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 Eglise (avril 1455- )

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3 participants
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sam..




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Date d'inscription : 10/09/2012

Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty11/10/2012, 05:39

Preciodekerroch a écrit:
La maître-herboriste les avait vu arriver. Et entrant dans l'église, elle salue d'une inclinaison de tête respectueuse le Prélat, avant de s'installer sur un banc. Elle n'a que l'embarras du choix.

Et d'écouter avec attention et ferveur la messe.

Anne_claire a écrit:
Nouvelle étape pour le Tro, nouvelle messe. Aucune lassitude pourtant, que du plaisir. Vivre avec le clergé ce tro est une grande expérience pour Pouilloux, une grande joie d'aller à la rencontre des fidèles en gatdant du début à la fin la même soif, la même envie de partage.

Le primat de Bretagne commence l'office, les pélerins ont pris place, et écoutent son accueil.

Pouilloux répète avec conviction la demande de pardon adresser au Très Haut. Oui, même si Pouilloux tire énormément de satisfaction personnelle pour le tro, il n'oublie pas que le but essentiel est l'Hommage au Très Haut, à ses Saints et à ses prophètes.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.


Pouilloux remercie aussi dans une prière le Très Haut pour lui avoir permis de cotoyer les frères et les soeurs qui l'accompagnent sur la route, ainsi que les fidèles qui ont pris le temps de faire le chemin avec eux.

Naoned_riec a écrit:
Naoned avait prit place aux coté des pèlerins. La route fut longue entre Gwened et Kastell Paol et Naoned commençait à avoir des ampoules aux pieds à force de marcher. Il ne s'était arrêté qu'une journée à Rohan, Saint Broc les avait accueillit deux jours, puis ce fut au tour de Tréguier. Trois villes déjà de passées, et beaucoup de marche pour y parvenir.

Aujourd'hui, Kastell Paol, deux jours ici et direction Brest. Mais avant de voir la prochaine étape, il fallait assister à l'office. L'église était peut-être moins bondées qu'à Tréguier, mais, il y avait tout de même pas mal de monde.
L'oncle Clodeweck prit place et parole avant d'entamer la phrase de pardon que toutes l'assemblées en choeur s'empressa de répéter. Naoned en fit de même.


Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Camille. a écrit:
Nouvelle étape du Tro et nouvel office. La ville était bien calme après les précédentes et notamment Tréguier. Mais dans l'ensemble, comme à chaque arrêt, Camille prenait le pouls de la ville en taverne, à la rencontre des habitants. Encore de belles rencontres et encore des discussions édifiantes avec les pèlerins laïcs qui suivaient le Tro. Assistant elle aussi à la messe, elle sourit avec douceur aux présents et répéta à l'unisson la parole du Pardon.



Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.



Puis Camille se dirigea vers le pupitre et ouvrit le Livre des Vertus. Elle en feuilleta les pages comme à son habitude avant qu'un des textes attire son inspiration. C'était ainsi qu'elle avait l'habitude que le Seigneur la guide sur le message à transmettre aux Fidèles.

[rp]
Hagiographie de l’archange saint Georges

III Les langues

Il fut un temps où le roi Hammurabi de Babylone guerroyait dans toute la Mésopotamie pour devenir le roi des rois. Un jour, ses troupes vinrent en la ville de Mari et y mirent le feu. La population était terrifiée et ne savait que faire pour se sauver. Alors, la créature sans nom vint murmurer à l'oreille d'un général babylonien et lui souffla l'idée d'exiger de chacun un tribut en échange de la vie sauve. Plus chacun donnerait, moins il risquerait la mort. Les riches seigneurs de la ville, ceux-là même qui conseillaient peu auparavant les Shakkanaku, les rois de la cité, approchèrent les premiers, apportant avec eux de lourds coffres emplis de richesses. Mais une vieille femme n'avait comme seul trésor que quelques grains de blé. Les soudards lui rirent au visage, affirmant que donner un tel présent était un affront au grand général babylonien. Ils dégainèrent leurs épées et s'approchèrent de la vielle femme, prêts à la passer par les armes. Mais un homme de haute stature et à la barbe argentée s'interposa. L'un des soldat leva son épée mais ne put l'abattre sur l'homme, comme empêché par une force invisible. Alors, ce dernier ouvrit la bouche et déclara:

"Pourquoi vouloir frapper cette femme? Alors que les riches seigneurs de Mari vous ont gardé par devers eux d'innombrables richesses, elle vous a offert tout ce qu'elle possédait. Tu te moques de son don, mais elle a donné de son essentiel alors qu'eux ne vous ont laissé que de leur superflu. Prenez ces quelques grains de blé et emportez-les avec vous: ils vous sembleront bien lourd au coeur de l'Enfer lunaire". Puis, il se dirigea vers les coffres et en distribua le contenu entre tous les habitants de Mari les plus pauvres et les plus affamés. Les gardes ne savaient que faire face à un homme désarmé, que l'on n'osait frapper et dont la force se trouvait dans la sagesse de ses paroles. Dépités, ils levèrent le camp et retournèrent à Babylone.

Le voyage était long jusqu'à cette puissante cité. La chaleur était intense et l'irrigation rendait l'air humide et lourd le long des rives de l'Euphrate. Mais lorsqu'ils arrivèrent, quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils virent l'homme à la barbe d'argent les attendre au pied des gigantesques murailles. Le général lui demanda: "Mais qui es-tu, toi qui parles avec tant de sagesse?". "Je suis l'archange Georges, modeste serviteur du Dieu unique, celui que vous avez oublié au profit de légions de fausses divinités et d'une vie de péché", répondit-il. Il ajouta: "Suis-moi jusqu'à la ziggurath et tu verras par toi-même le jugement de Dieu, comme je le vis moi-même il y a déjà longtemps". Alors, le général et ses gardes suivirent l'archange jusqu'au bas d'une gigantesque tour à étages sur lesquels poussait une végétation florissante, preuve de la toute-puissance du roi Hammurabi de Babylone.

Alors, saint Georges leva les bras et déclama: "De tous temps, les enfants de Dieu parlent une seule et même langue, car frères et soeurs doivent se comprendre pour s'aimer. Mais ils se déchirent aujourd'hui car ils ont oublié leur père et son amour. Un jour viendra où les prophètes se succéderont pour leur rappeler d'où ils viennent et où ils iront. D'ici-là, vous êtes jugés non pas sur votre foi, mais sur votre amour du monde qui vous entoure. Apprenez à le connaître et vous apprendrez à l'aimer. Pour ce faire, Dieu, dans Sa grande mansuétude, a décidé de diviser la parole de Ses enfants en de multiples langues, afin que vous deviez faire l'effort de vous découvrir l'un l'autre."

Et saint Georges abattit les bras et la tour s'effondra en une immense gerbe de poussière. Depuis ce jour, la parole des enfants de Dieu est multiple et nous devons apprendre l'un de l'autre pour vivre. Ce faisant, nous comprenons à quel point nos différences sont trompeuses et que nous sommes tous frères et soeurs.[/rp]

Camille referma le livre et sourit.

Ce texte illustre fort bien un épisode que j'ai pu vivre hier en taverne. Un homme est entré dans l'établissement, et a appelé les présents des "curetons". Il ne comprenait pas à quel point ce terme peut se révéler péjoratif pour des clercs, car il contient un dédain envers leur charge mais surtout leur dévotion envers notre Seigneur. Accéder à une cure est un choix de vie très prenant qui implique de nombreux renoncements pour ceux qui choisissent de consacrer leur vie aux Autres. Oh, ils n'attendent rien d’extraordinaire en retour, ni argent, ni gloire, ni trésor. Juste que les hommes s'ouvrent au message premier de Dieu : l'amitié et l'Amour, envers les autres et nous même. Cet homme a refusé de tenir compte de cela, il a fait un choix qui espérons le, ne l'entrainera pas du mauvais coté.

L'Amour de soi et des Autres est une chose essentielle pour notre société. Il passe en premier par une acceptation de nous même avec nos qualités et nos défauts. Car Dieu ne nous demande pas la perfection et il a fait ériger son Eglise pour permettre de pardonner à ceux qui regrettent et demandent le Pardon pour leur faute. Mais Dieu est Amour, et en cela il ne veut pour nous que cette capacité à nous aimer, à aimer les Autres et à l'aimer également. Jamais il n'exprime la vengeance ou la souffrance pour punir nos erreurs, mais le repentir et la juste pénitence. Une pénitente m'a dit un jour qu'on lui avait demandé de s'administrer des flagellations pour se repentir d'avoir succombé à la chair. Quel Dieu serait Notre Seigneur si, alors que la jeune femme reconnait ses fautes et s'en veut profondément, ce dernier exigeait qu'elle mutile son corps? Les pénitences sont des actes d'importance qui se doivent d'être proportionnés et juste. Si pour avoir succombé à la chair, cette femme doit se mutiler volontairement, quelle sera la sanction pour un viol ou un meurtre? Dieu est Amour, et en cela il ne voudrait jamais s'en prendre ainsi à un être qui se repent sincèrement pour une telle faute. Cette femme ne s'acceptait pas, et s'imposer de s'aimer elle même pour ne pas chercher éperdument chez les autres l'Amour qu'elle ne parvient à s'accorder à elle même est en soit la meilleure des pénitences pour retrouver le chemin du Seigneur, plutôt que de s'en éloigner toujours plus en se punissant elle même.

La Parole de Dieu est Amour, même si celle des hommes est multiple par sa volonté de nous imposer de mieux nous écouter pour mieux nous aimer. Apprenez à tendre l'oreille aux propos des autres et à respecter leur langue et leur amitié.

Amen.

Nemesis_de_sade a écrit:
Nemesis délaissa les effluves iodées pour les fragrances de l'encens le temps de l'office. La mélodie des vagues se brisant contre les rochers ou disparaissant sur le rivage avait fait place aux murmures et aux prières résonnantes dans le Saint-lieu.

Après avoir exécuter une génuflexion en respect au Très-Haut, l'aveugle remonta l'allée centrale pour prendre place sur les bancs réservés aux religieux. La tête légèrement baissée en signe d'humilité, la dévote gardait les yeux clos et les mains jointes pour se repentir de ses péchés:


Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime. Qu’il en soit ainsi.

Puis la damnée écouta le sermon du jour expliqué par Mère Camille avant de retourner se repaître des litanies océaniques.

Clodeweck a écrit:
Amusé par le petit maire qui se croyait grand, le père avança vers les fidèles.

Mes frères mes sœurs,

Ecoutez ce cri…

J’ai gagné ! Je suis le plus beau, le plus grand, le plus fort, j’efface la lumière, je fais de l’ombre au soleil, a Dieu même.
Grâce à moi la Bretagne se relèvera
Grâce à moi tout sera mieux
Le monde sera à mes pieds
Je serais grand, je suis grand, je suis le maire !!!

Bon !

Mes frères mes sœurs, faisons le compte
Maire, un mois
Duc, deux mois
Curé, ad vitam aeternam, Je traduis pour les incultes, maire ou autres, « pour la vie éternelle »

Pour être maire ou duc il suffit de gagner une élection, honnêtement ou pas d’ailleurs, pour être curé il faut être choisi et lettré.
Pour être évêque il faut avoir été curé et gagner une élection de plus, plus une pour être archevêque,
Pour être cardinal il faut être choisi, puis être élu, puis trois élections de plus pour être cardinal romain plus une encore pour être camerlingue…
Voilà, huit élections d’un coté à une de l’autre..

Je ne voulais pas vous parler d’élections, mais d’humilité.
Comment peut-on être d’une fierté démesurée lorsque l’on a un petit mandat, un petit titre, un petit rien de pouvoir ?
Certes le pouvoir corrompt, mais l’orgueil détruit.
Comment peut-on ne pas sourire en voyant un « petit » élu se prendre pour le centre du monde ? Car le centre du monde n’est pas entre ses jambes, comme il le croit.
Et la prochaine fois que vous croiserez un maire qui parle de « curetons » appelez le « merluchon »

Pourquoi, vous racontè-je cela ?
Parce que je voulais vous prouver que l’orgueil est l’antichambre du ridicule.
Car quelqu’un qui monte sur des échasses pour paraître plus grand ne grandit que dans le ridicule.

Je vous laisse méditer.

Aigloun a écrit:
Une fois n'est pas coutume, Aigloun arriva en retard à l'église.


Il s'y glissa discrètement et alla directement à sa "place", un peu à l'écart mais surtout dans la pénombre. Une place qui lui convenait : de là, il voyait tout sans être vu, à moins de passer vraiment très près de lui.

Lalael a écrit:
Après avoir entendu les paroles prononcées, et surtout celle de Son Eminence Clodeweck, le père Lalael ne pouvait qu'abonder en son sens. L'humilité est une vertu essentielle au bon gouvernement des peuples

L'homme tourmenté, pétri de remords et de culpabilité, était arrivé le matin dans ce village.

Fatigué, le soldat démobilisé pénétra dans l'église, avec le secret espoir que les monstrueuses images gravées en lui disparaissent enfin et à jamais.

Lentement il fléchit les genoux et se mit en pénitence à même le sol, baissa la tête en signe de soumission, les bras ballants le long du corps, sans plus aucune énergie, épuisé par le poids de son passé.

Sa prière, la seule qu'il émettait depuis des mois, toujours la même, n'avait pas de mot. Qu'aurait-il pu avoir le front de réclamer, lui, le monstre ? Lui-même ne trouvait pas grâce à ses propres yeux. Il n'attendait plus rien de la vie, à part l'Ankou qui se plaisait à le faire attendre sadiquement
.

Melyane.. a écrit:
    La fine silhouette, encore pour quelques mois, entre dans l'église. Un doigt dans le bénitier.. un genou fléchi, un signe de croix..

    Melyane prend un missel et s'installe sur un banc proche de l'autel. Elle joint les mains et prie pour ses compagnons, ses amis, ses parents... pour l'enfant qu'elle porte en son sein.

    Elle reste là, agenouillée sur le siège de prière, front sur les mains et récite le credo.

Lavatar a écrit:
Lavatar la rejoignit après s'être assuré que le convoi était bien pris en charge dans les écuries...

Il s'agenouilla à côté de sa bien aimée, non sans avoir auparavant bécoter sa jolie nuque...

Il pria pour remercier le Très Haut de ses bienfaits et de lui avoir fait rencontrée une blondinette aussi généreuse et agréable... et d'avoir permis que leur amour se réalise...

--Voluptae a écrit:
Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 120427124023398969773101


Elle remontait la rue d'un pas rapide, en piqué vers l'église qu'on lui avait dit.
Une démarche qui avait des allures de charge, les mains crispées sur une jupe relevée aux chevilles pour aller plus vite encore, Voluptae fonçait, l'air déterminé, une vitalité exubérante, elle dirait avoir vingt ans, elle en avait que quinze et on lui en donnait à peine quatorze.
Elle avait quitté le pays quelques semaines avant, celui dont elle venait. Un bourg perdu en pleine terre où elle avait passé son enfance à se morfondre en gardant les chèvres et autres vaches des nantis. Et à donner la main à la mère en cuisine. Pauvre petit hameau d'Oc comme tant d'autres, qui sentait le purin, le pain noir et le caractère de terroir. Le père voulait la marier au meunier ! Pensez! C'était l'aubaine pour lui de caser la dernière avec un notable. Il avait même publié les bans, prévu les noces pour après la St Jean le seigneur du coin avait mis son nez dedans. Il devait avoir goût pour les maigrichonnes. Le fait est que Voluptae avait pas même attendu la Pâques et prit la clé des champs, fleurant le destin compromis, laissant tourner le moulin du gras bien promis lui. Elle se voyait pas laver et repriser les bas du ventripotent qui devaient être à l'unité plus grand que sa dernière paire de braies pour donzelle mal dégrossie. Au matin plus de fille à papa, plus de fiancée, même la mule du curé avait disparu.
Sa mère lui avait dit d'aller à la ville, avec un drôle d'air, comme si elle s'apprétait à lui révéler chose, que la vie d'ici était point une vie pour elle. Mais elle avait juste sorti une médaille de LA boîte, lui avait donné en creux de paume en disant que le bijou lui appartenait et elle avait reprit son expression coutumière. Fermée, silencieuse..De fermière harassée avant l'âge.
C'était trop misère. Elle bouscula un paysan en brouette et l'invectiva à haut débit, le poing vengeur. Il en resta coi de surprise le bougre. De ce brin de voix fêlée, rauque et bas sortant d'un si frêle corps. Il suivit un moment la silhouette qui filait vent en poupe et l'énergie dans le balancement de la jupe.

Vous z'êtes pris pour l'César avec son char! putentrailles!


Un foutu caractère comme tout ceux qui ont pas eu vie facile. L'édifice se rapprochait, c'est là qu'elle devait aller en premier pour commencer sa nouvelle vie. La maternelle était fort pieuse, en même temps elle avait que ça la foi. Pour oublier le malheur, les cals aux mains et le vieillissement prématuré de ceux qui triment pour survivre à longueur d'année. Contre du travail on lui donnerait du pain et cinq écus. Voluptae pour sa part, voyait pas trop ce que le Très Haut avait à voir la dedans, puisque rien ne lui tomberait du ciel...Faudrait trimer. Et après on verrait.
Le baluchon dansait son dos, comme la queue basse et épaisse dont elle avait coutume de rassembler sa tignasse. Ses cheveux avait toujours fait la fierté de sa mère, même qu'une fois le barbier était passé au mât et elle leur avait dit au revoir. La famille avait mangé un mois avec les écus offerts et la gamine s'était retrouvée toute légère passant avec gène la main à sa nuque dégarnie. C'était l'hiver, elle avait eu froid cette année là pendant qu'une noble et riche dame portait sans doute sa natte sacrifiée en postiche. Elle avait huit ans et avait compris ce que c'était d'être pauvre... Heureusement ils avait repoussé et elle gardait précieusement ce don du ciel comme une économie qui pourrait être pratique un jour. Sinon à première vue, elle ressemblait..A pas grand chose en fait. Une allure de cure dent, un teint mat de fille du pays, blonde autant qu'on peut l'être, barbouillée de poussière des chemins. Par contre elle avait hérité de sa grand mère ses yeux où restait une trace fauve et ambre, héritage ancestral d'invasion et du passage des Maures sur le pays. Ils étaient beaux, spéciaux et lui mangeaient le visage émacié. Elle aimait pas, depuis que le fils du boulanger lui avait dit qu'elle ressemblait à chaton furieux et hérissé. D'ailleurs elle lui avait poché l'oeil et lui avait rétorqué qu'il avait l'air d'un cocker. La mule elle l'avait plus, razziée en chemin par plus barbouillé qu'elle. Enfin plus grand aussi.
Surtout plus grand. Le maudit! En y repensant, la colère la reprit.

Dévaliseur!

Elle gravit d'un bond les marches du lieu, voyant la fin de son pèlerinage, le début de quelques jours de labeur...La fraicheur et l'ombre l'accueillirent et stoppant ferme, scrutant l'intérieur en plissant les yeux, elle s'écria comme à l'accoutumée :

Bonjorn! A genses icelieu ? Je m'en va travailler pour l'bon dieu.
Messer l'curé ?


Elle attendit impatiente, bras croisés, ayant remarqué le balai qui trainait dans un coin..Voulait bien être gentille et serviable Voluptae mais avant de s'échiner, elle voulait être sûre d'être payée. L'était délurée la môme, fallait pas lui promettre la messe. Pis au pire si personne s'en venait elle ferait le brin de ménage et se servirait dans le tronc, l'avait pas que ça à faire. La vie commençait juste et n'attendait qu'elle.
La faim n'attendait pas par contre et un gargouillement sonore résonna dans la maison du Très Haut. C'était tout à fait impossible que le ciel l'ai point entendu.

Sam.. a écrit:
Le coeur en allégresse depuis la veille au soir, Sam pénétra dans la petite église du village et se dirigea sans hésitation vers les cierges qu'il alluma après avoir déposé son obole.

Alors s'agenouillant à même le sol il fit cette prière :


[rp]Aristote, Christos, et tous les saints,
Ceux que je connais et ceux que je ne connais pas
et surtout Vous, Dieu
je vous remercie tous d'avoir créer deux ânes.
Les deux cierges qui brulent sont pour eux.

Benissez les chaque jour
Grace à leur bêtise, j'ai l'espoir de devenir le plus heureux des hommes
Ils ont délaissé la plus merveilleuse des P'tits Trucs
Et elle a daigné mettre sa main dans la mienne

Maintenant, il ne nous manque plus que votre bénédiction
Et la vie sera parfaite !
Ah si ! Encore une chose
Si vous pouviez aider la gamine à y voir plus clair
Et p'tet réconcilier la mère et la fille... enfin c'est Vous qui voyez.

Et puis, aussi, bénissez ce village, ses habitants et les voyageurs qui prennent la peine de venir jusqu'ici.

Qu'il en soit ainsi.[/rp]

Maellia_de_kerroch a écrit:
Dimanche matin, le soleil brille, les oiseaux chantent, les pêcheurs s'en vont en mer, les enfants courent partout, les lavandières rigolent entres elles, les criards au marché s'en donnent à coeur joie.

La vie ici, loin de la Capitale est un refuge pour moi.
Comme un animal blessé qui a besoin de se soigner, de s'isoler pour panser ses plaies.
Près de Mère, près de nouveaux amis, avec lui, je retrouvais le sourire et l'envie d'avancer sereinement.

C'est alors habillée de mon plus simple apparat du dimanche, que je monte le parvis de l'église.
Je visite des yeux l'intérieur de l'église qui me parait presque à l'abandon, je laisse les lourdes portes de celle-ci ouvertes en grand.

Arzur. a écrit:
Comment convenu, Arzur rejoignit Maëllia à l'église, au matin...

- Demat dimezell ! Je suis prêt à faire sonner les cloches, sous la direction de votre seigneurie...

Il lui sourit, taquin, et posa un baiser sur sa joue.

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sam..




Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 10/09/2012

Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty11/10/2012, 05:47

Maellia_de_kerroch a écrit:
Je rougissais bêtement, puis à mon tour je pose sur sa joue une bise de bonjour.

- Bien allons y, on ne va pas nous couper la tête car nous sommes les cloches, en plus, cela permettra peut-être à des fidèles de se réveiller de leur long sommeil.

J'avance dans l'église, Arzur à mes côtés.

- Puis il parait qu'il y a une Curé ici, j'aimerais bien la rencontrer quand même, ca la fera peut-être sortir de sa léthargie.

Un sourire sur mon minois, les cordages ne paraissaient pas en super état, la curé ne devait pas les vérifier souvent.
Je me hisse sur la pointe des pieds, mes deux mains sur un cordage.


- Tu fais comme moi, à mon signal nous tirons ensemble deux fois, ensuite je le fais une fois, puis à ton tour une fois, ainsi de suite trois fois et le dernier coup on tiendra le cordage bien en bas quelques secondes, pour le remonter d'un coup sec en le maintenant fermement, ça fera le dernier coup.

Arzur. a écrit:
- Entendu !

Il la suivit, écoutant ses consignes... Ses mains se posèrent à sa suite sur les épaisses cordes de chanvre, et ils commencèrent à sonner les cloches. Le bruit se répercutait depuis le clocher dans tout le village :

DOOOONG, DOOOOOONG, DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONG !

Preciodekerroch a écrit:
Elle ne prenait même plus la peine d'aller à l'église le dimanche. A quoi bon, aucune célébration n'avait lieu en ce moment, et elle était aussi bien au phare ou dans un coin du grand salon, un discret portrait de son grand-parrain était disposé.
Devant, chaque dimanche, un nouveau bouquet de fleurs ainsi qu'une petite flamme était allumée. Sa manière à elle de l'honorer.

C'est donc munie d'un chapeau de paille sur la tête qu'elle s'en revenait de sa cueillette dominicale lorsqu'un écho se fait entendre.

DOOOONG, DOOOOOONG, DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONG !


Aoutch !!


Elle s'en est piqué les doigts la vicomtesse, de surprise, en a oublié qu'elle tenait des roses en main.
D'un pas tranquille, elle s'en rentre disposer ses fleurs dans le vase et garde une rose en main.
Tout en humant le parfum sucré et orangé de la douce et ses pétales, La Violine s'en prend le chemin de l'église. Les portes en sont grand ouvertes et pénétrant dans la nef, entendant du bruit en hauteur, elle lève le regard et elle tombe sur Maëllia et Arzur en train de sonner les cloches.
Spectacle édifiant qui la laisse clouée sur place, avant de regarder autour d'elle, à la recherche de la Mère Stefanouch. Mais elle ne voit personne d'autre que les deux loustics là-haut qui s'en donnent à coeur joie de leurs acrobaties dominicales. Pendus aux cloches !!

Regard amusé et bras qui se tend alors qu'elle agite la main vers eux. Ne sachant nullement si dans leur occupation musicale ils s'apercevront de sa présence.

Arzur. a écrit:
[En pleine nuit, un autre jour]

Arzur poussa la porte de l'église. Le visage fermé, retenant sa détresse, il traversa les travées silencieuses. Parvenu devant l'autel, il tomba à genoux. Il n'y avait personne, personne pour l'écouter, personne pour se confier, personne pour se confesser. Alors, il pria, seul, et chuchota...

    Pardonnez-moi, Seigneur, car j'ai pêché.
    J'ai pêché en actes. J'ai embrassé celle que j'aime d'une façon trop charnelle.
    J'ai pêché en pensées. Car j'ai désiré la tenir contre moi.
    Et j'en ai été immédiatement puni. Car elle m'a rejeté.
    Pardonnez-moi, Seigneur, car j'ai pêché.
    Faites que mes actes soient un jour pardonnés
    Faites que je ne perde pas la seule âme au monde qui me rende heureux
    Faites que je puisse un jour la regarder en face sans rougir de honte
    Pardonnez-moi, Seigneur, car j'ai pêché...


Et il resta ainsi, seul dans l'église glacée, toute la nuit. Il finit par s'endormir d'épuisement, gisant devant l'autel, les yeux gonflés de larmes retenues.

Preciodekerroch a écrit:
Qu'est ce qui lui prenait de venir en ces lieux alors qu'il n'y avait personne. Peut-être justement parce qu'elle savait qu'elle serait seule. Il y a des jours comme ça où elle recherche la solitude.

Maëllia va bien, elle semble heureuse ces derniers temps, ayant retrouvé le sourire. Precio elle, ne peut s'empêcher par moment de penser à Gwen. Son fils de coeur à défaut d'être son fils de sang. Toujours au loin là-bas, en Empire Germanique. Son père n'a toujours pas pris la décision de le faire rentrer. Et pourtant, il manque. Mais le vicomte est inflexible, Gwen ne rentrera que lorsqu'il le décidera. Et Precio a beau demander, rien n'y fait. Pour le père militaire qu'il est, le fils ne rentrera que lorsque sa formation sera entièrement terminée.

Et voila qu'après cette discussion, son époux lui a fait part de son envie d'avoir un autre enfant. Révulsée la Precio. Si, si ! Non pas qu'elle soit vieille, bien loin de là, elle n'a même pas encore atteint l'âge de trente-cinq ans, tout juste en aura t'elle trente trois l'hiver prochain. Mais c'est le fait qu'il lui ait pratiquement intimé l'ordre de son envie. Alors qu'il vient de lui refuser de faire rentrer Gwen !
Et puis si d'autres sont trompées de manière charnelle, on ne peut pas dire que ce soit le cas de la vicomtesse. Mais elle l'est quand même. Parce que le vicomte a une maitresse et celle-ci porte un nom : l'armée !
Il hait ce village alors qu'elle ne peut envisager elle, vivre ailleurs. Sur Rennes elle s'y rend par obligation. Pour le dispensaire. Mais elle n'y reste pas sauf si vraiment il y a une alerte et qu'elle se doit d'aider à la défense. Gouffre qui existait déjà avant sa maladie, et qui n'a cessé de se creuser alors que paradoxalement, ils n'ont jamais coupé échanges, tout cela pour le bien-être de Maëllia. Celui de Gwen aussi très certainement mais à part de longs échanges épistolaires avec lui, elle ne peut le vérifier n'ayant pas vu le jeune adolescent depuis de longues années.

Soupir alors qu'elle passe près des bancs afin de s'avancer vers l'autel.

Et là. Elle voit une silhouette au sol. Pressant le pas pour remonter la petite nef elle s'arrête brusquement avant de terminer son chemin en courant. S'agenouiller auprès de lui et le secouer doucement, s'assurant qu'il n'est rien arrivé de fâcheux.
Sur la joue, comme une éphémère trace de larme.


Arzur ? Mais que faites vous ici ? Arzuuur ?!!

Main douce qui se pose sur le bras du jeune garçon et qui le secoue.

Arzur. a écrit:
De son lourd sommeil agité, le jeune homme entendit la voix de sa marraine. Il ouvrit les yeux, soudain paniqué, espérant qu'il ne s'agissait que d'un mauvais rêve, espérant qu'il s'était endormi là bêtement après avoir trop bu... Mais non, les souvenirs étaient trop acérés pour ne pas être réels.

Il se redressa, courbattu de s'être endormi sur les dalles de pierre. Assis par terre, il enfouit la tête dans ses mains et sanglota :


- Ho marraine, j'ai été le plus idiot des hommes...

Pour lui, cela voulait tout dire, mais il se fit violence pour parler davantage, car pour Precio cettexplication ne suffirait guère.


- J'ai été stupide... J'avais bu... On avait tous un peu trop bu... J'ai voulu amuser un peu Maëllia, la taquiner... J'ai mal fait... J'ai pas fait comme il fallait... Elle ne veux plus de moi... !

La honte aux joues, il n'osa même pas la regarder. Comment expliquer à la mère, à qui il avait si récemment demandé l'autorisation de fréquenter Maëllia, ce qui s'était passé, sans que ce soit pris pour autre chose que pour la sottise d'un adolescent egayé par l'ivresse et rendu sot par l'amour et les élans de son âge ?

Preciodekerroch a écrit:
Le voila qui s'éveille. En panique. L'air penaud d'un chiot qui aurait fait une énorme bêtise. Et voila qu'elle se retrouve avec un Prince de Bretagne qui sanglote.

Il pourrait être son fils. Orphelin il est, plus de mère, il vient de perdre un père et se retrouve là au beau milieu d'une église à pleurer pour sa fille.

Que voulez-vous qu'il se passe dans le coeur d'une mère déjà en manque de son propre fils de coeur ? Surtout lorsqu'elle est face à son filleul éploré ?

Elle l'écoute lui avouer qu'il avait bu, mais même sans qu'il le dise elle avait déjà compris rien qu'aux relents d'alcool qui flotte dans l'air alors qu'il parle. S'asseyant à même le sol auprès de lui tout en prenant soin de ne point trop froisser ses étoffes, elle passe une main apaisante sur jeune épaule princière.

Calmez vous et contez moi ce qu'il s'est passé. Pourquoi donc ma fille qui vous adore ne voudrait-elle donc plus vous voir ? Et puis pour ce qui est de boire, c'est la tradition ici. Personne ne viendra vous reprocher cela Arzur.

Arzur. a écrit:
Penaud, il tenta de se reprendre. Les émois de l'adolescence le mettaient dans tous ses états, et il était loin de réussir à se comporter comme un adulte, en ce moment. Il expliqua, tête baissée. Choisissant la franchise et un moment de honte.

- Je... Hum... En fait, comme je vous disais, nous avions tous beaucoup bu. Et Sii, le tavernier, voulait m'embrasser. Je me suis caché sous la table. Et Sii est venu chercher en-dessous. Alors... alors je me suis caché sous le jupon de Maëllia...

Il se mit à rougir encore plus en s'en rappelant. Il hésita. Mais il n'était guère capable de mentir à ce propos, surtout à la mère de la jeune femme en question, alors il continua :


- Alors... ho, vous aurez le droit de me gronder, marraine... Et même de refuser de me revoir ! J'ai fait une bêtise que je n'aurai pas du faire, même si je ne pensais pas vraiment à mal.. Je voulais seulement... heu... émoustiller un peu Maëllia... pour l'embêter... et après ne plus rien faire... Je... Enfin.

Il toussota.

- Je... je lui ai juste embrassé la cuisse. Sous son jupon.

Il devint rouge pivoine.

- Et comme je ne voyais pas son visage... Et que j'avais très envie de rire et de la taquiner... Je n'ai pas compris qu'elle ne voulait pas. Alors, plus tard, elle m'a dit qu'elle n'était pas là pour être traitée comme une fille de joie, et... et elle est partie en me disant qu'elle était déçue et triste et que ça s'arrêtait là.

Silence. Il se mordit les lèvres, honteux.

Preciodekerroch a écrit:
Une vicomtesse et un prince affalés devant un autel dans une petite église perdue dans le fin fond de la Bretagne. A les voir ainsi, ils étaient comme tout un chacun et personne n'aurait imaginé quels lourds fardeaux chacuns portaient de leur côté.

Et il commence à parler. Au fur et à mesure qu'il s'exprime sur ce qui s'est passé la veille, elle commence à sourire, puis elle avale une goulée d'air légèrement de travers, et reprend son souffle. Se disant en son for intérieur qu'ils ont évité la catastrophe. Mieux vaut une cuisse que..bref elle sent doucement l'hilarité la prendre et se retient à grand-peine. Prenant un air faussement sévère elle réprimande le jeune homme.

A quoi pensiez-vous jeune Arzur ! Auriez-vous donc des tendances à prendre ma fille pour une grenouille pour aller lui léchouiller le cuissot ? Je sais bien qu'ici les batraciens sont légion mais tout de même ! Je vous assure que si j'avais été présente, j'aurai eu tôt fait de vous sortir de dessous les jupons de ma descendance !

Shiiit ! Je gage que vous n'êtes pas prêt de recommencer au vu de l'état dans lequel vous êtes maintenant. Vous vous retrouvez bien puni par le refus de Maëllia.


Les violines se sont assombries et ce qui lui arrive très rarement, c'est une injure en sa langue natale qui lui échappe.

Je crois jeune homme qu'il ne vous reste plus qu'une seule chose à faire : prendre votre courage à deux mains et aller vous excuser auprès de Maëllia. Je vous apprécie beaucoup, et je comprends bien qu'il s'agit d'une regrettable erreur de votre part qu'il faut mettre sur le compte de votre jeunesse.
Mais je vous le dis : si cela devait venir à se reproduire, je serais moins encline à vous pardonner.

Le ton est ferme mais affectueux envers Arzur. La Violine se redresse, lissant ses jupons.

Bien. Je vous attends au phare pour le repas de ce soir. Je vous invite à notre table.

Puis s'éloignant, elle s'arrête dans la nef un instant, se retourne et lui lance avec tout le sérieux dont elle peut faire preuve.

Au menu ce soir il y aura des cuisses de grenouilles. J'espère que vous aimez cela !

Puis la brune se sauve, un sourire mutin sur les lèvres. Prenant la direction du dispensaire.

Arzur. a écrit:
Des cuisses de grenouille ??

Il n'eut pas le temps de comprendre si elle se moquait de lui ou non... Déjà, elle repartait vers le dispensaire. Le jeune homme resta seul. Seul, mais soulagé de n'avoir point été renié par la mère.

Lui restait à obtenir le pardon de Maëllia...

Il se leva, puis quitta l'église pour retourner à la Mary Morgan.

Stefanouch a écrit:
Ce soir est célébré le baptême de Sam. Son parrain est Blotus.

Demat Sam,

Je suis heureuse de voir que tu as pu te libérer et de te voir dans mon église ce soir. Nous allons procéder à ton baptême.

Approche et commençons.

Tu t'apprêtes à rejoindre par le baptême notre communauté de foi. Ta conversion fut tardive mais je ne doute pas de sa force.
Sache que désormais tu ne seras plus jamais seule tu seras toujours entourée par tes frères et sœurs.

Tu devras bien entendu suivre les préceptes prônés par nos deux prophètes Christos et Aristote. Si tu parviens à vivre dans la vertu, sache que les portes vers le paradis solaire te seront grandes ouvertes mais que si tu sombres dans le péché seul l'enfer lunaire t'attend.

Clochette a écrit:
le grand jour etait arrivé , enfin pas le GRAND jour , mais ce jour ci etait quand meme un pas important vers leur Grand jour a eux deux ... aujourd'hui c'etait le jour de sam , son entrée dans la famille d'aristot et aujourd'hui elle serait a ses cotés comme chaque jour qui passe , aujourd'hui elle serait son soutien , son ame soeur , sa complice , il lui suffirait d'un regard vers elle pour se sentir rassuré, aujourd'hui la fée etait fiére , fiére de lui , fiére d'etre a ses cotés , fiére de veiller sur lui...

les cheveux aux vents , la main melée a la sienne , le sourire aux lévres , la fée se dirige vers l'eglise de st pol , radieuse , elle essaye de marcher plutot que sautiller , même si c'est pas facile , elle le sent anxieux et elle le comprend , parfois elle ne sait resister et sautille devant lui en penchant sa tete de fée illuminée sourire jusqu'aux oreilles ... sam mon sam , ça va ??? tout va bien ? t'as pas peur hein dis dis ??? ... puis reprenant sa place a ces cotés elle sourit en lui serrant la main ... t'inquiétes pas tu sais je suis la ...
enfin l'eglise de son enfance se profile devant eux , comme toujours une pointe de tristesse lui vrille le coeur , cela fais des années maintenant qu'elle n'entre ici que pour pleurer ... aujourd'hui elle va y entrer pour celebrer son sam , aujourd'hui son coeur n'est plus blessure , aujourd'hui son coeur est heureux ... elle serre doucement la main de sam et resautille devant lui .... cheri d'amour , mon coeur que j'aime ... tu vas entrer dans ma maison natale ... elle est chargée de souvenir tu sais ... c'est ici que j'ai grandit avec mon papa d'amour ... je suis ... triste qu'il ne soit pas la , ça aurait eté j'en suis sure un baptéme inoubliable , dont il avait le secret .... j'espére que mon empreinte et la sienne vont te toucher aujourd'hui pendant la ceremonie .... je t'aime amour ...

tout sourire , clo le regarde puis pousse la lourde porte , celle qu'elle a maintes et maintes fois poussé ... se signant a l'entrée , sa main toujours dans celle de sam , elle le guide vers l'autel , puis doucement le lache et lui montre sa place ... prenant place elle sur le premier banc ... lui murmure ... maintenant tu attends la MERE stephanouch ... fais gaffe elle frappe ... puis regarde de suite a droite et gauche voir si la mére a rien entendu pas encore envie de se faire gronder ... pense faudrait qu'elle boive un peu plus de gnole la mére superieure .... puis sursaute violement en entendant la mére interpeller sam ... se fait encore plus petite qu'elle n'est ....


[hrp]il va pas tarder faut l'attendre un peu :wink: [/hrp]

Stefanouch a écrit:
demat clochette, je t'ai entendue !!
moi je frappe ? je te mets un coup de pied au derrière oui !
après le bapteme, direction la taverne.............


rdv après 21h pour la suite des post

Clochette a écrit:
le rouge jusqu'aux bout des oreilles la clo les rabats derriére ses longs cheveux pris en faute ... la regarde quand meme par dessus , et marmonne , ouais ba la tete plus la baguette hein franchement .... met ses mains derriére le dos et fait la sainte ...

rooo MERE stephanouch , ça doit etre la solitude qui vous fais entendre des voix , vous me connaissez pourtant vous savez bien qu'en digne fille de kurios jamais jamais je ne dirai des choses qu'il ne faut pas hein .... lui fait un sourire qu'elle veut innoncent mais y arrive po ... vous le savez hein ... sinon euh ... vous pouvez abaisser la baguette la ... parceque sur le bout des doigts ... fais tssssssssssssssss en plissant les yeux

Maellia_de_kerroch a écrit:
Habillée d'une longue robe blanche navrée, un léger voile sur les épaules que je rentre dans l'édifice, il faisait chaud et lourd, je laisse les portes ouvertes derrière moi.

Je voulais être présente pour Sam et sa Compagne, comme une preuve d'amitié et les remercier de l'accueil.
Un léger salut de la tête aux présents et c'est tout naturellement que je m'installe au fond de l'église afin de prier mais aussi être présente pour le grand jour de Sam.
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sam..




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Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty12/10/2012, 05:41

Sam.. a écrit:
A l'heure dite, les deux amoureux avaient quitté la taverne et leurs amis, pour se diriger vers l'église de Kastell.
Clochette avait pris la main de Sam qui se laissait conduire à travers les rues du village et même si elle essayait de se tenir calme, pépiant comme un petit oiseau, la fée sautillait autour de Sam pour le plus grand bonheur du brun.

La mère Stéfanouch les attendait déjà quand ils pénétrèrent ensemble dans l'édifice. Sam observa l'imposante bonne femme acariatre qui agitait sa baguette menaçante tout en promettant son pied quelque part à la plus douce des fées.

Enlaçant Clochette d'un bras protecteur, il la câlina avant de venir se poster devant la religieuse.

Ce n'est pas le jour des chatiments corporels, mère. C'est un jour de baptême, si je me m'abuse. Le temps de la paix et de l'amour que vous êtes censée dispenser, non ?.

Ceci étant, je suis à votre disposition, mère.

Stefanouch a écrit:
Laisse moi te lire un passage d’Aristote de l’Ethique à Nicomaque que l’on lit généralement pour les baptêmes. Bois ces paroles, car là où tu pars tu auras besoin de ces liens d'amitié.

Citation:
L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Joeboy a écrit:
Joe avait répondu à l'invitation, évidemment.
Comment ne pouvait-il ne pas être là pour honorer celui qui avait conquis le coeur de son amie de toujours

Il pénétra dans l'édifice. Il s'arrêta un moment à l'entrée, se remémorant son dernier baptême.
Le sourire lui revint aussitôt.
Il aimait bien cette église. C'était celle là qui l'avait vu baptiser par l'anguille il y a très longtemps.
Mais surtout, c'est dans cette église qu'on avait officié pour les différents enterrements des plus grands politains qu'il ait connu.
Les meilleures crises de rire ou presque étaient venues d'ici.
Il s'avança vers Sam.


Tiens mon bon, avant de commencer, boit un bon coup, ça t'aidera pour te mettre dans l'ambiance de l'église politaine.
C'est un lieu particulier du village ici.


Joe tendit la fiole à Sam en souriant.

Sam.. a écrit:
Sam prit la bouteille que lui tendait Joe.
Sûr qu'il lui faudrait bien ça pour tenir jusqu'au bout de la cérémonie, si ça continuait comme ça

Trugarez Joe. J'crois que j'vais en avoir besoin.

Mab_kasia a écrit:
Mab pénétra dans le lieu, si inconnu pour lui.

Il respira profondément, s'emplissant des senteurs variées qui animaient le site.

Une odeur de vieux tout d'abord, massive, pregnante. La sueur aussi, âcre ... ça sentait l'homme...

Il ouvrit les yeux pour se délecter du spectacle.

Une dame en tenue étonnante et puis messire Sam et quelques invités.

Il s'installa dans la pénombre d'un pilier et attendit, les oreilles grandes ouvertes à cette initiation étonnante.

Stefanouch a écrit:
Récitons ensemble, Sam et Blotus, le credo aristotelicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Clochette a écrit:
Citation :
Récitons ensemble, Sam et Blotus,
... léve un sourcil .... regarde bien partout ... vois bien son sam ... mais .... se léve pour voir sous son fessier ... ah ba nan ... deploie ses ailes et secoue ... nan plus ... jette un oeil sur la MERE stephanouch .... un ptit coup de gnole MERE stephanouch?

Mab_kasia a écrit:
Mab se répéta les mots de la mère. Ahhh la Mère ... bon ce n'était pas la même.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Leur dieu est un mâle et comme tout mâle il est créateur ... ce devrait être une femelle plutôt. Ou alors il est androgyne leur dieu.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Un homme pour enseigner la sagesse ... les hommes balbutient sans aucun doute, de là à prendre leurs cris pour de la sagesse, il en faut.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.


La souffrance est le lot commun des hommes, leur dieu, double puisqu'un créateur et un christos guide, comme l'autre, Aristote ... de là à ce que sa souffrance à lui soit le chemin naturel de souffrance de l'homme c'est inversé les rôles


Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.



L'Eglise mise au même rang que le dieu ... les hommes et leur quête du pouvoir ...


Curieuse croyance tout de même, avoir foi en des hommes, même pris dans une Eglise c'est accordé une confiance aveugle en des aveugles ...

Il devait encore écouter, apprendre.

Naeligdekerrandic a écrit:
Je voulais pô rentrer, mais tout de même je passais devant l'église et eus une pensée émue pour celui qui se faisait baptiser aujourd'hui....
Mais mon coeur meurtri ces derniers jours, n'avait pô envie de rester plus longtemps.
Je partis vers le bois......

Blotus1er a écrit:
arrive en courant à l'eglise, manque de tomber mais se rattrape et vient se caler à coté de Sam et recite le credo en cherchant son souffle...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Sam.. a écrit:
Un bruissement d'ailes,
Un courant d'air,
Un crédo récité


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Arzur. a écrit:
Arzur fit une arrivée discrète et se glissa aux côtés de Maëllia, dont il prit la main l'air de rien.

    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

Clochette a écrit:
les yeux rivés sur l'amour de sa vie , elle voit avec plaisir arriver blot tout essouflé , aprés avoir fait un clin d'"oeil répéte aprés eux ..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Stefanouch a écrit:
Et écoute le serment qui t’engage à suivre les préceptes aristotéliciens et récite le en toi, avec ton cœur, car c’est un serment que tu prends avec le divin et lui seul t’entendra:

Serment d'allégeance à l'église aristotélicienne fait par le nouveau croyant :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Sam.. a écrit:
Sans tout comprendre, Sam répète bêtement :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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sam..




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MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty12/10/2012, 05:48

Stefanouch a écrit:
Sam, acceptes-tu sans contrainte aucune d'être baptisée par moi Mère Stefanouch, Curée du village Saint Pol de Léon ?

Sam.. a écrit:
Citation :
Sam, acceptes-tu sans contrainte aucune d'être baptisée par moi Mère Stefanouch, Curée du village Saint Pol de Léon ?

heu... bin oui, j'suis un peu là pour ça !

Blotus1er a écrit:
sourit à la reponse de sam; mais essaie de rester serieux quoiqu'il arrive !

Clochette a écrit:
trouve que la ceremonie est a mourir de rire , elle sait pas pourquoi mais c'est comme ça , elle a le fou rire au bord des levres .... et les questions et les reponses ne font qu'accentuer la chose ... un regard sur le sourire de blot ne fait que conforter son envie de hurler de rire au milieu de la maison de son enfance .... se concentrer se concentrer aprés tout elle est la pour epauler son sam ... elle rabat une oreille sur son oeil .... ne plus voir ... ferme l'autre .... ne pas rire ....passe une main froide sur son visage et se reprend difficilement ... surtout ne pas rire .... aprés avoir remis sa méche rebelle derriére son oreille sam etant trop occupé pour ça , elle se tourne doucment et regarde qui est venu ... juste derriére elle , le joe , elle lui fait un clin d'oeil pour qu'il lui tende une flasque ça doit etre ça elle doit etre en manque ça ne peux etre que ça .... hiiiiiiiiiii ... se mord les levres bon sang ... arreteeeeeeeeuuuuuu ... la larme a l'oeil lui fait lacher prise ... gros soupire et regarde sourit en voyant le ptit prince et maellia contente de les voir , et la bas au fond mab ... elle l'aime bien celui la ....


profond soupir et choppe la flasque avale une goulée et la rend a joe , pour reprendre son serieux ... les yeux braqués sur le sol de léglise , ne regarde plus rien et n'ecoute plus rien ça va aller dans peu de temps tu seras dehors garde ton sang froid .... ppffiiiiouuuu .... pffffiiouuuuuu ... un oeil sur piou qui la regarde les ailes sagement repliées se disant ba dis donc la fée c'est pas de mieux en mieux .... et la fée detourne son visage du piou et ferme fort les yeux.... pfffiouuuuuu

Stefanouch a écrit:
Mère Stefanouch versa sur le front du jeune homme le contenu de la burette et prononça les paroles saintes:

Je te baptise au nom de l’Eglise aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les saints et pour celui du père de l’humanité !
Prends cette bougie sa flamme symbolise la lumière qui te guide vers le chemin de la foi et de l'amour de notre seigneur. Il t'aidera dans les mauvais moments à surmonter par sa chaleur les difficultés de la vie et accessoirement il te servira dans le noir si tu n’y vois rien.


Prends aussi cette croix : elle symbolise ton appartenance à la communauté, arbore la fièrement.
Sam, te voila baptisé. J'espere que durant toute ton existence tu seras digne de ce sacrement et des obligations qu'il comporte.

Stefanouch embrassa Blotus pour le remercier d'avoir été le parrain de Sam.


Allez en route pour la taverne !

Sam.. a écrit:
Le front oint, Sam se redresse les cheveux dégoulinants de flotte lui tombant dans les yeux.
Il s'ébroue éclaboussant son témoin et la mère au passage, et d'un geste replaque ses cheveux en arrière avant de prendre la cierge et la médaille qu'on lui tend.

Sam remercie la mère Stefanouch et donne l'accolade à Blotus.

Trugarez mec !

Il se dirige vers l'assistance qu'il salue

Je vous remercie tous de vous etes déplacés. Même la p'tite culotte blanche qui se cache derrière la porte et qui croit que je la vois pas !

Serrant la fée contre lui, Sam les invite tous à boire un coupe en taverne pour fêter l'évènement.

Bahia7 a écrit:
Bahia avait assisté à la cérémonie dans un coin discrètement. Il était heureux pour eux, et souhaitait que le bonheur se penche sur leur idylle naissante.

Il était là à l'ombre d'un pilier discret. Juste là, pour eux.

Joeboy a écrit:
Pour être bien baptisé à la mode politaine, il faut reboire une pruneàvampy originale immédiatement après le sermon de la vieille.
Sinon ça marche pas le truc.


Joe avait pris la parole et, après avoir fouillé dans sa besace, il tendit une flasque bouchée au jeune baptisé.

Tiens et irmat !!!.............. mais pas des pattes, hein ^^

Clochette a écrit:
pas de coup de pied au cul par la curetone ... tant mieux ... le fou rire s'etait calmé , un sam les cheveux mouillés qui la prend contre lui et une invitation a la fête .... un joe qui tend une flasque , un sourire puis deux , clo est heureuse pour sam... une autre silhouette dans l'ombre , bien caché ... reconnait bahia et sourit doucement levant la main libre pour lui faire signe et l'incite a avançer pour se joindre a eux

Mab_kasia a écrit:
Mab arrête de penser. Il regarde, admire la beauté des formes de dame Clochette, aussi belle dehors que dedans ! brave Sam, un homme comblé.

Il assiste à la fin de la cérémonie et salue avec joie Sam à son passage.

Blotus1er a écrit:
La cérémonie etait maintenant terminée, une accolade de Sam, une bise de Mere Stefanouch !! quelle journée !!

Après l'eau benite, la prune allait désormais couler dans les gosiers !! joyeu programme que celui là !!

Sam.. a écrit:
Heureux de la tournure que prenait les choses, Sam enlaça sa fée, la subtituant discrètement au regard un peu trop appuyé de Mab, puis il entraina Clochette vers la sortie à la suite de leurs amis.

Arrivé près de la porte de l'église, il s'arrêta, sortit un parchemin de sa poche et prenant la main de Clochette ils accrochèrent ensemble leur faire part.


Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 697193FairepartPiou1

Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 529803Sanstitre1

Sam.. a écrit:
Sam pensait arriver en retard au baptême de Siiscil,, mais il fut étonné de trouver la porte de l'église fermée.

S'était-il trompé d'heure ou pire de jour ?

Il s'assit sur l'un des bancs du parvis, et attendit quand même
.

Clochette a écrit:
ptit dejeuner , calin , baisers , caresse , diner , calin , baiser caresse , gouter ... courir au marché , se refroidir , reprendre maitrise de son corps , reprendre ses esprits ...et d'un coup d'un seul ... on est en retard , un moment donné , on reprend le cours de sa vie avec bien du mal , on essaye de mettre a plat ce qu'on devait faire , on se rend compte que finalement la journée est passée , que la seule chose qu'elle a faite c'est d'aimer aimer et aimer son sam autant qu'elle le peut , mais jamais autant qu'elle le veux , les journées sont bien trop courte pour ça ...et ce soir encore une journée de bonheur parfait s'etait ecoulée , une journée de bonheur intense et d'amour partagé quand la tete dans la farine la clo se redresse soudain ... ce soir c'est le baptéme de siis ...se penche a la fenetre pour regarder le clocher ... boudiou ... une main pleine de farine passée a la hate dans ses cheveux , un balayage des habits qui laisse des traces blanches un peu partout , un choufleur au gratin posé rapidement dans un coin , et une fée qui court vers l'eglise aussi vite qu'elle peut ...

au loin une silhouette seule... clo ralentit l'allure , se dit bizarre les cloches n'ont pas sonné ... a l'impression que la porte est fermée , approche en reprenant son souffle et reconnait son sam qui semble bien seul sur le parvis de l'eglise ... approche de lui tout en regardant l'eglise et la porte .... pose une main fraiche sur la nuque de sam ... ils sont ou ?

Sam.. a écrit:
Une petite main fraiche qui se pose sur sa nuque et déjà son coeur bondit dans sa carcasse et un sourire d'homme heureux s'affiche sur sa figure.

La petite voix douce de la fée qui lui demande où il sont alors que lui même n'en sait fichtre rien.

Sam prend la fée par la taille et l'installe sur ses genoux pour mieux la caliner.

J'en sais rien, P'tit Truc. J'aurais pourtant juré que c'était aujourd'hui le baptême de Siis. Mais j'ai dû m'gourer dans l'heure, j'ai dû m'planter dans la saison.

L'homme sourit en regardant sa fée, et tendrement replace la mèche rebelle de Clochette et essuie la farine qu'elle a encore sur le bout du nez.

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sam..




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MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty12/10/2012, 05:55

Stefanouch a écrit:
Demat Siiscil,

Je suis heureuse de voir que tu as pu te libérer et de te voir dans mon église ce soir. Nous allons procéder à ton baptême.

Approche et commençons.

Clochette a écrit:
des mains fermes qui la prennent par la taille , des bras solide qui se referment sur elle , un regard tendre posé sur elle et la fée n'en demande pas plus pour etre heureuse , dans les bras de son sam ils attendent sagement un debut de ceremonie hypothétique

Siiscil a écrit:
Siiscil, impatient, s'avance tranquillement en essayant de cacher sa joie.
Après quelque pas il arrive devant la mère Stefanouch.
Tout en sueur, il réussit à rester calme et à attendre...


Sam.. a écrit:
Sam vit passer en trombe une forme humaine qui ressemblait à son ami Siiscil.

Le v'là ! viens !

Soulevant la fée dans ses bras, le jeune homme suivit Siis à l'intérieur de l'église.

Clochette a écrit:
un siis qui passe en trombe , des bras ferme qui la soulévent , le sourire retrouvé de voir leur ami enfin present , la fée et le sam heureux entre dans l'eglise et s'installent pour assister a la cérémonie et surtout etre présent pour leur cher siis en ce jour unique
Stefanouch a écrit:
Tu t'apprêtes à rejoindre par le baptême notre communauté de foi. Ta conversion fut tardive mais je ne doute pas de sa force.
Sache que désormais tu ne seras plus jamais seule tu seras toujours entourée par tes frères et sœurs.

Tu devras bien entendu suivre les préceptes prônés par nos deux prophètes Christos et Aristote. Si tu parviens à vivre dans la vertu, sache que les portes vers le paradis solaire te seront grandes ouvertes mais que si tu sombres dans le péché seul l'enfer lunaire t'attend.
Stefanouch a écrit:
Laisse moi te lire un passage d’Aristote de l’Ethique à Nicomaque que l’on lit généralement pour les baptêmes. Bois ces paroles, car là où tu pars tu auras besoin de ces liens d'amitié.


Citation:
L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Sam.. a écrit:
Assis auprès de Clochette Sam écoutait les paroles de la mère Stefanouch.

Il souffla à l'oreille de la fée

c'est moi ou elle radote, la vioque ?

Clochette a écrit:
la main dans celle de sam , ecoute la mére repeté inlassablement les memes paroles baptéme aprés baptéme sans jamais glisser une pointe personnel , ni d'humour ni d'emotion rien que du vide et soupire s"etonne meme pas que plus personne ne vienne a la messe du dimanche ... son sam lui murmure a l'oreille , léve les yeux sur lui et sourit ... jpensais la meme chose mon amour

Siiscil a écrit:
Siiscil laissa un petit gloussement en entendant Sam et Clochette parler.
Cependant, il se reprit avec assurance en essayant de se concentre sur son baptême.


Stefanouch a écrit:
Récitons ensemble, toi aussi le parrain, le credo aristotelicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Siiscil a écrit:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Kornephoros a écrit:
Kornephoros entra et allait claquer la porte lorsqu'il vit la mère... euh le curé du village en pleine cérémonie. Il décida de la fermer en douceur et de passer ainsi inaperçu.

D'ailleurs, ça lui convenait parfaitement, lui qui vivait pratiquement en hermite depuis sa retraite de près de 5 mois. Il n'y avait que quelques personnes dont la fée pour lui faire rejoindre un évènement social. Et quel évènement, le mariage de la fée. Toute une surprise que cette missive l'invitant à son mariage. Mais il est vrai que depuis plus de six mois, il s'était coupé du monde et de la vie. Mais la vie continue. Réservant ainsi un tas de surprise.

Bon assez philosophé... Kornephoros se dirigea dans un coin discret de l'Église et attendit patiemment que le baptême soit terminé. Et que la cérémonie du mariage commence...

Décidément, la mère, euh... le curé du village ne chômait pas aujourd'hui: la messe du mercredi, un baptême suivi d'un mariage.

Sam.. a écrit:
A la demande de la mère Stefanouch, Sam récita le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Stefanouch a écrit:
Et écoute le serment qui t’engage à suivre les préceptes aristotéliciens et récite le en toi, avec ton cœur, car c’est un serment que tu prends avec le divin et lui seul t’entendra:


Serment d'allégeance à l'église aristotélicienne fait par le nouveau croyant :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.






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sam..




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MessageSujet: Re: Eglise (avril 1455- )   Eglise (avril 1455-  ) - Page 3 Empty12/10/2012, 06:03

Stefanouch a écrit:
La vioque, la curée du village ??? Un peu de discipline !, s'insurgea Mère Stefanouch !!

Siiscil a écrit:
Les yeux fermés, tête baissée, Siiscil inspira puis murmura à son coeur et à son âme:
Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensée suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Stefanouch a écrit:
Puisqu'on la traitait de vieille, Mère Stefanouch se dit qu'elle ferait bien d'aller dormir. La suite du bapteme demain midi !

Sam.. a écrit:
Ahuri Sam regarda la mère Stefanouch tourner les talons et quitter les lieux.

Il jette un oeil à Siiscil et se tourne vers Clochette pour lui chuchoter

C'est assez inédit comme situation, non ? On fait quoi dans ce cas ? on dort ici pour pas qu'on nous pique la place ou bien on rentre chacun chez soi ?

Clochette a écrit:
ecoute le bapteme se deroulait sans anicroche normal quoi , voit korne arriver et léve un sourcil ... se dit bon jcrois que lui il s'est trompé d'endroit , il faut penser a lui dire a la fin de la ceremonie ou se fait le mariage ... quand d'un coup d'un seul comme un pet la mére se barre et les plante en pleine ceremonie ... la regarde passer tel une furie , laisse un moment son regard planer vers la porte grande ouverte de l'eglise ....puis se redresse regarde siis .... puis sam en faisant une drole de grimace ...elle a quoi la MERE stephanouch ? pense envie de caca mou mais le dira pas meme a voix basse parceque semblerait que les oreilles de la mére soit plus grande que les siennes et que meme elle sait lire dans les pensées ... se dit oups alors elle va voir ... tant pis ... sourit a sam ... bon ba dodo ici ...t'en penses quoi mon cheri d'amour ?

Kornephoros a écrit:
Kornephoros devint mal à l'aise lorsqu'il entendit:

Citation :
La vioque, la curée du village ??? Un peu de discipline !, s'insurgea Mère Stefanouch !!

QUOI! Elle lit dans les pensées des gens la ... la ... la quoi au faite si elle est pas la curée du village...

Kornephoros allait pousser plus loin sa réflexion lorsque la pensée qu'elle pourrait bien lire ça aussi le retint.

Il eut un regard triste vers la fée en espérant ne pas avoir fait un faux pas majeur et assombrir cet important évènememt pour elle puis se leva et quitta l'Église en silence comme il était venu.


Se demandant s'il reviendrait demain à l'Église ou se contenterait-il de se présenter à la réception seulement.

Clochette a écrit:
voyant korne tout penaud se lever et lui lancer un regard triste , la fée se léve d'un bond et va le rejoindre en l'attrapant par le bras ... korne ... mon cher korne ... ne prend pas ombrage de ce que la mere vient de dire ... c'est pas bien grave tu sais ...par contre mon ami , si tu es venu pour le mariage je crois que tu t'es trompé de chemin c'est pas ici ... lui sourit ... je t'envoie de suite un parchemin avec la route a prendre et fais moi plaisir vient ça te changera les idées et j'ai envie d'avoir mes amis autour de nous ... lui colle une bise sur la joue et lui sourit , se tourne vers sam et le montre discrétement a korne .. tu vois le grand gaillard la bas ... ba c'est mon sam ... sourit tendrement

Stefanouch a écrit:
Le lendemain matin, Mère Stefanouch revint dans sa chère église, toute ragaillardie par la nuit réparatrice qu'elle venait de passer.
Mais l'église était vide ! Elle s'assit sur un banc, attendant que ses ouailles reviennent pour la suite du baptême...

Siiscil a écrit:
Siiscil entra les cheveux en pagaille après une nuit quelque peut mouvementée. Après s'être remit convenablement, il vit la Mère Stefanouch
Demat, me voilà fin prêt pour la fin de la cérémonie. Je suis en excellente ... forme pour continuer!

Clochette a écrit:
Citation :
je crois bien que sam et clo sont restés dans l'eglise puisqu'on a dit qu'on y dormait ......


du bruit , clo ouvre un oeil et sourit de se trouver dans les bras de sam ... un peu mal au dos quand même s'etire et se demande ou elle est ... regarde les hauts plafond de son enfance ... l'eglise ... regarde son sam et sourit attendrie ... se redresse et ... voit la mere en train d'attendre puis siis arrivé tout frais tout beau ... passe la main sur la nuque de sam et lui murmure
... amour de ma vie ... le baptéme reprend ...

Stefanouch a écrit:
Siiscil, acceptes-tu sans contrainte aucune d'être baptisée par moi Mère Stefanouch, Curée du village Saint Pol de Léon ?


Mère Stefanouch versa sur le front de la jeune femme le contenu de la burette et prononça les paroles saintes:

Je te baptise au nom de l’Eglise aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les saints et pour celui du père de l’humanité !
Prends cette bougie sa flamme symbolise la lumière qui te guide vers le chemin de la foi et de l'amour de notre seigneur. Il t'aidera dans les mauvais moments à surmonter par sa chaleur les difficultés de la vie et accessoirement il te servira dans le noir si tu n’y vois rien.
Prends aussi cette croix : elle symbolise ton appartenance à la communauté, arbore la fièrement.

Siicsil, te voila baptisé. J'espere que durant toute ton existence tu seras digne de ce sacrement et des obligations qu'il comporte.

Stefanouch embrassa les quelques fidèles présents ce soir.

Sam.. a écrit:
Une main fraiche posée sur sa nuque réveille Sam. Ils auraient sans doute mieux fait de rentrer chez eux pour dormir. Courbaturé de partout, il ouvre un oeil en grognant.

on est où ? Ah oui, le baptême de Siiscil. Je suis le parrain.

Sam se frotte les yeux et se passe les doigts dans les cheveux et essaye de reprendre ses esprits.

Stefanouch a écrit:
Stefanouch s'approcha de Sam, pour qui elle avait un faible, depuis le bapteme de ce dernier. Elle lui aurait bien caressé les cheveux, si elle avait osé....

Clochette a écrit:
léve les yeux vers la mére qui les a planté en pleine cérémonie et lui trouve un air bizarre , ce dit que si elle approche encore elle lui fait un croche pied mine de rien .. sans la quitter du regard continu a caresser la nuque de son sam et glisse ses doigts dans ses cheveux .

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