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| Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) | |
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Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) 11/2/2010, 07:56 | |
| - Maewenn a écrit:
- Par une merveilleuse journée d’été. Raaa nan c’est pas la bonne saison. On reprend. La neige avait nappé de sa robe blanche les jardins du château et c’est biooooooooooooooot. La demoiselle avait mis énormément de temps à trouver le sommeil prenant pleinement conscience que la journée du lendemain serait des plus mouvementées. Et c’est par un réveil des plus doux que ladite journée débuta.
Damoiselle, Damoiselle.
Eozen courrait depuis l’aube dans tout le château à la recherche du corps perdu. Lorsque tous les recoins du château furent fouillés, il n’eut pas d’autres solutions que d’en informer sa Princesse de Maitresse. Tout essoufflé, voila le garde à la porte des appartements Maewennesques et qui crie de toutes ses forces pour réveiller la belle au bois dormant. Ouaaaaaaaaaaaaaaah, que c’est beau comme surnom ca, faudrait ptête en faire un conte, moi j’dis. Groumph. Bouche pâteuse, z’yeux collés, chevelure en bataille, c’est qu’elle est pas du matin, la tiote hein. Seconde tentative.
Damoiiiiiiiiiiiiiiiselllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllle.
Et d’une voix claire et douce. Oui nan parce que faut faire bonne figure tout de même hein. Une princesse c’est toujours avec une voix claire et douce même au réveil après une soirée très arrosée et peu d’heures de sommeil. Z’imaginez vous une jeune demoiselle avec la voix rauque, telle une vendeuse de poisson sur le marché de Saint Pol ? Tss nan hein, ca ferait pas classe du tout. Donc, elle a une belle voix tout ca tout ca et elle répond on a dit.
Hum Vi ?
Et le garde derrière la lourde porte en bois.
Ah, vous êtes réveillée ?
Mae murmure.
Nan bêta j’te parle en dormant tss. Pis avec tout ce boucan c’est pas vraiment possible de dormir hein. C’est qu’elle est ronchonne la demoiselle au réveil. Puis plus fort pour qu’Eozen l’entende.
Oui oui, depuis bien longtemps voyons. Vi nan faut mentir parfois pour faire bonne figure. Mais elle baille au cornet la demoiselle, trop courte fut sa nuit.
Que se passe-t-il Eozen ? Pourquoi vous criez à en réveiller les morts comme ca ?
Petit moment de silence.
Euh justement damoiselle … En parlant des morts. Vous ne sauriez pas par le plus grand des hasards où est votre mère ?
Mais il est bête lui ou quoi ? C’est censé être la blague du jour ? Y’a pas à dire, l’humour du garde lui passera toujours à des centibinious au dessus de la tête.
Eozen, ma mère est décédée, j’vous rappelle. Faudrait ptête arrêter les champignons de la forêt de Broc, z’ont pas l’air de vous réussir vous savez …
Moment d’extrême solitude du garde toujours derrière sa porte.
Dites Princesse, êtes-vous regardable ?
Mais kékidit lui ? Regardable ? Bah euh j’en sais fichtre rien moi. Et à question idiote, réponse idiote. Faut pas lui en demander trop à la BAMie de bon matin. Surtout quand le sang dans sa prune commence à s’évaporer.
Pourquoi vous voulez me regarder ? Eozen, vous êtes sur que vous allez bien ce matin ?
Le garde rit derrière sa porte de l’état si endormi de sa maitresse. Il toussote et reformule tout bien sa phrase.
Damoiselle Maewenn, puis je rentrer dans vos appartements sans risquer de vous voir en tenue indécente pour les yeux d’un homme qui plus est, est votre garde personnel.
Ahhhhhhhh, c’est ca que ca veut dire sa phrase toute pourrite la ? Elle rougit la demoiselle mais elle s’en fout, d’facon il la voit pas Eozen.
Hum …
Moment d’intense réflexion. Elle passe ses mains dans ses boucles brunes pour les réordonner quelque peu puis se regarde des pieds à la tête.
Euh …
J’lui dis quoi moi hein ? Si son Prince vient à apprendre qu’Eozen l’a dérangé dans sa chambre alors qu’elle était en tenue de nuit, ca risque de mal se passer pour son matricule mais bon l’a quand même l’air d’avoir un truc important à lui dire hein. Une idée, 2 idées, 3 idées … Nan aucune idée de ce qu’elle doit répondre. Raaaaaa. C’est pas humain de lui demander de réfléchir à cette heure matinale. Idée lumineuse et voila la jeune femme qui s’enveloppe dans ses draps qui cachent chaque partie de son corps. Elle s’éclaircit la voix.
Hum voila Eozen, vous pouvez entrer.
Vous etes sure Princesse ?
Sure ? Euh nan, pour tout dire, elle n’est pas sure de grand-chose ce matin hein. Ah si une. Elle grommelle la tiote.
Arrêtez de m’appeler comme ca nondediou. Faut j’vous le dise en quelle langue ?
Attention j’ouvre la porte.
Eozen, j’vous ai dit que c’était bon. Vous allez pas prendre 3 jours à l’ouvrir cette foutue porte si ?
La porte s’ouvre enfin et le garde apparait. Après s’être incliné, il relève la tête et regarde Maewenn.
Bon alors, c’est quoi le problème dites ?
Grimace d’Eozen.
Damoiselle … Votre mère a disparue.
Sourcils froncés. Non non y’a pas à dire faut qu’il arrête les champignons, ca lui attaque sérieusement le citron à celui la.
Euh oui, ca je suis au courant Eozen. J’vous rappelle qu’on l’enterre aujourd’hui.
Non damoiselle. Vous ne m’avez pas bien compris. Son corps … Il a disparu.
Effet de surprise oblige, la demoiselle lâche sa cape improvisée et le drap retombe sur la couche dans un bruissement. Elle a les yeux révolver, elle a le regard qui tue. Puis un cri.
QUOIIIIIIIIIIIIIIIII ?
Les yeux du garde s’écarquillent et en rougissant, il baisse les yeux.
J’ai fouillé tout le château damoiselle, je ne l’ai trouvé nulle part, je suis désolé.
Ah bah oui, nan ca vous pouvez l’être. Elle est morte, elle n’a pas du s’échapper bien loin tout de même.
Hum refouillé chaque recoin du château et retrouvé la. On va avoir bonne figure aux funérailles sinon tss. Et faites prévenir mon oncle à Loyat.
Bien damoiselle, j’y vais de ce pas.
Et voila une jeune femme, qu’a perdu sa mère et même le corps de sa mère. Et ca ca craint sérieux quand même. Elle retombe comme une masse sur son lit alors que le garde referme la porte et que le château continue de s’animer. - Azenora a écrit:
- Elle était réveillée depuis tôt ce matin la Damoiselle, passant son temps à penser à sa coupine de toujours, sans doute en larmes sur le corps de sa mère huuum quoi que Mae pleurer, ça se serait ! Ni une ni deux ni même trois, vla la Peste qui, au pas de course, se prépare pour les funérailles d’une grande Dame. Elle ne connaissait que très peu Mirwen, quoi qu’un jour, la Vicomtesse lui avait fait un compliment, ce qui emplissait Azenora d’une graaaaaaaaaaaaande fierté tellement cela était rare venant de la veuve noire. Après avoir avalé en quatrième de vitesse son bol de Prune tiède, elle remonta dans sa chambre, ou Ephygénie, son ex nounou démoniaque l’attendait déjà.
Grâce au ciel, vous êtes là !
Vous aussi, à ce que je vois…* sourire sadique. Bidiou qu’elle aurait aimé en être débarrassée de cette peste-là, qu’avait-elle fait à Aristote pour être de nouveau au service de la championne du lancé de chope ? *
Hum Elle lui lança un regard mauvais. Quel manque de tact ! Je me contrefous de ce que vous dites, comme je me contrefous de mon linge sale ! Croyez le bien, si je le pouvais, je n’hésiterai pas à vous faire cramer immédiatement, et s’en éprouver la moindre tristesse. Maintenant, aidez-moi à m’habiller et retourner prendre soin de mini-crotte ou faire je ne sais quoi. Elle se voulait froide et méchante, mais au fond d’elle-même, elle avait mal…
La nounou resta clouer sur place pendant quelques minutes dans une expression horriblement idiote, avant de reprendre contenance.
Bien Mam’zelle, pourquoi aviez-vous besoin de mes services ? Voilà bien longtemps que vous vous débrouillez toute seule.
Oh cela est assez simpliste comme explication, je fus victime d’un accident il y a peu comme vous l’avez si gentiment soulignée, et j’ai donc besoin d’aide pour ressembler à quelque chose. Aujourd’hui est un jour important, je me dois d’être présentable. Oh puis cessez de poser des questions, vous m’exaspérez !
Sur cet échange dés plus aimable, Ephygénie revêtit d’une robe noire la Peste Bleizhmorgan, l’aida à se chausser, et la coiffa d’un chignon serré. Sa tenue faisait affreusement ressortit sa peau blanchâtre, mais peu lui importait aujourd’hui.
Elle descendit dehors où une charrette attelée d’un âne l’attendait. Elle prit place à coté de Cyprien, et tout deux prirent la route direction le château de Brocéliande. Ils mirent du temps, trop de temps, l’âne du brave majordome n’était plus tout jeune, même avec la carotte, le bougre n’avançait pas.
Enfin arrivée à destination, la Mam’zelle descendit, fit un gros bisou qui claque à son héros adoré, et se présenta aux gardes du château :
Veuillez prévenir Maewenn BAMie de Brignac que son amie, Azenora Bleizhmorgan vient d’arriver, je vous prie. - Aricie a écrit:
- [Loyat]
La jeune femme s'était levée tôt et avait entrepris de faire le tour du domaine de son grand père. Un mandat à la mairie n'avait visiblement pas empêché Loyat de tourner, et c'est avec une certaine satisfaction qu'elle observait le travail de ses chers slaves, chers à son coeur, mais également à ses économies. Alors qu'elle en était à vérifier l'alimentation des vaches casquées de son grand père, l'un d'eux arriva essoufflé.
Mademoiselle! Mademoiseeeelle! Mais Où étiez vous passée? Je vous ai fait chercher partout!
Eh bien Boris... Tu vois bien que je suis là. Que t'arrive t-il?
Mais Mademoiselle... C'est qu'aujourd'hui, c'est l'enterrement de la vicomtesse, vous devez vous préparer! Et votre grand père... Nous ne savons pas où il se trouve.
L'enterrement! Elle avait oublié l'enterrement! Aussitôt elle abandonna son petit tour, et partit d'un pas rapide, le slave la suivant deux pas plus loin.
Avez vous vérifié la cave? Ou alors peut être est il déjà parti préparer l'office.
C'est que... Mademoiselle, ces habits de cérémonie sont dans sa chambre.
Et mes habits à moi? Quelqu'un a t-il pensé à me trouver quelque chose de présentable? Ma doué... Oublier un enterrement... Où ai je la tête?
Sur vos épaules, Mademoiselle.
Assez de crétins peuplent ces terres Boris, ne vous sentez pas dans l'obligation d'en faire partie.
Le slave esquissa un sourire, sa demoiselle était de retour, et elle semblait en pleine forme.
[Quelques minutes plus tard, dans la chambre de la jeune femme]
Vous savez bien que si la vieille dame débarque, elle fera de nouveau scandale en me voyant dans cette pièce.
Je n'en ai que faire, elle n'avait qu'à être là, après tout, n'est ce pas le travail demandé à une gouvernante? Contentez vous donc de m'aider à choisir une robe.
Elle lui passait sous le nez des robes, les éliminait, les reprenait, et se demandait bien laquelle choisir. Ce noir ne l'inspirait pas. Son regard se porta vers une robe offerte dernièrement par sa mère. Si absente fut elle, elle aimait lui faire des cadeaux de temps à autres.
Celle là! Ce rouge sera parfait! Le noir n'est pas adapté à la situation de toute manière. Ca ne colle pas au caractère de la vicomtesse. Sortez Boris.
[Portail du domaine]
Tout de rouge vêtue, Aricie s'apprêtait à partir, accompagnée de Boris à défaut de son grand père. Mais encore une fois, on l'arrêta, un homme demandait à entrer. Et effectivement, elle reconnu Eozen qui patientait, ou plutôt s'impatientait. Elle leva les yeux au ciel puis le fit entrer.
Mademoiselle Aricie, la princesse de son prince m'envoie. Il faut prévenir votre grand père. C'est que le corps à disparu!
Le corps? Le corps à disparu??? Mais elle est morte! Comment peut elle encore nous pourrir la vie en étant morte?! Cette femme est une légende à elle toute seule. Boris, fais chercher mon grand père et traine le jusqu'à Trécesson! Quant à moi, je vais rejoindre ma soeurette.
Et la voilà partie véritablement cette fois ci, accompagnée d'Eozen à défaut de Boris.
[Brocéliande]
Pas de problème d'attente pour la jeune femme, elle ne se faisait même plus annoncer. Elle trouva Azenora à l'entrée, et l'emmena avec elle jusqu'aux appartements de sa soeurette qui se trouvait allongée sur son lit.
Soeurette! Lèves toi! Tu dois te préparer! On doit retrouver le corps de ta mère!
Elle ouvrit grand les rideaux, laissant entrer la lumière hivernale. - Azenora a écrit:
- En attendant le bon vouloir de ces gardes, la Peste Bleizhmorgan contemplait d’un œil vague la splendide architecture du château. Elle en était à se demander si oui ou non elle allait poser son fessier sur un rocher non loin, lorsqu’une trainée rouge vint l’attraper par le coude. Zieuttage de regard à gauche et en avant toute ! Elle suivit Aricie dans son pas accéléré, passant sans problème les grandes portes (elle aurait dû faire pareil tiens, par simple défi). La môme retint à grand peine une exclamation, ça aurait été déplacé. En tout cas, son Altesse Grenouillesque avait bon goût, la décoration était aussi magnifique que son architecture. Elles montèrent dans les étages, à la recherche de la BAMie. Les tableaux et tapisseries défilèrent sous ses yeux à une telle vitesse (à noter que la peste est aussi lente qu’une tortue ces temps-ci) qu’elle en eut presque la nausée. Bientôt, elles arrivèrent devant les appartements de Maewenn. Azenora esquiva un geste vers la porte, mais la Mam’zelle qui l’accompagnait décida de l’ouvrir au même moment. Lâchée, la peste manqua de tomber en avant, se raccrochant pitoyablement à la poignée. Rouge de honte, elle se redressa mine de rien, et lança un regard mauvais à Aricie.
- Citation :
- Soeurette! Lèves toi! Tu dois te préparer! On doit retrouver le corps de ta mère!
Si elle en avait eu le cœur, la Bleizhmorgan aurait éclaté de rire. Perdre la Vicomtesse ? Et puis quoi encore ! Non on ne perd pas les morts, ce n’est pas possible ça. Un vol de corps ? Par Aristote ! Si ça se trouve, des admirateurs anéantis ont volé le corps de la veuve noire pour faire des cérémonies de fous ! Partie dans ses pensées brouillées par son imagination débordante, la peste ne prêta pas attention à son amie encore dans son lit. C’est lorsqu’elle se prit les pieds dans un objet au sol, qu’elle résolue définitivement qu’elle était folle. Non, elle avait mal entendu.
Euuh excusez-moi, vous avez dit ? - Bioul a écrit:
- [ Dans un tripot à KP ]
La nuit était descendu depuis deja un bon moment, le ventre creux apres une course effrénée pour se rendre à Kp, une sortie en taverne était inévitable, tout autant inévitable que la cuite qui s'en suivit et le comatage.
Le matin était là et ça se bousculait déjà en taverne. Bruits de pas sur le plancher, tintement de verre de choppes s'entrechoquant, voix rauques de mâles voulant se faire remarquer... C'est avec une enclume à la place su cerveau qu'il se réveilla péniblement, et un marteau qui tapait dessus qu'il se leva avec encore plus de mal.
une haleine de chacal, pas autant que la tavernière qui venait de lui souffler au visage. Koikigna ... il ne comprenait rien à ce quelle disait... Il devina cependant rapidement quand elle agita une piécette sous ses yeux qu'elle réclamait son dû. Fouillant sa poche, il ne trouva qu'un morceau de fromage à moitié mangé par la moisissure. Il lui planta dans la main et elle lui planta un coup de pied dans le séant.
Ejecté de la taverne, et la tronche enfariné il se releva en s'accrochant aux pierres de la bâtisse. Decidement c'était une journée pourrie. Le seul point positif c'est qu'il aurait la bonne tête pour l'enterrement. Si toutefois il réussissait à trouver le lieu concerné. Parce que apres tout on lui avait rien dit ... - Un_Conteur a écrit:
- [Le Gwen Ha Du Paradis]
La taverne saint-politaine d'outre-tombe était presque vide pour le moment, mais le tenancier, un drôle de bonhomme au chapeau de paille usé, sirotait tranquillement sa prune, accoudé au comptoir.
Diling, diling !
La clochette retentit, une âme du Léon venait d'entrer dans les lieux :
Demat Papy ! fit le visiteur, un fantôme assez imposant, affublé d'une reinette, posée sur son épaule gauche.
Mamal ! Tu tombes bien, ça va commencer ! répondit Vampirelo (puisque c'est de lui dont il s'agissait, qui d'autres pour tenir une taverne au royaume d'Aristote ?)
- ça y est, ils l'enterrent ? - Faut croire ... - t'as prévenu les autres ? - ben tiens, j'me suis gêné ! Ils ne devraient pas tarder d'ailleurs ...
Sur ces entrefaits, les deux amis trinquèrent bruyamment, en jetant un oeil à ce qui se déroulait sous eux, dans le monde des vivants. - Maewenn a écrit:
- Ouh Ouh méfions nous, les slaves sont partouuuuuuuuuuuuut. Nannnnnnn au secours, laissez moi, à l’aideeeeeeee. Des slaves partout qui galopent sur des vaches casquées. Ils trainent des charrettes pleines de petits bois. Mais que font-ils ? Ou vont-ils ? Elle les suit la tiote, de loin. Petits pas chassés très discrets pour ne pas se faire repérer. Hum odeur de cochons grillés. Tss ils font un banquet les slaves ? Et personne ne l’a prévenue ? A mesure qu’elle s’approche l’odeur se faire plus forte, plus étouffante, plus insupportable. Et la … Tadammmmmmmmmmm. Raaaaaaaaaaa. Elle se débat, on vient de l’attraper pour qu’elle rejoigne sa mère au feu. Raaaaa, c’était donc eux, les voleurs de corps. Au secouuuuuuuuuuuuuuuuurs.
Soeurette! Lèves toi! Tu dois te préparer! On doit retrouver le corps de ta mère!
Groumf. Léger sursaut. Sortie de ses songes, elle ronchonne la BAMie.
Eozen, laissez moi euh … J’vous ai dit d’aller à Loyat.
Rideaux qui s’ouvrent et lumière qui emplit la pièce trop rapidement pour la jeune fille. Draps sur la tête, elle se plaint.
Dodoooooooooo.
Puis elle réfléchit, se repasse la phrase dans la tête alors qu’elle entend une autre voix.
Euuh excusez-moi, vous avez dit ?
D’un geste, elle s’asseoit dans son lit et dit précipitamment comme pour éviter une prochaine remontrance.
Vi vi, j’suis réveillée, nan j’dors pas promis.
Concentration sur les personnes présentes. Pas de maman, pas de suivantes pas rigolotes, pas de Prince avec déclaration urgente à faire. Elle hausse un sourcil l’air interloqué. Zieutage vers les 2 jeunes femmes présentes.
Hum vous faites quoi la hein ? On peut po dormir dans ce pays dites ? - Joeboy65 a écrit:
- [La distillerie de KP]
Les contours du bâtiment se dessinaient dans la nuit politaine. La lune était pleine et montante. Elle semblait vouloir illuminer le lieu. Le moment ne paraissait pas propice aux méfaits.
Une ombre se déplaçait en silence. Elle faisait tout pour ne pas être aperçue. Devant la porte, elle fouilla ses poches puis, ouvrit la lourde en silence et disparut à l'intérieur.
Pas un seul ululement, aucun cris d'animal que l'on égorge, pas un seul ronflement d'ivrognes imbibés par des vapeurs prunières ou chouchénisantes.
Rien !! On entendait que dalle quoi.
Un léger grincement aurait pu réveiller tout cela. Que nenni !! La silhouette, aperçue plutôt, ré-apparut, ouvrant largement les deux battants. Elle poussait un tonneau devant elle.
Un hennissement s'éleva. Il provenait de l'arrière d'un bosquet. L'ombre s'y précipita en silence pour en revenir, tenant un cheval par le mors, celui-ci tirant une charrette. Saisissant le tonneau, elle le hissa à l'arrière du véhicule motorisé à 4 pattes.
[La nuit précédente à Brocéliande - Château de Trécesson]
Il aurait fallu être un sacré mage pour reconnaitre la silhouette emmitouflée dans un mantel. Du visage sous la capuche, ne se voyaient que les yeux et un faciès légèrement buriné. Pourtant on était bien dans la fameuse forêt bretonne, Brocéliande.
Quelques indices auraient du attirer l'attention du lecteur. La démarche de notre personnage avec ce boitillement bas bien connu maintenant. Toujours pas d'idée? Ce rythme de marche, saccadée, agrémenté de pauses alcooliques plutôt que bucoliques? Non, rien ? Ces fameuses fioles, qu'il dégaine à la vitesse de la marée du Mont St Michel accéléré plus de 100 fois !! Ca y est là, vous avez une petite idée....... Bon sang mais c'est bien sur, enfin Joe plutôt ^^
Notre homme, véritable VRP (Vraiment Rigoureux Prunologue) multicartes comme douanier, maréchal, grand distilleur devant l'éternel, ex-maire, bouteiller grand-ducal, j'en oublie certainement mais le lecteur nous pardonnera, qu'il me le pardonne ou non d'ailleurs je m'en fous, je suis un voyou.............hummmm.............. enfin..................bon voilà, il s'agit bien de notre docteur ès-prune en chef de bretagne, Joeboy, qui voyage de nuit, dans la forêt la plus connue de l'histoire celte.
Mais que fait-il de nuit, au milieu de ces bois éternels eux-aussi?
Il semble attiré par quelque chose de bien particulier? Non non, pas la prune cette fois-ci, enfin pas tout de suite..................quoique une petite gorgée ne serait pas de refus. Sur ce , il s'exécute, donc plus rapide que la marée montante etc......... et fait un sort à la fiole prunesque. Même Merlin n'aurait pas fait mieux............. en matière de sort.
Revenons à nos moutons, ou plutôt nos vaches casquées dixit archisexy, le cureton le plus connu ............. de chez nous.
Notre bon Joe cheminait en silence vers le Château de feu le Géant-Vert. Il s'acharnait à ne pas être vu usant pour cela de tous les artifices qu'il connaissait à savoir la poudre de disparitionnette (elle était bien propre celle-là^^), l'invisilifiole ou le moins connus de tous, la houppelande mystificatrice et pourtant véritable trouvaille d'un marché local connu sous le nom "Le Gwen Ha Rit Pot de Fer " (NDLR: en fait cela aurait du être Le Gwen Ha Rit Pot de Terre mais.......... une jeune paysanne mauvaise à gauche qui le transportait l'a laissé choir, .....heu pas la femme du sanglier sèchant hein^^, ....... et donc il est cassé et......enfin.......voilà, en fer c'est mieux parce que ça casse pas).
Bref, il ne voulait pas être vu.
Le Château se présenta enfin à lui. Pas de révérence, mais une certaine déférence.
Joe connaissait bien le lieu pour y entrer, en temps normaux par la grande porte, et se balader un peu partout, dans les immenses salles appelées le Marais (rien à voir avec un tiers état ..........bien que Trécesson en fut un à lui seul, .............pas de tiers, mais d'état^^ du temps de la splendeur de ce vert émeraude qui luisait tel un joyau dans le firmament...................enfin bon c'est pas tout ça!! faut que je continue là). Il voulut entrer sans se faire repérer par les tétards qui gardaient le marais^^. Il plongea dans l'eau froide qui entourait le château et nagea en silence, tel un batracien évidemment. La petite ouverture apparut. Il s'y glissa furtivement.
Par le radis d'Aristote, qu'est ce qu'elle est froide !!
Bon alors, il 'ont foutu où la Veuve........ Qu'est ce qu'elle m'aura pas fait faire, la Mirwen quand même. Pfffff !!!!! Bon enfin, quand faut y aller, faut y aller.
Le politain reprit son chemin. Il avait quand même une petite idée derrière la tête.
Quelle idée lui avait traversée la tête? Joe s'était mis en quête du corps de la Veuve Noire. Non pas qu'il fut intéressé par son venin réputé, deux de ses maris en avaient peut-être connus, hélas, le goût, non non, il cherchait le corps de la Vicomtesse de Plöermel. Simplement.
Le politain pensa que le lieu le plus froid serait le meilleur endroit. Il s'y dirigea donc. - --Un_conteur a écrit:
- [Le Gwen Ha Du Paradis]
Salut la compagnie !
Les regards des deux feus Saint-Politains présents dans la taverne se tournèrent vers le nouveau venu :
Fichtre ! Grand BAMI ! Tu t'es mis sur ton trente-et-un pour accueillir ton ex ! - M'étonne de lui, ça ! Il a eu si peu d'attention pour la Mirwen de son vivant. A peine s'il a su lui planter une graine ...
- Je vous arrête là, tout de suite ! Ma réputation de goujat est tout à fait usurpée. Mais, en tant que Grand BAMI, ma seule vraie compagne sur terre ne pouvait être que ma Chope ! Mais j'ai toujours bien aimé son caractère bien trempé à notre moribonde du jour !
Les deux autres firent une moue, peu convaincus par le discours d'AhDouais, second mari de Mirwen de son état, et accessoirement buveur invétéré.
Chacun s'installa à nouveau pour observer les tracas d'ici-bas.
Roh ! Y z'ont perdu le corps !!! lança Papy Vampi en rigolant.
Diling ! Diling !
La bonne affaire ! Qu'ils cherchent longtemps, tiens ! Déclama la voix émanant de la silhouette imposante qui venait d'entrer, avec à son bras un homme svelte, et à la coiffure étudiée. - Peterpan31 a écrit:
- [Une ruelle Saint-Politaine]
Capitaine BAAAAAAAAAAAAAAM, tu n'es paaaaaaaaaaaaas ....!!!
La bouteille à la main, Peter sortit de sa taverne "Aux Amis de la Prune" l'air guilleret, entonnant à tue-tête l'hymne de la Brigade Anti-Morosité.
Il buvait plus que de raison depuis que sa moitié l'avait contraint à porter des collants noirs, certes élegants et seyants, mais néanmoins inhabituel pour celui qui ne jurait que par le vert (bouteille, de préférence) en terme de tenue vestimentaire.
Ainsi, déambulait-il de bonne heure dans les rues de Kastell Paol, lançant des "Irmaaaaat" sonore pour lui-même, à chaque goulée de prune dont il emplissait son gosier. - Joeboy65 a écrit:
- La pièce était faiblement éclairée par quelques bougies. Les ombres dansaient aux murs et le plafond dans une funeste chorégraphie macabre.
Le corps, allongé sur une simple table en bois, paraissait endormi.
Un rictus en forme de sourire apparut sur le visage du politain.
Bon, allez c'est pas tout ça. Au boulot mon bon Joe !!
Le distilleur de pruneàvampi de Kastell Paol s'approcha de la table et se saisit du corps de la Veuve Noire. Au moment de la soulever, un léger tressaillement parcourut l'échine du politain.
L'hésitation fut brève.
Sa poigne se raffermit autour de l'enveloppe charnelle sans vie. Il l'a souleva d'un mouvement rapide et déposa la Vicomtesse sur ses épaules.
Espérons que je ne rencontre personne * murmura t-il pour lui-même.
Joe, son paquet sur l'épaule, reprit le chemin inverse dans un silence de catacombe. Le plus éprouvant pour lui fut de retraverser les douves froides. Cela ne se fit pas sans difficultés. Il faillit lâcher le corps de la Veuve Noire mais dans un réflexe inconsidéré, il resserra son emprise.
Atteignant enfin l'autre rive, il se hissa péniblement parmi les herbes hautes. Reprenant son souffle, il s'enfonça dans les profondeurs de Brocéliande, sa Veuve Noire sur le dos.
[Quelques jours plutôt dans une chaumière de Kastell Paol]
La cheminée consumait lentement le bois qu'y avait enfourné le politain. Il tentait désespérément de se réchauffer en ce froid hivernal tenace.
La nouvelle de la mort de la Veuve Noire l'avait quelque peu secoué. Non pas qu'il soit faible ou peureux, non, mais c'était encore une figure de Kastell Paol qui s'en allait vers l'Ankou.
Joe était persuadé, malgré tout, qu'elle retrouverait là-haut, au comptoir du Gwen Ha Du Paradis, les autres BAMistes disparus bien trop tôt, et son sourire alors réapparaissait.
Mais le politain était chagriné. Il se remémorait des paroles lointaines de Mirwen et c'était ça qui le perturbait. Il lui avait bien promis la chose à ce moment là. Mais était-ce l'insouciance d'alors qui lui avait fait dire oui sans réfléchir? .................... Peut-être...........
La jeunesse éternelle !!! Elle voulait la jeunesse éternelle.* marmonnait Joe. Mais qu'est ce qu'elle avait dans la tête pour chercher ça!!!
Le distilleur de Kastell Paol ne cessait de répéter ces paroles, inlassablement.
Moi, la jeunesse éternelle, c'est dans la prune que je l'ai trouvé........ Où voulais tu que je la trouve ailleurs?
Joe semblait s'adresser à quelqu'un. Mais il n'y avait personne dans la pièce.
Et soudain............
Bon sang !!!! Mais c'est bien sur!! J'aurais du y penser plus tôt.
Il se servit une chope de pruneàvampi et l'engloutit aussi sec.
Sur ce, il enfila son mantel et sortit rapidement de la chaumière.
Allez, direction la distillerie. - Missanges a écrit:
- [ Plage de Kastell Paol ]
Elle se réveilla la tête bourdonnante, des milliers d’abeilles avaient envahi son esprit. Lentement la ruche devenait moins active, émergeant d’un sommeil bizarre, la tête légèrement pesante. Peu à peu elle retrouvait ses esprits.
Malgré, la pâle clarté du soleil d’hiver, ses yeux n’arrivaient pas à s’ouvrir, elle attendit doucement que sa vision commence à s’habituer à cette lumière. Lentement elle ouvrit les paupières. Combien de fois, avait t’elle depuis l’aurore, marchait le long de la plage, essayant d’éliminer les quelques chopes bues en taverne avant de s’assoupir. Se relevant, secouant ses habits, passant ses doigts dans ses cheveux laissant retomber les minuscules grains de sable.
Humm !! Allez à l’enterrement comme cela, ou se changer …
- Aricie a écrit:
- [toujours dans les appartement de la BAMie]
La demoiselle toisait sa soeurette, l'observant se plaindre de ce réveil quelque peu brutal.
Euuh excusez-moi, vous avez dit ?
A ces mots, Aricie se retourna.
Ah... Oui, vous ne devez être au courant. La vicomtesse a trouvé moyen de disparaitre, même morte! c'est pour vous dire toute la ressource qu'elle a pour nous compliquer la vie.
Soeurette assise, se plaignant toujours, mais au moins assise.
Si ta mère n'était pas si embêtante ma chère Mae, à mourir n'importe quand et à nous jouer des tours pareils, alors qui sait, peut être serions nous tous en train de dormir. Lèves toi et habilles toi, je crois que la journée ne fait que commencer. Grand papa ne devrait pas tarder. | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) 16/2/2010, 12:41 | |
| - Joeboy65 a écrit:
- [Kastell Paol]
Joe était revenu de Trécesson son paquet sur le dos.
Il avait franchi les portes de Kastell Paol à l'insu de tous. Il faut dire qu'il n'avait pas choisi le chemin habituel pour faire son retour dans sa ville natale. Ne souhaitant pas être aperçu, il avait pris soin de faire des détours par les bois politains.
Joe les connaissait très bien.
Sa chaumière familiale était érigée tout près de ceux-ci. Il avait passé toute son enfance à y gambader, au grand dame de Joemum, qui s'arrachait les cheveux chaque fois qu'il revenait des ses interminables excursions, les genoux écorchés ou des entailles sur le visage.
Joe avait toujours aimé la solitude de cette forêt et il avait pris l'habitude d'y retourner régulièrement lorsque quelque chose le tracassait et qu'il avait besoin de réfléchir.
Il avait donc emprunté le chemin des écoliers pour rentrer dans Kastell Paol. Cela tombait bien, le distilleur de prune avait besoin de son hangar.
Son retour de la distillerie, quelques jours plutôt avant son départ pour Trécesson, lui avait permis d'entreposer sa charrette avec son contenu, à l'abri des regards indiscrets.
Le hennissement qui lui parvenait aux oreilles, lui laissa penser que son cheval paissait paisiblement non loin de là. Il eut un bref sourire.
Il pénétra dans la battisse avec le corps de la Veuve Noire sur le dos. Quelques minutes plus tard, il ressortit, les mains vides, une expression de soulagement se lisant alors sur son visage émacié.
Un bâillement faillit décrocher la mâchoire du bouteiller Grand Ducal. Il prit conscience qu'il avait terriblement faim et que la fatigue, qu'il avait réussi à occulter durant son macabre périple, s'abattait sur ses épaules.
Ouvrant la porte d'un geste brusque, Joe disparut à l'intérieur. - --Un_conteur a écrit:
- [Le Gwen Ha Du Paradis]
Voilà qu'on était tranquille et que la pimbèche va refaire surface par chez nous ! poursuivit la seule représentante (et quelle représentante !) de la gente féminine présente dans la taverne du royaume de l'Ankou, d'une moue dégoûtée.
Hein, mon Lapin, qu'on est bien tranquille tous les deux ... ajouta-t-elle, énamourée, vers celui au bras duquel elle restée accrochée.
Oh, que oui, ma Douce ! répondit le ténébreux séducteur.
Hop, ça va vous deux ! Je suis là quand même, et j'étais son mari de notre vivant, je suis ou(vert) mais quand même ! lança pour la forme l'ex Grand Duc Breton à la volée.
Pendant, ce temps, Vampi s'enquit : Hé, avant que le Grand BAMI ait vidé toutes les réserves du Gwen Ha, dîtes moi ce que je vous sers, Valuu, Lhotse ?
Quelques prunes plus tard ...
Foi(e) de Grand BAMI, y'a pas à dire, les choses ne peuvent pas se dérouler comme ailleurs à Saint-Pol-de-Léon ... - Tu l'as dit, la nouvelle génération de Saint-politains a de qui tenir ! - Una sacré bordel, vous voulez dire ! Dire que pour mon enterrement, y z'ont pas trouvé moyen de trouver une tombe pour accueillir ma dépouille ! -Mon Petit oiseau du paradis, souviens-toi que je n'ai pas été très bien loti non plus ! Mon cadavre de pendu a fini bouffé par les loups ... - Moi, le coup des grenouilles, ça m'a bien plû ... fit Amalric, vaguement rêveur.
Et Vampi, d'ajouter :
Yec'hed mat les amis ! Buvons car ça risque d'être encore long avant qu'Aristote envoit l'âme de Mirwen frapper à la porte de notre taverne ! - Maewenn a écrit:
- [Appartements Maewennesques]
Sourcil arquée d’une demoiselle encore dans les méandres de ses songes. Parano oblige, la demoiselle rétorque.
Hum, dis donc toi, la brunette la ? Comment tu sais que le corps de ma mère a disparu ? Hum ? Hum ? C’est toi qui l’a subtilisé c’est ca ? Ahahhhhhhhhhhhhha, tu es démasquée. Rends le moiiiiiiiiiiii.
Regard noir d’Aricie qui se pose sur elle. Outch, de mauvaise humeur la Modame hein. Bon bah elle va ptete faire ses pitreries un autre jour finalement. S’habiller. Pouarf quelle corvée ca encore. Cri strident qui retentit alors que ses amies se bouchent les oreilles.
GEORGEttttttttttttttttttttttttttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.
Et une tête légèrement très laide qui apparait dans l’entrebâillement de la porte. C’est qu’au réveil elle fera presque peur la suivante hein. Sourire amusée de la jeune fille devant l’air ébahi de ses amies.
J’suis réveillée.
Ca j’avais cru entendre, pense Georgette. Elle va encore me pourrir la journée la gamine j’le sens moa.
Veuillez me faire préparer ma toilette pour les funérailles.
J’y vais de ce pas damoiselle. Désirez vous aussi une collation pour vous et vos invitées ?
Zieutage vers lesdites invitées, pas vraiment invitées en fait, mais bon ca reste un détail ca.
Euh non, j’crois qu’on est un peu pressé quand même la, on a un corps à retrouver. Faites nous préparer un panier garni en cas de fringale inopinée.
Et alors que la Georgette allait enfin quitter la chambre, la BAMie ajouta.
Et faites aussi prévenir Mon Prince que nous avons un léger petit souci pour les funérailles et que j’aimerais le voir sur le champ.
Damoiselle, je ne vais tout de même pas lui dire ca ?
Et pourquoi ?
Il risquerait de se vexer voyons.
Hum … Vi pas faux, c’est vrai qu’il est compliqué encore celui la, c’est bien un Broc tss. Bah tournez ca de manière à ce que c'que j’veux lui dire, bah il le sache mais qu’il ramène aussi ses fesses princières me voir sans se vexer. Ca vous va ? Genre euh … Votre Altesse, votre douce et tellement aimée Princesse souhaiterait que vous la retrouviez dans ses appartements pour de doux instants ? J’suis sure qu’il sera ravi la.
Grimace de la suivante pas vraiment convaincue de la chose. C’est qu’elle en avait marre de leur relation a ces 2 la. Ils ne pourraient pas faire comme tout le monde pour une fois ? Qu’elle regrettait le temps de feu Amalric de Brocéliande. Personne ne venait, personne ne lui demandait de choses si compliquées. Tout était plus simple jusqu'à ce que cette peste naisse et prenne ses quartiers au château sans que personne ne dise rien. Qu’elle lui en avait voulu au maitre des lieux. Lui imposer comme ca sa filleule. Elle n’aimait guère les enfants Georgette. Surtout lorsqu’ils étaient aussi turbulents et agités que la demoiselle. Oh bien sur, l’âge l’avait quelque peu assagit. Sauf pour ce qui était des relations avec son nouveau maitre. Le duc et la demoiselle jouait à un jeu légèrement épuisant pour quiconque avait le malheur de les côtoyer a chaque heure du jour. Entre une demoiselle au tempérament très affirmé qui sait ce qu’elle veut et un Duc arrogant et oisif, les journées n’étaient guère reposantes. Au moins, le réconfort de la suivante était cette journée de solitude au château sans cette animation quotidienne. Funérailles obligent le « couple » princier serait absent toute la Sainte journée. Elle remercia Aristote de ce bienfait.
Je vais transmettre à un valet pour qu’il aille l’informer sur le champ damoiselle puis je vous apporterais votre toilette et vous aiderais à vous parer.
Très bien Georgette, je vous attends. Mais faites vite s’il vous plait.
Elle s’étire en se laissant retomber sur le lit. Mais à peine est elle allongée que Georgette réapparait portant sa houppelande a son bras. Groumph déjà ? Mais elle est plus rapide que l’éclair celle la dites donc tss. Si elle avait su, elle lui aurait dit de prendre son temps quand même. Ca doit pas être bon pour la santé autant de rapidité. Air égaré de la jeune fille qui se lève docilement puis se dirige dans la salle d’à coté. Sourire mitigé entre rire et grimace à ses amies.
Je reviens vite, bougez pas.
Toilette faite, robe enfilée, corset serré au point qu’elle en a du mal à respirer, boucles brunes domptées en une coiffure à l’allure irréelle. Fardée, pomponnée, odorante. Pouarf, elle n’est guère à l’aise ainsi. Sa robe confectionner juste pour l’occasion est trop sombre pour elle. Déjà, elle a réussi à ne pas en avoir une toute noire. Le Deuil oui, mais en gardant la classe tout de même. C’est donc dans une toilette vert émeraude et noire, ornée de filaments dorés que la jeune femme réapparait dans sa chambre.
Et voila. Sourire de la jeune fille a ses amies.
Avez-vous encore besoin de moi damoiselle ?
Faites préparer la calèche et se sera bon Georgette.
Très bien Princesse.
Puis la suivante incline la tête et sort de la chambre. La porte est à peine refermée que la jeune fille soupire et détache ses cheveux laissant retomber ses boucles brunes sur ses frêles épaules.
C’est tout de même mieux comme ca non ?
Sourire malicieux qui s’efface peu à peu pour reprendre son sérieux.
Donc, c’est pas tout ca, mais un enterrement sans corps, c’est assez gênant non ? Alors comment savoir où elle se cache ? - Azenora a écrit:
- [ Appartements Maewennesques ]
La Vicomtesse perdue ? Vraiment ? Quelle guigne ! Et dire qu’elle pensait à une simple blague. On n’ose pas faire de blagues un jour pareil, on n’ose dire la vérité, aussi déplaisante soit-elle. Regard posé sur son amie, et la voilà qui sursaute, manquant de faire valser un petit objet qui vaut sans doute son lot d’écus. Elle fixe de ses n’oeils accusateurs la BAMie. Encore au lit ? Bonté divine, quelle idée farfelue, ce n’est pas une journée ordinaire, ni un enterrement ordinaire, cela dit. Un cri à réveiller les morts (bah, p’tète que Mirwen va reviendre toute seule ?), la Damoiselle à tout juste le temps de porter ses mains à ses n’oreilles délicates. Pouah ! C’est qu’elle a de la voix à peine réveillée, la Mae. Une je ne sais quoi qui arrive, aussi lassée que sa propre gouvernante, tu parles d’une manie ! Et HOP ! En deux temps trois mouvements, vla la Brignac, parée, toute magnifique. Relâchement de cheveux, ce qui d’ailleurs, lui correspond bien mieux, et les voilà de nouveau fasse à la réalité.
Donc, c’est pas tout ca, mais un enterrement sans corps, c’est assez gênant non ? Alors comment savoir où elle se cache ?
Hum, c’est assez embêtant, oui. Nous devons le retrouver, et très très vite. Il faut vérifier les entrées et sorties du domaine. On sait jamais, qui c’est si elle n’a pas été enlevée ? Ah pis nous devons inspecter la salle où la corps était préservée, cela peut toujours être utile.
Et la Bleizhmorgan relève ses jupons, observant avec attention le sol, comme si la Vicomtesse était venue tout bonnement se promener dans les appartements de sa fille. Tssss ! - Missanges a écrit:
- [85, quartier du moulin, Kastell Paol ]
De sa promenade le long de la plage, elle avait gardé de trop nombreux grains de sable. Elle avait décidé de repasser chez elle se changer. Frottant ses habits avant de franchir la porte, puis, tournant la clef dans la serrure, elle entra dans sa demeure.
Elle se dirigea rapidement vers la pièce de toilette, et, du bout des doigts fit glisser ses habits le long de son corps et se lava. Elle n’avait pas vraiment choisit la robe qu’elle allait porter, toujours le même dilemme féminin.
De l’armoire, elle sortit instinctivement une robe verte, qu’elle posa sur son lit. Puis se rappela soudain que le vert n’était, dorénavant plus sa couleur, elle replaça le vêtement sur l’étagère. Ses yeux passèrent en revue ses robes toutes alignées les unes à côté des autres, et se fixèrent sur une robe noire et blanche.
Une fois vêtit, elle disciplina ses cheveux flamboyants, seule une mèche rebelle lui échappait toujours, mais qui resterait, un peu, comme elle insoumise. Elle était prête, elle sortit dans un bruissement soyeux de tissu.
- Riwan a écrit:
- [Trecesson, Demeure des Ducs de Brocéliande]
Prévenu par Georgette, un valet était donc venu me trouver pour m'annoncer que Maewenn me réclamait. Il me trouva en train de besogner la toute jeune femme de chambre qui avait été engagé par mon intendant dans ce seul but.
Me devinant occupé, le bon valet attendit à la porte. Puis l'affaire faîte, la pucelle, qui ne l'était donc plus, sorti en souriant. Elle n'était certes plus pucelle mais elle n'était plus non plus pauvresse. Sa petite bourse lui permettrait de nourrir sans soucis sa veuve de vieille mère grabataire. Avec un peu de chance le maître la trouverait suffisemment à son goût pour la garder quelque mois. Elle pourrait ensuite s'acheter un champ et y cultiver son blé.
La voyant sortir, le valet entra. Il regrettait parfois que le goût du maître l'empêche de bénéficier du même privilège que la jolie femme de chambre. -Votre Altesse ? -Hmmm ? -Votre Princesse vous réclame dans ses appartements. -Est-elle seule ? -Je l'ignore. Mais je suppose que Votre Altesse arrivera à se contrôler pour les prochaines heures. -*avec un sourire de connivence* Ma foi tu as raison.
Et Riwan de se rendre dans les dits appartements. Le valet l'annonçant. - Maewenn a écrit:
- [Toujours dans ses appartements, c'est qu'on y est plutot bien ma foi]
Elle écoute Aze avec attention. Qu'elle en dit des trucs fascinantttttttttttts. Léger sourire quand elle relève ses jupons pour observer le sol. Elle cherche la poussière ou bien ? Petite tentative pour détendre l'atmosphère.
Hum Aze, le ménage l'a été fait hein. Enfin vérifie sous le lit si tu veux.
Rire moqueur de la jeune femme quand Eozen arrive.
Princesse ?
Vi ?
Votre Prince est arrivé.
Ah bah c'est pas trop tot, dites donc. L'en a mis du temps. Je l'ai connu plus rapide. Faites le entrer s'il vous plait.
Et hop vala Eozen qui ouvre la porte pour laisser entrer sa gracieuse majesté. Salut de la tête puis il s'éclipse discrétement. Jamais bon de trainer dans les parages lorsque ces 2 la sont réunis. - Kurios a écrit:
- [A Kastell Paol au fin fond d'une taverne poussiéreuse et crasseuse]
Buuuuuuuuuurp!
L'évêque s'était préparé sérieusement à une nouvelle cérémonie. Il devait à nous veau enterrer un ancien de Kp...n enfin une ancienne. La reine de la jeunesse éternelle Mirwen... l'unique... enfin heureusement l'unique.
Il était dans une lieu propice à al méditation spirituelle. Propice à al prière et à al transcendance... surtout propice à vider des tonneaux. La fameuse Marée basse.
La Taverne de la municipalité. Il fallait dire qu'elle portait bien son nom.
La salle exhalé une forte odeur de vieux poissons pourris, de vases et de toutes sortes d'odeurs maritimes très connus des pêcheurs qui attendent la marée haute au borde de l'eau pour partir voguer en mer.
Il s'était donc préparé au chaud. Dehors un froid hivernal mordait les peaux des passants, le vent glacial s'insinuait entre tous les espaces laissés par les vêtements. Parfois un petit courant d'air passait sous la porte et faisait vaciller les quelques bougies qui avaient bien du mal à donner un éclairage correct à la salle très sombre. Dans l'âtre le feu brulait intensément et faisait danser les ombres sur le visage de l'évêque.
Il avait autour de lui quelques pichets et godets vides. Sa main tenait fermement un autre de ces récipients et faisait couler dans sa bouche ,régulièrement, quelques gouttes du breuvage adoré.
Il regardait le feu l'air pensif... sans doute était-il dans une période de réflexion intensive. Il méditait sans doute sur la finalité de la vie, sur la perte de ses amis... sur les douleurs de ce monde. Ou bien était-il seulement là l'esprit dans le vide, trop beurré pour avoir un seul de ses neurones qui fonctionne correctement.
Burrrrrrrp!
La solitude le prenait à la gorge dans ce lieu pourtant si agréable, tellement remplit de souvenir. Il n'aimait guère la solitude...
Il pensa qu'il devait peut-être se remuer et aller à Trécesson chercher le corps pour l'accompagner jusqu'à KP.
Il avait pourtant la flemme de quitter la proximité du foyer réchauffant. Le prélat n'aimait guère trainer sa bure par ce temps. Son chouchen ne suffisait pas à le réchauffer d'ailleurs... ce qui lui faisait dire qu'il fallait rester à l'intérieur plutôt. Après tout il trouverait bien al route jusqu'à KP. Ils n'avaient pas besoin de lui pour trouver la route.
Il réclama une nouvelle cruche au tavernier qui vint le servir avec toute la déférence due à son rang... à la fois son rang de prélat mais aussi de meilleur client. - Joeboy65 a écrit:
- [La marée Basse]
La ruelle était déserte. Les pavés gris ressemblaient au ciel de Kastell Paol en cette matinée hivernale. Un bruit de sabots frappant le pavé résonna. Une charrette approchait, lentement. Sur le siège, un homme tenait les rênes. Un long mantel recouvrait complètement la carrure massive du directeur de la distillerie de Kastell Paol. Joe venait approvisionner la taverne municipale, comme tous les jours ou presque. Juchés à l'arrière, quelques tonneaux de pruneàvampi et chouchen étaient alignés et harnachés afin de ne pas choir durant le court trajet distillerie-Marée Basse.
L'attelage stoppa net devant l'édifice. Joe sauta à terre puis entreprit la libération des fûts emprisonnés. Il prit une planche en bois qu'il posa au cul de la charrette et fit rouler, un à un, les tonneaux au sol. Ceux-ci se retrouvèrent bientôt alignés devant l'entrée de la taverne. Le directeur de la distillerie ouvrit la porte et salua la maigre compagnie présente à cette heure. Le tavernier opina du chef. Dans le coin, de dos, un homme semblait avachi sur sa chope. Joe ne le reconnut pas immédiatement. Il s'enquit auprès du tenancier d'un coup de main afin de transférer la divine marchandise vers les caves. Les deux hommes se retrouvèrent dehors et entreprirent leur labeur; Il s'agissait d'un rituel pour les deux politains. Ils n'avaient même plus besoin de se parler. D'un seul regard, chacun savait ce qu'il avait à faire. Les gestes étaient précis, brefs et vifs. On sentait là une routine bien huilée.
Enfin, toute la marchandise fut entreposée dans les bas-fonds de la Marée Basse.
Le maréchal-douanier-ancien maire-directeur-etc....... poussa un ouf de soulagement et s'accouda au comptoir en bois. Une pause prunesque devenait obligatoire.
Bon, allez, après l'effort, le réconfort mon brave. Sers moi donc une pruneàvampi, comme d'habitude, * s'exclama Joe d'une voix forte.
A ce moment là, l'homme qui était de dos bougea. Joe reconnut l'archisexy cureton préféré de ces dames, le Kurios.
Hé !! Mais c'est le cureton !! Ca faisait un moment que je ne t'avais croisé, mon ami. Qu'est ce que tu fabriques parmi nous? Tu viens convertir les âmes perdues....... * rajouta le politain avec un sourire.
Le tavernier déposa la chope pleine de prune devant Joe. Celui-ci lui en commanda une autre pour le cureton.
Sert les mollets les plus connus de Breizh sinon il va bouder ! - Madeline a écrit:
- [Château de Blain]
Peter avait été l'une des rares personnes lors du décès de Guillaume à être présent et à soutenir Madeline. Il avait été discret mais là, comprenant la douleur que l'on peut ressentir lorsque sa moitié s'en va.
N'oubliant rien, Madeline se devait d'être à son tour présente pour montrer à Peter qu'elle aussi, même discrète, partageait sa douleur.
Elle prépara donc le strict nécessaire pour un voyage vers St pol :
Mon frigidaire Mon armoire à cuillères Mon évier en fer Et mon poêl' à mazout Mon cire-godasses Mon repasse-limaces Mon tabouret à glace Et mon chasse-filous
La tourniquette A faire la vinaigrette Le ratatine-ordures Et le coupe-friture *
Quelques flasques d'alcool de fraiboise et une tenue dans les tons ternes pour la triste occasion...
Augustine, je m'absente quelques jours. Veillez à ce que tout se passe bien.
Elle prit la route, long is the way, vers St Pol...
[* Boris Vian] - Peterpan31 a écrit:
- Le "rescapé" comme certains surnommaient à présent le troisième mari de la "veuve noire", n'en finissait pas de cuver ses excès des derniers jours.
Lorsqu'il rentra au Moulin de Kerdren, où il avait repris ses modestes appartements en compagnie de sa fille Missanges, il s'aperçut qu'un pigeon avait laissé un courrier à son attention. Il le parcourut rapidement.
Il s'agissait de la Marquise de Blain qui lui annonçait son arrivée prochaine afin d'assister aux funérailles de Mirwen. Peter griffonna rapidement en retour une missive pour lui assurer qu'il lui était gré de sa présence. Pas sûr qu'elle plairait à tout le monde mais en tout cas, il était hors de question de faire de la ségregation ce jour-là. Gueux ou Nobles, proches ou moins proches, qui voudrait était le bienvenu à ces obsèques.
Il se déchaussa de ses bottes, se prit la tête entre les mains, se demandant de quoi demain serait fait. - Kurios a écrit:
- Le prélat avait les yeux fixés sur la danse lancinante des flammes dans l'âtre. Il ne fit même pas attention aux entrée de la taverne. Il en compris qu'au parole lancées dans son dos qu'un amis venait d'entrer pour chercher refuge, à son tour, loin du froid, de la terre bretonne.
Il se tourna un sourire doux aux lèvres, l'air un peu fatigué. Il répondit:
Héhé! Convertir des âmes? Je suis déjà là pour remplir mon gosier et tu sais bien que ce n'est pas une mince affaire... chaque chose en son temps.
Il sourit content de lui et s'en jeta une dans le fond de la gorge histoire d'illustrer ses propos.
Il faut dire que je préfère rester là au chaud plutôt de de partir à Trécesson chercher le corps de la vielle veuve noire. C'est qu'elle aura pas tout ce qu'elle veut non plus faut pas exagéré. Nous n'allons pas subir ses caprices jusqu'après sa mort...
Il lança un coup d'œil à Joe en cherche d'un acquiescement.
Tu te souviens de tout ce qu'elle voulait toi? C'est fou non? Bref...
Il bu une nouvelle gorgée. | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) 25/2/2010, 09:48 | |
| - Riwan a écrit:
- [Appartements de Maewenn, Trecesson]
Je rentre donc et je salue les différentes personnes présentes. Puis, je demande à Mae pourquoi elle m'a fait appeler. Disparition du corps, tout ca tout ca. La prenant dans mes bras pour la réconforter je lui dis: Écoute, ne t'inquiète pas. Finit de te préparer et va à Saint Pol. Je m'occupe de faire fouiller le château. Si le corps est ici, nous le trouverons.
Quittant ses bras, après un baiser sur la joue:
D'ailleurs je m'y met tout de suite.
Et de joindre le geste à la parole - Maewenn a écrit:
- Arrivée du Prince des lieux. Il la serre contre lui. Hum qu'a t il encore fait celui la ? Aurait il quelque chose à se faire pardonner ? Bref, peu importe, elle en profite la tiote. Blottit tout contre lui, elle l'écoute s'evertuer a la rassurer. C'est pas vraiment qu'elle est inquiète en fait. Elle aimerait juste qu'on puisse l'enterrer enfin ...
Un baiser déposé sur sa joue et voila le blondinet qui file à la recherche du corps perduuuuuuuuuuuu. Cri strident.
Eozennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn.
Et le valet/garde arrive en courant.
Oui Princesse ?
Faites préparer nos montures, nous partons pour Saint Pol.
A cheval ? Et votre robe ? Vous ne préféreriez pas le carrosse ?
Tss nan, c'est beaucoup trop lent pis j'm'ennuie moi. Et son Altesse ne nous accompagne pas de suite, c'est son carrosse.
Vous etes sure ?
Oui Eozen, et pis si j'me salis et bien je me changerais à Saint Pol voyons.
Très bien. Je vais demander à ce que les chevaux soient scellés.
[Quelques temps plus tard]
Un cavalierrrrrrrrrrr qui surgit du fond de la nuiiiiiiiiiiiiit. Arf nan. 3 cavalièreeeeeeees et un cavalier qui les suit. Elles ont pas réussi a le semer celui la tiens pis en plus il fait jour pfff. Eozen avait tenu à les suivre pour les proteger de toutes attaques fortuites. Arrivée à Saint Pol, directionnnnnnnnnnnnnn ... Hum à vous de trouver. - Joeboy65 a écrit:
- [La Marée Basse]
Joe écoutait le vieux prélat en souriant. Le nez au dessus de sa chope, il respirait les effluves de prune. Cette odeur avait toujours été réconfortante pour le politain.
L'archisexy parlait de la Veuve Noire. Joe prêtait une oreille distraite aux paroles qui n'étaient pas d'évangile.
Nous n'allons pas subir ses caprices jusqu'après sa mort...
Tu te souviens de tout ce qu'elle voulait toi? C'est fou non? Bref...
Des caprices? Tu as vu Marianne ces temps-ci, toi?.............
*Sourire en coin
Je sais pas qui est fou, mais ce devait être ses maris, m'est avis. Enfin,............. quoique Peter, non, lui il était pas fou........
*Dans un murmure Seul Lhotse l'était...... et même beaucoup.
*Se retournant brusquement vers le cureton
Dis, d'ailleurs, tu l'as vu le Survivant ces derniers temps? Il parait qu'il picolait comme....................... pffff,............heu........, enfin comme un bon politain qui se respecte quoi !! - Kurios a écrit:
- L'évêque ronchonna et marmonna quelque peu avant de proncer un peu plus distinctement.
Peter le miraculé? Non pas de nouvelles, j'espère qu'il lui ait rien arrivé... s'il a pas survécu en fait ça la foutrait bien mal.
L'évêque engloutit quelques gorgés laissant couler le précieux liquide le long de ses joues. Il buvait comme s'il avait été assoiffé pendant plusieurs jours.
Enfin elle n'aura pas eu tout ce qu'elle voulait... elle n'a aps survécu à un mari de plus...
ricana
Tu te souviens qu'elle voulait même la jeunesse éternelle... ahahaha elle sera bien plantée... Elle va finir poussière comme tous. Il aurait manqué plus qu'elle réussisse... Même son nom va disparaitre... même son nom...
Il sourit tristement en regardant le fond de la bolée. Il eut un geste léger de la tête et des épaules comme s'il voulait dire "c'est comme ça, c'est la vie , c'est le destin!".
Il remplit a nouveau les verres et soupira. - Maewenn a écrit:
- Ah bah voila, on peut vous demander d’avoir de l’imagination tss. Heureusement que j’suis la hein sinon bah ca avancerait pas c’t’histoire. Bref, nous disions donc que les 3 plus belles demoiselles de tous les royaumes venaient de fouler le sol Saint Politain en compagnie du fidèle Eozen. Toujours dans les bons coups celui la tiens. Elle chantonnait la tiote, une chanson légèrement bizarre mais bon comprenne qui pourra. C’est toujouuuuuuuuuuuuuuuuurs quand tu dorrrrrrrrrrrrs, que j'ai envie de te parler. Bref, les drôles de damoiselles arrivent enfin au lieu de toutes les convoitises. Si si j’vous jure, c’est convoité comme lieu. Et oui, je parle bien du cimetière. Il est beau, il est bon, il sent bon le sable chaudddddddddddddd. Hum … plutôt froid le sable en cette saison finalement. Et un peu humide. Pouarf ca colle aux bottes en plus tss. Léger saut de biche pour descendre de sa monture. Petits petons fins posés au sol. Etirements. Et hop, les voila arrivées à destination. Manque plus que des gens et le corps et tout sera parfait.
Quelques jours plus tôt, elle avait décidé que sa mère allait partager la tombe de son père. Nan mais vous voyez, y’a pas de petites économies hein. Et pis, ca serait plus simple nan mais oh. Un seul endroit pour venir leur causer, une seule tombe à fleurir quand elle en aurait envie. Elle l’avait épousé et lui avait fait une charmmmmmmmmmmmante jeune fille, fallait assumer maintenant hein. Et paf, de toute manière, c’est elle qui prenait les décisions maintenant. Elle était devenue le chef de sa famille de elle tout seule.
Vous le savez surement, Grand BAMi oblige, son défunt père avait été enterré dans un tonneau. Vide hein, nan parce que faut quand même pas gâcher. Ledit tonneau enfermant la dépouille de son père avait donc été déterré. Un peu glauque cette histoire surtout qu’au bout de 12 ans … Bah la dépouille. Euh, j’préfère me taire hein. Heureusement le tonneau lui, avait tenu le choc des années. C’est fort un tonneau quand même. La demoiselle pourrait donc le réutiliser. Ah que ca fait du bien les économies surtout à cette époque de crise.
Elle observe le fossoyeur du cimetière creuser et creuser et creuser. Surveillance attentive au cas où Papy Vampi trouverait encore le moyen de lui apparaitre. Pas aujourd’hui hein ziouplait, pas le temps pour vos idioties moi. J’ai ma mère à enterrer. Mais plus que tout, elle le cherchait du regard parmi la foule de gens qui commençaient déjà à arriver. Viendrait-il ?
Dans son monde silencieux, elle se demanda soudain si ses amies l’avaient suivi. Elle les avait ptete perdue en route, dévoré par une bête ignobleeeeeeeeeeee. Zieutage derrière elle, pour vérifier ce soudain questionnement. - Joeboy65 a écrit:
- [Toujours à la Marée Basse]
Le cureton partait dans des délires chouchennisant. Joe l'écoutait se lamente, le nez dans sa bolée. C'est qu'il devient nostalgique le vieux quand il boit^^.
Si je me souviens de ce qu'elle voulait la jeunesse éternelle? Bien sur que je m'en souviens.............. Elle avait du le dire, un jour de sobriété, rare que ce jour là à Kastell Paol mais bon c'est comme ça, et ça m'avait marqué.
Joe essaya d'écarter ses cheveux faisant mine de montrer à l'évêque une marque jaune sur son crâne.
Tiens, vois par toi même......... Quoique, tes voix à toi sont impénétrables, ça va pas être possible.......... Enfin bon, c'est pas grave.
Et ben moi, j'ai pu la rendre éternelle, la Veuve Noire.
* Comme s'adressant à lui même, il continua plus bas
Ouais, ça c'est sur qu'elle va pas disparaitre.................. avec la prune qu'elle est, elle peut donc pas disparaitre, une cuvée spéciale Veuve Noire, que j't'ai mijoté, moi !!! On va s'en souvenir dans les chaumières............
Le directeur de la distillerie bretonne semblait énoncer différentes formules très bizarre. Il marmonnait des mots incompréhensibles au commun des mortels, mon pote t'es comme un rat, t'es commun c'est mortel, les vautours tournent autour, toujours....... et bien d'autres encore. Cela ressemblait à des incantations telles et phoniques....... bizarre, vraiment bizarre...... - Kurios a écrit:
- L'évêque acquiesçait l'air un peu mou, abattu.
Aaaaahhh quelle merveilleuse idée mon chère Joe une cuvée spéciale veuve noire... Quelle merveilleuse idée... Une manière de la rendre presque éternelle pour les générations futures... Peut être nous faudra t-il garder ces bouteilles le plus longtemps possible. Au moins une sur les étagère de notre chère marée basse. Comme ça son nom vivre toujours...
Le prélat se disait que ce n'est pas exactement ce dont elle aurait rêvé... elle aurait aimé que son corps ne disparaisse jamais et garde la jeunesse éternelle. Elle devra alors se contenter de d'une simple appellation d'origine contrôlée sur une étiquette cuivré pour faire un peu plus classe... Mais les générations futures se souviendront-ils d'elle tout de même? Soudain la porte de la taverne s'ouvrit. Un homme regardait à l'intérieur en plissant les yeux comme s'il cherchait quelqu'un. C'était Eozen qui cherchait l'évêque.
Ah! Monseigneur vous êtes là?
Il s'approcha et l'ecclésiaste le toisa
T'es qui toi?
Bah Monseigneur c'est moi Eozen le domestique de damoiselle Maewenn
Mouai jamais entendu parler de toi... admettons... et que veux tu?
En fait comment vous dire?...
Essaye avec des mots peut être...
le... le corps ... hum La vicomtesse a disparue...
Non mais ça je suis au courant qu'elle est morte...
Eozen leva les yeux au ciel se demandant ce qu'il faisait au service de cette bande de crétins.
Mais non vous ne comprenez pas non de doué, le corps, le corps de la vicomtesse a été volé... c'est terrible... affreux...ignoble...
l'évêque le regarda surpris mais ne s'agita pas plus finissant d'abord sa bolée. Il colla un gnon sur la cuisse du domestique
Ne blasphème pas non de doué!
Bon qu'est-ce qu'elle a encore inventé cette veuve noire... même morte elle va nous en faire voir de toute les couleurs.
Joe on fait quoi on va la chercher? On va enquêter ou bien on reste là à pinter? - Einigriv a écrit:
- [Sur la route depuis Réo’z]
Et bien quel bazar pour pouvoir partir…Sa jument était morte la veille et bien qu’elle se fût jurée ne jamais monté le cheval envoyé par son frère elle y avait bien été contrainte. Comment expliquer à sa chère Mae, son absence pour cause de « tête-de-mulisme aigu ». Alors allons-y sur ce cheval noir ébène qu’elle ne connaît pas, sous le soleil éclatant. Rose avait hurlé pour qu’elle l’emmène mais une enfant n’a rien à faire dans un tel endroit, et puis Mae aurait besoin de réconfort… Enfin, elle avance, quand même pas vraiment confiante sur cette jument là, qu’elle ne connaît pas, faut dire qu’Eini et les bêtes ça n’a jamais été l’amour. Enfin vous lui direz y a pas qu’avec les bêtes non plus…
Toute à ses pensées donc, elle n’avait guère vu passé le voyage, n’ayant même pas fait attention aux avancées des travaux des ports de Bretagne, se disant qu’elle verrait ces fameuses sociétés portuaires au retour. Il paraissait que les ports ça valait le coup d’œil, et bien qu’elle ait vu le port de la rochelle, rien ne lui aurait fait plus plaisir que de voir de grands, beaux et fiers quais de ports bretons. Ainsi portée, par cette litanie de port, elle se demandait comment les bateaux appontait dans les ports, quand elle franchit les portes de Kastell port euh Paol.
Arrivant au domaine de la jeune BAMie, elle descendit de cette nouvelle jument, et s’avança vers le garde.
Veuillez prévenir s’il vous plait, la damoiselle de Brignac que la Dame de Ferel est arrivée.
Et en attente ainsi, elle regarda les lieux, un léger sourire aux lèvres. - Maewenn a écrit:
- Plop Plop. Ouais elle est dans une période bizarre la demoiselle avec ses plop. Quoique Plop c’est quand même vachement plus distingué que les Burp hein nan ?Y’aurait bien zouip aussi mais après on va croire qu’elle cause de port et boarf ca les ports c’est pas sa tasse de thé, ni les porcs nan plus d’ailleurs. Quoique tout est bon dans l’cochon nan ? Dites on pourrait se reconcentrer sur l’histoire ? Vi nan m**** ? Chuttttttttt restez poli nan de d’la.
Zioupppppppppppp retour en arrière au cas où vous seriez paumé. La demoiselle est donc au cimetière avec ses 2 amies et Eozen à observer le creusage de tombe. Mais mais … le narrateur nous informe que quelqu’un l’attend à son domainnnnne. Raaaa changement de programme alors. Et une tiote qui se retourne vers ses amies.
Bon, pendant qu’ils finissent de tout préparé, si nous allions nous rafraichir un peu chez moi ? Nan parce que la j’pense que pour supporter cette journée, cet amas de gens hypocrite qui viendront pleurer quelqu’un qu’ils ne regretteront jamais juste parce que ca fait plus mieux, tss va m’en falloir de la prunnnnnnnnnnnne.
Puis se tournant vers Eozen.
Dites, vous faites quoi la vous encore ? Vous avez trouvé mon oncle ? Parce que déjà qu’on a plus de corps alors si en plus on a pas d’évêque bah ca va encore compliquer un peu plus tout ca.
Etonnement sur le visage du pauvre Eozen, c’est qu’elle était dure à satisfaire la demoiselle hein.
Et comment je fais pour le retrouver dites ?
Vous ne le connaissez donc pas ? Fouillez les tavernes, auberges et allez même jusqu’aux caves des villageois. On ne sait jamais avec lui.
Et qui va vous protéger pendant ce temps ?
Eozen, on est à Saint Pol … Que voulez vous qu’il m’arrive ? Qu’une horde de vaches casquées me tombent dessus ? Filez j’vous dis.
Très bien damoiselle. Faites attention hein.
Puis après un hochement de tête de la demoiselle, voila le garde qui reprend sa monture à la recherche de l’évêque perdu. Enfin seules. Raaa c’est pas trop tôt. Et voila l’équipée sauvage, bon en réalité les 3 jeunes demoiselles, enfin elles sont un peu sauvages faut avouer nan ? Bref, elles se dirigent vers le domaine maewennesque qui se résume a euh … une maison ? Vi on va dire ca. Grande certes mais maison quand même tss. A peine était-elle en vue, qu’un garde se précipita vers elle. Léger mouvement de recul.
Hum doucement vous hein. Vous me voulez quoi ?
Damoiselle quelqu’un vous demande. Une certaine Dame de Ferel.
Qui que c’est ca ?
Hum, je ne sais damoiselle. Une jeune femme brune, pas très grande, souriante et avec une jument noire.
Et bah avec une description comme ca … C’est sur que ca m’avance tss.
Plop plop dans son petit cerveau. Dame de Férel. Tss ca lui dit quelque chose ca, mais quoi. On va ptete pas faire le coup de la tite bougie qui s’allume dans sa tête si ? Ah vous l’aimez bien cette petite bougie ? Bon alors juste pour vous faire plaisir hein. Petite bougie qui s’allume dans sa tite tête brunette et un cri.
Einiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Garde qui sursaute. Mais elle est timbrée celle la.
Euh si vous l’dites oui. Bref, elle vous attend a la grille.
Accélération jusqu'à atteindre la grille et Eini. Sourire sur le visage de la jeune demoiselle.
Coucou Eini. Tu as fait bon voyage ? J’espère que les gardes n’ont pas été trop désagréables avec toi … Sont un peu bourrus parfois.
Puis la petite troupe rentre dans la maison pour picolerrrrrrrrrrrrr. Hum nan pour se désaltérer voyons, ca fait plus classe. Pour le résultat au final il risque d’être le même mais bon. - Aricie a écrit:
- La jeune femme attendait, sautillant sur place, se mordillant les lèvres, tentant de se concentrer sur la tombe pour penser à toutes ces grandes questions. La vie, la mort, l'amour, les oiseaux et le miel, tous ces mystère qui restaient encore sans réponse. Mais rien n'y faisait, elle ne pouvait s'empêcher de rester plus terre à terre à cause de cette envie pressante de faire pipi.
Soeurette, tu veux pas aller.... visiter ton chez toi? Ou visiter le chez papou, ou le chez maman, enfin je ne sais pas, mais le chez quelqu'un...
Et elle priait pour une réponse positive. Et comme parfois Aristote c'est un peu "demander c'est trouver", alors même que la femme en rouge n'était pas certaine que sa soeurette l'ai entendue, la décision fut prise d'aller enfin se réfugier dans un coin qui se prêtait plus à ses petites envies. Laissant les deux amies discutailler avec le garde, elle s'éclipsa un petit moment. Quand elle revint, elle les retrouva en compagnie d'une nouvelle personne. C'est fou ce que les jours d'enterrement se prêtaient aux visites. N'étant pas totalement inutile, quoique... en tout cas, dans notre histoire, la toute en rouge ne l'étant pas, elle se pencha vers la BAMie
Hum... soeurette... je pensais pendant... mon occupation. Et si on essayait de trouver le cadavre d'une gueuse, ça doit bien se trouver... en faisant croire que c'est celui de la vicomtesse? On évite de montrer son visage, et le tour est joué! Au cas où on ne la retrouve pas. Parce qu'on ne va tout de même pas repousser l'évènement, c'est qu'on n'a pas que ça à faire non plus. - Joeboy65 a écrit:
- [BAM quand notre coeur fait BAM......... donc la taverne de la Marée Basse, vous l'aviez deviné j'espère^^]
Bon qu'est-ce qu'elle a encore inventé cette veuve noire... même morte elle va nous en faire voir de toute les couleurs.
Joe on fait quoi on va la chercher? On va enquêter ou bien on reste là à pinter?
Heu.............. j'ai bien une petite idée moi............... Mais bon, tu veux aller chercher quoi là? Hein? La Veuve, j'en ai fait une cuvée spéciale que je t'ai dit. Tu n'entends pas quand je cause....... C'est fou ça quand même, dès qu'on est dans les ordres, ils deviennent tous sourds................... Serait-ce vraiment lié??..................hummmmm, faudra creuser, tout comme le fossoyeur.
Pour la pinte, tu préfères pas le modèle au dessus?? - Kurios a écrit:
- L'évêque dubitatif regarda le distillateur ambulant. La perplexité habillait son visage comme une ceinture de chasteté habille les fesses d'une pucelle.
Il but dans sa bolée regardant de travers le Joe.
Bah il faut qu'on trouve le cors de la mère Ploërmel ... tu as pas entendu?... Quel rapport avec ta cuvée de...
Un déclic se fit dans son esprit. Il se dit que non ce n'était pas possible... Il n'avait pas... Les mots de la discussion précédent retentirent alros dans son esprit s'illuminant d'un jour nouveau...
Nooonnn... noonnn... tu n'aurais pas ...
Il secoua la tête, réfléchit, regarda à nouveau son vieil ami et se leva tremblant:
Ma doué! Tu veux dire que tu as fais de la Mirwen... une cuvée spéciale????
Il courut dehors et pris la direction de la distillerie. Il était suivi d'Eozen qui comprit qu'une chose importante était en train de se produire. Il courrait comme un évêque avec les femmes du bordel de Vannes au cul. Il courrait à en perdre haleine passant devant le cimetière et salue le fossoyeur de la main avec un sourire affable. Et arriva devant la distillerie. Il avait un double des clefs qu'il avait fait discrètement pour pouvoir pénétrer le local sans l'accord du responsable la soif n'attendant pas l'acquiescement d'un tiers. Il entra et observa la pièce un peu sombre. le temps que ses yeux s'habitue à l'obscurité ambiante il pu lire en forçant les étiquettes... il chercha, chercha et tomba enfin sur un tonneau "cuvée de la veuve"... Il trembla en sorti de couvercle et la horreur... le corps de la défunte dans le tonneau rempli de prune... Eozen vint au dessus de son épaule poussa un "HO!" et courut prévenir sa maitresse. L'évêque n'en croyait pas ses yeux.
Il a... il a osé... il a osé lui donner la jeunesse éternelle! Le fou... elle va être encore plus chiante maintenant quand on la retrouvera dans l'autre monde!
Il n'avait en fin de compte pas du tout était choqué par le vol du corps et le fait de l'avoir fait tremper dans un tonneau de pruneàvampi. Décidément les politains avaient un conception du monde étrange. Il resta là à regarder le corps imbibé et à la peau bien tendue d'une jeune de 20 ans. Il ne put alors s'empêcher de ... de tremper son doigt dans la prune pour ....goûter
Huuuum, c'est presque prêt! - Joeboy65 a écrit:
- Ma doué! Tu veux dire que tu as fais de la Mirwen... une cuvée spéciale????
Joe arborait un sourire entendu.
Il se délectait de voir la gueule du cureton, les yeux arrondis par la révélation non-Aristotélicienne, la bouche en cul de vache casquée, le cheveux hirsute, la bure tendue et la peau du ventre aussi comme disait Joegranma .
Le directeur de la distillerie en bu une longue rasade de prune en guise de joie partagée avec.............lui-même.
Il vit l'évêque sortir de la taverne comme une furie telle une vierge apeurée par la vue d''un cierge non franciscain^^. Il le suivit, plus lentement, de loin comme Alain.
Le cimetière apparut devant eux. Le cureton salua le fossoyeur d'un geste de la main, comme s'il s'était agit d'un ami. Quoique, vu le nombre d'enterrement procédés par archisexy, rien d'anormal à cela.
Joe avançait au rythme d'un éléphant non pressé, ou celui d'un citron aussi^^. La distillerie se présenta devant eux, majestueuse. C'était un édifice splendide au yeux de l'ancien maire de Kastell Paol. Pour lui, il avait les formes les plus parfaites. Toutefois, il préférait le fond à la forme,............................le fond du tonneau, évidemment, qu'il fallait remplir lorsque apparaissait la couleur marron foncée du bois mouillé.
Depuis que les Chevaliers de la Prune avait récupéré le tonnelet magique caché quelque part en Breizh par le Roi de la Prune en personne, Vampirelo dit Papy Vampi pour les anciens, l'abondance de pruneàvampi ne manquait jamais à Kastell Paol mais aussi partout en Bretagne.
Un rictus de désapprobation apparut sur le visage du directeur des lieux lorsqu'il vit le cureton sortir une largé clé métallique et l'introduire dans la serrure des grandes portes de l'édifice.
Ah le saligot !!! Quel espèce de vieux sac à chouchen pourri !! Il a une clé !!! Mais c'est un sacrilège que cela. C'est chez moi ici !! *s'indigna le politain
Maugréant quelque peu, il suivit toujours le cureton à distance.
Sa surprise fut plus grande lorsqu'il aperçut l'homme de bure trouver le tonneau où était "emprunée" la Veuve et encore plus lorsqu'il trempa son doigt pour goûter au nectar divin.
Hé, oh !!! Elle est pas finie de macérer. Tu vas me la faire tourner et elle ne sera plus bonne à rien après. On pourra plus la vendre.
- Maewenn a écrit:
- Alors qu’elles allaient rentrer dans la sublissimeeeeeeee demeure, sa sœurette lui causa. L’écoutant d’une oreille distraite, elle sursauta quand les mots vinrent percuter son cerveau de jeune fille en deuil.
Hum... sœurette... je pensais pendant... mon occupation. Et si on essayait de trouver le cadavre d'une gueuse, ça doit bien se trouver... en faisant croire que c'est celui de la vicomtesse? On évite de montrer son visage, et le tour est joué! Au cas où on ne la retrouve pas. Parce qu'on ne va tout de même pas repousser l'évènement, c'est qu'on n'a pas que ça à faire non plus.
Elle se mit à crier d’une voix des plus aigues, ne mesurant plus sa voix.
Nan mais ca va pas dans ta tête ? Remplacer maman par une gueuse ? Tu veux qu’elle me maudisse toute ma vie de la ou elle est ? Nan mais franchement. Tu veux ma morttttttttttttttt ? Oui nan, ca ne peut qu’être ca. Tu veux ma MORT.
Le rouge au joue, elle réalisa soudain qu’elle avait ptete un tout ti p’neu crier. Mais pas beaucoup hein. Eozen arriva tout essoufflé la sauver de cette situation déplaisante. Courbé, mains posées sur ses genoux, il tentait de retrouver sa respiration et balbutiait des … m’zelle … mère … prune … corps …
Gnié ? Eozen, que racontez-vous à la fin ? Vous pourriez pas me faire une phrase avec sujet verbe complément ?
Et ouais, elle est cro douée en grammaire la tiote alors elle fait la morale aux gens et toc. Et pendant qu’elle se félicite intérieurement, le brave Eozen reprend son si précieux souffle. Nan parce que s’agirait pas qu’il nous claque entre les doigts. Pas que ca à faire d’enterrer les gens moi.
Damoiselle Maewenn.
Vi c’est moi ? Z’allez me dire ce qui se passe à la fin ? Z’avez retrouvé mon oncle au fond d’une cave entouré d’une troupe d’amazones aux seins nues ?
Elle aurait bien rajouté qu’il n’y avait rien à trouver d’étonnant à cela, mais nan elle est sageeeeeee et ne pense jamais à des choses pareilles voyons. Bref, haussement du sourcil du garde. Mais elle me raconte quoi elle ?
Oui j’ai retrouvé votre oncle. Il se désaltérait à la Marée Basse avec Joeboy.
Ah très bien, donc il arrive ? Alors qu’elle pense « Oh pas d’amazones alors ? Tss ca aurait plus drôle. Quoique Joeboy en amazone hum … Nannnnnnnnnnnnnnnnn »
Euh non pas tout à fait. Il est parti à la Distillerie.
Mine qui se décompose au fur et à mesure. Va se faire engueuler le garde il le sent … alors que la brunette sent la colère monter en elle.
Et qu’est il donc parti faire la bas ? Il n’a pas assez bu encore ? Tss.
Elle grommelle la demoiselle. Comment voulez vous ne pas partir avec un handicap dans la vie quand on vous colle un entourage pareil. Nan mais franchement.
Euh pas exactement. Il se trouve que messire Joeboy a … euh … comment dire.
Avec des motttttttttts nandédiouuuuuuuuuu. Vous allez me dire ou j’me fâche toute rouge et le rouge ca me va pas aussi bien qu’a ma sœurette.
Hum … Joeboy a fait une cuvée spéciale « veuve noire ».
Ah bonne initiative que celle la. Nous pourrons la déguster après les funérailles si jamais on retrouve ce fichu corps.
En réalité damoiselle, le corps de votre mère …
Expression enjouée sur le visage de l’endeuillée.
Vous l’avez trouvé ? Ou est il ?
Eozen regarde ses pieds et secoue la tête d’un air déprimé. M’auront tout fait ces saint politains. Puis il murmure d’une voix lasse.
Dans la prune damoiselle, dans la prune.
Elle sautille sur place de joie ne réalisant pas vraiment ce qu’il vient de lui dire. Baiser déposé sur sa joue.
Merci Eozen, on va enfin pouvoir l’enterreeeeeeeeeer.
Et alors que le garde rougit de ce baiser, la tiote prend conscience des mots prononcés. Changement de couleurs. Elle passe du blanc au rouge en passant par le vert et le violet. Nan pour sur que c’est très biot a regarder hein mais bon.
QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?
Elle vacille prête à s’écrouler sur place. - Azenora a écrit:
- En superbe enquêteuse, la Peste Bleizhmorgan passe la pièce au peigne fin, toujours à la recherche du corps sans doute le plus recherché de Bretagne. Ah la Vicomtesse, sacrée femme, j’vous l’dis ! Elle finit devant la porte, ses n’oeils se posant sur une paire de bottes toute propre. Redressement à la hâte, jupons relâchés à la va-vite, et la Azenora devenue toute rouge se met à admirer les peintures de la chambre de la BAMie. Tout de vert, à l’image de son amie. Un prince qui vient, un prince qui repart, et bientôt, les trois Mamzelles galopent dans l’aube fraîche. Les cheveux au veeeeeeent, les robes virevoltants, elles poursuivent leur course folle jusqu’à Kastell Paol.
Arrivée au village, les trois jeunes femmes prennent le chemin du cimetière. Pincement au cœur, c’est qu’elle a de la peine pour Maewenn. Elle la sait forte, et c’est pourquoi, elle ne songe même pas à lui murmurer des paroles réconfortantes, cela ne ferait qu’empirer la situation. Pied à terre, elle soupire de soulagement, c’est qu’sait po simple d’être sur un cheval quand on est vêtue d’une robe ! Le tonneau-cerceuil du feu grand BAMi est déterré, dernière demeure d’un buveur reconnu, future demeure d’une veuve introuvable. Introuvable…Bidiou c’est vrai ça ! C’est qu’il faut la retrouver c’te Vicomtesse !
Décision prise d’aller picoler pour oublier chez la Mae, et les revoilà sur leurs montures. Elle grimace la Peste, peu envieuse d’une nouvelle course. Manquerait plus qu’elle fasse un saut périlleux tiens, c’est que c’est po aimable ces bêtes-là. M’enfin, elle suit quand même, et soupire une fois de plus de soulagement lorsque ses petits petons atteignent le sol. Un drôle de Môsieur vint à leur rencontre, et la Bleizhmorgan hésite entre se planquer ou faire face avec fierté. Finalement, elle prend l’option numéro deux, son amie n’a pas bougée et Aricie est euhhh…Partie on ne sait où.
Une femme attend la Brignac un peu plus loin, Azenora rappellerait bien à son amie qu’elles étaient venues boire. Ben voui, après une aussi longue chevauchée, c’est qu’elle meurt de soif ! Elle se pince les lèvres, cro bien élevée cette petiote. Zieuttage à droite pis à gauche, à la recherche de son autre amie, c’est qu’en plus de la veuve noire, on va finir par perdre Aricie ! Rassurée, elle la voit revenir vers eux. Elle lui sourit, sourire qui se transforme en grimace lorsqu’elle entend la folle proposition de la femme en rouge. Un autre corps ? Ban diou quelle idée farfelue ! Enterrer une quelconque gueuse à coté du grand BAMi, et laisser pourrir Mirwen au fin fond d’une crotte, ou dans un champs, ou…Nan, elle est a court d’idée la peste.
Dites les coupines, on va boire ? Ca nous évitera de dire des conneries, tssss !
Et alors qu’elle poussait tout le monde vers la demeure mine de rien, un autre garde fit son apparition. Ma doué, jamais elle va la boire sa chope, pis elle va tomber tout comme Mae. Mae. Elle soulève ses jupons et court soutenir son amie, à deux doigts de s’écrouler par terre. C’est qu’elle en a des idées Aricie, des idées qu’elle pourrait bien se garder. N’oeils accusateurs pour la juge, n’oeils tendres pour l’orpheline, c’est qu’elle ne serait presque plus sur quel n’œil danser. Eozen, garde qui est là, garde qui parle, qui prononce un mot en avant, pis trois en arrière. Elle claque sa langue, impatiente, la prune on ne la fait pas attendre tsss ! Et là…PATACHOUC ! La veuve noire, dans un tonneau de Prune, en train de faire glouglou. Elle scrute la BAMie. Euh…Une coutume ? Assurément que non, elle lâche son amie, et court se planquer derrière la femme en rouge. On ne vous a jamais dit qu’une Maewenn en colère c’était dangereux ? | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) 10/3/2010, 11:00 | |
| - Peterpan31 a écrit:
- Buuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrp !
Allez, Ken' les z'amis ! J'va faire un tour à la "Marée Basse" ! lança le veuf à collants verts , en quittant l'ante-penultième taverne Saint-Politaine, dont il faisait encore une fois le tour, histoire, comme il disait de "faire un comparatif" car il avait comme projet secret de créer un "guide" des tavernes bretonnes à l'attention du voyageur de toute race, et commençait comme il se doit à ré-étudier celles de son village.
Nozzzzzzzzzzzzzzzzzz Vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat ! éructa-t-il alors, quelques instants plus tard en pénétrant dans la taverne municipale.
Oo ! Vide ...
Il renifla l'air, une odeur de Prune fraîche, une autre de robe de bure rancie ... Sûr, Joe et Kurios étaient dans le coin y'a peu ...
Il fit demi-tour sur lui-même, un éclair de lucidité lui traversant l'esprit alors qu'il pensait à l'évêque ultra-sexy ...
Ciel, Mirwen ! Mais, faut l'enterrer, au fait ...
Vite, l'église ! J'y trouverai bien notre cureton, s'il est pas en taverne ...
Et d'un pas décidé, quoique titubant un peu, il se dirigea vers l'édifice. - Maewenn a écrit:
- En bon garde Brocéliande, Eozen a toujours sa fidèle gourde attachée a sa ceinture. En 3 coups de cuillères à pot (ouais j’adore cette expression moa), il la dégaine et glisse le goulot aux lèvres de la jeune demoiselle. Quelques gorgées bues (en réalité toute la gourde hein) alors qu’Azenora la zieute avec un air trèèèèèèèèèèèèèèèèès envieux. Joues qui se recolorent, pieds qui se stabilisent et voila une tiote remise sur pieds plus vite que son ombre. Quelques instants de réflexion et voila la décision prise.
Bon faut que j’aille à la distillerie voir ce qu’il en est. Qui qui me suit ?
Regards interrogateur à ses amies.
Hop hop hop on se décideeeeeeeeeeeee. Doit déjà y avoir plein de monde au cimetière tss. Faudrait pas les faire attendre trop longtemps hein sinon ils vont repartir.
Puis elle prend ses petites jambes et un pas en avannnnnnnnnnnnnt, un pas en arrièreuuuuuuuu, un pas sur l’coté, un pas d’l’aut’ coté. A ce rythme la elle est pas rendue hein la tiote. En avant touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuute. Direction la distillerie de KP. Ca devrait d’ailleurs devenir un lieu de pèlerinage tiens. Faudrait qu’elle soumette l’idée un de ces jours.
En quelques minutes voila la petite troupe devant l’immense bâtisse alcoolisante. Emerveillement passager puis Maewenn pénètre le lieu d’un pas décidé.
Tontonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn. T’es ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?
Et hop un oncle qui surgit de nulle part avec son rire démoniaque à faire peur. Il emmène une tiote sur le lieu de la découverte. Tiote qui s’élève dans les airs sur la pointe de ses petits petons pour zieuter à l’intérieur du tonneau. Pouarf, grimace sur son visage fin et reposage des pitits petons a terre.
Eozen, allez me chercher le tonneau ou papa est enterré et ramener le rapidement ici. Et sans perdre papa sur la route hein sinon je mords. Puis trouvez quelqu’un pour prévenir mon Prince et lui porter cette missive.
Et ouais, parce que la demoiselle, elle a toujours de quoi écrire sur elle. Elle est super prévoyante. Et sur ledit courrier qu’elle lui tend on peut lire, mais ca personne d’autre qu’elle il peut le savoir hein.
- Citation :
- Mon Prince – Stop – Corps mère retrouvé – Stop – Macération dans la prune – Stop – Idée de Joeboy – Stop – Rejoins moi vite ici – Stop – Distillerie de KP – Stop – Je t’aime – Stop – Mae.
Aussitôt demandé, aussitôt fait, un Eozen parti. Et pendant que le garde est parti remplir sa mission, ils entreprennent de sortir le corps du tonneau de prune. Groumph, c’est qu’elle va se salir la demoiselle. Nan mais franchement, y’a rien qui peut se passer normalement un jour ? Vont la faire c*** jusqu’au bout ? VDM. - Joeboy65 a écrit:
- [Strilherezhioù Breizh]
Le cureton ne réagit pas aux propos du directeur. Il continuait de goûter impunément la cuvée spéciale qu'avait concocté Joe.
Soudain, un vacarme venant de l'entrée fit sursauter puis tourner la tête du bouteiller Grand Ducal.
Il aperçut minipuce dicte la Grand BAMie arriver en trombe. Elle était accompagné d'un sbire et de donzelles. Joe ne fut pas plus surpris que cela de l'apparition de Maewenn.
Tontonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn. T’es ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?* cria t-elle en passant les grandes portes.
Tu cherches lequel de tes "oncles"? Le vieux curé?............., il picole ta mère. Elle a l'air bonne d'ailleurs................quoique Vicomtesse tout de même............ mais bon !! - Armada_crew a écrit:
- sir Armada arriva tout bien vétus en retard serte mais il répondit présant.
triste de la nouvelles il regarda pal en soufrant tout doucement, en pensent a la demoiselle quelle laissera derrière elle, en imaginant cella Armada bessa la tete et lassa couler le long de sa joue une larme de tristesse que personne ne pu apercevoir, quand a son grand désespoir il se mis a genoux et se mis a prier en implorent qu un jour peux etre la justice divine nous expliquera pourquoi nos etre les plus cher finis par ou tou commence
hommage a Dame Mirwen de Brignac - Bahia7 a écrit:
- Bahia se délectait d'une telle cérémonie. S'il en avait était une autre, Mirwen se serait retournée dans sa tombe (qu'elle n'avait pas encore certes...) mais là, pas possible, elle devait s'en réjouir.
La douce odeur de prune lui narguait les narines saperlipopette !
Il observa la tite Mae, qui fidèle à elle même, était un spectacle à elle toute seule... - Clochette59 a écrit:
- une veuve noire morte , un collant vert a la derive , une fille qui cherche le corps de sa mére , bin ouais parait que la mirwen meme morte fais encore des siennes , et une clo ivre comme chaque jour qui passe , elle en a meme perdu le fil du temps , elle sait meme pas si le corps a eté retrouvé finalement...
titubant et se collant contre la grille du cimetiére pour se donner une allure , clo se dis , si on l'a retrouve c'est bien ici le meilleur endroit pour se rincer le gosier car pour sur va falloir feter l'événement et la famille oubliera pas de faire couler les tonneaux .....
rapide coup d'oeil , dont un fermé .... mmmm point de corps, ni de famille en vue, juste une tombe ouverte avec rien dedans .... mmmgrmmgmrm l'ont pas encore retrouvé c'est pas possible c'est qu'elle va nous empester tout st pol a ce rythme la , au moins on l'a retrouvera a l'odeur ma foi....
clo se collant contre le mur , enfin contre une stéle bien haute surement un noble mort de je ne sais qu'elle mystérieuse maladie , regarde le cimetiére et sourit , vla un lieu qu'elle aime bien ...pis que quand la mirwen sera retrouvé , clo se signe paix a son ame , meme pas qu'elle veut voir dans quel état elle doit etre aprés tout ce temps , bref quand elle sera retrouvé , va y avoir pleinnnnsss de gens ici , des qu'elle aime bien et d'autre moins , et que le spectacle pourra se poursuivre , ahhhh les enterrements de st pol toute une histoire .... - Azenora a écrit:
-
- Citation :
- Bon faut que j’aille à la distillerie voir ce qu’il en est. Qui qui me suit ?
Cruel dilemme que voilà. Résumons la situation. D’un coté, nous sommes chez la Mae, ce qui par définition, veut dire qu’il y a tout plein de tonneaux à picoler. D’un autre coté, nous avons la Vicomtesse qui glougloute dans son tonneau, attendant de se faire enterrer. Elle réfléchit la Peste, elle plisse les yeux, se concentre, en vain. Impossible de faire un choix. Zieuttage vers les deux Mamzelle, y’en a bien une qui va bouger son derrière pour l’accompagner, nan ? Fichte ! Vla que les deux se sont précipitées. Elle ronchonne, n’ayant plus d’autre choix que de suivre, parce que ça va po le faire si elle reste ici toute seule, mine de rien. Aussi, prennent-elles le chemin de la distillerie, pour de nouvelles z’aventuuuuuuuuuuuuuuuuuures !
Après un instant d’une danse endiablée (gauche, droite, en avant et en arrière et bougibougi) la p’tite troupe est enfin arrivée. Elles restent un moment comme des idiotes, à contempler la bâtisse (c’est qu’ça impressionne !) avant de pénétrer d’un pas décidé en le lieu sacré. La Aze, elle court presque ! Cuvée veuve noire, y’a moyen de goûter ? Et pendant que la BAMie donne ses ordres, la p’tiote trempe son petit doigt dans le tonneau Mirwenien, le suçant après avec mélancolie. C’est vrai que c’est po mauvais… - --Un_conteur a écrit:
- [Le Gwen Ha Du Paradis]
Nos cinq fantômes Saint-Politains, quoique n'ayant que vague conscience du temps qui s'écoule, commençaient à trouver le temps long, du moins pour certains ...
Beuêrk ! Toute cette Prune gâchée ! Ah, ben, je l'retiens le distilleur de Saint-Pol ! L'aurait mieux fait d'rester garde-barrière, tiens ! fit entendre la Dondon.
Et son amant de l'au-delà, une corde pendant encore à son cou, d'ajouter : Je crains, ma tendre génisse d'amour, à voir comme l'homme à robe de bure se délecte du résultat de la macération, que tous ne soient pas de ton avis, n'est ce-pas, Papy ?
Il est évident que ma Prune a des capacités encore inexplorée jusqu'à ce jour. Sûr qu'en l'an 2000, de nouvelles recettes à base du nectar de mon invention seront encore inventées. prédit Vampirelo
- Tout ce qui est liquide et alcoolisé n'est pas foncièrement mauvais !
- Je te reconnais bien là, BAMi ! M'étonnerait pas qu'elle te fasse davantage d'effet que de son vivant si la pimbêche se pointe ici suintante de Prune !
- Mais ne soit pas jalouse, ma vieille bonne femme, Mirwen n'aura jamais ta ... tes formes ... qui ont sut même conquérir notre ami schizophrène Lhotse !!!
Et le grenouilleux de rigoler à son bon mot à gorge déployé, alors que Vampi leur resservait à tous une chope, car cette discussion autour de la Prune leur avait bbien donné soif. - Peterpan31 a écrit:
- Personne non plus à l'église ?
pesta tout haut le veuf à collants verts qui commençaient à reprendre ses esprits quand soudain ...
Vicomte ...
Peter sursauta, croyant d'abord à une apparition, avant qu'il n'aperçoit dans l'embrasure de l'entrée de l'église ... - --Le_Fossoyeur_de_St_Pol a écrit:
Vicomte ... reprit le Fossoyeur, puisque c'était de lui dont il s'agissait j'peux t'il vous v'nir en aide, ptet ?
Pasque si c'est not' brave êvek' qu'vous cherchez, j'la vu s'diriger vers l'distillrie d'Messire Joeboy. et pis, y'avait du beau monde à sa suite ... - Peterpan31 a écrit:
- La distillerie, bien sûr, ah les saligauds, ils ne pensent qu'à picoler alors que cette pauvre Mirwen est en train de pourrir sur place, on ne sait où d'ailleurs !
Ni une, ni deux, Peter s'engouffra vers la sortie, sans écouter davantage les jérémiades du vieillard creuseur de tombes, qui s'indignait d'avoir bien trop de travail pour ses vieilles épaules ces derniers temps à Saint-Pol.
Une fois le court espace entre les deux lieux enjambées par le pas à nouveau preste et leste du patriarche Kerdren dessaoulé, il se mit à tambouriner à la porte : Kurios! Joe ! Ouvrez-moi ! Ah ! Je sais ce que vous mijotez, bande de chiens galeux ! Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuvrez ou je défonce cette porte !
Une voix se fit entendre de l'intérieur :
Ben entre Peter, c'est ouvert ...
Euh ...
Finalement sans voix, l'homme à collants verts tenta d'analyser la situation, une fois entré dans la distillerie : la jeune Bleizhmorgan, le gérant des lieux, sa belle-fille qui tançait le cureton qui louchait sur ...
sur ...
- Maewenn a écrit:
- C'est que c'était devenu l'endroit a la mode la distillerie. Tout le monde s'était donné le mot. On aurait du le faire ici l'enterrement finalement tss. Le soleil était déja très haut dans le ciel et il fallait sérieusement s'activer. La tiote motiva la troupe. Et Hop corps sorti du tonneau. Hop corps remis dans un autre tonneau et en route pour le cimetièreeeeeeeeeeeeee. Tous en coeuuuuuuuuuur.
Déja les gens étaient nombreux à attendre la cérémonie. Le cortège funèbre suivit le tonneau macabre jusqu'a la dernière demeure de la vicomtesse. Vi bon jusqu'au trou quoi. Une bonne et alléchante odeur de prune les suivait ce qui rassurait la demoiselle. Au moins l'éveque les suiverait. Manquait plus qu'il commence la cérémonie pour capter toutes les attentions et intimer le silence aux gens qui commencaient sérieusement à causer trop fort. Mais c'est qu'il tardait celui la hein. Tss, la journée ne faisait que commencer et pourtant la demoiselle en avait déja ras le chapeau. Elle décida donc de prendre la parole.
Hum ...
Vous tous qui etes réunis ici que ce soit pour ma mère, pour moi, pour la prune ou qu'importe la raison d'ailleurs. Beh je vous remercie. Si si j'vous jure, j'suis contente et profitez en parce que ca arrive rarement hein.
Bref, mon oncle va commencer la cérémonie incessamment sous peu. Faut l'excuser il est un peu obnubilé par sa gourde à l'instant. Mais euh, il va bientot reprendre conscience. Nan parce que vous voyez, sa gourde lui transmet les paroles d'Aristote. et donc pour un éveque beh c'est ultra important. Faut rester en contact permanent.
Elle se pencha alors vers Kurios et murmure.
Bon tu te bouges maintenant ou j'te la pique ta gourde ? Nan parce que la tout le monde te regardes hein. - Missanges a écrit:
- Depuis combien de temps elle déambulait dans les ruelles toute seule, elle était partie à la taverne de la marée basse mais plus personne, évidemment à toujours être à la bourre bien forcément on arrive après…
De la taverne elle était partie à l’église, mais là, encore personne, décidément. Elle reprit son chemin, avançant tranquillement, après tout pourquoi se presser, lorsque soudain elle pensa au cimetière.
Elle arriva tranquillement, ses pieds commençaient à lui faire mal, elle vit un attroupement et reconnue son père au milieu d’autres visages familiers. Elle s’avança vers lui, venant à sa hauteur, lui murmurant tout bas,
Coucou, je suis là...
Puis discrétement lui donna une fiole de prune, mais voyant ses yeux, hummm, il avait dû en boire pas mal déjà...
- Kurios a écrit:
- Il écoutait d'une oreille distraite tout le monde. il avait été envouté par le goût absolument inhabituelle de cette prune cuvée spéciale veuve noire.
Il se réveilla enfin, sourit à tout le monde.
Tiens ça s'est bien rempli du coup.
Joe il faudra vraiment mettre ça en bouteille après qu'on mette cet autre ça en bière.
Il accompagna alors sur demande de la mini Bamie le cortège jusqu'au cimetière où il devait entamer la cérémonie. Arrivé sur place isl déposèrent le tonneau sur le sol.
Beaucoup d’entre vous vont me demander pourquoi enterrer nos morts.
L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur. Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.
Que ceux qui veulent dire un mot sur notre cher veuve noire s'approche et parle.
- Chimera a écrit:
- Elle ne veut rien dire, ou du moins si, mais ce qu'elle a à dire se passe de mots et sa simple présence en est l'expression.
Discrète, en retrait, simple présence. Pour Maewenn, pour Peter, pour Missanges aussi d'ailleurs. Et puis pour Mirwen à qui refuser les derniers honneurs serait insultant. On pouvait lui en reprocher des choses, à la vicomtesse de Brignac, mis son investissement pour Breizh était indéniable. Cette chose à la fois si simple et si complexe que du temps et des actions plus ou moins notables.
Alors voilà... salut discret à une ancienne collègue. Ainsi donc Mirwen l'un de tes époux t'aura survécu. Je doute cela dit qu'il soit heureux d'être détenteur de ce triste record. - Bioul a écrit:
- Depuis le temps qu'il poireautait dans sa taverne puante, il se décida enfin à bouger vers le cimetière. Il semblait vu l'agitation et les rumeurs que le cadavre ambulant avait été retrouvé et surement mis en terre ou tout proche de l'être.
Il gambada donc et trouva le rassemblement, morne, enfin normal pour un enterrement. Bien que ce fut la mise en terre d'une chieuse de première et pour la fille tout aussi vilaine et chiante il y avait là une bonne troupe.
alalaque ça allait manquer une tête de mule, une bourrique doublé d'un mauvais caractère ... il ne lui resterait plus qu'à manier la baguette magique tout seul... ce serait beaucoup moins drôle.
Il irait poser une petite attention à son honneur en fin de cérémonie.
- Joeboy65 a écrit:
- Joe il faudra vraiment mettre ça en bouteille après qu'on mette cet autre ça en bière.
Le directeur de la distillerie leva un oeil en direction du cureton le plus sexy de la bretagne.
Ah!!! Alors, c'était pas une bonne idée, ça , que de la mettre en fut !! Ca va récurer grave la cuvée Veuve Noire, appellation d'origine non contrôlée évidemment.
Joe suivit la procession BAMièsque vers le cimetière de Kastell Paol. L'évocation du simple mot "cimetière" avait une saveur particulière pour tout adorateur du village.
C'est que ce champ de macchabées en avait vu défiler quelques uns. Quelques souvenirs remontaient à la surface et submergeaient le douanier-maréchal-directeur-bouteiller et tout le tsintsoin.......... Un larme de prune coula de son oeil enivré. Joe eut juste le temps d'ouvrir sa fiole pour la rattraper. Comme dirait un certain bourguignon, faut pas gâcher, hein !!
Joe écoutait le vieux prêtre chouchennisé faire son sermon. Il souriait aux propos du cureton.
Que ceux qui veulent dire un mot sur notre cher veuve noire s'approche et parle.
Des réminiscences de discussions dans les locaux de la collégialité revinrent à l'esprit de Joe. La Vicomtesse avait souhaité que son nom soit évoqué avec gloire. C'était lors des palabres quand à la charte du village et les fameuses coutumes locales. Le bouteiller avait composé, à ce moment là, un ode à la Mirwen. Les paroles firent leur réapparition, comme si c'était hier.
Il s'approcha du tonneau et déclama
[rp]De St Malo à la Pointe Noire, Elle se prénomme Veuve Noire. On l'a dit un peu frivole, D'ailleurs tous ses maris s'envolent. Vers je ne sais où ou bien l'Ankou, A vrai dire tout le monde s'en fout. Car à travers Breizh elle est connue, Pour d'innombrables services rendus. Évidemment elle est Politaine, Je veux nommer ici, Mirwen.[/rp]
Sur ce , Joe prit sa chope vide, la remplit avec la prune cuvée Veuve Noire du tonneau où baignait la Vicomtesse puis, trinqua.
Yech'ed mat !!!!
Et puisqu'on est là, tous réunis, n'oublie pas de saluer au Gwen Ha Dû Paradis, tous nos amis qui t'attendent avec impatience : Vampirelo, Mamal notre Géant Vert adoré, Ah Douais et Marguerite sa vache préférée avant toi, le pendu schizophrène Lhotse et son double Absolut38, la grosse Dondon (pas de débats sur les élections paradisiaques ça pourrait réveiller Le Fossoyeur^^ :lol), le vieux Ducaillon Mat et tous les soiffards de l'Ankou accoudés au comptoir.
Joe regarda le corps flottants avec un sourire, puis, levant sa chope bien haut, la descendit aussi sec qu'un coup de trique. | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Et pouf dans l'trou ( 06 février 1458 ) 15/3/2010, 12:23 | |
| - Peterpan31 a écrit:
- Après avoir remercié du regard sa fille Missanges, pour l'avoir requinqué comme il se doit, le veuf éploré écouta avec une émotion à peine dissimulée le discours du représentant de l'Eglise.
Que ceux qui veulent dire un mot sur notre cher veuve noire s'approche et parle.
Joe avait déclamé quelques vers de circonstances bien alambiquées, comme il se devait pour le distilleur en chef de Saint-Pol et de Bretagne.
Peter s'avança à sa suite :
Chrrrrrrrrrrrrrrrronnnnnnnnnnnnnch ! Il venait de se moucher bruyamment, dans ce qu'il avait trouvé près de lui, un bout de la robe de bure de Kurios. Puis il commença :
Chers amis, vous êtes nombreux à être réunis aujourd'hui et je voulais vous en remercier en mon nom et en celui de ma fille et ...
Un picotement nasal venait le gêner dans son discours, qui, c'est sûr, allait être empreint d'une sincérité émue non contenue. Il reprit cependant :
Aaaaaaaaaaaaah, quels moments de délice nous passâmes Mirwen et moi. Chaque botte de foin locale peut en témoigner. hum...
Le picotement se transformait en une envie de démengeaison surprenante. Des larmes venait aux yeux de Peter qui tentait de contenir son envie de gratter son appendice nasal. L'assemblée, l'observait, émue, persuadée que le veuf allait fondre en larmes, vu les circonstances...
Prenant un grand souffle, notre homme à collants verts parvint encore à dire :
Elle rejoint à présent ses anciens époux et notre fils mort-né. Espérons à présent qu'en son royaume, AristotChouuuuuuuuuuuuuummmmm !!!
Ebahie, la foule assemblée observait à présent Peter qui pointait d'un doigt accusateur Kurios, les yeux rouges, le nez énorme, les narines gonflées et suintantes, il réussit, entre deux crises d'éternuements à bafouiller :
L'êbe..., l'^ébêgue ... z'est za baudite robe... z'uis allergig ...
Il crachotait, toussotait, éternuait, suffoquait ainsi, espérant qu'une bonne âme l'aide dans cette épreuve finalement bien plus compliquée à gérer qu'un enterrement.
Il s'écroula finalement tête la première dans le tonneau de Prune où croupissait le cadavre en macération de son épouse. - Albatrus a écrit:
- Il était arrivé un peu à la bourre,mais il tenait à etre là pour rendre un dernière hommage à Mirwen,une des plus anciennes Bretonne avait rejoint Aristote.
Mirwen avait enormément apportée à Breizh de part son implication de tout les jours,parfois chiante,mais avant tout une grande travailleuse. Elle allait tous leur manquer,la Bretagne perdait une perle. Toutefois,la relève était assurée avec la petite Maewenn,elle pourrait toujours compter sur lui,quoi qu'il arrive.. - Missanges a écrit:
- Chrrrrrrrrrrrrrrrronnnnnnnnnnnnnch !
Et voilà il avait pris froid, toujours en simple collant aussi…. Doigt accusateur sur l’évêque et …et … ohhhhh !! Il tombe.
Regardant l’évêque en fronçant les sourcils, humm !! Ou à t’il était traîner sa robe l’évêque ??????? Fonçant rapidement sur mon père, me demandant s’il allait boire le tonneau, ou embrasser une dernière fois ma mère.
Le prenant par la peau des fesses, ben quoi !! Il faut bien l’enlever du tonneau va se noyer autrement, je l’allongeais sur le sol, lui tapotant légèrement les joues pour qu’il revienne à lui. Cherchant du regard une aide…
- Maewenn a écrit:
- Ah voila que l’évêque se réveille. Pas trop tôt, un peu plus et tout le monde s’endormait. Elle écoute d’une oreille distraite la demoiselle, pensant à cet Au delà où sa mère a le bonheur d’être. Retrouver tous ceux qu’elle a perdus, la demoiselle en rêve. Revoir ce père parti beaucoup trop tôt, ce père qui lui avait fait découvrir la joie des tavernes à l’âge ou une enfant ne devrait guère y mettre les pieds. Se blottir dans les bras de ce parrain qui lui avait tant apporté. Plus qu’un parrain, il avait remplacé ce père absent trop tôt. Modèle, mentor la déchirure est toujours aussi vivace et la souffrance présente. Tonton Mat. Vénérable et humble, elle regrette toujours de n’avoir pas eu le temps de découvrir le druidisme a ses cotés. Et maintenant sa mère les a rejoints. Léger soupire. Elle doit prendre la parole mais elle laisse quelques instants à ceux qui veulent d’abord s’exprimer. Elle sera la dernière à prononcer ces quelques mots. Sourire aux gens présents, soutien important pour une jeune demoiselle qui ne veut rien montrer de sa tristesse. Soit forte ma fille, ils te regardent de la haut.
Au loin, on entend les pas des chevaux. Elle sait qu’il arrive, elle le sent et bien malgré elle, elle sourit. Sa présence l’apaise. La foule se tourne comme un seul homme vers le cortège qui arrive. Pour une arrivée discrète, c’est raté mais c’est tout lui. Et puis elle s’en fout la demoiselle. Elle sait que beaucoup critiqueront, que peu aime cet homme arrogant. Mais elle a besoin de lui à cet instant. Le Duc de Brocéliande se place a ses cotés. Présence rassurante. Elle glisse instinctivement sa main dans la sienne en fixant le trou ou sa mère sera bientôt mise.
Nouveau sourire qui se dessine lorsqu’elle entend Joe prendre la parole. Ses mots sont si doux à ses oreilles et si vrais. Elle le remerciera plus tard, elle les remerciera tous d’être la.
Puis Peter s'écroule. Mais qu'est ce qu'ils vont encore trouver pour lui pourrir sa journée. Sont ch***** ma parole. Un medecin, vite un medecin. Pourtant elle reste la sans bouger, les yeux fixer dans le vide, incapable de bouger. - Peterpan31 a écrit:
- Je rêve.
Je suis en train de me noyer, enivré par le liquide qui remplit mes poumons. Un liquide à la saveur familière, et pourtant particulière, et puis ... et puis, ... ciel ! je la vois :
Mirwen, ma Mirwen, ma moitié, mon alter ego. Son visage est paisible, elle semble endormie, prête à être éveillée par un baiser. J'approche mes lèvres des siennes quand soudain ... une force me tire vers l'arrière :
Kof ! kof ! kof !
Crachotant, j'expulse le liquide qui m'empêche de respirer, je cherche de l'air, et je lève les yeux vers les visages ébahis ou inquiets qui sont tournés vers moi, gisant à même le sol, soutenu par ma fille, j'entends Maewenn appeler un médecin. - Kurios a écrit:
- L'évêque regardait la scène imperturbable. Il ricana et pouffa face à l'accusation de l'homme aux roupettes serrées dans son collant.
Il le vie s'écrouler... allons bon ... il aurait peut être dû laver sa bure avant de venir...
Il regarda Missanges qui le regarde méchamment mais l'air incrédule il ne comprenait pas. Il haussa les épaules. Se demandant où est-ce qu'il avait bien pu trainer sa bure ces trois derniers mois date du dernier lavage, involontaire dans un petit étang à Guérande...
Hum, bon... ce doit être l'émotion qui lui fait cet effet là mes enfants. la perte d'un être cher mes amis... enfin plus que ça surtout le syndrome du survivant... Il paraitrait que des hommes ayant survécus à une mort certaines auraient du mal à le vivre et tenteraient de faire réussir cette sombre destinée dont ils se croient les esclaves.
Ou alors c'est à force d'avoir été serré comme ça dans ce collant qui ont fait de lui une lopette...
Enfin laissons les médecins s'en occuper... Ils trouveront bien quelque chose même s'il faut lui faire une saignée pour ça
Ils arrivèrent et s'affairèrent autour de l'affaibli.
Bien bien en attendant continuons voulez vous? pas que dans sa jeunesse éternelle la défunte soit pressée mais bon il fait soif.
Il reprit donc l'air serein toujours imperturbable.
Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre sœur et de lui demander de lui faire bon accueil.
Célébrons le signe de la lumière, dit-il en faisant allumé un cierge assez loin du tonneau pour ne pas faire de flamme.
L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Quelle éclaire maintenant la route de Mirwen qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !
Célébrons le signe de la foi
Mirwen. nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.
Célébrons le signe des amis, j'invite ceux qui le désirent à déposer un objet leur appartenant pour accompagner notre défunte vers l'au-delà.
Mirwen,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur. - Kurios a écrit:
- L'évêque attendit que tout le monde dépose quelque chose sur le cercueils. Il se rendit compte que tout le monde se regardait l'air gêné. Il n'avait apparemment pas trop envie de refiler à un corps boursouflé par la prune. A ce corps plein de jeunesse quelques un de leur objets les plus cher... Il faut dire que la Brignac avait le chic pour avoir toujours les plus belles choses en les montrant de façon ostentatoires aux autres personnes...
Les personnes présentes ne voulurent donc pas revivre ce moment où elle avait tout et eux rien. Pour une fois qu'ils pouvaient plus se la raconter que les autres. L'évêque enchaina pourtant. Il s'approcha et déposa sur le cercueil une bolée qu'il avait gardé dans sa manche au cas où il fallait improviser un apéro après ou même pendant l'enterrement, ce qui n'était pas rare à KP, il faut bien le dire. Puis dit:
Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'une femme qui avaient une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme elle nous a aimés enfin un peu plus démonstrativement peut être.... hum...
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur, que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.
Nous allons maintenant confier à la terre les corps de notre sœur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume, bien entendu le plus tard possible faut pas déconner non plus.
Ensuite le prêtre asperge le cercueil-tonneau d'eau bénite et dit :
"Cette eau, souvenir de ton baptême, Nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant."
- Joeboy65 a écrit:
- Joe murmurra à l'évèque.
Dis, tu es obligé de foutre de l'eau dans ma prune? Tu veux la faire tourner ou quoi? Après si elle a plus la jeunesse éternelle, ce ne sera pas de ma faute, hein. Faudra t'en prendre à un autre. Je veux pas porter le chapeau......... même pas ceux de la dondon ^^ - Missanges a écrit:
- Il revient à lui, expulsant le célèbre liquide de Kastell Paol, si ce n’est pas dommage de gaspiller une si bonne prune comme celle-là. Je tourne la tête pour ne pas voir ce gâchis. Puis mon regard se reporte sur lui, je lui souris, mais à coup sûr, il ne me voit pas, imbibé par l’alcool, il rêve de sa Mirwen…ma mère, la vicomtesse de Ploërmel.
Je le soutiens, le relève, et hop !! Il retombe, il effectue un mouvement entre le saut et le tortillement, la danse du batracien commence. Momentanément il perd de sa prodigieuse puissance musculaire, que moule à la perfection ses célèbres collants verts. Puis tant bien que mal ses jambes reprennent de la force, le voilà enfin debout …presque. Je le laisse aux mains des médecins qui s’affairent déjà sur sa personne.
Mon regard croise celui de Kurios, un air incrédule se lit sur son visage, récitant son oraison je l’écoute, murmurer presque imperceptiblement
…j'invite ceux qui le désirent à déposer un objet leur appartenant pour accompagner notre défunte vers l'au-delà…
Mes pensées s’entrechoquent que déposer, étant restée toujours en retrait pour ne pas créer une jalousie avec ma demi-sœur, finalement je ne sais que lui offrir. De la terre de Kastell Paol, si chère à son cœur, Humm !! je crois qu’elle va en avoir pas mal… Je regarde de gauche à droite, essayant de deviner ceux que les autres ont dans les mains…Attendre, voir venir…
- Peterpan31 a écrit:
- A défaut de reprendre totalement ses esprits, le veuf avait néanmoins retrouvé un peu d'air à respirer, mais, alors que des médecins se pressaient autour de lui, il les repoussa après avoir entendu le cureton à la robe de bure diaboliquement allergisante, prononcer ces mots :
…j'invite ceux qui le désirent à déposer un objet leur appartenant pour accompagner notre défunte vers l'au-delà…
Ni une, ni deux, Peter, dans un état second, ôta ses collants verts d'un geste prompt et les déposa sous les yeux incrédules de l'assemblée dans le cercueil-tonneau où gisait sa tendre épouse.
Puis il hoqueta bruyamment :
Auuuuuuu suivaaaaaaaaaaaaant ! Hips. - Maewenn a écrit:
- Elle est dans un monde parallèle. Ouais ca ne peut etre que ca. On l'a changé de dimension. Peter enleve ses collants et laisse apparaitre ses jambes. Ah horreuuuuuuuur. Elle ferme les yeux la demoiselle. Un à un, les gens s'approchent de la dépouille pour un dernier adieu. Sa main toujours glissée dans celle de Riwan, elle l'entraine avec lui auprès d'elle. Après tout, il était son dernier suzerain. Elle sourit en se rememorant sa mère. La Vicomtesse de Ploërmel. Noblesse de terre mais surtout de coeur. La Noblesse ... Depuis enfant, Maewenn avait pris conscience de la lourdeur que tout cela impliquait. Tiens toi bien, parles bien, fais pas ci, fais pas ca, patati patata. Ouais nan en fait, elle a pas vraiment entendu tout ca. Mais elle savait que les Terres de Ploermel et celles de Brocéliande étaient pour sa mère d'une inestimable valeur. Lachant l'espace d'un instant la main de son Prince, elle s'agenouilla devant sa mère, pour être au plus d'elle. Puis elle prit dans sa besace ce qu'elle avait amené pour elle et murmura.
Mère, j'ai pensé que tu aimerais partir avec tes terres ou du moins leur symbole.
En souriant, elle déposa les sceaux de sa mère au plus pret d'elle, ainsi qu'une bannière ou se melaient les couleurs de Ploermel à celles de Broceliande. Ultime hommage à sa noblesse.
Je t'aime maman.
Puis Maewenn se relève et sourit tristement à celui qui est à ses cotés. Leurs mains s'enlacent de nouveau et la cérémonie continue. | |
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