Eglise (avril 1455- )

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 17/8/2009, 13:39

Stefanouch a écrit:: *Bahia
Né a st pol, il était profondément gentil, mais très fragile a ses débuts.
Au fur et a mesure des années, faisant son brin de place au sein de la ville, sa chaumière, ses champs, une vie tranquille.
Décidant de se remplir le coeur il voyagea beaucoup, et s'arreta à treguier, où il rencontra Niveaelle, qui malgrè son attachement pour lui, le quitta pour défendre la patrie bretonne. Malheureux, il avait décidé de renouer avec ses origines et revint a st pol, où il découvrit une ville délaissée de ses habitants, si ce n'est la magnifique rencontre qu'il eut fait, celle d'Aricie, ainsi que Kurios et Joe.

Stefanouch a écrit:: Le cercueil, posé au milieu de la croisée de transept était entouré de quatre sellettes sur lesquelles avaient été posés les éléments qui composent tout homme, l’eau et la terre, mais aussi le feu et l’air.

Dans une coupe était de l’eau, dans un panier d’osier était la terre cette terre bretonne que le défunt avait tant aimée, dans un petit récipient brique brûlaient quelques brandons et sur une des sellettes un anneau tressé en rotin laissait passé l’air.

Des fleurs avaient été déposées au pied du cercueil ainsi qu’une panière dans laquelle les fidèles présents pourraient déposer leurs offrandes, pain, fruits ou autres qui serviraient à faire charité après la cérémonie.

Stefanouch s’avança auprès du cercueil et pris la parole s’adressant au défunt.

Aurélien, tu es comme toute créature vivante , d’eau et de terre, mais tu es pourvu d’une âme qui, par l’amitié Aristotélicienne, si elle est digne, s’élèvera vers le Très Haut, ton créateur, et ne rejoindra pas le feu de l’enfer lunaire.

Stefanouch entonna alors le premier quantique à répons.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, que ses yeux puissent enfin voir le tien seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Stefanouch : Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Stefanouch : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Stefanouch: Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps que nous portons en terre et qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour une éternité d’éternité.

Tous : Qu’il en soit ainsi.

Stefanouch a écrit:: Récitons ensemble le credo aristotelicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Stefanouch a écrit:: Cette messe est maintenant terminée.

Je rappelle que je cherche une marraine ou un parrain afin de pouvoir procéder au baptême d'une fidèle.
Merci aux personnes volontaires de se signaler.

Bon dimanche.

Aricie a écrit:: Aricie avait écouté cette messe comme ailleurs, son esprit vagabondait encore et toujours vers tous ces souvenirs qui avaient élu domicile en son coeur. Jamais elle n'oublierait Aurelien, et quelque part, malgré son absence qui cette fois durera à jamais, il se trouvait à ses côtés pour la soutenir, comme il l'avait toujours fait. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir sa présence à chaque coin de rue, il aimait tellement St Pol... elle aurait aimé qu'il soit là, pour lui raconter tous ses petits malheurs, et alors il se serait certainement moqué, inquiété au fond de lui même... Mais elle savait bien que toute chose a une fin, et il fallait avancer, continuer sans lui malgré la tristesse et la peur d'être seule. Sa vie semblait s'éparpiller en petits éclats, mais après cette messe elle se rendit compte que lui serait toujours là à ses côtés. Revenant un peu à la réalité, elle sourit doucement à Stefanouch pour la remercier de s'être occupée de ce dernier hommage.

Stefanouch a écrit:: Demat Aricie,

Merci pour ta présence fidèle.

Bon dimanche.

Bahia7 a écrit:: Bahia avait assisté à la messe, le coeur gros, ravalant ses larmes et sa tristesse. Il se le devait pour Aricie.

En effet, sa fée et lui-même se devaient de la soutenir dans cette épreuve difficile, d'être là pour elle.
Le cercueil, dans l'édifice religieux, semblait perdu dans tout cet espace. mais les quelques personnes présentes suffisaient à remplir les lieux. Les bougies et cierges vacillaient, leurs lumières se reflétant sur les visages et dans les yeux de chacun ici.
Ils avaient de l'attention pour elle, dans de simples regards parfois.

Stefanouch a écrit:: Demat mes chers ouailles,

Je vais commencer la célébration de la messe de Noël.
Etes-vous présents en nombre ce matin ?

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio est en retard et elle n'aime pas ça.

Elle entre dans l'église et soupire de soulagement en voyant que Mère Stéfanouch est là et que la messe n'a pas encore commencé.

Elle regarde autour d'elle et ne voit personne. Qu'à cela ne tienne ; elle s'installe sur un banc en attendant que les saint-politains arrivent.

Bonjour Ma mère, permettez-moi de vous souhaiter un joyeux Noël !!

Stefanouch a écrit:: Demat Preciosa,

En effet tu es seule ce matin.

Joyeux Noël à toi.

Stefanouch a écrit:: Compte tenu de la faible affluence, cet office sera court.

Nous célébrons aujourd'hui la naissance de Christos, petit bébé né le 25 décembre.

Prions ensemble.

Persephone_nepenthes a écrit:: Un peu au pas de course, la jeune fille arriva a son tour et pénétra dans l'église visiblement calme...Peut être un peu trop. Une seule autre personne était présente pour l'office...
Perséphone salua la dame et la mère...Puis s'installa en silence sur un banc.

Stefanouch a écrit:: Bienvenue à toi. On ne se connait pas encore je crois.

Nous sommes entre femmes ce matin !

Stefanouch a écrit:: Récitons ensemble le credo aristotelicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Persephone_nepenthes a écrit:: Un très bon noël a vous ma mère!

La jeune fille, prit le temps de se recueillir en silence avant de s'éclipser aussi...

Preciodeplantagenets a écrit:: Preciosa se recueillit un long moment et pria pour Lanclot, pour Phoe et pour Aurelienx.

Elle n'eut pas le temps de saluer la jeune femme mais elle espérait la voir à un moment ou un autre en taverne. Et en sortant , elle aperçut bien caché dans un coin de l'église, son fillot Aigloun.

Elle traversa le village se dirigeant vers la plage.

Mainacharmante a écrit:: Maïna avait manqué l'office pour le jour de Noël, elle ne manquerait certainement pas celui du Jour de l'an. Elle arriva donc rapidement à l'église et se dirigea vers la Curée.

Demat Dame,

J'espère ne point être en retard pour l'office, j'ai manqué celui de Noël, mais je ne veux point manquer celui-ci et je tiens à vous remercier pour tout le travail que vous avez fait pour moi... Je tiens aussi à vous souhaiter une très Bonne Année pour l'an 1457 et j'espère que tout ira bien pour vous.

Elle la salua doucement et alla prendre place sur un banc non loin de l'autel.

Stefanouch a écrit:: Son SE Clodeweck m'a expliqué que dans les Royaumes le nouvel an est en mars et non en janvier. Donc on est encore en 1456.

A très bientôt.

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio s'était attardé un peu dans l'église afin de dire une prière pour Lanclot, cela faisait un an qu'il était décédé.

Elle sortit.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 17/8/2009, 13:48

Arkazhot a écrit:: L'eglise, lourd silence, pas un chat.... Arka entra silencieusement il
s'approche de l'autel pour prier et se recueillir.

Il appercut enfin la mere Stefanouch dans le coeur de l'eglise...

"Noz vat ma mère, je ne sais pas s'il est encore temps pour l'office... Je suis
venu ici me recueillir et prier"

S'installant sur un siege au premier rang, Arka attendit l'arrivée d'autres
fideles. Une longue méditation intérieure commenca

Stefanouch a écrit:: Demat,

Les offices sont célébrés le mercredi de 19h à 21h et le dimanche de 10h à 12h.
Bien à toi.
Stefanouch

Dave91080 a écrit:: demat ma mére vous allez bien .
je vient vous voir cat je vais me marier avec misstatoo12 le dimanche 25 janvier et je voudrais que se soit kurios qui me marie car je lui avait demander avant votre arriver dans notre beaux village de st pol ..
bien sur vous etez inviter aux mariage et aux banquets.
bonne journée a vous ma mére.

Kurios a écrit:: Les portes s'ouvrir dans un grincement si particulier et si agréable aux oreilles de Kurios qui revenait enfin chez lui. Il entra heureux de retrouver l'atmosphère si spéciale de ce leiu qu'il affectionait tant.

Il aperçut dave et lui posa une main sur l'épaule.

Demat mon grand!

Dave91080 a écrit:: hey padre quand on parle du loup^^.
je suis si content de te voir en plus en pleine forme que du bonheur.
merci pour le mariage miss et tellement heureuse et moi aussi que tu soit la pour presider la cérémonie .
padre si tu as le temps passe en taverne boire un coup vous aussi ma mére vous etez la bienvenue.

Stefanouch a écrit:: Je serai des vôtres le 25 janvier pour le mariage de Dave.
Vous me préciserez l'horaire.

Stefanouch était joyeuse car elle n'avait jamais assisté à un mariage.

Kurios a écrit:: Tu sais bien que je suis toujours en pleine forme. j'expedie des affaires courantes et on se retrouve en taverne.

Comment va ma chère mère Sréfanouch? les politains ne te font pas trop de misère?

Stefanouch a écrit:: Demat cher Kutios,

Les Politains sont polis mais ne sont pas très zélés quand il s'agit de venir à la messe.

Bien à toi.

Arkazhot a écrit:: La porte grince, un homme rentre...

Il s'installe au milieu de la salle et commence une longue priere pour les
paolitains... et surtout Valuu qu'il n'eut jamais la chance de croiser, mais qui
etait une figure emblematique de saint pol. Peu d'anecdotes, pas de
témoignages, mais qu'importe.... Le devoir de souvenir devait se perpétrer...

Preciodeplantagenets a écrit:: Precio entra dans la nef et remonta l'allée allant prendre un cierge qu'elle alluma et déposa près de l'autel.

Elle alla se mettre sur un banc et se signant, fit une longue prière pour l'âme de Valuu, celle de Phoe, de Lanclot et d'Aurelienx.

Elle fit également , chose qu'elle ne faisait jamais, une courte prière pour elle, afin de lui donner la force et le courage d'affronter les évènements à venir.

Peterpan31 a écrit:: Peter, peu habitué du lieu, entrait cependant volontiers dans les églises lorsqu'un événement important l'y contraignait. La dernière fois avait été pour le baptême de la jeune Maewenn.
A présent, c'était pour une toute autre célébration qu'il voulait rencontrer la curée du village.

Il patienta ainsi quelques instants, observant les hauts plafonds et les quelques peintures qui ornaient les murs de l'eglise.

Stefanouch a écrit:: Demat Peter,

Tu voulais me parler au sujet d'une cérémonie ?

Stefanouch

Aricie a écrit:: Aricie entra discrètement dans l'église, elle s'approcha de mère Stefanouch et de Peter

Nozvat ma mère, nozvat Peter
dites... je cherche grand papa, il ne serait pas dans le coin?

Elle les regarda et réalisa soudain que Peter devait certainement être là pour Valuu... Elle toussota

Euh... en fait je vais aller voir par là bas plutôt....

Elle indiqua un endroit et s'y rendit pour une fois rapidement, loin de leurs voix. Elle regarda autour d'elle, toujours à la recherche de Kurios.

Kurios a écrit:: Kurios répondit à Mère Stefanouch.

Ça viendra plus on se fera voir plus ils voudront nous nous rejoindre. il faut dire qu'on est tellement sexy.

Il n'attendit pas de réponse salua Arka et Peter qui rentraient et alla prier dans une des chapelles de l'abside.

Aricie a écrit:: Aricie regarda Kurios passer devant elle

bah... grand papa...

Elle resta plantée là un moment, blasée... puis elle se tourna vers Peter et la mère Stefanouch, et sans un mot sortit de l'église pour ne plus les déranger.

Arkazhot a écrit:: Tous a ses prieres, Arka n'apercut pas de suite l'activité debordante qui regnait dans ses lieux...

Enfin il se leva, salua Aricie, Peter Kurios et Stephanouch.

"Je ... je priais enfin je meditais quoi.... "

Il baissa la voix... " comment allez vous chers amis?"

Peterpan31 a écrit:: Peter salua discrèetement Aricie, Kurios et Arkazhot, pui répondit sans plus tarder à Stefanouch :

Ma Mère,

Vous n'êtes pas sans savoir que notre ancienne mairesse Valuu, nous a récemment quitté. S'étant affranchi de toutes règles et de toutes hierarchie, elle mourut seule sans faire appel à vos services pour les derniers sacrements.

Cependant, le village ne saurait laisser partir ainsi une âme qui, quel que fut son caractère disons ... entier, sans lui rendre l'hommage qu'il se doit à une personnalité aussi fondamentale pour Saint-Pol. Elle fut fidèle à son village, ce fut son credo, nous lui devons bien cela.

En dépit du fait que vous n'avez pas vu à vos offices cette paroissienne particulière, seriez-vous prêt à organiser avec Kurios les funérailles religieuses de celle que l'on surnommait "La Grosse Dondon" ?

Stefanouch a écrit:: Oui bien sûr. Nous nous mettrons d'accord sur une date avec Kurios et toi-même.

Stefanouch

Peterpan31 a écrit:: Peter revint rencontrer Stefanouch quelques jours plus tard

Ma Mère,

J'ai bien réfléchi et il me semble que le moment est enfin bien choisi pour moi pour me faire connaître d'Aristote par le baptême. Je suis à un passage de ma vie où il est important que j'affirme mes convictions...

Stefanouch a écrit:: Tu souhaites te faire baptiser ?
Quelles sont tes disponibilités ?
Avais-tu répondu au questionnaire préalable ?

Stefanouch attendit la réponse de Peter.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 18/8/2009, 11:52

Blotus1er a écrit:: Ce dimanche matin, Blotus arriva à l'eglise pour suivre la messe, il entra et s'installa au fond pour ne pas faire trop de bruit. L'air etaitfrais et humide dans l'glise, mais la lueur des bougies et le parfum des encens creaient une atmosphere mystique et chaleureuse.

Arkazhot a écrit:: L'air pas réveillé, les chaussons au pied, l'oreiller encore accroché au
cheveux, les yeux pas en face des trous, Arka arriva a l'église pour une petite
prière.

"Du bonheur aux epoux, et au nouveau baptisé, grand bien leur fasse...'

Stefanouch a écrit:: Merci mes fidèles d'être tombés du lit pour venir assister à la messe.

Bon dimanche.
Stefanouch, Curée

Arkazhot a écrit:: La porte s'ouvra dans un grincement strident... Arka penetra dans l'eglise et
fit le tour du choeur et s'installa pour prier. Son amie chika occupait la
majeure partie de sa longue priere, des voeux de guerison, et de bonheur...

Stefanouch a écrit:: Tu viens à l'église le dimanche et le mercredi. Bravo !

Arkazhot a écrit:: "Ma mere, prier pour le salut de tous, est un bonheur interieur dont je ne
saurais me passer..."

Detarnos a écrit:: Deta pousse la porte de la grande bâtisse, il y à si longtemps qu'il n'est pas revenu à Kastell Paol, rien n'à changé, la mêmz sérénité dans le lieux de culte...

Passant entre les travées, il cherche après son parrain Kurios...

Ses recherches sont telles appropriées ici?

Puis il se recueille quelques instants vant de glisser quelque écus dan sle tronc, et d'aller reprendre l'air de St pol

Arkazhot a écrit:: Tombé du lit....

Arrivé dans l'eglise à pas feutrés... une bougie allumée pour son amie, une
longue prière en attendant la cérémonie... Ce matin l'eglise etait glaciale...

Blotus1er a écrit:: Blotus arriva lui aussi dans l'eglise ce matin, les yeux rougis. La mort avait durement frappée les siens cette nuit.

Que le ciel te recoive M..........!

Esmelady a écrit:: Esmélady en visite à St Pol et après une journée déjà passée où elle n'avait rencontré personne, elle se rendit à l'église prier...

Elle entra discrètement dans l'église et alluma une bougie pour son amie Chika qu'elle savait en petite forme... et formula la prière que récitait l'assemblée...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La messe finie, elle se glissa dehors et se rendit à la plage pour méditer...

Kurios a écrit:: Kurios étai placé derrière le coeur sur les siège réservés aux clercs.

Il se leva et récita le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Kurios a écrit:: Kurios attendit la fin de la messe et prépara ensuite le baptême de son fillot il espérait le soir pouvoir enchainé avec la baptême de sa petite fille Aricie. Il était tranquille sachant faire au mieux les baptêmes. Il avait eu le temps juste avant de passer à la taverne pour récupérer son cadeau un fut énorme de prune de très bonne qualité. De trop bonne qualité il était déjà bien plein avant de commencer la cérémonie.
Bouarf ça ne rendrait la cérémonie que plus joyeuse. Surtout pour son fillot parti pour fonder sa famillke à Tréguier. Detarnos! sacré Detarnos le musicien, un vrai chantre de la musique de notre belle terre de Bretagne.

L'évêque prépara tous les outils nécessaires, linges, burettes... gourde de chouchen. AAAA sa chère gourde! il s'en jeta une lampée dans le gosier et déjà beurré lâcha la gourde dans les fonts baptismaux laissant couler un peu du divin nectar dans l'eau divine.
Il grogna .. bouarf pô grave

Il attendit alors que son fillot arrive dans l'église!

Stefanouch a écrit:: Ah oui nombre de mes fidèles me demandent s'ils peuvent monter dans ce clocher. Mais cela se mérite !
Bon dimanche et merci d'être venu assister à la messe.
Stefanouch sourit à Blotus.

Blotus1er a écrit:: Hum!......"cela ce mérite"........... ces 3 mots allaient questionnés Blotus pendant toute la semaine!

Cela se mérite, oui mais quoi, faire quoi !

la vue devait être tellement belle de la haut!

Stefanouch a écrit:: Si tu viens régulièrement à mes offices, peut-être auras-tu cette récompense et cet honneur...

Stefanouch s'éloigna avec un sourire en coin.

Kurios a écrit:: Nous pourrions ajouté qu'il faut être baptisée dans la foi aristotélicienne également mais est-ce une bonne raison pour se faire baptiser?

Stefanouch a écrit:: Blotus, es-tu baptisé ?

Blotus1er a écrit:: Bon alors, est ce que je suis Baptisé?

(hrp l'est mais blotus pas vraiment) Est ce que ça compte quand même?

J'avoue avoir du mal à repondre clairement à cette question, sinon, moi je voulais juste monter dans le clocher. Et d'accord avec Monseigneur, ça ne peut pas etre la raison pour se faire baptiser.

Vous allez dire que j'abuse, mais un match de soule est prévue la semaine prochaine et , comment dire, une petite bénédiction ou un petit mot à la messe pour notre premier match pourrait nous aider.
Les adversaires sont les diables de Rouen, autant dire que Dieu pourra nous etre utile!

Kurios a écrit:: se marre

J'adore les jeunes! Ils n'en manquent pas une! Allons il trouvera bien une raison pour se faire baptisé comme éviter d'aller dans l'enfer lunaire en cas d'accident grave dans une match de soule!

Stefanouch a écrit:: Qu'est ce qu'un match de soule ???
Tu veux que j'organise ton baptême ?

Blotus1er a écrit:: Oui ma mère, je veux bien pour le baptème, mais pas avant 2 semaines, je vais etre quelque peu occupé d'ici là. Et je vous rassure, ça n'a rien à voir avec le clocher!

Pour la soule, c'est un jeu qui oppose deux equipes de 11 joueurs et le but est d'emmener une balle dans la zone d'en but adverse. Bon ça se fait pas toujours en douceur tout ça, mais c'est un jeu interresant!

Je repasserai vous voir!

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 18/8/2009, 12:03

Stefanouch a écrit:: Repassez quand vous voulez.
Mais ne trainez pas trop en mars, car HRP je vais accoucher au mois de mars justement !!

Bien à vous.
Stefanouch, Curée

Arkazhot a écrit:: Arka entre dans l'eglise et alluma un cierge, ses pensées se tournèrent
d'abord vers le passé, puis vers l'avenir... Quel etait il?

Il s'assit pres du choeur et commenca une priere qu'il adressa a ses parents

Blotus1er a écrit:: la messe devait etre commencée ! Traversée du parvis au pas de charge, petit coup d'oeil au clocher soupir!

Installation au fond de l'eglise, sans bruit enfin presque!

Excusez moi, excusez moi, je voudrais passer, pardon !

Kurios a écrit:: Kurios s'installa à la place des clercs dans l'église il écouta avec un grand plaisir la curée de Saint Pol officier. L'église était loin d'être rempli. Il espérait que les kastell paolains n'oublient pas leur foi. Il récita le credo avec le reste des fidèles présents.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Gegelafouine a écrit:: Depuis longtemps Fouine n'avait pas pu se rendre a l'église mais sa foi était toujours la même.
Elle s'installa discrètement puis récita elle aussi le credo a elle même..

Stefanouch a écrit:: Kurios, quel honneur de te voir dans ces murs ce matin.
Bien à toi.

Azilliz a écrit:: Usée par de longs jours de voyage, Azilliz profita du jour de libre à St Pol pour se rendre à l'Eglise. Elle entra dans la bâtisse, s'inclina avec dévotion puis s'installant au premier rang face à l'autel, elle pria Aristote pendant de longues minutes, les laissant défiler toute absorbée.

Au bout d'un long moment, elle se releva et sortit.

Stefanouch a écrit:: Tu seras toujours la bienvenue dans cette église.
Es-tu baptisée ?
Stefanouch

Arkazhot a écrit:: Arka entra, et trouva son amie de longue date, Azilliz, en conversation avec
la reverente des lieux, la sainte mere Stephanouch...

Il salua les deux femmes en entrant d'un geste de la main, et alluma un
cierge avant de prier quelques minutes...

Azilliz a écrit:: Azilliz leva la tête et apperçut la mère.

-Merci...Oui, je suis baptisée. Je suis même en noviciat au Couvent franciscain.

Arkazhot a écrit:: "Toi au noviciat? woaaaw .... on devra tous te donner du "ma soeur" bientot... "

Il se rassit en vitesse et continua sa prière en attendant l'office du mercredi

Azilliz a écrit:: Elle sourit

-Détrompe toi, je ne deviendrais pas clerc.

Ralas a écrit:: Ralas arriva un peu avant l'heure de la messe du dimanche.

Elle alluma un cierge et se mit à prier...

Kurios a écrit:: Kurios assis sur les stalles eut une petite pensée pour Le Grand Bamie.
Il prononça un credo qui venait du fond du coeur:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Maewenn a écrit:: L'enfant avait décidé de ne plus pleurer, au moins pour aujourd'hui, parait que papa il voulait qu'elle soit heureuse. Elle se décida donc à aller à l'église pour parler avec lui et pis avec Aristote, pour savoir pourquoi il lui avait pris son papa.

Elle entra dans la batisse et se dirigea vers le tout devant ou une représentation d'aristote siégeait. Elle s'agenouilla en prenant soin de ne pas salir sa robe et leva les yeux vers lui.

Elle se mit à murmurer.

Bonjour Aristote. Dis papa il est a coté de toi ? Si il est la tu peux lui faire des bisous pour moi, pis lui dire que je l'aime cro fort mon papa. Pourquoi t'avais besoin de lui, tu vas lui confier une mission a lui aussi ?

Et Maewenn continua de discuter toute seule face a cette statue, lui racontant sa vie, sa tristesse, ses joies ...

Blotus1er a écrit:: Blotus s'installa dans l'eglise, sans un mot, fit un petit signe à ceux qu'il connaissait...

Kurios a écrit:: Kurios, appuyé sur sa crosse, souriait tristement en regardant la petite fille devant la statue qui avait l'air en pleine discussion. Il trouvait ça touchant de voir que la jeune enfant cherchant des réponses que tous les hommes attendent et ne trouvent jamais complètement même pur les plus vieux et les plus sages.

Arkazhot a écrit:: Arka arriva tardivement à l'eglise... il y trouva Kurios

Mon père, mon ami... tu sais qu'Aristote à rapeler a lui un certain nombre de
politains recemment... Serait il possible de faire une ceremonie à la memoire
de nos disparus. Je pense bien sur à Valuu et au grand BAMi, mais aussi à
Madame Chatounne... Si je suis sur que l'eveché offrira des funerailles aux
deux premiers, je suis pas sur qu'il a connaissance du deces de dame
Chatounne. Et c'est la que saint pol doit offrir une ceremonie a celle qui a
donné son impulsion de départ à la soule et aux ailes de saint pol.

Il regarda l'Archidiacre en attendant une reaction sur le visage de ce dernier

Kurios a écrit:: Cérémonie d'enterrement de Valuu et Ahdouais sur gargote là:

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=446871&sid=aXexSymBTMtzIS0iwZ2jmAvh9

Mirwen a écrit:: ... alors rappliquez vos fesses!!

Maewenn a écrit:: Tontonnnnnnnnnnnn pour faire viendre les gens, faut plutot dire qu'après y'a mon bapteme La ils vont etre motivés j'suis sure ... Pis bah sinon j'ai les noms hein alors je mords et toc.

Kurios a écrit:: On attend les fesses de la baronne en fait mais tout le monde peut encore venir aller aller!

Blotus1er a écrit:: Blotus entra dans l'eglise! Il etait à l'heure cette fois ci! Pris place et attendit le début de la messe!

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 18/8/2009, 12:10

Stefanouch a écrit:: Et ce baptême alors ? Motivé ?

Stefanouch

Joachim.du.bellay a écrit:: Moi aussi il faut que je sois baptisé au plus vite ^^

Stefanouch a écrit:: Tu souhaites te faire baptiser ?
Avais-tu eu le texte préliminaire et répondu aux questions ?

Stefanouch

Joachim.du.bellay a écrit:: Non Stefanouch, mais j'aimerais bien en effet.

Merci beaucoup

Sherlock a écrit:: sherlock entra et le bruit de son baton qui lui servait de canne retentit dans ce lieu. Elle s'assit dans un coin et se recceuille afin de demander pardon au grand patron. Elle resta dans ces lieux de longue heures .

Stefanouch a écrit:: Demat Joachim,

Je t'ai envoyé le texte préparatoire au baptême en message privé.
As-tu un parrain ou une marraine ?
Si tu veux que je célèbre ton baptême, il faudrait prévoir pour les jours qui viennent, car je vais accoucher d'ici vendredi !

A bientôt
Stefanouch

Clochette59 a écrit:: clochette complétement isolée de la vie du village , entre en ce dimanche a l"eglise pour assister a la messe aprés tout elle n'etait plus qu'une recluse et pas de meilleur endroit pour elle que la maison de son papou .

Joachim.du.bellay a écrit:: Un petit bout de femme entra dans l'église alors qu'il y était, elle avait les cheveux clairs, les yeux clairs aussi bien que marrons et puis un petit nez droit mais très légèrement retroussé "à la Aricie". Il la détailla un peu mieux alors qu'il parlait avec Stéfanouch, puis d'un coup il se dit "Et si c'était la petite Dame qui écrivait toujours des petits mots sur son état ? Et si c'était la petite Dame qui était la mère d'Aricie et la Femme de Bahia ? Et si..."

N'y réfléchissant plus, il accorda une petite réponse cordiale à Stéfanouch, lui indiquant qu'il ferait cela au plus vite, puis alla s'asseoir sur un banc à la messe. Il fit en sorte que ce banc là fut celui où s'était assise la bonne femme. Il écouta quelques instant le Papy Kurios réciter quelques petits mots puis il se tourna vers la Dame et lui souffla tout bas pour pas que les autres personnes assistant à la Messe en soit perturbé:

Bonjour ma P'tite Dame ! Comment que ca va ? Ahhh La Messe de Kurios et Stéfanouch, rien de plus revigorant pour bien démarrer la journée, vous ne trouvez pas, ma'ame ?

Il se tourna vers avec un grand sourire attendant fermement une réponse.

Stefanouch a écrit:: Je ne suis pas la pt'ite dame, mais j'attends tes réponses au questionnaire. Car d'ici quelques jours, Madame la Curée ne sera plus disponible pour te baptiser...

Stefanouch a écrit:: Habituellement, on m'appelle ma Mère... Un peu de tenue Joachim.

Stefanouch, Curée de Saint-Pol

Clochette59 a écrit:: clochette sentit une présence pres d'elle leva un sourcil vers un jeune homme qui semblait trés sur de lui et respirer la joie de vivre .......ma ptite dame ... etait ce a elle qu'il s'adressait ? il semblait bien oui l'oeil vif le sourire large c'est bien elle qu'il regarde .. ptite d'abord elle est pas ptite nan mé ... quoi que .... bref ... soufflant sur sa méche rebelle , clo leva le nez et offrit son charmant sourire au jeune homme ...

demat sir , je ne crois pas avoir l'honneur de vous connaitre , je me présente , clochette une .... ancienne figure du village ..... effectivement ce lieu est un endroit de receuil et de paix intérieur et en meme temps mon chez moi car kurios est mon pére.... et la mére stephanouch a parfaitement repris le flambeau certes .... d'ailleurs elle semble appreciée moyen que vous l'ayez planté de la sorte il me semble .......

clo sourit attendant que l'homme se présente et d'un petit signe de tete montre la mére qui fronce les sourcils derriére le sir.....

Stefanouch a écrit:: Demat Clochette, j'apprécie ta bienveillance à mon égard. A bientôt.

Kurios a écrit:: Je te jure ma fille que je vais te botter le derrière si tu continue à dire des sottises!

Stefanouch a écrit:: A qui t'adresses-tu ?...
Clochette est bienveillante, tandis que Joachim tarde à se faire baptiser...

Clochette59 a écrit:: clochette entend son papa cheri grogner et l'ignore princessement , puis entend mére stepanouch prendre sa defense sourit a stephanouch et discrétement tire la langue a kurios puis repose son regard sur le jeune homme qui tarde a repondre soudain

Nouchette a écrit:: Nouchette entre dans l'église et saluant d'un signe de tête les personnes présentes, s'avance et se glisse sur un banc près de l'autel.
Elle prend une posture de recueillement et se met en oeuvre de prier pour toutes ces âmes égarées qui se sont perdues ici ou là...Et d'autres oubliées de tous qui sont sur le chemin de la guérison.
Elle sait que ce n'est pas un pur hasard si ses pas l'ont conduites jusqu'ici.
Un sourire énigmatique sur les lèvres, elle se plonge alors dans une profonde méditation.

Sherlock a écrit:: sherlock entra dans l'église boitillant s'appuyant sur son baton. Elle pris place dans le fond de l'église et se receuilla. Elle passa la journée là sans bouger.

Blotus1er a écrit:: Blotus entra dans l'eglise, et s'installa pour suivre la messe ! Des pensées plein la tête !

Ralas a écrit:: Après avoir terminé son travail à l'échoppe Ralas se dirigea vers l'église, la messe allait commencer.

Elle poussa la lourde porte qui se mit à grincer et permettra sur le bout de ses chausses.

Personne ? Si, elle aperçut Blotus qui était déjà installé.

Elle alluma un cierge et vint s'asseoir auprès de lui. Il leva la tête à son approche, et après lui avoir fait un sourire elle s'agenouilla et se mit à prier...

Sherlock a écrit:: Aynt passer la nuit dans ces lieux, sherlock resta donc pour l'office et égalemement aprés. Elle n'avait pas bouger du fond de l'église . Elle écouta le sermon et la cérémonie. Ne prétant guère attention aux fidèles qui arrivent.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 20/8/2009, 14:53

Cyleblue a écrit:: Cyle avait chercher un bon moment la demeure du seigneur....finalement une bonne âme lui indiqua le bon chemin.....

Poussant la porte elle pénétra dans le lieu saint, son regard fit le tour du lieux.....l'endroit était calme et il ne semblait y avoir personne de si bonne heure....se dirigeant vers les bancs elle alla déposer tout d'abord un petit bouquet cueilli au hasard en y venant...des branches de baies....Cyle n'avait pas et ne savait pas ou s'adresser pour un bouquet de fleurs, après tout elle venait d'arriver en ville et ne connaissait rien.

Une fois les branches glissées dans un pot sur l'autel elle les regarda avec un petit sourire aux lèvres murmura....C'est mieux que rien Aristote hein ?! Alors fait pas la moue !

Prenant place sur un banc, elle posa ses mains sur ses genoux et les yeux fermés pria un long moment, un petit vent vint lui parcourir le visage, redressant la tête regarda vers la porte....mais non personne ne l'avait franchie...elle se signa et remercia le tout puissant pour l'avoir conduite elle et Messire Han jusqu'à St Pol sans avoir été brigandé ou autres soucis qui surgissent lors de long voyage comme le sien....un petit mot sorti d'entre ses lèvres....Amen....

Stefanouch a écrit:: Demat, je suis Stefanouch, Curée de St Pol. Es-tu baptisée ? Sois la bienvenue dans cette église.

Cyleblue a écrit:

Cyle était sur le point de repartir quand dans son dos elle entendit une voix...elle sursauta portant une main sur sa poitrine....avant d'oser se retourner elle pensa quand même une fraction de seconde que le seigneur s'adressait a elle. Mais elle réalisa vite fait que la voix était plutôt féminine et fit volte face d'un coup.

Elle découvrit une dame qui s'adressait a elle demandant :

Citation :: Demat, je suis Stefanouch, Curée de St Pol. Es-tu baptisée ? Sois la bienvenue dans cette église.

Écarquillant les yeux devant la question.....Cyle se dit que la curette semblait prendre très au sérieux les personnes entrant dans la demeure du seigneur....

Souriante Cyle répondit :

Bonjour ma mère...euh...Dame Stef....hum..Dame curette ! Cyle ne savait pas trop comment s'adresser a elle et par quel nom...elle referma la bouche faisant une petite grimace gênée et continua....Je me nome Cyle, Cyle de Monserrat, je suis en visite dans votre ville.

Elle s'inclina avec respect devant la curette et ajouta :

Oui oui bien sur ! je suis baptisée ! Cela depuis fort longtemps ma dame la curette.....mais....mais pourquoi cette question ?

Cyle resta a lui sourire....

Stefanouch a écrit:: Demat,

Je te posais la question, car dans le cas où tu ne l'aurais pas été, je t'aurais proposé le baptême. A dimanche à la messe.

Bien à toi.

Cyleblue a écrit:: Cyle sourit a la curette....et la remercie en s'inclinant....

Merci ma dame....je viendrais a votre messe !

Elle la regarde sans aller et fait de même....se tourne une dernière fois, regarde vers l'autel et sourit avant de sortir....

Arkazhot a écrit:: Un ciel legerement teinté d'une petite brume matinale... Le soleil qui s'eleve
progressivement dans l'azur brumeux... Le printemps etait bien la...

La porte de l'eglise s'ouvrit pour laisser rentrer Arka quelques temps avant
l'office ceremoniel du dimanche... Il s'installa sur un banc et commença a
prier... A ceux qui ont tous perdu...

Aricie a écrit:: Aricie sortait du couvent dans lequel elle avait passé quelques jours. A présent, elle préparait quelques affaires, réglait quelques autres et au final ne s'activait pas beaucoup. Avec tout le calme que lui avait inspiré le lieu saint ces derniers jours, elle entra dans la petite église de Saint Pol et s'installa sur un banc. L'office du dimanche se déroulait devant ses yeux, et celui-ci était écouté avec beaucoup d'attention. Elle profita du moment pour glisser au Seigneur ses quelques prières à l'intention de ses parents, de son grand père et de son oncle. Tous étaient très occupés et elle ne pouvait leur apporter que ces quelques prières, mais elle se sentait plus légère une fois celles-ci formulées.

Nattan a écrit:: Nattan avait travaillé une journée entière à l'église sans rencontrer âme qui vive, la piété locale laissait à désirer, curieux pour des bretons s'en étonnait il, enfin l'essentiel était d'avoir reçu sa récompense pour avoir nettoyé les lieux à l'abandon depuis un mois environ, sans doute y reviendrait il pour essayer de rencontrer le pretre, si toutefois il y en a un.

Il s'assit sur un banc pour méditer un instant, non pas que la religion officielle l'attira plus que ça, mais parce qu'il faut bien s'adresser au Seigneur de temps à autre, même si c'est pas tout à fait celui auquel on est habitué.

Stefanouch a écrit:: Oui il y a un prêtre dans cette église. Me voici ! Stefanouch, curée de St Pol, pour vous servir. Es-tu baptisé ?

Bien à toi.

Nattan a écrit:

Stefanouch a écrit:: Oui il y a un prêtre dans cette église. Me voici ! Stefanouch, curée de St Pol, pour vous servir. Es-tu baptisé ?

Bien à toi.

- Bonsoir Révérende Mère, non je ne le suis ?

Stefanouch a écrit:: Révérende Mère...j'aime ce titre. Souhaiterais-tu te faire baptiser ?

Bien à toi.
Stefanouch

Nattan a écrit:: - Evidemment, je le souhaite, je sais à peu prés tout ce qu'il faut savoir sur aristote et Christos, je compte sur vous pour parfaire mon éducation religieuse.

Stefanouch a écrit:: Demat,

Envoie moi un message privé et je t'enverrai en retour le questionnaire préparatoire au baptême.
As-tu un parrain ou une marraine en vue ?

Bien à toi.
Stefanouch, Curée

Nattan a écrit:: - Non, voulez vous être ma marraine, Révérende Mère ?

Stefanouch a écrit:: Demat,

Merci Nattan pour ton implication dans la communauté et dans la foi aristotélicienne.

Je passe en ces lieux une annonce pour trouver une marraine ou un parrain pour Nattan qui sera baptisé très prochainement.

Bien à vous.

Icie a écrit:: La comtesse et ses enfants suivait le Tro Breitz. Apres que les petites aient construit châteaux de sable et copieusement mouillées leurs braies en jouant avec les vaguelettes du bord, ils étaient entré à l'auberge pour un gouter et le repos des enfants. Icie en avait profité pour se rendre à la petite église de Saint Pol.

Elle était toute simplicité et sa pureté émue Icie. Elle aimait ces lieux de prière où peu d'ornements détournaient l'esprit du recueillement.

S'agenouillant devant Saint Pol, cet évèque qui évangelisa la région, Icie murmura ses prieres.

La légende disait que tout Breton qui fait le Tro Breiz est certain de gagner le Paradis. Elle espérait qu'une poitevine aurait aussi une petite chance.
Ils étaient tous enfants d'Aristote, apres tout. Son âme n'aurait pas à avançer chaque année de la longueur de son cercueil.

Elle resta longtemps, profitant de la quiétude. Le soleil commençait à se coucher, lançant ses reflets orangés sur la côte, losqu'elle rejoignit l'auberge et ses compagnons de voyage.

Clodeweck a écrit:

MESSE du Tro Breizh

Le cardinal archevêque de Rennes rejoignit dans le chœur les clercs déjà présents.
Il monta jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fit une courte prière.
Après une génuflexion difficile il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos
l’assemblée répond, en breton, en françois, en latin pour les lettrés mais ils sont peu nombreux…Bref en toute langue ce qui donne un infâme brouhaha
Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, j’en remercie le Très Haut
Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.
Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.
Oremus :

Citation :: Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Azilliz a écrit:: Azilliz s'agenouilla et écouta le début de la messe avec attention.

Clodeweck a écrit:: Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler d’humilité…
J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-il, comment ose-t-il donner des leçons ?
Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour le représentant de l’Eglise Bretonne en cette année 1457 et prêcher la vertu est mon devoir.
De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Je disais donc que je voulais vous parler d’humilité, car le mot ne semble pas être à la mode.
Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.
Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.
Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires ?
Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?
Je viens de parler d’élus, alors je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…
Oui mais frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr mais vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.
Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.
Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.
A l’inverse de l’humilité il y a la vanité :
Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité
Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.
Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.
Tel Duc ou comte ou souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône
Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !
Tout cela est vain car inutile
Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres. Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.
Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Alors ?

Alors ne regardez point votre entrejambes, ce n’est pas là que se trouve le centre du monde.
Alors chacun de vous n’est que fourmis, qui est née et mourra comme elle est venue ! Alors l’intérêt de chacun n’a aucune valeur comparé à celui de tous.
L’exemple nous est donné aujourd’hui que la Bretagne a besoin de tout ses enfants et que chacun, seul, ne pourrait que mourir si son voisin n’était pas là pour travailler et payer pour lui !
Quand je vois sur une halle un habitant conspuer le maire parce que le maire ne lui a pas racheté sa production…J’ai envie de lui dire…
Et toi qu’as-tu fait pour ton maire ? Qu’as-tu fait pour les autres ?
Sachez le, tout breton qui ne pense qu’à lui en ce jour n’a pas plus de valeur que le Félon qui a failli devenir Duc.

Je vous laisse méditer.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 22/8/2009, 06:53

Mirwen a écrit:: Et Mirwen médita...

Clodeweck a écrit:: Pendant un temps de silence qui suivi, le père regarda Mirwen méditer.

Mirwen a écrit:: Et Mirwen médita toujours...

Sans nul doute les paroles du Saint Homme étaient profondes...

Clodeweck a écrit:: Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant
Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole
maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en bu. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.
Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.

Il lut la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne posez la main sur l’image ci-dessous :

Comme il est habituel de le faire lors des Tro Breizh, je demeure sur le parvis de l’Eglise, à disposition, afin de répondre à tous ceux qui auraient envie de poser une ou plusieurs questions. Cela jusqu’à ce soir heure de notre départ pour l’étape suivante.

Chimera a écrit:: Une fois n'est pas coutume, elle se tient dans un coin de l'édifice et observe le Primat tout en écoutant sa voix désormais bien familière résonner d'une voûte à un pilier, ricocher d'un piller à une voûte. Ce lieu, bien qu'il ne soit pas nécessairement son havre de paix, respire une sérénité indéniable. Et même Aristote doit savoir qu'elle en a bien besoin.

Mirwen a écrit:: Mirwen continua à méditer longtemps après que le Primat ait prononcé les dernières paroles de l'office. Elle avait fermé les yeux pour méditer plus à son aise...

Azilliz a écrit:: Azi se releva, lentement, et sortit sur le parvis. S'emmitouflant dans sa cape, elle se dirigea vers le reste du conseil, prête à reprendre la route.

Nenels a écrit:: Nenels entra dans l'église afin de participer a l'office de ce dimanche.

Il ésperait avoir une petite discussion avec Stephanouch afin de comprendre pourquoi,il n'avait aucune réponse a son pigeon.

Nels s'assit patiement dans le fond de l'êglise .

Ralas a écrit:: Ralas entra discrètement et vint s'asseoir près de Nenels et lui glissa à l'oreille

"Demat, mon ami ! Comment vas-tu ?"

Elle était contente de le revoir, ça faisait si longtemps...

Nenels, un ami qu'elle allait regretter en partant de St Pol... Mais elle avait fait son choix... Et l'amitié est capable de passer les frontières...

Silene a écrit:: Silène entra a son tour fila vite rejoindre Nels pour l'embrasser fort

Je reste patienter près de toi mon ange entre elle et l'éveque on est vraiment pas gâtés il va bien falloir qu'ils nous disent pourquoi ils nous répondent pas sinon je reste ici faire une greve de la faim ...

Silène s'assit doucement aux côtés de Nels se glissa dans ses bras en attendant les réponses tant attendues....

Bridgess1961 a écrit:: Elle se promene dans la ville doucement pour se familiariser avec les lieux, arriva devant l'eglise, observa de dehors et se décida de rentrer,

Elle était venue de loin pour assister au mariage de Silene et son tendre ..
Mais en ce dimanche elle alla se recueillir pour remercier le Très Haut que le voyage se soit bien passer, et que le groupe soit bien arrivé à leur destination.

Elle ouvrit doucement les portes, entra se signa, et regarda ceux qui était déja ici en ce dimanche.
Elle reconnut Silene, elle eue un sourire de satisfaction, elle la salua de la tête respectant le silence de ces lieux.
Bridgess alla près d'elle, s'assit sur le banc et murmura le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

missanges a écrit:: entra dans l'églisse, et s'assit sur le banc. Ne pouvant pas être au baptême de sa meilleure amie , elle voulait avoir une pensée pour elle.
Elle pensa aussi à Silène et Nenels.
Sa méditation terminé elle mit un bouquet de fleurs fraiches et sortit discretement

Stefanouch a écrit:: Demat Silène et Nenels,
Je n'ai pas répondu ? C'est plutot vous qui aviez disparu ! Vous voulez toujours vous faire baptiser ? L'archeveque de Bordeaux m'a écrit qu'il allait procéder à ton bapteme !
Bien à vous. Tenez moi au courant.

Silene a écrit:: Silène se réveilla en sursaut

Nelssssssssssssss réveilles toiiiiiiiiii réveillesssssssssss toi

Silène secoua Nels le pinça un tit coup pour qu'il réalise que leur curé était face à eux . Elle lui prit la main, ils s'approchèrent de Stefanouch.

Silène écouta Nels prendre la parole .....

missanges a écrit:: retourna dans l'église en pensant qu'elle aussi n'était pas bâptisé.
Elle alluma un cierge et fit une prière.
Et demanda à la mère Révérende son bâpteme.

Stefanouch a écrit:: C'est donc Aurélien, l'archeveque de Bordeaux qui va célébrer votre mariage.
Toutes mes félicitations. Je lui fais parvenir les documents nécessaires.

Missanges a écrit:: missanges s'avança dans l'église à la recherche de mère Stefanouch.
Elle avait fini son questionnaire et voulait le lui remettre.
Après l'avoir cherché vainement , elle pensa le lui envoyer par pigeon
Mais son courrier lui parviendra t-elle ?
Elle s'arreta un moment pour changer l'eau d'un vase

Missanges a écrit:: relevant la tête, elle aperçut mère Stefanouch.
Un charme, une grâce émanait de son regard, Missanges discuta longtemps et appris que son bâptème aurait lieu jeudi soir.
Elle souhaita avoir Nattan et ses amis autour d’elle pour ce jour et pensa à son amie si loin…

Stefanouch a écrit:: Un charme émane de mon regard ? Merci !

Oui, le baptême de Missanges aura lieu jeudi soir en cette même église.

J'espère vous voir nombreux demain soir vers 20h30.

Stefanouch s'éloigna de quelques pas.

Missanges a écrit:: Missanges s'inclina et murmura merci ma mère
Elle enleva quelques fleurs fanées d’un vase, puis sortit de l’église.

Stefanouch a écrit:: Porte toi bien. Bonne semaine.

Nattan a écrit:: Nattan se rendit à l'église ce soir là, il espérait voir la Révérende Mère pour lui dire au revoir avnt de partir à Rieux où son Oncle Monseigneur Kurios allait le nommer diacre.

Il s'agenouilla sur un priedieu et pria un instant en attendant de voir Mère Stéfanouch.

Missanges a écrit:: Missanges qui était dans l’église pour jeter les fleurs fanées de son Baptême
Avait vu entrer Nattan, elle resta un moment à le regarder
Oui il fera un bon diacre il avait en lui toutes les valeurs Aristotéliciennes
Elle murmura * que Christo te garde*
Puis sortie sans faire de bruit

Stefanouch a écrit:: Au revoir Nattan, fais bonne route.
Bientot nous serons frères, puisque tu vas entrer en religion.

A bientôt.
Stefanouch s'éloigna, le coeur réjoui d'avoir appris que Nattan qu'elle avait baptisé il y a seulement quelques semaines allait entrer dans la voie de l'église.

Nattan a écrit:: Ravi d'avoir revu la Révérende Mère, Nattan adressa une dernière prière en ces lieux bénis, demandant au Trés Haut de les protéger ses compagnons de route et lui, et de bénir encore tous les politains qu'il aime de tout son coeur.

Au revoir Saint Pol, je reviendrai vous rendre visite de temps à autre.

Il ramassa quelques pétales oubliées du baptême de Missanges en guise de souvenir qu'il glissa entre les pages de son livre de prières.

Missanges a écrit:: Missanges poussa la porte de l’église, elle trouva le battant plus lourd que d’habitude
Elle avait tellement moins de force, moins envie de vivre
Sa gorge se noua en pénétrant dans ce lieu où régner un tel silence
Mais ici elle pourrait prier, penser, espérer, croire
Croire à la valeur des hommes, croire en l’homme tout simplement
Imaginer l’être nu sans perversion narcissique
Elle avait été bien naïve de penser au possible
Toute ses valeurs qui faisaient son être, elle pouvait y renoncer
Elle et Nattan s’aimaient rien n’y changerait
Deux âmes en souffrances pour toujours, non elle ne pouvait l’imaginer
Elle s’agenouilla et pria, seul ce lieu pouvait la comprendre
Laissant ses larmes chaudes et salées, coulaient sur ses joues
Elle se perdit dans ses pensées et cet espoir auquel elle croyait…

Aricie a écrit:: Aricie s'était levée d'une humeur excellente. Le courrier qu'elle avait reçu l'avait enchantée. Elle se dirigea vers l'église, et sans se poser plus de questions, s'agenouilla et se lança dans un long remerciement plein de larmes à Aristote. Toutes ces prières n'avaient finalement pas été vaines, et Aurelien serait de retour. Au bout de quelques minutes, elle se releva puis se dépêcha d'aller relever quelles frontières étaient fermées, et lesquelles ne l'étaient pas pour faciliter le voyage de son retour.

Kurios a écrit:: Kurios entra dans l'édifice de ses débuts.

Il ya bien trop longtemps qu'il n'est pas venu rendre une petite visite à ces vitraux qui l'ont baigné de leur lumière douce pendant tant de temps. Il eut un sourire mélancolique, pleind e nostalgie, de joie et de tristesse.

Il avait le souvenir de toutes les personnes qu'il a croisé dans ce village. ces personnes qui furent ses amis, ses frères, ses sœurs. Ces personnes avec qui il a partagé tant de moment intense, de joie, de peine, de colère, de bonheur.

Les douces après-midi assis sur les marches à regarder les enfants jouer. Il voyaient encore Clement, Lashooteuse, le saluer en passant préparant la soirée à venir. Folle, Ascud et sa femme se dirigeant vers l'école Mat d'Ouessant. Le vieux Vampi qui ne sortait déjà plus guère à sa fenêtre sirotant sa prune... Isis où es-tu?

Et elle... Dop... elle qui lui a donné pendant un temps le goût de vivre, elle qui fut son bonheur e son malheur, elle dont la mort avait fini par décider de la voie du jeune homme.

Il sourit à nouveau confiant dans l'espoir malgré la disparition de nombreux être chers et sa fille sa magnifique fille revenue dans sa vie qui souffre et pour qui il ne peut s'empêcher de souffrir en retour, même s'il comprend le choix de Bahia. Peu importe leurs choix, ils les aimaient tout deux sa fille et son ami, son frère, son presque fils.

L'espoir était dans la jeunesse Aricie sa petite fille de coeur, Joachim, Blotus, Missanges, Panphil où es tu? et les autres? kastell paol a besoin de vous.

Jo, Mirwen souffrante, Peter, Moi peut être devons vous guider... nous sommes là ne vous en faites pas mes amis, mes enfants...

Il s'agenouilla et pria.

Missanges a écrit:: Missanges vit entrer Mg Kurios et se fit toute petite ; de sa place il ne pouvait pas la voir.

Elle resta sans bouger, cet homme l’impressionnait, lui donnait le trac elle savait qu’il avait voulu protéger sa famille en l’éloignant de son bien aimé mais sa peine à elle qui y avait pensé ?

Elle l’entendit prononcer son nom dans ses prières, se pouvait t-il être vrai son nom a elle.

Elle qui pensait être seule, puis une phrase lui résonna dans ses oreilles :

peut être devons vous guider... nous sommes là ne vous en faites pas mes amis, mes enfants...

Sa gorge se noua, elle sentit monter en elle des larmes comme elle aurait voulu l’entendre avant cette phrase…cela lui aurait évité combien de doutes, et de peines…

Elle resta immobile et songeuse et pria : oui guidez-nous, elle savait désormais qu’elle n’était plus seule, quelle faisait partie de St Pol son cher village…

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se dirigea vers Kurios et Missanges. Ah mes chers fidèles, cela me fait plaisir de vous voir. L'église est déserte en ces temps estivaux. Pourtant c'est bien ici qu'il fait le plus frais !
Venez, et prions ensemble.

Stephane06 a écrit:: demat a vous , je me nome stephane , je vien a vous car jai rencontrer l'amour ici meme a st pol . nous aimerioons nous faire baptiser en vus de notre union . merci a vous stephane .

Missanges a écrit:: Missanges sourit à mère Stéfanouch, elle aimait bien la rencontrer.

Elle la suivit, et s’agenouilla pour prier, des images de son récent baptême dans ce lieu lui vinrent en tête, elle porta sa main à son cou, et toucha la croix en bois cadeau d’aerendir pour son baptême disparu depuis.

Missanges récita quelques phrases auxquelles elle tenait

- La main de Dieu pour me protéger
- La sagesse de Dieu pour me guider
- L’oreille de Dieu pour m’écouter
- L’œil de Dieu pour voir devant moi
- L’abri de Dieu pour me protéger…

Stefanouch a écrit:: Demat Stephane 06,

Peux tu m'envoyer un message privé pour que je puisse te répondre et ainsi t'envoyer le questionnaire préalable au baptême ?

Merci.
Stefanouch, Curée

Stefanouch a écrit:: Demat Missanges,

C'est toujours un plaisir de te voir parmi nous et en cette église.
Bien à toi.

Missanges a écrit:: Missanges resta un moment à bavarder avec mère Stefanouch, oui c’était bien vrai son église était fraîche.

Puis Missanges aperçut le sieur Stephane qu’elle avait croisé plusieurs fois en taverne et le salua, voyant qu’il désirait parler à la mère, elle remercia mère Stefanouch de sa gentillesse et s’en alla.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 13/9/2009, 01:07

--Samsara a écrit:: L'église de la ville, endroit sacré pour certains et ridicule pour d'autres qui n'aimait pas y perdre leur temps, comme Samsara d'ailleurs, en général quand elle approchait des soit disant murs sacré elle ne pensait qu'a une chose, pillé les croyants ou voler des objets qui lui rapportait assez d'écus pour continuer sur les routes du royaume.

Il était tard, Sam observait les allées et venues des habitants de St.Pol, trou à rat perdu au bord de mer, calme comme ville mais si elle avait choisi d'y venir c'est qu'elle avait une raison, le maître des ténèbres ne devait pas se trouver bien loin. Celui qui donnait les ordres, qui menait la bande de ribaudes à travers plusieurs villes, celles qui devaient en échange de leur protection lui ramener des bourses pleines, bien pleines.

Certaines assumaient, d'autres moins, dans ce cas le maître n'avait pas beaucoup de pitié, il les punissaient en les jetant dans la rue et sans sa protection, il lui arrivait de les battre pour les plus résistantes à ces ordres. Mais Samsara ne faisait pas partie du lot ! Elle et Dante c'était autre chose, une longue histoire, elle avait su lui tenir tête depuis le début arrivée à ces coter.

Le moment, le grand moment des retrouvailles avec lui n'était pas loin, mais pour l'instant elle devait penser à se faire un petit pactole, il lui fallait manger et s'acheter de quoi changer les vieux tissus qu'elle portait. Dans son coin sombre attendait sa future victime, celle qui perdraient sa bourse et peut-être même la vie s'il ou elle ne se pliait pas à ça volonté ou demande avec soumission.

Tâtant sa dague tenue par une ceinture tissée à sa cuisse sous son jupon, sourit quand elle senti la froideur de la lame au contact de sa peau. Quelques mots sortirent de ses lèvres à voix à peine audible

- Alors, le ou la qu'elle de ces villageois vais-je pouvoir chatouiller de ma lame !

Sam sourit dans l'ombre, guettant tout moindre petit bruit ou passage pas loin.

Stefanouch a écrit:: Avis aux volontaires !
Je cherche un parrain ou une marraine pour célébrer un baptême très prochainement.
Merci de me contacter si vous êtes intéressé.

Stefanouch, Curée de Saint Pol

Precio a écrit:: [rp]Des mois que la jeune femme n'avait pas mis les pieds dans cette église. Et pourtant,que de souvenirs elle y avait.
Elle en fit le tour, marchant lentement, s'arrêtant devant chaque vitraux, devant chaque statue, se dirigeant vers l'autel après avoir traversé la nef.
A cet endroit rien n'avait changé. Un calme impressionnant régnait et elle se dit qu'ils avaient une chance inouîe d'avoir un tel endroit où se recueillir.
Aucune autre comparaison avec la taverne-cathédrale qu'elle avait connue en Helvétie. Ici la paix régnait.

Precio alla s'agenouiller et pria pour tous les êtres chers à son coeur qui s'en était allés.

Se relevant, elle continua de faire le tour de la merveilleuse église et s'approcha de la sacristie, en ouvrit la porte et appella

Kurios tu es dans le coin? Ta p'tite fillotte voudrais t'embrasser....Ohhh demat Mère Stefanouch, comment allez-vous ?[/rp]

Missanges a écrit:: Missanges entra dans l’église, elle y était dernièrement pour célébrer un mariage celui de gwill et de Auria.

Joie et peine, toujours les mêmes sentiments qui font d’un être sa fragilité et forme sa carapace.

Elle avait envie de se recueillir, d’avoir une pensée pour Nattan qui venait de mourir. Personne ne pensait à lui pourtant il était Diacre, envoyé à Rieux où son éloignement avait sûrement contribué à ses pensées finales.

Elle pria et essaya de refouler ses larmes qui glissaient sur ses joues malgré elle, mais sa peine était trop grande. Mais elle serait forte et suivrait ses conseils…

Elle sortit de l’église, le vent frais lui rappela quelle était vivante, puis songea à son champ de blé, à faire son pain car sans faire de bruit elle était devenue boulangère. Elle vivrait dans son village tranquillement juste poussé par le vent qui soufflera comme il veut…

Stefanouch a écrit:: Nattan est mort ? Mais quand et de quoi ? Je n'ai pas été informée. Je l'avais baptisé il y a quelques semaines.

Stefanouch a écrit:: Demat Precio
Comment vas-tu ? Tu as l'air en forme. Je vais bien, je te remercie. Cela me fait plaisir de te voir.
Bien à toi.

Stefanouch a écrit:: Demat mes ouailles,

Jeudi à partir de 20h30 sera célébré ici même le baptême de Marianne.

Soyez nombreux à venir y assister.
Stefanouch, votre fidèle Curée

Joeboy65 a écrit:: Les portes magistrales de l'édifice s'élevaient devant les yeux de Joe.
Comme à chaque fois, il était émerveillé de cette vision grandiose.
S'arrêtant un instant, il contempla l'église.

Il franchit enfin les portes. Il se signa avec l'eau bénite présente à l'entrée puis, avança dans l'allée principale.
Comme à son habitude, le lieu était fréquentée de vieilles dévotes ou bigotes qui marmonnaient dans leur challe des prières pour l'éternel.

Au milieu de l'allée, le douanier s'arrêta et s'assit sur un banc vide.

Un regard circulaire lui fit apercevoir des cierges qui brulaient ça et là.

Il venait se recueillir en ces lieux car aujourd'hui était la Sainte Nathan, comme tous les premiers mercredi du mois.

Joe pensait à ces différents exploits qui furent relatés nombres de fois et, principalement par le duc Myrlin ces derniers temps, tout en songeant que la Bretagne avait bien besoin de personnes de cet acabit pour la diriger.

Il se mit à prier en silence.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Jeudi soir

Alors qu'elle se préparait à aller arroser son baptême en taverne, Marianne vit que, finalement, plusieurs habitants, dont un évêque qu'elle ne connaissait pas, étaient venus assister à la cérémonie. Celà lui fit plaisir et elle se laissa féliciter et embrasser bien volontiers.
Elle assura dame Ralas de sa compréhension vu les circonstances particulières, la remercia d'être venue, puis poursuivit sa route vers la taverne, sourire aux lèvres.

Dimanche matin

La fête en taverne avait été tellement arrosée jeudi soir que Marianne n'avait pu que se traîner à quatre pattes pour aller manger le vendredi. La mine avait dû se passer d'elle ce jour-là. Elle avait juste été se balader en fin de journée, trouvant ainsi une planche de bois par pur hasard.
Heureusement le samedi elle avait pu reprendre le travail et aujourd'hui dimanche elle était en pleine forme pour la messe hebdomadaire.
Sa première messe depuis son baptême! c'était quelque chose pour elle! Elle entra donc et alluma plusieurs cierges, un pour chaque ami ou membre de sa famille afin de les associer à ses prières.

Stefanouch a écrit:: Demat,

Marianne, ivrogne ! Maintenant que tu es baptisée, j'attendais un autre comportement de ta part.... Mais si tu assistes aux messes, alors je ne te dis rien.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne rosit en s'entendant interpellée ainsi par la curée de Kastell Paol. Mais elle se retourna en souriant pour la saluer:

Demat, Mère Stefanouch.

Je sais, j'ai un peu abusé de la prune et du chouchen jeudi soir mais c'était par pur esprit de partage avec mes amis Aristotéliciens, voyons... et je ne fais pas ça tous les soirs quand même, vous savez!

Sherlock a écrit:: Sur le chemin, une voyageuse s'avance. Vêtu d'une large chemise multicolors avec les manches trop grandes, des braies trop courte barbiolés,pied nu, un luth dans le dos maintenu avec une fine corde tenant un baluchon à la main. La voyageuse s'avance aux pieds des marches de l'église et s'assois sur la première de celle-ci , son lon bonnet lui chache le visage, et la point lui descend à mi-dos et un grelot fixé à son extrémité.
Assise sur la marche, la voyageuse prend repos.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 25/12/2009, 11:03

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne s'était levée tôt ce dimanche matin. Le temps s'était radouci et elle avait prévu de travailler à l'église ce jour-là.
Elle trouva l'église vide et paisible. Elle commença par enlever les quelques toiles d'araignée qui revenaient régulièrement prendre possession des bas-côtés. Après elle balaya le sol puis cira les bancs. Elle frotta tant et si bien qu'elle vit reluire le bois. Elle acheva son travail en raclant la cire fondue des bougies devant les statues des saints et en mit de nouvelles pour l'office.
La tâche l'avait rendue heureuse, et l'office qui suivit encore plus. C'est donc très heureuse qu'elle rentra manger chez elle, remettant au soir une éventuelle tournée amicale en taverne.

Stefanouch a écrit:: Demat Marianne,
Cela me fait plaisir que tu fréquentes l'église assidument depuis ton baptême.
Entre deux tours à la taverne....
Bien à toi.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Ayant appris une triste nouvelle la veille par un courrier de sa cousine, Marianne était triste aujourd'hui. Pas au point de se laisser abattre mais elle se sentait un peu seule d'un coup, comme abandonnée.

Elle déambula sans but un moment, allant au hasard des rues de St Pol sans regarder vraiment devant elle. C'est ainsi qu'elle se retrouva une fois de plus devant le parvis de l'église. Elle avait bien fait de prendre une maison pas trop loin finalement...

Sans plus d'hésitation, Marianne entra, gagna le devant de la nef, alluma quelques cierges près de l'autel et s'agenouilla pour prier. Toute personne qui serait venu près d'elle à cet instant l'aurait entendu murmurer:

- Oh Dieu, oh Aristote, accueillez donc près de vous mon pauvre père, mort tout seul à Auch, en terre inconnue, sans sa famille ou ses amis pour l'aider à sa dernière heure!
Assurez-le de mon amour et qu'il ne s'en fasse aucunement! Je m'engage sur mon honneur à défendre le nom, le titre et les terres de notre famille jusqu'à mon dernier souffle car je sais à quel point il tenait à ces choses-là!

Elle récita ensuite le credo en y mettant tout son coeur. Après un bon moment, elle se releva, déposa quelques écus dans la caisse prévue à cette effet et repartit pour la mine.

Missanges a écrit:: Missanges venant d’apprendre la nouvelle pour sa filleule, entra dans l’église.

Maison de Dieu pour les moments de joies et de peines, elle voulait être en pensée avec Marianne. Elle récita une prière s’associant à sa douleur. Elle pria aussi pour Aricie une habitante de St Pol, qui venait de perdre un être cher.

Dans ces moments de recueillements de nombreuses images lui revinrent en mémoire. Elle espéra voir mère Stéfanouch pour la saluer et attendit un peu…

Stefanouch a écrit:: Demat Marianne et Missanges,
Marianne a perdu son père ? Quel était son nom ? Voulez-vous que j'organise un office à sa mémoire ?
Bien à vous mes chères fidèles.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne était revenue à l'église. Elle sourit à Miss qui lui avait fait part de son soutien par un gentil courrier dernièrement. Elle pria à nouveau pour son père et se relevait juste quand la Mère Stefanouch arriva.

- Demat, Mère Stefanouch. Mon père vient en effet de disparaître. Il s'appelait Cassandre de Zyelinski (IG: Lordcassandre). Tout comme ma mère, il était originaire de Provence mais il vivait depuis quelque temps à Auch. Il n'était donc pas breton mais si une messe peut être faite en sa mémoire quand même, j'en serais heureuse.

Elle n'en dit pas plus mais son silence en disait long. Ses regrets, sa tristesse, son envie de l'honorer...

Missanges a écrit:: Missanges vit la mère Stéfanouch arrivait, le pas alerte ressemblant à une petite danseuse dans sa robe d’église. Elle la salua affectueusement et la remercia pour sa proposition d’office.

Je souhaiterais que Marianne réponde elle-même mère, le nom de son père je ne le connais pas et pour l’office je ne sais pas non plus si elle veut.

Tout en discutant, un froissement de robe lui fit tourner la tête, elle vit Marianne arrivait et la prit dans ses bras pour lui témoigner son soutien dans sa peine.

Stefanouch a écrit:: Chères Marianne et Missanges, Je partage votre affliction et vos larmes. Quel jour êtes-vous disponibles pour que je célèbre une messe pour le regretté Cassandre ? Pour convenir de la date, vous pouvez me répondre en MP.
Bien à vous en ce jour des défunts.

Stefanouch a écrit:: Mers chers ouailles,
Je vous informe qu'une messe en l'honneur de Cassandre, le regretté père de Marianne sera célébrée chaque jour de cette semaine en cette même église. Je vous invite à nous rejoindre pour honorer sa mémoire.

Mère Stefanouch

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne était rentrée de la mine et s'était préparée avec grand soin en vue de la messe en mémoire de son père. Elle avait sorti une robe aux couleurs des Zyelinski, rouge et blanche, pour l'occasion.
Ce n'était certes pas la couleur habituelle du deuil mais c'était une façon simple d'honorer son père et d'assumer désormais son rang. Et puis, le rouge évoquait pour elle son coeur qui battait si fort à cette heure qu'il lui faisait presque mal.
Son frère jumeau Lucas portait une livrée de même couleur, ainsi que la gouvernante et les deux gardes que leur père leur avait laissé, pour veiller sur eux, lorsqu'il les avait envoyé en Bretagne, pour leur éducation, l'été dernier.

Le petit cortège arriva bientôt à l'église de Kastell Paol. La soirée était froide, mais l'air était pur, empreint des senteurs iodées de la mer toute proche. La pleine lune se levait pour trôner dans le ciel constellé d'étoiles.
Marianne et les siens franchirent en silence le parvis de l'édifice et progressèrent dans la nef, leurs pas résonnant sur les pavés jusqu'à l'autel. Là, ils s'assirent, s'imprégnant des lumières des cierges déjà allumés, et de l'ambiance recueillie du moment.
Mais Marianne avait beau être en compagnie des siens, elle se languissait de voir sa marraine Missanges se tenir auprès d'elle pour la soutenir comme elle seule savait le faire...

Stefanouch a écrit:: Mes amis, la messe débutera demain soir vers 20h30.
Mère Stefanouch

Joeboy65 a écrit:: La nouvelle du décès du père de Marianne était parvenu aux oreilles du maire du village. Il s'en trouva fort marri pour la jeune demoiselle.
Il ne connaissait pas cet homme, mais il avait appris qu'il avait été représentant des siens, la Provence, en Bretagne.
Joe, qui venait de rejoindre la diplomatie bretonne depuis peu, avait une pensée pour cet ex-ambassadeur.

Il se décida à rejoindre l'église du village pour assister à une messe de la curée de St Pol, mère Stéfanouch.

Arrivant devant les larges portes de l'édifice, Joe stoppa comme à chaque fois. L'immense bâtisse lui laissait toujours la même expression sur son visage : une sorte d'émerveillement infantile.
Il avait les yeux grands ouverts.

Une fois la stupeur passée, il entra.

Un regard circulaire lui fit appréhender l'ensemble.
Il aperçut la jeune Marianne un peu plus loin mais ne souhaita pas la déranger.

Joe s'assit donc au dernier rang de l'église et entreprit de prier en silence pour l'âme du sieur Cassandre afin qu'elle fut bien accueillie au royaume de l'éternel mais aussi pour les vivants et la jeune politaine.

Missanges a écrit:: Missanges poussa le battant de la porte de l’église, elle fut contrariée du grincement que celle ci fit en s’ouvrant. Quelques personnes se retournèrent à ce son et Missanges découvrit des visages inconnus.

Pour être encore plus présente dans la peine de Marianne, elle avait mis sur ces habits blancs une ceinture rouge autour de sa taille. Elle avança dans la nef centrale, s’arrêtant pour saluer Joe présent comme toujours au cœur de son village, puis continua vers Marianne.

Elle salua mère Stéfanouch, fit un signe de tête aux personnes qu’elle ne connaissait pas se doutant bien qu’ils devaient être de la famille de Marianne, puis son regard se porta sur celle ci.. S’avançant vers elle, Missanges la serra très fort dans ses bras.

Je suis avec toi

Simple phrase, seulement quelques mots dans ces moments là résume la tendresse et le réconfort.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne attendait en priant lorsque la Mère Stefanouch passa vite les avertir de l'heure de début de la messe.

- Merci à vous Mère Stefanouch, nous patienterons. Préparez-vous tranquillement.

Elle entendit alors un bruit de grincement au fond de l'église, derrière elle, se retourna et vit arriver sa marraine. Elle aperçut par la même occasion que le maire, Joe, était là lui aussi. Peut-être que d'autres viendraient... mais eux deux c'était déjà bien.
Miss fut bientôt près d'elle et Marianne se laissa volontiers serrer dans ses bras.

- Merci d'être là dans cette difficile situation, marraine. Prends donc place sur ce banc avec moi et le reste de la famille, veux-tu?

Marianne nota au passage la note de rouge sur les habits blancs de Miss et sourit doucement, touchée de l'attention.

Missanges a écrit:: S’écartant des bras de Marianne, elle prit place à ses côtés comme Marianne le souhaita. Elle fut touchée que celle –ci l’assimile à sa famille. C’était un peu le cas, devenue sa marraine et sachant qu’elle était seule Missanges avait toujours un regard protecteur envers elle.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch arriva haletante, la ponctualité n'est vraiment pas son fort.

Cassandre de Zyelinski était un fidèle de notre communauté. Prions pour lui.

Stefanouch a écrit:: Frères, sœurs, si nous sommes ici, c'est pour nous rappeler que Le très Haut se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de nos défunts et lui demander de leur faire bon accueil.

Le prélat fit signe à un clerc qui alluma en silence les cierges autour du cercueil.

Stefanouch dit alors :
"L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Cassandre, qu’elle le conduise maintenant au Royaume du Très-Haut !"

Stefanouch a écrit:: Vint ensuite le signe de la foi.

Stefanouch :« Cassandre, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui te relie à Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de cette vie nouvelle qui ne finira pas ».

Puis, le signe des amis

L’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch dit alors :
« Cassandre, nous déposons ces présent au pied de ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".

Et enfin Le signe de la mémoire.

Ces obsèques nous rappellent plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicienne qui vient de nous quitter. D’un homme qui avait une histoire, unique, avec le Très Haut. Qui était entouré de tendresse par celui-ci. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette demeure, autour de Cassandre pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à notre créateur, qui unit à lui à chacun de nous, à tout instant.

Stefanouch a écrit:: La mort viendra pour chacun de nous, pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidés et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très Haut pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui .

Joeboy65 a écrit:: Le maire, assit au fond de l'église, avait écouté la curée du village avec attention.
Il tenait ses mains serrées, les yeux fermés, tout en priant intérieurement.
Il invoquait Aristote et pensait à Marianne.
Celle-ci semblait bien entourée dans ce moment difficile et notamment par la tribun de KP, Missanges.
Enfin, la mère Stéfanouch termina et laissa la parole aux proches.

Missanges a écrit:: Missanges écoutait mère Stéfanouch, elle regardait de tant en tant Marianne s’assurant qu’elle allait bien. De nombreuses images lui vinrent en mémoire en écoutant le discours de mère Stéfanouch, ce sermon lui rappela tous les disparus de sa génération,ainsi que les anciens Décidément elle préférait les baptêmes et les mariages.

Clochette59 a écrit:: clo entra dans l'eglise avant de prendre la route pour rejoindre sa fille qui avait perdu son fiancé , une messe etait en cours, elle reconnu son ami le maire et son amie la tribun , pensant que la pauvre n'avait pas encore voyagé comme elle le revait ...puis une autre villageoise encore inconnue de clo , forcément on peut pas dire qu'elle cherchait a rencontrer les gens en meme temps ...

clo se fit petite et s'installa dans un coin pour un moment de receuillement pour cet ami panpan qu'elle avait perdu et qui devait devenir son gendre ... receuillement pour sa fille qui etait effondrée a vannes perdant son fiancé et pour qui elle allait reprendre la route alors qu'elle avait décidé ne plus quitter st pol ... receuillement pour son aimé qui ne l'etait plus mais qui le resterait dans son coeur a elle ... clo pensa au passé ou elle etait si entourée et comment aujourd'hui elle vieillissait seule prés de son pauvre piou , quel triste destin ...

aprés un soupir clo se leva , et d'un sourire le regard voulant tout dire , elle fit signe a son ami joe , puis a miss et se detourna la besace sur le dos ...

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne avait sourit à l'arrivée essoufflée de la curée du village puis elle s'était recentrée sur le moment présent, laissant l'émotion l'envahir au fur et à mesure de la cérémonie, simple et touchante, pour son père.
Elle regarda les cierges que l'on allumait près de son cercueil, la croix aristotélicienne posée sur ce dernier, la corbeille amenée à côté par sa gouvernante. Elle pensa fortement à ce père peu connu finalement vu qu'il était toujours en mission d'état et soupira doucement.

Puis le moment de se lever arriva, l'instant le plus dur pour elle qui devait parler de son père à ses amis rassemblés ici. Heureusement elle sentit une pression de la main de Missanges et se sentit rassurée. Elle alla près de la mère Stefanouch et se tourna vers l'assemblée. Elle remarqua alors que Joe avait les yeux fermés et les mains serrées en prière et une femme inconnue qui repartait, l'air triste. Mais l'heure était aux paroles et non à la seule contemplation encore...

- Merci à vous tous d'être ici pour m'aider à accompagner mon père dans la dernière partie de sa route. Et pourtant vous ne l'avez pas connu personnellement. Je tacherai donc de vous le faire connaître maintenant, un peu.

C'était avant tout un homme public, passionné de sa terre, la Provence, et par la volonté de ne pas la soumettre à un seigneur lointain. Celà devrait être évocateur pour tous les Bretons, il me semble...
Lorsqu'il était ambassadeur de Provence en Bretagne, il avait d'ailleurs essayé de rapprocher les deux peuples, si proches déjà dans leur esprit d'indépendance, en mettant en place un pacte d'assistance tant administrative que militaire en cas d'agression extérieure mais l'éloignement géographique avait empêché ce projet d'aboutir. Il me semble d'ailleurs que les deux contrées ont reconnu mutuellement leur indépendance.
Plus tard, lorsqu'il a été Comte de Provence Libre, puis Grand Maître d'un Ordre de chevalerie provençal, il a continué à oeuvrer en ce sens, ne baissant jamais les bras devant la menace impériale.

Marianne s'interrompit à se stade. Ces faits, elle les connaissaient par sa gouvernante qui veillait à ce que leur histoire familiale ne se perde mais ce n'était peut-être pas l'essentiel. Elle reprit donc:

- Mais peut-être devrais-je parler de l'homme tout court, du croyant et du père plutôt que de l'homme public.
Cassandre de Zyelinski était un homme d'honneur et d'amitié. Une fois sa parole donnée, il ne la reprennait jamais, quoiqu'il lui en coûte. C'est ainsi qu'il choisit de rester maire de Toulon quatre mois durant, reprenant la ville épée en main après une tentative de pillage, et défendit l'église de Toulon menacée par des impies au péril de sa vie.
C'est aussi ce qui fit de son mariage avec ma défunte mère, un mariage absolu, sans jamais faillir en amour malgré leurs charges qui les éloignaient parfois longtemps l'un de l'autre. Même si j'ai vécu le début de mon enfance en le voyant peu, il était tendre et bon père, pensant toujours à notre bien-être à mon frère et à moi, nous rapportant tous cadeaux et marques d'affection possibles, et veillant à notre éducation.
Mais la mort de ma mère en juillet dernier l'a laissé incapable de se relever. Notre déménagement et son installation à Auch n'a apparemment pas pu l'aider à s'en sortir. Je ne vois que celà comme raison à sa mort, le chagrin, finalement... J'espère, je sais, que maintenant il vont se rejoindre pour toujours et celà est bien ainsi!

Marianne s'arrêta là, les yeux brillants mais les larmes contenues encore un peu. L'heure n'était pas venue de les laisser couler. Frissonnant légèrement, elle rejoignit Miss et attendit la fin de la cérémonie.

Missanges a écrit:: Missanges avait écouté longuement l’hommage de Marianne à son père. Il pouvait être fier de sa fille, elle aussi était fidèle en amitié.

Sa voix trembla sur la fin de son discours et Missanges sentit son émotion et comprit sa souffrance. Revenue sur le banc, Missanges discrètement lui pris la main, en la regardant affectueusement.

Stefanouch a écrit:: Le cercueil, posé au milieu de la croisée de transept était entouré de quatre sellettes sur lesquelles avaient été posés les éléments qui composent tout homme, toute femme, tout être vivant, l’eau et la terre, mais aussi le feu et l’air.
Dans une vasque était de l’eau, dans un panier d’osier était la terre cette terre bretonne que le défunt avait tant aimée, dans un petit récipient brique brûlaient quelques brandons et sur une des sellettes un anneau tressé en rotin laissait passé l’air.
Des fleurs avaient été déposées au pied du cercueil, ainsi qu’une panière dans laquelle les fidèles présents pourraient déposer leurs offrandes, pain, fruits ou autres qui serviraient à faire charité après la cérémonie.
Le cercueil avait été recouvert d’un drap qui portait les couleurs de la Bretagne.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se retourna vers le cercueil et prit la parole s’adressant au défunt.

Cassandre, tu es comme toute créature vivante, d’eau et de terre, mais tu es pourvu d’une âme qui, par l’amitié Aristotélicienne, si elle est digne, s’élèvera vers le Très Haut, ton créateur, et ne rejoindra pas le feu de l’enfer lunaire.

Le prêtre entonne alors le premier cantique.

Le prêtre : Après tous nos regards qui ont croisé le sien, que ses yeux puissent enfin voir le tien seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Le prêtre : Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.

Stefanouch a écrit:: Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps que nous portons en terre et qui nous est cher.

Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour une éternité d’éternité.

Tous : Qu’il en soit ainsi !

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne sentit la main de Miss et se ressaisit grâce à son soutien. Elle écouta ensuite la Mère Stefanouch reprendre le cours de la cérémonie et participa aux respons des fidèles après chaque parole de leur curée:

- Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme

- Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme

- Qu'il en soit ainsi!

L'essentiel était dit désormais... la fin de la cérémonie approchait. Marianne regarda Stefanouch pour voir ce qu'il restait à faire pour tout accomplir selon les règles.

Stefanouch a écrit:: Je terminerai cet office funèbre demain soir à 21h.
Rentre bien.

Missanges a écrit:: Missanges s’avança et déposa un panier d’offrandes récoltées de ses champs. Quelques brins de blé symbole de la mort et de la vie pour tout croyants. Les premiers légumes de son nouveau champ. Quelques miches de pains de sa fournée de la veille. Puis une bouteille de prunàvampi que Joe le maire de St Pol lui avait offert. En déposant le panier à son emplacement prévu, ses yeux rencontrèrent ceux de mère Stéfanouch, aucun doute pensa Missanges la bouteille serait bien savourer…héhé !!

Elle regagna sa place et sourit à la mère voyant le regard déjà envieur sur sa bouteille de prune. Elle sourit aussi à Marianne pour la détendre en lui faisant un clin d'oeil.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne surprit le regard de Miss à leur curée et à la bouteille de prune. Si l'on rajoute à celà le clin d'oeil de sa marraine, on comprendra que Marianne se retint tout juste de rire et transforma sa réaction en un sourire assez marqué. Elle n'aurait tout de même pas voulu passer pour une fille indigne qui rit à un service funèbre
Une fois son fou rire intérieur passé, Marianne alla déposer quelques épis de son propre maïs et une pièce de lingerie brodée aux armes de sa famille, lingerie que sa mère avait fait réalisé pour son père autrefois. Les gardes déposèrent à leur tour une bouteille de ce drôle de breuvage jaune de Marseille, que son père aimait tant apparemment, et une bouteille de vin de Rians, de ses terres.

Revenant à sa place, elle fit un double clin d'oeil à Miss pour lui rendre la pareille...

Stefanouch a écrit:: Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Cassandre.
Avec respect et affection, confions-le au Très haut, dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Mère Stefanouch fait respecter un long moment de silence.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur, avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

CIMETIERE

Les fidéles se rendent en procession derrière les cercueils pour LA DÉPOSITION AU CIMETIÈRE.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons revoir Guillaumetell quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.

(silence pendant la descente du cercueil)

Ensuite Mère Stefanouch asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Le Très Haut a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 25/12/2009, 12:19

Marianne_dezyelinski a écrit:: Les offrandes avaient été faites. La Mère Stefanouch prononça les dernières paroles consacrées avant de partir pour le cimetière. Marianne pensa fortement dans son coeur:
Je vous laisse prendre soin de mon père maintenant, Seigneur. Père, à bientôt... mais pas trop tôt quand même si vous permettez...

Elle suivit ensuite le cortège jusqu'au cimetière. Ses gardes portaient le cercueil avec d'autres habitants du village, un drap marqué du blason des Zyelinski recouvrait le cercueil, mais la croix aristotélicienne trônait également en bonne place.
Il faisait très froid cette nuit-là à l'extérieur de la chapelle. Il bruinait même légèrement. Marianne regardait sortir des bouffées de chaleur de sa bouche tout en sentant des gouttes de pluie lui couler de la nuque jusque dans le dos tout doucement.
Une fois tous arrivés au cimetière, près de la tombe fraîchement creusée dans la terre noire de la lande, Marianne écouta et murmura avec tous:
- à Dieu!

Elle sentit alors des traces humides sur son visage qui n'avaient rien à voir avec la pluie. L'heure était venue... elle laissa sortir sa peine sans un mot. Le cercueil fut descendu dans la tombe dans un silence pesant, et quelque peu irréel pour Marianne.
Quand la curée de Kastell eut oint le cercueil, Marianne soupira puis se recueillit quelques instants. Finalement elle jeta une poignée de terre dans la tombe et s'éloigna en se promettant de revenir déposer des fleurs dès le lendemain.

Missanges a écrit:: Missanges suivait le cortège, elle serait présente pour Marianne jusqu’à la fin de la cérémonie. Elle releva le col de son vêtement, la brume avait envahi le ciel de bretagne. Une atmosphère lourde est pesante se faisait sentir comme toujours a la fin de chaque enterrement..

Elle jeta à son tour une poignée de terre sur le cercueil, lentement ses pensées partaient sur d’autres personnes. Marianne passa devant elle, elle lui sourit, et alla à sa rencontre. Elle passa un bras autour de sa taille, et l’accompagna sur le chemin du retour.

Stefanouch a écrit:: Mère Stefanouch se félicita intérieurement de la conduite de cet office funèbre.
Elle sourit à Marianne et à Missanges. Même si cela aurait pu se faire dans des circonstances plus joyeuses, elle était heureuse d'avoir partagé ce moment avec elles.
Allons boire une petit prune à la taverne pour nous donner du courage.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne sentit Miss approcher et l'accompagner sur le chemin du retour. La Mère Stefanouch arriva alors pour proposer une prune à partager.

- Quelle bonne idée, Mère Stefanouch! Et surtout merci pour cet office! C'était tout à fait ce qu'il fallait!

Missanges a écrit:

Marchant lentement auprès de Marianne, Missanges entendit un bruit de pas se rapprocher près d’eux. Elle tourna la tête et vit arriver à leur hauteur la mère Stéfanouch, elle entendit :

Stéfanouch a écrit:: Allons boire une petit prune à la taverne pour nous donner du courage.

Elle regarda Marianne qui avait l’air d’acquiescer et sourit malicieusement

Oui, allons-y, Joe y a mis un tonnelet l’autre jour j’ai repéré l’emplacement. Chiche qu’on lui pique !!

Tristan_du_cost a écrit:: Tristan arriva devant l'église où un attroupement s'était formé.
Les gens étaient tous vêtus de sombre et paraissaient très tristes. Certainement une oraison funèbre pensa Tristan.

Il eut juste le loisir d'entendre une invitation à boire une prune. Une prune ? Ca le changerait de ce chouchen breton dont il commençait à se lasser.
Sans vergogne aucune, Tristan se joignit au cortège en se fondant dans la masse. Avec un peu de chance, il passerait inaperçu et pourrait profiter de ce petit remontant.

Missanges a écrit:: Missanges vit arriver une nouvelle personne qu’elle ne connaissait pas, elle se demanda si cela pouvait être un parent de Marianne en retard. De toute façon la prune étant célèbre et à volonté, la partager était un plaisir.

Stefanouch a écrit:: Ah la prune, on ne s'en lasse pas. Essayons de desaoûler pour l'office de dimanche matin quand même !
Mère Stefanouch sourit en coin car elle doutait que ce soit possible ! Elle avait trouvé en Marianne et en Missanges de vraies amies.

Missanges a écrit:: Missanges écouta l’office de mère Stéfanouch, elle releva la tête sur ces dernières paroles et lui dit en souriant :

Merci, cela est réciproque !!

Stefanouch a écrit:: Par ces temps venteux et pluvieux, cela fait chaud au coeur de trouver dans sa paroisse des personnes dignes de foi et de confiance.
Et la prune réchauffe bien aussi...
Stefanouch pouffa de rire en repensant à la dernière virée en taverne. Mais cela devait rester un secret entre elle, Missanges et Marianne...

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne avait bien entendu assisté à l'office, puis elle avait aidé à ranger et à nettoyer les lieux comme chaque dimanche.
Bien que toujours en deuil, elle apprécia l'évocation de la prune en souriant:

- La prune réchauffe vraiment bien avec le climat actuel, c'est sûr... je crois même qu'on devrait en faire un médicament pour les cas d'urgence!

Riant doucement, elle cligna de l'oeil à la Mère Stefanouch et à Miss, se disant qu'elle devrait en reprendre un peu de ce remède, ne serait-ce que pour veiller à son moral...

Blotus1er a écrit:: En ce dimanche, blotus entra dans l'eglise tres tardivement ! il y regnait un grand calme ! Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds à l'eglise comme ça, juste pour se recueillir et reflechir !!

Les pensées se bousculaient, de bonnes, puis de moins de bonnes ! Cela faisait maintenant une année que blotus residait à st pol, il se souvint, être passé ici trés tot dés son arrivée ! Le bureau des vagabonds, puis toutes ces personnes que blotus avait connu ! Certaines n'etaient plus !
Il se souvint aussi avoir hurler, "Vive le roi" sur la place publique de st pol", Nottingham qui passait par là, lui avait gentilment conseillé de se taire !!
Blotus sourit !

Il faisait froid, il fallait rentrer, demain la mine l'attendait !

Il se signa, puis sortit!!

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se réjouit de voir Blotus1er. Tu seras toujours le bienvenu dans la maison du Seigneur.

Arzhel a écrit:: Seconde étape du Tro Brzeizh, St Pol. A peine arrivé, et avant d'aller rencontrer de Mère Stefanouch, le prélat pris la direction de l'église pour aller y prier.

Il y avait déjà quelques fidèles présents. Arzhel remonta la nef, et vînt se placer près de l'au Il s'agenouilla, baissa la tête et dans un murmure presque inaudible pria.

Tu nous guide quand notre âme est embrouillée
Tu guéris le chétif et le maladif
Tu nous offre tes vêtements quand les nôtres sont mouillés
Tu éloigne les marchands des brigands, les bâteaux des récifs

Tu soulage les plaies
Tu guide tes prophètes pour qu'ils puissent nous montrer la voie
Tu nous sauve des guerres en aidant la paix
Tu fais règner l'ordre quand toutes s'égarent les voix

Et nous, nous te louons
Et nous, nous nous confessons
Et nous, nous t'aimons
Ô Très-Haut!
Soit loué!

AMEN

Guillaume37952 a écrit:: Guillaume arriva dans l'église pour la première (pour le halle aussi ces la première fois) fois et il se sentait perdu il appela madame Stefanouch pour savoir comment on faisait pour se faire baptiser.En effet il essayait d'aller régulièrement à la messe et vu qu'il devait bientot partit en voyage autant être baptiser au cas où .

Tadeus94 a écrit:: Le Major Tadeus de la Garde Episcopale était arriver à St Pol, ce matin mais il devait repartir le jour même et il ne pouvait pas ne pas passer par l'église.

Tadeus se rendit donc à l'église pour priez.

Tu nous guide quand notre âme est embrouillée
Tu guéris le chétif et le maladif
Tu nous offre tes vêtements quand les nôtres sont mouillés
Tu éloigne les marchands des brigands, les bâteaux des récifs

Tu soulage les plaies
Tu guide tes prophètes pour qu'ils puissent nous montrer la voie
Tu nous sauve des guerres en aidant la paix
Tu fais règner l'ordre quand toutes s'égarent les voix

Et nous, nous te louons
Et nous, nous nous confessons
Et nous, nous t'aimons
Ô Très-Haut!
Soit loué!

AMEN

Stefanouch a écrit:: Guillaume, peux tu m'envoyer un message privé ?

Merci
Stefanouch

Arkazhot a écrit:: Arrivé de bon matin devant l'église, sa demeure aurait le bon gout
d'attendre une petite visite dans les lieux saints...

Le voyageur, la pèlerine souillée de boue et les bottes toutes crottées, penetra
en la demeure du très haut. Comme à son habitude, il s'installa au fond de
l'église pour se recueillir un court instant. Dialogue intime avec le très
haut... L'humanité bretonne semblait chanceler depuis son retour. Le
voyage lui avait apporté un certain détachement ainsi qu'une liberté...

Stefanouch a écrit:: Demat Arkhazot,

Je crois que nous nous sommes déjà rencontrés ?

Stefanouch cherchait dans sa mémoire

Arkazhot a écrit:: Un bruit de pas, quelques paroles...

Les pensées du voyageur s'évaporerent, lui faisant regagner la conscience
et la réalité...

Une salutation... Le jeune homme leva la tete en direction de l'officiant
des lieux

"Noz Vat ma mère,

En effet je suis natif des environs, et vous ai déjà plusieurs fois croisé au
sein de cet édifice. Mais je suis parti il y a quelques temps pour de longs
mois afin de découvrir le vaste monde.

J'imagine que..."

L'homme sourit, presque amusé

"que c'est la raison pour laquelle vous ne vous souvenez completement pas
de mon visage."

Il inclina la tête en signe de respect.

Aricie a écrit:: La demoiselle s'était enfin décidée à pointer le bout de son nez dehors, et celui ci s'était coloré tout de rouge à cause du froid. Elle avait entendu dire le matin même que son ami Arka était rentré depuis peu, et elle savait bien qu'écouter les conversations des domestiques ne se faisait pas. Cependant, ni une ni deux, elle s'habilla en grande vitesse et fonça du côté du village. Après tous ces évènements, le voir serait une bonne chose, elle avait besoin d'un ami.

Arrivée dans Kastell Paol, elle se trouva bien maligne, elle n'avait aucune idée d'où il pouvait se trouver. Elle regarda autour d'elle et s'approcha d'un chaland.

Eh toi! N'aurais tu pas aperçu un homme assez grand, plutôt comme ça! De ce genre là! Plutôt...

Et la voilà partie dans une longue description gesticulée. Mais l'homme fit une mine désolée

Désolé d'moiselle, mais j'n'ai point vu vot' homme là.

Elle soupira et avança de quelques pas. La scène fut répétée deux fois encore, et toujours rien. Mais par hasard, chance, ou par quoique ce soit d'autre, elle aperçut Arka qui pénétrait dans l'église. Ah l'église... quelle idée! La jeune femme était toujours en conflit avec Aristote, et elle n'avait pas remis les pieds dans un lieu saint depuis qu'elle avait quitté l'ordre franciscain. Elle patienta quelques minutes dehors pour reprendre son souffle et pour trouver ce qu'elle pourrait dire pour ne pas donner l'impression de le suivre.

Elle ressentit une étrange impression en entrant dans la bâtisse, elle avait eu pour habitude de venir prier ici chaque jour, aujourd'hui il ne lui restait que sa solitude pour espérer. Arka discutait avec la mère Stefanouch. Elle attendit qu'il se retourne puis prit un air étonné.

Arka! Tu es de retour!

Arkazhot a écrit:: Une silhouette apparut avec l'eclat du soleil dans l'embrasure de la porte.

Un visage des plus connus.

La jeune femme etait entrée et s'approcha du voyageur qui finit par se retourner. Son visage parut liberé aux yeux d'Arka.

Un sourire se dessina, il etait bel et bien rentré.

"Aricie... tu m'as manqué...!"

Aricie a écrit:: Aricie... tu m'as manqué...!

La jeune femme esquissa un sourire avant de reprendre instinctivement l'air triste auquel elle avait fini par s'habituer. Elle salua la mère Stefanouch puis regarda son ami dans les yeux.

Il faut que tu me raconte ce voyage, dans ses moindres détails!

Elle savait qu'il repartirait certainement, et que tous ces changements en Bretagne lui déplaisait sûrement. Cependant, elle fit celle qui ne devinait rien, et enchaina.

Et moi, je te raconterai ce qu'il s'est passé ici...

Arkazhot a écrit:: Saluant la mere Stephanouch qui semblait perdu dans ses pensées, il souria à Aricie

"On va aller se jeter un godet à la marrée basse, il nous faut du courage pour raconter nos histoires"

Ils quittèrent l'edifice direction la taverne.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 25/12/2009, 12:25

Yannouche a écrit:: Bien décidé à respecter scrupuleusement ce que lui avait conseiller le tribun, Yannouche de rendit à l'église pour y travailler. En arrivant, il ne vit personne.

Hola! y'a quelqu'un? Non? Bah le curé doit encore cuvé son vin de messe. Il doit ronfler dans la sacristie.

Yannouche s'y dirigeait d'un pas prudent.ce qu'il entendait confirmait ses pensées, quelqun ronflait tres fort. Il tambourinat à la porte.

Hola!! l'abbé, Je viens pour les corvées!! par où je commence?

Stefanouch a écrit:: Stefanouch, préparant son office de dimanche matin, entendit une vois et s'approcha alors pour voir qui s'adressait à elle.
Oh là l'ami, eh bien non je ne suis pas noyée dans le vin de messee. Que puis-je faire pour toi ?

Yannouche a écrit:: Yannouche fit un bon tout surpris qu'il était de voir une sœur! Elle lui rappelait, sans la moustache, ce père jésuite qui lui avait apprit à lire.

Bonjour mon.. ma sœu.. ma mère, heu.. je suis là pour... par ce que je viens d'arrivé et... à cause qu'on ma dit « vas travailler à l'église » alors je suis venu et... je suis là. Alors si y'a quelque chose à faire, vous dites et moi je fait.

Stefanouch a écrit:: Travailler à l'église se fait IG et non RP.
Bien à toi.

Missanges a écrit:

Missanges allait sortir de l’église, la messe venait de se terminer. Elle chercha du regard la mère Stéfanouch pour discuter un peu avec elle, prendre de ses nouvelles..

Elle la vit avec le nouvel habitant de St Pol, un jeune débutant Yannouche, toujours en taverne d’ailleurs. Elle sourit en l’entendant dire..

Citation :: Alors si y'a quelque chose à faire, vous dites et moi je fais.

Elle s’avança vers la mère et le jeune Yann

Bonjour mère Stéfanouch, et bonjour Yann, juste une chose mère ne lui confiait pas le vin de messe, ni votre réserve, il serait capable de tout boire et d’en re demander encore….

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se dirigea vers Yannouche. Elle lui dit qu'elle était d'accord pour qu'il bricole un peu dans l'église. Par ce froid glacial, elle lui proposa en 1er lieu de briser l'eau des bénitiers. Elle en verserait à nouveau et dirait la bénédiction.

Yannouche a écrit:: Pas de soucis ma mère, je vous fait ça aux petits oignons, comme si c'était fait!

Stephanouch repartit à ses occupations,Yannouche chercha alors de quoi briser la glace.

Ah ben ce truc là ça f'ra l'affaire.

Il se dirigea vers l'autel, pris le goupillon, et commença à taper très fort sur la glace. Au bout d'un moment, il se dit qu'il mettrait trop de temps avec son petit instrument et décida de changer de technique. Il se souvint alors que lorsqu'il était petit il avait vu à la messe le curé agité un bazar qui faisait de la fumée. Pas de fumée sans feu et le feu ça fait fondre la glace plus vite quand frappant dessus, et surtout c'est moins fatiguant. Ni une, ni deux, il lacha le goupillon légèrement amoché par le traitement et alla chercher l'encensoir, l'alluma avec un cierge.

M'enfin ça pue ce machin. Pis ça chauffe pas terrib'

Le jeune homme entrepris de doper l'encensoir en y rajoutant un peu de prune qu'il gardait toujours sur lui dans une fiole, comme antigel. Il le posa ensuite sur l'eau gelé d'un bénitier et contempla son œuvre, pas peu fier de sa trouvaille, car ça fonctionnait, il regardait la glace fondre quand la mère refit son apparition.

Stefanouch a écrit:: Mon encensoir, mon encensoir, veux-tu bien me le rendre ?!!!! Stefanouch arriva en courant toute affolée. Eh voila il est ébréché. L'eau n'est plus givrée, mais l'encensoir est abimé. A toi de le réparer maintenant.

Yannouche a écrit:: M'enfin c'est pas solide son truc!

Tout en constatant les dégâts, Yannouche cherchait un moyen de rafistoler l'encensoir. Etant naturellement maladroit de la main gauche et un peu gauche de la main droite, Yannouche etait devenu un expert en reparations en tout genre. Il remis donc en etat l'objet de culte, et le rendit à la religieuse.

Voilà chef comme neuf! Enfin presque. Si vous voulez on l'essaye bougez pas je vais chercher du feu, y'a qu'à prendre la grosse bougie là!

En disant ça, Yannouche se dirigea vers le cierge de Pâques...

Missanges a écrit:: La cloche de l’église du village sonne, son battant tape bruyamment sur les parois, faisant un raffut du tonnerre à réveiller quelques disparus de St Pol. Les douze coups s’achèvent, c’est la messe de minuit.

Les enfants courent sur les marches de pierre usée, laissant leurs empreintes de pas sur la neige. Les petites filles portent des rubans dans les cheveux, et les garçons quelques tracent de neige sur leurs habits, résultat d’une récente bataille…

La mère Stéfanouch se tient devant l’entrée de son église et accueille ses fidèles. Missanges lui sourit et la regarde en songeant si elle a déjà bu ou attends la fin de la messe pour siffler tout le vin !!

Les paysans, ont revêtu leurs habits du dimanche, les femmes ont apprêté leurs robes et mis leurs plus belles coiffes.

La noblesse s’est parée de ses plus belles dentelles.

Tout le village est là, rassemblé et tous lancent de curieux regards vers la crèche préparée en secret. Une joie a envahi l’église de St Pol. Les cierges fument, partout des sourires. La messe va commencer, les villageois s’installent faisant grincer les bancs de bois en s’asseyant. L’église est propre les nouveaux vagabonds ont bien fait leur travail !!

Missanges se tient droite attendant le début de la messe en souhaitant à tous un joyeux Noël…

Stefanouch a écrit:: Stefanouch s'était placée sur le perron de l'église.Ce soir, il faisait un froid sec, un froid de Noël. Elle espérait que les fidèles viendraient nombreux à la messe de minuit, après avoir festoyé avec leurs familles.
Elle savait qu'elle pouvait compter sur la présence de Yannouche, de Missanges.
Elle vit Yannouche arriver, le pas écrasant la neige. Elle voulait le remercier pour les travaux menés à bien dans l'église cette semaine.

Charlotte_de_savoie a écrit:: Charlotte et son cousin partir de Tréguier tard dans la soirée, le ciel dégagé laissait scintiller les milliers d’étoiles qui éclairent leur route, à l’approche de St-Pol de Léon, le tintement des cloches de l’église se firent entendre dans le lointain. La damoiselle assise sur sa perle noire, un jeune étalon appartenant à Ana, mairesse de Rohan, se retourna vers Ignace chevauchant à ses cotés, un simple regarde et celui-ci comprit immédiatement son souhait, elle désirait assister à cette messe de minuit. Leur grande complicité leur évitait bien souvent d’utiliser des mots. Malgré la fatigue du voyage, jamais le jeune homme n’aurait pu refuser le moindre souhait à celle-ci. Ils resserraient leur cape pour empêcher le vent de s’engouffrer à l’intérieur et activèrent leur monture jusqu’à l’entrée de la ville.

Un nuage blanc sortait de la bouche de la jolie brunette quand elle respirait, la nuit froide leur firent apprécier la chaleur accueillante de l’église. Leurs pas raisonnaient à leur entrée, sans gêne, Charlotte guidait son compagnon vers un banc libre sur le devant. Il était hors de question quelle songe à s’assoir dernière même si elle risquait de déranger, elle tenait par-dessus tout à être concentrer pour cet événement si important. Une fois installer, elle regarda ce qui l’entourait tout en se dévêtant de sa cape, un sourire éclaira son jeune visage quand ses yeux se posa sur son compagnon de voyage. Approchant sa tête de celui-ci elle lui murmura : Trugarez Ignace, assister a cette messe, était très important pour moi.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Marianne arrivait un peu en retard. Le réveillon avait été trop copieux ou trop arrosé sûrement. Enfin, elle arriva pour la messe, c'était l'essentiel. Retrouvant bien vite sa marraine Miss, elle salua la mère Stefanouch puis prit place pour l'office.

Precio a écrit:: La jeune femme poussa la lourde porte afin d'entrer dans cette Eglise qu'elle n'avait pas pu fréquenter depuis de nombreuses lunes.

C'est donc le coeur lourd qu'elle prit un banc de libre et il fallait le dire, la place ne manquait pas, peu de monde s'était déplacé pour la messe et prit donc place devant sur la pointe des pieds pour ne pas gêner les gens présents.

Elle murmura à voix basse tout en joignant les mains et en baissant la tête.

Mon Dieu, pardonnez mes péchés, je n'ai plus participé à l'office dominical depuis bien trop longtemps, je n'ai pourtant jamais perdu la foi et je sais que vous m'avez accompagné durant cette dure épreuve qui a été la mienne.

Elle prit une profonde inspiration avant de réciter le Credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle alluma un cierge et resta agenouillée un moment, l'esprit indubitablement ailleurs...

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se demandait si elle allait célébrer une messe ce soir. Elle craignait que tout le monde ne soit en taverne...

Stefanouch a écrit:: Ne voyant auxun fidèle se rendre à l'église, Stefanouch avait décidé d'aller les voir... en taverne...

Trinquons à la nouvelle année mes amis !!!

Joeboy65 a écrit:: Joe avait décidé de venir se recueillir en ce jour de Sainte Nathan.

Il franchit les immenses portes de l'église politaine, et s'installa sur un banc.

Les mains jointes, le bouteiller Grand Ducal pria longuement, en silence.
Cela faisait quelque temps qu'il n'avait pas mis les pieds dans cette enceinte. Comme à chaque fois, l'immensité du lieu le stupéfia.

Joe s'approcha d'un pilier, saisit un long cierge blanc qu'il alluma puis le déposa délicatement.

Enfin, il se retourna et sortit de l'église.

Il se dépécha de retourner dans son bureau de douanier, les dernières missives reçues de la prévôté ne lui inspiraient guère confiance.

Mirwen a écrit:: Pâle et vieillie, Mirwen pénétra dans l'église. Elle se signa et chercha la mère supérieure du regard.

Missanges a écrit:: Elle était arrivée ce matin, elle avait fait une prière dans chaque église de chaque ville visitée en pensant à eux. Mais cette fois c’était dans son village, dans son église qu’elle voulait se recueillir. Elle espérait y voir la mère Stéfanouch devenue son amie.

Poussant la grande porte en bois, elle entra dans le corps principal, avançant le long de la nef ancienne. Surprise par la lueur des chandelles vacillant au gré des courants d’air, elle s’assit sur un banc pour prier.
Sa pensée première allant sur la santé de sa mère, elle l’a savait très fatigué, et espérait que cet état serait momentané.

Son autre pensée était vers Marianne sa filleule, qu’elle verrait plus tard, elle voulait s’associer à sa peine d’être loin des siens, mais les siens étaient à St Pol aussi et cela elle le savait.
Elle pensa à la gentillesse de son père durant son voyage. Lui aussi était dans la peine, il venait de perdre une amie.

Elle s’agenouilla et récita son credo

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 25/3/2010, 10:16

Marianne_dezyelinski a écrit:: Devant partir bientôt pour un grand voyage jusqu'à ses terres natales, Marianne prit soin de ne pas rater la messe de ce dimanche-là. Sa dernière messe à Kastell Paol, ce havre de paix, avant bien longtemps...
Un peu émue, elle entra avec sa tenue provençale sur le dos, et alla s'installer dans les premiers rangs. Elle récita son credo à plusieurs reprises, mains jointes, à genoux et yeux fermés pour mieux se recueillir.
A la fin de l'office, elle alla allumer quelques cierges près des statues de saints, leur demandant de veiller sur eux pendant le voyage et surtout d'apporter la paix avec eux partout où ils iraient.

Arzhel a écrit:

Citation :

Eglise (avril 1455- ) - Page 2 Badgesaintesarmes

Congrégation de la Sainte Inquisition
Avis d’interdit sur les faux mariages

Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal-archevêque de Tours, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Attendu que le Mariage est un sacrement défini par Le quadriptyque causal suivant:
Il uni un homme et une femme fidèles de l’Eglise Aristotélicienne.
Il est célébré par tout clerc habilité par sa charge.
Il est formellement symbolisé par l’office, l’échange des vœux et des alliances.
Il est une union devant le Très-Haut et les hommes dans le but de fonder une famille et de trouver l’amitié aristotélicienne;

Attendu que Les préceptes de l’Eglise en matière matrimoniale et la nature même du mariage sont reprises dans le livre 4 sur les doctrines et sacrements de l’Eglise ;

Attendu que Le mariage est la consécration de l'accord profond entre deux personnes, créant une communauté de vie, réputée indissoluble et symbolisant l'Amitié Aristotélicienne dans l'une de ses formes les plus étroite ;

Attendu que sont seuls habilités à célébrer un mariage, les prêtres ayant une charge cléricale, ainsi que les clercs habilités à donner ce sacrement ;

Attendu qu’aucune autre sorte d’union ne saurait être tolérée,

Attendu qu’aucune union se prétendument « civile », découlant d’un état hérétique ou d’apostasie ne saurait étre reconnue;

Confirme qu’est interdite toute union qui ne serait aristotélicienne ;
Demande a toute personne se trouvant en état d’hérésie ou d’apostasie de régulariser sa situation ; sachant que toute personne ne l’ayant pas fait s’exposera à des poursuites inquisitoriales, toute personne concernée n’ayant pas abjuré pourra encourir la sentence d'excommunication "latae sententiae" ;

Ad Claram et Sanctam Veritatem

Fait à Rome le VIIème du mois de Février, de l’an MCDLVIII de la saincte Eglise Aristotélicienne

Eglise (avril 1455- ) - Page 2 Clodeweckjaunewo6

Eglise (avril 1455- ) - Page 2 Inquisition2

Stefanouch a écrit:: Mes chers paroissiens,

Je n'ai baptisé aucun d'entre vous depuis des mois !

N'hésitez pas à me contacter si vous voulez que j'organise votre baptême.

Bien à vous.

Missanges a écrit:: Elle était arrivée ce matin de son voyage, elle avait eu besoin de quitter un peu son village. Poussant la grande porte d’entrée, elle entra dans le corps principal, avançant le long de la nef ancienne.

Elle fut surprise par la lueur des chandelles vacillant au gré des courants d’air. Elle mit quelques écus dans le tronc aux offrandes et prit un cierge. elle s’assit sur un banc pour prier

Elle chercha du regard la mère Stéfanouch, elle voulait lui dire bonjour, sourit en pensant qu’elle devait encore avoir un peu trop forcé sur le vin de messe. C’est qu’elle ne le partageait avec personne celui là.

S’agenouillant, elle récita son credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Stefanouch a écrit:: Stefanouch s'approcha et sourit quand elle vit Missanges. Cela faisait si longtemps. Elle la serra dans ses bras et prit de ses nouvelles.

S’agenouillant, Mère Stefanouch récita le credo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Missanges a écrit:: Récitant mon credo je vis arriver, mère Stéfanouch, souriant en la voyant, Tient, tient, mais elle marche droite !!! Après quelques embrassades amicales, nous récitions le credo ensembles.

Au fil du temps une amitié s’était installée, tournant mon visage vers elle,

Dis-moi, tu me fais goûter ton vin de messe et moi je te fais goûter la prune, cela te va ???

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se dérida soudainement, heureuse de lire cette amitié sincère sur le visage de son amie Missanges. Elle lui dit : top là, allons guinche !

Missanges a écrit:: Passant mon bras dans le sien, je l’entraînais dans l’arrière salle. La pièce que l’on nommait la sacristie, celle qui longtemps, lorsque j’étais petite me fascinait tant Récitant mes prières je m’inventais toutes sortes d’histoires m’interrogeant tout le temps sur ce que faisait le cureton tout seul dans cette pièce.

Maintenant j’avais la réponse, ils picolent !!! Bin oui tiens et deux fois plus à St Pol.

Mère Stefanouch maître de l’église, de l’ostensoir, des cierges, des troncs, et des encens et bien comme les autres elle boit !!! Petite bonne femme de l’ombre, discrète dans sa sacristie pour mieux picoler.

Mais aujourd’hui elle allait me faire goûter son vin, j’espérais qu’il fut aussi bon que la prune de mon ami Joe.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch sourit en entendant l'humour décapant de son amie Missanges.

Je ne fais pas que boire, je confesse aussi ! Et c'est du boulot dans ce village de perdition !

Allez approche ton verre, que je te fasse découvrir le vin de messe.

Missanges a écrit:: Je ne fais pas que boire, je confesse aussi !!

Rhhhhhhhhhaaaaaaaa !! Pas possible ici à St Pol ! Nous sommes des enfants de cœur…

Petit clin d’œil, je lui faisais mon plus beau sourire en prenant mon air si sage. Tout en tendant mon verre,

C’est un grand cru ou de la piquette ton vin, tu ne vas pas me brûler mon palais de connaisseuse au moins !!!

Chulada a écrit:: Chulada entra dans l'église et entendit des voix au loin. l'une d'elle était familière mais l'autre inconnue. Elle s'approcha et reconnue sans peine son amie Miss a qui elle fit la bise. Puis elle sourit à la femme qu'elle ne connaissait pas. A ses vêtements et ses bribes de mots qu'elle avait perçu elle sut qu'il s'agissait de Mère Stefanouch. Avec respect elle la salua.

Demat ma mère je suis Chulada, amie de miss et épouse de Père Riebben, prêtre et sacristain de Brest. Je me permets de vous déranger quelques instants mais je viens prier avant de reprendre la route pour chez moi.

Elle s'éloigna un peu et se mettant à genoux pria en silence. Elle aimait prier ainsi dans le calme intérieur le plus complet. Sa prière fini chulada se releva et alluma un cierge avant de venir prendre congé de son amie et de mère Stefanouch.

C'est hélas de courtes présentations mais on nous attends avec impatience a Brest. Mon époux et moi-même sommes parti depuis une quinzaine déjà et on nous réclame à corps et a cries. Mais je penses que nous auront l'occasion de nous revoir. En tout cas trugarez pour votre hospitalité et je vous souhaites le meilleur possible et que le Très haut vous garde.

D'un doux sourire Chulada prit congé des personnes présentes, remonta sa cape sur ses épaules et sorti par cette froide nuit.

Missanges a écrit:: Je tournai la tête au son d’un bruit de pas. Je souris en voyant venir mon amie. Lui refaisant une bise pour répondre à son bonjour, je m’écartais légèrement, laissant ainsi Mère Stéfanouch et chu discuter entre elles.

…En tout cas trugarez pour votre hospitalité et je vous souhaite le meilleur possible et que le Très haut vous garde.

De rien, merci de ton hospitalité lors de mes visites à Brest. D’ailleurs je viens prochainement.

Lui faisant un clin d’œil, je la regardais prier, puis remonter sa cape et sortir de l’église. Je retournai mon visage vers la mère Stéfanouch

Bon alors ce vin ?

Ame a écrit:: Pas âme qui vive en cet église, la mort dans l'âme, Âme se dirigea vers l'autel, ce jour était simplement symbolique, elle seule savait au fond de son âme...
Dans sa main, il n'y avait plus la sienne si tendre et si forte à la fois, juste serré au creux de sa paume, comme un vestige d'une époque irréelle, le médaillon d'Aristote, remis le jour de leur baptême.

Elle s'approcha un cierge de lumière à la main, venant déposer en espoir, le bonheur éternel de le rejoindre à jamais au delà de la nuit, vers la lumière sans fin des âmes comblées.

Elle fit appel à sa mémoire...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Combien ces mots étaient lourds de sens..

Aristote ! par amour de lui, par amour de toi et des hommes, tu m'as rappelé à toi, je me plie à ta volonté !

Je crois en l'Action Divine
En la Vie Eternelle.

Amen

Elle ressortit de l'église, apaisée, une étincelle couvant derrière son regard sombre, prête à jaillir au moindre espoir.

Henry_de_silly a écrit:: Henry décida que cela suffisait de faire sa profession de foi seul chez lui..
S'il était certain que le Tout-Puissant était présent partout, Henry décida de se rendre chez à l'église ...
Il voulait se retrouver dans un endroit solennel afin de mieux ressentir la présence divine.

Henry entra dans l'église, se signa, puis se dirigea tranquillement vers l'autel.
Il s'installa sur le prie-dieu et commença à réciter ses prières ...

"Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN."

Henry resta encore quelques instant pour prier, après quoi il s'en alla...

Clochette59 a écrit:: clo poussa la porte de l'eglise de son enfance , elle grinça comme avant , cela faisait bien longtemps qu'elle n'etait plus entrée ici , l'odeur intérieur la saisie et elle se plongea dans ses souvenirs , elle entendait encore les rires de son pére et elle raisonner contre les parois de l'edifice , elle se rappelait ce jour ou il l'avait surprise la bouteille vide a la main ayant vider ses réserves personnel et comment il lui avait jeté un seau d'eau froide pour l'a punir et la faire revenir a la réalité , comment il s'etait planqué dans le clocher pour laisser passer l'orage ... elle se souvenait ses heures ici , a se receuillir et trouver la paix intérieur , ou qu'elle soit et quelques soit les années passées c'etait bien ici sa maison et meme si son pére ne hantait plus les lieux , sa présence etait encore ancrée dans les murs , elle le revoyait preparant l'autel religieusement , elle repensait aux mariages et baptémes celebrés en ces lieux et l'emotion la submergeait ...

la porte se referma coupant les rayons du soleil qui tentaient de penetrer et le silence se fit oppressant , sur le bout des pieds clo avança en silence et sur un banc elle se mit a prier pour la paix des ames de ceux qu'elle aimait , elle se mit a prier pour son papa chéri qu'elle ne voyait plus , elle se mit a prier pour les jours de bonheur perdus , et simplement resta la assise les yeux fermés pour la paix de son âme

Henry_de_silly a écrit:: Henry poussa les lourdes portes à deux battants, entra dans l'église, se signa, puis se dirigea tranquillement vers l'autel.
Qu'il aimait se retrouver en ce lieu !
Il s'y sentait bien, il s'y sentait vivre, il s'y sentait en communion avec lui-même, la nature et le seigneur !

S'installant à son prie-dieu attitré, Henry commença à réciter ses prières ...

"Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN."

Devant la quiétude du lieu, Henry décida de rester méditer un peu...

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 16/5/2010, 03:03

Chulada a écrit:: Avant de reprendre la route Chulada entra dans l'église pour y prier en silence. Ce n'était pas son église où elle se rendait habituellement mais peu importait. Si vœu elle voulait faire c'était toujours le même. Apporter la sagesse et la paix aux âmes dans le besoin et protéger ceux qui lui était cher comme aux inconnues qu'elle croiserait sur sa route. Après un moment de calme elle se leva en paix et alluma un cierge avant de sortir de l'endroit saint.

Henry_de_silly a écrit:: Cela faisait bientôt la troisième semaine qu'Henry priait à l'église ...
Finalement les journées s'y ressemblaient assez, la prière ne changeait pas des masses.
Concrètement le but était toujours sensiblement le même !

S'installant à son prie-dieu attitré, Henry commença à réciter ses prières ...

"Credo in Deum, ... AMEN."

Après quoi Henry sortit

Riebben a écrit:: Le Père riebben entra dans l'église et s'installa au premier rang. Il ferma les yeux, descendit sa capuche avant de joindre les mains.

Seigneur Père créateur... Protèges nos familles toi qui est notre sauveur... Que notre Pèlérinage soit à la hauteur de ta demande, et de tes attentes...

Amen

Il rouvrit les yeux et resta un long moment, assit, a regarder cette église. Il aimait ce calme et ce petit moment privilégier.... Il se sentit en communion avec ce lieux.

Le Père Riebben remit sa capuche, se leva et alla rejoindre sa familles et amis aux portes de la ville

Stefanouch a écrit:: Un baptême aura lieu très prochainement.

Je vous tiens au courant.
Stefanouch

Missanges a écrit:: J’étais arrivée ce matin, le temps de mettre Nuage à l’écurie, de faire un brin de toilette. Et je cours, je saute, dans les ruelles de mon village contente d’être de retour. Mes pensées sont pour mon moulin, ma plage, mon église, les tavernes ce soir !!!!

Poussant la grande porte d’entrée, j’entre dans le corps principal, avançant le long de la nef ancienne. Ma main se posant sur les rangées de chaises alignaient, mon regard parcourant cette grandeur. Dans un coin les chandelles vacillent au gré des courants d’air. Toujours cette odeur qui caractérise ce lieu, mélange de résine qui se consume et d’humidité. Brrrreuuu ! Il caille ! Je remonte mon col.

Je choisis un banc pour faire une prière, une pensée à tous mes amis qui quittent la Bretagne Chulada et le père Riebben qui étaient venus me dire au revoir, mais que j’ai pu voir ailleurs. Une prière pour mon amie Pitch…Ma filleule Marianne.Une autre pour Doolive et Centi qui vont bientôt s’unir et pour d’autre aussi….

M’agenouillant je récitais mon credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Que dire c’est l’histoire de la vie, le début….La fin….Mais entre les tavernes…

Une telle pensée dans ce lieu ! Bien ! Ce n’est pas un pêché, c’est juste rendre service…Faire marcher le commerce…La distillerie… Et puis derrière la sacristie… Hein ! Il y a le vin de messe…Ce n’est pas nous qui le buvons tout de même….Au fait où est t’elle Mère Stéfanouch ? A t’elle eut le pigeon de Doolive ?

Je me relève et m’avance pour lui dire bonjour, comme à chaque fois que je reviens de voyage, lui demander si elle a reçu un pigeon….

Stefanouch a écrit:: Demat ma chère Missanges. Quelle joie de te revoir. Je constate que ta foi reste immense et que tes 1ers pas quand tu reviens à St Pol vont vers l'église, avant d'aller vers la taverne.
Je n'ai pas encore reçu de pigeon de Doolive. Il est en retraite ces jours-ci et doit me contacter lundi.
A très bientôt pour la célébration du baptême de Doolive.
Mère Stefanouch serra Missanges dans ses bras.

Arkazhot a écrit:: Tout juste 24 heures apres son retour, Arka mis les pieds dans le choeur de l'eglise. Il
alluma un cierge. Durant cette expedition, il avait du recourir à la violence envers des
hommes. Une attitude bien ennuyeuse pour un aristotelicien meme s'il s'agissait d'un
pillard...

Il alluma un cierge et s'installa dans un coin sombre pour commencer son recueillement,
une maniere particuliere de s'excuser non pas envers la victime, mais au moins devant
l'autorité supreme. Sa participation a cette expedition lui avait sembler acceptable,
Néanmoins force est de constater que cela etait entré en conflit avec ses propres principes.

Il etait temps de reprendre le voyage.

Henry_de_silly a écrit:

Une fois n'est pas coutume, Henry décida de se rendre à l'église ...

Henry entra dans l'église, se signa, puis se dirigea tranquillement vers l'autel.
Il s'installa sur le prie-dieu et commença à réciter ses prières ...

"Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN."

Henry resta encore quelques instant pour prier pour ceux qui étaient avec lui tous les jours que le seigneur fait, pour ceux qui sont partis à l'étranger, pour ceux qui ont disparus et pour tous les autres ...

Citation :: Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s'amusent au parterre
Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s'ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent :
Je vous salue, Marie

Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre,
Par l'âne qui reçoit des coup de pied au ventre
Et par l'humiliation de l'innocent châtié,
Par la vierge vendue qu'on a déshabillée,
Par le fils dont la mère a été insultée :
Je vous salue, Marie.

Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids,
S'écrie: " Mon Dieu ! " Par le malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène;
Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne :
Je vous salue, Marie.

Par les quatre horizons qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que l'on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.

Par la mère apprenant que son fils est guéri,
Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid,
Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée,
Par le baiser perdu par l'amour redonné,
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie.

Par l'âne et par le boeuf, par l'ombre de la paille,
Par la pauvresse à qui l'on dit qu'elle s'en aille,
Par les nativités qui n'auront sur leurs tombes
Que les bouquets de givre aux ailes de colombe
Par la vertu qui lutte et celle qui succombe :
Je vous salue, Marie.

* Brassens : La prière, Poème de Francis Jammes

Lauralyne a écrit:: Lauralyne entra dans l'église de St-Pol tenant Enoal dans les bras. Titouan était accroché à ses jupes. Depuis que Kuligan avait rejoint Aristote, il avait peur que Lauralyne disparaisse à son tour et il ne la lâchait plus. Klauss était avec Elrick qui était l'aîné de tout ce petit monde d'enfants auquel il fallait bien ajouter les demoiselles Floraline et Krystal.
Tout ce petit monde entra et alla allumer un cierge pour les disparus. Ils s'assirent sur un des bancs et se recueillirent. Lauralyne cherchait la force de continuer, elle avait perdu le gout de vivre, de rire vraiment. Elle était là pour ses enfants et ceux qui étaient devenus les siens. Tous les six avaient perdu soit un second père, soit un père adoptif, soit un oncle. Et elle.....elle , elle avait perdu son amour, son tendre fiancé.
Elle inspira profondément plusieurs fois pour s'arracher à cette douleur toujours aussi présente. Le temps ferait sans doute son oeuvre, peut-être.....

En silence du moins pour Lauralyne, car pour les enfants il en était autrement, ils sortirent de l'église.

Marianne_dezyelinski a écrit:

Marianne était rentrée la veille au petit matin à Kastell Paol, à la maison. Près de trois mois d'absence, en Provence, à traiter des affaires et à défendre sa famille et ses terres. Se sentant un peu dépaysée, elle porta ses pas près de chez elle, à l'église, entra, se signa et récita son credo.
Un peu apaisée, elle alluma quelques cierges, se mit à genoux devant l'autel et ajouta quelques mots de pière personnelle.

Citation :: Merci à vous, Seigneur, et merci à vous, Aristote, de m'avoir protégée pendans les combats lointains que j'ai dû mener afin de défendre le peuple agressé de Provence.
Merci aussi à vous, Saint Tugdual, pour avoir veillé sur mes voyages entre ici et là-bas, et pour m'avoir donné trois bons compagnons de route, admirables en tout point, et serviables ent tout occasion.
Puissiez-vous continuez tous à veiller sur nous autres, pauvres pécheurs, et sur ceux qui continuent à être opprimés!
Amen!

Se relevant, Marianne se signa à nouveau puis chercha du regard la Mère Stefanouch.

Doolive a écrit:: Doolive venait tout juste d'arriver à Saint Pol qu'il se dirigea de suite vers l'église. Doolive croisa Miss sortant de l'église.

- Tiens salut Marraine, tu vas bien?
- Je cherche stéfanouch, tu ne l'aurais pas vue?

Doolive entra dans l'église cherchant du regard stéfanouch. Il se signa et se dirigea vers l'hotel. Il se sentait un peu seul sans centi mais chercha à tout pris stéfanouch.
Il la vit prés de l'hotel et Doolive se dirigea vers elle.

- Ma Mère, je voudrais commencer une pastorale afin de me faire baptiser.

Stéfanouch dirigea Doolive vers le confessionnal pour en parlait au calme.

Doolive lui expliqua qu'il aimait Centinel et qu'il désirait l'épouser. De plus, un ami cher lui avait demander d'être son témoin de mariage.
Doolive demanda à stefanouch de lui faire passer la pastorale dans les plus brefs délais si cela était possible...

Doolive sorti du confessionnal et se dirigea vers la sortie de l'église...

Stefanouch a écrit:: Demat Doolive,

Stefanouch était heureuse de rencontrer enfin Doolive avec qui elle conversait depuis quelques semaines. Elle lui demanda de lui envoyer un MP afin de pouvoir lui adresser le questionnaire préalable au baptême.
Le baptême serait célébré en cette même église cette semaine.

Stefanouch a écrit:: Marianne quelle joie de te retrouver. Allons en taverne, nous avons tant de choses à nous raconter. Reprenons les bonnes habitudes !

Missanges quel plaisir que de célébrer dans quelques jours le baptême de Doolive. Merci à toi d'etre a nouveau volontaire pour etre la marraine.

Missanges a écrit:: A peine refermée la porte de l’église qu’une voix me fit sursauter.

Tiens salut Marraine, tu vas bien? Je cherche stéfanouch, tu ne l'aurais pas vue?

Ah oui ! Mère Stéfanouch ? Et moi tu ne me fais pas la bise Tssssssssss il n’y en a que pour la mère ici !!

Tu veux un petit secret…Elle est souvent derrière la sacristie, il y a un endroit où l’on range le vin de messe, elle est souvent là bas je ne sais pas pourquoi bien sûr. Hein ! Je ne t’ai rien dit.
Tu me tiens au courant pour la date du soir de ton baptême. Et puis viens je retourne avec toi.

J’entrai à nouveau dans l’église avec Doolive et mère Stéfanouch était là

Missanges quel plaisir que de célébrer dans quelques jours le baptême de Doolive. Merci à toi d'être à nouveau volontaire pour être la marraine.

Pas de souci c’est toujours un plaisir pour moi. Marianne une filleule et Doolive un filleul c’est moi qui suis comblée. Merci à eux de m’avoir choisit.

Stefanouch a écrit:: Ah la la, la réputation que j'aie !!
Mais je sais que c'est dit en toute amitié....

A bientôt Missanges, Marianne, Doolive.

Missanges a écrit:: Ben vi Stef mais de nous toute c’est moi qui bois le plus hein !

L’embrasse sur la joue

Stefanouch a écrit:: J'avouerais que certaines fois tu n'arrives pas à suivre ! J'ai une bonne descente moi aussi !
Elle prit Missanges dans ses bras, affectueusement.

Doolive a écrit:

Dooliove entra avec Miss dans l'église.

Citation :: Ah oui ! Mère Stéfanouch ? Et moi tu ne me fais pas la bise Tssssssssss il n’y en a que pour la mère ici !!

Il se signa et fait un bisou à Miss.

- Tiens tu le mérite bien avec tout ce que tu as fait pour nous.

Doolive regarda autour de lui et chercha centi. Elle devait arriver bientôt...

- Miss tu n'as pas vu Centinel, elle doit arriver d'un moment à l'autre...

- et au fait , il est ou ce vin de Messe!!!

Doolive se dirigea derrière la sacristie en espérant que stéf ne le voit pas...

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 20/7/2010, 14:01

Missanges a écrit:: Ben non Doo je ne l’ai pas encore vu ta Centi. C’est une perle rare, elle sort de l’écrin juste au dernier moment. Et pour le vin de messe ohhhhh ! Tu vas pas nous le boire namého !

Rooooooooo ! Ben si ! Le voilà qui part chercher le vin de messe lui maintenant on aura tout vu. Je le regardais faire souriant décidément ce petit vin de messe…

Pour le goûter faut venir le dimanche.. Pi c'est tout !

Centinel a écrit:: J’arrivé enfin à l’église ou Doolive devais m’attendre de puis déjà un petit moment, j’en poussai la grande porte et entra en silence avant de faire un signe de croix.
J’aperçu dame Missanges avec un sourire aux lèvres, me demandant à qui elle pouvait bien sourire? Je m’avançai jusqu'à elle…

-Bonjour Missanges, contente de vous revoir, j’ais pas eu l’occasion de beaucoup vous parlez, mais je pense que la je vais avoir tout mon temps pour faire votre connaissance.
Doolive dit que du bien de vous.

Je lui fis un sourire un peut gêner et lui demanda…

-Dite en parlant de lui vous ne l'auriez pas vu? il devait m’attendre ici et je suis un peut en retard.

Missanges a écrit:: Je tournai mon visage au son d’une nouvelle voix. Je reconnu Centi, lui souriant

Alors la perle rare sort de son écrin ! L’embrassant

Bonjour Centi bienvenue à St Pol. Tu cherche Doo éclatant de rire… Il vient de partir derrière la sacristie faire des bêtises… Non sérieusement il cherche déjà à boire..

Centinel a écrit:: -Bonjour Centi bienvenue à St Pol. Tu cherche Doo éclatant de rire… Il vient de partir derrière la sacristie faire des bêtises… Non sérieusement il cherche déjà à boire..

Missanges riais de la bêtise de Doolive qui apparemment étais déjà la, je la bisouilla aussi et fit un grand sourire.

-Merci pour votre accueille c’est très gentil à vous et je reconnais que je me fais attendre en ce moment mais je vais me rattrapé.

Je me mis à rire et repris un peut de sérieux tout en cherchant Doolive du regard.

-Missanges à qui dois je m’adressé pour me faire baptisé aussi ? Je suis un peut perdu côté formalité.

J’espéré qu’il trouve ce fameux vin et qu’il m’en file une bonne rasade, la soif me tenez au gosier et ma passion des tavernes me manqué !

Stefanouch a écrit:: Stefanouch s'approcha de Centinel. Je suis heureuse de te rencontrer. Doolive n'est pas encore arrivé. La date de son baptême n'a pas encore été arrêtée. Tu souhaites toi aussi te faire baptiser ?

Centinel a écrit:: J’étais en train de demandé à Missange à qui je devais m’adressé pour me faire baptisé quand une voix m’interpella.

-Je suis heureuse de te rencontrer. Doolive n'est pas encore arrivé. La date de son baptême n'a pas encore été arrêtée. Tu souhaites toi aussi te faire baptiser ?

-ho ! Je suis aussi heureuse de vous rencontré Madame, je suis Centinel la fiancé de Doolive et en effet oui je souhaite aussi me faire baptisé si cela et possible.

Je fis un sourire à la dame attendant sa réponse.

Stefanouch a écrit:: Demat Centinel et Doolive, merci de m'adresser un MP auquel je répondrai en vous envoyant le questionnaire préalable au baptême. A bientôt...

Doolive a écrit:: Doolive sorti de dérrière la sacristie et vit centi entra dans l'église. Il s'approcha d'elle et ne pu s'empêcher de l'embrasser.

- Ah te voilà mon amour, tu as fais bon voyage, j'étais entrain de me désaltérer un peu...

Doolive tendit une gourde à centi en cachette...

Doolive se dirigea vers Miss et stéf pour leur présenter l'amour de sa vie.

- Mesdames, je vous présente centinel , la futur femme de ma vie que je vénère tant....

Centinel a écrit:: Je me laissai tendrement embrassé par mon Ange avant de me saisir en douce de la gourde qu’il me tendait en cachette, coté chouchou on faisait bien la paire.

-Oui mon Ange j’ais bien voyagé, et arrête de dire des bêtises tu va me faire rougir.

Missanges a écrit:: -[b] Mesdames, je vous présente centinel , la futur femme de ma vie que je vénère tant....

J’allais répondre à Centi sur les formalités à remplir pour son baptême. Mais mère Stéfanouch avait été plus rapide sortant les mots à une cadence qu’un petit vin de messe avait contribué peut être.

J’essayais tant bien que mal de retenir mon rire, en voyant la petite gourde de Doo. Humm il avait trouvé le vin celui là !

--Damelou a écrit:: Lou entra dans l'église de Saint pol espérant ne pas être trop en retard. Elle venait tout juste d'arriver après un long voyage. Elle avait juste pris le temps d'allaiter ses jujus et d'embrasser son mari avant d'aller se présenter à l'église.

Elle apperçu 4 personnes et se dirigea vers eux. Un sourire élumina son visage et chassa la fatigue du voyage quand elle vu que son amie était là. Elle lui sauta au cou, lui fit la bise et se recula d'un coup se rappelant qu'elle était dans une église et qu'il y avait du monde. Elle se retourna et se présenta

- excusez moi, je me présente Lou épouse de Vince et bientôt marraine de mon amie Centi, j'espère que je n'arrive pas trop en retard.

Se retournant vers le messire

- Vous devez être le merveilleur Doo, Centi m'a beaucoup parlé de vous. Je suis ravie de faire enfin votre connaissance et toi Centi tu est radieuse, je suis heureuse de te revoir cela fait si longtemps

Elle leur sourit heureuse d'être là
_________________________________

Stefanouch a écrit:: Demat Damelou, sois la bienvenue.
Le baptême de Doolive et le baptême de Centi seront célébrés en cette meme église demain soir à partir de 21h.
Soyez nombreux.

Doolive a écrit:

Doolive regarda arrivé Damelou dans l'église.

Citation :: - Vous devez être le merveilleur Doo, Centi m'a beaucoup parlé de vous. Je suis ravie de faire enfin votre connaissance et toi Centi tu est radieuse, je suis heureuse de te revoir cela fait si longtemps

- Enchantée Damelou, centi m'a beaucoup parler de vous... Je suis heureux de faire votre connaissance.

J'espère que le voyage ne fut pas trop long...

Mimile a écrit:: mimile ouvrit la porte de l'eglise et entra, choisi une chaise dans un coin ou on le voyait pas ,il priat puis chercha quelque chose pour ecrire ""mr le curé je sui point baptiser et je voudrait le faire vouler vous m'aider svp je sui qu'un pauvre bougre j'ai point d'argent mais je vous payerer avec mon travail "" il se leva et chercha un coin ou mettre sont billets puis sorti de l'eglise

Centinel a écrit:: Le soleil briller sur St Pol, mais moins dans mon coeur, j'avais eu nouvelle du décès d'un ami.
Je me rendais à l'église d' un pas lent emporté par mes pensés avec dans l'idée de me m'y faire pardonné certain de mes actes.
Il arrive souvent que l'on regrette de ne pas avoir demandé pardon à quelqu'un avant sa mort.
Des moments oubliés reviennent, ont revoit tout ce que l'on a dis de mal, ces impatiences vis-à-vis de cette personne.
Il est parti alors que nous n'étions pas dans les meilleurs termes.
Je regrette de n'avoir mieux résonné de n'avoir mieux aimé.
Me voila enfin dans la maison du tout puissant un cierge allumé à la mains en souvenir de cette ami.

-je me rapproche de toi seigneur afin de demandé ton pardon et celui de cette âme que j'ai mal jugé.
Je sais qu'il ce trouve à t'es coté désormais et je suis sur que par toi il entendras mes mots.

-Toi l'ami que j'ai repoussé pour une raison que que l'on connais tout deux, je te demande pardon, pardon de t'avoir jugé, d'avoir voulu te séparer de l'amour que tu porté en toi.
Je regrette mes mots, et cette instant est amer quand je me le remémore.
L'amitié commune ma aveuglé, j'ai voulu voir et croire que ce que je pensé êtres juste sans me posé de questions.
mais souvent la logique des choses n'est pas aussi juste, aujourd'hui je le reconnais.
Et c'est pour cela que d'ici bas je m'adresse à toi pour te demande pardon, j'aurais aimer le faire de ton vivant mais malheureusement ont ce rend compte de nos erreurs que quand subitement la mort c'est emparé de cette personne.
je veux te dire combien je regrette et combien tu me manque déjà et à bien d'autre qui souffre de ton absence.
Alors j'espère que de la ou tu te trouve tu entend ma demande et que tu sauras me pardonné.

C'est le coeur serré que je sorti de l'église toujours dans mes pensés.

Stefanouch a écrit:: De quel ami s'agit-il ? Veux-tu organiser une messe funèbre ?

Centinel a écrit:: -Merci Dame Stefanouche, mais je penses que ce ne seras pas nécessaire sa compagne la déjà fait.
Et puis cela fait plus de 15 jours qu'il n'est plus parmi nous.

Sirene a écrit:: sirene poussa la lourde porte de l église et entra dans la sainte demeure.elle vit deux personnes qui discutaient .elle s assit au fond de l église et se recueillit.elle pensait a son pauvre papa et a sa pauvre maman morts tous deux dans la misere ,elle se dit qu ils devaient etre heureux la ou ils etaient de voir que leur fille menaient une vie heureuse dans ce petit village de bretagne...

Doolive a écrit:: Doolive arriva dans la soirée pour aller se receuillir derrière la sacristie avec son ami Henry...

la pate folle avancée doucement et je le pris par la taille pour ne pas se faire remarquer...

- Viens mon, ami, je vais te montrer quelque chose qui va te réconforter!!!

Doolive se dirigea derrière la sacristie et se fit oublier...

Henry_de_silly a écrit:: Henry suivit Doolive le plus discrètement possible ...
Héhéhé c'est qu'on soldat, ça connait l'art du camouflage ...
et hop à quat' pattes derrières les chaises histoire d'éviter d'être repéré ...

Mais où va-t-il me mener ??
Je me le demande !

Pssst c'est encore loin ??

Mimile a écrit:: mimile n'ayant point encore eu de nouvelle de sont petit message revint a l'eglise ,il fut etonner de voir des gens a pattes mais la n'etait pas le sujet de sa venue mais ça la étonner quand méme des usage de cette ville ,il vit une dame qui lui semblait etre le curé ou la curée de cette paroise ,il s'adressa a a elle apres avoir atendu quelle soit libre , madame je me presente je m'appelle mimile et je voudrais me faire baptisé c'est bien vous que je doit faire ma demande ?

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 22/7/2010, 01:50

Doolive a écrit:: Doolive le regarda faire et le suivi à quatre pattes. Il se retourna et lui chuchota:

- Non nous sommes bientôt arrivés...

Arrivé devant la porte de la sacristie, doolive regarde son boiteux et ouvrit la porte et fit une prière en espèrant que stéf ne soit pas passée avant eux....

Henry_de_silly a écrit:: Pssst avance sinon on va se faire repérer ...

Mimile a écrit:: mimile n'ayant aucune reponce et apparament on l'ignorait il sortit tristement de l'eglise ,qu'avait t'il oublier ,qu'avait t'il fait ,il se retourna se prometant de ne plus revenir , il ferait partie des non baptisé,il partit vers la mine d'ou il n'aurait jamais du quiter

Stefanouch a écrit:: Mimile je te prie de modérer tes propos. Je suis appréciée sur la halle et auprès des fidèles. J'ai célébré plusieurs baptêmes qui se sont déroulés dans une ambiance chaleureuse.

Mimile a écrit:: mimile entra dans la petite eglise en croyant qu'il y aurait une messe , mais apparament madame le curé etait trop occupé , malgrés qu'il n'etait pas baptisé il pria le tres haut , il s'excusa auprés de lui d'avoir renoncer au baptéme mais se faire baptisé par quelqu'un qui n'avait pas la foi l'aurait rendu honteux ,mais pour l'eglise il avait donner pour les malheureux le fruit de sa derniere recolte et le fruit de sont travaille a la mine , apres avoir prier il sortit se disant qu'il ne remettrait plus les pieds ici sauf si un changement viendrait

Stefanouch a écrit:: N'y remets plus les pieds, en effet ce sera mieux.

Sirene a écrit:: Siréne se signa et se leva il etait temps de rentrer.En partant elle aperçu mére Stephanouch qui n' avait pas l'air contente.Elle aperçu la silhouette d Henry de Silly et d'une autre personne.Elle se chuchota en elle-méme:[/b]Je me souviens de cet homme je l'ai vu souvent en taverne mais lui ne doit méme pas savoir qui je suis...
Sirene poussa la lourde porte et respira l'air frais .

Henry_de_silly a écrit:: [Désolé mais totalement oublié ce truc ...]

Henry se releva et sortit de l'eglise.

Mai a écrit:: La jeune demoiselle fraîchement arrivée a St-Pol passa pour la première fois les portes de l'église Saint-Aurélien.
Le bâtiment était frais et calme. Une douce lumière filtrait a travers les vitraux, dessinant sur le sol de folles mosaïques multicolores.
Marie fit quelques pas au milieux de la nef, passant sa main sur les bancs usés par le temps et les prières des fidèles.
Elle s'installa au milieu du long chemin, assez proche du cœur pour que dieu l'entente mais assez loin pour pouvoir l'admirer dans son ensemble...

La blondinette ferma les yeux et se mit à parler tout bas.
Elle parla au saint père de ses différentes craintes vis a vis de ses proches.
De Kurios qu'elle avait entendu dans l'église de Vannes alors qu'elle se trouvait cacher derrière une large colonne.
Elle évoqua aussi ceux qui encombrait son cœur lourd de chagrin...
La jeune hermine pensa à sa soeur, qui cheminait en ce moment même vers St Pol.

La jeune fille se sentait mal, quelques larmes entreprirent un voyage du coin de son œil a son menton.
Elle eut une dernière penser pour ces amis, demanda joie, bonheur et amour pour eux...Parce qu'il le méritaient, voilà tout.
Amen...

La myosotis resta sur son banc, attendant une réponse du très haut...

Stefanouch a écrit:: Mai, sois la bienvenue en ce lieu de paix et de recueillement.
Es-tu baptisée ?
Stefanouch caresssa la joue de la jeune fille qui semblait bien peinée.

Mimile, viens me serrer la main en guise de paix....

Mai a écrit:: La mère supérieur s'approcha d'elle, lui souhaitant la bienvenue.
Une main caressa sa joue en signe d'apaisement...
Elle lui rappelait la sœur Émeline du couvent du Mans qu'elle avait si longtemps fréquenter...

Enchantée, je m'appelle Marie...
Je suis la filleule de Kurios Ael-Sool, l'évêque de Nantes.

Elle sourit de la façon la plus sincère possible.
Les évènements de la journée ne l'y aidant pas tellement.
Un court silence s'installa.

Je ne suis pas baptisé en effet.
Je compte en parler avec mon parrain d'ici les prochains jours.
Elle se leva face à la religieuse mettant fin à leur conversation de manière tacite.
Excusez moi, mais j'ai nombre de tache a m'occuper avant la nuit.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Lentement, elle remonta la nef, les bras croisés sur sa poitrine, ruminant les derniers évènements survenue dans sa vie.

Mimile a écrit:: mimile qui etait revenut sur c'est pas etait mit dans le fond de l'eglise,et priait il atendit madame Stefanouch la curée demander de lui serrer la main ,bien que n'etant facher apres personne il se le leva atendit qu'une dame soie passée et tandit la main a Stefanouch

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se dirigea vers Mai. Ah Kurios quel personnage et quel ami de qualité. Va t'il te baptiser ? Ce serait un honneur et une joie pour moi de le faire en sa présence.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch se dirigea vers Mimile et lui serra la main. J'aimerais te baptiser, serais tu d'accord ?

David_le_charretier a écrit:: Un merle effronté accompagne un enfant le long de son trajet, ses intentions seraient de lui grappiller quelques graines de maïs où simplement de lui tenir compagnie. L'enfant sourit tout en semant quelques graines derrière lui... il le hèle. Allez viens, voici pour toi mon ami.

Les portes de Saint Pol de Léon! Respirant avec difficulté, il s'arrête un instant sur un rocher et contemple les hautes murailles du château faisant corps avec les remparts de la ville, offrant une solide protection aux saintpolitains.

Seigneurs soldats, ouvrez-moi je vous en prie.
Il frappe de son bâton la lourde porte de bois bardée de fer. Un soldat regarde par une meurtrière se demandant qui arrive à cette heure si matinale et éclate de rire en voyant un enfant bossu, mal lavé et couvert de pousière.
HAHAHAAA!! Hé mes compagnons voyez ce que le chat n'a pas voulu et nous à ramené!

Quelques soldats se rallient à lui pour connaitre la raison de son hilarité suivit d'un officier aux galons d'or et aux armes étincelantes . Hé bien hé bien qu'avons-nous là?! On ne risque pas d'être envahis hein. Qui es-tu garçon? Je ne te connais d'ici ni d'ailleurs! Répond! Il lui enlève sa capuche avec force dévoilant les profondes cicatrices d'un visage apeuré.

David tente de se redresser un peu en pressant ses mains sur son bâton puis en mettant sa bosse de côté. Se rappelant le coup d'épée à Bordeaux il fixe le sol tremblant...
Je suis David, seigneur l'officier, mon père se nomme Colin et ma mère Catherine, ils sont d'Agen, pardon de vous importunez, je veux juste aller à Brest. La Reine des Anges m'a dit que je pouvait aller la voir dans son moulin ici à Saint Pol de Léon.

Ouvrant grand ses paupières et ne comprenant pas le charabia de cet étranger le fier soldat sort un denier de sa bourse et le donne au vagabond.
Ça va David le Bossu, passes. Mais je te surveille néanmoins. Et vous autres à vos postes crénom de dieu !!

Il le remercie chaleureusement et entre dans la ville en trainant ses pieds.

Enfin l'église, un monument à la gloire du Seigneur, au porche énorme et flanqué de deux tours! Son dos retrouve un semblant de bien-être quand enfin il le repose contre la pierre fraiche de la petite porte.
A cours de nourriture il tend sa main espérant que quelques bonnes âmes lui glisse un denier pour acheter un pain. Il pense aux grains de maïs qu'il à donné au merle ce matin, mais il n'a pas de regret, lui aussi doit manger pense-t-il.

Belles damoiselles et messires aux bons cœurs, un denier pour un vagabond. Dieu vous le rendra vous le savez bien.....
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Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 17/8/2010, 02:02

David_le_charretier a écrit:: Je traverse un grand champ de lin bleu qui fait au ciel miroir. Le vent l'incline doucement et c'est moi qui frissonne jusqu'au fond de mon sang quand il entre sous ma chemise caressant de son souffle ma peau en sueur.
L'ombre se tend difficilement sur les pavés arrondis des ruelles de la ville, donnant un semblant de fraicheur aux habitants. De mon côté je retourne hâtivement me réfugier sous le porche de l'église, repus de ces belles journées à Saint Pol de Léon.

Mes oreilles perçoivent les voix d'un chœur annonçant le début de la messe. Je roule alors précipitamment ma couverture puis l'attache solidement à mon bâton que je cache derrière les colonnes de gauche. Je murmure en entrant dans la maison de Dieu j'arrive j'arrive Seigneur.

Je plie mon genoux en signe de respect à Christos et aux Saints et regarde où me diriger.
Je me demandais quand enfin ils allaient avoir dans les églises des bénitiers pour enfants...! Relevant mes manches et mettant mes pieds sur leurs pointes Je saute un peu essayant de plonger ma main dans l'eau de la Bénédiction de ce bénitier de granit trop haut pour moi. Plitch! Voila...

Mes doigts touche mon front et mes épaules. Mes pas quand à eux longent la nef sous la constante surveillance des Saints posés sur leurs stèles. Baissant mes yeux et regardant le sol pour éviter leurs regards j'avance silencieusement jusqu'au Chœur.
Mes mains s'agrippent à un banc et fermant les yeux je prie le Dieu de Paix et de Miséricorde.

Seigneur merci pour le pain aussi le maïs.
Protégez Tchoupine et ma maman à moi à Agen, et dame Mae, aussi seig... ah non messire Henry il a dit et aussi les autres que j'oublie.
Ah oui la Reine des Anges, maman Bougnias et dame Clarra.
Voila.
Moi ca va pas besoin j'ai mon papa qui veille, il est chez vous.
Amen
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Monsieurpatate a écrit:: Patate entra dans la petite église, fit un signe de croix vite fait.

Blablabla, Aristote, amen !

M'sieur l'Evêque ? Y a quelqu'un ?

Stefanouch a écrit:: Stefanouch s'approcha de Monsieur Patate, intriguée par ce personnage.
Viens, es-tu baptisé ?

Monsieurpatate a écrit:: Nan justement, j'aurais aimé m'entretenir avec monseigneur l'évêque à ce sujet.

Blotus1er a écrit:: blotus entra dans l'eglise se signa et chercha du regard le curé de St pol. Il décida d'attendre un instant !!

Stefanouch a écrit:: Monsieur Patate, je suis Stefanouch, Curée de Saint Pol de Léon. Souhaites tu etre baptisé ? As tu un parrain/une marraine ? Peux tu m'envoyer un message privé, je t'enverrai alors le questionnaire préalable au baptême.

Blotus1er a écrit:: Voyant qu'elle s'adressait à un autre fidele, il resta un peu à l'ecart ! il avait des questions à lui poser concernant le baptême !!

Monsieurpatate a écrit:: Trugarez mat, mais je règlerais la question avec monseigneur l'évêque, nous réglerons en même temps la question du mariage.

Else a écrit:: La lourde porte s'entrouvre pour laisser passage à une silhouette blonde.
Y’a un peu de monde en l’église, c’est point chose commune : souvent on n’y rencontre guère que la fraîche caresse des pierres, les ronflements du bois et les mouvements intimes de la lumière… eh baste ! C’est aussi bien comme ça. D’ailleurs, l’évanescente s’en fiche. Quand y’a du monde, c’est bien, quand y’en a pas, c’est bien aussi : pas eux qu’elle vient voir, ‘comprenez ?

Quelques pas étouffés, bruissement d’un jupon gris contre le dallage, la blonde chemine d’un pas léger entre les colonnades de pierre et de lumière, regard vissé aux nues, et vient achever son périple tranquille au pied de l’une ou l’autre colonne. Là où les oreilles de chair ne l’entendront pas.
Contact froid contre son dos.
Les lèvres se meuvent, quelques bribes de son viennent s’y échouer, à peine audibles : quelle importance ? pas aux hommes, qu’elle parle.

- visiter… on dirait… crois-tu… égal… soin du Père… tiens en ta garde…

Elle reste quelques instants, peut-être une minute, peut être dix… La notion du temps n’est pas toujours bien nette en elle ; puis elle part. Se fend d’une petite révérence pour les présents, et s’engouffre au dehors.

Stefanouch a écrit:: Oui Blotus 1er, tu voulais me parler ?

Blotus1er a écrit:: blotus s'avança vers Stefanouch !!

oui, voilà, ! je souhaiterai me faire baptiser et je voulais savoir ce qu'il fallait que je fasse. Je me suis enfin décidé, je suis pret pour cela et je voulais que vous me donniez quelques renseignements.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch s'approcha de Blotus 1er. Elle lui demanda s'il pouvait lui envoyer un pigeon (MP) ? Alors elle lui enverrait le questionnaire préalable au baptême.

Le baptême de Mimile est prévu pour mercredi ou jeudi prochain.

Blotus1er a écrit:: je fais cela ma Mère !! merci !!

tourna les talons et jeta un petit coup d'oeil au clocher en partant !!

Mai a écrit:: Comme tous les dimanches matin la myosotis tenta ça chance.
Myosotis... un surnom qu'elle ferai mieux d'oublier tiens !
Bref...

Comme tous les dimanches matin la blonde viens faire du forcing devant les portes de l'église.
Et comme tous les dimanches matin, l'église est fermé. Aucune messes, rien.
Si en arrivant au ciel la blonde se faisait refusé, elle hanterait Stéfanouch pour l'éternité et toc !!
La vengeance est un plat qui se mange une fois que l'on ai refroidit !

Else a écrit:: Depuis l’ombre d’une ruelle voisine, une menue silhouette observe le manège de la jolie blonde. Un sourire inattendu étire à peine le coin de ses lèvres… déjà, elle glisse sur le dallage du parvis, discrète, rapide, s’approche tout auprès de Maï, et annonce d'une voix claire :

- J’aime pas non plus.

Else surgit au côté de sa sœur, droite comme la justice – sauf son chef, curieusement penché vers la droite, tandis que ses yeux bleus semblent dévisager la façade de l’église. Non, elle n’aime pas. La messe manquante, l’église close, les accès barrés en général, tout ça et plus encore.
Ses doigts se tendent vers la gauche.

- Y’a bien la porte de la sacristie, mais si celle-ci est…

Les doigts se posent sur la lourde porte, se promènent en tambourinant légèrement, s’enroulent autour des anneaux de métal, tirent... Ses sourcils se froncent, sous l’effort, en une moue désapprobatrice.

- … fermée, aucune raison qu’on nous ouvre l’autre. Ceci dit, on peut…

Glisse la main, dans une petite besace qu’elle porte sur le flanc, fouille, tandis qu’elle se tourne vers Marie.
Proposera ? Proposera pas ?
Les doigts caressent une petite aiguille. Crocheter la serrure de l'église ? Non, ça s'fait pas... elle n'oserait pas... n'y penserait même... erf. Oh que si, elle serait bien fichue d'y penser ! Même qu'elle y pense asteure ! mais n'oserait pas sans une justification théologique en béton armée. Et là, elle sèche, Lisa.
La porte de la sacristie, en revanche... c’est une tout autre affaire.
Alors, proposera ? Proposera pas ?

Nan, proposera pas. Pas cette fois. On n’embringue pas un future porte-parole de Bretagne dans une violation de domicile…
Pas avant sa nomination officielle, en tout cas.

- … réciter le credo ici. D’vant l’église. Et dire une prière… Aux voyageurs, par exemple. Ou à qui tu veux, tiens, ça m’changera.

Stefanouch a écrit:: Blotus 1er veux tu être baptisé ce mercredi à partir de 20h30 ?

Blotus1er a écrit:: Est ce que ça pourrait se faire jeudi ?

Mai a écrit:: [HRP: les deux sœurs sont seules sur le parvis de l'église, Stéfanouch n'est pas avec elles.
Elle ne peut donc pas les voir ni les entendre et encore moins leur parlé.
Nous jouons RP le faite que la messe ne se fasse pas ni dans le jeu ni en gargote le dimanche.]

Apparition de sa sœur, son double, sa jumelle. Resplendissante comme d'habitude, l'air mécontente.
Bah oui pas de messes dominical, ca aide pas a être heureuse dans la vie.

- J’aime pas non plus.
Elle l'observe, tâter, tester, chercher une issue à leur soucis.

- Y’a bien la porte de la sacristie, mais si celle-ci est…
Marie lit le mécontentement sur la visage de sa sœur.
La tribun reste planté la inerte, elle qui était si active d'habitude restait en admiration devant Lisa.

- … fermée, aucune raison qu’on nous ouvre l’autre. Ceci dit, on peut…
Elle fronce les sourcils la demoiselle, se demandant se que son double cherche ainsi dans sa besace.

- … réciter le credo ici. D’vant l’église. Et dire une prière… Aux voyageurs, par exemple. Ou à qui tu veux, tiens, ça m’changera.
Hum... aux voyageurs alors. On va en être bientôt en plus.
La pépé de Bretagne en avait marre de ce village sans messe...

David_le_charretier a écrit:: Mes yeux remplis de bonheur et mon corps frémissant de joie, je me faufile discrètement près de la porte puis j'entre dans l'église que je connais un peu par la petite fenêtre cassée, à cause de mon passage il y a quelques temps déjà.
Pfff le bénitier toujours aussi haut!!!

Je vais réclamer de nouveau au Bon Dieu, peut-être ça marchera cette fois-ci.

Hannn!! Et Plouuutchhh!! Héé bin voilà tout mon avant-bras se retrouve dans l'eau froide de la Bénédiction.
Je me signe et fais une prière à Christos, pensant à tous ce que j'aime.

Else a écrit:: Hep hep hep ! Temps mort ! On rembobine et on r’commence !

Verrou tourné ou caprices du bois , le fait est que la porte était close. Fermée, coincée, là n’est pas vraiment la question. Et nos jumelles d’entonner le credo et la prière pour les voyageurs.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant…

Ca oui, elle y croit… D’aussi loin qu’elle se souvienne, Else a toujours tutoyé le Très-Haut en tous lieux et par tous les temps.

- … Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme…

Et bla et bla et bla. La sagesse, les hommes égarés, le martyre, la droite du Très-Haut… protège les voyageurs, les tempêtes, tout ça. Dimanche matin, le narrateur moyen a des frissons et pleure sa grasse mât’ avortée, vous lui pardonnerez de trancher dans le tas.* Toujours est-il que, sur les derniers mots d’une courte prière aux voyageurs, l’image très nette du père Archibaldus se présenta à la mémoire d’Elisabeth. Vive comme une blessure. Et elle entraîna sa sœur loin de là, Dieu sait où, à leurs occupations diurnes.

Quelques minutes plus tard, un gamin entrait dans l’église. La porte s’était décoincée, 'faut croire.

*Ntdle: En raison d'un accès de flemme de nos narrateurs, nous sommes dans l'incapacité de présenter ici le texte des prières ci-dessus citées. Le lecteur pourra les retrouver à sa convenance dans tout bon missel aristotélicien. La maison présente ses plus plates excuses pour la gêne occasionnée.

David_le_charretier a écrit:: J'ai mal au cœur de voir que cette belle église est fermée! Attend je vais ouvrir la porte...
Je reprend par la fenêtre cassée où des toiles d'araignées viennent me coller au visage. Berkkk hein?!
Bon j'arrive près de la porte en me frottant pour enlever ces toiles collantes de mes cheveux. J'espère qu'il n'y a pas de vilaines pas belles accrochées dedans, j'ai beau être un garçon je n'aime pas trop ces bestioles qui ont beaucoup de pattes.
Bref...
Je frappe avec mon bâton et j'arrive tant bien que mal à faire un espace entre les deux battants et avec un appui de mes pieds je me sert de mon fidèle compagnon comme d'un énorme levier. Le vieux bois ne résistant plus au temps et à cette pression casse et la porte se fissure dans son milieu avec un craquement du tonnerre de Dieu -oups pardon Seigneur pour ce blasphème.
Assis par terre je me protège la tête et la bosse en entendant les morceau de bois de la bonne vielle porte tomber autours de moi avec fracas.
J'ouvre les yeux. L'air frais s'engouffre à l'intérieur balayant la poussière en la faisant voler jusqu'au point le plus haut de la maison de Dieu . Le soleil inonde la nef...

Hourraaaaa!!!

Heu pas trop hourra tout de même. Je regarde autour de moi les dégâts que j'ai causés. Il va falloir que je raconte ça à seigneur le maire et payer les dégâts!! Et pis le mariage qui est bientôt!!

Je me lève et me précipite sur le parvis en trainant mes pieds. Me rappelant le Seigneur je fais demi tour et me signe.
Je retrouve le parvis et tout en courant j'appelle:

Seigneur Eryk!!!! Venez viiiite, j'ai fais une grosse bétiiiise...

Kornephoros a écrit:: Kornephoros entra et choisi un endroit discret pour se recueillir. Il a une décision à prendre et il hésite.

Dieu le tout Puissant, que dois-je faire? Je me demande si je dois faire ce choix maintenant. J'avais prévu de faire ce choix bien plus tard mais pas maintenant. Tout ce que je veux pour le moment c'est de progresser dans la 3e classe sociale et de fabriquer mon propre bàteau. Puis de faire de très long voyage. De revoir mon pays natal. De découvrir la France, l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce et tout ces lointains pays.

Depuis que la mer m'a jeté sur les rives de Kastell Poal, je n'aspire qu'à une chose. Reprendre la mer. Et retrouver ces ... Enfin vous savez qui. Voilà pourquoi je me suis toujours garder à rester libre de toute attache. Mais si je fais ce choix, alors ma vie prendra une toute autre direction.Que dois-je faire?

Après cette conversation avec son créateur, Kornephoros décida d'aller à la pêche. Depuis sa plus tendre enfance, il a toujours trouvé la sérénité et la paix de l'esprit sur la mer. Et Dieu lui donnera peut-être un début de réponse.

Auria a écrit:: Une rose rouge à la main, et le coeur battant devant la porte de l' Eglise, enfin si on pouvait parler de porte .. il n'y en avait plus !!.. Auria se dandinait d'un pied sur l'autre. Elle s'était pourtant jurée de ne pas y entrer. Mais elle avait compris qu'il fallait qu'elle fasse cette démarche, pour elle, pour son bien être. Mais c'était ici que tout avait commencé, et ici que tout se clorait définitivement ... la vraie fin d'une histoire.

Elle franchit le pas qui la séparait de l'intérieur, une main sur sa poche tâtonnant de ses doigts la forme de l'anneau.

Elle ne savait par où commencer, et s'approcha maladroitement du bénitier où elle trempa timidement une main et hésita avant de faire le signe de croix. Elle savait qu'elle n'avait guère la foi Auria, ou seulement dans les moments où ça l'arrangeait et l'annulation de son mariage ne l'avait guère aidé à l'avoir plus. Peut être qu'inconsciemment elle avait porté ses malheurs sur le Très Haut, responsable à ses yeux de la rupture de cette promesse faite ici même. Puis elle se rendit compte soudain que c'était aussi un 30 aout ... tout un symbole !

Elle s'approcha de l'autel et première fois de sa vie, s'agenouilla devant celui ci.

Ses pensées se bousculaient dans sa tête, ne savaient dans quel ordre les mettre, et ses yeux se fermaient et se rouvraient sous une sorte de vertige.

Pourtant, elle ne voulait faire l'impasse devant aucun souvenir, les étaler ici pour mieux en finir et tout lui revint ... la magie de cette journée, de cette promesse d'amour ... du début de leur vie à deux. Mais aussi cette tristesse qui avait légèrement mis en berne leur bonheur à tous deux ... Fey avait failli mourir ce jour là, était ce donc un présage ? ... un présage que tout ne serait pas éternel et que l'âme humaine est bien versatile dans ses cheminements.

Elle portait leur enfant déjà ... juste comme une espérance, mais elle savait déjà !

Ses genoux lui faisaient mal, tandis que ses pensées s'envolaient loin vers ce jour béni où elle n'était encore qu'une jeune fille naïve, douce et amoureuse. La vie s'était chargée de la rendre moins rêveuse, moins douce par moments .. voire même furieuse et mauvaise. Tous ses rêves avaient disparu le jour où il l'avait quitté et longtemps elle n'avait pu se résoudre à ne serait ce l'oublier une seconde.

Elle s'était tournée vers ses amis pour l'aider dans son renoncement, puis elle avait enfin compris que c'était à elle de le faire, de s'aider elle même ... de faire ce travail douloureux pour qu'enfin elle redevienne elle même.

Elle se releva et mis la main dans sa poche pour en saisir cet anneau qu'il avait forgé pour elle et qu'il lui avait passé au doigt en signe de son engagement. Elle avait voulu le jeter dans l'océan, mais c'était ici qu'il resterait dorénavant .. ici qu'il était né ... ici qu'il mourrait, comme était mort son amour pour elle.

Elle prit cette rose rouge que désormais elle exécrait ... symbole d'amour passionné et glissa l'anneau à l'intérieur avant de déposer le tout sur l'Autel. Celà fut difficile, tout était terminé ... fini, mais ses yeux étaient secs.

Prise de vertige, elle s'assit sur un banc sous une sensation indéfinissable ... un frémissement, comme une caresse subtile en elle et surprise, elle se mit à rire dans l'église .... mais non je sais, rien n'est fini ... tu es là pour me le rappeler toi ... murmura t-elle au bébé, qui manifestait sa présence pour la première fois.

Rien n'était jamais fini, la vie continuait, avec ses bonheurs, ses chagrins, la guerre aussi à nos portes ... sa banalité et ses moments extraordinaires !

Elle sortit de l'édifice sous le soleil de cette journée, avant de se diriger vers l'océan ... pour penser sereinement à Mel et à Aël, les deux hommes de sa vie.

David_le_charretier a écrit:: Bin??!! Elle est pas réparée cette porte encore??!! Pfff et j'étais privé de lait-chaud-au-miel pendant une semaine....
Bon je commence alors

Les clous... Des planches... BANG BANG BAaaNG!! OUTCH!!! Saleté de marteau!

Kornephoros a écrit:: En arrivant à l'Église, Kornephoros constata que la porte avait été réparé. Voilà une bonne chose de faite se dit-il. On gèlera pas cette hiver dans l'église. Celui qui a fait le travail l'a bien fait. On dirait même qu'il y a laissé une ou deux gouttes de sang. Mais cela n'était pas le but de sa démarche. Il alla s'assoir dans un endroit discret pour méditer.

Bon c'est fait! Je me suis jeté à l'eau comme on dit. Où si vous préférez je me suis présenté comme candidat à la mairie. À plus tard les aventures en mer et la découverte de tous ces beaux pays, de leur culture et de leur gens. M'enfin... Ce sera pour plus tard.

Dites-moi Dieu! Je peux pas dire que vous m'avez donné un début de réponse. Mème pas une phrase. Ni même le premier mot de la première phrase. Mème pas l'ombre de la première lettre de la réponse. Calme plat. Comme sur la mer. J'ai l'impression que vous saviez qu'au fond de moi la décision était déjà prise. Petit farceur va. Bon je vous laisse. Du travail m'attend. Et je dois avouer que la journée sera fort chargée.

Au fait, je ne pourrai pas venir à l'office d'aujourd'hui. Alors, svp, accordez-moi votre Bénidiction maintenant. Au revoir.

Sur ce Kornephoros quitta discrètement l'Église et alla vaqué à ses tâches de la journée.

Idana a écrit:: Une autre ville, une autre Eglise, différente tout en étant semblable et Idana se sent attirée.

Elle revient de l'océan, la tête bourdonnante et vacillante du grand air et cette sérénité qu'elle ressent à ce moment, elle veut la faire durer et timidement entre dans l'église .... mordiou je vais devenir bigote moi à ce rythme là ... ironise t-elle tout bas.

Bouche qui se ferme, pieds qui se font légers sur le dallage et elle traverse l'édifice pour s'en aller là bas, un peu cachée derrière un pilier et légèrement dans la pénombre.

Et de nouveau, le même miracle en elle, tous ses démons la fuient en un instant ... comme l'autre fois, et ne reste en elle qu'une infinie sérénité. Elle a beau faire Idana, elle n'est plus la même ou plus vraiment, même si elle adore jouer à l'idiote devant les autres. Désormais, sa haine des hommes la quitte, et la voilà même qui rougit devant une sorte de compliment. Elle n'aime pas rougir, ni ressentir de l'amitié, ni que ce soit d'autre qui la rende fragile, c'est comme une faiblesse devant cette barrière de haine qui la protège, et qui malgré tout cède devant les sourires.

La vie errante et brutale qu'elle a fui s'est transformée en une vie plus douce et premier avantage c'est qu'elle mange tous les jours et que plus jamais personne ne la frappe. Ce monde est bien plus hypocrite que celui d'où elle vient, mais plus compatissant.

Un rayon de soleil frappe l'autel et fait briller quelque chose, et elle se lève pour approcher. Une rose est fanée, elle a laissé échapper un anneau gravé et Idana se maudit de ne point savoir lire. Deux prénoms sûrement et Idana se demande quelle sorte de chagrin peut faire abandonner ici le symbole d'une union.

Sans réfléchir, sa main se tend vers la bague, la saisit et la laisse échapper comme si elle s'était brûlée ..

Ma gueuse ... tu voulais la voler dis moi ? ..dit la petite voix
Oh ! te revoilà toi ... mais non je voulais la regarder seulement
Tu ne sais pas mentir tu le sais bien !
C'était un réflexe simplement ... j'ai changé .... je change

Elle sait que fût un temps, elle n'aurait pas hésité une seconde, habituée aux chapardages et aux visites discrètes dans les bourses des rombières. Mais désormais, elle a changé de vie, a découvert qu'elle avait une âme, et qui lui parle en plus.

dis ? .. tu vas me suivre longtemps comme ça
Toute ta vie ma gueuse ... jusqu'à ta mort et même au delà
hé bin, ça va être drôle tiens de cohabiter !

Elle se rassoit, les yeux dans le vague sentant monter dans sa gorge un flot de larmes qu'elle ne peut retenir, sans qu'elle sache bien pourquoi.

Pourquoi je pleure encore ?
Ton âme se libère, elle prend place en toi dans les larmes

Et Idana comprend dans un sanglot qu'il faudra bien du temps pour que son âme évacue toute l'amertume de 19 années de souffrance .. de douleur et de haine.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch souhaitait parler à ses fidèles. Demat mes amis. Le jeune Raph souhaite se faire baptiser. Quelqu'un souhaiterait il etre sa marraine ou son parrain ?

Arzhel a écrit:

Monseigneur Arzhel s'approcha du parvis de l'église et fit signe à l'homme qui l'accompagnait de placarder le parchemin par dessus tous les autres sur le tableau d'affichage.

Quelques clous violentés et coups de marteau plus tard, le travail était achevé et l'archevêque retourna à son hotêl.

Citation :: Annonce du Diocèse de Rennes

Nous, Arzhel de Montfort-Toxandrie, Archevêque suffrageant de Rennes, Baron de Menezalban, Médaillé de l'Ordre Sainte Kyrène,
Aux fidèles de Bretagne et aux différentes composantes de l'Eglise Aristotélicienne présentes en Bretagne,

Faisons annonce que le l'Archidiocèse suffragant de Rennes recrute: curé, diacre, conseiller diocésain,...

Si votre foi est sincère, si vous avez l'envie d'aider l'Eglise bretonne et de vous instir pour elle, n'hésitez pas à contacter Monseigneur Arzhel de Montfort-Toxandrie (IG: Arzhel) afin de converser des opportunités que l'Eglise Bretonne peut vous offrir au sein du Diocèse de Rennes.

Fait à la Cathédrale de Rennes,
D'ar Gwener 1 a viz Here 1458,
Monseigneur Arzhel de Montfort-Toxandrie.

[/

Stefanouch a écrit:: Mes chers fidèles, mes amis,

Le baptême de Raph 28 sera célébré ici-même de mercredi à vendredi.
Marianne sera sa marraine.

Soyez nombreux.
Mère Stefanouch

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 9/11/2010, 10:46

Arkazhot a écrit:: L'eglise Saint Aurélien, voila bien longtemps qu'Arkazhot n'y avait pas mis les pieds. Ses
différents voyages ne lui avaient que laissé peu de temps pour toute forme d'action
spirituelle... Non pas, qu'il n'etait pas croyant. Bien au contraire, c'est en cette meme
église qu'il a été baptisé il y a presque deux ans...

Il penetra l'église en compagnie Marie, la jeune blondinette, dont il a bien connu la
mère. Cela lui fait plaisir d'entretenir avec la jeune femme des rapports les plus amicaux
et complices...

L'église etait sombre, ils s'installèrent pres d'un pilier et se receuillerent chacun dans
leur prieres et leur souvenirs. Alors qu'Arka etait plongé dans les ombres, le visage de
Marie etait illuminé par un rayon de lumiere qui passait par un vitrail. Le contraste
entre les deux visages etait saisissant.

Les prieres d'Arka etait dirigé vers la jeune femme qui l'accompagnait... du bonheur
pour elle et... pour eux ! Les ans passaient et le voyageur commencait à resssentir le
poids de sa propre solitude. Soudain le rayon disparut, et Arka releva la tete comme pris
en flagrant délit de mélancolie...

Il se tourna vers sa voisine :

"Tu crois qu'il y aura messe aujourd'hui?"

Arzhel a écrit:: Arzhel priait dans l'église, assit sur les bancs de l'assitance. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il entendit parler d'un certain Jesus-Christ, d'un livre de Jacob ou de référence à des livres totalement inconnus et sans saveur.

Par Aristote mais que se passait-il dans cette église ?

Sans nuldoute que les pendules devrait etre remises à l'heure sur la gestion de cette paroisse, les défaillances y étaient bien trop nombreuses.

Monseigneur Arzhel se leva, indigné et quelque peu agacé par le spectacle honteux auquel il venait d'assiter.

Mai a écrit:: Elle l'avait croisé en taverne le matin même. Son Papou. Il avait prit peu à peu la place du père dans son cœur.
Marie gardait précieusement en elle les moments passé avec Arka.
Sur la route, lorsqu'il l'avait accompagné jusqu'à Tréguier.
Les parties de rigolade avec Alar en taverne. Son "oui" quand il avait accepté de la mener jusqu'à l'autel
si son marquis de père ne venait pas ou refusait son mariage...

Maï baissa les yeux un instant et résista le crédo silencieusement, priant Aristote de veiller sur ses proches et sa famille. Elle, la petite orpheline du Mans, avait une famille désormais. Elle qui s'était toujours imaginé vivre seule et libre. La voilà entouré et choyer à l'infini. Que le bonheur était bon à vivre...

Elle posa ses yeux bleus un instant, sur le visage concentré de son ami. Elle se demanda a quoi il pouvait bien penser, si il était heureux ? Marie savait qu'il avait énormément aimé sa mère, mais depuis... Il faisait parti de ses hommes qui méritait d'être aimé sans limite et avec une tendresse infinie. Et d'après se qu'elle savait ce n'était pas le cas. Doucement, la petite politaine murmura au Très Haut.

Monsieur Aristote, siouplé. Dans votre bonté infinie et votre grande sagesse, envoyez une amoureuse à Papou. Il le mérite.
Si elle pouvait être belle, gentille,intelligente,et aux formes généreuses, ça serait sympa. Et puis faut qu'elle aime les voyage car il à la bougeotte Arka...
Si elle peut lui cuisiner des bons petits plat ça serait cool aussi car il ne mange que des cochonneries et c'est pas bon pour sa santé.
Si vous avez pas le temps, envoyez moi les candidates je ferais passer le casting ! j'vous remercie !

Sa prière finie, Marie se retourna vers son ami en souriant, et glissa sa main dans la sienne.
Ça m'étonnerait... On peut attendre un peu pour voir, si tu veux...

Arzhel a écrit:: N'ayant toujours pas entendu sonner les cloches pour l'appel à l'office dominical et toujours agacé par ce qu'il avait vu le matin même, alors que la journée passait et que le soleil continuait inlassablement sa course vers l'horizon, Monseigneur Arzhel décida qu'il était temps de réagir.

Dans sa chambre d'hostel, il farfouilla dans ses affaires, sortant une bourse d'écus, un morceau de viande, une paire de poulaines de rechange et finit par tomber sur ses habits sacerodtaux. Il étaient un peu chiffons, mais il fallait bien les enfiler et apporter à la population un peu de réconfort spirituel.

Quelques minutes plus tard, le prélat se trouva convenablement vêtu, prêt pour l'office. Il sortit de sa chambre et dévala les escaliers. Il déposa quelques écus sur le comptoire d'accueil et demanda au patron d'assurer le ménage minimum puis prit la direction de l'église.

Une fois arriver le clerc constata que quelques fidèles étaient présents, priant et méditant. Il remonta lentement l'allée centrale et se plaça près de l'autel.

Mes enfants, mes enfants s'il vous plait.

Les quelques fidèles relevèrent la tête surpis de trouver un homme d'église. Il l'écoutèrent.

Prenez place sur les bancs de l'assistance, je vais vous faire l'office.

Il fit signe à un jeune garçon de quatorze ans tout au plus d'approcher.

Mon fils, va sonner les cloches je te prie.

L'enfant s'en alla et quelques secondes plus tard, les cloches émirent leur son sourd.

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Monseigneur attendit alors que d'autres fidèles arrivent avant de débuter.

Arkazhot a écrit:: Un homme d'église, qu'Arka avait déjà du croiser, entra dans l'église. La
main de Marie dans la sienne, et à l'invitation de l'homme, ils avancerent
de concert vers le choeur de l'église. Quelques sourires complices
echangés avec la belle jeune femme, ils saluerent l'homme qui avait
proposé un office.

"Bienvenue Monseigneur, nous serions honorés de pouvoir assister à
votre office..."

Arka plongea dans ses souvenirs pour se remémorer quand il avait pu
voir l'homme qui se dressait devant lui... Mais voilà... L'excès de boisson et
un âge avancé avait eu raison de sa mémoire.

"Je... je pense que nous nous sommes déjà croisé, Monseigneur...
Malheureusement ma mémoire fait cruellement defaut..."

Il suspendit sa phrase comme à l'attente d'une réponse...

Alors qu'il avait prononcé ces mots, ils avaient avancé et s'installèrent,
attentif au début de la cérémonie.

Mai a écrit:: Sa main dans la sienne, Arka, la fit changer de place alors que les cloches sonnaient dans l'édifice.

Une messe, enfin... et Marie était dans la place, au bon endroit au bon moment.
Mais pourquoi changer de place, elle avait a peine réussit à chauffer son bout de banc
que Papou la collait tout devant sur un nouveau banc tout froid.
Elle aurait su elle aurait mit une culotte [lol j'ai honte]. Elle salua poliment le père Azrhel
et attendit patiemment le début de l'office en se tortillant pour chauffer sa place.

Vossler a écrit:: Vossler était rentré chez lui histoire de se débarbouiller et d' enfiler une tenue propre après sa matinée de pêche, faut dire que sentir le poisson n' était pas sa tasse de thé...

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Les cloches sonnaient au loin, aussi, le jeune homme allait en profiter pour accomplir son devoir de fidèle et aller remercier le Très Haut d' écouter ses prières et de veiller sur les personnes qu' il appréciait, même s' il n' aimait pas vraiment l' ambiance et l' atmosphère qui régnaient dans les églises, souvent aussi froides les unes que les autres.

Se signant après avoir poussé les hautes portes, il trouva le lieu anormalement fréquenté, ou peut-être était-ce lui qui n' y mettait pas assez souvent les pieds pour se faire une idée ? Pour sûr il y allait avoir une messe ce matin.
Vossler salua le père Arzhel d' un signe de tête puis il fut surpris de trouver la jeune femme qui était à présent sa fiancée, ainsi qu' Arka, qu' il considérait comme son ami. Sans un bruit le grand brun alla les rejoindre, leur adressant un sourire avant de prendre place aux côtés de sa douce.

Arzhel a écrit:

Arzhel accueillit les nouveaux arrivants, ceux qui à l'appel des cloches avaient répondus présents.

Il salua Arkazhot et répondit dans un murmure à la question de l'homme.

Je crois que nous nous sommes croisés à Rennes votre nom et votre visage me sont familiers.

Le prélat salua ensuite respectueusement Marie puis Vossler.

Bien, bien ! Voila qui est magnifique : du monde à la messe dominicale ! Vous pouvez être fier de votre réactivité et de votre présence puisque cette messe n'était pas prévue.

Je suis désolé de venir vous tirer si brusquement ou plutôt si bruyamment de votre hibernation spirituelle, mais je pense que cette messe ne pourra que faire du bien.

Pour ceux qui l’ignorent je suis Monseigneur Arzhel, archevêque suffragant de Rennes dont dépend la paroisse de Saint Pol. J'ai cru comprendre que les offices dominicaux ne font pas parti de votre habitude de par leur rareté alors je vous promets une messe brève, un temps soit peu intéressante, afin de palier à toute volonté de votre organisme de s'endormir face à un prélat ennuyeux.

J'ai pour coutume de débuter mon office par une prière. On la nomme le confiteor, son but est de nous repentir de nos fautes afin de célébrer cet office de manière saine.

Je vous invite donc à le réciter après moi si l'envie vous en dit.

Après une légère pause, laissant le temps au clerc de respirer, ce dernier récita les paroles d'absolution.

Citation :: Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Il lança quelques regards dans l'assistance afin de d'essayer de voir comment été perçu son office par les fidèles.

Arkazhot a écrit:

Vossler avait pris place pres de Marie, ils s'etaient salués d'un sourire
entendu. Les deux amoureux, une vision qui réjouissait le coeur d'Arka...

La mémoire revint progressivement dans la tête d'Arkazhot... Arzhel...
Rennes... certainement durant la guerre dans l'annexe de Mahaud, a
moins que le prélat ait frequenté la taverne politaine avant son
effondrement...

L'homme d'église prit la direction de l'office et récita le confiteor... Action
de repentir...

Arka n'avait aucun doute, il avait une masse importante de péchés a se
repentir. Aussi il récita la priere :

Citation :: Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les saints, et à vous aussi,
mes amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints,et vous,
mes amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Un soulagement... un immense poids qu'on retire des epaules

Mai a écrit:: Marie fut étonnée de voir Vossler débarqué dans l'église comme ça. La pêche avait du être bonne pour qu'il soit de retour si tôt. Ce soir, ça serait grillades de poissons donc. Marie se poussa un peu pour lui faire de la place, retrouvant encore une fois le bois froid des bancs peu fréquenté. Brrr ! Se tortillant discrètement entre Arka et Voss, la petite blonde essayait de suivre tant bien que mal la messe dominicale. Entre les interruptions et les prières la chose était un peu compliquée pour ne rien vous cachez... Marie récita tout de même la prière qu'Arzhel énonçais devant l'autel.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les saints, et à vous aussi,
mes amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints,et vous,
mes amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Bon, la blonde ne pêchait pas... Enfin pas au près du Tres-haut.
Mais au cas ou. Vaut mieux prévenir que guérir comme on dit.

Arzhel a écrit:: Arzhel s’empara de son Livre des Vertus, toujours aussi usé par le temps et poussiéreux. Il le regarda quelques instant puis finit par le reposer.

J’avais prévu de vous lire tout un passage de ce livre dogmatique par excellence, cependant, je vous ai promis une messe un peu différente, plus courte et moins sujet à la somnolence, alors je vais quelques peu changer mes plans.

Je vais vous parler de ce qui caractérise l’aristotélisme.

Petit sourire.

Non, non, ne commencez pas à soupirer voyons ! La réponse est finalement assez simple. La réponse n’est autre que vous mes amis ! Vous êtes l’aristotélisme.

Montrant du doigt.

Oui, vous là bas ! Et vous madame ! Et vous jeune homme avec le doigt dans le nez. Vous formez toutes et tous la famille aristotélicienne. Une communauté de cœur et d’esprit, lié par une foi commune en un Dieu unique et en ses prophètes Aristote et Christos.

C’est vous qui faite vivre la religion, c’est vous qui êtes l’acteur premier de votre vie et le décideur de votre avenir lunaire ou solaire. Pour certains, la vie spirituelle politaine paraît fade, triste, presque immobile tel un vieil homme usé par l’âge et le temps, incapable de vous apporter la moindre aide. Mes amis, face à ce constat je ne puis que vous inviter à vous tourner vers vos frères et sœurs aristotéliciens. Comme l’a montré Aristote avec l’exemple de l’ermite, c’est par le contact avec les autres et la possibilité de choisir entre la colère et la tempérance dans vos relations avec ces derniers que vous aurez objectivement mérité une vie solaire. S’i lest vrai que le clerc est là pour vous guider, vous montrer le bon, chemin et vous accompagner, n’oublier qu’en cas de défaillance de sa part, comme c’est le cas actuellement, vos frères et sœurs aristotéliciens sont aussi là pour vous aider et vous accompagnez.

Ne vous relâchez pas, ne vous laissez pas aller à des dérives mais soyez la les uns pour les autres jusqu’à ce que la véritable activité paroissiale revienne et vous guide.

Grande pause durant laquelle l’archevêque examina les fidèles, réfléchit à ce qu’il venait de dire, puis arbora un sourire de satisfaction sur son visage.

Sur ces belles paroles de réconfort que je me devais de vous apporter, je vous propose de passer immédiatement au partage du vin et du pain.

Le prélat fit digne à un enfant de chœur. Ce dernier s’empara alors d’un petit panier et circula dans chacune des rangées de l’assistance afin de distribuer le pain et le vin aux fidèles.

Levant les bras d’un air enjoué.

Récitons maintenant le Credo si vous le voulez bien.

Pour ceux qui le désirent, je suis là jusqu'à mardi soir et je ne manquerai pas de revenir d’ici la fin du mois, je suis ouvert et attentif à vos demandes mes enfants !

C’est ainsi que ce termine cette messe. Bonne journée à vous tous et merci de votre présence. Pace e bene.

Arkazhot a écrit:

La messe avançait, et le pere Arzhel après avoir parlé de l'Église
Aristotélicienne, parla longuement des valeurs partagées au sein de la
communauté.

Cela faisait longtemps qu'Arka n'avait pas eut matière à réflexion
spirituelle au cours d'un office... quand il y réfléchit, c'était peut être bien
la première fois depuis son baptême. Il appréciait le geste spirituel de
l'Archeveque qui de passage avait spontanément offert un office aux
politains.

Ils partagèrent alors le pain et le vin entre amis comme au sein d'une
meme famille et récitèrent le Crédo :

Citation :: Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

L'office se termina et Arka remercia l'Archeveque pour son geste

"Merci beaucoup Monseigneur pour cet office"

Il inclina sa tête devant le prélat avant de s'eclipser...

Arzhel a écrit:: Arkazhot s'approcha et remercia l'archevêque. Ce dernier sentit que l'office avait eu un véritable effet sur ce fidèle. Peut être que l'office avait vraiment porté ses fruits, peut être avait il permit de rétablir une certaine confiance.

Pas de quoi mon fils, c'est bien normal.

Puis l'homme partit rapidement vers ses occupations.

Arzhel a écrit:: Mère Stafanouch s'était dirigé vers le prélat, ce dernier se tourna vers elle.

Vous souhaitez me parler Mère Stefanouch ?

Stefanouch a écrit:: Oui Monseigneur, votre présence est un honneur pour moi et pour les fidèles de cette paroisse.
Mais vous ne m'aviez pas prévenue de votre visite.

Arzhel a écrit:: L'archevêque sourit.

Ma présence n'était pas prévue. Elle est du à mon encombrement qui m'empeche de repartir. J'ai bie n trop de marchandises pour pouvoir les transporter seul. Heuresement la mairie de Rennes m'a envoyé du secours et je repars ce soir.

Cela faisait quinze jours que j'étais à St Pol. Je rentrais de Brest, je viens d'y nommer un nouveau Curé, Père Thrandhuil.

Stefanouch a écrit:: Vous avez spécifié dans vos posts que les messes étaient trop rares dans ce village.

Arzhel a écrit:: Oui effectivement, j'ai parcouru les archives écrites par je ne sais qui, des fidèles, des enfants de choeur oeu être. J'ai ainsi contasté l'absende de messe Res Parendo depuis au moins le 11 Juin 1457, ce qui fait un bon moment tout de même.

J'ai constaté quelques autres disfonctionnements qui me dérangent, je vous en parlerai de toute façon très bientôt, il va falloir faire quelques petits remaniements à Saint Pol de Léon. Mon blocage ici m'aura au moins permis d'apprendre ceci.

Pour le moment, je n'ai pas le temps de rester en discuter Mère Stefanouch, je pars de St Pol dans quelques minutes pour Rennes.

A bientôt.

Sourire amical, l'Archevêque s'inclina respectueusement et sortit de l'église, en direction du carosse épiscopal qui devait le ramener à la capitale ducale. Une fois sur le parvis de l'église, il fit signe à son valet de grimper dans le moyen de locomotion et ce dernier se mit doucement en route pour Rennes, tiré par deux cheveaux noirs.

Stefanouch a écrit:: Stefanouch fit signe de la main à l'archevêque qui s'éloignait dans la nuit. Elle savait qu'ils se reparleraient bientot.

Else a écrit:: Quelques jours plus tard.

Des pas sur le pavé, à peine audibles, bruissement de jupons autour des guiboles incertaines.
Tu voudrais faire comme si, ma fille, comme si le moindre pas ne te coûtait pas d’efforts. Chère orgueilleuse…
Un frisson. Elle resserre le châle de grosse laine autour d’elle, rentre la tête dans les épaules. Pas à cause du froid, mais parce qu’un instant, il lui a semblé entendre la voix grave du père Archibald la morigéner, comme il le faisait, avant, avant…
Les traits fins se contractent encore. Si l’on jetait un œil sous le voile de cheveux blonds, on pourrait croiser un regard dur, métallique, enchâssé dans ce minois revêche.

Elle s’échoue presque contre la porte de l’église, le lourd battant s’entrouvre, un courant d’air la happe, à l’intérieur, dans la Maison du Très Haut, où elle se laisse enfin choir sur un prie-Dieu. L’orgueilleuse n’est humble que devant le Très Haut. Là, ses yeux se ferment… ô l’étonnant contraste ! Disparu l’éclat froid des prunelles, il ne reste qu’un visage hâve, marqué par une longue maladie.

« Aies pitié des hommes dans l’épreuve comme tu as eu pitié de moi… j’ai retrouvé assez de forces pour quitter mon lit et retourner parmi les hommes ; les nécessiteux sont si nombreux… Aies pitié des malades et des faibles et délivre-les de leurs maux… des âmes fourvoyées, délivre-les de leurs erreurs… Sauve-nous des guerres…

Le reste de la prière, mélange de mots appris et de mots à soi, est inaudible ; on pourrait croire qu’elle s’est arrêtée là, si ces lèvres pâles ne continuaient pas d’égrener une litanie muette. Enfin, un soupir.

Eavan a écrit:: La jeune femme était arrivée depuis peu. Elle ne connaissait pas la ville et demander quelques renseignements simples paraissait une épreuve presque insurmontable. Les gens de Bretagne se plaisait à parler breton. Elle, ne le parlait guère. L'épreuve était donc une barrière linguistique. Cela avait achevé la Baronne.

Fatiguée de son long voyage, elle avait levé la tête vers le ciel et c'est l'église du village que ses yeux avaient accrochés. Tiens, une église. Voilà ce qu'elle avait pensé. Depuis combien de temps n'avait elle pu prier dans une église ? Trop longtemps.
C'était décidé, elle allait se recueillir un moment. A défaut de lui indiquer où trouver sa cousine, ça lui permettrait de se poser un moment.

Guidant son cheval jusqu'à l'entrée de l'édifice, Eavan repensa à son périple. La guerre en Provence puis la Croisade en Anjou, la toulonnaise était usée par les combats. Ce crochet par la Bretagne avant le retour vers le sud ressemblait à des vacances, malgré les soucis avec le Maine ... La jeune femme mit pied à terre. Depuis l'entrée en territoire breton, elle ne portait plus son équipement de guerre, mais les fontes de son cheval laissaient échapper des cliquetis métaliques qui ne trompaient pas. Eavan réajusta sa cape aux couleurs des Gaelig, de sable et d'azur, au lion accroupi d'argent, épousseta un peu sa brigandine et interpella le garde de faction près de l'église.
Pouvez vous veiller à ce qu'on ne le vole pas ?

Un grognement lui indiqua une sorte de oui. Eavan jugea inutile d'étaler son titre de Vidame, aussi le remercia-t-elle et entra-t-elle sans plus attendre dans l'église.

Le silence était religieux. Une personne semblait prier, aussi la Baronne de Salon de Provence tenta-t-elle d'étouffer ses pas afin de ne pas déranger le fidèle. Silencieusement donc, Eavan alla s'agenouiller à un prie dieu et répéta son Crédo en murmurant avant de continuer à prier avec des mots plus personnels.

Je Te remercie de Ta protection Seigneur. Puisse Tu garder en Ta protection Tes soldats lorsqu'ils combattent en Ton nom. Puisse Tu continuer à guider mes pas comme Tu l'as toujours fait.

La jeune femme se tue. Elle continua toutefois à vider son coeur. La fatigue des guerres accumulées, les doutes naissant ... Eavan avait maigrit, ses traits s'étaient émaciés. Elle n'avait plus vraiment l'allure d'une noble provençale, responsable d'une vidamie et maitre d'armes du Marquisat. Elle resta agenouillée là, priant, sans prendre garde au temps qui passait.

Marianne_dezyelinski a écrit:: Profitant d'un moment de calme dans ses journées besogneuses, Marianne décida de se rendre à l'église pour prier. Elle n'y était retournée depuis le baptême de Raph... déjà quinze jours... elle réfléchit... voire plus même... n'arrivant à retrouver la date, qui se mélangeait avec tant d'autres, la jeune femme arriva sur le parvis et resta là, un peu étonnée. Un cheval avec des armoiries familières à ses yeux. Mais où pouvait-elle les avoir déjà vu ces armoiries-là? De sable et d'azur au lion accroupi d'argent...
Subitement, elle repartit d'un pas rapide chez elle. Elle arriva vite car c'était tout proche de l'église et plongea dans la mall des souvenirs familiaux pour en ressortir les carnets de sa mère. Après plusieurs minutes, elle trouva, marmonant toute seule:

- ... de sable et d'azur... au lion accroupi d'argent... Ah! voila! C'est bien celà! la famille Gaelig! ma cousine est donc arrivée à bon port!

Reposant le carnet sur une table, elle repartit moitié courant vers le lieu de culte, ne réduisant l'allure qu'avant de rentrer, tout de même un peu essoufflée, dans la nef centrale.
Elle se signa puis avança à pas mesurés et le plus silencieusement possible jusqu'à arriver derrière une femme à genoux, en prières, qui portait une cape aux mêmes couleurs. Et là, elle hésita. Devait-elle la déranger ou attendre qu'elle relève la tête seule?

Finalement elle se coula doucement à ses côtés, sur le prie-dieu suivant, et récita son Credo, le coeur battant un peu plus fort devant les retrouvailles avec cette part de sa famille et de son passé.

Stefanouch a écrit:: Demat Marianne, Stefanouch courut vers son amie Marianne et la serra dans ses bras. Tu me présentes ta cousine ?

Else a écrit:: Il faut bien avouer que la blonde s'ennuyait sec.
Ne lui dites pas que je vous l'ai dit, elle me tomberait sur le dos ! Mais elle s'ennuyait, la blonde, de sa Franche-Comté pas-natale-mais-presque, de ses parties de cache-cache dans l'église et les champs de son hameau, elle s'ennuyait des tavernes vives et des confitures de fraise, de son curaillon de père et des cendres de Jeanne, et même si c'est pas une chose à dire aux Saints-Politains, la dive Prunàvampi elle-même ne la consolait pasparce que la Lise c'est pas une soûlarde, en vrai. Ahem. En somme, Sabeth avait besoin d'activité.

Un matin, l'idée lui saisit le crâne comme une moule son rocher, veuillez admirer l'image, implacable : il fallait qu'elle fasse quelque chose. N'importe quoi. Mais tout de suite.

Comme à chaque fois qu'un tel désir la prenait, elle courut à l'église sans trop savoir ce qu'elle y cherchait. Une réponse. Pleine de cette confiance absolue que les réponses se présenteront toujours et qu'elles viendront d'en haut, si on a le bonheur de les déchiffrer.
A l'instant d'entrer, la désertion du lieu la frappa davantage que de coutume. Elle leva les yeux vers les nuées, de ses lèvres d'échappa un murmure :

- Tes églises sont vides, on méconnaît Ta parole, et même le Livre, on ne lit guère...

Un temps, et soudain...
Fulgurant, un sourire éclaire le visage opalin.

- Merci.

Puis elle se mit à fureter dans l'église, appelant la Mère Stefanouch.

- Ma Mère ? Ma Mère, vous êtes là ? Je voudrais vous voir...

Stefanouch a écrit:: Oui Else, tu voulais me parler ?

Else a écrit:: La religieuse apparaît soudain devant elle, et Else lui prend les mains.

- Oui ma Mère, je voulais vous voir pour vous parler d'une idée... J'ai envie de faire quelque chose pour notre église, voyez-vous ? Pour la remplir un peu. Ca me fait peine, de voir les églises si vides et la foi si faible. Je me disais qu'on pourrait organiser des lectures du Livre des Vertus, ici. Une fois par semaine, par exemple. Ca attirerait peut-être du monde... J'suis sûre que tout le monde ne l'a pas lu.

Voile de tristesse passager...

- J'suis même à peu près sûre que la bonne moitié des Politains n'y a jamais fichu le nez.

... qui très vite disparaît, les yeux se remettent à briller. La blonde est d'humeur loquace :

- Et même pour ceux qui le connaissent. C'est toujours bon de s'y plonger. Qu'en pensez-vous ?

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 4/2/2011, 01:07

Arkazhot a écrit:: Il venait juste de rentrer de son dernier periple avec son ami Henry et Marguerite. L'eglise
avait toujours le meme caractere que depuis son depart, aussi il penetra dans la sombre
demeure des cieux et s'installa pour une courte priere. Sa derniere messe avait eut lieu ici
meme et avait été dirigé par monseigneur Arzhel.

Beaucoup de visages et de noms transparaissaient dans les prieres d'Arka. Quelques
connaissances politaines entre autres, dans des moments pénibles ou pas d'ailleurs.
Chacun choisit sa vie et son chemin. Il termina sa priere en demandant pardon aux cieux
pour toutes les fautes qu'il avait pu commettre durant son existence.

Henry_de_silly a écrit:: Henry, n'avait plus assisté à la messe depuis quelque temps.
En effet il était parti en voyage, et de messes, il n'a fréquenté que le mess de la prune ^^

Se levant de bonne heure, enfin presque, il partit se préparer, se rendre présentable
Sa nuit avait été courte, il avait envoyé des courriers par dizaine ...

Cette terre n'avait pas changé depuis son départ, les mêmes paysages, les mêmes falaises, les mêmes plages, ...
Mais alors mon dieu que les gens changent ...
La Bretagne n'avait pas changé mais les bretons, alors là !

Henry salua très cordialement son ami Arkazhot ...
1 mois sur un bateau, ca créait des liens fort, ca renforçait les liens originaire, ça tissait le fil d'une véritable amitié ...

S'agenouillant sur son prie-dieu, Henry pria, il pria pour le repos de l'âme de son parrain qui lui manquait en ces temps troublés ;
Il pria pour ses amis qui étaient partis vivre leur vie, qui se dévouaient pour le Seigneur et la vraie foi ou alors pour de nobles idéaux ;
Il pria pour ceux qui s'étaient éloignés et qu'il aurait aimé revoir réunis ;
Il pria pour une amie qui vivaient des heures sombres en Savoie, duché qu'elle sera probablement amenée a diriger, que la Saincte Reyne Nathan lui prête sa force ;
Il pria pour sa fille qu'il aimait et qu'il ne voyait plus autant qu'il aurait voulu ;
Il pria enfin pour qu'une ère nouvelle vienne et rende à la Bretagne sa gloire d'antan.
Les gouvernements changent au gré des saisons, mais plus le temps passe, plus les valeurs se perdent.
Oui une ère nouvelle car aujourd'hui, il ne voyait plus que vengeance, violence et déshonneur parmi les nouveaux hommes d'états, ces parvenus sensés diriger le pays pour le bien commun mais qui au final n'attisaient que les haines et les rancœurs tout en plaçant avantageusement leurs proches ...
Henry pria pour qu'il n'en soit pas de même à Saint-Pol et pour que le très haut protège cette ville et ses habitants.

Il pria, silencieusement, mais avec une grande ferveur ...

Stefanouch a écrit:: Else, c'est une bonne idée mais je ne suis pas capable de faire ces lectures.

Hugo. a écrit:: Ayant trouvé l'accord de l'Archevêque, c'est dans la sacristie qu'il se préparait. Sur la table était posé la mitre, contre le mur reposait la crosse, les habits liturgiques enfilé.Il prit le temps de reflechir, un jeu clerc entra et demanda.

Monseigneur ? Je fais sonner les cloches !

Un petit signe de la main en guise d'approbation, il patientait en reflechissant à la suite.

DONG, DONG, DONG !

Bruit de cloche à Saint Pol, la messe du mercredi sera donné cette semaine.

Arkazhot a écrit:: La derniere fois qu'il avait entendu les cloches de l'eglise st aurélien Arka
avait rappliqué sur le champ... Cela s'etait passé peu de temps avant son
départ pour l'angletere, et la messe avait été officiée par Mgr Arzhel.

Aussi il prit rapidement le chemin du parvis de l'eglise et s'installa dans la
semi penombre en attendant que l'office commence...

Canela a écrit:: Canela entra dans l'église pour la première fois depuis son arrivée à Kastell. Elle observa un peu l'intérieur puis alla s'installer afin de prier en silence comme elle le faisait toujours et comme il avait toujours été fait dans sa famille.

Hugo. a écrit:: Les fidèles qui étaient installés sur les bancs patientaient se demandant sans doute pourquoi les cloches sonnaient alors que Hugo entrait dans l'église, crosse à la main, mitre sur la tête, dérrière un clerc rependait l'ensein, le "convoi" s'arreta à l'autel ou Hugo prit la parole.

Demat St Pol !
Nous sommes réunis ce Mercredi 29 Décembre 1458 pour fêter la messe, qui sera cette fois ci un peu particulière puisque nous celebrerons Saint Noël mais également la nouvelle Année 1459.

Pour commencer nous allons demander pardon pour nos fautes.

Nous allons commencer par demander pardon.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Quelques temps de repit pour le clerc qui en profite pour s'avancer devant les fidèles et reprend.

Nous allons maintenant reciter le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis il prépara son sermont.

Canela a écrit:: Installer sur une des bancs Arwenn écouta les paroles de Père Hugo puis récita doucement le credo à sa suite.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Arkazhot a écrit:: L'office avait commencé, et Arka suivait le rituel, pensant souvent a de nombreux amis trop vite disparus.

Se repentant de ses nombreux pechés, il quémandz une ardoise blanche pour la nouvelle année...

Puis il recita alors le credo :
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Mimilia74 a écrit:: Mimilia avait laissé la petite à la gouvernante à l'auberge. Elle se rendait au marché lorsqu'elle entendit les cloches. Elle fit volte face et remonta le chemin pavé pour arriver à l'église.
Elle s'installa et attendit. Elle sourit à l'arrivée de l'Eveque omniprésent. Décidément elle ne s'y ferait pas la pauvre Montfort.

Elle répéta les paraoles d'absolution et se demanda ce qu'elle pouvait bien avoir à se reprocher... un noeud la prit à l'estomac... l'abbandon seul à vannes de ses enfants... et le fait d'en vouloir beaucoup à beaucoup de personne qui n'avait peu à voir avec l'affaire du diaconnat. Elle baissa la tête, il fallait qu'elle se calme... sinon tout ceci la boufferrait elle même et elle avait déjà fort à faire avec la mort de son aimé.

Puis elle répéta le Credo qu'elle connaissait par coeur tellement elle l'avait annoncé et annoner.

Hugo. a écrit:: Il reprit la parole.

Frères et Soeurs,

Alléluia ! Exultons de joie en ce jour très Saint, où nous célébrons le mystère de la naissance de nos prophètes Christos et Aristote, donnés par Dieu pour le salut du monde. Gloire au Très Haut qui nous a fait don de sa parole et de son Amour, par les prophètes et tous les Saints. Leurs disciples ont fondé notre Eglise qui agit avec la force de l'action Divine qui sanctifie toute chose.

De la même façon, la lecture de ce jour fait mémoire de la vie glorieuse et sainte de Nicolas Noël que les fidèles appelaient et appellent encore affectueusement le "Père Noël". Son action charitable et sa miséricorde envers les plus humbles en fait pour les hommes un chemin de foi. Une vie entièrement donnée à Dieu. Dans l'amour, la pauvreté et la simplicité du ministère, Saint Noël a fait resplendir le témoignage de la parole divine. De la même façon il a su combler le coeur des plus petits de ce monde en leur procurant la joie en ce jour des bienheureuses naissances.

Cependant la vie de ce saint ne nous invite pas seulement à une contemplation béate des biens passés. Il s'agit d'un appel à l'amour. Aimer Dieu et aimer le monde, tels sont les enseignements de Saint Noël. Il a prolongé l'espérance que le Seigneur nous a donné par les prophètes. L'attention que nous devons porter à nos frères et soeurs aujourd'hui est un devoir de baptisé. C'est le jour où les armes se taisent, les conflits cessent et les petites querelles misérables sont mises de côtés. Nous sommes souvent tiraillés par nos passions et nos désirs. Un jour dans l'année, essayons de vivre pleinement la parole de Dieu dans la simplicité qu'il nous enseigne par les prophètes. Le jour de la naissance de Christos et d'Aristote est un appel à la Sainteté, au don de soi exclusif et absolu pour le Seigneur dans la charité et la miséricorde.

Aujourd'hui je viens vous faire la messe, messe qui est un peu particulière puisqu'en plus de celebrer St Noël, nous celebrons la nouvelle année 1459.
J'espère qu'elle sera bonne pour vous tous, je pense que nous aurons l'occasion de nous recroiser très vite.

Au nom du Seigneur, de Christos et d'Aristote, ainsi soit il.

Je vous en prie mes Frères et soeurs communion !

Après la communion faite, il termina.

J'espère avoir le plaisir de vous revoir très vite, soyez bénis mes enfants !

Il salua les ouailles et prit la direction la sortie pour parler avec les fidèles.

Henry_de_silly a écrit:: Du fond de l'Eglise, Henry, avait suivi le déroulement de l'office.
Henry n'avait plus eu l'occasion d'assister à une cérémonie orchestrée par Monseigneur Hugo, depuis longtemps.
Alors aujourd'hui il avait une double messe pour le prix d'une.
Cela tombait à point nommé.
Écoutant la cérémonie, Henry récita son credo

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN.

La cérémonie achevée, Henry allait saluer celui qui l'avait baptisé.

Merci d'être passé nous voir Monseigneur, cette cérémonie était parfaite !

Iaumes a écrit:: Malgré ses origines douteuses, sa lycanthropie partielle, le viex dizainier de Saint Paul avait été fort correctement évangélisé par mère Stéphanouch de retour a pays il n'aurait point manqué de venir en ce lieu faire brûler un cierge en signe de gratitude pour la protection divine dont il avait bénéficié durant son long périple en Anjou et aux marches.
Il paya donc son écot alluma son objet de dévotion s'agenouilla et pria pour sa défunte toujours vivante en son coeur s'abimant dans la nostalgie soudain aveugle et sourd

Sanzillusion a écrit:: Essoufflée Sanzi pénétra dans l'église avec le mince espoir d'y trouver Viken.

Effectivement l'église était vide.

La jeune femme s'agenouilla sur les dalles de l'allée centrale, et pria :

"Protégez le ! Empêchez le de faire une bêtise ! " demanda-t-elle
"Rendez le moi !" eut-elle envie de crier.

Elle ne connaissait pas les autres mots, et de toutes les façons, elle n'avait pas le temps.

Elle se releva et sortit pour poursuivre ses recherches.

"Où es-tu ?" gémit-elle.

Canela a écrit:: Canela entra dans l'église en cet après-midi dominicale. La très jeune femme alla se mettre sur un ban et pria pour son départ prochain. Elle pria pour que la route lui soit favorable et trouver la paix intérieur là où elle irait. Elle récita le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

et sorti de l'église

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 5/7/2011, 09:26

*25 avril 1459

Zelas a écrit:: *zelas entre avec dans les bras un jeune garçon de 8 mois. Elle ne vit personne, elle s'approcha du coeur et sassis avant de fondre en larme. Elle venait de perdre son frère et elle avait receuillis le petit mateo qui dormait paisiblement dans ses bras.

Cassyline a écrit:: Cassy entre dans l'église, doucement elle referme la lourde porte qui grince, le lieu, pourtant sacré était habité par plusieurs toiles d'araignées, il était à l'abandon trouvait elle, quel dommage..

Est-ce ici quelle devait être baptiser ? peut-être oui peut-être non, c'était grand, c'était beau, elle en était bouche bée, pourquoi ce monde l'attirait tant ?
Ici elle était elle, ici elle était légère et se sentait bien, sa haine et sa colère disparaissait peu à peu au fur et à mesure de ses pas. Ses doigts glissaient sur les bancs en bois, puis sur l'autel, elle s'entendait respirer, tout était si paisible ici, si tranquille.
Le sentiment de sécurité quelle ressentait, elle ne le sentait nul part ailleurs, ici elle se sentait comme entourée.

Sur l'autel était posé le livre sacré, elle s'approche, l'ouvre et le feuillette, sans rien dire silencieuse elle fait la lecture et s'enivre de cette paisible vie quelle s'entend lire à voix basse, si tout était ainsi, tout serai bien plus simple.
Si les gens prenaient le temps de voir le coté non obscure de la vie, il y aurai sans doute bien moins de mort et de sang, enfin c'était son avis, le sien.

Gin. a écrit:: Gin entre dans l'église d'un pas décidé... Elle trace direct vers la croix du très haut sans meme si signee.

Arrivée devant, ayant encore un espoir, elle s'oblige à s'agenouiller et à se signer puis chuchote :

-hum... je sais que tu as d'autres chats à fouetter mais dis mon mon dieu, pourquoi ? oui POURQUOI ????? qu'ai-je fait au ciel pour mériter ça ?
Comment est'ce possible ? hier je m'endors avec un visage aujourd'hui je me réveille avec un autre ???? et quel autre ?? moi je n'appelle pas ça un visage mais un truc qui a mal viré . C'est pas possible Dieu. Allez, dis moi le à moi, je ne le répèterai pas , je te le jure... t'étais pété non ? non, mais je ne veux pas me monter ingrate mais là tu m'as faite en vrac ??? tu t'es mélangé les pinceaux c'est pas possible... on dirait que de plusieurs visages tu n'en as fait qu'un ! bon ok ... je regrette les choses vilaines que j'ai pu faire dans ma vie... si je m'excuse, tu me redonnes un visage humain ? pfff demain arrive mon époux, je te préviens si j'ai la meme gueule, je ne sors pas de chez moi... Fini , je ne mettrai plus un pied dans une taverne je te le dis. Et tu peux courir pour que je revienne prier ici...

I relève son regard vers la croix .

- je sais que l'église désapprouve ce geste mais dès demain, si tu ne fais pas quelque chose, je me laisse mourir... D'ailleurs je suis déjà morte de l'extérieur..

Gin réfléchit puis rajouta :

- au fait, si un jour se présente à toi un certain mulot, accorde moi une dernière volonté... fout lui un coup pied ou je pense de ma part. Merci Mon Dieu.... A dieu !

Gin sortit de l'église bien décidée à faire ce qu'elle a dit.

Missanges a écrit:: Le dernier tintement de la langue contre la cloche avait résonné il y a bien longtemps.
Une messe !
Depuis quant il n'y avait pas eu de messe !

Mes pas remontent la ruelle et je me dirige vers l’édifice religieux. La porte légèrement entrebâillée permet mon entrée et c’est avec cette froideur qui caractérise les églises que celle-ci m’accueille.

Mes pieds se posent sur le dallage, j’avance dans le corps principal. Ma main se pose sur les rangées de chaises alignaient, mon regard parcourant cette grandeur. Dans un coin les chandelles vacillent au gré des courants d’air. Toujours cette odeur qui caractérise ce lieu, mélange de résine qui se consume.

Ma bouteille de Prunàvampi dans la main je cherche le serviteur de l'église c'est à dire mère Stéfanouch. Je passe derrière la sacristie puis j'appelle

Coucou Stef tu es là…

Clodeweck a écrit:

CEREMONIE DU PARTAGE DU PAIN , Tro Breizh du Primat
Appelée aussi « messe »

Eglise (avril 1455- ) - Page 2 Messe1

Le cardinal primat de Bretagne rejoignit dans le chœur les clercs déjà présents.
L'église de Kastel Paol, semblait vide est inutilisée.
Pourtant la mère Stéphanouch était présente dans le village, et depuis longtemps, il se souvenait l'avoir nommée....
Les clercs du diocèse de Rennes étaient tous, semble-t-il, occupés à la politique politicienne, puis préoccupés par l'obtention de titres et de dorures que par leur ministère.
Dans une Bretagne qui anoblissait les fornicatrices il n'y avait sans doute guère de chose à attendre.
Elles étaient belles aujourd'hui les traditions bretonnes !
Juste des prétextes à se faire une place dorée pour certaines.
N'importe quoi, n’importe comment.
Comment pouvait-on mentir à ce point à un peuple ?
Le père chassa ces idées noires. Il ne cherchait qu'à savoir ce qu'il restait de fidèles en Bretagne.
A Brest personne n'était venu. Cela en disait long sur la ville.
Que serait Kastel Paol.

Il monta jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fit une courte prière.
Après une génuflexion difficile il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos

Il attendit que l'assemblée réponde

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, j’en remercie le Très Haut

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.
Oremus :

Citation :: Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Sanzillusion a écrit:: Elle avait promis de faire un effort, la Sanzi.
Et pour elle, une promesse c'était sacré.

La jeune fille s'était donc levée plus tôt qu'à l'accoutumée, pour caser cet évènement dans sa journée, sans empiéter sur ses activités quotidiennes.

Bizarrement ou pas, elle n'avait pas couru comme à son habitude. Elle aurait même plutôt fait comme dans la comptine :
Trois pas en avant,
Trois pas en arrière
Trois pas sur le côté
Trois pas de l'autre côté

"Tu as promis de faire un effort, Sanzi, alors avance !" la sermonna la petite voix de sa conscience.
C'est ainsi qu'elle avança et se trouva bientôt sur le parvis de l'église.

Opressée, le souffle court, les battements de son coeur désordonnés, l'esprit embrumé par la phobie qui était la sienne, elle entendait comme au loin dans un épais brouillard, la messe déjà commencée.

"C'est le moment, Sanzi, tu as promis" reprit la petite voix
- Je sais, je sais ! Laisse moi deux seconde encore..." lui répondit-elle.
- Entre !"
- Je peux pas !"
- Si, tu peux !"
- Nan, je peux pas... "
- Va chercher des fleurs, Sanzi, et reviens !"

Heureuse de ce conseil, Sanzi fonça cueillir des fleurs dans le jardin du presbytère et serrant fort son bouquet sur son coeur, elle pénétra dans l'église en apnée, les yeux fermement clos.

Au bout d'un moment, elle ouvrit cependant un oeil pour chercher où s'assoir sans se prendre les pieds dans les chaises. Elle s'installa au dernier rang, d'où elle pouvait,pour se rassurer, jeter un oeil à l'extérieur.

Missanges a écrit:: Et voilà !

Fallait que je tombe sur lui ! Lui le plus grand de tous…Revenant de derrière la sacristie, j’essaye tant bien que mal de cacher ma bouteille de prune derrière mon dos. J’essaye de revenir discrètement, pas de chance son visage se tourne au son de mes pas et nos regards se croisent.
Pfff ! Pas de bol

Et mes pensées s’égarent soudainement. Que faire !
Je le regarde et j’avance vers lui.
Mes genoux se posent à terre et ma tête s’incline vers le sol.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi !

Je relève mon visage vers le plus grand serviteur d’Aristote

Merci mon éminence d’être parmi nous, est-il possible de dire dans ce partage un mot pour nos morts, je pense à l’âme de ma mère et de tous ceux qui ont passé dans nos cœurs.

À genoux devant lui j’attends sa réponse émue d’être devant lui

Angel. a écrit:

Voilà l’ange déchu revenir dans un lieu saint comme à Brest la veille, fallait il si habituer…Oui pense t il, cela faisait trop de temps qu’il n’était pas en paix avec lui-même et le Très Haut,
il pénétra dans lieu sacré où il pu apercevoir son Éminence et deux autres femmes, qui avait déjà commencé, dans une discrétion exemplaire et à pas de loup, il se mit sur le coté pour ne pas se faire trop remarquer.
Dans un mouvement qu’il sait faire, il ôte l’épée de son fourneau et pose la pointe à terre, puis s’en suivit de son genou, l’arme formait une croix devant son visage puis se pencha un peu pour y apposer son front dessus,
les yeux émeraude clos, avant de réciter à voix très basse :

-« Je suis ce que je suis.
Par la foi que j'ai dans ma beauté,
je développe la confiance.
Dans la douceur,
j'ai la force.
Dans le silence,
je marche avec le Très Haut.
Dans la paix,
je me comprends moi-même
et je comprends le monde.
Dans le conflit,
je ne vois qu'une occasion
de choisir la paix.
Dans le détachement,
je suis libre.
Dans le respect de tout ce qui est vivant,
je me respecte moi-même.
Dans l'éternité,
j'ai de la compassion
pour la nature de toutes les choses.
Dans l'amour,
j'accepte inconditionnellement
l'évolution des autres.
Dans le don,
je ne fais que recevoir.
Dans la liberté,
j'ai la puissance.
Dans mon individualité,
j'exprime la Force Divine en moi.
Dans le service,
je donne ce que je suis devenu,
Je suis ce que je suis :
Complet,
Entier,
Guéri,
Sauvé,
Éternel,
Immortel,
Universel,
et Infini ,
Dans la gratitude débordant de mon cœur
pour les incroyables dons que j'ai reçus,
je ressens et j'enseigne ma spécialité :
La Joie intérieure et l'allégresse divine.
Et c'est ainsi.
Amen… »

Dans un mur de silence, il se tut et laissait le silence des lieux l’imprégner largement…

Verty a écrit:: La baronne de Bréal Montfort, avait prit place derrière l'autel, dans le cœur sur une des stalles, place réservée aux prélats face à la haute noblesse.

A la demande du primat elle fit acte de contrition :

La cardinal attendit la suite de l’office, avec une légère impatience pour le sermon.

Clodeweck a écrit:: La jeune femme était, il est vrai en dehors de tout canon. Le déroulement , bien réglé et quasi immuable de la cérémonie en était troublé.
Quoi de plus répétitif qu'un rituel ?
Cependant le cardinal ne dédaignait pas la participation des fidèles bien au contraire.
Il s'adressa à la jeune femme.

Relève toi, nous allons faire ensemble cette prière, tu me diras le nom de ces morts particuliers que tu souhaites associer aux défunts de Kastel Paol et au défunts que tout un chacun pleure , en général.

Puis il entomna la prière...

De profúndis clamávi ad te, Domine :
Dómine, exáudi vocem meam.
Fiant aures tuæ intendéntes in vocem deprecatiónis meæ.
Si iniquitátes observáveris, Dómine : Dómine quis sustinébit ?
Quia apud te propitiátio est : et propter legem tuam sustínui te, Dómine.
Sustínuit ánima mea in verbon ejus : sperávit ánima mea in Dómino.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur:
Seigneur, écoute mon appel.
Que ton oreille se fasse attentive
à l'appel de ma prière!
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera?
Mais le pardon est près de toi,
pour que demeure ta crainte.
J'espère, Seigneur, j'espère de toute mon âme,
et j'attends sa parole;
mon âme attend le Seigneur
Seigneur ne regarde pas nos péchés
Ne juge pas nos défunt d'après leurs fautes
Seigneur regarde ce qu'il y a de bon en nous.
Seigneur pour nos défunts
Pour ma fille Souzix, pour ma filleule aimée Evaléea
Seigneur pour tous ceux dont le nom va suivre...
Regarde la bonté et juge avec clémence.

quote="Viken"]Il arriva quelque peu en retard au beau milieu de la prière. L'église résonnait déjà de la voix forte et imposante du cardinal Clodeweck.

Il fut pris d'une certaine émotion, envoûté par les mots de ce dernier autant que par l'atmosphère qui régnait en ce lieu sacré.

Il s'en voulut de ne pas s'être pressé un peu plus et tenta de rejoindre les rangs le plus discrètement possible. Il n'y avait pas foule, c'était donc peine perdue.

Qu'importe après tout, il était là maintenant et se dirigea à côté de son épouse Missanges à qui il adressa un petit sourire. Puis, il attendit la suite de la cérémonie, affichant un silence des plus respectueux. [/quote]

Angel. a écrit:: Sans rouvrir les yeux, la tête collée à sa croix de providence qu’il aimait appeler la fidèle, la suite était une évidence, une prière aux morts.
L’homme que l’on savait de glace, en avait déjà envoyé pas mal devant le créateur…

En silence, pensif et en retrait de tous, il écouta… Non, boit les paroles de l'éminence, certains visages revenaient souvent dans la nuit, cela ne le quitterai jamais…
Angel le savait , il continuait de prier ceux qui ont eues le courage et les disparus…

Clodeweck a écrit:: Le père s'approche de la lice et s'adresse à l'Eglise.

Mes frères, mes sœurs,

Elle est belle la Bretagne!

La Bretagne de 1459

Où êtes vous bretons....A prier vos faux druides, les bateleurs de foire, à vous rouler dans la fainéantise, à courir après des titres ou des honneurs.

Vous m'entendez, mais je vais m'adresser aux absents.
A tous ceux qui ne sont pas là où ils devraient être, c'est à dire ici.

A tous ceux qui ne savent plus où ils vivent, où ils sont et ce qu'ils sont.

Nous sommes tous, hommes et femme des 1459, des créatures du Très Haut, et ce repas pris symboliquement en commun, que l'on nomme « messe » ou « partage du pain », doit être l'instant de nous rappeler que nous partageons la même, terre, un seul soleil, et le même Dieu. Unique, créateur du ciel et des enfers, de la terre, de l'univers visible et invisible. Qu'enfin nous partageons la même foy.
Cette foy qui nous donne la force de supporter, de tolérer, la vie qui nous est imposée en cette vallée de larmes.
Les guerres, les abus des petits tyrans, les tricheries des politiques, les famines, l'infamie, les impôts qui nous privent du fruits de notre labeur, les épidémie, la peste le choléra et les benêts...
Comment supporter cet enfer que les hommes et les femmes vivent tous les jours sur terre sans l'espoir de cette vie meilleur et promise au gens vertueux ?
Si nous supprimions la foy ou la religion de notre vie, que resterait-il ?
Que ferions nous ?
Que vivrions nous ?
Nous serions tels des légumes au soleil, à nous nourrir et grossir oisivement avec autant d'esprit et de spiritualité que les dicts légumes !
Nous ferions des guerres, des guerres sans mort, Aristote renvoie les soldats sur terre, il n'en veut pas, sans but et sans victoire, les deux camps s'auto-proclamant vainqueurs et les militaires s’auto-déclarant héros ! Cela peut être amusant un moment.
Nous ferions de la politique partisane, traitant nos adversaires d'incapables tous les deux mois, les insultant, leur faisant porter le poids de tous les échecs passés...Puis prendrions le pouvoir pour deux mois, pour ne rien changer.
Les fleuves couleraient toujours vers la mer, le soleil se lèverait à l'Est, un jour chasserait le précédent et une génération chasserait l'autre...Et le discours politique serait encore et encore le même.
Alors...
Alors que les absents refusent le partage, refuse la spiritualité !
Dans le même temps ils réclament les curés, qui devraient être à leur disposition en cas de besoin nuptial !
Eux ne sont pas là quand les curés sont là.
J'en conclurais en disant haut et fort ceci.
Méritez vos prêtres et vous en aurez.
Agissez en nobles et vos titres auront de la valeur, ou n'en auront pas.
Soyez des hommes et des femmes de 1459 sinon crédibles, du moins plausibles.

Et si vous n'êtes pas ici, c'est que vous ne valez pas , aujourd'hui ce que vous croyez valoir.

A force de ne croire en rien, vous n'êtes rien.

Je vous laisse méditer.

Clodeweck a écrit:: Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant

Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole

maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en bu. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.

Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant les fidèles de la Paroisse qui ont assisté à cette messe.

Il lut la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne posez la main sur l’image ci-dessous :

Comme il est habituel de le faire lors des Tro Breizh, je demeure sur le parvis de l’Eglise, à disposition, afin de répondre à tous ceux qui auraient envie de poser une ou plusieurs questions. Cela jusqu’à ce soir heure de notre départ pour l’étape suivante.

Sanzillusion a écrit:: Au fond de l'église, accrochée à son bouquet de fleurs, Sanzi avait finalement assisté à la messe en son entier, apprivoisant peu à peu son appréhension.

Au sortir de l'église, elle s'approcha de Son Eminence Clodeweck qui saluait les fidèles sur le parvis baigné du soleil de cette fin juillet.

"Trugarez Eminence. Trugarez pour m'avoir parlé l'autre jour. Trugarez pour cette messe. "

Elle sourit,, un peu gauche comme à chaque fois qu'elle devait parler à des gens qu'elle considérait comme importants.

"Voilà, Eminence. Je sais pas si on se reverra un jour, mais j'ai été heureuse de vous rencontrer. J'aurais eu beaucoup de questions à vous poser sur la vie. Un jour peut-être nous reverrons nous, ici ou ailleurs."

Comment devait-elle prendre congé ? Elle n'en savait fichtre rien. Elle fit donc une petite révérence et termina en lui offrant son bouquet de fleurs :

"Je vous souhaite un bon voyage Eminence, prenez soin de vous. Kenavo."

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 14/11/2011, 09:08

*30 juillet 1459

Missanges a écrit:: Je vous laisse méditer.

Pendant que son éminence entonnait la prière je citai les noms des personnes disparus trop tôt. Ils étaient ainsi parmi nous dans cette messe.
Ma mère Mirwen, ma filleule Auria, Jeny et âme mes amies récemment disparus, et tant d'autres.

Voyant mon mari s’avancer dans la nef centrale, je me dirigeai vers lui afin de suivre la cérémonie à ses côtés ma main dans sa main.

Maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Buvant un peu de prunàvampi afin de communier je pris le pain tendu par le père Clodeweck. La messe se terminait et je repris en cœur

Qu’il en soit ainsi !

Serrant la main de mon mari nous suivîmes son éminence afin de le saluer sur le parvis de l’église. Inclinant ma tête, je déposai un baiser sur sa main et sur sa bague.

Merci éminence Clodeweck, je fus heureuse de cette messe de communion puissions en être plus grand.

Blotus1er a écrit:: blotus entra dans l'eglise, il se signa et se dirigea vers l'autel, il esperait voir stefanouch. il s'installa sur un banc et décida d'attendre.

--Caradras a écrit:: [/size][/b]mere stefanouch devait certainement etre occupée avec une ouaille egarée. Caradras avait donc reçu la consigne. On etait mercredi, dernier jour de l'exercice d'alerte. Il arriva en courant sous les cordes et tira de toutes ses forces...... Doucement, mais surement les cloches se mirent en balance puis le premier coup et enfin les suivants.....

DONG!!!

DONG!!!

DONG!!!

DONG!!!

Stefanouch a écrit:: Mère Stefanouch, troublée par le baptême de Glaria, avait complètement oublié de sonner les cloches.........

Elle monta dans le clocher 4 à 4 et tira sur les lourdes cordes.

DONG
DONG
DONG
DONG

Sanzillusion a écrit:: Elle avait entendu la cloche et lacha tous ses dossiers pour courir à son appel.

Chouette ! chui la première arrivée !!

Stefanouch a écrit:: DONGGGGGGGGG
DONNNNNNNNNGGGGGGG
DOOOOOOOOONNNNNNGGGGGGGGGGGGG

Les cloches retentissaient dans la nuit

Melancovic a écrit:: Melancovic aimait l'odeur et l'atmosphère qu'il y avait dans les églises et les Cathédrales, le calme qui y régnait le reposait et le ressourçait très rapidement.
Et puis c'était l'occasion de faire une prière pour...
Il entra doucement dans l'église en retenant la porte pour ne pas qu'elle claque.
Il alluma une bougie et alla s'installer sur un banc ou il y avait personne tout en saluant de la tête discrètement les personnes présentes et commença à prier tout doucement dans sa tête.

Sujet: Re: Eglise (avril 1455- ) 1/3/2012, 01:21

*31 août 1459

--Caradras a écrit:: [/size][/b]mere stefanouch devait certainement etre occupée avec une ouaille egarée. Caradras avait donc reçu la consigne. On etait mercredi, dernier jour de l'exercice d'alerte. Il arriva en courant sous les cordes et tira de toutes ses forces...... Doucement, mais surement les cloches se mirent en balance puis le premier coup et enfin les suivants.....

DONG!!!

DONG!!!

DONG!!!

DONG!!!

Stefanouch a écrit:: Mère Stefanouch, troublée par le baptême de Glaria, avait complètement oublié de sonner les cloches.........

Elle monta dans le clocher 4 à 4 et tira sur les lourdes cordes.

DONG
DONG
DONG
DONG

Sanzillusion a écrit:: Elle avait entendu la cloche et lacha tous ses dossiers pour courir à son appel.

Chouette ! chui la première arrivée !!

Stefanouch a écrit:: DONGGGGGGGGG
DONNNNNNNNNGGGGGGG
DOOOOOOOOONNNNNNGGGGGGGGGGGGG

Les cloches retentissaient dans la nuit

Melancovic a écrit:: Melancovic aimait l'odeur et l'atmosphère qu'il y avait dans les églises et les Cathédrales, le calme qui y régnait le reposait et le ressourçait très rapidement.
Et puis c'était l'occasion de faire une prière pour...
Il entra doucement dans l'église en retenant la porte pour ne pas qu'elle claque.
Il alluma une bougie et alla s'installer sur un banc ou il y avait personne tout en saluant de la tête discrètement les personnes présentes et commença à prier tout doucement dans sa tête.

Latan a écrit:: Le cardinal de passage bref à St Pol, après de nombreuses années d'absence, passa faire une petite prière dans l'église de St Pol. Que d'années passées depuis qu'il avait ordonné le jeune prêtre Anguillerusée ici même, et que de bons souvenirs!

Melancovic a écrit:: Son père et sa mère lui avait laissé le choix du baptême quand il aurait la conscience de ses actes.
Ce jour arriva, depuis un petit moment déjà quand même, car il voulait avoir le temps d'être sur de sa foi.
Tel un bleu dans une caserne de soldats expérimenter il se dirigea à l'église de St Pol Aurélien.
Ne sachant pas à qui demandait la marche à suivre pour un baptême il s'assoit sur le premier banc le dos courbé les coudes sur les genoux et les mains au visage en guettant discrètement a qui il pouvait bien demander ça.

Melancovic a écrit:: Il était temps de faire une petite prière pour Sanzi avec une grosse pensée surtout.
C'est dommage il voulait se faire baptiser et lui demandait quelle soit sa marraine, cela aurait pu se faire si le cureton de KP n'était pas aussi absent que le très haut pour qui il priait.

Clochette a écrit:: s 'eclipsant pendant la fete de retour , clo se dirigea naturellement vers sa maison natale , maison de son enfance elevée sous la soutande de son cher pére kurios , buveur incontesté de chouchen dans lequel elle etait tombée dedans toute petite ...

profitant du calme des lieux clo s'installa a sa place ou elle avait grandit sagement ou pas assistant a bien des mariages , et bien des enterrements , des baptemes aussi , elle en avait vu defilé ici , elle sourit inconsciement en souvenir des merveilleux moments passés avec son pére quand les villageois desertés l'eglise et ou ils se retrouvaient tout deux se disputant la bouteille de chouchen ...

dans ce flot de souvenir , clo eut une grosse pensée pour sanzi , sanzi qui les avait abandonné aussi vite qu'elle leur etait apparue , laissant un vide important autour d'elle , l'heure etait a la féte mais demain ....elle l'imagina enfin dans les bras de ceux qui lui manquait tant et qui avait rejoint le trés haut bien avant elle , se disant qu'elle devait etre heureuse la haut , elle pensa aussi a son pére se demandant si lui aussi etait la haut ou etait il terré dans un monastére quelconque ....tout a ses pensées , la musique des troubadours vint a nouveau chatouiller ses oreilles

elle sourit au vide , allez sanzi , je vais allez boire un verre en ton souvenir , meme deux meme trois mais ça n'empeche pas que je suis en colére contre toi , un signe de la main illusoire , un sourire au néant et clo se léve pour rejoindre la fête en l'honneur des soldats

Clochette a écrit:: elle etait venue dans sa maison natale a son retour de guerre pour penser a sa sanzi et .... ce jour la a son papa repensant aux jours heureux passés prés de lui ... le trés haut lui avait il soufflé ces pensées car elle ne savait pas ce jour la ....

aujourd'hui son coeur etait une souffrance terrible , une souffrance sans nom , elle qui pensait avoir fait le tour de la souffrance non , elle pouvait affirmer qu'aujourd'hui etait le plus terrible ....le coeur brisé la gorge ecrasée dans la souffrance , clo avance jusque l'autel et s'effondre sur les marches eclatant en sanglot sans retenue ...

aujourd'hui elle avait revu bahia ... aujourd'hui il lui avait enfin dis ce qu'elle attendait depuis si longtemps , aujourd'hui elle aurait voulu finalement ne jamais entendre cela , aujourd'hui elle savait que c'etait fini , il lui avait dis , il ne pouvait plus , il n'arrivait pas , aujourd'hui elle perdait l'homme de sa vie , aujourd'hui elle etait brisée.... mais refuser de l'admettre , magré ces mots posés , elle ne pourrait cesser de l'attendre , elle ne pourrait cesser de l'aimer il pensait calmer sa souffrance il n'avait fait que l'attiser ....et pour achever son coeur brisé par l'amour , il lui avait annoncé cette terrible nouvelle ... nan il ne lui avait pas annoncé il avait juste dit ... tu sais pour kurios .... et avant meme de savoir , la terre s'etait ouverte sous ses pieds , tout s'etait mis a trembler elle voulait hurler et c'etait juste effondrée.... son pére ... son papou d'amour ... partit rejoindre le trés haut quand ??? elle ne l'a meme pas su ...elle voit son visage si tendre posé sur elle , sa barbe blanche son regard coquin , son rire qui tonne et raisonne et elle pleure et gemit son chagrin elle a tant attendu son retour aujourd'hui il n'est plus

aujourd'hui sur le sol de son eglise cherie , la ou elle avait grandit ... aujourd'hui elle est toute petite .... aujourd'hui elle n'est rien .... aujourd'hui elle est mal ... aujourd'hui elle est morte , aujourd'hui le vide s'est emparée d'elle aujourd'hui elle souffre plus quhier plus que tout les jours ...aujourd'hui les deux hommes les plus important de sa vie l'ont laissé sur le chemin .... et petit piou assis sur ses pattes regarde sa maitresse le bec bas se disant que decidement sa pauvre fée ne connais que chagrin dans sa vie

Sirene a écrit:: Siréne sortit de la taverne de propatrick ,ou elle avait appris de terribles nouvelles:la mort de sanzillusion et de kurios.Elle se dirigeat vers l'eglise,entra ,se signa et se dirigea vers l'autel.Elle prit deux cierges :un pour sanzi et un pour kurios,les alluma et pria pour le repos de leur ame...

Iaumes a écrit:: L'instinct du loup en lui ne trompe pas. Il flaire l'odeur de la détresse mais c'est sa meilleure amie la petite fée pas une proie nocturne alors il se glisse derrière elle Aeroni sur ses talons et dans un souffle lui murmure
Je suis là ; ne t'ai je pas dit que je serais toujours là pour toi ? Je ne peux me charger de ta peine mais permet que je la partage.

Pouilloux a écrit:

Leur Tro progresse, aujourd'hui Kastell, et puis le bout du monde... Pouilloux entre dans l'église comme il pris l'habitude depuis le début du Tro Breizh. Ce n'est pas le diacre qui est présent dans ce lieu, mais bien le pélerin, un fidèles parmis les fidéles.

Il remonte vers l'autel, lui faisant face il pronnonce le credo, cette belle prière, cette déclaration d'amour au Très Haut.

Ensuite, une lecture du saint livre, Le Livre des Vertus. Il l'ouvre au hasard. Il aime ce genre d'exercice, car souvent la lecture l'accompagne, le renseigne sur un fait d'actualité.

Citation :: Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Le hasard fait bien les choses, un des plus beaux passages du livre. L'amour, cette réponse de Oane, qui fait qu'aujourd'hui nous sommes tous les enfants du Très Haut. L'amour il nous le donne tous les jours, et parfois nous oublions de lui rendre. Choisir le chemin le plus vertueux pour exprimer notre satisfaction d'être ses enfants...

Pouilloux prie le Saint local, dépose de l'argent dans le tronc.

Il ressort de l'église fort heureux de sa lecture, fort content de se souvenir de Oane, de ses paroles, de sa déclaration d'amour.

Ceux qui croisent le diacre dans le ville, apperçoient une personne heureuse, souriant de toutes ses dents.

Ame_la_boiteuse a écrit:: Il est comme ça des lieux qui nous attirent. Ne demandez pas à la boiteuse pourquoi elle était attirée par l'église. Elle ne saurait pas vous répondre. Toujours est-il qu'en ce froid matin de février, ses pas de boiteuse la conduisaient irrésistiblement vers l'édifice, dans ce déhanchement si particulier qui lui conférait une démarche très personnelle facilement identifiable...

Il fait encore un froid de canard, ce matin ! Je sais pas quand le printemps va pointer le bout de son nez, mais il me tarde de le revoir.
Depuis que je suis arrivée dans ce patelin un peu paumé, je visite de droite de gauche et ça fait pas mal de temps que l'église me fait de l'oeil.
Alors aujourd'hui comme j'ai rien de spécial de prévu, et que les nuages ne présagent rien d'autre que de l'eau, je me décide à céder à la tentation...

D'aussi loin qu'il m'en souvienne, les saltimbanques qui m'avaient achetée et servi de famille jusqu'à mon accident, d'aussi loin qu'il m'en souvienne donc, à chacun de leur arrêt dans une nouvelle ville, les saltimbanques venaient prier dans l'église du coin.
C'est sans doute pour ça que je m'y sens un peu comme chez moi.

Après avoir traverser le parvis, je passe sous le porche. J'aime bien le symbole du passage de la terre au ciel, du plat de la porte à la voûte sculptée. Je m'y arrête un instant et admire le travail des maîtres tailleurs de pierre, puis pénètre dans l'église.
Comme à chaque fois, l'atmosphère paisible mais aussi un poil froid et austère me fait sourire.
Je trempe mes doigts dans les fonds baptismaux et m'envoie des pichenettes d'eau sur la figure comme les saltimbanques faisaient. J'ai beau savoir l'effet que ça fait, je suis toujours surprise de recevoir les gouttelettes sur mon visage et ça me fait rire.

Enfin j'avance dans la nef.

Clac, clac, toc... Clac, clac, toc... Sabot, sabot, canne... Sabot, sabot,canne...Mes pas résonnent en écho, de mur en mur, dans le silence de l'endroit. Je respire à pleins poumons l'odeur d'encens qui fume encore.

Ici comme en ville, il y a peu de monde. Je trouve inquiétant ces villages qui se désertifient. A croire que la Bretagne comme la France fait face à une crise de natalité.

Avant d'aller m'agenouiller pour prier, je lève les yeux pour contempler les vitraux. puis je choisis un prie-Dieu et baissant la tête je prie le Très Haut pour le remercier de tous Ses bienfaits et surtout pour qu'encore une fois Il nous aide, mes amis et moi, à garder notre joie de vivre et essayer de l'insuffler à ce village comme à ceux que nous avons déjà traversés, sans distinction de camp, sans rien attendre en retour que la satisfaction d'avoir vu des sourires sur des visages.

Missanges a écrit:: De passage dans mon ancien village. D’ailleurs puis-je dire cela. Non ! Kastell est Kastell peut être un retour un jour...
Qui peut le dire, le très haut sûrement. Mais il sera toujours en mon cœur
Mes yeux se posent sur la silhouette du diacre sortant de l’édifice, en haut des marches il s’arrête un instant semblant sourire…
Avant dernière ville de son premier Tro Breizh, avant de rejoindre sa future ville Tréguier.

Quel passage du livre des vertus a t’il pût lire aujourd’hui ? Il a pris cette habitude depuis Fougères départ de ce Tro.

Il est trop loin pour me voir, je monte les marches et ma main se pose sur la porte. Je ressens une soudaine émotion, l’église de mon baptême…Tant de souvenirs..Tant d’heures passées au sein de ce village qui n’en garde trace…

Le temps que mes iris s’imprègnent du côté obscur de l’intérieur de l’église laissant la force vive du soleil à l’extérieur, j’avance le long de la nef centrale allant directement lire la page que le Diacre Pouilloux a laissé ouverte sur le livre de la Création « L’amour »…

Mes yeux suivent les lignes en lisent les mots. Une personne remue je reconnais Ame voyageuse rencontrée le long de nos étapes, ma tête s’incline afin de la saluer.
Puis je fais le tour de la sacristie et comme avant je me dirige vers le petit cœur où se range le vin de messe…

Ohé ! Steph tu es là…

Stefanouch a écrit:: Missanges ma chérie, tu es de retour parmi nous. Viens vite dans mes bras que je t'embrasse.
Tu es toujours chez toi dans cette église.
Que nous vaut l'honneur de ta visite ?

Missanges a écrit:: Prise en flagrant délit de siroter son vin de messe !
Toute heureuse de la voir, je fus dans ses bras heureuse de pouvoir l’embrasser.

J’escorte le Diacre pouilloux qui fait son premier Tro Breizh. Il vient d’être nommé Diacre dans la paroisse de Tréguier. Un confrère à toi…

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 10/09/2012

* 6 mars 1460

Ame_la_boiteuse a écrit:: Aujourd'hui, c'était le grand jour. Fallait qu'il soit mémorable.

Bin oui, c'est qu'on se fait pas baptiser tous les jours ! Et aujourd'hui c'était mon jour.

Tôt, de bon matin, je suis sortie de mon tonneau ; ce tonneau qui me sert de maison, de lit, de refuge aussi. Ce tonneau qui sent si bon, de cette odeur qui me rappelle ma mère.
Or donc, je suis sortie de mon tonneau, et j'ai couru -façon de parler, hein !- à la fontaine pour me débarbouiller. C'est qu'y fallait être propre pour se présenter devant le Très Haut. Pas question d'arriver en souillon.
J'ai donc fait des efforts de présentation.

Moustique arrivait de sa virée nocturne et comme d'habitude, comptait s'installer pour la journée, dans mes cheveux relevés en chignon.

"Ah non, ma jolie ! Pas tout de suite ! "

Je prends doucement la pipistrelle, lui gratouille doucement le ventre, et la dépose dans la crinière d'Abricot, mon ânon.

"Voilà, bougez pas, attendez moi là, je reviens !"

Et clopinant, appuyée ma canne, je me dirige vers l'église où devait déjà m'attendre la curette qui devait me baptiser.

Mis en annonce par {Utopic}

Stefanouch a écrit:: Demat Ame la boiteuse,

Je suis heureuse de voir que tu as pu te libérer et de te voir dans mon église ce soir. Nous allons procéder à ton baptême.
Ton parrain Joeboy est-il là aussi ?

Approche et commençons.

Tu t'apprêtes à rejoindre par le baptême notre communauté de foi. Ta conversion fut tardive mais je ne doute pas de sa force.
Sache que désormais tu ne seras plus jamais seule tu seras toujours entourée par tes frères et sœurs.

Ame_la_boiteuse a écrit:

Clac, clac, toc...
Clac, clac, toc...
Sabot, sabot, canne...
Sabot, sabot, canne...

ça résonnait dans l'église.
Un poil impressionnée quand meme, j'entrai dans l'église à la suite de la curette qui me causait comme si on était des potes de longue date.

C'était marrant de l'écouter. Je trouvais qu'elle roulait les "r" et je me surpris à les compter. Faut dire à ma décharge, que ça faisait pas longtemps que je savais compter, alors tout était prétexte à mettre à profit cette nouvelle acquisition.

Citation :: Ton parrain Joeboy est-il là aussi ?

Mon parrain ? Ah bah oui, tiens ! Il était où, celui-là ? Je me retournai pour voir s'il était dans les environs. Devait surement encore être à la distillerie en train de gouter l'une de ses créations de prunàVampi.

"euh... J'pense qu'il ne devrait plus tarder maintenant..."

Joeboy a écrit:: Joe arriva une flasque à la main, à la méthode politaine

Allez debout là dedans tas de branleurs, ça va chantez et boire des coups^^.
La boiteuse se baptise, faut pas louper ça.

YoYohhh!!!

Et vlan passe moi ta prune,
Et vlan passe moi ta chope,
Viens ici m'montrer ta lune,
Viens là que j'te tripote^^

Joe chantait à tue-tête comme tout baptême qui se mérite.

Melancovic a écrit:: Il avait dit qu'il serait là, il était là, il crispa son visage au grincement de la vieille porte de l'église, tout le monde allaient surement se retourner sur lui.

Et bien non a part Ame, notre mère Stafanouch et Joeboy il y avait personne d'autres.

Petit signe de main et il s'installa sagement sur un banc de l'église.

Tones a écrit:: Tones qui savais qu'Ame l'attendais pour son bapteme, alors il courut se preparer le mieu possible, passa sa hache bien aiguiser mis Aphro sur ses epaules tel un joyau, et alla enfin a l'eglise et l'ouvrit sans delicatesse en hurlant !

Heyyyy Ame!! attand moi avant de devenir cul benite!! t'allais quand meme pas commencer sans moi!!

Puis Tones apercus la curette qui lui fit les gros yeux!

Oups excusez moi mon per.. heuu mere ? fin mere... question de parler!! Je vais m'assoir et me taire! juste une question on peu boire un coup avant aussi ou faut obligatoirement attendre que la boiteuse se prenne les sceau d'eau sur la tronche??

Apres s'etre rendu compte qu'Ame risquer de lui couper sa partie virile il decida de s'installer discretement et loin d'elle dans l'eglise en caressant Aphro et en regardant aussi l'arrivé de sa cherie qui comme a son habitude se laisser desirée!!

Bbigoudis a écrit:: et la désirée arriva à deux à l'heure. Impossible d'aller plus vite pour elle. Son gros ventre lui pesait. Mal aux reins, une sciatique qui l'obligeait à se dandiner. Les cernes d'avoir mal dormie. Elle souffle comme un boeuf d'avoir fait trois pas .. bref , une beauté !

Elle espère ne pas être en retard, elle a horreur de se faire remarquer. Elle tique quand elle voit la porte de l'église fermée. Tsss elle n'aime pas ça ! Elle ouvre doucement la lourde porte qui grince. Vous voyez pourquoi elle n'aime pas ça ? alors elle l'ouvre plus vite pensant que le grincement va partir . Ben non le grincement va plus vite c'est tout. Elle soupire et entre . Un signe de croix pour se signer et elle repère vite Ame et Tones. Pas très dur non plus, il n'y avait pas foule.

Elle se dirige vers eux sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. Salue tout le monde d'un sourire et se glisse aux cotés de Tones. "Se glisser" ça c'est pour l'histoire parce qu'en vérité, elle se laisse tomber comme un sac à patate sur le banc.

Clochette a écrit:: parait que le baptéme d'ame allait avoir lieuu parait meme qu'il allait commencer , le piou sautillant au dessus des flaques et courant presque aussi vite que clo , piaillait gaiment , c'est que bapteme pour lui signifier ... godet et ripaille ..; c'est qu'il etait en manque le piou ... la clo elle ... ne courait finalement pas vraiment , elle savait que ça servait a rien façon de courir quand on etait en retard , ce n'etait pas le temps du retard qui comptait c'etait juste le retard par lui même alors a quoi bon fatiguer ses poumons ...

les cheveux dans les yeux , indiscipliné et les noreilles attentives elle sourit ... t'inquiétes pas mon piou les cloches n'ont pas encore sonné ... comme a chaque fois qu'elle arrive devant la maison de son enfance clo a le coeur qui se serre tellement qu'elle doit y poser la main et avaler la boule qui lui barre le gosier ... il y a toujours ce moment fugace ou elle pense que derriére cette porte son papa sera la ... et la realité lui brise souvent le coeur ...

poussant cette lourde porte si souvent franchit , elle se signe avec l'eau bénite de l'entrée , sourit a ame et ses amis meme celui qu'elle ne connait pas encore, un signe de tete a steph , sourire franchouillard a joe qui semble avoir commencé le baptéme sans eux ; et vient s'installer sagement a coté de vic , se penche pour ramasser piou et le pose sur le banc a coté d'elle ... sourit a vic et murmure .. ça va toi ...

Ame_la_boiteuse a écrit:: Debout devant la curette, tournant le dos à l'assemblée, je les entendais arriver un par un, les reconnaissant tous, sans les voir.

Je n'avais pas beaucoup d'amis, certes, mais ils en valaient plusieurs dizaines chacun.Et surtout, ils étaient présents quand il le fallait.

Ils n'étaient pas les plus discrets du royaume, certes, mais ils avaient un coeur gros comme ça.

Le tonitruant Joe, entre en chantant à tue-tête une chanson à faire rougir les putains d'Amsterdam, d'Hambourg ou d'ailleurs... enfin, à faire rougir les dames. Ce qui me fait rire.

Le discret Melancovic qui croit surement être passé inaperçu. Je l'entends, je le devine, je le vois sans le regarder. Personnage surprenant et attachant.

Tones ! Tout en poésie ! La délicatesse faite homme ! Mon complice. Je sais qu'il a posé son sac près de lui, qui doit à cet instant caresser Aphro au mépris du quand-dira-t-on. Tones qui ferait, quoi qu'il en dise, un merveilleux Breton.

Puis, ma petite boule de douceur. Plus ronde qu'elle en ce moment, y a pas ! Bbigoudis, mon amie, ma confidente, mon soutien, ma deuxième canne.

Et une surprise ! que dis-je ? Deux surprises !
j'entends des petites pattes qui résonnent sur les dalles, un bruissement d'ailes... Qu'est-ce que cela peut bien être ? Un poussin et une fée, bien-sûr !

Le visage fendu d'un sourire heureux, je lève le nez vers la curette, tandis que dans mon dos, j'agite les mains pour faire des coucous à mes amis réunis.

l'Aventure peut commencer.

Melancovic a écrit:

Ca va il n'était pas en retard, un petit peu de monde arrivait après lui.

Tiens de grandes z'oreilles au loin dépassait de derrière quelques personnes.

C'était qui c'était qui c'était qui ? ba la Clo !

Citation :: .. ça va toi ...

bien et toi la Clo ?

Il aimait beaucoup l'atmosphère de l'église et a chaque fois il se sentait transporté par le très haut dans un nuage de douceur.
La cérémonie pouvait commencé il était près.

Stefanouch a écrit:: Tu devras bien entendu suivre les préceptes prônés par nos deux prophètes Christos et Aristote. Si tu parviens à vivre dans la vertu, sache que les portes vers le paradis solaire te seront grandes ouvertes mais que si tu sombres dans le péché seul l'enfer lunaire t'attend.

Laisse moi te lire un passage d’Aristote de l’Ethique à Nicomaque que l’on lit généralement pour les baptêmes. Bois ces paroles, car là où tu pars tu auras besoin de ces liens d'amitié.

Citation:
L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Ame_la_boiteuse a écrit:: ça y est !
Cette fois on entre dans le vif du sujet. La curette explique la vie... J'aime bien ce qu'elle raconte.

Il est question de potes ! Ah ben ça, ça me plait bien, tiens ! Justement j'y pensais ! Mes potes, c'est les meilleurs ! Toujours là quand il faut.

Pis, elle a prononcé le verbe : "boire".

Ah ben, pensez bien que là, ça m'intéresse ! Hey ! faut pas oublier que je suis la digne fille de la Madenn, hein ! Bâtarde, certes, mais digne quand meme. Je me vois déjà en train de picoler un coup avec mes amis, mais non ! Il faut boire des paroles. Mince ! C'est couillon, ça ! j'aurais bien bu un coup, moi ! m'enfin, ce sera pour plus tard...

Je me retourne vers l'assemblée et lui fait un clin d'oeil pour la rassurer à ce sujet.

Joeboy a écrit:: La boiteuse se retourna avec un clin d'oeil.

Joe se leva et lui amena un peu de liquide à déguster avant de continuer l'office.

Tiens la boiteuse, boit donc un coup avant de poursuivre, on va pas se laisser emmerder par tous ces tralalas.

Joe tendit la fiole à Ame.

Ame_la_boiteuse a écrit:: Sacré Joe !
Toujours là quand il faut, et avec ce qu'il faut.

Sans plus de manière, je saisis la bouteille généreusement tendue et en bois une bonne lampée.
L'avait raison, le maer, les chichis et les tralalas, c'étaient pas pour nous.

D'ailleurs, je suis certaine que la curette, elle en voudrait bien aussi de la prune. Vu sa trombine, elle doit bien têter aussi, elle.
Enfin, en même temps, c'est une Bretonne, hein, donc, tout est en ordre.

Je m'essuie les lèvres le plus discrètement possible d'un revers de manche, et rends sa flasque à Joe.

"Reste près de moi, Joe. ça sert à rien que tu retournes t'assoir vu qu'en tant que parrain, la curette va t'appeler."

Je lui glisse un regard malicieux pour poursuivre :

"Tu remarqueras que je prends soin de toi et de ta guibole faiblarde, hein, le boiteux !"

Sur ces derniers mots, jaillit mon curieux petit rire qui résonne joyeusement dans l'édifice, faisant presque sourire les statues de pierre.

Stefanouch a écrit:: Mes amis, vous vous dissipez. Il n'est pas l'heure de boire ni de rire, mais bien de prier et de procéder au baptême d'Ame la boiteuse.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 10/09/2012

Stefanouch a écrit:: Récitons ensemble, toi aussi le parrain, le credo aristotelicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ame_la_boiteuse a écrit:

Citation :: Mes amis, vous vous dissipez

Comme une enfant prise en faute, je rentre ma tête dans mes épaules et baisse la tête, sans pouvoir cependant m'empêcher de pouffer dans mes mains.

L'air faussement réprobateur, je glisse un oeil vers Joe, le fauteur de trouble, et l'encourage à réciter avec moi : "Allez, parrain ! En choeur !"

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Joeboy a écrit:: Ouais tout pareil que la boiteuse, blabla blabla.......Amen

Stefanouch a écrit:: Joeboy, merci de réciter le credo !!!

Ame_la_boiteuse a écrit:: V'là la curette qui s'fache !

Je file un p'tit coup de coude à mon dissipé de parrain préféré.

"Parrounet ! Obtempère sinon ça va s'éterniser cette histoire, et on va tous mourir de soif !"

Stefanouch a écrit:: Joeboy, réveille toi ! On ne peut pas continuer sans ton credo !

Stefanouch a écrit:: La trombine de la curette ?
Moi je suis à jeun là, ce n'est pas le cas de l'assemblée ! Je bois uniquement après les offices.

Preciodekerroch a écrit:: Une silhouette brune qui entre dans la nef et se faufile discrètement à travers les bans du fond, ne voulant point perturber la cérémonie en cours. Mains fines qui allument la flamme qui se fait vascillante avant de se dresser flamboyante.
Et prière silencieuse pour tous ses chers disparus et plus particulièrement un grand-parrain disparu en silence. Elle le savait au plus mal, l'usure et la lassitude auront eu raison de Kurios.
La vicomtesse s'assoit sur l'un des bancs du fond de la nef, retrouvant un calme et une sérénité que seul cet endroit perdu entre terre et mer sait lui apporter.

Stefanouch a écrit:: Joeboyyyyyyyyy, youhouuuuuuuuuuu !!! Mais où es-tu donc ? Si tu ne récites pas le credo, le baptême ne peut pas se poursuivre !

Joeboy a écrit:

Stefanouch a écrit:: Joeboyyyyyyyyy, youhouuuuuuuuuuu !!! Mais où es-tu donc ? Si tu ne récites pas le credo, le baptême ne peut pas se poursuivre !

Vous voyez, hein, ça énerve quand on ne répond pas?
C'est le sentiment que j'ai quelques fois quand je prends ma plume pour m'adresser aux villageois.
Je me suis dit que j'allais pratiquer de même pour voir ce que cela fait aux autres...... Eh ben j'adore la sensation que j'ai.

Allez buvez un coup la curetonne, ça ne vous trouera pas le cul encore une fois, vous savez.

Joe débouche une flasque neuve et la tend à la tendue de la burre.

Stefanouch a écrit:: Joeboy, merci d'employer un langage plus chatié !
Bon alors ce credo, vous le récitez ou quoi ?!!!

Ame_la_boiteuse a écrit:: Et là, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire devant l'air outragée de la curette.

Joe n'en fera jamais d'autre, pour mon plus grand plaisir.
Je confesse que j'adore quand il est comme ça, gentiment irrespectueux.

Il est par ordinaire mon parrain, hein ? il fait durer le plaisir de la cérémonie du baptême, que voulez-vous, c'est un épicurien !

Stefanouch a écrit:: Qu'il se présente devant l'autel et qu'il me le dise droit dans les yeux !
Joe, je t'attends de pied ferme, de soutane ferme !

Joeboy a écrit:: Joe se planta de pieds fermes devant la curetonne, les yeux dans les yeux, l'oeil rigolard.

Alors mémé, il te plaît pas mon langage? Ca te défrise les poils du fion ou quoi? Tu sais, même dans ces murs, on est à KP ici, pas chez les vierges folles qui se curent le fondement à la cire séchée en bâtonnet à mèche.
Allez va, c'est vraiment parce que la boiteuse je l'aime bien et qu'avec sa pochtronne de mère on s'est bu plein de chopes à en gueuler sur les quais du port, jusqu'à décroisser la lune et même à en pisser sur les femmes infidèles, c'est dire si elle était bonne la prune^^, que je vais te le faire ton sermon.

Se raclant la gorge à la prune, Joe reprit de sa belle voix.

Allez zou,

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 10/09/2012

Ame_la_boiteuse a écrit:: Ah ! enfin ! le ton montait entre les deux protagonistes ! Joe m'avait promis un baptême dont je me souviendrai, on n'en était pas loin !

La curette en était rouge ; allait-elle nous faire une crise d'apoplexie ?
Joe en rajoutait une couche dans la vulgarité.
Allaient-ils en venir aux mains ? Je n'aurais pas été contre ! ça aurait mis un peu d'ambiance !
J'attendais ça avec impatience, ou presque .

J'avoue ne l'avoir jamais entendu dire de pareilles choses, et en être restée un moment estomaquée, mais le fou rire me reprit.
Un fou rire irrépressible, ample, qui me fit me tordre et me taper sur les cuisses. Heureusement que ma canne me soutenait encore, sinon, c'est par terre que je me serais roulée.

Mais après si tirade irrévérencieuse, mon inénarrable parrain consentit à réciter le crédo d'une traite, comme si les mots assèchaient son gosier.

On allait p'tet enfin pouvoir bientot boire un coup.

Ysolde a écrit:: Ysolde avait oublié cette histoire de bapteme. elle qui ne mettait jamais les pieds dans une église y était pour une fois. Elel venait pour âme.
Elel s'assit au fin fond de l'église et assista à la fin.

Stefanouch a écrit:: Joeboy, je te trouve bien insolent, voire un peu éméché.. Approche toi si tu l'oses, viens vérifier que je suis vierge !
Mère Stefanouch, toute rouge, jubilait qu'il y ait pour une fois un peu d'animation dans son église.
La sueur perlait sur son front...
Ah le Joe, elle le trouvait sexy, au fond d'elle...

Stefanouch a écrit:: Ame, écoute le serment qui t’engage à suivre les préceptes aristotéliciens et récite le en toi, avec ton cœur, car c’est un serment que tu prends avec le divin et lui seul t’entendra:

Serment d'allégeance à l'église aristotélicienne fait par le nouveau croyant :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Preciodekerroch a écrit:: Elle était peut-être sur son banc au fond de la nef, mais l'église de Kastell n'était pas bien grande et elle avait entendu toute la tirade du Maer. Et la jeune femme, cela faisait un moment qu'elle gonflait ses joues afin de ne pas éclater de rire dans le lieu saint.
Les mains pieusement rejointes devant sa bouche, il aurait été bien difficile de croire que la brune priait. Il suffisait d'entendre les hoquets étouffés qui s'échappaient de ses lèvres et voir ses épaules qui se soulevaient légèrement. La violine était en proie à une crise de fou rire dont elle avait bien du mal à retenir l'ampleur croissante.

Ame_la_boiteuse a écrit:: J'avais du mal à reprendre mon souffle, tant je riais.

Pourtant, il fallait bien en finir avec cette cérémonie, avant que ne prenne à Joe l'envie d'aller vérifier la virginité de la curette.

Il fallait que je chasse certaines images qui s'étaient immiscées dans ma tête ; images suggérées par les propos de Joe et de la curette.
Ne plus y penser.

Je tentai de reprendre mon sérieux, essuyai mes yeux, me raclai la gorge pour répéter après la femme en habit, entre deux hoquets :

Moi, Ame, je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde.
Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu.
Je jure de lui rester fidèle.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de moi.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Stefanouch a écrit:: Ame la boiteuse, acceptes-tu sans contrainte aucune d'être baptisée par moi Mère Stefanouch, curée du village Saint Pol de Léon ?

Ame_la_boiteuse a écrit:: Et elle insistait bien sur le fait que j'étais estropiée, la curette. Elle insistait !

Me self-contrôlant, je m'encourage mentalement : "Calme-toi ma cocotte que j'aime, calme-toi ! Reste cool, fais un beau sourire et réponds-y à la curetonne qui fait du gringue à ton parrounet".

Levant les yeux aux ciel pour demander, en plus, l'intervention du Très-Haut pour m'aider à rester zen -ben oui, hein, on n'est jamais trop dans ces moments là !- je prends une profonde inspiration et répond :

"moi, Ame, LA BOITEUSE !!!!! et là j'appuie bien sur le mot en le criant, j'accepte sans contrainte d'etre baptisée par la Mère Stéfanouch, bien qu'elle fasse de l'oeil à mon parrounet et lui demande de se dévouer pour venir vérifier l'état de son entre-jambe."

Sur ces derniers mots, je pose sur la curette un regard réprobateur, secoue doucement la tête et, me signant, je fais cette petite prière :

"Pardonnez lui Seigneur, comme nous lui pardonnons !"

Stefanouch a écrit:: Mère Stefanouch versa sur le front de la jeune femme le contenu de la burette et prononça les paroles saintes:

Je te baptise au nom de l’Eglise aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les saints et pour celui du père de l’humanité !
Prends cette bougie sa flamme symbolise la lumière qui te guide vers le chemin de la foi et de l'amour de notre seigneur. Il t'aidera dans les mauvais moments à surmonter par sa chaleur les difficultés de la vie et accessoirement il te servira dans le noir si tu n’y vois rien.

Prends aussi cette croix : elle symbolise ton appartenance à la communauté, arbore la fièrement.

Ame, te voila baptisée. J'espere que durant toute ton existence tu seras digne de ce sacrement et des obligations qu'il comporte.

Stefanouch a écrit:: Joeeeeeeeeeeeeeeeeeee !! Où es-tu ? Je te cherche mais je ne te trouve pas.
Allez approche qu'on rigole un peu, le baptême est quasi fini.

Ame_la_boiteuse a écrit:: Voilà ! De la flotte !

Pis elle y va pas de main morte, la curette ! ça me dégouline dans les yeux, ça me rentre dans les narines et me mouille jusque dans le cou en passant par la commissure des lèvres. Je sors ma langue pour gouter et grimace en frissonnant.

"Pouah ! J'aurais préféré de la prune !"

Enfin, la curette me tend une bougie.
J'ai un moment d'hésitation et prie de toutes mes forces pour que ce ne soit pas une qui ait servi comme l'a dit Joe...
Alors réprimant ma répulsion, la saisit l'objet du bout des doigts ainsi que la croix aristotélicienne.

Toute contente, je me tourne vers l'assemblée réunie.

"Ayé ! j'suis baptisée ! Alléluyah ! "

Et dans un élan de joie, je claque une grosse bise à mon parrain qui m'a dignement accompagnée et serre la curette dans mes bras, au risque de foutre le feu à son voile...

Clochette a écrit:: clo sourit en regardant ame heureuse d'etre enfin baptisée et trempée , voila une bonne chose de faite pense t'elle .... le piou sur les genoux ils avaient eté trés trés sage tout le long de la messe deja que la mére stephanouch etait enervée avec le joe , la fée allait pas en rajouter les betises ça seraient pour un autre jour faut croire , tel un enfant beni par les dieux clo fait sa sainte et sourit bêtement a tous sans rien ajouter sauf un clin d'oeil a la ptite boiteuse

Stefanouch a écrit:: Stefanouch embrassa Ame puis Joeboy.

Clochette ne bois pas trop.
Pour ma part je me contente du vin de messe !

Bien à vous et bon retour chez vous.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 10/09/2012

--L.afficheur.public a écrit:: Alors qu'une cérémonie se déroulait dans l'église, l'anonyme, celui que personne ne voyait, que tout le monde ignorait mais que tous conspuaient s'il ne faisait pas correctement son boulot, placarda son affiche sur la porte de l'édifice.

Sans émotion aucune. Que lui importait ce qui était gribouillé sur les parchemins ?
Bonne ou mauvaise nouvelle, de toute façon, il s'en foutait vu qu'il ne savait pas lire.

L'annonce faite, il s'en retourna comme il était venu, ailleurs pour d'autres informations qui lui étaient égales.

Clodeweck a écrit:

(((Ding))) {{{ DOOONG}}}{{{DONG}}}((((((((({{{BADONG}}})))))))))

MESSE du Tro Breizh

Le cardinal primat de Bretagne rejoignit dans le chœur les clercs déjà présents.
Il était en tenue de pèlerin !
Bure sombre et bourdon, crosse en l’occurrence.

A St Pol rien de préparé on été loin du faste des autres villes bretonnes, même Vannes avait fait mieux.
Il chassa les image d'une certaine noblesse qui ne se croit noble que parce qu'elle en a le titre.
Soupire,

Il monta jusqu’à l’autel puis ayant rendu hommage à la relique, fit une courte prière.
Après une génuflexion rapide, il se retourne vers l’assemblée et dit :

In nomine Dominus, Aristote et Christos

l’assemblée répond

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.
Bienvenue en cet office du Tro Breizh, que les clercs de Bretagne diront et répéteront dans toutes les villes traversées.
Les clercs de Bretagne accompagnés de quelques pèlerins.
Aujourd’hui à Kastel Paol!

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office avec eux, j’en remercie le Très Haut

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Cet office dédié aux Saints fondateurs de la Bretagne et de ses traditions, est celui du partage mais aussi celui de la mémoire, de la mémoire et des traditions « Bretonnes », des traditions qui n’appartiennent qu’à la Bretagne qui honore ainsi ses racines et sa création en tant que Bretagne. Les Seiz Breur, sont bien les pères de notre culture.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.
Oremus :

Citation :: Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

» Baptême de Polo250191 (Avril 1455)
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» La plage (1455)