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| Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) | |
| | Auteur | Message |
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Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 18/1/2011, 03:01 | |
| - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi, folle de bonheur avait enfin récupéré les clés de la maison qu'ils avaient choisie.
Par cette froide journée d'hiver, elle était passée chercher Vik en taverne, et l'avait tiré par la main pour qu'il la suive.
"Viens ! Viens ! J'ai les clés de la maison ! On va la visiter ! Viens !" insista-t-elle en riant.
Ils coururent dans les rues jusqu'au quartier des pêcheurs où était leur nouvelle demeure, au 22 très exactement.
Ils arrêtèrent leur course devant la maison.
" Qu'est ce que tu en dis ? comment tu la trouves ?" s'enquit Sanzi en se serrant tout contre Vik et en l'embrassant tendrement. " Moi, je l'aime beaucoup : petite, à l'abri des regard, vue sur la mer... "
La jeune femme se hissa sur la pointe des pieds et tendit le cou pour voir au-delà de la haie :
" Regarde ! là derrière on peut faire un jardin... et là-bas derrière ! regarde ! un grand champ ! on pourrait presque en faire deux ! " assura-t-elle en pointant son doigt au delà de la maison.
Elle se retourna vers Vik et lui sourit toute heureuse :
"Je crois qu'on va être bien ici !"
Elle regarda Vik les yeux brillants d'exitation :
"On entre ? "
- Viken a écrit:
- Sanzi l'avait emmené jusqu'à leur maison avec une certaine exitation. Il se laissa trainer de bonne grâce car lui aussi était impatient de découvrir leur petit nid d'amour.
Le résultat fut bien à la hauteur de ses espérances. Cette petite maison était tout simplement géniale. Il siffla entre ses dents avant de la regarder avec un large sourire.
- Citation :
- " Qu'est ce que tu en dis ? comment tu la trouves ?"
Pfuuuiii ma belle ...cette petite maison est vraiment comme je la rêvais. Elle a tout pour plaire. J'adore !
Elle lui montra le jardin, la mer, le champ ... rien ne lui échappa. Il était sous le charme et l'embrassa avant qu'elle lui propose.
- Citation :
- "On entre ? "
Bien sûr qu'on entre ... j'ai hâte de découvrir l'intérieur. S'il est à l'image de l'extérieur, je suis déjà amoureux de cette maison.
Il partit d'un rire franc en la prenant par la taille et l'emmenant vers l'entrée. - Sanzillusion a écrit:
- C'est enlacés que Vik et Sanzi pénétrèrent dans leur nouvelle propriété.
"On commence par quoi ? l'extérieur ou l'intérieur ?" demanda Sanzi qui sans attendre la réponse de Vik enchaîna : "l'extérieur ! je crois que c'est mieux ! de toutes les façons, il faudra tout voir, alors ..."
Elle entraina Vik vers ce qui serait leur jardin, et qui pour l'heure était encore recouvert de neige :
"Là, on pourrait faire le potager, qu'est ce que tu en penses ? Tu te sens d'attaque pour "cultiver tes patates ?" lui dit-elle d'un air malicieux.
"Regarde ! dans ce coin là, à l'abri des regards indiscrets, on pourrait mettre mon menhir. Face à la mer ! Il sera bien là, hein ?" demanda-t-elle guettant l'approbation dans le regard et le sourire de Vik.
Elle posa son regard sur la maison puis le plongea dans celui de Vik : « On y va ? » Elle se serra un peu plus contre Vik, et ils se dirigèrent vers la porte de leur maison.
En riant soucement, Sanzi sortit la clé qu’elle avait cachée dans son chemisier et la fit danser sous le nez de Vik avant de la tourner dans la serrure :
« Attention ! J’ouvre ! »
Sanzi ferma les yeux et ouvrit la porte :
« Alors ? c’est comment ? " - Viken a écrit:
- Il était heureux de la voir ainsi découvrir la maison où ils rêvaient de s'installer depuis un certain temps déjà.
Elle lui montra le jardin, indiquant les endroits où elle voyait les choses. Il ne trouva rien à redire et approuva d'un regard et d'un sourire. Ne la quittant pas des yeux et la tenant tendrement dans ses bras, ils poursuivirent la visite avec une certaine émotion.
Puis elle lui agita les clés sous le nez avec un petit sourire malicieux.
- Citation :
- « On y va ? »
Bien sûr ma belle ... on ne va pas rester devant la porte tout de même !!
Et après l'avoir embrassé, il rajouta.
Et je ne sais pas lequel de nous deux est le plus curieux, mais je doute qu'on résiste bien longtemps à la tentation de voir le reste. - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi ouvrit la porte en retenant son souffle et entra sans lacher Vik.
Elle ouvrit les yeux pour découvrir l'intérieur de la maison. Des pièces de belles dimensions qu'il serait aisé d'aménager.
Elle se blottit contre Vik, et, les yeux dans les yeux et le sourire au lèvres, elle lui dit :
" Dès demain on apporte les meubles et on emménage " - Viken a écrit:
- Ils découvraient les lieux main dans la main. A n'en pas douter, cette maison était un petit bijou où ils se sentiraient bien. Ne restait plus qu'à emménager.
- Citation :
- " Dès demain on apporte les meubles et on emménage "
Oui ... il est grand temps qu'on soit enfin chez nous.
La serrant très fort dans ses bras, ils continuèrent à inspecter les lieux, imaginant sans peine où ils poseraient chaque chose. - Sanzillusion a écrit:
- Le lendemain matin, armée de seaux, de chiffons et d'un balai, Sanzi, un fichu noué sur la tête, se mit à nettoyer la maison de fond en combles.
" J'ai vraiment l'impression de passer mon temps à nettoyer, depuis qu'on est arrivé ici ! " se dit-elle en riant dans son for-intérieur.
Au bout de plusieurs heures, elle s'arrêta enfin, et essuyant la sueur de son front d'un revers de main elle s'appuya sur son balai.
"Eh ben ! elle est plus grande qu'elle n'y parait cette maison ! ... et comme par hasard, Vik est invisible ce matin ! Va surement avoir une bonne raison pour ne pas etre venu m'aider sur ce coup là ! Il ne manque rien pour attendre ! " pensa-t-elle à haute voix.
"Bon, ben j'ai bien travaillé, je vais trouver Vik pour qu'il m'invite à déjeuner, et ensuite, je ne le lâche pas et il m'aide à emmenager cet après midi." décida-t-elle en enlevant son fichu et secouant la tête pour libérer ses cheveux.
- Sanzillusion a écrit:
- Sanzi revint donc l'après-midi dudit jour, encourageant Vik qui tirait une lourde charrette emplie de meubles.
"Allez ! courage mon amour, on est arrivé ! Il n'y a plus qu'à !" dit-elle en l'embrassant.
Elle l'aida à porter les meubles et telle un chef d'orchestre, dirigea les manoeuvres pour installer les meubles là où elles les avait imaginés.
Ainsi ils aménagèrent tout d'abord la cuisine,
puis, ils installèrent les meubles dans la pièce à vivre ; "Hey ! ça prend forme, hein ?" dit Sanzi en embrassant Vik
Ils aménagèrent ensuite leur chambre ; "on va etre douillet, là ! Vivement ce soir qu'on se couche !" rit -elle en se serrant contre Vik.
Dans la pièce adjacente à la chambre, Vik installa le baquet pendant que Sanzi disposait le nécessaire de toilette
Enfin, au fond de la maison, ils mirent un lit dans une petite pièce desservie par un escalier,
"Voilà ! Tu vois, je verrais bien ton atelier de peinture là haut .... Et puis quand on se disputera, tu pourras dormir ici ! Bonne idée, hein !" rit-elle en enlaçant Vik.
"Je crois qu'on a bien mérité une pomme au miel, non ? " questionna-t-elle en attrapant son panier. - Viken a écrit:
- Ils passèrent l'après midi entière à aménager leur maison à leur goût. Cela prenait tournure au fur et à mesure que les meubles trouvaient leur place.
Une fois chaque pièce équipée, Vik posa les mains sur ses hanches et soupira d'admiration. Le résultat dépassait ses espérances.
Il entendit sa brunette lui lancer en montrant le lit d'ami au pied de l'escalier.
- Citation :
- "Et puis quand on se disputera, tu pourras dormir ici ! Bonne idée, hein !"
Namého !!! pourquoi veux tu qu'on se dispute ?
Il l'attrapa par la taille et la renversa sur le lit en question où ils roulèrent en s'embrassant. Il rajouta entre deux baisers.
On se la fait cette pomme au miel ?
La dévorant des yeux, il se dit que le bonheur n'était finalement pas si compliqué à trouver. - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi avait mal dormi, cette nuit là ; elle avait eu froid aux pieds et Vik avait ronchonné à chaque fois qu'elle avait voulu se les réchauffer sur lui.
Elle se leva donc très tôt alors que Vik dormait encore, et se traîna sans grande énergie jusqu'à la cuisine où, frigorifiée, elle alluma un feu dans la cheminée, pour faire chauffer de l'eau dans les deux grands chaudrons.
"Quand même ! quelle bonne idée que cette cheminée ouverte où pendent plusieurs crémaillères !" pensa-t-elle en s'en rapprochant un peu plus pour se réchauffer. "Allez ! plus que quelques minutes et je serai dans un bon bain chaud" se réconforta-t-elle.
La jeune femme attendait ce moment impatiemment, quand tout à coup, au loin, elle entendit des hommes chanter à tue-tête :
"C'est nous les déménageurs bretons ! c'est nous les déménageurs bretons !"
"les voilà ! " cria Sanzi, "les voilà ! ils arrivent !"
Et sans plus attendre, oubliant qu’elle avait froid, elle se précipita hors de la maison, à la rencontre des deux hommes qui, revenant de Bruges, apportaient ses biens les plus précieux.
"Par ici ! leur indiqua-t-elle, faites bien attention ! là ! doucement c'est fragile ! Mettez le là, dans le coin retiré du jardin."
Sous le regard attentif de Sanzi, les deux déménageurs bretons, suant sang et eau, hannant comme des boeufs, déposèrent précautionneusement, le menhir à l'endroit indiqué, s'assurant de sa stabilité.
La jeune femme prit la pierre qui ne la quittait plus depuis plusieurs semaines et la posa au sommet du menhir.
"Voilà ! Tout est en ordre, maintenant," jugea-t-elle, en caressant le rocher.
"Bien passons à autre chose ; vous n'avez pas eu de soucis avec les autres trésors ? » demanda-t-elle en se dirigeant vers la charrette où les deux hommes lui remirent un seau d’eau, avec toute la délicatesse dont ils étaient capables.
Sanzi approcha son visage au dessus du seau en souriant ; les grenouilles Choupette et JollyJumper sautèrent sur sa tête comme à leur habitude.
« Que je suis heureuse de vous revoir, tout les deux ! Vous n’avez pas changé ! » rit-elle en levant les bras pour les caresser. « Je vous ai préparé une petite mare dans le jardin, vous y serez bien » ajouta-t-elle.
Elle attrapa le panier qui restait encore dans la charrette et fit signe aux deux hommes d’entrer dans la maison pour boire une petite prune réconfortante. - Viken a écrit:
- Viken était revenu assez tard à la maison. Il n'avait donc pas vu arriver les déménageurs. Il alla retrouver Sanzi au fond du jardin qui regardait les grenouilles prendre leurs nouveaux quartiers.
Il lui sourit et l'embrassa.
Bien ...bah je vois que tout est en ordre désormais. Notre ménagerie est au complet.
Il la prit dans ses bras , l'entrainant vers la maison après avoir sifflé pour rameuter la petite troupe à leur suite. - Sanzillusion a écrit:
- Serrée dans les bras de Vik, Sanzi se laissa entrainer à l'intérieur de la maison, suivie de leurs "filles".
Elle sourit en soupirant d'aise, enfin comblée d'avoir tout son petit monde autour d'elle, et pénétrant dans la maison, elle se blottit contre Vik pour l'embrasser :
"Tu nous prépares quoi à manger, mon amour ? j'ai une faim de loup, moi !" rit-elle en voyant Loba dresser l'oreille. " En attendant, je vais me prendre un bon bain chaud, je suis gelée !" ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.
Elle s'assura que l'eau dans le chaudron suspendu à la crémaillère de la cheminée était chaude :
"Dis, Vik, toi qui es fort, tu voudrais pas porter le chaudron jusqu'au baquet, s'il te plait ?" lui sourit-elle espiègle. - Viken a écrit:
- Viken la regardait toute heureuse de son nouvel univers. Il lui déposa un baiser au creux de l'épaule et l'entendit dire.
"Tu nous prépares quoi à manger, mon amour ? j'ai une faim de loup, moi !"[/i]
Ben ...j'peux te proposer des petits rougets au lard, ça changera un peu. Et comme je suis passé chez le charcutier du coin ça tombe bien. Petit clin d'oeil complice avant qu'elle ne reprenne.
Dis, Vik, toi qui es fort, tu voudrais pas porter le chaudron jusqu'au baquet, s'il te plait ?"
Je peux même t'y porter si tu veux.
Attrape le chaudron et va le déverser lentement dans le baquet tout en regardant Sanzi du coin de l'oeil. Prend la température de l'eau d'une main avant de rajouter.
C'est bon il me semble ...tu peux y aller. C'est vrai que c'est tentant un bon bain chaud. - Sanzillusion a écrit:
- Un sourire au coin des lèvres, Sanzi regarda Vik verser l'eau dans le baquet et prendre la température de l'eau en faisant ses commentaires :
- Citation :
- C'est bon il me semble ...tu peux y aller. C'est vrai que c'est tentant un bon bain chaud.
Elle leva un sourcil et pris une grande inspiration pour ne pas éclater de rire et lui dit en se raclant la gorge :
"heumm.... je peux y aller ? ... heummm.... Tu comptes rester là ? ... Heummm.... parce que je te rappelle que le repas n'est pas prêt ..." Elle reprit une inspiration car il lui devenait presque impossible de se retenir de rire :
"heummm... parce que si tu comptes rester là, va falloir te rendre utile ! " finit-elle par dire dans un éclat de rire.
Puis d'un coup elle fronça les sourcils, l'air faussement faché : "non, mais dis donc ! Il n'y a que le bain chaud qui soit tentant ?" - Viken a écrit:
- Il l'écouta en souriant puis finit par partir dans un grand éclat de rire en entendant ses propos.
"non, mais dis donc ! Il n'y a que le bain chaud qui soit tentant ?"
Il l'embrassa tendrement avant de lui répondre.
Ben non mais on verra cela plus tard, car tu as raison, le repas est loin d'être prêt. Allez je file à mes fourneaux ... patauges bien ma belle.
Ni une ni deux, un nouveau baiser et il fit demi tour à regret, sachant qu'il ne fallait pas qu'il s'éternise dans les parages.
Dernière édition par Missanges le 13/10/2011, 08:00, édité 1 fois | |
| | | Missanges
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| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 18/1/2011, 03:07 | |
| - Sanzillusion a écrit:
- Légèrement déçue et frustrée de voir Vik tourner les talons, Sanzi claque la porte en criant :
" T'as raison ! Tu sais pas ce que tu manques !" - Viken a écrit:
- Viken rigola doucement en entendant Sanzi lui lancer.
" T'as raison ! Tu sais pas ce que tu manques !"
Il savait qu'il se rattraperait un peu plus tard, lorsqu'ils auraient soupé les yeux dans les yeux, heureux de se raconter leur journée. Et pour l'heure, il avait du travail car il avait ramené de la pêche deux belles soles charnues à souhait, qu'il s'apprêtait à préparer pour sa belle.
Il allait s'appliquer pour lui faire un petit repas de fête, l'écoutant chantonner dans son baquet. - Sanzillusion a écrit:
- Lorsqu'elle s'éveilla ce matin là, la place à ses côtés était déjà froide.
"Nan mais c'est pas vrai ! se dit-elle, il est encore parti sans me réveiller !"C'est en bougonnant qu'elle se leva et se dirigea vers la cuisine. Elle n'avait pas faim, juste une furieuse envie de croquer dans une pomme.
Le panier à fruits était vide.
Elle fit taire l'irritation qui montait en elle. La journée commençait mal.
Haussant les épaules elle banda ses muscles pour se saisir du seau qui habituellement était toujours rempli d'eau claire et qui comme par hasard ce matin, était vide. Elle respira un grand coup pour ne pas se laisser envahir par le colère montante.
"Calme toi, Sanzi, calme toi" se raisonna-t-elle.
Elle attrapa un chandail et sortit sous la pluie battante, pour chercher de l'eau au puits.
"Bon sang, c'est pas mon boulot, ça !" râla-t-elle en portant le seau jusqu'à l'intérieur.
C'est alors qu'elle entrait dans la cuisine que Chop déboula d'on ne sait où suivie de Grisbi. Voulant les éviter, la jeune femme s'emmêla les gambettes, perdit l'équilibre et renversant le seau, s'étala de tout son long sur le sol.
Le premier moment de surprise passé, elle se mit à tambouriner les tomettes en retenant les cris de rage qui nétaient pas loin. La chienne et la chatte se tenaient assises à l'écart, la regardant d'un air étonné.
Sanzi finit par se relever, elle ne retenait plus sa colère et pointant le doigt en direction des fautives martela :
" La première qui bouge une oreille, je la balance dans le puits !" Puis elle sortit à nouveau puiser de l'eau. - Sanzillusion a écrit:
- Pour se calmer, la jeune femme était sortie faire un tour au marché.
Son panier sous le bras et suivie de Loba elle s'en revint quelques temps plus tard, heureuse de sa balade.
En chantonnant, elle déposa les fruits dans un petit panier dans la cuisine.
Chop et Grisbi dormaient dans les pattes l'une de l'autre près de la cheminée. Sanzi sourit, attendrie. Elle s'en voulut d'avoir été un peu sévère avec elles plus tôt.
Elle attrapa une pomme, la croqua comme elle aimait, laissant le jus couler le long de son menton avec délice. La pomme terminée, la jeune femme ouvrit la porte et balança le trognon dans la haie ; la nature s'en chargerait.
Mais Sanzi n'allait quand meme pas mieux. La balade et la pomme n'avait finalement pas eu raison de son énervement intérieur. Elle ne savait d'où lui venait cette colère sourde qui grondait en elle, cette espèce d'insatisfaction urgente, cette envie de tout envoyer promener et de bouffer tout le monde. Elle sortit dans le jardin, respira à fond l'air marin, et se dirigea vers son menhir qu'elle étreignit de toutes ses forces. - Viken a écrit:
- Viken passa à la maison alors que Sanzi était partie faire un tour. Il ne s'attarda pas, déposant juste un papier sur la table de la cuisine.
Sur celui-ci il avait juste inscrit: PARDON ! - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi revenait de sa balade quand elle vit sortir Vik de la maison.
Elle courut à sa rencontre :
"Vik ! Vik ! attends moi !!" - Viken a écrit:
- Se retourne en entendant Sanzi à ses trousses.
"Vik ! Vik ! attends moi !!"
L'attrape alors qu'elle je jette dans ses bras et l'embrasse.
Ben alors ... parait que tu me cherches partout ?
Repense au mot posé sur la table et se dit qu'il aurait peut être dû préciser un peu les choses. La regarde néanmoins avec un grand sourire et lui propose.
Une petite ballade en amoureux ... ça te dit ? - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- Une petite ballade en amoureux ... ça te dit ?
Ben voyons ! Elle avait couru dans toute la ville à la recherche de Vik, la peur au ventre. Elle était vidée de toute substance, ses jambes la soutenant à peine... Alors, une balade en amoureux ? pourquoi pas !
- Citation :
- Une petite ballade en amoureux ... ça te dit ?
Ben voyons ! pis le temps s'y prêtait ! La pluie qui venait de s'inviter, battue par les vents du large, dégoulinait sur leurs cheveux, collait leurs vêtements à leur corps... Alors, une balade en amoureux ? pourquoi pas ! - Citation :
- Une petite ballade en amoureux ... ça te dit ?
Trop heureuse de l'avoir enfin trouvé ! Trop heureuse de l'embrasser Trop heureuse de sentir la chaleur de ses bras Trop heureuse de l'amourer si fort Alors, une balade en amoureux ?
"Avec plaisir, mon amour ! c'est une excellente idée !" lui sourit-elle - Sanzillusion a écrit:
- Vik l'avait prévenue :
"Je rentrerai tard ce soir" lui avait-il murmuré à l'oreille. "D'accord, entendu" avait-elle répondu en se serrant un peu plus contre lui pour s'imprégner de sa présence.
Alors, elle allait passer sa journée à préparer son retour. Elle allait cuisiner pour lui ; une fois n'est pas coutume !
Le voisin lui avait tué un poulet... ou un coquelet, elle ne savait pas trop, mais ça l'avait faite rire. Elle s'était installée sur un tabouret dans la cour de la maison et avait plumé la volaille en prenant soin de garder les plumes pour en faire plus tard, un coussin. Puis elle avait vidé la bête. Jusque là, tout allait bien ; ça elle savait faire. Puis vint le moment crucial de la cuisson ; elle se dit que, cuit à la broche poserait moins de problème, aussi, empala-t-elle la bête et l'accrocha-t-elle en haut de la crémaillère. C'était une première pour elle, alors elle allait surveiller ça comme le lait sur le feu. Puis elle chercha ce qu'elle allait servir à Vik en accompagnement. Un sourire lui vint... Jérom lui avait laissé une racine. Une racine au goût particulier qu'elle aimait beaucoup. "Comment il l'appelle cette racine ? " essaya-t-elle de se souvenir. "C'est pas Jeune Jambe, mais un truc comme ça"
Elle éplucha des carottes et des pommes, les coupa en petits bâtonnets, ajouta un peu de la racine rapée, et mélangea le tout avec de la crème fraîche.
Puis tout en surveillant la cuisson du poulet elle entreprit de preparer une pâte à crêpes... Mais les crêpes elle les ferait qu'au dernier moment ! ce serait meilleur !
- Viken a écrit:
- Viken rentra un peu fourbu de sa journée ... la pêche fut difficile et périlleuse tant il y avait de vent et de houle, mais qu'importe il avait quand même décidé d'emmener sa barque au large. Il avait dû se battre avec les rames un long moment pour ne pas être emporté au loin au risque de ne jamais regagner la côte. Il était néanmoins satisfait de sa pêche qui fut finalement assez bonne.
Il déposa donc les poissons fraîchement pêchés et vidées dans la glacière qu'il avait bricolée au coin du cellier.
Une bonne odeur de peau grillée lui venait aux narines, il s'empressa de rejoindre Sanzi toute affairée à préparer le dîner. Il la serra dans ses bras et l'embrassa longuement avant de lui demander.
Alors ma belle, qu'est ce que tu nous a préparé de bon ?
Il jeta alors un oeil vers la cheminée où il remarqua le poulet qui dorait sur la broche. Il ne put retenir une grimace qui ressemblait étrangement à un sourire.
Dis moi, c'est pour me taquiner la bestiole qui rôti au dessus du feu ?
Il déposa un nouveau baiser au coin de ses lèvres en la regardant d'un oeil inquisiteur. - Sanzillusion a écrit:
- Et il était arrivé le soir venu. Il l'avait serrée dans ses bras et après un baiser qu'elle aurait souhaité sans fin, il dit dans un sourire :
- Citation :
- Dis moi, c'est pour me taquiner la bestiole qui rôti au dessus du feu
Elle éclata de son rire espiègle pour dire :
"Oh ! Vik ! Quelles intentions me prêtes-tu ? C'est juste pour changer un peu du poisson."
Elle déposa un léger baiser sur les lèvres de Vik et l'entraina vers la table.
"Assieds toi , mon amour. Tu as faim ?"
Elle décrocha la volaille de la broche et la plaça dans un plat sur la table, pendant que Vik s'installait.
Elle découpa le poulet :
"L'aile ou la cuisse ?" interrogea-t-elle Vik les yeux rieurs. - Viken a écrit:
- Elle l'avait entrainé jusqu'à la table où il s'était installé de bonne grâce. Cette journée lui avait ouvert l'appétit. Elle le regarda les yeux brillants de malice en disant.
"L'aile ou la cuisse ?"
Il la regarda à son tour, l'air tout aussi canaille en demandant.
J'peux pas avoir les deux ? - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi s'approche de lui le regard malicieux :
- Citation :
- J'peux pas avoir les deux ?
"Mais bien-sûr que si Messire Viken de Kerrandic " dit-elle en détachant la chair du poulet à pleines mains, et en le servant.
Puis, poussant la table mouvement de hanche, elle s'assoit sur les genoux deVik en se lèchant les doigts un à un.
"Tu veux aussi que je te fasse manger ?"dit-elle en plantant son regard pétillant dans celui de Viken.
Elle attrapa le saladier de carottes-pommes au gingembre. Elle prit une petite portion du bout des doigts et l'approcha des lèvres de Vik
"Ouvre la bouche ! " intima-t-elle en souriant. "Dis-moi ce que tu en penses. c'est des carottes avec de la pomme et de la racine de jeune-jambe que Jerom m'a donnée. ça doit venir d'un pays lointain parce que Jerom il dit que c'est "Afro-paradisiaque" ...ou quelque chose comme ça ! J'y ai goûté en préparant la recette... J'aime ça !" - Canela a écrit:
- avant de partir vers tréguier canela passa devant chez sanzi et vik. Des éclats de voix se firent entendre à l'intérieur mais la jeune femme ne voulu pas déranger. Elle mit pieds à terre et déposa devant la porte un simple bouquet de fleurs de glycine entouré de fougère en guise d'amitié. Un simple mot sur le bouquet.
- Citation :
- Hasta logo
Canela regarda la porte quelques instant puis remonta en selle et parti au petit trop sur son étalon, sa louve suivant toujours derrière. - Viken a écrit:
- Sanzi avait décidé de le faire manger comme un enfant. A moins que ce ne soit un autre jeu subtil dont elle avait le secret. Quoiqu'il en soit il se prêta de bonne grâce pour ne pas dire un certain bonheur.
Elle lui fit avaler une étrange mixture avant de déclarer.
"Dis-moi ce que tu en penses. c'est des carottes avec de la pomme et de la racine de jeune-jambe que Jerom m'a donnée. ça doit venir d'un pays lointain parce que Jerom il dit que c'est "Afro-paradisiaque" ...ou quelque chose comme ça ! J'y ai goûté en préparant la recette... J'aime ça !"
Il goutta en faisant claquer sa langue, pour bien montrer qu'il dégustait chaque saveur.
Ben oui ... c'est même rudement bon ! J'aime bien aussi.
Puis il dressa l'oreille, semblant entendre un bruit derrière la porte.
Tu n'as pas entendu quelquechose mon coeur ? | |
| | | Missanges
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| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 13/10/2011, 08:09 | |
| * 17 janvier 1459 - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- Tu n'as pas entendu quelquechose mon coeur ?
Sanzi le regarda interdite :
"tsss tsss ! c'est marrant, je te sens pas concentré ! A quoi ça sert que je me décarcasse, hein ?"
La jeune femme se lèva en riant et alla ouvrir à la porte d'entrée pour voir ce qui avait distrait Vik.
Là, par terre, se trouvait un bouquet de glycines et de fougères avec un petit mot de Canela.
Sanzi sortit pour la rattraper et l'inviter à partager leur diner. Hélas, plus personne en vue : la belle avait déjà jouer la fille de l'air .
Elle rentra légèrement déçue et tristounette :
"C'était Canela...mais elle était déjà partie " expliqua Sanzi en sortant un vase et en y disposant les fleurs. - Sanzillusion a écrit:
- Les déménageurs bretons revenaient chez Sanzi. L'air un peu inquiet, ils l'interrogerent du regard.
La jeune femme, le visage fermé, leur indiqua d'un geste, le menhir :
"Vous prenez le menhir, vous en prenez autant soin qu'à l'aller ; c'est un conseil, assèna-t-elle d'une voix froide. Ensuite vous me suivez dans la maison." Elle suivit les manoeuvres des hommes, puis d'un signe de tête, leur intima de la suivre à l'intérieur :
"Vous prenez tout." ordonna-t-elle "De toutes façons, rien ne lui manquera" pensa-t-elle.
Pendant que les colosses s'activaient, la jeune femme alla chercher les grenouilles dans le jardins :
" Choupette ! Jolly ! venez on déménage !" les appela-t-elle. Sanzi s'accroupit quand es deux grenouilles arrivèrent ; elles grimpèrent sur sa tête comme à leur habitude, ce qui la fit sourire malgré elle.
Elle revint dans la maison. Les deux déménageurs finissaient de charger la charrette. Sanzi fit un dernier tour des pièces pour s'assurer qu'il ne restait rien et sortit suivie des filles.
Elle se tourna vers la petite chienne qui la regardait l'air heureux :
Sanzi s'agenouilla près d'elle et lui fit une bonne grosse caresse :
"Je suis désolée, Chop, toi tu restes là. J'ai pas le droit de te prendre"
Elle sortit, laissant Chop japper tristement derrière la porte.
Grisbi prit place comme d'habitude sur le dos de Loba, et tout ce petit monde prit la route. - Heinekenavo a écrit:
- Stupéfaction et tristesse à la lecture d'une lettre.
Trouve Sanzi menant sa charrette vers la sortie de Kastell Paol, et l'accompagne un peu sur le chemin... - Viken a écrit:
- Viken repassa à la maison dans l'après midi. Il savait que Sanzi allait réagir rapidement comme à son habitude. Il trouva Chop sur le pas de porte, l'air triste et désemparé. Il s'assit un instant sur les marches à ses côtés lui caressant la tête l'esprit dans ses pensées.
Dans la matinée, il avait mis fin à une merveilleuse histoire, à de magnifiques moments partagés que lui seul avait décidé de ne pas prolonger. Après tout, peut être qu'il fuyait le bonheur comme il fuyait tout le reste. Il n'était pas fier de lui, n'en tirait que la satisfaction de se dire que c'était mieux maintenant que plus tard. Le ciel déjà plombé par d'énormes nuages gris lui sembla encore plus sombre qu'à l'accoutumée.
Il se releva et referma la porte sans même entrer. C'était leur maison, elle n'avait plus aucun sens aujourd'hui. Il appela d'un geste de la main la petite chienne qui gambada derrière ses talons et reprit le chemin des remparts, le coeur et l'esprit lourds de culpabilité. - Missanges a écrit:
- Ce fut encore une mauvaise nouvelle. Le prochain pigeon serait plumé automatiquement sans lire son courrier. Accourant au domicile de Viken et Sanzi. Ne demandant rien elle voulait juste dire au revoir à Sanzi être là si elle avait besoin d’aide…
Son cœur était triste que Sanzi parte, en voyant les déménageurs se tint en retrait.
- Sanzillusion a écrit:
- [2 jours plus tard]
Sanzi était de retour chez elle, suivie de ses d'animaux et des deux déménageurs qui, si ça continuait, allaient finir par faire partie de la famille.
Deux jours plus tot, elle était partie précipitamment, elle avait tout plaqué là, affolée et culpabilisée qu'elle était, par le tableau que Vik avait dressé d'elle. Elle était partie se cacher, tellement elle avait honte d'elle-même.
La nuit passée sur le chemin avait été propice à la réflexion. Au matin, elle avait décidé de revenir. Kastell était sa ville, elle l'aimait et rien ni personne ne la contraindrait à en partir.
Elle avait eu de longs échanges avec Vik. Des échanges fructueux, ma foi, dans lesquels Vik avait fini par avouer qu'il n'avait rien à lui reprocher, et qu'en fait, il l'avait quittée pour autre chose que tous les reproches dont il l'avait accablée la veille. Sanzi avait pardonné le mal qu'il lui faisait. Elle n'aimait pas garder rancune, ça encombrait et pourrissait la vie. Elle n'avait pas envie de devenir aigrie.
Elle était donc de retour.
Sanzi poussa la porte du jardin, et les grenouilles sautèrent de sa tete jusque par terre où elle regagnèrent leur mare.
Puis la jeune femme se dirigea d'un pas décidé vers la porte de la maison. Elle serra les dents, releva la tete... Surtout ne pas pleurer... Elle tourna la clé dans la serrure et ouvrit la porte en inspirant un grand coup... Surtout ne pas craquer...
Les déménageurs prirent l' initiative de tout remettre à sa place, en prenant un soin particulier à manipuler le menhir. Ils commençaient à avoir l'habitude. - Arkazhot a écrit:
- De retour a Kastell Paol depuis peu, Arka se presenta devant la demeure de Sanzi.
La matinée sans etre froide etait fraiche mais resplendissante d'un ciel bleu azur que venait illuminé l'astre solaire. La charmante demeure semblait impeccablement entretenue, et le ressac des vagues sur la plage au loin accompagné du cri rieur des mouettes annoncait une tres charmante journée.
toc toc toc ! - Sanzillusion a écrit:
- Comme souvent, pour ne pas dire comme toujours, lorsque Sanzi n'allait pas fort, la jeune femme s'était réfugier dans sa broderie.
Cette activité lui permettait de fixer son attention sur les seuls points qu'elle piquait ; ça lui permettait de ne pas penser. Loba et Grisbi étaient allongées près de la cheminée où un feu crépitait. Tout était calme. Trop calme peut-être.
La veille, Bernard l'avait portée jusqu'ici. Elle ne se souvenait pas de grand'chose. Mais ce matin, elle s'était reveillée dans son lit et un bon feu réchauffait la maison.
Elle s'était levée et mue par des automatismes, avait noué son fichu sur la tête et avait fait son ménage, sans grand énergie, mais avec l'efficacité de l'habitude. Puis elle était sortie pour aller faire ses rapports de douane et tenir ses registres à jours.
Plus tard, elle était rentrée, trainant sa mélancolie. Elle n'avait pas déjeuné, elle n'avait pas faim.
Elle s'était installée dans son coin aménagé pour la broderie, et depuis elle comptait ses points sans se lasser.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte. Elle posa son ouvrage sur la table, et alla ouvrir.
Elle se trouva nez à nez avec Arka :
"Arka ! Quelle bonne surprise " s'exclama-t-elle. "Entre vite, il fait froid !" continua-t-elle en s'effaçant pour le laisser entrer. "Quel bon vent t'amène ?" dit-elle en refermant la porte avant que justement celui-ci ne s'invite aussi. - Arkazhot a écrit:
- Un bruit derriere la porte, puis finalement cette derniere s'ouvrit, laissant
apparaitre le visage de Sanzi.
"Demat Sanzi, comment va?"
Il afficha un large sourire en dandinant une bouteille au dessus de la porte...
"J'ai retrouvé cette bouteille de vin... mais ce n'est guere dans la palette de gout d'Helena, alors je pensais que ca pourrait t'interresser... ca doit venir de bourgogne je crois...!"
Il entra à l'invitation de la jeune femme
"et puis ... comme il fait froid... ca nous réchauffera de l'intérieur !"
Il observa alors l'interieur du sejour de la maison... propre et coquet! - Viken a écrit:
- A la veille de son départ, Viken avait longuement réfléchi.
Se remémorant certaines paroles, certains mots, il avait pris une décision. Pour cela, il devait demander un ultime service à Sanzi. C'est la raison qui le poussa à venir frapper à cette porte, celle qu'il avait lui même refermé.
Accompagné par Chop, sa petite chienne qui se trémoussait de plaisir à l'idée de retrouver les lieux qui lui étaient familiers, il frappa d'u coup sec avant que Sanzi ne vienne lui ouvrir. L'accueillant d'un sourire, elle les fit entrer.
Arka était là, assis devant un verre de vin. Il était passé voir son amie pour lui apporter le gage de son amitié sincère. Viken lui serra la main d'un timide sourire, avant de se tourner à nouveau vers Sanzi.
Je suis passé pour te demander de prendre soin de Chop, si tu le veux bien. J'ai bien réfléchi et sa place n'est pas à mes côtés. Elle serait malheureuse, je préfère la savoir auprès de vous.
Empoignant la bouteille qui trônait sur la table, il ne prit pas la peine de prendre un verre et but directement au goulot une bonne lampée de vin pour se donner un peu d'allant. S'essuyant la bouche du revers de la main, il attendait la réponse de Sanzi. - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi avait sorti les verres pour découvrir ce nouveau breuvage, et partager un moment avec Arka, quand on frappa à la porte.
"eh bien ! que de visites aujourd'hui !" dit la jeune femme en allant ouvrir.
"Vik ! Chope ! " s'exclama-t-elle en les voyant ! " Rhoo ! Ben, t'as pas besoin de frapper, Vik, enfin ! Allez, entre !" ajouta-elle dans un sourire.
Chop, toute heureuse, courut rejoindre Loba et Grisbi qui lui firent la fête. Sanzi rit de les voir faire :
"N'allez pas tout me renverser, hein ! allez, zou ! allez faire les folles dehors !" dit-elle en ouvrant la porte.
Revenant vers les deux hommes, elle les invita à s'assoir et sortit un verre supplementaire, quand Vik dit :
- Citation :
- Je suis passé pour te demander de prendre soin de Chop, si tu le veux bien. J'ai bien réfléchi et sa place n'est pas à mes côtés. Elle serait malheureuse, je préfère la savoir auprès de vous.
Et avant qu'elle ait pu faire un geste, Vik attrapait la bouteille de vin et buvait au goulot.
"Namého ! tu te crois où ,là ? " s'outragea Sanzi occultant volontairement ce que venait de dire Vik, parce qu'elle devinait ce que cela impliquait.
Sanzi, lança un oeil désolé à Arka, et prenant Vik par le bras :
"Allez, Vik, assieds-toi un instant, calme toi." lui dit-elle doucement en le conduisant vers une chaise. Vik, quoi que tu fasses, quel que soient tes choix, quelle que soit la vie que tu choisisses, il faut que tu saches, qu'il y a ici, quelqu'un qui t'attends. Ne la laisse pas attendre trop longtemps, hein ?" sourit-elle en lui caressant la joue. - Viken a écrit:
- Il savait qu'elle lui ferait la leçon, il s'y attendait. Il ne s'en offusqua pas, lui répondant juste.
Oui Sanzi, je sais pouvoir compter sur toi en cas de besoin. Dès que mon départ sera prêt, je t'emmènerai la petite.
Puis se tournant vers Arka qui devait se sentir un peu gêné.
Allez, je ne vous importune pas plus longtemps.
Il se leva d'un bond, ne voulant entrer dans de quelconques explications. Il se pointa sur le pas de la porte après avoir fait la bise à Sanzi et salué Arka. Sifflant pour appeler Chop, il sortit en hâte. - Sanzillusion a écrit:
- Quelque peu étonnée par l'attitude de Vik, Sanzi le regarda partir sans plus d'explication.
Mais était-il encore besoin de s'étonner ? Vik c'était Vik !
Elle sourit, lui fit une bise en retour.
Vik sortit et siffla Chop, qui se tourna vers lui, mais qui ostensiblement ignora l'ordre et couru rejoindre Grisbi et Loba pour s'engouffrer toutes les trois dans de soupirail de la maison.
Sanzi regarda Vik dépité, et partit d'un éclat de rire en refermant la porte derrière lui.
Elle retourna alors son attention vers Arka qui était un peu éberlué par cette intermède pour le moins surprenant.
"Ben... Je suis désolée Arka, je te prie de pardonner Vik, il a un peu crachouillé dans le vin" dit-elle en prenant la bouteille. " On fait quoi maintenant, hein ?" continua-t-elle en se retenant de rire. - Arkazhot a écrit:
- Viken etait entré dans la demeure après que Sanzi lui ait ouvert la porte.
Après l'avoir saluer et avoir demander un service a Sanzi, il prit une rasade de vin, à la manière des soldats. Loin de s'en offusquer, Arka souriait intérieurement de voir le jeune s'aider a prendre un peu de contenance. Il avait lui même été il y a bien longtemps du même caractère.
Une courte apparition éclair, pour repartir aussi vite. Arka était heureux d'avoir pu revoir Viken. Les circonstances n'étaient pas au mieux, mais avec le temps il en était sur, les choses s'arrangeraient.
"Prends garde a toi sur la route, les temps sont à la maraude et à l'escroquerie, puisse Aristote veiller sur ton chemin, mon ami"
Il se rassit alors devant son verre...
Il regarda la jeune femme alors qu'elle l'interrogeait ...
"Bin... on picole non? qu'en penses tu?"
Il devisagea la jeune femme retenant a peine un sourire qui s'élargit - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- "Bin... on picole non? qu'en penses tu?"
Sanzi partit d'un franc éclat de rire :
"Sûr qu'on picole ! " déclara-t-elle s'apprêtant à servir le vin dans les verres. D'un coup elle stoppa son geste et regardant Arka, la bouteille en l'air demanda :
"euh... on boit dans les verres ou à la façon de Vik ?" | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 13/10/2011, 08:14 | |
| - Sanzillusion a écrit:
- Ils trinquèrent au goulot, après tout pourquoi pas ? L'un après l'autre, ils burent à la bouteille, jusqu'à la dernière goutte que Arka torcha avec sa langue ; ce qui fit beaucoup rire Sanzi.
Puis Arka, partit, en sifflotant, ne marchant plus très droit. Son vin était particulèrement bon, et ils l'avaient apprécié à sa juste valeur.
Sur le pas de la porte, Sanzi lui fit un petit signe de la main en souriant. Bel ami que celui là !
Elle resta là un moment songeuse, la tête lui tournant un peu, vaguement heureuse d'un étrange bonheur. Pas vraiment un bonheur... plutot une sensation.... une sentation de bien-être, de paix tout au fond d'elle-même... Elle n'aurait pu mettre des mots sur cette sensation : elle était bien, tout simplement bien, détendue, comme libérée d'un poids.
Soudain, déboulant de nulle part, Loba, Grisbi et Chop, ses filles comme Sanzi les appelait, bousculèrent la jeune femme pour entrer dans la maison.
Horrifiée de l'état dans lequel elles étaient, la jeune femme courrut derrière elles qui avaient manifestement l'intention de s'installer près de la cheminée :
"Ah non,les filles ! vous avez vu dans quel état vous êtes ? allez zou ! suivez moi, je vais vous brosser un peu. Nameho ! c'est qui qui fait le ménage, hein ? " essaya -t-elle de gronder alors qu'elle n'avait qu'une envie, celle de rire.
D'ailleurs elle éclata de rire. "Vous avez raison, on s'en fout du ménage ! allez, venez, on va faire un petit tour ; pis tiens, on va meme emmener Choupette et JollyJumper !" décida Sanzi en empoignant son panier.
Elle sortit suivie de ses filles et ferma soigneusement la porte. - Feanoris a écrit:
- Les mains tremblantes et les yeux pleins de larmes que la vieille femme attrape la clef pour ouvrir cette porte bien trop lourde ce soir..
C'est ce silence pesant qui l'accueil ce soir.. Oui ,elle est déjà partis.. elle referme cette lourde porte derrière elle.. ce silence peser sur le moral déjà bien bas de la donzelle.. Cette maison a son habitudes est toujours pleine de vie.. de part les sourires de sanzi passant par les milles et uns bruits des animaux qui peuplaient la maisonnette ..
aaaaahhh...Fea laisse échapper un long soupire.. sans même prendre la peine d'allumer quelques bougies, elle se dirige vers la chambre qu'elle occupe depuis quelques jours ici..Elle se dévêtit et se faufile dans sa couche.
Le sommeil ne vint pas tout de suite, le départ de ses amis l'a vraiment secouer..et demain une grande journée l'attends.. effectivement elle a pris la décision de continuer le boulot de sanzi, y arrivera t-elle ? Lui accordera t il ce poste ? C'est les idées bien embrouiller que l'ex-vagabonde s'assoupit. - Feanoris a écrit:
- Vers les coups de huit heures du matin la donzelle saute de son lit , un large sourire aux levres , signe qu'elle était de très bonne humeur ..
Rapidement, elle range la maisonnette , fait sa toilette et sort en courant, avec son petit panier en mains : Direction le marché ! - Sanzillusion a écrit:
- Bousculée par Loba et Chop impatientes de retrouver leurs répères, Sanzi ouvrit le portillon du jardin. Ses "filles" coururent dans le jardin pendant que Sanzi se précipitait vers son menhir qu'elle enlaça en pleurant :
"Ils ont laissé manger le cimetère par l'oubli, Jehan ! Ils l'ont fait !"
Elle resta un long moment prostrée ainsi, caressant doucement la pierre, laissant ses larmes se tarir. Puis elle se hissa sur la pointe des pieds et attrapa le morceau de la pierre tombale de Jehan qu'elle avait recueilli lors de son premier passage à Vannes.
Elle embrassa le menhir et serra fort la pierre dans sa main :
"Où que j'aille, Jehan, tu es toujours avec moi" - Sanzillusion a écrit:
- La journée avait passé. Une journée qui avait bien commencé avec tout un lot de bonnes nouvelles.
Puis était venu le soir... Une blague, une surprise qui tourne mal... Elle n'avait pas voulu ça. Elle n'aimait pas faire du mal, volontairement ou involontairement, elle n'aimait pas ça. Et ce soir elle avait fait fort.
Elle rentra chez elle en trainant les pieds, se maudissant à chaque pas. En finir, elle devait en finir. Et vite maintenant. Elle était vraiment bonne à rien.
Elle n'avait pas le droit au suicide... Elle enrageait contre Jehan et son frère pour ça.
Il ne lui restait plus qu'à se terrer chez elle... Jusqu'au départ pour Bruges. Et ne plus en revenir. Ils avait gagné. Elle comprenait enfin que leurs nouveaux amis étaient mieux que ceux d'hier. Il avait été clair : elle l'étrangère n'était pas la bienvenue. Elle en avait mis du temps à comprendre...
Elle s'effondra au pied de son menhir, et resta recroquevillée là, espérant que le souffle de l'Ankou passe lui ravir le sien.
- Feanoris a écrit:
- Dans un coin de la chambrée, son petit baluchon etait deja posé, une vieille robe a moitié cousu, une dague offerte par son compagnon, quelques écus, plusieurs miches de pains généreusement donné par son Bernard, voilà ce qu'il contenait, assez léger, c'est toujours comme cela qu'elle voyageait ..
La maisonnette éstait de nouveau vivante , les z'animôs bruyant , sanzi constamment en mouvement.. La place allait bientôt manquer.. Il estait temps pour Féa de trouver une nouvelle couche ou dormir. Les choses tournaient mal , et elle n'éstait pas la plus douée pour aider ses amies.
Elle dépose une jolie fleur sur la tablée..avant son départ
La donzelle s'empare enfin de son baluchon, la chambrette propre, elle sourit doucement, et quitte la maison . - Sanzillusion a écrit:
- Un petit bruit.... Un glissement... Un frôlement....
Sanzi ouvre un oeil.... Serait-ce une petite souris qui ainsi essayait de s'enfuir sans être vue ?
"Fea ! Oups là ! " pensa direct la jeune fille qui bondit hors de son lit.
Elle courut jusqu'à la chambre qu'occupait Fea depuis quelques jours... Vide ! sans s'attarder, elle courut dans la maison et rattrapa son amie alors qu'elle passait le pas de la porte :
"Ben... Tu t'en vas sans faire une bise à MissCatastrophe ?" sourit-elle.
Sanzi saisit une pomme dans le panier à fruits et la glissa dans la poche de Fea en lui chuchotant au passage :
"Donne de tes nouvelles, hein" - Feanoris a écrit:
- La donzelle sourit simplement ..
Elle n’aimait absolument pas les au revoir, trop émotive surement ..
Promis.. je donne souvent de mes nouvelles...
Elle se contente de quelques mots, la voix légèrement tremblante ..et file rapidement ... - Sanzillusion a écrit:
- Un sourire.
Un dernier signe de la main.
Sanzi laisse partir son amie Fea... - Sanzillusion a écrit:
- Sanzi se retrouva donc seule avec ses "filles". La journée se déroula tranquillement sous un pâle soleil d'hiver. Le soir venu elle eut envie d'une promenade sur le port.
Quelques heures plus tard, elle revenait plus heureuse que jamais, tenant Lucky par la main.
Elle ouvrit le portillon du jardin et les "filles" accoururent pour les accueillir. D'un bond , JollyJumper se retrouva sur la tête de Lucky, suivi de près par Choupette.
La jeune fille rit :
"Ah ben , pour un accueil, c'est un accueil ! autant dire que tu leur a manqué !" - Luckyluke a écrit:
- Lucky suivit Sanzi jusqu'a sa maison. A peine il fut entré dans la cour, sa grenouille, Jollyjumper, sauta sur sa tête, comme elle avait l'habitude de faire. Elle fit suivit par Choupette, la grenouille de Sanzi.
"Ah ben , pour un accueil, c'est un accueil ! autant dire que tu leur a manqué !" Lucky rigola. Il prit sa grenouille et la caressa. Ça faisait longtemps qu'il l'avait pas revu. - Je vois que tu as pris soin de Jolly. Il regarda alors le jardin de Sanzi, et reconnu le "rocher", enfin, le "menhir", qui était en réalité Jehan. il s'approcha du menhir, et posa sa main dessus. *Content de vous revoir Jehan...Sanzi m'a pardonné, je vais tout faire pour pas la perdre et la rendre heureuse* Il se tourna vers Sanzi, toujours en tenant Jolly dans sa main. - Tu me fais visiter ? - Sanzillusion a écrit:
- ... Et Lucky posa sa main sur le menhir de Sanzi... Elle retint son souffle priant pour qu'il ne dise pas un truc du genre :
- Citation :
- je vais tout faire pour pas la perdre et la rendre heureuse
Trop tard ! La jeune fille grimaça imaginant Jehan, ange au visage buriné assis sur un petit nuage, répliquant de sa voix bourrue, un sourire goguenard au coin des lèvres :
"Alors, freluquet, tu te sens à la hauteur de la tâche ? Tu ne doutes de rien, gamin !"
Sanzi sortit de sa rêverie alors que Lucky damandait à visiter la maison. Elle sourit, et prit Lucky par le bras.
"Tout d'abord tu dois faire connaissance avec les "filles" dit-elle en les présentant.
"Voici Grisbi, , petite chatte grise qui refuse de grandir et qui passe son temps sur le dos de Loba, , la louve blanche qui m'a montré le chemin alors que j'étais perdue, et enfin, voici Chop,,la chienne de Vik ....
La jeune fille pouffe : " oui, je sais... Quand je l'ai vue, la première fois, je me suis dit :" Oh mon Dieu ! Quelle horreur ! Je ne la supporterai jamais !... Et puis je m'y suis attachée, elle est mimi !
Voilà : les présentations sont faites ! Je vais te raconter comment j'ai trouvé mes filles.... "Alors, tout d'abord j'ai trouvé...." Sanzi entraina Lucky vers la maison tout en papotant joyeusement. - Luckyluke a écrit:
- Lucky suivit Sanzi dans sa maison.
Elle lui présenta toute sa ménagerie. - Tu arrive à t'en sortir avec tout ses pensionnaires ? Lucky sourit, et suivit Sanzi dans la maison qui lui expliqua comment elle avait trouvé un a un tout ses nouveaux amis à poils. Elle lui montra la cuisine, la salle, sa chambre, la salle du baquet ainsi que toute les autres pièces. Ils finirent la visite en retournant dans le jardin. Lucky attrapa Jolly et la reposa à terre, avant de prendre Sanzi dans ses bras. - Je suis content de te revoir. Il y avait quelque chose qu'il aimerait tant lui dire, certains mots qui lui brulait la gorge, et pourtant, ça voulait pas sortir, car il avait peur. - Sanzi... Il la regarda droit dans les yeux et plongea son regard dans le sien. - Je.... Il savait pas quoi dire...il déglutit, ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. A la place, ce fut Jolly qui lança un gros "Crooaaaa" . Lucky rigola et Sanzi aussi. Après quelque minutes, il tenta de reprendre son air sérieux, et recommença. - Sanzi...Je... Il se pencha vers elle, et lui dit dans l'oreille : - t'aime. Il se releva, et la regarda, priant de toute ses forces. - Sanzillusion a écrit:
- Dans un tourbillon de joie, ils avaient fait le tour de la maison, papotant gaiment tout à leur bonheur de se retrouver.
Puis alors qu'ils étaient à nouveau dans le jardin, Lucky l'avait prise dans ses bras et lui avait dit les mots qu'elle avait espérés et redoutés à la fois. - Code:
-
Sanzi...Je...t'aime. Leur regard plongé l'un dans l'autre, sondant le plus profond d'eux-même, elle y lisait un tel espoir...
Ils se connaissaient si bien, elle et lui... Lucky, le seul sur cette terre à tout savoir d'elle, à tout comprendre de ses peurs, de son fonctionnement, de ses réactions...
Comment allait-elle encore tenter de lui dire ? Ils avaient eu cette discussion tant et tant de fois.. elle les laissait toujours vidés.
Ces deux là ne pouvaient vivre l'un sans l'autre ...et pourtant... c'était chaque jour une souffrance. Sanzi ne pouvait se passer des bras de Lucky... Elle les avait quitté sur un coup de tête, par dépit, par peur, un jour d'une stupide dispute plus violente que les autres... Ensuite, il n'avait plus été possible de faire marche arrière... Combien de fois au cours de ces derniers mois, avait-elle songé à fuir pour courir s'y réfugier à nouveau ? Retrouver leur chaleur, leur sécurité... Un havre de paix.... Et pourtant, aujourd'hui...
La jeune fille regardait Lucky, le coeur battant. Qu'allait-elle pouvoir lui répondre ? Pourquoi était-ce devenu si difficile tout à coup ?
Elle ne voulait pas reprendre cette discussion... Elle répondit doucement en lui caressant le visage :
"Je sais Lucky" - Sanzillusion a écrit:
- [quelques jours plus tard]
Depuis toujours Sanzi était ce qu'on appelait "un pilier de taverne" ; elle n'en avait pas honte, elle en était même plutôt fière. C'est ainsi qu'elle rencontrait les gens, les Politains ainsi que les voyageurs ; qu'elle apprenait plein de choses, qu'elle renseignait aussi, et qu'elle faisait son boulot de tribun.
C'est ainsi aussi, que quelques semaines auparavant, elle avait rencontré Googoo à Rohan. Ils avaient rapidement sympathisé et une réelle complicité était née entre cet homme qui vivait dans le souvenir de sa défunte femme et la jeune fille.
Ils avaient pris l'habitude de passer leurs journées tous les deux, de plaisanter, de rire, de se raconter par petites touches et de déjeuner ensemble chaque jour à l'auberge.
Cependant, au fil du temps, une attirance les avait réunis. Devaient-ils y succomber ? Rien ne pressait... Les circonstances étaient délicates... Surtout ne pas se précipiter, ne pas se tromper, ne pas blesser, préserver tout ce qui devait l'être...
Enfin, ce jour-là, Goo avait décidé d'un commun accord avec lui-meme, de venir dejeuner chez Sanzi. Sauf que la Sanzi, elle ne savait pas cuisiner... D'ailleurs faudrait qu'un jour elle se lance pour de vrai quand meme...
Toujours était-il qu'en ce moment précis, elle dressait la table pour deux... | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 13/10/2011, 08:20 | |
| *04 mars 1459 - Googoo a écrit:
- [Sur le chemin qui mène à la p'tite bicoque de la p'tite souris]
Ne s'était il pas encore avancé un peu trop à promettre à Sanzi de lui concocter une omelette façon Goo ? Cela faisait des mois qu'il n'avait pas cuisiné pour quelqu'un d'autre que pour lui même... Et, cheminant, il n'avait de cesse de se répéter qu'il allait encore une fois faire frémir les papilles... Sans pour autant en être sur...
Ce n'était qu'une omelette "quasi" standard pourtant, mais c'était avant tout la première fois qu'il referait à manger à une femme pour qui son énorme cœur caché tout au fond de sa puissante poitrine battait si fort...
La bonne douzaine de gros œufs tenait dans sa besace, ainsi que divers ingrédients tels des grains de poivre noir, du beurre salé breton et un ou deux ingrédients dont il préférait taire le secret.
Elle lui avait à peu près expliqué où se trouvait la maison, mais il était à ce point absorbé par ses pensées que, relevant le nez, il s'aperçut qu'il n'était pas du tout dans la bonne direction...
Arrivé au carrefour, il tourna la tête, à gauche, à droite... Bon sang, mais par où lui avait elle indiqué déjà ? Vers la plage ? Vers le centre ville ? Rhaa çà allait pas être simple sur ce coup là !!
Goo attrapa une pièce dans sa bourse, et la lança en l'air...
Pile, la ville... Face, la plage !!
La pièce tournoya en l'air, avant de retomber au sol en rebondissant, d'un côté, puis de l'autre, semblant ne pas se décider, pour enfin se mettre à rouler le long du chemin.
Pas paniqué pour deux sous, Goo la laissa partir, avant de remarquer qu'elle ne semblait pas décidée à s'arrêter et de devoir le mettre à sa poursuite...
Ah il avait l'air malin à trotter derrière son écu, le géant de Rohan !!
La pièce semblait pourvue de vie, et grandement décidée à le faire tourner en bourrique !! Elle se cessait de sautiller sur les petits cailloux du chemin, changeant de direction à chaque choc. Il faut dire que le chemin était en pente et qu'elle commençait à prendre de la vitesse !!
Et voilà qu'elle se met encore a accélérer !! Les deux bras en avant, comme s'il avait pu, avec des fils invisibles, retenir la pièce, il se mit à courir, tout en retenant contre lui la besace afin qu'elle ne batte pas et que les œufs finissent en omelette dedans, avant même d'être dans la poêle !!
Et tous deux dévalèrent la ruelle qui menait à la plage... - Sanzillusion a écrit:
- La table était dressée depuis un bon moment déjà.
Le clocher venait de sonner une heure .
"Mais qu'est-ce qu'il fabrique, cet animal ?" grogna la jeune fille un tantinet affamée, en regardant par la fenêtre pour la centième fois.
"Glooooouuuuuuuu !" manifesta son estomac, mécontent de ne pas voir arriver de quoi le satisfaire.
Cela fit rire la Sanzi. Elle attrapa une pomme du panier à fruits et sortit dans le jardin suivie des ses "filles" :
"Ar C'hazh ! J'ai faim !" cria-t-elle.
Elle regarda la pomme dans sa main, la fit rebondir plusieurs fois en chantant :
"Te croque, te croque pas ? "
"Gloooooooooouuuuuuu" manifesta plus fort son estomac.
Sanzi rattrapa la pomme, sourit et la mordit pour tromper la faim... Elle croqua la pomme comme elle aimait, comme on lui avait toujours dit de ne pas faire... mais qu'elle faisait quand même ! - Sanzillusion a écrit:
- Elle attendit encore un moment... Décidement, il avait dû se perdre dans les rues du village...
Elle haussa les épaules ; elle avait à faire.
La jeune fille rentra donc et prépara son panier en vue du départ pour Bruges. Peu de choses en réalité, puisque toute sa vie tenait dans son panier... ou presque ! Elle voyageait toujours léger... enfin... quand elle m'emportait pas son menhir, ce qui était le cas aujourd'hui.
Elle sortit dans le jardin, suivie de ses "filles" à poils et s'approcha de la pierre dressée :
"Je vais y aller Jehan. dit-elle en l'enlaçant. Je pars pas longtemps." Après un long moment restée serrée contre le granit, Sanzi se hissa sur la pointe des pieds et saisit le petit morceau de la pierre tombale de Jehan qu'elle avait rapporté de sa visite au cimetière de Vannes et qu'elle plaçait toujours au sommet de son menhir. Elle glissa la pierre dans sa poche et après une dernière caresse, appela :
"Les filles ! on y va ! " - Sanzillusion a écrit:
- Un mois tout pile.
Le voyage avait été long. Mais elle avait été si heureuse de revoir ses amis et connaissances flamands. Même ceux qui autrefois ne l'appréciaient guère, avaient semblé contents de la revoir.
Précédée de ses "filles", elle pénétra dans le jardin que l'herbe du printemps s'était empressée d'envahir. Loba et Grisbi s'en donnèrent à coeur-joie à courir après tant de jours passés dans la cabine du bateau. Elle sourit et se dirigea vers son menhir qu'elle enlaça en fermant les yeux.
"Tu m'as manqué, tu sais. Je ne partirai plus sans toi. ... Jamais. La pierre que tu m'as donnée, c'est bien, et je t'en remercie, mais c'est pas suffisant, tu sais bien."
Elle se serra fort contre la pierre et continua :
"Il y a des moments ou j'aimerais que tu sois là. J'ai des questions sans réponses. Tu ne m'as pas tout appris, Jehan. "
Elle resta un long moment ainsi, jusqu'à ce que Loba et Grisbi viennent la chercher. Elle leur sourit, se pencha pour les caresser et entreprit de rouvrir sa maison. - Sanzillusion a écrit:
- Elle pénétra dans la maison.
L'odeur de renfermer qui l'assaillit la fit grimacer.
'Pouh ! quelle odeur !" s'exclama-t-elle en se précipitant pour ouvrir fenêtres et volets.
Le soleil entra dans la maison, éclaboussant l'intérieur d'une clarté et d'une douce chaleur.
Sanzi sourit. Qu'il faisait bon être chez soi ! Elle aimait cette maison qu'elle avait choisie et aménagée.
Elle observa autour d'elle, les objets qui faisaient son quotidien. Elle se visita sa maison d'un pas lent, caressant ici la table, là un vase... Ce vase... Elle sourit au souvenir de ce vase... Chaque chose avait une histoire dans sa maison. Rien n'était là par hasard. Rien n'était anodin.
Embrassant son intérieur d'un tendre regard, elle avisa, là, dans un coin de la cuisine, ce qui paraissait vouloir devenir un trou.
'"Rhooo ! Mais.... Ah ça, ça va pas aller ! va falloir remédier à ça... et vite fait encore !" déclara-t-elle, les mains sur les hanches - Sanzillusion a écrit:
- Dubitative, elle regardait ce trou dans le mur.
Comment le boucher ? Devait-elle vraiment le boucher ou bien laisser le trou s'agrandir à sa guise et finalement manger toute la maison ?
Elle était là à réfléchir quand elle entendit son amie Cassy chanter sur la plage. Elle sourit.
"Une maison, près de la plage, c'est pas si mal, après tout" se dit-elle.
Elle entreprit donc de reboucher le trou. Elle alla chercher des pierres dans le chemin et les aggloméra avec du torchis.
"C'est du provisoire, hein. On fera mieux à l'occasion" se promit-elle en sortant dans le jardin profiter du soleil. - Cassyline a écrit:
- Cassy c'était allongée sur le hamac de Sanzi, celui qui devait être dans le jardin depuis olala... une éternité.. Mais quand même il tenait encore et elle se sentait bien ici à prendre l'air en chantonnant.
Décidément l'air marin lui allait bien et lui convenait plus que tout, elle savait que Sanzi avait un trou dans son mur et qu'elle devait l'aider, mais profiter du soleil en écoutant les vagues était prenant, reposant et apaisant, Cassy malgré les apparences en avait bien besoin de se repos d'esprit, elle ne montrait rien mais ressentait tout, et c'est ainsi qu'elle aimait s'évader, en chantant, ici proche de Sanzi, son amie et sa grande sœur de cœur.
Tout de même il arrivait à la blonde de se demander si sa présence n'était pas plus un effet boulet, qu'une présence amicale importante pour la belle brune. Sanzi devait savoir ce qu'elle représentait pour Cassy et à quel point elle avait besoin d'elle, sa présence l'aidait à reprendre le dessus et à vivre normalement. Quoi qu'il arrivait, Cassy chantait encore en pensant qu'elles seront là l'une pour l'autre. - Sanzillusion a écrit:
- Le chant de Cassy parvenait jusqu'aux oreilles de Sanzi.
La brune aimait bien la blonde. Elle s'inquiètait parfois des moments de tristesse de son amie. Elle ne la quittait pas des yeux.
Rassurée de la savoir à parter de voix, elle s'activa dans la cuisine. Parce que, vous ne la connaissez pas, la Cassy ! Faut la nourrir, hein ! C'est que ça mange, les blondes ! Surtout celle-là ! Sanzi sourit. Cassy mangeait toujours avec un bel appétit qui faisait plaisir à voir.
Le matin, la brune avait pêché un beau poisson. Elle était contente, il y avait longtemps que ça n'était pas arrivé. Après l'avoir nettoyé et vidé, elle le prépara avec des petits légumes, et mis le tout dans le four en terre.
Alléchée par l'odeur, Grisbi vint se frotter contre les jambes de la jeune fille.
"Ah ! te voilà toi ! dit Sanzi en l'attrapant d'une main. Tu ne veux toujours pas grandir ? constata-t-elle en la caressant. "Tu veux du poisson ? Je t'en ai gardé la tête." poursuivit-elle en sortant dans le jardin pour lui donner le morceau qui lui était destiné.
Elle jeta un oeil vers son amie pour s'assurer que tout allait bien et retourna en cuisine. Elle avait encore à préparer les petits gateaux aux amandes et au miel, que Cassy aimait tant. - Cassyline a écrit:
- Cassy s'arrêta de chantonner et souriait d'entendre Sanzi parler à Grisby, une chose, un bruit avait attiré son attention aussi, toujours allonger sur son hamac qui craquait un peu de partout, elle se fît silencieuse et écouta d’où provenait le bruit, puis un couinement:
Héo... Y a quelqu'un... Première pensée, Chaotik qui venait se venger.
Puis elle descendit doucement de son perchoir et se mit à quatre pattes, s'engouffrait dans les buissons et cherchait d'où venait ce bruit étrange dans ses oreilles. Soudain elle s'arrêta et observait la petite boule de poils.
Mais.. bonjour petite bête, mais qu'est-ce que tu fais donc ici.. où est ta maman.. tu es seul, tu peux pas.. tu es perdu..
Étrange quand même et il est vrai que Loba avait eu un peu de ventre ces dernier temps, et si...mais non.. pensait elle en secouant la tête. Mais si quand même, si proche de la maison en plus..et si j’appelais Sanzi, elle saura elle, pensait elle encore.. Tout en caressant le pelage doux du bébé louveteau, elle appela Sanzi:
Sanzi... Sanzi... Puis plus fort Sanzi !! viens là puce !! - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- Sanzi... Sanzi... Puis plus fort Sanzi !! viens là puce !!
Les mains pleines de pâte à gateau, Sanzi sortit sur le pas de la porte.
"Qu'est-ce qui passe ?" demanda-t-elle en s'approchant de Cassy.
"Qu'est-ce que c'est que ça ?" s'étrangla la brune en avisant le louveteau dans les bras de la blonde. "Tu l'as trouvé où ?" interrogea-t-elle inquiète en observant la boule de poils. - Cassyline a écrit:
- Apercevant Sanzi, première réaction:
Hummmm tu fais du gateau !! des biscuits !!! Hummm
Elle secoua la tête, parce que perturbée de l'odeur de ses mains pleines de pâte à gâteau et dénonça la cachette du louveteau:
L'était là en dessous dans les buissons, j'étais là sur le hamac, et j'ai entendu un couinement quand je chantais et je t'entendais parler au chat, alors je me suis hop baissée et voilà, l'était juste là.
Cassy se baisse encore avec le louveteau et pointe du doigt l'endroit ou était la bête pour bien montrer à Sanzi et ajoute même !
Là Là !! il était là dedans !! il couinait !! Sissi !
Mais c'est qu'en descendant et en montant ainsi elle était passé très très proche de ses doigts pleins de pâte. Malheureusement pour elle Cassy ne pouvait s'en empêcher, lui attrapa un doigt dans sa bouche et gouta innocemment la pâte à gâteau. - Sanzillusion a écrit:
- Elle en avait le tournis, la Sanzi, de toutes ces explications, de tous ces mots lachés à la suite des autres, des tous les gestes de son amie... Elle en restait sans voix.
Elle tentait bien un "Oui, oui" de temps à autre, mais en vain.
Quand le moulin à babule était lancé, rien ne pouvait l'arrêter. Elle attendit donc patiemment que la source de paroles se tarisse.
Mais c'est à ce moment là que Cassy lui attrapa le doigt pour en lécher la pâte à gateau.
"Namého ! Cassy ! C'est même pas cuit !" rit-elle en lui collant un peu de pâte sur le bout du nez.
"Alors tu as trouvé un bébé loup dans le bouquet d'arbustes ? Il aura dû s'égarer. Tu es sure que sa mère ne va pas le chercher, ma belle ? " questionna-t-elle un peu inquiète.
Elle soupira.
"Faudrait pas qu'elle rapplique ici, hein. On passerait un sale quart'd'heure" ajouta-t-elle en s'asseyant près de son amie qui tenait la petite boule de poils dans ses bras.
Sanzi sourit attendrie.
"Tu vas l'appeler comme, cette petite bête ? Pis d'abord, c'est un garçon ou une fille ? " demanda-t-elle en approchant ses mains pour caresser le louveteau. - Cassyline a écrit:
- Cassy n’eut pas le temps de répondre que le bébé louveteau vînt lui lécher le bout du nez à cause de la pâte à gâteau, quel histoire, ou il était gourmand, ou il avait vraiment faim.
Il est vrai que si la mère viendrait à le chercher, ça ferai désordre quand même, mais en même temps il était là et il semblait affamé.
Regardes Sanzi, il est seul et affamé le pauvre.. je pense que cela fait plusieurs jours qu'il erre à la recherche de nourriture. L'est peut-être morte sa mère non ? ou alors qu'elle l'a abandonné comme moi mes parents à ma naissance non ?
Le truc bidon pour éviter de dire que sans doute à son jeune age il cherchait probablement sa mère, mais z'allez voir Cassy sait faire vrai et sérieuse quand elle parle. Tout en serrant la boule de poils contre elle après le léchouillage de gâteau, elle s'adressa à Sanzi en s'essuyant le nez:
T'as vue ça en plus il aime ton gâteau, remarques moi aussi, t'es une cuisinière hors paire ma belle. Heu... Alors là une fille ou un garçon, j'ai bien un nom, mais comment tu veux que je sache ce que ces ?
Bah quoi c'est pas écrit sur le nez du nouveau bébé s'il était une fille ou un garçon, autant le tourner pour voir ça, s'il possédait le truc ou pas. A peine qu'elle voulait le faire balancer sur le dos, Sanzi approcha ses doigts, ni une ni deux le bébé engouffra toute la pâte à gâteau qu'elle avait sur les doigts, Cassy en riait avec Sanzi en le voyant faire, un vrai morfal celui là.. Puis finalement le retourne en posant le dos de l'animal contre elle et tente entre ses poils de chercher le truc pour faire pipi.
Alors tu en penses quoi ? c'est une petite Inaya que je l’appellerais si c'est une fille ou ... bah ou.. je sais pas dans le cas contraire.
Elle regarda Sanzi fixement dans les yeux, voir même un œil dans le pot qui contenait la pâte à gâteau crue, c'est pas ça.. mais l'estomac de la blondinette réclamait à manger aussi. Puis faut dire.. les gâteaux de sa meilleure amie était un délice pour les papilles, Cassy s'en régalait dans tout les cas. - Sanzillusion a écrit:
- Et voilà comment une nouvelle bestiole entrait dans la maison de la Sanzi, sans vraiment y être invitée, mais la bienvenue quand meme.
Toute heureuse de ces petits bonheurs tout simples, elle rentra dans la cuisine pour finir ses gateaux qui régalaient son amie, sa soeur de coeur.
Et puis, qui sait, peut être des invités surprises arriveraient-ils d'un moment à l'autre, tout était possible, alors elle se mit en devoir de mettre en application la recette de far qu''un ami lui avait donnée plus tôt en taverne.
Elle jeta un oeil dans le jardin, où Cassy s'amusait avec le louveteau ; Loba et Grisbi allongées à l'ombre de son menhir la firent sourire. Les grenouilles s'ébattaient dans leur mare. Tout était en ordre. Un souvenir, un espoir gonflèrent sont coeur.
Le bonheur est aussi simple que ça. Elle pensa à Jehan et compta mentalement sa petite monnaie. - Googoo a écrit:
- Visiblement, sa pièce l'avait mené loin, très loin, beaucoup trop loin... Jusqu'au monastère quand même !!
Et c'est qu'une fois entré la dedans, les moines ne vous laissent pas sortir si facilement !!
Et il y avait passé des mois, dans cette prison... De longs mois, loin d'Elle...
Et ils n'avaient pas voulu le laisser sortir, le qualifiant d'hérétique, d'impie, de mécréant, lui qui n'avait jamais voulu entendre parler d'Aristote... Lui qui n'entrait dans les églises que par la force (et éventuellement pour le mariage d'un ami, mais il lui fallait une sacrée dose de chouchen auparavant !!)
Et une après midi, alors que les moines étaient partis en procession, il en avait profité.
Ayant revêtu l'aube d'un moine, il avait suivi le cortège et, au dernier moment, avait sauté le mur d'enceinte au pied duquel il avait disposé des tonneaux vides.
Enfin libre, il s'était débarrassé de sa tenue de camouflage et s'était empressé de suivre le malheureux chemin qui l'avait mené là !!
Arrivé aux portes de Kastell Paol, son attention fut attirée par des coassement de grenouille, et les rires d'une jeune femme, visiblement occupée à jouer avec ce qui ressemblait à un jeune chien, ou peut être un louveteau.
Attiré et curieux, il s'avança jusqu'à la barrière et, croisant ses bras sur la poutre qui surplombait celle çi, les regarda faire, un large sourire aux lèvres, heureux d'être enfin libre... | |
| | | Missanges
Nombre de messages : 548 Localisation : Moulin des Kerdren, Kastell Paol ! Date d'inscription : 19/06/2009
| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 13/10/2011, 08:25 | |
| *21 juin 1459 - Cassyline a écrit:
- Cassy insouciante jouait avec Inaya son louveteau quelle avait recueilli il y a quelques temps maintenant.
Tournant et titubant en riant pour amuser l'animal, elle lui jetait une balle, bêtement elle n'allait pas la chercher, trop jeune sans doute, mais elle gardait espoir hein.
Puis elle continuait tout en respirant l'odeur qui se dégageait de la cuisine, des biscuits, des biscuits !!! Sanzi savait ce qu'elle aimait et la blonde en avait la tête à l'envers, limite qu'elle en bavait !! et Attention fallait pas les toucher, enfin cela au miel surtout. Devrait penser à mettre une pancarte d'ailleurs. Toujours dans ses rêveries et son insouciance, la jeune femme court elle même chercher la balle près de la rambarde en bois, puis net elle s'arrêta devant l'ombre qui reflétait au sol, immense.. un arbre sans doute !!
Mais non, mais non, ça bougeait et en plus ça respirait, ça soupirait et.. Cassy lève sa tête blonde sur ce qu'elle pensait être un arbre à la base. Le silence tomba, la balle avec d'ailleurs, elle le regardait l'homme accoudé à la poutre. Qui était il ? ça existait d'être aussi grand.. heu géant plutôt. Cassy semblait ridiculement petite à coté. Pas un mot doucement elle recule en le regardant, était il un homme du clan, Inaya grogne du haut de ses trois pommes, ppff sans impression, puis Cassy se retourne et court vers la cuisine en criant:
Sanziiii !!!! Sanzi !!!!! Il est là !!!!! l'est énorme !!!! l'est immense !! là bas sur la poutre !!! Inaya bouffes le !! Nan !! viens là !! Sanzi !!! j'croyais que c'était un arbre !! Il va tous nous dégommer !!! Viens !! viens !!!
La panique s'empare d'elle et Cassy frappe sur la porte coincée qui donnait à la cuisine. Inaya est dingue et saute dans tout les sens aussi en grognant, comprenait rien là pauvre bête, la blonde attrape son bébé et la porte contre elle tout en cognant la porte coincée sans oser regarder ni croiser le regard de l'homme là bas plus loin. - Sanzillusion a écrit:
- Dans la cuisine, le poulet rotissait tranquillement tandis Sanzi finissait de confectionner les petits gateaux aux amandes et au miel que Cassy aimait tant.
Elle s'étonnait et se réjouissait des progrès culinaires qu'elle avait fait en si peu de temps, depuis son voyage à Bruges, en fait. Depuis le plaisir qu'elle avait pris à préparer un repas pour lui. Elle soupira à ce souvenir. Qu'était-il devenu ? Il l'avait abandonnée si soudainement, sans un mot, sans une explication. Disparu du jour au lendemain. Elle haussa les épaules balayant l'air d'un revers de main pour chasser ces idées qui l'importunaient.
Quand soudain la voix stridente de Cassy et les coups frappés à la porte la firent sursauter - Citation :
- Sanziiii !!!! Sanzi !!!!! Il est là !!!!! l'est énorme !!!! l'est immense !! là bas sur la poutre !!! Inaya bouffes le !! Nan !! viens là !!
Sanzi !!! j'croyais que c'était un arbre !! Il va tous nous dégommer !!! Viens !! viens !!! Sanzi sortit précipitamment et prit Cassy par les épaules :
"Calme toi ! Qu'est ce qui se passe ?" questionna la jeune fille essayant de calmer l''affolement de son amie.
Cassy tremblante montrait l'entrée du jardin.
Sanzi en resta pétrifiée. Là bas, nonchalamment accoudé au portail, son géant souriait. Elle plaqua ses mains sur sa bouche pour étouffer un cri de surprise, de joie, de colère, de bonheur, de rancune... Enfin, un cri de femme.
Que devait-elle faire ?
Ses jambes, ses bras et son coeur n'attendirent pas la réponse de sa raison, et elle courut vers celui qu'elle appelait Ar c'hazh. Elle ouvrit le portail à la volée et disparut dans les bras du colosse qui avait tant effrayé Cassy. D'abord se serrer contre lui, le respirer... Il serait toujours temps, plus tard de réclamer des comptes. - Googoo a écrit:
- Qu'il était bon de se retrouver dehors, profiter d'un instant de liberté, d'insouciance, enfin toutes ces petites choses que les gens de la haute cherchent à avoir mais que leurs écus ne pourront jamais acheter...
Cette blondinette et son chien-louveteau le faisait sourire, la pauvrette, elle avait beau s'escrimer à lui lancer une balle, rien à faire, la bête ne voulait pas la lui rapporter, et préférait gambader derrière un papillon, ou chasser une feuille voletant au vent.
Fermant les yeux, il huma la bonne odeur de cuisine qui semblait venir de la petite maisonnette postée au bout de l'allée qui coupait le jardin en deux.
Hmmm !! Poulet rôti et biscuits au miel...
Il faut dire quand même que les menus concoctés par les moines étaient des plus basiques. Il lui tardait de passer aux fourneaux pour cuisiner de bons petits plats pour une jolie petite souris, enfin si elle l'acceptait...
Rouvrant ses yeux, il remarqua que la blonde avait arrêté son manège et qu'elle le fixait avec un regard empli d'effroi.
Le géant esquissa un sourire mal assuré... Mais cette marque de sympathie n'eut pas l'effet escompté... La blondinette parti en hurlant de toutes ses forces, tandis que le chiot sautillait autour d'elle en aboyant.
Dépité sur ce coup le géant...
La surprise mêlée à l’étonnement firent qu'il ne comprit pas un seul mot des cris de la jeune femme, et il resta là, interdit, accoudé à sa poutre, presque gêné de l'avoir dérangé.
Et la porte de la maisonnette s'ouvrit...
Et quelqu'un en sortit...
Et elle apparut...
Tout d'abord incrédule, il se frotta les yeux...
Puis, les plissant pour mieux voir, il sentit d'un coup son cœur bondir dans sa poitrine...
Elle sembla aussi surprise que lui...
Un large, très large sourire illumina son visage, découvrant toutes ses dents, tandis que son cœur tentait de reprendre sa place, à grand coups de BOUM BOUM...
Il se redressa, ouvrant ses bras et accueilli sa petite souris avec une joie difficilement dissimulable...
Il referma son étreinte sur elle, plongeant son visage dans ses cheveux pour humer son doux parfum. De grosses larmes se mirent à couler le long de son visage, heureusement dissimulé par les longues mèches brunes.
Des mots sans suite sortirent de sa bouche, des mots tendres, des mots d'amour, des mots où il demandait pardon...
Enfin ils étaient réunis... - Sanzillusion a écrit:
- Il la serrait fort. Cétait mieux parce les jambes de la donzelle défaillaient sérieusement.
Elle était enfin dans ses bras. elle s'y perdait, laissant les battements désordonnés de son coeur résonner dans sa poitrine de façon anarchique. Les mots qu'ils disait se perdaient dans les cheveux de la p'tite souris qui ne les entendait pas, mais dont elle comprenait le sens. Elle aurait voulu se fondre en lui, ne plus jamais en être séparée.
Puis elle leva la tête vers le géant, et rencontra enfin son regard. Ses yeux velours noir brillants de larmes. Ce qu'elle lisait dans ces yeux là, balaya tout ce qui n'était pas lui. Une bouffée de bonheur lui coupa le souffle. Avait-elle déjà ressenti ça ? Pas qu'il lui en souvienne. Pas avec cette intensité là. Un sourire illuma son visage comme jamais. Elle pardonna instantanément l'absence, le silence de ces derniers mois.
Se hissant sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur les lèvres du chat, elle avisa sa perte évidente de poids.
"Viens !" dit-elle simplement en le prenant par la main. " Tu dois avoir faim. On va manger, avant que Cassy ne dévore tous les gateaux " - Googoo a écrit:
- Il aurait souhaité que cet instant dure une éternité tant il était bien... Pour la première fois depuis des mois, il se sentait enfin entier, une sorte de plénitude qu'il espérait tant...
Au contact des lèvres de Sanzi sur les siennes, son cœur se remit à bondir dans sa poitrine. Elle ne lui en voulait pas pour son absence, son silence, tous ces pigeons qu'il aurait du lui envoyer...
"Viens ! Tu dois avoir faim. On va manger, avant que Cassy ne dévore tous les gateaux "
Son énorme main entourant celle de la p'tite souris, il passa la barrière et la suivi, le cœur léger et l'esprit en fête.
Suivant le petit chemin qui mène à la maisonnette, il jeta un regard vers la blondinette qui le dévisageait toujours. Pour sur, il l'avait effrayé celle là !! - Cassyline a écrit:
- L'homme la regardait, elle aussi, l’œil méfiant elle le lâchait pas.
Pourquoi ne faisait elle pas les présentations, même si d'un premier avis elle savait qui il était tant elle en avait parlé. Sans doute tête en l'air, l'émotion, l'imprévu de sa p'tite sœur, elle semblait subjuguée pour cet homme, Sanzi là mais plus là. Méfiante, mais heureuse quand même de voir le visage de Sanzi enfin ouvert et libre, radieux et heureux, oui c'est ça elle était heureuse, là maintenant et c'est tout ce qui comptait. S'il faisait son bonheur, alors pourquoi pas.. il sera un bon ami, pourquoi pas, peut-être.. Quand il passèrent tout deux à coté d'elle, la blonde lança:
B'jour... Par politesse. Mais par peur elle retourna à ses occupations.
C'est vrai quoi il aurai pu être un des leur, et alors ? que ce serait il passé ? Plus rien malheureusement.
Alors qu'elle tentait d'évacuer la peur qu'elle avait ressentie en voyant ce géant-homme, l'odeur de la cuisine lui revînt direct dans le nez, ses narines frétillaient, ses yeux se plissaient au rythme de son sourire, puis elle pensa à ses biscuits...il allait les manger !
Ho non il les mangera !! parole de Cassyline. Grogna-t-elle doucement.
Puis elle se leva et courut pour les rattraper. Cassy passe devant leur nez et entre dans la cuisine, cherche le plateau de biscuit au miel, le prend et les cache tout à fait en haut du meuble en montant sur une des chaises.
Rapidement elle en redescend, range la chaise dérangée, se place devant le fourneau et observe la cuisson du gâteau, ni vue, ni connue, personne n'avait rien aperçu. Fièrement elle souriait de son acte, "ouf" pensait elle "les biscuits sont sauvés". Bah c'est vrai quoi, fallait le voir cet homme, un morceau qu'il était, en deux poignets il aurait tout avalé, et encore !! L'aurai fallu des kilos de biscuits au miel pour le rassasier lui !! Non non ! les biscuits étaient en sécurité, d'ailleurs elle pensera à les ranger près de sa paillasse, juste au cas où. Puis aussi en manger quelque un, juste au cas où son estomac lui en réclamerait. :wink: - Sanzillusion a écrit:
- Alors que Sanzi enlacée à Goo s'approchait de Cassy pour faire les présentations, celle-ci après un timide "b'jour" fonça dans la cuisine.
Interloquée, Sanzi regarda Goo en éclatant de rire, et se blottit dans ses bras.
"Alors je te présente Cassy, mon amie, ma soeur. Elle habite ici le temps qu'on lui trouve une maison. Je te préviens, c'est une gourmande ! Elle partage pas ses...." Elle laissa sa phrase en suspens, plongeant son regard vert dans le velours noir de celui de l'homme qu'elle appelait Ar c'hazh. Elle venait de comprendre la précipitation de Cassy à rentrer à la maison.
"Ar c'hazh ! Elle va bouffer tous les gateaux ! Vite ! faut l'en empecher !" s'écria la jeune fille qui, sans lacher la main de son amoureux, courut à travers le jardin.
Elle ouvrit la porte de la cuisine à toute volée espérant prendre Cassy en flagrant délit de goinfrerie, mais c'est une blonde toute sage qu'elle trouva assise à la table. Toute sage... trop sage !! Sanzi jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle et s'aperçut bien vite que les biscuits avaient disparu.
"Cassy ? Sont où les biscuits ? Tu sais ceux aux amandes et au miel ? Ceux qui sortaient tout juste du four..." interrogea-t-elle les sourcils froncés. - Cassyline a écrit:
- Cassy était sagement assise à table, comme si elle attendait déjà son repas, silencieuse et souriante, comme d'habitude même, mignonne et toute gentille même aussi !
Puis elle sursauta à l'ouverture de la porte de la cuisine, son cœur battait dans sa poitrine, limite quelle aurai pu l'entendre, mais avant quelle ne pût râler, Sanzi s'exprima, ses poings sur ses hanches, comme toujours.
- Citation :
- "Cassy ? Sont où les biscuits ? Tu sais ceux aux amandes et au miel ? Ceux qui sortaient tout juste du four..."
Quoi ??? les biscuits !! z'ont disparus !!! Han !!! s'exclama-t-elle posant sa main sur sa bouche. Sale bête ! nos filles avaient faim !! s'écrie-t-elle.
Aussi soudain qu'étrange, la blonde se faufile sous la table pour aller voir Inaya, plus précisément, dans sa gueule de louveteau, elle pouffe de rire doucement tout en caressant les filles affalées l'une sur l'autre et marmonne:
S'ils croient qu'ils vont avoir mes biscuits au miel, alors là... nanméohh..
posant tout comme elle ses poings sur ses hanches, elle la regarde d'un œil faussement choqué, puis doucement sort de dessous la table en regardant Sanzi et.. le géant qui semblait perdre sa langue.
Bah ça alors !! Bah ça !!!! Bah ... bégaye-t-elle. Alors là ! c'est ... P'naise j'en perd mes mots ! Quelle honte !!
Fallait le faire quand même, Cassy ne souhaitait que rire aux éclats à cet instant, terrible la tête de sa tite sœur, elle y croyait pas une seule seconde, c'était affolant !! la blonde savait pas mentir !! Mais.. un mensonge commencé.. les yeux globuleux en un faux état de choque, elle se pliait pas, le grand géant les bouffera en moins d'une seconde !! - Googoo a écrit:
- Le géant regarda le manège des deux jeunes femmes, un large sourire aux lèvres.
L'une faussement innocente, jouait le rôle à la perfection. Elle semblait à présent beaucoup plus détendue que lors de l'arrivée du colosse, qui bien malgré lui l'avait effrayé.
L'autre, faussement en colère, la réprimandait sans aucune conviction. Des biscuits, ce n'est pas cela qu'il était venu chercher, quoique si il en avait resté, il s'en serait bien délecté...
Le voici donc debout, dans la cuisine, à les observer. Un rapide coup d’œil et, de sa stature, il vit, en haut d'un meuble, un plat orné de biscuits couleur or dont le fumet qui embaumait la pièce, ne laissait que peu de doute quant à leur parfum.
Il devait avant tout montrer à la blonde qu'il n'était pas là en ennemi, ni pour lui voler sa sœur.
Lui faisant un clin d’œil, il montra du menton le meuble incriminé, et posa son index sur ses lèvres pour lui signifier qu'il saurait garder le secret.
Une fois le message passé, il posa sa grosse main sur l'épaule de Sanzi, et lui souffla...
Ne t'inquiète pas ma jolie petite souris, ce ne sont pas tant tes gâteaux que toi, qu'il me tardait de revoir...
Essayant de faire son regard le plus doux possible, il s'adressa à Cassy.
Enchanté demoiselle, Googoo D'Ar Sourd. Je pense que vous avez déjà entendu parler de moi... - Sanzillusion a écrit:
- Et la Cassy qui leur jouait son plus beau rôle de l'innocente aux mains pleine...
Et Goo, qui voulait mettre la blonde dans sa poche pour mieux avoir la brune qui de toutes les façons lui était déjà toute acquise...
Et la sanzi qui faisait mine de ne rien voir des clins d'oeil complices échangés entre son géant et son amie.
Quel tableau ! était en train de se dire la jeune fille, quand le géant posa sa main sur son épaule. Un agréable frisson la traversa. Il parlait comme si de rien n'était. Etait-il seulement conscient de l'effet qu'il lui faisait, à elle qu'il appelait la p'tite souris ? Elle respira un grand coup pour ne rien laisser paraitre de son émoi, et alors qu'il se présentait à Cassy, lacha sa main à regret pour partir à la recherche des biscuits.
Elle embrassa la cuisine d'un coup d'oeil circulaire... rien... "Raaaa ! elle n'a pas pu les manger, ça c'est sûr ! il y en avait trop et de toutes les façons ils étaient chauds.... se dit-elle en ouvrant les portes du vaisselier.
Tout à coup, alors qu'elle levait la tête vers le haut du meuble, une odeur désagréable vint lui chatouiller les narines.
"Vous sentez rien ? " les interrogea-t-elle. "ça sent le brulé, non ?" renifla-t-elle encore. - Cassyline a écrit:
- Cassy s'effraye et ouvre de grands yeux:
Le brulééééééééééééééééééé tu dis !!!!! Mais c'est une catastrophe !!! Nous allons étouffés !!! Vite il faut sortir !!!
Pas le temps d'attendre Cassy entre dans le jeu et fait pareil, s'approche rapidement d'eux et les pousse à l’extérieur de la maison, assez fort pour Messire Googoo, parce que hein fallait le déplacer lui !! Dans le moment la blonde s'écrie faussement paniquée!
Oui oui !! j'ai entendu que du bien !! moi je suis Cassy et je suis chiante !! Mais !!! le feu !!!!!!!! Hannn !!! j'ai oublié un truc à l’intérieur !! restez là !!
Fière elle entre à nouveau, plus calmement sans doute, monte sur la chaise et récupère l’assiette de biscuits qui tombe maladroitement, hannnnnn ! malheurs tout les biscuits étaient au sols !! Rapidement elle les ramasse tous et les fourre dans sa poche, heureusement ses poches étaient grandes hein ^^ En vitesse Cassy ressort de la maison et rejoint son amie et l'ami de son amie, tout allait bien !!
Tout est maitrisé !! Y a rien !! l'odeur vient de plus loin là bas sans doute !! Regardes Sanzi là bas !! Dit elle en pointant son doigt à l'horizon. Bon bah .. Messire Googoo, ma puce, je dois aller préparer mes affaires hein, c'est que demain soir j'ai de la route !! Puis c'est pas à coté non plus !!
Elle leur sourit le plus magnifiquement possible en essayant discrètement de cacher ses poches gonflées, fait un gros bisou à sa tite soeur, un salue de la main à Googoo et s'en va soufflant, colorée de pale sur son visage qui ne savait pas très bien mentir. Cassy disparait à regret dans sa chambre pour emballer ses affaires, manque de chance pour elle, il fallait qu'un biscuit tombe d'une de ses poches. Le pire la dedans, c'est qu'elle l'avait pas remarquée, mais tant de mal pour les cacher et se faire avoir de cette façon.. c'était d'un frustrant !! - Googoo a écrit:
- Bon bein là, c'est qu'il avait pas grand chose à dire le géant et il laissa les deux jeunes demoiselles faire leur manège...
il se sentait tout à fait inutile à cet instant. On le rentrait, on le sortait de la maison, bon bein faut quand même savoir ce qu'on veut hein les filles !!
La réponse de Cassy le fit tout de même sourire mais, en toute sincérité, toute cette agitation lui donnait le tournis lui, le géant qui avait passé tant de temps au milieu des moines et autres curés, dans le calme et la quiétude, le recueillement et le silence, en était presque étourdit d'un pareil vacarme...
A peine eut il le temps de saluer Cassy qui partait, les poches étrangement gonflées et le louveteau collé à ses basques... Une vraie tornade cette blonde, complètement fantasque mais très amusante...
Se tournant vers Sanzi, qui s'était fait bisouiller sans même avoir le temps de réagir, il planta son regard noir dans les magnifiques yeux verts de la jolie brune. Un sourire aux lèvres, il souffla, comme pour montrer sa joie d'être enfin avec elle, juste elle.
Héé bien, elle ne manque pas de vitamines ton amie !! Elle est toujours comme çà ?
Ses doigts avaient glissé le long du bras de la petite souris, et sa main avait enfermé celle de la jolie brune... - Sanzillusion a écrit:
- Tout était allé très vite. La tornade de Cassy les avait flanqué dehors en leur disant qu’elle avait ses bagages à préparer pour partir.
Ah bon ? Elle partait ? Bah… Pfff ! on lui disait jamais rien à elle !!
Sanzi n’avait pas eu le temps de dire ouf, que Cassy avait déjà disparu. Mais peu lui importait, son géant était là, face à elle, qui la regardait comme personne ne l’avait jamais regardée. Elle succombait toujours à ce regard-là. La main de Goo avait glissé le long de son bras. Ce geste pourtant anodin la brûla presque, et tout ce qui n’était pas eux disparut dans l'instant.
Goo dit : - Citation :
- Héé bien, elle ne manque pas de vitamines ton amie !! Elle est toujours comme çà ?
Et Sanzi, subjuguée par le regard envoûtant de son géant préféré, entendit : « Je t’aime, ma p’tite souris. Tu m’as manqué. Pardonne-moi. » « Je t’aime aussi, Ar c’hazh. Tu es pardonné. » répondit-elle En se hissant sur la pointe des pieds et levant la tête pour quémander un baiser qui tardait trop à venir à son goût.
« Sanzi ! Sanzi !! »
La voix du P’tiot la ramena durement à la réalité. Décidément, pas moyen d’être tranquille dans cette maison !
Le gamin courait vers elle affolé, les yeux exhorbités d’effroi, les gestes désordonnées d’une course de sauve-qui-peut.
« M’enfin….. » articula la jeune fille que la surprise rendait presque muette. Qu’est-ce qui se passe encore ? » - --.le_ptiot. a écrit:
- Les deux filles l'avaient finalement ramené chez elles. Bah... après tout il était bien content le gamin. Il y avait longtemps que personne ne s'était occupé de lui sans pour autant le garder enfermé. Au moins, elles respectaient ça, ces filles-là. Elles lui foutaient relativement la paix.
Il avait compris qu'il était chez la brune. Une petite bicoque dont il avait vite fait le tour. Une cuisine, ça, il avait vite repéré. Le nez collé derrière la vitre, il avait même vu la blonde planquer les biscuits au-dessus du vaisselier. Il en avait ralé ; lui aussi avait eu dans l'idée de les chiper, ces gateaux.
Pis, il avait vu le géant arriver. Il en était resté bouché bée, et n'écoutant que sa méfiance, il fila se cacher derrière le menhir qui tronait au milieu du jardin. Sans quitter les adultes des yeux, Leonard tournait autour du menhir pour rester hors de leur vue, en fonction de leurs déplacements. C'est là que les choses se gatèrent. Il ne vit pas qu'au pied du bloc de granit, l'un des animaux familiers de la maison faisait sa sieste. Il marcha sur la queue de Loba. Réveillée, elle bondit sur ses pattes et fit face au gamin en relevant les babines et gronda.
Un instant pétrifié devant la louve blanche qui semblait vouloir le bouffer, il finit par prendre ses jambes à son cou pour courir se réfugier dans les jupes de Sanzi en hurlant, la louve sur ses talons. - Sanzillusion a écrit:
- Le temps de se tourner, la jeune fille reçu le gamin dans les jambes et instinctivement le serra contre elle, protectrice.
Loba était arrivée dans le meme temps et grondait toujours.
La situation était tendue, voire délicate. La louve avait certes décidé de suivre Sanzi depuis quelques mois mais la jeune fille n'avait jamais tenter d'un faire un gentil toutou. La louve était un animal sauvage et ses réactions allaient de paire ; Sanzi n'avait aucune autorité ni ascendant sur elle.
Pourtant, il fallait faire quelque chose. Dans un premier temps, Sanzi poussa le mioche contre les jambes de Goo, et du regard, signifia à ce dernier de ne pas intervenir. Lors, lentement elle s'approcha de Loba.
Le poil hérissé, les oreilles en arrière, les babines relevées, la louve grognait sans bouger. Sanzi s'agenouilla pour se mettre à la hauteur de la louve, et respira en soufflant très fort dans l'espoir d'apaiser Loba. Elle n'en menait pas large sachant la force que pouvait avoir l'animal. Pourtant la louve sembla se détendre un peu. La jeune fille s'approcha plus près et comme elle l'avait fait dans la forêt lors de leur première rencontre et tendit sa gorge à l'animal qui la saisit. Cependant, la bête ne resserra pas ses machoires ; elle rejeta la tête en arrière, referma sa gueule et donna des petits coups de museau au menton du la jouvencelle. Alors la jeune fille se redresssa un peu et prit l'ascendant en grognant à son tour jusqu'à ce que Loba se mette sur le dos et lui offrît son ventre en signe de soumission. Soulagée, Sanzi se recula, se relaxa, baissa les yeux et emis des petits jappements qui firent venir la louve calmée, vers elle. Alors la jeune fille recommença à souffler fort pour continuer à calmer la louve et la caressa amplement et longuement, jusqu'à ce que la louve s'apaise totalement.
Après un long moment, la tension étant retombée, Sanzi demanda à Goo et Léonard de s'approcher.
"Goo, Léonard, venez ! Approchez vous. Je vous présente Loba... En règle générale elle est plutôt tranquille. " les rassura-t-elle. "Loba, voici Léonard et Goo... Evite de les bouffer sans me le dire, hein " pouffa-t-elle en nichant son visage dans le cou de la louve. | |
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| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 13/10/2011, 08:30 | |
| *19 juillet 1459 - Googoo a écrit:
- Hé bien, quelle agitation dans cette maison !!
Après la blonde complètement survitaminée, voici que débarquait le marmot à la voix de crécelle et le loup albinos...
Décidément, il ne s'ennuyait pas avec sa p'tite souris !!
Sanzi lui avait presque jeté le mioche dans les jambes, et s'il n'avait pas retenu la tête du jeune garçonnet, celle çi serait venue percuter la partie la plus sensible et la plus noble de sa personne (et il ne s'agissait pas là de son cœur...)
Soulagé d'avoir put éviter la collision testiculaire, il garda sa grosse main sur la tête de l'enfant, ébouriffant ses cheveux pour tenter de le rassurer, tandis qu'il regarda faire Sanzi.
Ses sentiments étaient mélangés à cet instant. Il était tout à la fois amusé par le manège de Sanzi, inquiet des réactions de la bestiole aux crocs luisants et acérés et impressionné par le sang froid et la détermination dont faisait preuve sa p'tite souris qui, pour le coup, lui paraissait beaucoup plus forte et infiniment plus sauvage qu'il ne l'aurait imaginé.
Le visage du géant ne laissa rien transparaitre de sa confusion, il resta impassible, neutre, comme il savait si bien le faire dans ces situations où il ne souhaitait pas que l'on sache ce qu'il ressentait au fond de lui.
Puis un sourire se dessina au coin de ses lèvres quand Sanzi s'adressa à eux.
Mettant un genoux à terre, il tendit sa grosse main vers la louve, la laissant renifler le bout de ses doigts pour qu'elle apprenne à reconnaitre son odeur. - Sanzillusion a écrit:
- La louve s'apaisait.
Le mioche n'en menait pas large encore et était resté à l'écart alors que Goo s'approchait et posait un genou à terre et tendait sa main vers la louve.
Sanzi arrêta posément son geste et mit doucement sa main sur celle de Goo. "Non, Ar C'hazh. Ne lui tend pas ta main, elle pourrait te la mordre. C'est pas un chien, tu sais."
Elle lui sourit tendrement.
"Si tu veux faire connaissance, commence par souffler, calmement, profondément. ça va la rassurer. "
La jouvencelle garda la main de son amoureux dans la sienne et la caressa du pouce.
"Tu sais, elle a surtout eu très peur, je crois ; ici c'est pas son milieu naturel. Je sais pas pourquoi elle reste collée à mes sabots." dit-elle pensivement.
Là-dessus, alors que tout le monde se calmait, Grisbi, la petite chatte grise et blanche arriva courant oreilles au vent, et bondit sur le dos de la louve qui tourna lentement la tete vers Sanzi et posa sur elle comme un regard désarmé qui semblait dire :
"Et celle-là, pourquoi elle reste collée à moi, hein ?"
La jeune fille éclata de rire et se jeta dans les bras de Goo, le renversant sur le sol. - Hugo. a écrit:
- Il n'avait pas croisé Sanzi, mais il avait bien gardé les lettres de bienvenues. Il laissa une lettre coincé sous la porte.
- Citation :
- Demat Chère Sanzi,
Je ne vous ai pas croisé malheureusement et je dois déjà repartir vers Vannes. J'espère vite revenir à Saint-Pol avec plus de temps pour visiter. N'hésitez pas à venir me voir dans mon Diocèse ou à Saint-Brieuc. A très vite à Saint-Pol comme ailleurs.
Bien cordialement Hugo Botherel. - Googoo a écrit:
- Le géant se laissa commenter les réactions de la louve, que Sanzi semblait maitriser à présent.
Il n'était pas un féru des bestioles, non pas qu'il en avait peur, juste qu'a l'inverse des hommes et des femmes, elles étaient imprévisibles.
Il regarda le manège, le chat grimpant sur le dos de la louve, amusé, puis se retrouva sur le dos, une p'tite souris lui ayant sauté dessus.
Le colosse resserra ses bras autour de la frêle taille de la jeune femme, et déposa un long baiser sur les lèvres rosées et sucrées de Sanzi...
Bon, c'est quand qu'on officialise ce qu'on n'officialise pas ? lui murmura t'il, reprenant une phrase de Sanzi... - Sanzillusion a écrit:
- Ils avaient roulé dans l'herbe et s'étaient embrassés, tout à leur bonheur de s'être retrouvés.
Puis Goo avait plongé son regard dans celui de la jouvencelle, lui avait sourit pour lui murmurer :
- Citation :
- Bon, c'est quand qu'on officialise ce qu'on n'officialise pas ?
Les yeux pétillants d'une joie sans nom, Sanzi dessina sur son visage un sourire de plaisir tout en se mordant la lèvre inférieure. Elle déposa un léger baiser sur les lèvres de son géant d'amoureux et lui répondit les yeux dans les yeux :
"Quand tu veux... mais vite !! Trèèès vite !!! Le plus vite possible !!!"
Puis d'un air espiègle : "Je sais pas combien de temps encore je vais pouvoir résister à ton charme !" avoua-t-elle dans un rire de gorge en entrainant Goo dans une nouvelle roulade. - Googoo a écrit:
- Ils avaient tous deux dévalé sur quelques mètres, dans le jardin en pente de Sanzi, et les voici arrivés au bas de la descente, calés sous un grand saule pleureur.
Celui ci apportait une légère ombre, les protégeant du soleil. Le vent faisait bruisser les feuilles du grand arbre.
Tout le long de leur descente, ils avaient rit, ils s'étaient embrassé, serrés l'un contre l'autre, dans une légèreté d'esprit et un bonheur non dissimulé.
Se redressant sur un coude, le géant plongea son regard dans celui de la p'tite souris. Il avait déjà prit sa décision, sur la date, sur l'endroit, sur ses témoins, et il ne doutait pas que la jolie brune en ait fait de même. Il était grand temps de mettre tout cela à plat et d'officialiser pour de bon.
Ma p'tite souris... Écoute... Est ce que cela te va, disons... La semaine prochaine... Dans 7 jours précisément, dès le lundi...
Autant parfois il lui fallait des mois pour se décider, autant sur ce coup ci, il était bien décidé et rien n'aurait pu lui faire changer d'avis.
Il l'aimait tellement, hors de question de remettre çà à plus tard ! - Sanzillusion a écrit:
- Et si le bonheur était aussi simple que ça ? se dit-elle alors qu'ils roulaient vers le saule en riant.
Tout autout d'eux était en harmonie, en phase avec leur joie de vivre et de s'aimer.
Le tronc de l'arbre avait arrêté leur course, et l'air de rien, nonchalamment celui qu'elle appalait Ar c'hazh s'était accoudé et avec une certaine désinvolture dans la voix avait annoncé :
- Citation :
- Ma p'tite souris... Écoute... Est ce que cela te va, disons... La semaine prochaine... Dans 7 jours précisément, dès le lundi...
Elle en resta un instant sans voix, la respiration coupée. Manifestement il y avait pensé et déjà tout planifié. Cet instant de surprise passé, elle se rua sur Goo en riant.
"AAAAAAAHHHH !!! je t'aime !! "
Elle le couvrit de baisers à l'en étouffer, puis d'un bond et sans crier gare, elle se leva.
"Viens ! Je crois qu'il est temps que je te présente Jehan. " lui annonça-t-elle en lui tendant les mains pour qu'il se lève. - Googoo a écrit:
- Le géant planta son regard dans celui, vert émeraude, de la p'tite souris. Quelle tornade !!
Et voilà que maintenant, elle voulait lui présenter un autre géant...
Tendant sa main vers elle, il la referma sur les frêles doigts, sans trop serrer et, poussant sur ses jambes, se releva.
Passant ses bras autour de la taille de la jeune femme, il la souleva de terre, et vint enrouler les jambes de la p'tite souris autour de sa taille, comme ils en avaient maintenant pris l'habitude.
Emmène moi le voir, ton géant... lui souffla t'il. - Sanzillusion a écrit:
- Les yeux dans les yeux.
Son regard dans son regard. A s'y perdre. A s'y noyer. La donzelle se demanda si elle arriverait un jour à se lasser de ce regard-là. Cela lui semblait tout bonnement impossible.
Puis le géant la souleva tel un fétu de paille. D'emblée elle noua jambes et bras autour du géant, dans un mouvement devenu habituel.
- Citation :
- Emmène moi le voir, ton géant
Elle rit en l'entendant prononcer le mot "géant".
"Tu ne crois pas si bien dire, Ar c'hazh ! Il est bien plus grand et plus lourd que toi ! " lui confia-t-elle en l'emmenant devant le menhir qui trônait au milieu du jardin.
"Voilà ! Goo, je te présente Jehan... Enfin, la représentation de Jehan, le vieil homme qui a veillé sur moi, le seul qui ait prit soin de moi. Je lui confie mes secrets, mes joies et mes peines. Il compte plus que tout."
Elle tendit une main vers le bloc de granit et parla comme en confidence en le caressant doucement.
"Jehan, je te présente Goo. Il ne m'a rien promis, lui... Et je crois pouvoir dire qu'il ne te promettra rien non plus ! On va se non-marier, Jehan ! Chui sure que t'as jamais entendu ça, hein !"
Toute souriante, Sanzi remit son bras autour du cou de Goo, et déposa un baiser sur les lèvres de son amoureux.
"Voilà. Le vrai Jehan, est ange depuis longtemps maintenant. Il est enterré à Vannes. C'est pour ça que j'aime aller à Vannes de temps en temps." sourit-elle.
Puis sautant du coq à l'âne, comme elle le faisait souvent :
"T'as pas faim, toi ? Moi, je meurs de faim ! " - Sanzillusion a écrit:
- [quelques temps plus tard]
Et les jours avaient succédé aux jours, formant sans bruit, des semaines. Les choses changeaient. les choses changent toujours. D'une façon ou d'un autre.
Et depuis plusieurs semaines maintenant, la Bretagne était en guerre contre les Françoys, emportant au loin des "Polissons", laissant Kastell presque déserte.
Ce jour là, Sanzi avait décidé de s'occuper d'elle, et que d'elle.
Allongée dans son hamac tendu à l'ombre de deux arbres, les yeux fermés, la jeune femme s'octroyait une petite sieste. La musique du ressac ponctué du chant des mouettes la berçait doucement. Quelle quiétude ! Comme elle était bien! Le monde pouvait s'écrouler, elle ne bougerait pas un cil.
Elle repensa au trou en formation dans le mur de sa maison. Il faudrait vraiment qu'elle pense à le reboucher efficacement. Fallait quand meme pas que sa maison s'éffondre ! Parce qu'elle l'aimait sa maison, avec ses souvenirs, les bons, les mauvais... C'était sa maison. Elle l'avait rêvée, choisie, aménagée. Elle l'aimait, sa maison bretonne, presque autant que sa maison flamande. Elle se demanda dans quel état elle pouvait être, d'ailleurs...
Chassant cette pensée d'un revers de main, elle se cala confortablement, bien décidée à ne plus penser à rien d'autre qu'à se détendre. - Sanzillusion a écrit:
- Alors qu'elle se prélassait laissant ses pensées vagabonder à leur gré, elle se souvint de sa conversation en taverne.
D'un bond, elle sortit de son filet, sauta sur ses pieds et se dirigea vers la grange. En passant, elle étreignit son menhir : "Tu me manques..." dit-elle avant de s'éloigner vers la batisse.
Elle pénétra dans la grange, accueillie par la bonne odeur de foin fraichement coupé. Elle ne put s'empecher de plonger dedans en fermant les yeux de bonheur, un sourire beat au coin des lèvres. Elle respira à pleins poumons puis roula dans le foin comme une enfant qu'elle était encore parfois.
"Allez, ma cocotte, la sermonna la petite voix de sa conscience, faut que tu prépares un coin charpentier, tu te souviens ? Ta vieille échoppe s'est écroulée faute d'entretien.
"oui, oui ! Voilà ! J'arrive ! " répondit-elle joyeusement à haute voix. Elle se releva, secoua ses cheveux et lissa les pans de ses jupons.
Lorsque quelques mois plus tot elle avait décidé d'abandonner son échoppe en ville, elle avait déménager ses outils ici, dans un coin de la grange. Elle vérifia qu'ils étaient toujours soigneusement enveloppés et les rangea selon un ordre bien à elle, le même que celui qu'elle avait adopté quand elle s'était installé. Quand elle souffla sur l'établi, une grosse poussière s'éleva. Elle toussa, cracha et rit :
"ben dis donc, ma vieille, ya du boulot !"
Durant les heures qui suivirent, elle s'employa à nettoyer, ranger et aménager le coin charpenterie, afin de se remettre à l'ouvrage, sinon professionnellement, au moins pour le plaisir. - Xin a écrit:
- Bon alors c'est par où déjà?!
Xin cherchait son chemin. Il y avait bien été 2 fois, mais c'était de nuit, alors pour prendre des repères... pas pratique.
Alors je dois tourner là... non là... oui c'est ça... ha non! Gromelant, Xin finit finalement par se retrouver un peu.
Bien sur que oui! C'est par là! Et il causait tout seul, comme souvent quand il avait a se plaindre de lui-même.
Et c'est après un petit moment a tourner encore en rond que finalement il vit apparaitre son point d'arrivé: la maison de Sanzi. Enfiiiiiiiiiiin
S'approchant de la maison, il se souvint du conseil de la demoiselle maitresse des lieux: Surtout, ne pas entrer, rester bien sagement devant le portaille
S'y pointant, il se racla la gorge avant de dire avec force (bein oui, il est pas ptit son terrain a la mairesse): Ya quelqu'uuuuuuuuuuuuun? C'est l'plomb... le charpentier!
Avisant un épais nuage de poussière sortant de ce qui ressemblait a une grange, il repeta, plus fort (car plus loin, comme de juste!) Ya quelqu'un dans la maisonnée?!!!
Puis avisant un gros menhir planté en plein milieux du terrain. Mais qu'est-ce que ça fait là ce truc? Yen a qui ont vraiment de droles de gouts en matière de décoration - Melancovic a écrit:
- Il avait pris le temps de regarder le cadastre de la ville en arrivant à St Pol de Léon mais sans trop se mémoriser les rues et les quartiers qu'il y avait.
Depuis quelques jours en ce rendant au port une maison toute faite de pierre l'attirait plus que d'autre, son emplacement y était idéal, face à l'océan et son entretien était parfait en tout cas de l’extérieur.
La maison était très charmante, il haussa les épaules et se dit que là ou le propriétaire y était beaucoup moins peut être, la prochaine fois en tout cas il déciderait de s'y intéresser de plus près pour savoir qui pouvait avoir la chance de posséder une maison pareille. - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- Ya quelqu'uuuuuuuuuuuuun? C'est l'plomb... le charpentier!
Ya quelqu'un dans la maisonnée?!!! Déjà Loba la louve blanche avait quitté son coin de prédilection au pied du menhir, pour venir grogner au portail, les babines retroussées et le poil hérissé. Quant Grisbi la petite chatte grise, elle avait préféré déguerpir en direction de la cuisine.
""Mais... Ma doue beniguet !! Qui braille ainsi, tel un porc qu'on égorge ?" s'écrie la jeune fille en accourant dans la cour, avant que la louve ne bouffe l'intrus.
"Xin ! quelle belle surprise ! " dit-elle en voyant son ami derrière le portail, pas très à son aise devant les crocs de la louve. Sanzi s'approcha lentement et sans geste brusque elle s'assit près de Loba pour lui signifier que tout allait bien. La louve grogna encore un peu, pour le principe, et d'un pas nonchalant et souple, repartit s'installer à son poste d'observation, non sans quitter l'homme des yeux.
"Tu peux entrer" annonça Sanzi à son visiteur. Enfin, évite d'aller lui marcher sur la queue, hein, en général elle n'aime pas trop ... Ouvrant le portail pour l'inviter à entrer, elle aperçut une silhouette connue.
"Mélancovic !? Tu te promènes ? Tu veux profiter du portail ouvert et du relatif calme de la louve pour entrer ? " demande-t-elle - Xin a écrit:
- Xin franchit le portaille, pas très rassuré par la presence de la louve.
Personne n'aime se faire marcher sur la queue je te signale... ne put-il s'empecher de répondre.
Se retournant à l'invitation lancée par la mairesse, il apperçut un homme qui semblait se promener aux alentours. Relatif? Tu veux dire que tu ne maitrise pas tout a fait la bête? demanda-t-il, un peu inquiet.
Observant la louve, elle-même l'observant, ses yeux furent de nouveau attirés par le menhir où la bête s'était postée. Puis se reprenant, il se tourna vers la maitresse des lieux.
Bon, je présume que ce batiment là-bas est la grange dont tu m'a parlé, c'est là-bas que j'installe mes affaires? Ajoute-t-il en soulevant sa besace contenant ses outils de base. Je n'ai pas encore eu le temps de m'attaquer au dessin de ce que je veux faire, mais si je trouve un truc ressemblant a une table là-bas, je devrais pouvoir faire une rapide esquisse pour t'expliquer mon projet.
Ses yeux allaient sans cesse de la demoiselle a la louve, mais cette dernière semblait avoir jeter son dévolu sur l'autre homme. Si elle a un ptit creux, il sera surement plus nourrissant que moi pensa-t-il.
Attendant la réponse de Sanzi, ou une quelconque réaction de l'autre visiteur, Xin observa la propriété, se demandant toujours le pourquoi du comment de ce menhir en plein milieu... | |
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| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 14/11/2011, 08:28 | |
| * 17 Octobre 1459 - Sanzillusion a écrit:
- Xin ne semblait pas très rassuré. Il parlait, il parlait, mais son inquiétude était palpable.
Dans un élan de sympathie, Sanzi le prit par le bras.
"Loba est une louve, tu sais. C'est pas un toutou à sa mémère. C'est un animal sauvage qui a choisi de vivre ici. Bien qu'elle soit plutot placide ses réactions sont toutefois imprévisibles. Donc, on reste tranquille mais sur ses gardes ." le rassure-t-elle.
Sinon, dans la grange, tu vas voir, il y a l'établi et tous mes outils. pis aussi un stock de bois. Tout est à ta disposition et si tu veux je pourrai t'aider, parce que j'aime toujours autant travailler le bois.
Tout en parlant, elle jeta un oeil à Melancovic, ne sachant s'il voulait entrer ou passer sa route. - Melancovic a écrit:
- Tout en continuant son chemin il entendit conversé une voix de femme qui lui rappela vaguement quelqu'un et une voix plus grave qu'il ne connaissais pas, avec en fond un grognement d'une bête inconnue.
Il était déjà passé a autre chose et il marchait d'un pas déterminé en direction du port.
Et là, la maitresse des lieux l'appela par son nom. "Melancovic !? Il s'arrêta net et se retourna brièvement et reconnu de suite Sanzillusion, tien c'est à elle cette baraque il pensa en un éclair.
Tien Sanzi, alors c'est à toi cette baraque !
Tu te promènes ? Oui je passe la tous les jours pour allez au port !
En avançant calmement vers la Sanzi il salua un ami a Sanzi surement, sent être sûr qu'il l'avait vu. Demat !
Tu veux profiter du portail ouvert et du relatif calme de la louve pour entrer ? Maintenant que je sais que c'est chez toi, je pourrais passer une autre fois, Trugarez dit ! C'était mieux ainsi, Melancovic connaissait bien les animaux et deux étrangers pour la louve cela aurait été de trop, mieux valait quelle s'habitue déjà à l'autre homme.
Il ne pouvait s'empêcher de regarder la louve grogner à côté du portail. Et dit moi sa grogne, mais ça mord ta chose la ? En souriant. - Xin a écrit:
- Mince, je vais être le seul pour servir de déjeuner a cette louve pensais Xin en observant l'autre homme qui semblait vouloir passer son chemin.
- Citation :
- Et dit moi sa grogne, mais ça mord ta chose la ?
Ne voulant pas vraiment connaitre la réponse, en particulier en pratique, Xin se dirigea tout seul vers la grange, gardant un oeil sur la bête.
Laissant Sanzi continuer a papoter ha les femmes... il arriva a l'entrée de la grange et y jeta un oeil. Elle était grande mais il repera rapidement l'établit en question, apparement depoussiéré.
Laissant son regard se promener sur le décor, il avalua ce qui s'y trouvais, réflechissant en même temps a l'utilisation qu'il pourrait faire de tout ça. Un plan se dessinait dans sa tête, et il allait devoir rapidement le coucher sur papier avant qu'il ne s'envole.
Il se retrouvait dans son élément, le bois, les outils, l'établit différent du sien mais tout de même reconnaissable. Il posa sans y reflechir sa main sur le bois qui était stocké, le caressant, retrouvant ses sensations.
Il en oubliait où il était, il en oubliait même la bestiole qui apparement avait cesser de grogner. Un sourire se dessine sur son visage. Je vais enfin pouvoir me remettre au travail - Sanzillusion a écrit:
- Melancovic ne semblait pas très à l'aise face à la louve qui pourtant paraissait ignorer les deux hommes.
Il préféra donc décliner l'invitation à entrer.
"Comme tu veux Melancovic ! Tu sais que tu es toujours le bienvenu, hein !" l'assura-t-elle avec un sourire pendant que Xin, lui, était entré et s'était engagé directement dans la grange.
- Citation :
- Et dit moi sa grogne, mais ça mord ta chose la ?
avait demandé Melancovic en souriant.
"Ben mordre, je sais pas... mais bouffer, sûrement, oui !... T'es sûr que tu ne veux pas entrer ?" rit la jeune fille. - Xin a écrit:
- Revenant sur terre, Xin entendit la mairesse maitresse de maison continuer a papoter avec son second invité qui, lui, semblait bien indécis.
Penchant la tête a l'extérieur de la grange, il observa la demoiselle qui piaillait encore.
Voulant l'interrompre et donner une chance a l'autre homme d'en placer une, il demanda: Sanzi! Où as-tu mis tes outils? J'en ai bien quelques-uns a moi, mais pas tout!
Tournant la tête, il constata que la louve s'était definitivement desinteressé de lui. Brave bête, continue comme ça pensa-t-il.
Puis il regarda de nouveau en direction de la demoiselle, en quête d'une éventuelle réponse. - Melancovic a écrit:
- Elle insistait, insistait et insistait, il la regardait et puis décidait de faire l'effort de rester, du coup la louve le guetté de plus belle, car l'autre jeune homme était parti en direction de la grange de Sanzi.
Il n'avait pas peur de la louve, mais se méfier de cette bête sauvage elle n'était jamais à cent pour cent domestiqué, en fait il se méfiait plus de lui-même, car depuis quelque minute ça le démangeait de la caresser.
Quelle réaction allée avoir la bête, il serait vite fixé.
Bon allez je rentre VA ! mais seulement si tu as quelque chose pour desséché mon Gosier ! - Sanzillusion a écrit:
- Il avait enfin décidé d'entrer !
Sanzi fermait le portail derrière lui quand il dit :
- Citation :
- mais seulement si tu as quelque chose pour desséché mon Gosier !
Alors, ni une ni deux, elle attrapa ses jupons et se mit à courir vers la grange en riant :
"Le dernier arrivé paie son coup !" - Melancovic a écrit:
- Il la vue détaller comme une antilope qui venait de voir une lionne, pas étonné c'était du Sanzi...
- Citation :
- "Le dernier arrivé paie son coup !"
Tu veux pas que ce soit le contraire plutôt parce que la !
Une course, oui d'accord, mais elle été déjà arrivé.
Tranquillement il la suivît direction la grange en profitant bien du jardin. Apparemment c'était le rendez-vous des copains dans cette grange, car Xin y était déjà. - Sanzillusion a écrit:
- Elle jubilait la nana ! Toute contente de sa farce, elle sautait, tapait de mains en riant.
"J'ai gagné ! J'ai gagné ! " Elle grimpa dans le foin faisant fuir deux-trois poules qui piaulèrent leur mécontentement et dénicha une bouteille de prunàVampi de derrière les fagots.
"Qui qu'en veut ?" s'exclama-t-elle en brandissant la divine bouteille.
Assisse jambes jointes, les bras levés, elle se laissa glisser du haut jusqu'en bas du tas de foin, dans un cri : "Youhou !!" - Xin a écrit:
- Voyant bien qu'il n'aurait point de réponse de la mairesse, il attendit qu'elle arrive a la grange en courant.
Mais a peine arriver, elle déniche une bouteille de picole avant de glisser joyeusement sur le tas de foin. Posant sa main sur son front, remuant doucement la tête, Xin ne put s'empecher de dire: Et c'est ça qui est maire de la ville... mon dieu, le monde est vraiment devenue fou
Mais il rit tout de même aux éclats en la voyant de si bonne humeur.
Tiens, et v'là que l'autre homme viens aussi, apparement convaincue.
Xin profita que Sanzi allait se relever pour lui chipper la bouteille, la déboucher avec ses dents, recupérant le-dit bouchon dans sa main, et avaler d'une traite une longue goulée de Prunavampi.
C'est si gentiment proposé, comment refuser!! Dit-il en tendant la bouteille a la mairesse qui maintenant avait plein de paille dans les cheveux.
Que diraient donc tes administrés en te voyant comme ça Sanzi? - Sanzillusion a écrit:
- Avant qu'elle ait posé un pied au sol, elle se sentit délester de sa divine bouteille.
La stupéfaction lui otant toute pensée, tout réflexe, elle se retrouva le derrière par terre, bouche bée d'indignation muette. Namého ! Lui voler sa bouteille ! Il était téméraire, lui, de risquer ainsi sa vie ! Mais secrétement heureuse d'avoir fait un nouvel adepte de la Prune, la Sanzi ne mouffeta pas, au contraire....
- Citation :
- Que diraient donc tes administrés en te voyant comme ça Sanzi?
elle éclata de son rire cascade et, attrapant la bouteille, se rinça un brin la luette un tantinet sécos et essuya ses lèvres d'un revers de main avant de répondre :
"Ben, ceux qui savent rigoler, ils diraient avec un large sourire : "ça ne nous étonne pas !" ; quant aux esprits chagrins... ben ils seraient chagrinés... " conclut les yeux pétillants de malice, haussant les épaules et tendant la bouteille à Melancovic.
Tapotant ses fesses pour oter la poussière de sa jupe, elle se dirigea vers l'établi et désigna ses outils rangés, et pour la plupart accrochés au mur, par ordre de fonction, elle précisa à Xin :
"Alors les outils... là, tu as les scies, ici, les rabots, là, les ciseaux, ici les limes, là les outils de perçage ... enfin tu vois quoi ! Pis de toutes les façons, je suis là, si tu trouves pas quelque chose, t'auras qu'à demander, hein !" - Melancovic a écrit:
- La course terminée la jolie plante sautée partout et dénichât une bouteille, elle devait en cacher dans tous les coins des bouteilles, car elle en sortais une à chaque fois.
La bouteille tournée de bouche en bouche lui il leva la bouteille bien au-dessus de s'est lèvres et bu une gorgée rapide.
Que va tu fabriqués Xin ? | |
| | | joeboy65
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 12/09/2007
| Sujet: Re: Quartier des pêcheurs - chez Sanzi ( 27 décembre 1458 ) 28/2/2012, 03:20 | |
| * 15 Novembre - Xin a écrit:
- Xin sourit a la question.
Héhé, un truc pour la mairesse. La pauvre... elle me fait pitié quand je la voir dormir en taverne dans son filet de pecheur, pendue au mur comme une mo... un poisson.
Sa langue avait fourché, mais il s'était arreté a temps. Quant a savoir precisement ce que c'est... là, je ferais voeux de silence jusqu'a la fin.
J'aime travailler le bois, mais aussi bricoler des trucs originaux, nouveaux... Je n'ai même pas encore eu le temps de faire un plan, alors savoir a quoi ça va ressembler exactement... c'est plus que prématuré! - Sanzillusion a écrit:
- Elle rit en entendant le début de lapsus qu'avait fait Xin, et c'est exitée comme une puce montée sur ressorts, et curieuse comme une pie, que l'impatiente trépigne en tirant la manche de Xin.
"Allez ! Dis-nous ! Dis-nous !!" insiste-t-elle. "On le dira à personne ! " - Melancovic a écrit:
- C'est vrai qu'elle a le dos arrondie la Sanzi ! un lit ne lui ferait pas mal !
- Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- C'est vrai qu'elle a le dos arrondie la Sanzi !
"Haaaan !!! Attends un peu que je t'attrape, Melancovic ! Tu vas voir si j'ai pour habitude de courber l'échine ! J'ai jamais courbé le dos devant personne ! Qu'on se le dise ! Numérote tes abattis !" s'exclame la brune en s'apprêtant à courser le jeune homme. - Melancovic a écrit:
- C'est vrai qu'il était pas gros l'asticot, mais Melancovic était très agile et souple, quand il vu la Sanzi s'apprêtait a le courser
il repéra de suite un arbre et grimpa dessus sans se soucier de la robustesse de l'arbre, effectivement l'arbre penchait un peu. Si Sanzi prenait le risque de monter le rejoindre dans l'arbre, il y avait beaucoup de chance pour qu'ils se ramassent par terre.
Sanzi t'é pas cape de monter ? - Sanzillusion a écrit:
-
- Citation :
- Sanzi t'é pas cape de monter ?
"ça pour sûr ! Enfin, c'est surtout que je ne suis pas folle ! " rit la jeune fille en s'asseyant au pied de l'arbre.
Un large sourire aux coins des lèvres, l'espiègle tapota le sol près d'elle pour appeler la louve qui se leva pour venir s'allongerla tête sur les genoux de la brune.
"... Pis de toute façon, je t'aurai sans courir : faudra bien que tu descendes ! Tôt ou tard ! ...Et nous serons là pour t'accueillir ! Hein Loba ? " finit-elle dans un éclat de rire. - Melancovic a écrit:
- T'es pas cape alors je descends ! ! sourit
Et bien tu sais quoi pour la peine j'caresse Loba ! En descendant il caressa doucement la louve. Tu crois que si elle me mord je peux choper le virus du loup-garou ? Ca'm deplairait pas en fait d'être un loup-garou ! Il leva les bras en l'air avec les mains en forme de griffe pour imiter un loup-garou. GRRrrrrrrr !!!! - --Loba. a écrit:
GRRRRRRRR !!!!! Qui ose me toucher ?
Je me lève d'un bond, le poif hérissé, les oreilles en arrières, les yeux lançant des éclairs, les babines retroussées, les crocs prêts à déchiqueter tout ce qui se présente, tout mon être lui fait comprendre :
"Dégage, l'intrus, ou je te mets en pièces !"
Même l''humaine qu'on appelle Sanzi, n'en mène pas large. Elle sait, elle, que j'aime pas que les humains m'approchent et encore moins me touchent.
- Melancovic a écrit:
-
- Citation :
- GRRRRRRRR !!!!!
Pas commode la bête, il en attendais pas moins, il avait cru la caresser, mais même pas en rêve elle avait bondi tel un ours sur un saumon.
Surpris le pseudo loup-gourou se transforma en biche.
Vous z'etes pas marrantes les filles ! Il regarda Loba. Toujours en train de râler ! - Clochette a écrit:
- c'etait au tour de sanzi d'etre sur les routes , les jours semblaient long a clochette , alors ce matin la elle se decida pour aller avoir si tout ce passait bien dans la maison de son amie la sachant sur le retour ...
la neige s'etait accumulée devant la porte laissant l'entrée inaccessible ... les mains sur les hanches et la bouche de coin clo reflechissait ... pfff aucune envie de se taper ça toute seule , ses récentes blessures ne la laisseraient surement pas en paix si elle se mettait a deblayer tout ça alors , alors ..... elle sourit , melancovic etant ami lui aussi de sanzi ne refusera surement pas de venir l'aider dans cette dure tache ...
la mine determinée le chapeau chaud enfoncé sur les oreilles , oui elles depassent et alooorsss hein tssss , bref ... les mains au fond des poches la fée se dirige vers le bureau du tribun pour demander de l'aide - Melancovic a écrit:
- Après avoir mis la pelle sur une de ses épaules il se dirigeât avec Clo devant la cassa de Sanzi.
Il regarda Clo. Je vais commencer par l'entrée, qu'est-ce t'en pense Clo ? - Clochette a écrit:
- clo souriait , il avait meme pas fallut le supllier pour qu'il vienne deblayer la porte devant chez sanzi , la pelle sur l'epaule elle marchait a ses cotés tentant de lui raconter le st pol d'antan , lui disant d'humer le beau air de la mer , le meilleur de bretagne et d'ailleurs , tout a son explication de son amour pour son village , avec quelques pointes de nostalgie lorsqu'elle passait devant certaines maisons , ils arrivérent devant chez sanzi ...
- Citation :
- Je vais commencer par l'entrée, qu'est-ce t'en pense Clo ?
ba oui et je pense que tu peux ne faire que l'entrée tu sais aprés tout son geant peux bien faire le reste na ??? le regard avec ses grands yeux interrogateurs ... nan ? - Clochette a écrit:
- clo souriait , il avait meme pas fallut le supllier pour qu'il vienne deblayer la porte devant chez sanzi , la pelle sur l'epaule elle marchait a ses cotés tentant de lui raconter le st pol d'antan , lui disant d'humer le beau air de la mer , le meilleur de bretagne et d'ailleurs , tout a son explication de son amour pour son village , avec quelques pointes de nostalgie lorsqu'elle passait devant certaines maisons , ils arrivérent devant chez sanzi ...
- Citation :
- Je vais commencer par l'entrée, qu'est-ce t'en pense Clo ?
ba oui et je pense que tu peux ne faire que l'entrée tu sais aprés tout son geant peux bien faire le reste na ??? le regard avec ses grands yeux interrogateurs ... nan ? - Melancovic a écrit:
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- Citation :
- ba oui et je pense que tu peux ne faire que l'entrée tu sais aprés tout son geant peux bien faire le reste na ??? le regard avec ses grands yeux interrogateurs ... nan ?
Oh oui faut lui laisser de quoi s'occupait de sa Sanzi !! La neige leurs brulées les paluches, mais ils en avaient que faire. Tout en déblayant la neige il repensa à une chose qui voulait demander à Clo, elle lui avait parlé d'une animation lointaine qu'il y avait eu à Kastell Paol, la boite a secret ou un truc dans le genre. Dit moi Clo tu m'avais parlé d'une animation il y a jadis qu'il y avait à Kastell Paol, d'une boite a trésor ou autre, tu te souviens ? - Clochette a écrit:
- le nez rouge et les oreilles en feu par le froid clo aide melancovic comme elle peut et soudain il lui pose une question ...
- Citation :
- Dit moi Clo tu m'avais parlé d'une animation il y a jadis qu'il y avait à Kastell Paol, d'une boite a trésor ou autre, tu te souviens ?
brusque retour en arriére , ce temps ou la vie paraissait si belle , ou tout semblait permis , ou tout semblait beau ou les réves etaient encore présent et réalisable , souvenir d'un beau blond au sourire merveilleux derriére sa boite , au pied du grand chene ou elle avait passé des heures a l'observer... un instant son coeur se meurt en meme temps que ce temps perdu , un instant ses levres tremblent , et elle se redresse doucement en regardant piou ...la voix morne clo se souvient et raconte
oui ... je me souviens trés bien ... c'etait bahia qui avait inventé ce jeu ... le jeu de la boite ... il cachait un objet dedans et on devait deviné le contenu celui qui trouvait gagné ce qu'il y avait dedans ... j'ai ai gagné un livre pour apprendre a danser breton , une paire de moufle ... et ... se penche pour prendre piou entre ses mains .. et piou ... merveilleux piou ... c'est d'ailleur sur une danse bretonne que j'ai embrassé bahia pour la premiére fois ...et piou a scellé notre destin et notre devenir temoin de notre amour .... et clo coupe sa respiration pour ne point souffrir devant melancovic , plissant les yeux cherche la force dans piou .... se dessine un sourire sur le visage pour faire bien et se tourne vers son jeune tribun preféré , tu peux refaire cette animation si ça te tente c'est assez amusant et pas compliqué pour les nouveaux - Melancovic a écrit:
-
- Citation :
- le jeu de la boite ... il cachait un objet dedans et on devait deviné le contenu celui qui trouvait gagné ce qu'il y avait dedans
Oui voila ! - Citation :
- tu peux refaire cette animation si ça te tente c'est assez amusant et pas compliqué pour les nouveaux
J'ai hésité pas mal de temps avant de t'en parler et puis après faut demander ça ne coute rien à part un retour en arrière pour toi pas très agréable, désolé ! Le reprendre oui mais avec une carotte au bout, comme un légume de mon champ a 2 écus, puis peut être que d'autre voudront y mettre 2 maïs ou autre. Réfléchit en espérant que ce jeu ne lui fera pas trop penser a qui on sait. - Clochette a écrit:
- des souvenirs pas trés agréables , ho que si qu'ils l'etaient mais ils l'etaient bien trop et bien trop présent dans son coeur , rien n'y fait les années d'attente , la solitude , 'lignorance de bahia , l'attente , la guerre , non rien ... elle saignait toujours autant , elle souffrait toujours autant et elle ne comprenait toujours pas comment un homme pouvait agir de la sorte avec celle qu'il avait soit disant aimé , un mot juste dire c'est fini , c'etait quand meme pas si compliqué ou alors se cacher telle une autruche etait bien plus facile a vivre , lui de son coté la vie etait belle surement ... soupirant cette fois lourdement elle sourit a melancovic ...
je te donnerai des maîs si tu veux c'est une trés bonne idée pour attirer du monde , en attendant depechons nous sanzi va pas tarder - Sanzillusion a écrit:
- Après plusieurs jours d'absence, Sanzi revenait chez elle accompagnée de Loba et Grisbi qui l'avait accompagnée dans son périple à travers la Bretagne.
Fatiguée et perdue dans ses pensées , elle avançait machinalement quand soudain les grognements de la louve lui fit lever la tête.
Là-bas, au bout du chemin, sa maison ! Et devant la maison, ses amis Melancovic et Clochette étaient en train de déblayer la neige accumulée devant la porte.
Emue, elle courut vers eux, dérapant de temps en temps, mais arrivant finalement en entier . Elle les serra fort dans ses bras, la gorge serrée par la joie de les revoir, ainsi en plein travail à s'occuper de sa maison.
"Allez, restez pas dehors, entrez, on va faire une petite chauffe dans la cheminée pour nous réchauffer les os !" lança-t-elle en tapant des pieds et frottant ses mains. - Sanzillusion a écrit:
- ... Et alors qu'elle s'apprêtait à faire un pas en direction de la maison, une douleur à la poitrine, d'une violence implacable, la cloua sur place.
Elle crispa ses mains à sa gorge, la bouche ouverte dans un cri silencieux, les yeux écarquillés tant de douleur que de surprise, et s'affaissa mollement dans la neige qui amortit sa chute.
Durant la fraction de seconde pendant laquelle Sanzi vivait encore, elle eut le temps de penser :
"Que vont devenir Loba et Grisbi, et les grenouilles... et le P'tiot ?" "Lucky ! Mon amour de toujours... "Goo... caché derrière son mur. "Alar, Blotus, Clochette, Jerom, Arka, Erwin, Xin, et tous ceux que j'oublie à cet instant, mais qui ont tant compté pour moi, "Bernard mon plus doux ami, "et Joe ! Mon Presssssssieux ! je suis contente d'avoir eu le temps de lui dire que je l'aimais."
L'essence de ce qui fut Sanzi, flottait déjà au-dessus d'elle, un peu désorientée, un peu perdue.
"Tiens, il recommence à neiger" constate-t-elle en voyant voltiger les premiers flocons qui fondaient sur le corps encore chaud de la jeune femme étendue sans vie par terre. "Tiens... mais... je vole ! Chouette ! je vole !" s'amuse-t-elle en s'essayant à diverses figures de looping.
"Eh oui ! tu voles ma vieille ! ... Tu vois que c'est possible de voler !... et sans tout l'attirail qu'on avait fabriqué !" rit une voix derrière elle.
[color=darkred]"Moon !!! Moon ! Tu es là !" n'en revient pas l'âme de la nouvelle morte, qui se retournant retrouve son amie.
"Ben oui, je suis là ! Je voulais voir ta tête à ce moment précis ! Mais regarde qui est avec moi ! finit-elle en s'écartant pour laisser entrevoir un jeune homme derrière elle.
"Recti !! Oh ! Recti ! Tu es là toi aussi !" s'exclame l'émanation en se précipitant pour serrer son ami dans ses bras."J'ai pensé à toi tous les jours, tu étais dans toutes mes pensées quand je serrai la pierre rouge que tu m'avais donnée. Elle ne m'a jamais quittée, tu sais !" lui prouve-t-elle en lui montrant le pendantif à son cou.
"Rhhaa ! je l'sais, Grenouille ! T'en as mis du temps à venir me rejoindre !" ronchonne-t-il en ébourriffant les cheveux.
"Moi, j'étais pas pressé de la revoir !" dit une grosse voix rauque qui pétrifie l'éther de la nana qui n'ose pas espérer voir...
"Jehan !!! Ma doué beniguet ! Jehan ! quel bonheur ! Tu es là aussi ! Tu m'as tellement manqué ! " pleure-t-elle en quittant les bras de Recti pour se retrouver dans ceux du vieil homme qui lui avait sortie de l'enfer l'enfant qu'elle avait été.
"Tiens, puisque ton coeur t'a lachée et qu'on ne peut pas mourir deux fois, regarde qui est assis là-bas !" lui confie-t-il doucement, en montrant du menton, une frêle silhouette de garçonnet.
Elle n'ose y croire. Mais pourtant c'est vrai. Il est là, assis au bord de ce qui semble être un nuage. Elle s'approche lentement de son frère qui n'a pas changé ; il est resté tel qu'il était à 10 ans. Sans un mot, elle s'agenouille près de lui et pose la tête sur les genoux de son grand frère. Pas besoin de parler. Comme autrefois, ils n'en avaient pas besoin. Juste des regards, et ils se comprenaient.
"Bon ! La séance retrouvaille-émotion étant terminée, on peut espérer aller faire la fête ?" s'ecrit Recti, toujours prompt à s'en descendre un derrière la glotte.
"En voilà une bonne idée ! On boit quoi, par chez vous ?" demande Sanzi, qui se relève en prenant la main de son frère.
"Ben, en fait, ça dépend de ce que boiront les amis que tu as laissés sur terre. J'espère qu'ils savent picoler ferme et qu'ils fêteront dignement ton départ ! ... sinon, nous restera encore plus que le vin de messe ! grimace Recti.
"T'en fais pas, je compte sur Joe pour organiser mes funérailles comme il se doit ! En digne distilleur, il arrosera ça copieusement, je pense ! " se réjouit-elle à l'avance.
"ce qui est chouette quand on est vaporeux, c'est qu'on peut prendre tout le monde dans ses bras en meme temps ! constate-t-elle en joignant le geste à la parole. On va où maintenant ?"
"Ben, au paradis, pardi !" lui répond la petite voix de son grand frère.
Couleur verte, reservée à la censure, éditée {Utopic} - Melancovic a écrit:
- Un corps inanimée au loin, il fronça les yeux et courra de toutes ses forces en direction de la personne allongeait par terre.
En arrivant quelle stupeur, c'était Sanzi, elle avait le regard vide. Il cria : SANZI SANZI REVEILLE TOI !!! Il la secoua, il cria encore : ALLEZ ALLEZ BATS TOI SANZIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!! Il mis son oreille contre son coeur et là, un frisson glacial l'envahit, il ne battait plus. Il compris de suite ce qu'il se passait, elle était partie en laissant son corps telle un papillon lassant son cocon. - Joeboy a écrit:
- La nouvelle avait couru plus vite qu'un athénien courant annoncer la victoire des siens contre les perses à Marathon.
Le maer avait prit la direction de la maison de la très très jolie polissonne.
Ses pas s'enfonçaient légèrement dans la neige fraiche. Des traces étaient déjà présentes. Joe se rendit compte que c'était ceux du Tribun lorsqu'il arriva sur place. Il trouva le jeune accroupit près du corps de la jeune femme.
Joe aperçut son regard qui en disait long. Il s'approcha doucement.
Quel malheur mon pauvre Melancovic..... Partir si jeune.
Un frisson parcourut son échine. Il tressaillit. Saisissant sa besace, il en sortit une flasque de prune et avala une copieuse gorgée.
Irmat!! A toi très très jolie Sanzi. Puisses-tu reposer en paix et retrouver tes chers disparus toujours trop tôt, murmura t-il doucement tout en levant sa flasque.
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