la forêt (janvier 1457)

Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 25/01/2009

Du 10 au 26 janvier 1457

Arkazhot a écrit:: La neige avait fait son apparition sur les branches des arbres, le sol s'était
paré de son tapis d'argent... La foret s'etait tut. La faune avait hibernée ou
s'est tournée vers des cieux plus clements...

Ce matin, Arka etait parti chercher un peu de bois. Les dernieres buches
etaient parties en fumée durant la nuit, et, au matin, la maison etait
devenue glaciale.

Quelques arbres furent vite abattus, pour le plus grand malheur des
ecureuils, privés alors de leur refuge hivernal. Les arbres débités en petits
rondins réchaufferaient les prochaines soirées pourvu que le bois ne soit pas
trop vert...

Sherlock a écrit:: sherlock s'enfonçais dans la foret, les jumeaux marchaient en lui tenant la main. Elle quitta le sentier. Voilà un moment qu'elle évitait le centre ville. Elle préférait marcher ici et là, ses jumeaux l'accompagnaient sagement.

Elle s'enfonça dans l'obsurité de la forêt hors des sentiers.

Arkazhot a écrit:: Tout a son bois, Arka distingua une silhouette au loin dans le bois, une
femme certainement...

Se reprenant il y distingua deux enfants aussi...

Curieux il s'approcha, laissant son bois tout en plan... Il reconnu Sherlock
qu'il avait deja appercu plusieurs fois aparavant

"Que diable viens tu faire dans la foret par ce froid ? crois tu que ce soit
une bonne idée pour les enfants? ils seraient certainement mieux au
chaud... Le froid fait sortir les predateurs, et affamé, ils se mettraient
n'importe quoi sous la dent."

Souriant finalement...

"Tu veux que je te raccompagne chez toi?"

Sherlock a écrit:: ah ! Arka, tu m'as surprise, je ne t'avais pas entendu. C'est gentil, mais je vais retrouver mon chemin. je commence à bien connaître la forêt. Oui il est vrai qu'il fait froid mais les enfants sont bien couverts et on apprécie le silence de la forêt. mais nous allons rentré.

sherlock salua arka et fit demi tour regagnant le sentier.

Arkazhot a écrit:: Completement déboussolé par l'attitude de Sherlock, Arka revint vers son
tas de bois...

"Comment diable une femme, qui plus est, affublée de deux tous petits
peut elle a ce point avoir l'inconscience de s'enfoncer dans la foret..." Cette
pensée le taraudait alors qu'il chercha sa hache...

"Diantre ou donc est cette fichue hache?" laissa t il echapper... Et de
penser "c'etait bien la peine de bouger ton gros cul pour te faire renvoyer
dans tes bottes..."

L'objet de toute sa convoitise apparut soudain ... dans la gueule d'un
loup....qui commenca a courrir

"Rend moi ca tout de suite ! espece de petit gredin"

Et lui de courrir derriere l'animal pour recuperer l'objet du delit...

Arkazhot a écrit:: Une course poursuite s'ensuit dans la neige traitresse. De trebuchement en
pas d'équilibre, Arka essayait de rattrapper la bete.... Le froid lui
comprimait les poumons, il avait du mal a respirer...

Plusieurs rouler-bouler plus tard le virent arriver en haut d'une colline
dégagée.... En contrebas, un grand lac completement gelé ou l'animal
trottinait lentement...

Tout a coup un chevreuil apparut sur les berges du lac. L'animal gracieux
aperçut le prédateur sur la glace... Celui ci lacha la hache de sa gueule pour
consacrer sa course à un meilleur gibier, et se rua a la poursuite du
chevreuil...

La hache tant convoitée par l'homme gisait sur le lac gelé....

Arkazhot a écrit:: L'homme descendit de sa colline, fixant la hache du regard, de peur de voir une nouvelle
péripétie surgir de nul part et lui dérober sa hache sous son oeil abasourdi....

Il s'approcha du bord du lac... et posa un pied sur la glace.... douceeemennnt le deuxieme...

une premiere glissade.... l'homme se retrouva le cul parterre.... La glace n'avait fort
heureusement pas bougé...

L'homme se remit debout et avanca doucement vers l'objet

Arrivé près de l'objet, a peu pres au centre du lac, ....

..... CCCRRRACKKKK!

Arkazhot a écrit:: Un immense fracas.... un arbre rongé par un raton laveur s'effondre sur le lac gelé, brisant
la glace. Arka eut juste le temps de l'esquiver par un rouler bouler sur la glace...

La hache en main, l'homme observa la situation qui s'offrait à lui... seul, allongé au milieu
du lac, sur un iceberg qui dérive... Les perspectives n'etaient pas rejouissantes : pas moyen
de bouger sous peine de rupture du radeau de fortune... Combien de temps allait il rester
là, à la dérive sur son glaçon....

La seule pensé qui lui vint a l'esprit fut " défection.... j'aurais mieux fait de rester au lit cuver
mes excès"...

La nuit tombait avec son froid polaire... L'homme s'appretait à passer une pénible nuit

Aerendir a écrit:: Depuis son arrivée à St-Pol, c'est la première fois qu'Aerendir pénètre dans la forêt. Il se mit à suivre le chemin. La fraicheur de la nuit et l'éclat de la lune faisaient du bien et permettait de réfléchir tranquillement.
Le chemin le mena au sommet d'une colline. De là haut la vue était merveilleuse. La pleine lune brillait sur la glace du lac et rendait le paysage féérique. Il contempla le lac quand soudain son regard s'arrêta sur une partie de la glace complètement détruite. Plusieurs morceaux de glace dérivaient de-ci de-là. Mais lorsqu'il regarda avec plus d'attention, il lui semblait apercevoir une silhouette sur un des morceaux. Aussitôt son palpitant embraya, une forte poussée d'adrénaline lui donna l'impulsion. Il se mit à courir de toute ses forces. Le froid lui faisait mal. Par deux fois, il tomba mais se releva aussitôt en reprenant sa course folle. Il arriva enfin, essoufflé certes, mais il pu encore crier de toute ses forces:

Ohé! Y a quelqu'un?!

Une voix lointaine lui parvint. Aussitôt, il chercha un moyen pour rejoindre la voix. Par chance, un pêcheur avait laissé sa barque retournée sur la berge. Au prix de maintes efforts, il parvint à la retourner et à la poussée dans l'eau. Il se saisit des rames et cria:

Continuez de crier pour me guider! J'arrive à bord d'une barque! Tenez bon!

Arkazhot a écrit:: La paleur de la nuit.... frigorifié, Arka s'etait endormi sur son glacon... il ne
se serait certainement jamais reveillé... si....

Ohé! Y a quelqu'un?!

Arka se reveilla en sursaut....

Il etait toujours la derivant sur son glaçon...

Les cris reprirent, Arka distingua une silhouette d'homme sur la berge...
Il hurla aussi, voyant la une opportunité de ne pas passer la nuit dehors...

Aerendir a écrit:: Aerendir rama en direction des cris avec une fougue qu'il ne se soupçonnait pas. Après un instant, il arriva auprès d'un messire qu'il ne connaissait pas. Le messire était frigorifié. Très vite, il lui passa sa redingote autour des épaules et entrprit de rentrer. A force de ramer, le froidne le dérangeait plus. Enfin ils arrivèrent sur la rive. Le plus vite que possible, il fit un feu pour pouvoir les rechauffer tous les deux. Bientôt les flammes dansèrent et apportèrent la chaleur nécessaires pour que les deux hommes puissent enfin discuter sans claquer des dents.

Alors mon brave, que vous est-il arrivé? Je me présente, je suis Aerendir, habitant de St-Pol.

Arkazhot a écrit:: La barque s'avanca vers le glacon.... Arka continuait de s'egosiller....

L'homme eut la bonté de lui preter sa redingotte... Arka aquiessa un peu
gené de profiter egoistement de la chaleur que lui prodigait le vetement...

Gardant un flegme legendaire :

"C'est bien aimable a vous de me proposer une petite promenade en bateau...
je commencais a m'ennuyer sur mon ilot desert"

ils mirent pieds a terre et l'homme alluma un grand feu de bois...

"Merci beaucoup... Je suis Arkazhot de kastell paol.... Vous allez pas me
croire.... je suis parti promener ma hache et.... et je me suis paumé..." fit
il avec un sourire niais.

Mais avait il vraiment le choix... Raconter la verité aurait encore moins été
credible....

Aerendir a écrit:: Aerendir et Arkazhot passèrent la nuit à la belle étoile. Par chance le feu était suffisamment fort pour leur donner la chaleur nécessaire. La veille, ils avaient longuement discuté et rit. Ça faisait du bien.
Au petit matin, il fallait reprendre le travail.

Hé bien, cher ami, je ne sais quels sont vos projets pour aujourd'hui moi je dois absolument aller travailler. Je vous souhaite donc une bonne journée et au plaisir d'aller trinquer une bolée ou un verre de chouchen ensemble.
Kenavo!

Aerendir reprit ces affaires et retourna au village.

Arkazhot a écrit:: L'aube arriva enfin, salvatrice de la froidure nocturne. Fort heureusement l'homme s'y
connaissant bien en feu... il avait allumé un bon feu avec du bois vert et dans la neige...

Arka etait médusé de voir l'habilité de l'homme, et sa science. Lui aurait certainement
jeté l'eponge et aurait grelotté toute la nuit.

La lueur du jour arriva donc, un ciel bleu limpide...

"Il devait faire bien froid cet nuit.... Mais je n'ai rien senti, vous etes un homme plein de
ressources, Aerendir!"

Arka regarda le morceau de glace sur le lac.... celui ci n'avait pas bougé d'un pouce... Il
aurait l'air fin maintenant...

Mais deja l'homme se préparait a retourner au village.

"Merci beaucoup pour votre aide Monsieur, n'hesitez pas à venir me voir à la maison,
nous ouvrirons volontier un fut de chouchen ou deux..."

Remettant un peu d'ordre dans sa tenue, Arka rammassa cette fichue hache et repartit
vers le village

Arkazhot a écrit:: La lumière descendait lentement sur l'horizon, la température aussi.... Emmitouflé dans sa
cape Arka se promenait un peu, il arriva dans une belle clairière et s'assit sur un tronc.

La tête entre les mains, il pensait a l'avenir.... Il sortit de sa poche la bague qu'il avait
acheté chez miss. Longuement il la regarda du bout des yeux, pensant a tout ce qu'elle
signifiait...

Un grand coup de vent chassa les derniers nuages qui déversèrent la les derniers flocons de
la journée, le ciel découvrait sa pèlerine d'étoiles...

Une étoile filante... un voeux...

Chatounne a écrit:: Chatounne était partie tot au matin. Le jour se levait à peine quand ses pieds avaient franchit le seuil de sa demeure. La nuit avait été courte. Elle n'avait pas très bien dormie.

Elle s'était donc préparée à quitté le coeur de la ville pour une balade dans la foret. En fait, cette fois, elle avait plus besoin de voir du paysage. Se laisser aller à la découverte de nouveautés que de rester là a se morphondre.

C'est donc, en se faisant un petit baluchon, après avoir tué l'un de ces derniers cochons, qu'elle était partie de bons pieds.

Elle marcha sur les sentiers empruntés des passant, jusqu'au moment, où un autre, moins utilisé l'interpella. Chatounne ne fut pas déçue. Elle découvrit un paysage grandiose. La clairière. Merveilleux endroit qu'il devait faire bon de patauger dans les chaleurs de l'été.

C'est donc là, qu'elle prit le temps de s'asseoir. Sur l'une des pierres présentent et qu'elle mangea tout en appréciant ce décor enchanteur.

N'empechait, que son coeur lui allait à la dérive, comme cette plaque de glace qui glissait sur l'eau allant son chemin sans trop savoir où il allait. Se doutait-elle de se qui l'attendait ?

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Chatounne a écrit:: Après ce frugale petit repas, Chatounne avait reprit sa marche.

Les petites branches craquaient sous ses pas ainsi que la neige qui crissait tant le froid était présent. Bien émitoufflé sous sa cape et un gros gilet de laines dessous, qu'elle portait sur sa robe, elle se sentait assez bien au chaud. Meme qu'une paire de chausse bien propre lui servait de réchauffe mains.

Un certain instant, elle vit la beauté pure, cristaline du soleil qui brillait sur l'eau. Celle-ci miroitant et ondulant légèrement tel un souffle, faisant danser ces étoiles d'eaux.

Il était loin le temps de Basilus où elle avait bien du mal à vivre sans lui. Celui où mourir valait mieux qu'etre seule. Cet homme elle l'avait aimé avec une telle intensité, qu'elle savait que jamais plus elle retrouverait. Meme si par deux fois elle avait cru que oui. Pegas.....et Jojo.

Là s'arreta ses pensées. Pour le moment. Une fumée qui montait vers le ciel attira son attention. Et comme la curiosité de Chatounne n'était plus à refaire, bien il n'était pas difficile d'imaginer où elle tentait d'aller en descendant le sentier qui allait doucement plus bas.

Chatounne a écrit:: Ce fut long la descente. Glissante à plusieurs endroits, elle dû faire preuve d'astuce et de patience pour y parvenir.

Le sentier était magique. Tellement revetu de blanc qu'elle en restait totalement émerveillée. Et que dire de la cabane ? Superbe! Magnifique!

Tout en sachant qu'elle était habitée, elle s'en approcha et regarda à l'intérieur.

Personne!

Mais un bon feu brulait dans la cheminée. Chatounne en plus commençait à avoir froid. Sans hésiter, elle rentra à l'intérieur. Juste venir se réchauffer, rien de plus. Elle repartirait ensuite.

Gladeus a écrit:: Il n'était presque jamais allé dans la forêt de St-Pol, et la recherche de bois fut une occasion de découvrir les splendides bois politains. Il marcha sans but, émerveillé par la beauté et le calme de ce lieu, bercé par le doux chant d'une brise hivernale.

Il cherchait du bois ... sans hache ! Sans fer, le forgeron avait passé toute l'après-midi à ranger et réorganiser son atelier. Le soleil commençait à rejoindre l'horizon, et il n'avait pas eu le temps de demander à Arka la permission d'emprunter la sienne. Il espérait donc trouver du bois mort, des branches brisées suffisamment épaisses pour réaliser les mannequins d'entrainement pour la soule.

Mais les arbres de St-Pol étaient résistants. Il trouvait peu de branches mortes à terre. Il sortit donc son couteau, et commença à récupérer de fines bandes d'écorces. Peut-être pourra-t-il s'en servir comme cordes, comme il s'en servait dans sa jeunesse, dans les bois d'Auvergne.

Il faisait de plus en plus sombre, et Gladeus se rendit compte qu'il ne voyait plus rien.

Et surtout qu'il était perdu. Il continua de marcher au hasard dans la forêt, quand il distingua au loin une légère lueur. Un feu certainement ! Il se mit à courir vers cette lueur d'espoir, et quelle fut sa surprise lorsqu'il découvrit une petite cabane ! Qui semblait habitée, qui plus est !

Il jeta un coup d'œil indiscret par la fenêtre ... pour découvrir Chatounne endormie devant la cheminée. S'était elle perdue comme lui ? Ou cherchait-elle juste à s'isoler un peu de St-Pol ?

Gladeus hésita. Si elle voulait s'isoler c'était pour une bonne raison. Mais il n'avait pas non plus envie de réitérer une nuit à la belle étoile dans le froid hivernal. Il ouvrit discrètement la porte, entra sur la pointe des pieds. Il regarda Chatounne tout en espérant qu'au moins, elle était moins troublée dans le monde des rêves.

Il s'adossa au mur dans un coin de la cabane. Et attendit le réveil de Chatounne ou le lever du jour. Ou bien la douce étreinte des bras de Morphée.

Chatounne a écrit:: Une étrange impression et un air froid la réveilla doucement. Si elle révait elle se souvenait de rien. La marche qu'elle avait fait l'avait si bien épuisée qu'elle s'était tout simplement endormie devant le feu.

Ouvrant les yeux, elle remarque que la noirceur était venu et que..... Gladeus était là dans un coin.

Ho.... De....Noz vat Gladeus....

Confuse sans trop savoir si c'était parce qu'elle se faisait prendre dans son sommeil, si c'était par les rougeurs qui montaient a son visage, si c'était par la présence du jeune homme, elle se leva pour se cogner betement la tete a une solive

Morbleu de .... roooooooooo dit elle entre ses dents.

Allé viens t'asseoir ici et rassures toi je ne mord pas.

souriant franchement elle se rasseoit et sort de son baluchon juste à coté sa bouteille de Chouchen deux choppes et en tend une a Gladeus...

Tiens et racontes moi comment ça se fait que tu sois ici

Gladeus a écrit:: Il s'assit à côté d'elle, devant le feu qui commençait à mourir. Il jeta quelques brindilles dans l'âtre, qui ne lui serait de toute façon d'aucune utilité pour son projet.

Gladeus lui raconta sa folle après midi de rangement, sa quête d'écorce, puis le fait qu'il s'était bêtement fait surprendre par la nuit. Il prit la bouteille de Chouchen et remplit les deux choppes. Il en tendit une à Chatounne.

Cette cabane ... est-ce toi qui l'a construite ?

Intérieurement, Gladeus soupira devant la banalité de sa question. Cela faisait peu de temps qu'il l'avait rencontrée, mais ils étaient vite devenus amis (ou du moins, c'est ce qu'il pensait). Et pourtant il ne la connaissait presque pas. Il avait l'occasion d'en apprendre plus sur elle ... mais il n'avait pas le courage de le lui demander.

Pourquoi ? Oh, et bien ... Pour de nombreuses raisons.

Parce qu'il était timide.

Parce qu'il ne voulait pas s'imposer.

Parce qu'il ne voulait pas réanimer quelques douleurs du passé dans le cœur de Chatounne.

Parce qu'il ne voulait pas trop s'attacher à elle, et qu'elle s'attache à lui.

Parce qu'il ne se trouvait pas assez bien pour elle.

Chatounne a écrit:: Après qu'il est ravivé le feu, Chatounne l'écouta raconter son épopée jusqu'à ici. Et elle, lui raconta son envie de se retrouver dans un environnement plus paisible. Pour tenter de retrouver une certaine paix. Sans lui en expliquer, du moins pour le moment les raisons, tout en lui confirmant qu'elle était en rien, à la présence de cette magnifique cabane.

Qu'en vérité, qu'elle n'avait aucun talent dans ce domaine.

Ensuite ? Un silence paisible vint entre eux. Le temps de regarder le feu se consummer et que la faim vienne drolement se faire sentir. Des grognements d'estomac étaient suffisamment clairs pour en comprendre le code secret.

Chatounne sortie donc de son baluchon, miches de pains, légumes et de sa besace le fromage de brebis qu'elle avait acheté au marché avant de partir a un fromager exemplaire ^^ Lui, il sentait pas vraiment bon. mais Chutt, du fromage c'est bon! NA

Relevant la tete pour trinquer avec lui en ayant pris soin de remplir leurs choppes a nouveau, Chatounne lui sourit plus tendrement. Elle l'aimait bien en fait. Il ne la genait pas. Ne l'intimidait pas. Elle était tout simplement naturelle avec lui. Comme elle l'avait été avec Jojo et... Basilus. Elle n'était pas porter à se forcer. Juste etre elle meme.

Tu sais que tu es adorable Gladeus ? Zut! Qu'est-ce qui lui prenait à parler ainsi ? Ne voulant pas paraitre de celle qui je jete au cou des hommes par de belles paroles comme le faisaient certains hommes envers les femmes, Chatounne ajouta en riant doucement, cachant un certain trouble, Et si nous trinquions à ce moment unique d'etre ici tous les deux ? Ben voilà, continue sur cette voix ma fille. Tu es bien partie! lui murmura sa petite conscience bien aiguissée.

Elle le regardait toujours quand elle but son Chouchen pour ensuite prendre un morceau de fromage et de pain.

Gladeus a écrit:: Tu sais que tu es adorable Gladeus ?

Il se contrôla pour ne pas rougir jusqu'aux oreilles. Depuis la début du repas, il mangeait sans appétit. Certes, le fromage et le pain était délicieux, et en temps normal, il aurait apprécier ce festin. Mais en ce moment, il mangeait surtout pour avoir l'air naturel. Car il était troublé.

Il trinqua avec elle. Ils se remirent à manger, lui regardant les flammes dansantes, elle le regardant. Il sentait son regard, et surtout n'osait pas le croiser.

Il faudrait qu'on se décide pour les maillots, maintenant que Ralas est d'accord pour les confectionner.

Ah ben bravo ... Non mais vraiment ... Rien de mieux à dire ?

Se cacher derrière la soule pour ne pas engager une conversation plus ... personnelle ... la grande classe ! Décidément, il s'exaspérait plus de mot en mot ...

Son silence était beaucoup plus parlant ...

Chatounne a écrit:: Chatounne mine de rien, ne désirant pas l'embarasser plus qu'il en fallait, répondit à sa question en se levant avec son verre pour se rendre à la fenetre. Voir la neige dans la noirceur, la fascinait.

Oui il faudra faire des esquises, questions d'avoir une idée du model. Tu es doué en dessin ? Moi ce genre là pas du tout.

En vérité, elle se sentait vraiment bien ici. Pas de course. Pas d'obligation. Pas de frime. Elle but son verre cul sec.

Juste dommage que cette cabane n'était pas la sienne.

Elle revint s'asseoir, et demanda à Gladéus, Ça te dérangerais si je déposais ma tete sur ton épaule ? Et si tu as des questions à me poser vas y, j'y répondrai.

Gladeus a écrit:: Le stress commençait à se dissiper. Le naturel avec lequel parlait Chatounne faisait petit à petit s'envoler la sensation de gêne qu'il ressentait depuis le début du repas.

Non, je n'ai aucun talent pour le dessin. Mon seul moyen d'expression artistique, c'était la musique ...

Il acquiesça lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait poser sa tête sur son épaule. Gladeus se demanda si elle ne lisait pas dans ses pensées, quand elle lui proposa de répondre à ses questions. La première question qui lui vint en tête fut simple :

Qui es-tu ? Parle moi de toi.

Chatounne a écrit:: Chatounne sourit à cette simple question. Qui es-tu ?

Oui qui était-elle maintenant ? Elle se le demandait bien souvent. Tout avait tellement changé depuis l'Artois. Depuis....... Elle soupira, légèrement. Les regrets ne servaient à rien. On ne refaissait pas le passé.

Je vais tenter d'etre breve, alors commençons par le début qui n'est pas une partie de plaisir. Mon père abusait de moi et je l'ai fuis le jour où je l'ai vu tuer ma mère. Les années qui ont suivis, j'ai jouer la charmeuse, mais un jour, j'ai rencontré l'homme qui à bouleversé ma vie et mon coeur. Totalement. Mais que de tourments. Il m'a quitté maintes fois, abandonnée enceinte de notre enfant. Revenu et reparti encore. Pour revenir. Entre ça. Il m'a aidé quand mon père m'a retrouvé. Père que j'ai tué parce qu'il désirait poursuivre se qu'il affectionnait, abuser de moi. Mais je ne l'ai pas laissé faire. J'ai aussi perdue ma petite fille, Iris. D'une maladie qui m'avait laissé passée pour morte. Et vint ce qui m'a fait fuir l'Artois.

Elle se tu rendu là. Parce qu'il était difficile de vouloir aller de l'avant avec cet excommunion qui la suivait partout. Surtout la raison de celle ci. Qui encore aujourd'hui l'horripilait.

Doucement, elle plaça sa tete pour etre encore mieux. Sentant le poids du sommeil la gagner. Elle frissonna, se disant que le feu se mourrait. Qu'il faudrait rajouter quelques buches, et elle ajouta...

J'ai assisté à une révolte de Chateau! Ça ce fut puni dans les règles. 3 jours de cachots. Si tout cela s"était arrêté là, je serais surement encore en Artois en ce moment. Seulement, L'EA elle, a vu plus loin. Tu vois, Dans le groupe des révoltés, il y avait des gens de l'Abbaye de Tastevin, rejetée par L'EA (Eglise Aristolicienne) Et l'une de ces personnes, c'est retrouvée par la force des choses en tete de liste une fois au pouvoir. Mais en fait, c'était a cause de leur présence, comme si on soutenait ce groupe que l'église nous a fait un procès d'inquisition a tous. Seules deux personnes n'ont pas été excommuniées. Pour avoir demandé pardon d'avoir été avec eux. Moi je ne l'ai pas fait. Ne jugeant pas bien dans mon ame et conscience de rejeter des gens juste parce qu'ils ne pensaient pas comme nous. Donc, perdant par ce fait tous mes amis, meme le curé qui avait été un ami merveilleux mais devenu juge de ce procès, j'ai quitté avec l'homme que j'aimais.... tiens, c'était vraiment vrai qu'elle ne l'aimait plus ce Basilus.... aisément elle en parlait au passé.... ce qui la fit doucement sourire pour conclure.... Sauf qu'en route, une tempete nous a surprit. Lui, il en est mort et disparu et moi, portée disparue pour me retrouvé en Bretagne à St Brieuc. Voilà en gros ce qu'a été ma vie. J'en ai surement oublié des bouts. Comme l'Équipe de soule et..... Elle se tu encore...donna une bise sur la joue de Gladeus, se piquant le nez par sa barbe^^ Oui elle était vraiment bien ici. Comme elle ne l'avait été depuis longtemps. Et toi.... parle moi de toi.... Toi qui semble aimer la musique.Un autre frisson parcouru son corps, mais elle laissa faire. Prete a écouté Gladeus...

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Gladeus a écrit:: Il avait écouté Chatounne avec une attention mêlé de tristesse. La dureté de la vie ne l'avait pas épargnée ... Elle lui demanda alors de parler de lui.

Mais qu'avait-il à dire ? Il remplit les deux godets de Chouchen, en tendit un à sa douce amie.

Je suis né en Auvergne, il y a 21 ans. Dans les alentours de Clermont, pour être plus précis. J'ai vécu une enfance paisible et insouciante. Mon père et ma mère étaient tous deux paysans ...

Pour mon 14ème anniversaire, ils m'ont offert un luth. Un magnifique cadeau, d'autant plus qu'ils ne roulaient pas sur l'or, et que ce genre d'instrument coutait une petite fortune. J'ai été séduit par la musique, et je n'ai vécu le reste de mon enfance que pour elle. A 18 ans, je suis parti avec mon baluchon et mon instrument sur les routes de France, sur lesquelles j'ai erré pendant près deux ans, vivant de petits travaux ici et là. Pourquoi suis-je parti ? Je voulais être seul désormais. Mes parents se sont toujours bien occupé de moi, mais ... Je rêvais d'aventures.

J'avais perdu mon luth dans l'incendie d'une auberge de passage ... Et je n'ai jamais rejoué depuis cet évènement. J'ai erré jusqu'à me retrouver à St-Pol. J'étais à vrai dire fatigué de marcher sans cesse, sans but, c'est pourquoi je me suis posé ici ... La suite, tu la connais. J'ai obtenu mon premier champ, puis ma forge. La passion de la forge doit venir de mon grand-père, il était armurier.

Mes parents voulaient me laisser choisir ma voie, et, au grand désespoir de ma grand-mère, je ne fus pas baptisé. Et j'en suis fier.

Ma vie sentimentale, et bien ... est très peu mouvementée. A vrai dire, elle est presque inexistante. Je n'ai jamais couru après les dames. Peut-être par timidité, ou bien parce que je ne souhaitais pas m'attacher trop, je voulais rester libre, ne jamais connaître la douleur des chaînes.

Il baissa les yeux sur son amie. Elle semblait paisible.

Ma vie n'est pas très palpitante, dit-il en souriant. La politique ne m'intéresse pas, et je n'ai pas vraiment de projet pour l'avenir. Il m'arrive de m'entraîner seul, à l'épée dans mon atelier, et quand j'ai du temps libre, je vais méditer sur la plage. Je souhaite juste étudier les sciences à l'université, quand j'aurai les moyens de me payer des cours ...

Il soupira. Il était bien ici, dans la douce chaleur de la cabane. Le feu commençait à mourir, et il jeta les dernières brindilles de son sac dans l'âtre, puis revint s'assoir à côté de Chatounne.

Chatounne a écrit:: Chatounne l'avait écouté avec plaisir. Parler de sa vie si douce près de sa famille était un bienfait... Ça lui montrait que des gens pouvaient vivre sans trop d'histoires monstrueuses.

Certes, ça ne voulait pas dire que des drames il n'y en avait pas, mais l'amour simple existait. Et c'est ce qu'elle trouvait magnifique.

Oui c'était vraiment bien ici. Paisible, simple et combien revigorant pour l'ame. Loin des turpitudes de la vie.

Quand Gladeus se leva pour raviver les flammes, elle prit une couette pliée sur le sol et l'ouvrit pour s'engouffrer tous les deux dedans. La nuit a venir allait etre glaciale si le feu se mourrait pendant leur sommeil, ce serait bien bete qu'ils en meurent.

Tu sais Gladeus, c'est bien tout près de toi comme ça. Amicalement! Chaleureusement. Sans chercher a se faire la cour.... Juste en toute simplicité. Parler de tout et de rien.

Elle sourit tendrement, sans arrière pensée. Juste, apprécier cette douce présence sans chercher plus loin.

Bonne Nuit Gladeus. Merci d'etre là, tu me fais un bien fou toi!.

Elle ne dit pas qu'elle ne veut plus se croire amoureuse. Qu'elle ne veut plus s'attacher pour blesser a nouveau. Qu'elle désire pour le moment que partager de doux et bons moments.... Et si l'amour venait, bien elle verrait... Jojo lui avait suffit comme leçon...et Aerendir bien.....elle avait a lui parler. Tout en se disant qu'elle ferait une petite surprise a Gladeus quand elle en aurait l'occasion

Aerendir a écrit:: Aerendir alla courir en forêt d'une part parce qu'il aimait ça par dessus tout, ça lui permettait de se maintenir en forme et d'autre part, ça lui permettait de faire le vide dans sa tête.
Il courut ainsi pendant un moment quand soudain il entendit un aboiement.

D'où vient cet aboiement? se dit-il.

Il alla dans la direction du bruit et arriva dans une petite clairière après maintes efforts.
Et là que vit-il? Un magnifique chiot labrador chocolat qui semblait abandonner.

Viens par là mon gars que je voie si je te connais et si tu appartiens à quelqu'un.

A sa vu, le labrador s'approcha de lui en jappant et en courant.
Ne voyant pas d'indice à ses questions, Aerendir repartit en courant.
Hors le chiot le suivit.
Malgré les ordres et les tentatives d'Aerendir pour se débarrasser le chiot, il le suivait toujours.
Alors Aerendir se dit qu'un peu de compagnie lui ferait du bien et il décida de garder le chiot.

Mon gars t'as de la chance que j'ai besoin de compagnie. Comment je peux t'appeler?

Aerendir réfléchit un instant. Il vérifia le sexe du chiot. Mâle ou femelle? Il s'agissait d'une femelle.
Ça y est il avait trouvé:

Je vais t'appeler Katell, ça te convient?

La chienne aboya joyeusement. Et c'est ainsi que commença la nouvelle existence de Katell et d'Aerendir.

Chatounne a écrit:: Le matin était venu, froid et humide. La cabane vivant dans un feu qui était presque mort.

Chatounne se réveilla doucement, grellottant quelque peu, pour etre surprise quelques secondes en voyant Gladeus endormi près d'elle. Se demandant où elle était et elle sourit en se retirant de l'endroit avec lenteur, pour ne pas le réveiller. Ensuite, elle prépara un petit dej avec ce qu'il restait pour eux deux. Question de ne pas trop mourir de faim.

Se retournant, son regard ce posa sur lui. Elle le trouva bien attendrissant ainsi endormi. C'était étrange comment elle se sentait en sa présence. Elle qui souvent porté sur l'intensité, avec Gladeus c'était tout autre. Rien qui précipite dans le vide sans trop savoir comment réagir. Mais tout en douceur. Tranquillement. Amicalement.

Se secouant, elle se détourna et alla a la fenetre et ciel! vivement elle se précipita, sa spontanéité retrouvée, elle sortie dehors sans sa cape et fit le tour de la cabane et revint à l'intérieur avec 3 buches qu'elle jeta dans le feu. Un amas de buches était juste là derrière et ni l'un et ni l'autre ne les avaient vu.

En quelques seconde, les flammes montaient réchauffant la pièce avec bonheur.

Recouvrant ses bras de ses mains, elle les frotta pour se réchauffer et perdit son regard dans les flammes se demandant comment les choses pouvaient aller pour Aerendir. Si tout cela n'avait pas été trop dur pour lui. Alors que pour elle, elle se sentait en paix. Sachant qu'elle l'aurait rendu malheureux. Et ses pensées revinrent vers Gladeus. Discret, attendrissant, enthousiaste,... un doux sourire flotta sur ses lèvres.....

Gladeus a écrit:: Gladeus se réveilla dans une douce chaleur. Lorsqu'il ouvrit les yeux, le soleil était déjà levé, et des flammes mouvantes et colorées emplissaient l'âtre de la cheminée. Il vit Chatounne, le regard plongé dans le feu. Il se leva silencieusement et vint s'assoir à côté d'elle. En déjeunant, ils parlèrent de tout et de rien. Du temps qu'il faisait, de la soule, de leurs vies.

Pour lui, cette cabane était une bénédiction. C'est dans cette atmosphère unique, il avait réussir à plus s'ouvrir, à être plus naturel. Cependant, il se demandait qui avait bien pu la bâtir, et surtout pourquoi y avait-il un feu allumé lorsque Chatounne la découvrit. Ma foi, se dit-il, chaque chose en son temps. Ils auraient bien le temps de lever ce mystère plus tard. Après le match par exemple.

Il aurait souhaité rester toute la matinée ici, mais ... il avait du travail. Il devait embaucher quelqu'un dans son exploitation, mais n'avait plus d'argent, il fallait donc qu'il pêche toute la matinée.

Le jour est levé depuis un petit moment, et j'ai beaucoup de travail aujourd'hui. Et si on rentrait ?

Chatounne acquiesça. Ils sortirent, et Gladeus récupéra quelques bûches derrière la maison. Puis ils se mirent en route.

Chatounne a écrit:: Tout fut vite fait. Après ce petit repas ils décidèrent de quitter la cabane. Il le fallait bien semblait-il. Elle avait un cochon surement à tuer ce matin.

Cependant, plus elle avançait, plus elle sentait le poids des responsabilités la prendre. A vrai dire, elle aurait préféré rester encore un peu dans la cabane. C'est pour ça qu'à mi chemin elle dit à Gladeus,

Je n'irai pas plus loin pour l'instant Gladeus. Continu cher ami, moi je vais rester, et peut etre retourner la bas... J'ai vraiment pas envie de rentrer.

On aurait presque pu lire dans son regard une certaine appréhension vers la fin de sa phrase.

Elle embrassa sur les deux joues le jeune homme et fit demi tour. Elle n'avait pas prit assez de recul. Pas assez de temps pour reprendre pied dans la réalité. Seule la soule y parvenait, mais après ça.....

Quand elle revit la cabane, son coeur s'emballa de soulagement et rentrant dans celle-ci, elle s'assoya a meme le sol sur le tapis de laine de mouton devant le feu qui brulait encore. Faisant tout pour chasser de son esprits ses sombres pensées.

Pourtant, ce n'était déjà plus pareil.

Oui! Où était cette merveilleuse sérénité ?

Chatounne a écrit:: Chatounne avait passé la matiné dans la cabane. Elle était ressortie que pour des buches. Et était resté là, a méditer, respirer ce moment, mais quand son estomac lui disait qu'il fallait qu'il mange, que lui, qu'importait ses états d'ames avait faim, elle repartie.

Il fallait qu'elle rentre. Elle refit le chemin à l'envers.

Un moment, elle entendit un chien japper. Sans plus. Pour arriver aux abords de la ville. de l'effervescence de la vie. Se faire happer dedans sans vergogne. Elle sourit. Après tout. C'était bien ça qui la faisait vivre.

Allé, de l'avant ma belle, Qu'importe l'avenir, Droit devant.

Elle rit d'elle-meme en prenant la direction du marché pour aller s'acheter de quoi manger avant de rentrer. Là où elle pourra se réchauffer et manger pour rassassier ce Dragon qui n'en finissait plus de grogner.

Chatounne a écrit:: Balade en foret samedi 24 janvier 1457

C'est bras dessus, bras dessous qu'ils revinrent dans la foret. Le moment passé ensemble la dernière fois, les avait pour ainsi dire rapproché. A ce voir en taverne, parlant de tout et de rien.

Cette fois, ils venaient pour une mission très précieuse. Aux yeux de Gladeus. Venir quérir de l'écorce d'arbre. Ils allèrent donc, d'arbre en arbre, et à l'écoute des conseils, des explications du jeune, qu'elle aimait bien d'ailleurs, voire plus que bien, mais qu'elle gardait pour elle. Ne surtout pas brusquer leur relation, Chatounne admirait ce dernier.

Délicatement, il prenait se qu'il avait besoin. Parfois, il échouait, mais la plupart du temps, c'était un succès et le voir sourire était une véritable victoire.

Un certain moment, elle l'embrassa vraiment, tendrement. avant de poursuivre vers un autre arbre, question de ne pas trop perturber cette belle entente, et surtout, de ne pas faire se refermer le coeur de Gladeus. Il semblait si enclin a rester renfermer sur lui-meme, que si elle en faisait trop, elle risquait peut-etre de perdre le peu qu'elle parvenait à ouvrir, par un geste, une parole qui n'avait pas encore sa place.

C'est donc ainsi que la quete aux écorces allait bon train. Toutefois, un petit creu commençait à se faire sentir.

Dis, Gladeus, tu crois qu'on est loin de la cabane de la semaine dernière ?

Gladeus a écrit:: Gladeus se sentait bien. Tellement bien. Il avait franchi plus qu'une montagne la nuit précédente, en taverne. Il ne savait pas jusqu'où cela les mènerait, mais il s'en fichait. Il voulait vivre et profiter de l'instant présent avec sa belle et tendre amie. Il avait décider d'arrêter de vivre pour l'avenir.

Ils avaient passé une bonne partie de la journée à errer en forêt à la recherche d'écorce (qui, au final, était plutôt une excuse pour passer du temps avec elle). Et toute au long de la journée, il remarqua que Chatounne semblait, comment dire, se modérer ... Comme si elle ne voulait pas qu'il s'enfuit. Mais pour lui, cet état d'esprit de crainte farouche était dépassé.

Après deux ou trois heures de marche et de quête d'écorce, Chatounne lui demanda :

Dis, Gladeus, tu crois qu'on est loin de la cabane de la semaine dernière ?

Gladeus lui sourit, puis lui répondit :

Je ne pense pas. On peut y retourner si tu veux. Et on sera à l'abri du froid pour manger.

Elle acquiesça et ils se mirent en route. Au bout d'une demi-heure de marche, ils se retrouvèrent face à la cabane ( où tout s'était peut-être emballé pour eux ). Gladeus poussa la porte, et s'occupa d'allumer tant bien que mal un feu avec des bûches gelées.

Chatounne a écrit:: Dans cette cabane, tous les souvenirs de la derniere fois, lui revinrent à l'esprit. Ce qui la fit sourire. Tendrement. tout en le suivant quelques secondes du regard.

Pendant qu'il tentait de faire un feu dans cette cabane qui cette fois était froide et humide. (Allez savoir pourquoi la première fois le feu brulait merveilleusement bien), Chatounne, prépara avec ce qu'ils avaient apportés, leur repas. Frugale, mais il rassasierait parfaitement. Elle apporta le tout sur une table basse devant le feu et vint s'asseoir à la meme place et tapa celle-ci à coté d'elle pour qu'il s'asseoit en tentant de dire,

Ha oui, heuuuuu... soudainement confuse du comment l'appeler, qu'elle le regarda tout sourire, tu peux apporter ce délicieux breuvage,ce qui ne serait pas un repas et ni un festin sans ce Chouchen?

Elle le suivit du regard, reprenant une certaine confiance. Ce baiser la veille ne pouvait pas etre rien pour lui et quand il lui tendit son verre, elle lui sourit avec tendresse. Son coeur s'emballa alors. Meme qu' elle frémit quand il prit place à coté d'elle. D'instinct, elle déposa sa tete sur son épaule. Jambes repliés sur le canapé. C'était vraiment là où elle voulait etre. Nul part ailleurs.

Certes, il était trop tot pour parler d'amour. Trop tot pour s'aventurer dans une telle conversation, Ils en étaient peut-etre pas loin mais, Ciel! qu'elle était bien. Et jamais, de toute sa vie, elle s'était trouvé ainsi. Elle toujours tourmentée. Malgré elle, elle gémit. Qu'elle prit une gorgée de Chouchen pour éloigner ce trouble qui grandissait en elle. Perturbée qu'elle était autant par la présence de Gladeus que par ses propres émotions.

Tu as assez d'écorces pour ce que tu désirais en faire ? Dit-elle pour encore mieux masquer ce qu'elle ressentait vraiment.

Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 25/01/2009

Gladeus a écrit:: Gladeus était calme. Certes, il l'avait toujours été, ne cédant presque jamais à ses impulsions. Mais désormais, il était calme intérieurement. Le volcan bouillonnant sous sa poitrine s'était tut.

Ils avaient mangé, puis restaient silencieux. Comme d'habitude. Sauf que cette fois, ce silence était moins lourd (du moins pour lui). Mais une chose le surprenait. Les rôles s'étaient presque inversés : désormais, c'était elle qui semblait troublée.

Tu as assez d'écorces pour ce que tu désirais en faire ?

Gladeus ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Cela lui rappelait les questions qu'il lui posait sur la soule lors de leur première nuitée dans la cabane ... autrement dit, sa technique pour éviter de parler d'un sujet plus personnel.

Ca devrait suffire ...

Il l'embrassa tendrement dans le cou, puis la serra doucement dans ses bras, sans rien ajouter. Il voulait la réconforter ... lui faire sentir qu'elle pouvait se montrer plus indélicate et direct vis à vis de ses sentiments. Qu'elle n'avait pas à craindre de le faire fuir en disant une chose qui ne lui plaise pas ou l'effraie.

Chatounne a écrit:: Déroutée. C'était cela. Elle était déroutée. Qu'elle en avait perdu son naturel. Et pourtant elle était bien. Le calme, le crépitement du feu, la présence du jeune homme, tout pour etre merveilleusement bien.

Déroutée pourquoi alors ? Parce qu'elle agissait différemment. Parce qu'elle n'avait pas l'habitude d'une relation aussi paissible. Puis, rien n'obligeait à rester toujours sur ses gardes. Elle pouvait tout de meme s'aventurer avec douceur sans craindre le pire. Et le pire, pouvait survenir malgré tout. Alors pourquoi s'embeter inutilement ? Qu'au moment où Gladeus déposa un tendre baiser sur son cou, elle sourit véritablement. Frémissant de ce contact sur sa peau. Heureuse qu'il démontre quelque peu ses émotions.

Elle leva donc la tete. Ses yeux plongeant dans les siens. Ne plus se dérober. Ne plus feindre. Juste vivre le moment présent. Désirer l"étincelle sans obligation de faire jaillir le brassier complet. Voir dans le regard de l'autre, la meme flamme sans en faire tout bruler sur le champ.

Meme si dans tout son etre elle sentait le feu la consummer, celui qui fait jaillir les volcans pour unir follement deux etres, Chatounne était sereine. Elle sentait que tout cela viendrait. Pour l'heure, elle l'embrassa avec une tendre passion. Ses doigts caressant sa nuque.

Tu sais que tu me fais de l'effet ? Que je suis faible devant toi ?

Voilà! Elle le disait. Le démontrait avec douceur. Sa main caressant sa joue piquante^^ pendant que ses yeux se rivaient aux siens et que son coeur battait à un rythme fou.

Gladeus a écrit:: Gladeus se sentit troublé lorsqu'elle dit ces mots. Pas que cela l'effraie ou lui déplaise, loin de là. Elle lui témoignait son affection. Il n'avait juste pas l'habitude de se trouver en "position de force" dans leur relation.

Le feu était en train de mourir, mais ni l'un ni l'autre ne semblait décidé à bouger. Ils avaient mangé tard, et le soir devait commencer à s'approcher. Ils allaient bientôt devoir sortir de cet instant merveilleux ...

Mais pas tout de suite. Encore quelques minutes. Ou quelques dizaines de minutes. Ou quelques heures ...

Chatounne a écrit:: Le feu se mourrait dans le foyer, mais elle ne s'en rendait meme pas compte tellement que le feu en elle la brûlait.

Elle l'embrassa plus passionnément. Caressant son torse, ses bras de ses mains fureteuses.

Chatounne avait envie de découvrir peu à peu cet homme qui la troublait autant. La perturbait de plus en plus.

Dis moi d'arreter et je comprendrai et m'éloignerai. Seulement, si tu en as autant envie que moi, alors.... embrasse-moi.

L'une de ses mains glissa sur la cuisse de Gladeus pour la caresser tendrement pendant que son regard était toujours plongé dans celui du jeune homme.

Elle ne voulait plus trop se contenir. Elle sentait qu'elle devait agir et qu'importait ce qui en découlerait.

Gladeus a écrit:: Elle avait clairement une idée derrière la tête. Et quand elle lui demanda de l'embrasser, il hésita. Ce baiser pouvait avoir une très forte conséquence sur leur relation.

Il sentait ses mains brûlantes sur son corps. Et les siennes sur le sien.

Le désir était là, mais ... Sa raison hésitait. Elle lui disait de faire attention, de ne pas s'engager sur une voie qu'il ne maitrisait pas. Puis subitement, sa raison se tut.

Et il la serra dans ses bras en l'embrassant passionnément

Chatounne a écrit:: Elle le sentit hésiter. L'entendit meme penser^^ tant elle ressentait ce par quoi il passait. De la logique au coeur. Du coeur à la logique. Du pour et du contre. Du désir à la raison. Elle connaissait si bien ce genres de dilemmes.

Chatounne osait sans exagérer. Le laissait libre tout en lui démontrant l'effet qu'il provoquait. Et vinrent ses mains à lui, sur elle, qu'elle frémit et.... il l'embrassa. Avec passion.

A ce moment, son coeur s'emballa. Palpita si fort, que le souffle lui manqua. Elle était étourdie. Véritablement sous l'emprise de leurs émotions.

Pourtant, elle parvint à se détacher de lui et à se lever avant de ne plus pouvoir se contrôler. Elle ne pu le regarder, de peur de succomber. Qu'elle regarda le feu, sans vraiment le voir. En alerte, attentive a ces gestes.

Chatounne a écrit:: Il ne se passa rien de plus dans cette cabane perdue dans le bois que ce baiser. Elle ne voulait pas toujours entreprendre les premieres tentatives donc, tout en resta là et quelques minutes plus tard tout était remit en état comme ils étaient arrivés

Ils repartirent de là avec l'écorce parlant de tout et de rien tout le long du retour.

Ils se quittèrent à l'orée de la ville sous un tendre baiser.

Espérait-elle plus? Tout ce qu'elle aurait souhaité, était un peu plus d'initiatives du jeune homme. Pour le reste tout aurait pu aller tranquillou laissant le temps au temps. Elle le suivit du regard quelques secondes et se secoua pour prendre un chemin différent. L'avenir dirait ce qu'il en sera. Pour l'instant, inutile de s'en faire.

Elle alla donc vers une taverne. Dans l'espoir de voir du monde et de passer le reste de la soirée en bonne compagnie. Et se saouler si elle en avait l'occasion.

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