi sa rage, de ne pouvoir comprendre ce silence.
Puis une lueur, une flamme, une voix au plus profond de ses entrailles.
Cette force, cette hargne, cette opiniâtreté qui la caractérise. Qui fait de son être que rien ne l’abat, rien ne l’accule. Elle relève et se relève toujours ! C’est une Kerdren !

Et si l église ne vas pas à elle, c’est elle qui ira vers l’église !
L’église laissera t’elle une jeune veuve dans le désarroi sans enterrer son mari !!

Et c’est dans le silence presque total que je suivais cette boite qui contenait mon mari.
Il y avait peu de bruit. On aurait dit que le temps s’était soudainement arrêté. Seul le bruit de nos pas résonnait sur les pavés. Nous avancions. Le vent qui tournoyait si fort depuis plusieurs jours, semblait s’être éloigné, donnait la sensation de souffler au loin. Pourtant il traversait ma cape, me glaçant encore un peu plus.
Je suivais en silence cette boite qui contenait mon mari.
J’avais l’étrange sensation depuis notre retour de voyage, de n’avoir connu aucun instant de répit.

Le long de ce trajet nous menant vers l’église. Je me remémorais les derniers instants avant notre séparation finale. Le lit ou j’avais dormi sans le défaire. Dormi ! N’étant pas tout à fait le terme exact. J’avais ouvert les yeux dans une chambre, notre chambre, froide envahie par la mort de celui que j’aimais tant.
Les Mamettes me donnaient leurs derniers conseils. Leurs mains froissaient sans arrêt leur petit carré de tissu servant de tablier, essayant de trouver les mots justes pour ne pas amplifier ma peine. Je voyais tout cela, tous ces gestes attentifs, toutes ces paroles de tendresse et je souriais évasivement essayant de contenir mes larmes, essayant d’être forte, essayant à mon tour de ne pas les peiner.

Et puis ce fut l’habillage. Ma main ouvrit l’armoire, je vis son costume de pêche. Celui qu’il adorait. Son pantalon bleu comme la couleur de ses yeux. Celui qui était troué d’une fameuse pêche en mer. D’une pêche à la baleine !
Ma main caressa l’étoffe, mon doigt passa dans l’accroc sûrement fait par un crabe résistant ou un quelconque accrochage. Mais lorsqu’il racontait son histoire auprès du feu, je faisais semblant d’y croire et nous rions de bon cœur de ses aventures rocambolesques de pêche.

Je le vêtis ainsi de son habit préféré. Il était là, couché semblant dormir. Puis mes mains le caressèrent une dernière fois sillonnant les courbes de son visage. Je trempai un doigt dans la confiture de fraise que les Mamettes faisaient annuellement et je dessinai de rose ses lèvres devenues si blanches. Il aimait tant à faire cela, prendre un fruit et dessiner le contour de mes lèvres avec celui-ci.

Deux hommes étaient entrés dans la chambre sans faire de bruit, attendant silencieusement que je m’écarte de mon mari. Je compris que c’était le moment, celui de l’enterrement.. Je m’effaçai doucement leur laissant faire ce travail si pénible. Un sanglot de Soizig me fit aller vers elle. Je l’enlaçai tendrement. Lorsque mon regard se porta à nouveau en direction du lit, il était vide. Nekkronn reposait dans cette boite, la tête sur un coussin, son pantalon bleu troué au genou, les mains jointes en direction d’Aristote. Je pris l’étoile que Ame nous avait offerte lors de notre mariage et je la déposai entre ses mains.
Pensant aux mots que Ame nous avait prononcés en nous l’offrant. C’est Leucosia l’étoile de mer blanche ayant trouvé un homme pour lui donner du courage, il lui a montré en échange la puissance de l’Amour. Mes lèvres rejoignirent les siennes pour un dernier baiser. Un goût de fraise se posa sur les miennes. Ses lèvres avaient le froid de la pierre, le froid de l’hiver.

La toux d’un des deux hommes attendant me fis comprendre ma lenteur. Je quittais à regret mon mari et je sortis de la chambre. Je descendis rejoindre Clochette dans la salle. La fée de Kastell faisait semblant d’attiser les braises de la cheminée à l’aide du tisonnier, mais aucun bois ne trônait dans l’âtre.

Elle me prit la taille et m’embrassa. Ses lèvres chaudes contrastèrent avec celles de mon mari. Le pied dans une flaque. L’eau froide pénétrant dans ma chausse me fis revenir à la réalité. La main dans celle de Clochette.
Je suivais en silence cette boite au son des cloches que moi seule entendait. Elle résonnaient en moi.
Secate a écrit:
Secate avait revêtu son uniforme; elle n'aimait pas le mettre en dehors de l'armée, cela voulait dire deux choses: où elle allait un évènement heureux ou comme aujourd'hui un évènement triste.

Nek était mort....hélàs elle n'avait pas eu l'honneur de bien le connaitre; mais Missanges était une de ses grandes amies; elle se devait d'être là.
Secate n'avait pas osé aborder Missanges, dans ce genre de situation les proches n'aiment pas trop qu'on leur saute dessus, la militaire préféra donc rester un peu en retrait.

Une fois que le corps sorti de la maison, elle se stoppa et se mit au garde à vous, certes Nek n'était pas militaire, mais aujourd'hui c'était une forme de respect pour un homme qui avait fait beaucoup pour la ville de kp. Elle laissa passer la veuve et Clochette, puis se mêla lentement à la foule qui suivait le corps.
Propatrick a écrit:
Pro était venu assister au funérailles de Nek même si il ne l' avais pas bien connu il avait vu ses qualités le peu qu il les côtoyer et ce qu il avait fait pour notre ville

Pro se tenait à l' écart et suivi le corps parmi la foule quand celui ci sorti de la maison . pro était en route vers l église avec tout ceux qui on connu aimer et apprécié Nek en silence il suivi le cortège avec émotion
margot_wolback a écrit:
[Vannes, du fond de son lit]

Toutes les mauvaises nouvelles arrivent plus vite qu'on ne le croit. Margot prend un parchemin, et écrit à Miss... Désolée de ne pouvoir l'assister.


[rp]Ma chère Miss,
Il n'y a pas de mots suffisant pour exprimer la tristesse, et la peine que j'imagine tienne.
Je regrette de ne pouvoir être à tes côtés en ces moments difficiles.
Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas à me demander.
Courage ma chère Miss, je pense bien à toi.

Margot, Dame de Bourg-Blanc
Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Sceaumargotwrouge
[/rp]
Clochette59 a écrit:
clo et piou avait veillé prés de leur amie , peu de mot s'etait echangé juste des regards , des sourires bienveillant , des caresses furtives pour qu'elle se sente moins seule pour affronter sa terrible perte qui l'a frappait en ce début de bonheur inachevé ...

le jour de la grande séparation etait arrivé , miss etait monter pour preparer son mari , clo etait resté en bas , ne sachant que faire , des hommes etaient alors entrés restant dans le hall cherchant ou aller , clo alla a leur rencontre et leur montra l'escalier ... seule dans le hall , le nez pointait vers l'etage , clo ecoutait ... elle hesitait monter ou rester ici , elle aurait voulu etre prés d'elle puis elle soupira , non elle devait la laisser dire au revoir a nek...

tournant en rond , elle ne savait que faire , et quand elle entendit les marches craquer son coeur s'accélera et avant de croiser le regard de miss , clo se mit a atiser la cheminée qui etait pourtant vide et froide ...

miss etait prés d'elle , l'air perdu ... clo se redressa en la regardant peinée .. naturellement elle passa son bras autour de la taille de son amie et l'embrassa appuyant sur sa joue pour qu'elle sente le contact la sachant perdu dans sa noirceur ... la boite ou reposait nek passa devant eux portée par les deux hommes de tout a l'heure et clo glissa sa main dans celle froide de miss , lui serrant un peu , toutes deux suivirent en silence , piou sur les talons al a sortie de la maison sécate etait la , se dressant de son salut millitaire pour honorer nek et clo lui sourit légerement ravalant la boule qui lui barrait la gorge .

le cortége prit marche derriére nek , bientot les villageois , amis , connaissance ,vinrent les rejoindre ...
Peterpan31 a écrit:
Peter se souvenait de cette homme doux, au regard franc, qui était un jour venu lui demander la main de sa fille.
Il avait eu immédiatement de l'estime pour Nekkronn. Sa fille n'avait pu choisir que quelqu'un de bien pour poursuivre la route de sa vie.

Mais la malédiction Kerdren avait une fois encore fait des siennes. En suivant le cortège, tout près de sa fille et de leurs amis, il espérait qu'elle serait assez forte encore pour supporter cette épreuve.

Il prit sa main, et la serra comme pour lui signifier qu'elle n'était pas seule, malgré tout.

Arzhel a écrit:
L'archevêque regardait le soleil haut dans le ciel. Celui-ci pourrait peut être lui indiquer l'heure qu'il était. Il cherchait un repère, un signe. Pourquoi les astronomes et ceux qu'on appelait savants arriveraient-ils à se repérer à la simple position de cet astre et pas lui ?

Il avait beau scruter au dessus de lui depuis plusieurs minutes rien n'y faisait. Peu importe, la seule chose dont il était certain, c'est qu'il était en retard. Très en retard, en fait. La cérémonie aurait du commencer il y a des heures maintenant.

* Pourvu que la veuve et les invités soient toujours là *, priait-il.

Il marchait toujours plus vite dans le seul espoir d'arriver à temps et puis enfin... Le soulagement tant attendu. A quelques rues on apercevait le clocher de l'édifice religieux dépasser en hauteur toute autre construction. Un dernier effort musculaire, des pas toujours plus pressés sur les pavés.

L'archevêque arriva derrière l’édifice et préféra entrer discrètement par une petite porte dérobée de bois foncé qui donnait sur une zone plus administrative. Il attrapa un trousseau de clefs puis essaya la première. Aucun résultat. La seconde, puis la troisième et c’était finalement la quatrième, petite clef d’argent d’aspect simpliste qui lui déverrouilla les accès.

Il entra, referma la porte à double tour et se précipita dans l’édifice. Les enfants de chœur étaient là attendant le signe d’un clerc, ne comprenant pas pourquoi rien n’avait encore débuté.

Sans attendre, Arzhel demanda où était la veuve et le cortège funèbre. D’un signe de la main, l’un des enfants lui indiqua qu’ils étaient sur le parvis attendant un signe.

L’ancien baron ordonna alors qu’on sonne les cloches, en profitant pour réajuster sa myrte. Quelques instants plus tard, un son lourd et sonore retentit. Le prélat remonta la nef et d’un geste sur et maitrisé ouvrit grand les portes de l’église pour que les fidèles puissent enfin pénétrer.

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Missanges a écrit:
La tête baissée, mes yeux se perdaient sur ma chausse. L’eau de la flaque grignotait doucement le cuir de celle-ci. La peau prenait une couleur humide et je sentais le froid envahir mes orteils et se répandre en moi.
Le bourdonnement des conversations résonnait dans mes oreilles. Le cortège grossissait au fur et à mesure que nous avancions et chacun racontait sa petite histoire dans un murmure solennel. Les enterrements étaient souvent un lieu de retrouvaille ou chacun formulait les mêmes mots et les mêmes phrases. Les enfants, le cours du marché …

Ma main dans celle de Clochette nous nous rapprochions des marches du parvis de l’église. La fée ne disait rien, je sentis toutefois son regard discret en ma direction. Aucun gémissement et pourtant j’étais sûre de lui broyer ses doigts. Mon regard se fit en direction de sa main et je vis la mienne d’une extrème blancheur. La couleur rouge se retirait doucement Je sentis soudain une présence et des doigts enlacèrent les miens. Levant ma tête je vis mon père près de moi. Un sourire s’étira sur mes lèvres et mes yeux se perdirent dans les siens. Sans rien dire, sans rien se dire la puissance du regard est plus forte que les mots. Un battement de cils suffit à lui dire, merci d’être là. Je savais tout son travail pour sa future cérémonie. Son futur mariage que cette mort devait gêner mais en aucun cas j’aurais voulu qu’elle soit reportée. La vie, la mort c’est ainsi…

Mon pied se posa sur la première marche et un bruit de cloche retendit. Les portes s’ouvrirent le serviteur d’Aristote fit son apparition comme venu du profond de la nuit. Il était là et j’inclinai ma tête pour lui dire merci.

Jenifael a écrit:
[rp]Assise a table devant la fenêtre, Jeni laissa sa plume courir sur le vélin. Les yeux embués pas les larmes, elle voyait a peine les mots que sa main traçait. Elle réussit quand même a terminer et attacha le parchemin a la patte d’un pigeon qu’elle lâcha par la fenêtre.

Ma chère Miss,

Je suis triste et désemparé. A chaque instant je pense à toi et ne sais comment t’apporter un peu de réconfort.
J’ai beau chercher et chercher encore, je ne croise que ma propre impuissance.
J’aimerais être près de toi pour tenter de partager ta peine et te donner tout le courage dont tu as besoin.
Mais même si on est loin physiquement, nos cœurs et nos pensées sont avec toi pour te soutenir dans ce moment difficile
On te serre très fort sur notre coeur et on reste tout prêt de toi par la pensée.

On t'embrasse et pensons tres fort a toi Jeni
[/rp]
Liocea a écrit:
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Liocea s'avança discrêtement parmis tous ceux qui étaient là, venus pour lui, tant de douces choses à se souvenir de lui....
Etre là aujourd'hui, pour elle... Surtout pour elle Miss qui se tenait là...

Un petit message envoyé, un petit message de rien, un petit message pour dire je suis là même de loin mon amie...

Elle suivit le cortège espérant pouvoir donner un peu de sa force à cette amie qui lui était si chère.
Pelotine. a écrit:
[rp]Missange,

Nous nous connaissons peu , mais assez pour que tu m’ai a l'époque conviée a votre mariage.
Je ferais un mot court et bref , pour ne pas raviver d'avantage tes plaies.
Je t'apporte tout mon soutient durant cette lourde et difficile épreuve de la vie , je sais ce que c'est de perdre son époux pour avoir perdu le mien en Septembre.
Jamais rien n'effacera la douleur , mais ton mal s’apaisera et tu vivra a nouveau , moins lumineuse , mais vivante néanmoins.

Bon courage,
Pelotine salaun de kerkrenv,
dame de concoret.[/rp]
Gwilherm a écrit:
Gwilherm n'avait pas eu l'honneur de connaitre Nekkronn, il en avait juste entendu parlé - en bien et même mieux que cela - mais il avait fait la connaissance de sa veuve. C'est pour partager la douleur de cette dernière qu'il fit le déplacement en ce lieu saint afin d'accompagner feu son époux jusqu'à sa dernière demeure.
Le Bréhatin salua de la tête les personnes qu'il connaissait et se plaça ensuite discrètement dans les derniers rangs puis écouta avec recueillement la cérémonie.
--Mangegrain a écrit:
La course n’était pas longue. Elle était juste pénible. Ce n’était pas des parchemins que j’aimais distribuer. Ces vélins là, faisaient souvent pleurer les personnes. Mais j’étais pigeon voyageur. Enfin plus pigeon que voyageur ! Car les voyages je n’en faisais pas trop. Trop petit soit disant, mes ailes étaient encore fines…
Au mariage les gens étaient heureux et jetaient du blé sur les mariés c’était ma récompense. Je picorais toutes ces graines à me faire péter le ventre.
Et là rien aucun blé aucune graine. Pas une seule miette de pain à me mettre sous le bec.
Non je n’aimais pas les enterrements.
Boucle piquée, descente en spirale et mes pattes lâchent le vélin qui se déroule.


Citation :
Ma chère amie,
Ma chère Missanges,

Nous sommes absolument peiné de ne pas pouvoir assister aux funérailles de ton mari. Nous aurions tellement aimé être proche de toi pour t'aider à passer ce moment difficile. Nekkronn était quelqu'un que nous appréciions, il était agréable, gentil... Il était avant tout un ami. Nous ne l'avons vu que rarement, mais pour le peu qu'il fut présent, il m'avait été agréable et sympathique. Nous voulions par la présente, te présenter toutes nos plus sincère condoléances et te témoigner notre amitié la plus forte.

Je sais, Ma chère Missanges, que cette disparition t'est douloureuse. C'est pourquoi, si jamais tu as besoin de la moindre des choses, Noab et moi même seront disponible pour t'aider. Nous sommes et seront de tout coeur avec toi. Puisses-tu t'épanouir au sein de ta famille et de tes amis. Puissent-ils t'aider et te soutenir selon tes besoins en ces funestes jours. Nos pensées t'accompagnent et accompagnent Nekkronn dans le long voyage pour lequel il s'en est allé. Puisses-tu lui donner des funérailles digne de la personne qu'il fut.

Noab se joint à moi pour te souhaiter de trouver force et courage, et pour t'aider si tu le désire.

Ton ami Crieur, Ton amie,
Gui. Noab Goldwasser.
Arzhel a écrit:
La veuve était entrée et installée sur les bancs de l'assistance. Le cercueil quant à lui avait été délicatement et amené devant l'autel et les proches du défunt étaient maintenant presque tous arrivés. Les retardataires prendraient la cérémonie en cours, il était maintenant temps de débuter.

Avant cela, le prélat déposa quelques cierges sur le cercueil, puis prit la parole, le regard posé sur la dernière demeure de bois de Nekkronn.


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le Tien Seigneur. Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la Tienne Seigneur. Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité. Seigneur, nous tournons vers Toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Bretons, bretonnes, famille du défunt, Missange, amis ou simples connaissances de ce dernier, nous voici réunis en ce jour afin de célébrer le souvenir de Nekkronn. Nous l’entourons en ce dernier adieu de notre amitié aristotélicienne afin que le Très-Haut lui réserve l’accueil qu’il mérite au sein du Paradis solaire. Nous démontrons ainsi qu’il a su faire le bien autour de lui, qu’il a su s’entourer d’amis et de sa famille expérimentant ainsi l’amitié aristotélicienne.


Le prélat alluma alors les cierges précédemment disposés.

L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu’elle éclaire maintenant la route de Nekkronn qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Le prélat déposa ensuite une croix aristotélicienne, identique à celle gravée sur le médaillon que reçoit chaque aristotélicien.

Nekkronn, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Elle est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".

Un enfant de chœur apporta alors le petit panier d’osier disposé plus tôt à l’entrée de l’église. Dans ce dernier, les fidèles présents avaient pu disposer des écus ou même des denrées s’ils le souhaitaient. L’enfant de chœur le déposa alors sur le cercueil.

Nekkronn, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Reportant son regard sur la foule présente pour les obsèques.

Nous sommes ici pour nous souvenir tout ce qu’était Nekkronn, tout ce qu’il y a eu de bien dans sa vie. Cela doit nous rappeler que la mort peut nous frapper toutes et tous à n‘importe quel moment sans crier gare. N’oublions donc pas de suivre autant que faire se peut une vie de vertu, une vie d’aristotélicien, proche des autres, aimant de son prochain, car le Très-Haut, après que l’Ankou nous ait frappé à l’improviste, ne manquera pas de juger notre âme. Nous prions aujourd’hui pour qu’Il se rende compte que celle de Nekkronn est pure et qu’il doit être envoyé au Paradis solaire.

Je laisse maintenant la place à sa famille mais également à ses amis afin qu’ils nous parlent du défunt.
Sanzillusion a écrit:
Sanzi se tenait en retrait au fond de l'église. C'est avec émotion qu'elle assistait aux obsèques de Nek et écoutait le prêtre qui officiait

Citation :
Nous sommes ici pour nous souvenir tout ce qu’était Nekkronn

Elle se souvint du jour fois où Vik et elle avaient fait la connaissance de Nek et Missanges...

Elle avait rencontré Nek, alors que Vik et elle visitaient la Bretagne pour choisir leur lieu de résidence.
Tout de suite, la bonne humeur du jeune homme, sa gaité et la complicité qu'il avait avec son épouse Miss, l'avaient séduite.
Elle se souvint que Nek et Miss avaient insisté pour que Vik et elle viennent vivre à Kastell Paol...
D'abord réticents, ils étaient finalement venus pour voir, et s'y étaient établis conquis pour le charme du village.

Depuis, Miss était devenue une amie, et c'est pourquoi Sanzi était là aujourd'hui pour lui montrer son attachement dans cette épreuve douloureuse.

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Missanges

Missanges


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MessageSujet: Re: Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 )   Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Empty16/1/2011, 01:29

Biboplote a écrit:
Aussitôt, que dégagé des vapeurs de l'aube, le soleil appuis sur le gris du ciel bas et lourd, les cloches égrènent dans l'air leurs plus morne carillons. Tout le monde est debout. Le monde arrive des villages à la ronde, les uns à pieds, les autres en char à bancs, et, le long de la route, s'échelonne la gémissante théorie des éclopés, loqueteux, culs de jatte, aveugles, lépreux, béquillards, ataxiques et manchots, véritable purgatoire ambulant qui exhale sa plainte sur un ton de lamentable mélopée et, pour mieux stimuler la peine, fait ostentation de sa misère et en exagère l'horreur. Mais l'église est tout près: la messe d'abord, puis les vêpres, enfin la procession prennent la plus grandes par du jour. Dans cette manifestation de piété populaire, la foule est si dense que beaucoup ne trouvant de place à l'intérieur doivent suivre l'office, groupés près de la porte, assis ou agenouillés sur d'antique tombe. Ils partagent leurs peines à l'unisson, franchissent les barrières de leurs conditions et vont à l'unisson. Mais un idéalisme vivace circule dans ses frises barbares et soulève les humbles acteurs de ses grands drame plastiques, assouplit ses pauvres images.

Cependant à la suite des foyers improvisés s'allument; aux piquets des chaudrons se suspendent au-dessus d'un âtre primitif; des cabaretiers d'occasion font sauter des crêpes, rissoler les saucisses; de tout cotés les groupes se forment, se déforment. Ils deviseront sur le disparu, honorant sa mémoires, le faisant revivre l'espace d'un instant, car longtemps encore ses chants caresseront leurs mémoires. Toujours et encore ils chanteront leurs combat contre les flots du temps toujours en rumeur, semée de récifs.
Aujourd'hui les hommes auront de bonne figure placides et des poings de géants, la figure tannées par l'histoire, les femmes ont quelques choses d'hiératique dans leur sombre costume noir. Pas un qui n'est à déplorer un père, un mari, un frére.

Bibo regarde les flèches hardies du vaisseau de pierre qui s'effilent, comme une puissante mâture; et vogue la galère.
Viken a écrit:
Viken avait promis à Missanges qu'il passerait à la cérémonie. Il était donc là, quelque peu en retrait à distance des très proches et de la famille. Il n'avait que peu connu le défunt, juste à l'occasion d'une sympathique discussion en taverne qui aujourd'hui, lui fit plutôt penser qu'il n'avait que trop peu connu Nekkronn. Il est vrai que la vie est ainsi faite, cruelle parfois de voir partir des êtres attachants ou valeureux. Mais aujourd'hui, il fallait soutenir Missanges dans son combat quotidien.
Il est toujours difficile de lutter contre la douleur de perdre un être cher, le chagrin fourbe et sournois revenant au galop au moment même où l'on se croit sorti de son emprise. Les vagues de la peine se feront petit à petit plus douces, plus acceptables. Un jour, elle reprendrait le chemin du bonheur.
Aalys a écrit:
Elle ne l'avait cru au départ quand l'annonce lui parvint aux oreilles. Encore ? L'Ankou frappait si tôt cette année, et elle aimait à croire que ce n'était pas Gwill cette année.
Mais cette nouvelle ne se révélait être que la pure vérité. Ah, si l'on pouvait transformer la réalité pour modeler un monde à son image, un monde où la mort épargnait les meilleurs et ceux chers à nos coeur.
Mais ils devaient être justement trop bons pour que la Nature reprenne ses droits sur eux, nous les enlevant sans prévenir.
Il était là le supplice des vivants. Subir et vivre avec cette douleur, celle de voir ceux qu'on aime partir. La jeune femme ne le savait que trop bien, elle en avait également fait les frais de nombreuses fois. Peut être trop pour qu'elle en soit réellement remise.

Mais ce n'était pas le jour pour s'apitoyer sur elle même. Non, c'était celui d'être présente pour sa rousse, son amie, à laquelle elle avait été conviée à son mariage.
Alors elle enfila une robe blanche comme la neige, se fondant dans le paysage hivernal, et se dirigea vers l'église.
Les gens s'étaient levés tôt, tous réunis pour soutenir leur amie commune et rendre un dernier hommage à Nekk.
Un sentiment familier envahissait la rouquine alors qu'elle prenait place dans les bancs, faisant attention à ne pas rompre le silence des convives. On voyait le cercueil qui renfermait la dépouille du défunt, sur lequel trônaient des cierges dont leurs flammes vacillaient mélancoliquement. Le tableau était sans nul doute beau mais l'air était chargé de tristesse, pesant, et écrasait quiconque osait avoir une pensée gaie.

Aalys écoutait Arzhel parler, son regard ne quittant pas la maison de bois qui emprisonnerait son ami dans la mort, sans ciller une seule fois. Peu à peu l'idée de sa mort prenait forme dans son esprit, réalisant en cet instant que jamais elle ne reverrait Nekk'plus ultra comme ils avaient aimés à l'appeler ainsi lors de sa route jusqu'à Kastell Pol. Elle se souvenait de lui comme un bon vivant, riant, aimant les choses simples de la vie et par dessus tout sa femme.
Ils n'avaient pas particulièrement été proches mais la mort de quelqu'un qu'on connait ne laisse jamais de marbre. Elle espérait pour l'heure que Miss tiendrait et si besoin est, elle lui avait dit, elle serait là pour la soutenir. Sa présence en témoignait d'ailleurs.
Missanges a écrit:
Une tête qui s’incline sans aucune parole, mais un mouvement qui veut dire tant de choses pourtant. Merci d’être là pour nous, pour lui.
Je m’avance le long de cette nef tenant la main de mon père comme le jour…Non ce n’est plus la même cérémonie, Clochette me tient l’autre main.
J’avance sans rien dire. Je cherche du regard les coiffes des Mamettes. Les bancs sont vides, l’intérieur de l’église est vide. Quelques enfants de chœur attendent devant l’autel, les mêmes qui étaient là le jour de notre mariage. Ils prennent un air triste lorsque je passe devant eux et ils baissent leurs têtes sur mon passage. Je fais semblant de rien. Semblant ne pas remarquer ces détails.
Elles ne sont pas là !
Je le savais. Toutes ces longues nuits à veiller le corps. Leurs âges avançant, la fatigue gagnant, je savais qu’elles ne seraient pas là. Elles voulaient nettoyer la chambre et remettre de l’ordre au moulin. Et j’avais dit oui.

Le banc gémit sur le sol, émet un bruit de frottement lorsque ma jambe l’effleure. Il emplit la pièce et je regarde le serviteur d’Aristote disposer les cierges autour de la boite étroite et longue qui contient mon mari. Jusqu’à la fin, je ne prononcerai pas le nom de cette boite.
La fée de kastell lâche ma main et se dirige vers quelques pigeons qui volètent. Piou se pose sur moi, me regarde de ses yeux ronds, le bec levé sur mon visage. Je pose doucement ma main sur sa tête regardant Chochette déplier les vélins J’en prendrai connaissance plus tard.

Ma place, le premier banc ! Comme je déteste cette place ! La boite est là reposant entre quelques cierges proche de l’autel. La main les allume et leurs flammes montent droites sans vaciller répandant une fine trace noire autour de celles-ci.
Lumière et obscurité. La vie et la mort.
Mon regard se perd dans cette flamme. Puis la voix grave du serviteur d’Aristote résonne et je regarde en sa direction écoutant le début de l’office. Je suis ses gestes. Le couvercle de la boite se couvre de la croix aristolélicienne, la même que nous avons eu lors de notre baptême et d’un panier. Panier donc j’ai omis l’existence.


Je laisse maintenant la place à sa famille mais également à ses amis afin qu’ils nous parlent du défunt.

Mes yeux regardent l’Archevêque Arzhel et mon cœur résonne soudain dans ma poitrine. Une phrase des Mamettes me revient en mémoire : l’enterrement Miss c’est le plus dur. Moment difficile, la panique me gagne. Mon regard se perd, je souhaite fuir, chevaucher avec Nuage ne pas être là…
Je pose Piou sur les genoux de Clochette et je me lève. Mes jambes tremblent.
Ma main se pose sur le haut du banc devant moi et le bois se fait soudain souple. Comme un appel mon autre main se pose doucement sur la première et je marque une pause ! Je me concentre. Une petite voix au fond de moi m’insuffle, tiens encore un peu Miss, tiens encore un peu. Bientôt tout est fini…

Ma main se pose sur le haut de cette boite et je relève les yeux découvrant mes amis présents. Mes yeux les détaillent un à un, je prends force dans leur regard, leur timide sourire.
Oui c’est le moment le plus dur.
Je découvre, Sécate dans son bel uniforme présente chaque fois, je ne sais plus depuis quand remonte notre rencontre, depuis toujours sûrement. Le maire de Kastell dont je connais sa gentillesse. Ma fée une amitié entre nous que rien ne peut désunir, qui se démène discrètement avec les pigeons qui volètent. Mon père une partie de moi…
La belle Lio que j’aime tant. Gwilherm que j’apprécie mais que je connais peu. Sanzi et Vik le couple plus adorable de Kastell, une amitié entre nous qui grandit chaque jour. La flamboyante et talentueuse Aalys dont je sais l’effort d’être là, elle sait mon amitié. Un jeune homme, un ami de Nek…
Ma voix se fait claire et à son tour résonne dans l’église.

Merci d’être là et de me donner cette force. Comment parler de son mari, si ce n’est qu’en bien. Nekkronn que certains n’ont pas connu, que certains ont très peu connu, était une personne remarquable de bonté et de gentillesse distribuant beaucoup d’amour autour de lui. Nous sommes tombés amoureux immédiatement lors de notre première rencontre et pour moi il a quitté sa ville et ses amis. Il était moi et j’étais lui. Distrait et rêveur souvent la tête dans les étoiles mais très attentionné. Voilà qui était Nekkronn… le reste m’appartient.

Je savais que la jeune fille que j’étais, qui était devenue femme dans ses bras ne serait plus la même. Je retournai doucement m’asseoir auprès des miens.
Clochette59 a écrit:
clo avait regardé peter se glissait parmi la foule et prendre doucement la main de sa fille , clo respira légérement mieux aussitot la pression que miss exercait sur ses doigts se relacha , sans lacher la main discrétement clo tenta de les faire bouger ça semblait aller , a croire que toute la peine de miss etait concentrée dans sa main pour ne pas faillir ...

la porte s'ouvrit et ils entrérent , clo ne quittant pas miss ... de suite elle remarqua la lignée de pigeon portant tous message a leurs pattes .. laissant miss prendre place sur ce banc , elle la regardait et sentait soudain le poids de la solitude s'ecraser sur les epaules de son amie, si ce n'est petit piou en détresse qui tentait lui aussi par sa présence de reconforter la belle ... baissant la tete en silence, elle avait eté si contente quand miss lui avait appris qu'elle etait tombée amoureuse elle savait que son amie avait besoin de cela etre aimé et avec nek elle avait trouvé l'homme parfait doux et attentionné qui faisait son bonheur , et aujourd'hui tout etait a refaire la revoila seule , veuve bien trop tot , clo soupira tristement et se dirigea vers les pigeons et un a un doucement defie les velins venant de partout ou miss avait posé sa marque ...ils en arrivaient encore et toujours , elle les apaisait de quelques graines , avec le chant funestre des cloches se melait le rouuurouuuuu répété des pigeons , clo n'osa meme pas imaginer le travail de nettoyage qu'il y aurait derriére ça , cela la fit sourire mais elle ravala vite son rire pour reprendre le cours de la cérémonie ...

la messe allait commencé , elle rejoignit rapidement sa place pour se voir remettre le piou et miss se léve difficilement clo ne la lache pas du regard pour la retenir au cas ou , elle voit son regard s'attarder sur chaque personne présente , et clo se tourne aussi pour regarder qui est venu , son regard trainant un peu plus longtemps sur certain que d'autre , puis se tourne et ne bouge plus , ne pas penser et souhaiter que ça se passe vite , il etait temps que miss respire un peu .
Canela a écrit:
Canela arriva en retard pour l'enterrement de nekkronn. Aussi se mit-elle un peu en retrait pour ne point gêner la cérémonie. La jeune femme n'avait pour ainsi dire pas connue le défunt mais sa veuve oui. Missanges qu'elle appelait gentillement sa rouquine était une amie a qui elle tenait beaucoup. La jeune blondinette ne savait que trop ce que c'était de perdre un proche a qui l'on tient plus que tout. Elle avait donc apporté pour l'occasion un bouquets de Glycine et de fougères plus pour sa rouquine que son défunt époux. Car si on honorait son départ en ce jour elle voulait que missanges n'oublies pas qu'elle penserait toujours à elle pour son devenir.
Iaumes a écrit:
Il était venu, mu par il ne savait quel ressort.
L'estime qu'il portait à Nekkronn le disputait en son coeur à l'affection qu'il portait à celle qui eut du être sa marraine et le témoin de son union avec Dame Arthémis.
Aujourd'hui cette amie au grand coeur était à son tour frappée par un sort qu'il ne connaissait que trop bien. Tout comme personne n'avait pu dans sa douleur l'atteindre il doutait de pouvoir partager la peine de la grande dame qui se tenait là...
Digne et sincère !
Pour Nekkronn tout était dit.
Mais qu'aurait il pu faire pour elle ?
Il se tenait seulement là à l'écart de la foule espérant que son hommage passerait inaperçu de tous famille et amis proches avec lesquels il avait si peu partagé muré dans sa propre peine et si longtemps retenu loin de kastell Paol par le métier des armes.

Adieu Nek murmura t' il.
--Megridonc a écrit:
Mégridonc arriva porteur d'un message, car de là où il était ftn ne pouvait pas faire le déplacement

m'dame en s'adressant à Missanges d'solé de vous déranger, c'est un courrier d'la part de M'sieu le Baron
[rp]Chère Amie,.

je suis bien loin et je viens d'apprendre la perte de ton mari et de mon ami Nekkronn.
il n'y a aucun mot assez fort pour exprimer la peine que j'ai pour toi avant toute chose mais aussi pour la Bretagne.
J'espère qu'il est parti sans douleur,
si tu as besoin d'un ami tu sais que tu peux compter sur moi, ma barronnie t'es ouverte cela va de soit.

Bien à toi mon Amie en ce triste jour

ftn[/rp]
Arzhel a écrit:
Merci à tous ceux qui ont acceptés de dire un mot pour le défunt, ou qui ont tout du moins, profiter de cet instant pour penser à lui. Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère. Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Arzhel joint alors les mains et entreprit la récitations d’une dernière prière pour accompagné Nekkronn dans son dernier voyage.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Adressant un lèger signal aux hommes qui avait porter le cercueil avant la cérémonie, le prélat exposa la suite de l’office.

Mes amis, je vous invite à nous rendre au cimetière afin de procéder à l’inhumation.

Les porteurs du cercueil se levèrent et s’en saisirent. Le prélat ouvrit la marche, suivit du cortège funèbre puis de la famille et les fidèles.



[AU CIMETIÈRE]



Le prélat prit place devant le trou rectangulaire creusé à la fois bénévolement par des fidèles, et contre quelques écus par des nécessiteux du coin quelques heures avant la cérémonie. C’était d’ailleurs suite à ce chantier que le prélat était arrivé en retard pour l’office.


Nous nous apprêtons à confier à la terre le corps de Nekkronn, là où reposent déjà tant de défunts amis. Le moment est venu de lui dire définitivement « au revoir ». C'est un moment de tristesse pour la famille, mais nous trouverons el réconfort lorsque Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.

Joignant ses mains.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec lui, à ca qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Le cercueil descendit alors doucement en terre dans un silence a la fois singulier, baigné par l’émotion, et solennel.

L’archevêque se saisit du goupillon tendu par un enfant de chœur, et aspergea le cercueil d’eau bénite.


Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant. Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Le prélat saisit une poignée de terre et la jeta sur le cercueil.

Que ceux qui le souhaitent, fassent de même. Pace e bene mes enfants !

Le prélat se retira alors, préférant laisser les proches et la famille dans l’intimité de ce dernier adieu.
Fyndecano a écrit:
[rp]
Fyn avait assisté à la cérémonie du fond de l'église.

Il ne connaissait personne, mais avait tenu, pour son amie et en hommage à Nekk, à participer à l'office religieux.

Il se souvint, il y a de cela pas si longtemps, d'une soirée en taverne, à Saintes, plus qu'arrosée où tant Miss que Nekk et il faut bien l'avouer lui même, où ils avaient bu plus que de raison, goûtant aux tonneaux d'armagnac et plus particulièrement celui de Flavien au goût si....spécial?

Il ne put retenir un léger sourire à ce souvenir,puis se dirigea au cimetière où à la suite du prélat il jeta une poignée de terre sur le cercueil.

Geste oh combien symbolique du retour à la terre dont nous somme tous issus.

Le jeune homme s'approcha de Missanges, il lui serra juste la main, les mots étant inutiles.

Connaissant sa propre situation, la jeune femme savait combien il pouvait comprendre son désarroi, sa peine profonde.

Lentement, il s'éloigna, laissant aux personnes présentes témoigner à leur tour leur amitié, leur affection à son amie
[/rp]
Missanges a écrit:
Revenant lentement vers le banc je vis au fond de l’église deux personnes que je n’avais vues auparavant. La belle Canela dont j’espère de tout cœur qu’un homme découvre le sien et l’aime comme elle cherche à donner son amour. Iaumes ce grand rustre, si taquin, au cœur lui aussi si rempli de tristesse.
A t’on besoin d’épreuves pour grandir ?

Je marche vers le banc afin d’écouter la suite de l’office. Lorsqu’une voix m’interpelle

m'dame …d'solé de vous déranger, c'est un courrier d'la part de M'sieu le Baron

Je tends ma main pour me saisir du parchemin roulé et je remercie le messager. Je serre le vélin et j’en ferais lecture plus tard. J’écoute attentive la cérémonie qui se termine doucement et l’archevêque Arzel nous invites à le suivre, direction le cimetière.

La boite se soulève maintenue par quelques hommes, les flammes des cierges vacillent au souffle du déplacement de cette dernière demeure. Le serviteur d’Aristote ouvre la marche et mes doigts reprennent ceux de clochette. Mes pas se posent sur le premier escalier et comme un automate je suis ce cortège funèbre qui nous mène au cimetière. Mes paupières se ferment sur la lueur du jour qui contraste avec celle de l’intérieur de l’église.
L’ombre et la lumière !

Le trou est là devant mes yeux, gourmand de mon mari. L’odeur de la terre titille mes narines. Un glissement de corde qui râpe sur les parois de la boite et celle –ci qui oscille de gauche à droite selon la force des hommes qui la dirige. Un bruit sec signale le terminus. Nekkronn dans son habit de pêche bleu aux couleurs de ses yeux s’éloigne pour toujours. Une vie à peine commencée déjà finie. Des murmures s’élèvent en prière je récite mon credo. Puis la gniole j’espère que c’est de la prunàvampi dont il aimait tant. Des poignées de terre recouvrent soudainement le haut de la planche et mue par l’élan collectif je jète à mon tour un peu de terre.

Un homme s’avance et me serre la main je lève les yeux vers lui c’est Fyn mon ami qui n’avait pu venir à nos noces car en deuil lui-même. Je dépose une bise sur sa joue témoignage d’un remerciement.
Mes yeux se ferment l’espace d’un instant, reprendre cette force au fond de moi, encore un peu et cela est fini…

Liocea a écrit:
Lentement Liocea s'avança.
Elle regarda un long moment son amie si chère avant de venir serrer ses mains et la bisouiller tendrement lui donnant ainsi un peu de sa force.
Puis elle se recula prenant sa place au milieu de tous, venus pour dire à Nek un dernier signe d'affection mais surtout pour signifier leur présence à Miss...
Peterpan31 a écrit:
Silencieusement, Peter s'en vain déposer une poignée de terre sur le cercueil de son beau-fils.

L'émotion lui nouait la gorge.

Il regarda une dernière fois le tombeau de Nekkronn, ce trou béant qu'il laissait là, et dans le coeur de sa femme, et dans celui de ses amis.

Au dessus du cimetière marin, quelques sternes voletaient, sous le ciel bas et lourd qui recouvrait Kastell Paol comme une chape de plomb.
Grunen a écrit:
Bidulette et Grunen avait appris le décès de Nekkronn à leur retour d'Angleterre. La nouvelle les attrista car ils perdaient un ami, un briochin discret mais ô combien sympathique !
Leurs pensées allèrent aussitôt pour Missanges qui tombait du paradis en enfer.
Grunen avait connu cela par le passé mais l'avenir lui avait apporté le plus beau des cadeaux : sa fée.
Ils se rendirent à Saint-Pol afin de témoigner leur soutien à celle qui était leur amie. Leur temps était compté car un voyage vers la Gascogne allait débuter dans les jours à venir.
Ils arrivèrent alors que le cercueil allait être mis en terre. Ils restèrent discret et se fondirent dans la foule sans chercher à se faire remarquer. La tristesse générale était en proportion de la gentillesse de Nekkronn.
A un moment, Grunen croisa le regard de Missanges et lui esquissa un sourire de soutien. Le moment n'était pas à la démonstration de joie. Missanges savait qu'elle pouvait compter sur Bidulette et Grunen...
Arkazhot a écrit:
Un message arriva au cou d'un pigeon

Citation :
Chere Missange,

C'est avec une certaine consternation que j'ai appris le deces de ton époux. Je ne pourrais
pas dire que je le connaissais bien, mais je mesure à ta peine et à celle de ses proches ô
combien il etait aimé parmi les siens. Aussi je compatis à la souffrance qui t'affecte et te
presente mes plus sinceres condoléances.

Arkazhot
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Missanges

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Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Empty
MessageSujet: Re: Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 )   Un enterrement particulier! Funérailles de Nekkronn ( 09 Janvier 1459 ) Empty20/1/2011, 06:34

Tillie a écrit:
Tillie étant en voyage elle apprit la terrible nouvelle en revenant en Bretagne et ne pouvant être présente elle envoya son pigeon "Roucoule" porteur d'un message...

Citation :
Miss j'ai appris la terrible nouvelle, je ne vous connaissais pas très bien mais je vous ai apprécié tous les deux.. je t'apprécie encore et tu peux compter sur mon aide s'il fallait mais je sais que tu es très entourée, c'est ce qu'il faut dans un tel moment... j'ai gardé une rose blanche du bouquet que tu voulais que j'attrape, elle est séchée mais je voulais la garder en souvenir de vous deux... je te la mets dans cette missive si tu pouvais la mettre avec les autres cela serait un peu de ma présence parmi vous... je te présente mes sincères condoléances et suis de tout coeur avec toi..

Tillie

Refermant le parchemin, l'attachant à la patte de Roucoule, elle le prit dans ses mains lui posant un petit baiser sur la tête avant de le voir s'envoler les larmes aux yeux...
Clochette59 a écrit:
la messe prenait fin , miss etait venue me rejoindre sans un mot , je ne levais mon nez que pour la regarder de temps en temps , elle tenait bon les derniers moments douloureux arrivés , ou ils allaient porter son mari en terre , l'assemblée se leva d'un mouvement unanime quand le prélat fit signe aux porteurs d'emmener le corps de nek .. de suite miss chercha la main de clo et vint s'y refugier , clo lui serra doucement la main pour lui faire sentir qu'elle n'etait pas seule , en silence ils suivirent le cerceuil jusqu'a sa derniére demeure ...


le prelat fit une derniére ceremonie d'adieu devant le trou beant , clo pensait a tous ceux qu'elle avait deja accompagné jusqu'a leur derniére demeure et se sentit trés nostalgique , la peine de miss etait si intense qu'elle assombrissait le coeur de clo , comme les autres , elle avança devant le cerceuil mais refusa de jeter une poignée de terre , elle ne pouvait pas c'etait plus fort qu'elle , elle resta la juste a regarder le cerceuil abandonné au fond du trou , se disant qu'on etait bien peu de choses ... retournant a coté de miss , elle regardait se poser de ci de la quelques pigeons , elle poussa sur les velins qu'elle avait deja amassé dans ses poches et sa chemise et pendant que les autres continuaient de dire un dernier au revoir a nek , elle lacha doucement miss en lui souriant pour lui montrer les pigeons et se depecha d'aller detacher les derniers messages de soutien venu de partout ...
Canela a écrit:
L'espace d'un instant Le regarde de canela avait pu croiser celui de sa si chère rouquine. Elle serra plus forte de bouquet de glycine contre elle. Puis attrapant un petit garçon qui accompagné monseigneur Arzhel lui demanda de porter le bouquet à la jeune veuve en ce jour. Le petit garçon s'approcha et tendit le bouquet à miss en lui disant.

C'est de la part de la jeune femme blonde dans le fond.

Ensuite Monseigneur Arzhel invita toutes les personnes présentes à accompagné le défunt jusqu'à sa dernière demeure au cimetière. Canela suivit les autres sans dire un mot. Quand vint son tour la toute jeune femme jeta une poignée de terre sur le cercueil et laissa tomber quelques fleurs de glycine qu'elle avait gardé sur elle. Puis elle alla à la rencontre de son amie et la serra fort dans ses bras. Se reculant un peu elle regarde le visage de sa rouquine et lui sourit avec douceur.

Quoi qu'il arrive ma chamelle n'oublies jamais que je t'aime et combien tu comptes pour moi. Garde-toi du mal et de ceux qui l'on au fond d'eux. Je dois partir pour quelques temps mais tu sais où me joindre si tu as besoin.

La jeune femme serra sons amie une dernière fois dans ses bras. Son étalon Indomable hennissait et piaffait d'impatience car il était temps de prendre la route. Canela jeta un regard sur son amie et tourna les talons en baissant un peu la tête afin qu'elle ne voit pas les larmes qui lui montèrent aux yeux. Elle monta sur son cheval et disparut rapidement au loin.
Missanges a écrit:
Une femme au parfum de fleurs s’avance à son tour. En la voyant je repense au pot des mariés, je lui souris et l’embrasse pour lui témoigner mon amitié. Liocéa une partie de nos souvenirs…

Puis c’est au tour de mon père qui sans rien dire s’avance, un échange de regard suffit. Un couple d’amis dont la silhouette furtive se détache du groupe. Un regard, un sourire aussi.
Quelle puissance le regard !
Mon regard se porte sur la fée de Kastell qui essaye de se faire discrète en ramassant les vélins des pigeons. Mais certains sont taquins et je la vois qui trottine doucement après quelques-uns sous le regard jaloux de son Piou. Sa main détache et remercie ces pigeons et quelques graines viennent parsemer le sol du cimetière. Une rose se détache d'un courrier et je la ramasse. La rose est séchée avec soin et ma main la lance dans ce trou béant. Mes yeux restent un instant suspendus sur le haut de cette boite...

Un enfant s’approche porteur d’un bouquet et je me baisse pour le lui prendre. Son index se pointe en direction d’une femme… Elle est là, au fond attendant que le cortège avance. Mes yeux ne la quittent pas, je ressens une tristesse de la voir partir, mais sa route, son chemin doit peut être en passer par-là. Mes lèvres lui murmurent. Là où tes pas te mènent Canela soit heureuse, toujours.
La main de clochette prend la mienne et m’entraine loin de ce cimetière.
Demain est un autre jour !
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